Un autre dur coup pour les médias écrits

D’une seule et unique voix, la Confédération des syndicats nationaux et la Fédération nationale des communications-CSN (FNC-CSN) déplorent la perte de 158 emplois au journal La Presse.

« Ces dernières années, nous assistons à des bouleversements importants dans l’univers des médias sans qu’il n’y ait eu de débats sur ce que l’avenir nous réserve, et ce, autant pour les travailleuses et les travailleurs dans ce domaine que pour toute la population. L’information est à la base même de la vie démocratique et les médias ont une responsabilité importante pour s’assurer que la population est en mesure de faire des choix éclairés. Or, on s’aperçoit que les intérêts économiques des entreprises sont au cœur des décisions d’affaires qui sont prises, et non plus la mission d’information. Les 158 mises-à-pied de ce matin à La Presse en sont un exemple éloquent alors que le président, M. Guy Crevier, avoue sans détour que le contenu que l’on retrouve actuellement sur La Presse+ sera affecté par cette décision d’affaire », de marteler Jacques Létourneau, président de la CSN.

« Chaque restructuration et chaque migration vers les plateformes numériques entraîne des changements importants pour les travailleuses et les travailleurs des médias. Dans les dernières années, de nombreux emplois de qualité ont disparu et en contrepartie, une charge de travail toujours plus grande est imposée aux salarié-es qui demeurent en poste. Cette pression toujours plus grande n’est évidemment pas sans conséquences sur la qualité des conditions de travail offertes dans le milieu et sur la qualité d’un contenu toujours plus commercialisable, produit dans des délais toujours plus courts, de souligner Pierre Roger, président de la FNC-CSN. La Presse est la seule entreprise de presse qui avait procédé à autant d’embauches au cours des dernières années. Ces coupures qui touchent l’ensemble des départements n’annoncent rien de bon en ce qui concerne l’avenir des emplois dans les médias. Il faudra trouver des solutions pour s’assurer que nous ayons accès à l’information de qualité au Québec. »

Rappelons que les récents bouleversements comptent, notamment, l’annonce de l’abandon de l’édition papier de La Presse et les mises-à-pied annoncées aujourd’hui, les compressions budgétaires à CBC/Radio-Canada, la vente des quotidiens propriété de Gesca à Groupe Capitales Médias et sa restructuration qui entraîne également des abolitions de poste, la situation financière difficile du journal Le Devoir, les réductions des effectifs à La Presse canadienne, la précarité constante vécue par les journalistes indépendants et l’acquisition par Transcontinental des journaux hebdomadaires de Québecor Média. La Fédération nationale des communications-CSN regroupe environ 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

«En marche» pour Radio-Canada

Afin de tenir les électeurs et les citoyens informés en vue de faire un choix éclairé d’ici la journée électorale fédérale du 19 octobre, Tous amis de Radio-Canada lance une marche citoyenne qui débutera le mardi 6 octobre prochain devant la Maison de Radio-Canada à Montréal et qui se terminera le lundi 12 octobre devant le parlement à Ottawa.

« Après la suppression de 2000 postes en huit ans à CBC/Radio-Canada, Tous amis de Radio-Canada estime qu’il est grand temps de rétablir un financement adéquat dans notre seul diffuseur public national. Présentement, la majorité des partis politiques se sont engagés à annuler les récentes coupes budgétaires », a lancé Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada, lors d’une manifestation organisée en marge du débat des chefs à Radio-Canada, dans le cadre des élections fédérales.

Le moment est d’autant plus propice puisque la direction songe à vendre une bonne partie de ses actifs immobiliers, n’excluant aucune possibilité.

« Chaque fois qu’ils en ont eu l’occasion, les citoyens et citoyennes se sont mobilisés pour montrer leur appui à Radio-Canada/CBC. Cette marche vers Ottawa leur permettra de dire une fois de plus qu’ils tiennent à ce que leur producteur et diffuseur public ait les moyens de produire du contenu de qualité. Après tout, Radio-Canada/CBC leur appartient », affirme Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada.

Les citoyens et citoyennes sont invités à participer à l’une des sept journées de marche. Environ 30 kilomètres seront parcourus chaque jour et un service de navette est offert pour le retour. Les détails seront transmis sur le site Facebook de Tous amis de Radio-Canada.

 

Le président reconnaît pour la première fois que l’existence même du diffuseur public est menacée en raison de compressions

Après huit ans passés à mettre en oeuvre des compressions sans précédent à CBC/Radio-Canada – les plus impitoyables en 80 ans d’histoire du diffuseur public, soit plus de 2000 postes ou 25 % du personnel mis à pied en cinq ans, sans répit en vue – le président de CBC/Radio-Canada Hubert T. Lacroix affirme maintenant qu’il aurait dû sonner l’alerte plus tôt. L’aveu soudain de M. Lacroix et sa défense du diffuseur public, qu’il n’a pourtant pas cessé de morceler, ont été faits non pas dans son arrière-cour où les défenseurs de CBC/Radio-Canada sonnent l’alarme depuis des années, mais lors d’une conférence internationale en Allemagne.

Dans un discours préparé, M. Lacroix a admis que le « plus grand manquement » des diffuseurs publics « est de ne pas avoir parlé suffisamment haut et fort des menaces qui nous guettent. » Et comme dans « la fable de la grenouille qu’on place dans un récipient d’eau froide chauffée progressivement, nous n’avons pas dit clairement que nous risquons de finir ébouillantés. »

Les employé-es de CBC/Radio-Canada seraient certainement d’accord avec ce constat, selon la présidente du plus grand syndicat du diffuseur public. « Si nous reconnaissons sa franchise subite, la réalité est que la température ne cesse de monter et que l’eau bout de plus en plus, déclare la présidente nationale de la Guilde canadienne des médias, Carmel Smyth. Au lieu de regretter les années passées à faire des coupes dans le silence, pourquoi M. Lacroix ne s’exprime-t-il pas au Canada plutôt que de tenter d’empêcher les membres de la Guilde de s’exprimer publiquement en faveur d’un financement stable pour CBC/Radio-Canada ? M. Lacroix pourrait lui-même exprimer son appui à un dialogue public sur cet enjeu. »

Le moment est parfait : nous sommes en plein milieu d’une campagne électorale alors que les Canadiens sont en droit de savoir qu’une institution qu’ils chérissent est en train d’être pulvérisée. Dévoiler plus de détails en ce moment pourrait possiblement influencer les électeurs et amènerait le prochain gouvernement à fixer comme priorité un financement amélioré pour CBC/Radio-Canada.

Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada, se demande si le silence de M. Lacroix au Canada ne serait pas lié à sa relation avec le bureau du premier ministre. On sait que, tout comme les sénateurs, le poste convoité de président de CBC/Radio-Canada est trié sur le volet par le premier ministre. Si nos deux syndicats apprécient la franchise soudaine de M. Lacroix ainsi que sa position en faveur de la plus importante organisation d’informations au pays et d’une plus grande collaboration entre les diffuseurs publics pour bâtir une collectivité mondiale des diffuseurs publics, nous exigeons plus d’honnêteté. Étant donné que trois partis politiques fédéraux sur quatre se sont engagés à annuler les récentes coupes budgétaires infligées à CBC/Radio-Canada, M. Lacroix s’engage-t-il, en cas de victoire de l’un de ces trois partis, à utiliser les fonds pour rétablir des emplois et poursuivre la fière tradition de production de documentaires de qualité et d’une programmation originale ? Sans un tel engagement, nous devons présumer qu’il continuera sur sa trajectoire actuelle, qui consiste à réduire le diffuseur public à un distributeur saturé de contenu commercial (en grande partie non canadien) acheté à l’extérieur.

L’allocution intégrale de M. Lacroix se trouve ici: http://www.cbc.radio-canada.ca/fr/centre-de-presse/2015/09/10/

Les positions de partis fédéraux se trouvent ici: http://www.cmg.ca/fr/wp-content/uploads/2015/05/Francais-Engagements-des-partis-federaux-envers-CBC-Radio-Canada.pdf

Les syndicats de La Presse demandent la transparence financière

Le président et éditeur de La Presse, monsieur Guy Crevier, a annoncé aujourd’hui la fin de l’édition papier en semaine au 1er janvier 2016. Au cours d’une rencontre avec tous les employé-es, monsieur Crevier a aussi annoncé que La Presse+ était maintenant un modèle viable et qu’il dévoilerait le 24 septembre prochain la teneur d’une réorganisation à venir à La Presseafin de faire face aux nouveaux défis de l’ère numérique.

Les syndicats de La Presse tiennent d’abord à rappeler qu’ils ont été des partenaires importants dans le virage numérique entrepris dès 2010. Depuis cinq ans, les nombreuses concessions consenties par tous les employé-es ont permis à La Presse d’investir 40 millions de dollars dans le projet numérique qui a mené à la naissance de La Presse+. Le développement de cette plateforme unique a aussi été rendu possible grâce à l’expertise des employé-es syndiqués de La Presse.

En parallèle, depuis 2009, La Presse a mené sa propre réorganisation en transférant plusieurs actifs de grande valeur dans des filiales de Power Corporation du Canada et en en vendant d’autres. Malheureusement, malgré tous les efforts des syndicats au fil des ans, les finances de La Presse sont toujours aussi opaques. Power Corporation du Canada et La Presse ont toujours refusé d’ouvrir leurs livres à leurs principaux partenaires dans cette aventure : les employé-es de La Presse. Alors que les conventions collectives de La Presse viennent à échéance le 31 décembre prochain, les syndicats croient fermement qu’un dialogue menant à un nouveau contrat de travail doit d’abord reposer sur la transparence.

« La transparence, ce n’est pas juste une ligne d’un rapport financier présentée à deux représentants syndicaux sous le sceau de la confidentialité, rappelle Charles Côté, porte-parole de l’intersyndicale à La Presse et président du Syndicat des travailleurs de l’information. Il n’est pas question cette fois-ci de mener des négociations sous la menace. La direction de La Presse devra assurément faire preuve d’une plus grande transparence si elle veut procéder à une réorganisation de l’entreprise. »

Les syndicats déplorent aussi le fait que l’annonce d’aujourd’hui entraîne un grand climat d’insécurité pour plusieurs employé-es qui devront attendre encore une semaine avant de connaître le sort qui leur sera réservé à La Presse. Ces employé-es continuent malgré tout de faire leur travail avec dévouement et professionnalisme. Tous les employé-es syndiqués de La Presse ont à cœur le droit du public à une information de qualité.

En cette ère de révolution numérique qui bouleverse l’industrie des médias, les syndicats de La Presse croient plus que jamais dans la nécessité d’un média d’information fort et de qualité. Les employé-es de La Presse ont été au cœur des succès de l’entreprise auprès des lecteurs et des annonceurs. Ils ont développé une expertise unique qui permet aujourd’hui à La Presse de se positionner comme un leader dans l’industrie des médias.

Un syndicat CSN à la Société de développement culturel de Terrebonne

C’est officiel : dorénavant, les employé-es de la Société de développement culturel de Terrebonne (Théâtre du Vieux-Terrebonne) feront partie d’un syndicat affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

S’est tenue le 9 septembre dernier, à Terrebonne, la première assemblée générale du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Théâtre du Vieux-Terrebonne – CSN. Le syndicat avait entrepris ses démarches de syndicalisation en juin pour recevoir officiellement son accréditation cet été.

Lors de cette assemblée, les membres présents du syndicat se sont donné un plan de match pour les mois à venir et ont procédé à l’élection de leurs représentants.

C’est la première fois de leur histoire que ce groupe de salarié-es se donne un syndicat.

Pourquoi la CSN ?

L’amélioration de leurs conditions et le savoir-faire de la CSN dans la négociation des conditions de travail de leur secteur ont compté au nombre des motifs qui ont incité ces travailleuses et travailleurs à adhérer à la centrale syndicale. De plus, les pratiques des syndicats CSN, autonomes et démocratiques, ont favorisé cette même adhésion. À cela, il faut ajouter que les nombreux services donnés par la centrale syndicale, dont le service juridique, la formation et la défense des personnes victimes d’accident ou de maladies du travail, ainsi que ses compétences dans plusieurs domaines, dont les assurances, les régimes de retraite et différentes questions professionnelles, ont aussi incité ces salarié es à choisir la centrale syndicale.

Un autre syndicat CSN dans le sud de Lanaudière

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Théâtre du Vieux-Terrebonne – CSN est le dernier de nombreux syndicats de la région à adhérer à la CSN. En effet, des travailleuses et travailleurs de la Ville de Terrebonne, de Tergel, de ADF, des Centres Jeunesse de Lanaudière, des CPE, des services préhospitaliers Laurentides-Lanaudière, ont tous joint la CSN dans les dernières années. D’ailleurs, pour offrir de meilleurs services de proximité aux membres de la région, la centrale syndicale a ouvert de nouveaux bureaux à Terrebonne en septembre 2014.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est composée de plus de 2000 syndicats et représente plus de 325 000 travailleuses et travailleurs.

À propos du Conseil central de Lanaudière – CSN

Le Conseil Central de Lanaudière-CSN représente 13 000 membres dans les secteurs public et privé répartis en 89 syndicats sur tout le territoire lanaudois.

Nouveau départ pour l’information régionale

Les quelque 500 travailleurs syndiqués des six quotidiens régionaux du Groupe Capitales Médias ont entériné avec une forte majorité leurs toutes premières conventions collectives conclues avec le nouveau propriétaire Martin Cauchon. Il s’agit des journaux suivants : Le Quotidien, La Voix de l’Est, Le Nouvelliste, Le Droit, La Tribuneet Le Soleil.

Les travailleurs sont satisfaits de ces nouveaux contrats de travail d’une durée de quatre ans qui ont été négociés de façon regroupée entre treize syndicats de la Fédération nationale des communications (FNC-CSN) et quatre syndicats Unifor.

«Plusieurs concessions consenties par les salarié-es permettent de donner un nouveau souffle à ces journaux régionaux et ce, dans un contexte médiatique en mutation», précise Pierre Roger, président de la FNC-CSN.

Pour Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor, «les syndicats ont mis tous les efforts pour en arriver à une entente qui protège les droits de leurs membres, tout en permettant de dégager des économies essentielles à la transformation de ces entreprises qui ont une grande importance dans chacune de leurs régions».

La nouvelle entente sera en vigueur jusqu’au 31 décembre 2018 et tient compte de chaque réalité régionale.

À propos

La Fédération nationale des communications (CSN) regroupe 6000 membres oeuvrant dans le domaine des communications et de la culture à travers 88 syndicats. Elle est l’une des huit fédérations de la CSN. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats et de plus de 325000 travailleuses et travailleurs.

Fondé en août 2013, Unifor a été créé par la rencontre du Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP) et des Travailleurs canadiens de l’automobile (TCA). Le syndicat représente plus de 300 000 membres au Canada, dont près de 55 000 au Québec. Unifor est aussi affilié à la plus grande centrale syndicale québécoise, la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).

Le rapport du Sénat dénoncé par la FNC et le SCRC

La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) ainsi que le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) dénoncent le rapport Le moment est venu de changer : CBC/Radio-Canada au vingt et unième siècle, rendu public cette semaine par le Comité sénatorial permanent des transports et des communications. Ils le jugent truffé d’incohérences et considèrent qu’il ne propose pas de solutions viables aux réels problèmes du producteur et diffuseur public.

« La grande majorité des recommandations issues de ce rapport ne fait qu’appuyer les valeurs du gouvernement Harper, soit réduire encore le financement public attribué à CBC/Radio-Canada, rendre sa gouvernance toujours plus dépendante du parti au pouvoir et favoriser la privatisation d’une majorité des activités de la société d’État, proteste Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN. Les idées énoncées vont complètement à l’inverse des engagements électoraux de tous les autres partis politiques fédéraux. En sachant que la plupart des sénateurs ayant participé à ce rapport ont été nommés par le gouvernement Harper, on peut dire que le jupon dépasse ! »

Le comité recommande de réduire la dépendance du diffuseur public aux crédits parlementaires en augmentant sa part de revenus privés, tout en mentionnant que CBC/Radio-Canada doit présenter une programmation qui n’est pas offerte par les diffuseurs privés. « Les recommandations qui touchent au financement n’ont aucun sens et ne tiennent pas compte de notre mandat. C’est le financement public qui nous permet de présenter du sport amateur par exemple ou des concerts de musique classique. En réduisant les crédits parlementaires, c’est justement ce genre d’émission que nous n’aurons plus les moyens de faire », soutient Isabelle Montpetit, présidente du SCRC.

Les propositions qui traitent de la gouvernance ne règlent pas non plus les problèmes d’indépendance et de transparence de la société d’État. Par exemple, le rapport suggère que le PDG soit nommé par le conseil d’administration plutôt que par le bureau du premier ministre comme c’est le cas actuellement. « Cette mesure ne fait que donner l’illusion d’indépendance, car les membres du conseil d’administration sont eux-mêmes nommés par le bureau du premier ministre », souligne madame Montpetit.

Une administration centralisée

D’autres recommandations sont problématiques. Le comité affirme que la programmation doit refléter toutes les régions du Canada. Or, du même souffle, il propose que toutes les administrations soient rapatriées dans la Capitale nationale. Comment être collé aux différentes réalités régionales si toutes les orientations sont décidées à partir d’Ottawa plutôt que localement ?

Également, le rapport suggère que l’ensemble de la programmation radio-canadienne, à l’exception des nouvelles et de l’actualité, soit produit à l’externe et que la société d’État doive se départir de tous ses actifs, tout en précisant qu’elle doit faire preuve de jugement dans son utilisation des fonds publics. Or, plusieurs rapports ont démontré que la production indépendante coûte plus cher aux contribuables et qu’il est absolument illogique de louer avec de l’argent public des locaux au privé plutôt que de préserver des actifs qui appartiennent au peuple canadien.

« Pour nous, ce rapport est à rejeter du revers de la main. Peu de recommandations tiennent la route et s’inscrivent dans la réalité du rôle et de la mission du diffuseur public. Vivement les élections fédérales afin qu’un nouveau gouvernement redonne à CBC/Radio-Canada les moyens d’être le diffuseur public auquel les Canadiennes et les Canadiens ont droit ! », martèle madame St-Onge.

Le SCRC interpelle la direction

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) dénonce la lourdeur bureaucratique qui règne à Radio-Canada. Selon une étude réalisée par le syndicat, le ratio cadres-salarié-es est de un pour six aux services français de Radio-Canada. La direction de Radio-Canada affirme de son côté que ce ratio est de un pour neuf. Quel que soit le ratio exact, le syndicat considère que ce poids bureaucratique est démesuré et qu’il a un impact néfaste sur les employé-es : – Perte d’autonomie : les cadres se mêlent de plus en plus du travail des salarié-es et exercent dans certains cas une surveillance continuelle. – Dédoublement : certains cadres exécutent des tâches qui relèvent des salarié-es. – Surcharge de travail : de nombreux cadres continuent d’exiger la même quantité de travail total, même si le personnel est réduit. – Sentiment d’injustice : les compressions semblent viser davantage les salarié-es que les cadres. – Lourdeur bureaucratique en contradiction avec le discours qui parle d’alléger et de simplifier les processus.

« La direction de Radio-Canada ne s’attaque pas aux problèmes réels de l’entreprise. Plutôt que d’agir, on préfère nous faire répondre à des sondages futiles pour mesurer notre satisfaction par rapport à la direction. Le taux d’encadrement est un problème qui pèse lourd sur le climat de travail. La société a annoncé qu’elle allait revoir la structure de l’organisation. Nous souhaitons qu’il s’agisse d’une refonte et d’une simplification en profondeur, et non d’une simple réaffectation des personnes déjà en place », affirme Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN). Le SCRC (FNC-CSN) a demandé à rencontrer le président-directeur général Hubert T. Lacroix pour discuter de la nécessité de revoir la structure hiérarchique de la société d’État.

L’étude Bureaucratie obèse à Radio-Canada – Rapport du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) est disponible à l’adresse suivante : www.tousunis.org/2015/06/12/bureaucratie-obese-a-radio-canada/

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), affilié à la Fédération nationale des communications-CSN et à la Confédération des syndicats nationaux représente 1500 membres au Québec et à Moncton.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le Front commun demande l’intervention du médiateur

Le Front commun a interpellé aujourd’hui le ministre du Travail, Sam Hamad, afin qu’il nomme un médiateur pour tenter de dénouer les nombreuses impasses qui subsistent dans le cadre des négociations du secteur public.

« Après six mois de discussion, force est de constater le peu de marge de manœuvre accordée par le gouvernement à ses négociateurs, déplore Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN. Le gouvernement souhaite conditionner les discussions sur les salaires à des éléments qui sont à l’extérieur du cadre des négociations, notamment en matière d’équité salariale et de règlement des plaintes de maintien de l’équité. Or, ce n’est pas à la table centrale qu’on règle ces plaintes, mais bien devant la Commission de l’équité salariale : la loi prévoit une procédure précise et objective pour apporter les modifications nécessaires. Alors qu’on célèbre cette semaine le 20 e anniversaire de la marche  Du pain et des roses, alors que le secteur public est composé à 75 % de femmes, il est plutôt décevant de constater que le gouvernement ignore l’une de nos priorités, soit de mettre un terme au retard salarial des employés de l’État par rapport aux autres travailleurs québécois. »

Le président de la FTQ,  Daniel Boyer, s’inquiète de la lenteur des travaux aux différentes tables sectorielles de négociation. « Nous avons fait nos travaux, nous avons déposé nos demandes dans les délais prescrits et nous les avons ciblées afin d’améliorer l’organisation du travail et résoudre les problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre dans le secteur public. De leur côté, les comités patronaux de négociation ont déposé des textes plutôt flous et plusieurs d’entre eux refusaient de clarifier leurs demandes. C’est assez difficile de négocier quand on ignore ce que l’autre partie veut! Nous avons dû intervenir auprès du négociateur en chef du gouvernement,  Maurice Charlebois, pour que les comités patronaux nous déposent de nouveaux cahiers, avec des demandes précises, il y a à peine une semaine. Nos équipes les étudient actuellement pour voir s’ils contiennent de réels espaces de négociation. »

« Devant la lenteur des travaux, nous sommes d’avis que l’intervention d’un tiers, indépendant, pourrait aider les parties à progresser dans leurs discussions, estime  Lucie Martineau, porte-parole du SISP. La loi qui encadre les négociations du secteur public prévoit une période de médiation obligatoire avant l’obtention du droit de grève. Mais nous ne voulons pas d’un passage obligé, nous voulons un réel exercice de médiation. Nous réitérons que notre objectif premier est l’obtention de bonnes conventions collectives négociées. Parallèlement, nous poursuivons nos consultations en vue d’une grève à l’automne, et ce, en fonction de l’état des travaux aux tables de négociation. La grève n’est pas un objectif en soi, mais bien un moyen pour augmenter notre rapport de force. Nous voulons être prêts dès cet automne, si nécessaire, à exercer des moyens plus lourds pouvant aller jusqu’à la grève. »

À propos

Le Front commun regroupe le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP, formé de la CSQ, du SFPQ et de l’APTS), la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ). Ensemble, ces organisations représentent plus de 400 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la fonction publique du Québec. Les conventions collectives du secteur public sont échues depuis le 31 mars 2015.

Tous amis de Radio-Canada dépose sa pétition aux Communes

Ce matin, Pierre Maisonneuve, porte-parole de la campagne Tous amis de Radio-Canada, a déposé publiquement une pétition de plus de 23 000 signatures à la Chambre des communes en compagnie d’Hélène Laverdière, députée NPD de Laurier-Sainte-Marie, du député libéral de Saint-Laurent, Stéphane Dion, et du député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin, de Forces et Démocratie.

Depuis un an, les gens de tout le pays ont été invités à signer le document qui demande notamment un moratoire sur les compressions à Radio-Canada et la tenue d’une commission parlementaire sur l’avenir du diffuseur et producteur public. À quelques mois de l’échéance électorale, il était impératif pour Tous amis de Radio-Canada de remettre aux parlementaires cette pétition qui prouve une fois de plus, si nécessaire, l’attachement des Canadiens et Canadiennes, notamment francophones, à Radio-Canada.

La pétition sera symboliquement déposée par le député Jean-François Fortin, de Forces et Démocratie. « Il nous fait plaisir de constater que les deux principaux partis d’opposition ainsi qu’un jeune parti émergent sont derrière nous pour appuyer nos revendications envers notre diffuseur et notre producteur public. Cela démontre que la mobilisation populaire porte fruit et que les politiciens nous écoutent », a déclaré le porte-parole de la campagne Tous amis de Radio-Canada, Pierre Maisonneuve.

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégrité de notre seul producteur et diffuseur public national. Cette campagne de mobilisation populaire est organisée par le Syndicat des communications de Radio-Canada qui représente 1600 membres au Québec et à Moncton.

La campagne est soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN qui regroupe 6000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Une société sans musées est une société sans identité

La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) mènera une vaste campagne de sensibilisation et de visibilité dans les musées et sur Facebook, dès cet été, pour exercer de la pression sur nos dirigeants politiques tant à Québec qu’à Ottawa. L’offensive visera également les touristes d’ici et d’ailleurs qui affectionnent nos musées et qui reconnaissent leur importance indéniable pour le développement de la société québécoise.

Avec des budgets de fonctionnement réduits, les musées sont obligés de restreindre leur personnel et par conséquent les services au public : moins de guides, activités d’éducation de plus en plus rares, plages horaires d’accès au public diminuées, etc. Cette asphyxie graduelle qui perdure se fait également sentir partout en région où les musées sont pourtant des attraits touristiques et culturels phares pour l’économie locale. Les gouvernements doivent redresser la situation des musées et leur assurer un meilleur financement.

La CSN représente les salarié-es de neuf institutions muséales aux quatre coins du Québec, dont le Musée des Beaux-Arts de Montréal, le Musée régional de Rimouski, le Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke et le musée Huron-Wendat.

Le SCRC et la FNC dénoncent l’expulsion de deux journalistes lors d’un colloque

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) et la Fédération nationale des communications-CSN dénoncent le fait que deux de leurs membres ait été expulsés d’une conférence qui s’est déroulée jeudi dernier, à Montréal, lors d’un colloque organisé par l’Association des transports du Québec (AQTr).

Pascal Robidas et Dominic Brassard, journalistes à Radio-Canada, étaient dûment accrédités pour assister à la conférence intitulée Défis et enjeux du transport de matières dangereuses, qui portait sur le transport de produits pétroliers. Le conférencier, vice-président de l’Association des chemins de fer du Canada, a toutefois refusé que sa conférence soit enregistrée, affirmant qu’il n’avait pas été mis au courant du fait que des médias pourraient être présents. L’AQTr a affirmé à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec qu’elle indiquera désormais, sur le formulaire que doivent remplir les conférenciers, que les médias peuvent assister aux événements qu’elle organise. « Les journalistes ont un rôle essentiel dans une société démocratique : celui de rapporter aux citoyennes et aux citoyens les informations nécessaires pour bien comprendre les enjeux du monde dans lequel ils vivent. Pour cela, ils doivent pouvoir faire leur travail librement. L’AQTr promet de modifier ses pratiques, mais entre-temps, les citoyens n’auront pas eu accès à des informations d’intérêt public », affirme Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN).

Ce n’est pas la première fois que Dominic Brassard subit des entraves dans son travail. Il rapporte avoir déjà été expulsé du stationnement de l’Agence métropolitaine de transport, où il faisait un micro trottoir, et il a eu maille à partir avec des manifestants au printemps 2015. En janvier 2014, le maire de Saint-Lambert avait aussi tenté de l’empêcher d’enregistrer une réunion du conseil municipal. « Les entraves à la pratique du journalisme se multiplient à une époque où la viabilité économique des médias est fragile et où les ressources affectées au journalisme s’amenuisent. Dans ce contexte, il est primordial que les journalistes de Radio-Canada, mais aussi de l’ensemble des médias, puisse faire leur travail en toute liberté », conclut Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Tous amis de Radio-Canada salue le dépôt du rapport Houle

Tous amis de Radio-Canada salue le dépôt du rapport intitulé Le financement de Radio-Canada : état de situation et pistes de solution, divulgué aujourd’hui par Jean-Marc Fournier, ministre québécois responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, et Madeleine Meilleur, procureure générale et ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario.

Le rapport rédigé par le consultant expert Michel Houle dresse un portrait alarmant de la Société Radio-Canada, mais propose des pistes de solution constructives, qui permettraient au radiodiffuseur public de bien remplir pleinement son mandat auprès des communautés francophones et acadiennes. « Ce rapport reconnaît avec force ce que nous dénonçons sur la place publique depuis plusieurs années relativement au financement de Radio-Canada/CBC, aux multiples compressions qui lui ont été imposées ainsi qu’aux solutions que nous préconisons afin de redonner à notre producteur et à notre diffuseur public la vigueur dont il a besoin pour remplir sa mission, particulièrement envers tous les francophones au Canada. Tous amis de Radio-Canada est heureux d’avoir contribué à la réflexion qui a mené à la publication de ce rapport », souligne Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

Le 19 janvier dernier, une délégation de Tous amis de Radio-Canada avait rencontré les ministres de la Francophonie du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick afin de leur faire part de leur point de vue sur l’avenir de Radio-Canada. Les ministres ont retenu cinq pistes de solutions : le rehaussement graduel, sur trois ans, des crédits parlementaires versés à Radio-Canada pour qu’ils reviennent au niveau de 2008-2009, une augmentation de 150 millions de dollars par rapport aux crédits actuels ; le maintien et l’indexation annuelle des crédits budgétaires en fonction de l’IPC, pendant les cinq années suivantes ; l’instauration d’une subvention annuelle additionnelle de 35 millions de dollars sur cinq ans pour renforcer la programmation locale des stations de radio et de télévision de Radio-Canada/CBC hors des marchés métropolitains, et ce, afin de contrer la perte financière liée à l’abolition totale du Fonds pour l’amélioration de la programmation locale (FAPL), le 31 août 2014, par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ; la conversion du pouvoir d’emprunt à court terme de 220 millions de dollars de la SRC en marge de crédit à long terme d’environ 300 millions de dollars, afin qu’elle puisse déployer des initiatives multiplateformes et accroître sa présence dans l’univers de la télévision spécialisée, sans qu’il y ait d’incidence sur la qualité et la quantité de la production de contenu et ; favoriser l’accès aux services spécialisés en propriété exclusive de CBC/Radio-Canada afin qu’ils soient accessibles partout au Canada.

« Nous sommes heureux de constater que nos revendications trouvent écho dans la classe politique au pays. L’avenir de Radio-Canada nous préoccupe plus que jamais et ces propositions constituent un grand pas dans la bonne direction. Il faut maintenant que ces avenues fassent leur chemin à Ottawa, là où des partis politiques doivent s’engager clairement à concrétiser ces propositions », de préciser Jacques Létourneau, président de la CSN et responsable politique de la campagne Tous amis de Radio-Canada.

« Pour la FNC, il s’agit d’un important rapport en soutien à Radio-Canada, à la qualité de l’information et à la diffusion de la culture francophone sur toutes ses plateformes, partout au Canada. Nous comptons diffuser largement les constats et les propositions qui y sont formulées afin que ce point de vue qui défend notre unique producteur et diffuseur public présent d’un océan à l’autre soit entendu et reconnu », de marteler Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN.

« Pour tous les artisans de Radio-Canada, il est réconfortant de constater que les problèmes du producteur et diffuseur public sont reconnus et que des solutions sont proposées. Nous savions que nous jouissons d’un vaste appui public. Aujourd’hui, nous lançons un appel à toute la population canadienne pour que ces propositions soient partagées massivement », conclut Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée et soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Des amis improbables prennent la parole

Le groupe Tous amis de Radio-Canada lance aujourd’hui une série de vidéos rassemblant des duos d’ami-es de notre producteur et diffuseur public.

Chacune des vidéos qui seront diffusées dans les prochaines semaines regroupe deux personnalités qui ne se côtoient pas dans la vie de tous les jours mais qui ont accepté d’échanger et de nous expliquer pourquoi ils se portent à la défense de Radio-Canada/CBC. « Nous avons invité plusieurs figures publiques à se prononcer sur ce qui rend Radio-Canada unique pour elles et pour eux. Nous avons réussi à jumeler des ami-es qui nous dévoilent des beaux souvenirs et des moments forts de leur vie en lien avec la SRC. Je vous invite personnellement à découvrir ce que ces femmes et ces hommes ont à dire », de déclarer Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

Voici la liste des ami-es ayant participé aux vidéos : Yves Boivert, Claude Castonguay, Xavier Dolan, Joseph Facal, Philippe Falardeau, Mitsou Gélinas, Paul Gérin-Lajoie, John H. Gomery, Amir Khadir, Marc Labrèche, Bernard Landry, Lisa LeBlanc, Salomé Leclerc, Pauline Marois, Jean-François Mercier, Gabriel Nadeau-Dubois, Chantal Petitclerc et Michèle Richard.

« Depuis 2008, la CSN n’a ménagé aucun effort pour se porter à la défense de Radio-Canada. Ce nouveau volet met en lumière des personnalités qui partagent également notre inquiétude face à l’avenir de notre producteur et notre diffuseur public. Pour nous, à l’approche de la campagne électorale fédérale qui arrive à grands pas, plusieurs questions que soulèvent nos ami-es doivent être débattues sur la place publique », de souligner Jacques Létourneau, président de la CSN et responsable politique de la campagne Tous amis de Radio-Canada.

« Les personnalités qui ont pris part à ce volet de notre campagne nous révèlent toute l’importance de Radio-Canada pour la culture et l’information, et ce, peu importe la région. De Moncton à Rouyn-Noranda, en passant par Rimouski, par Québec et par Montréal, le rôle unique de la SRC doit être plus que jamais défendu », de rappeler Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN.

Les vidéos seront diffusées sur les réseaux sociaux et Tous amis de Radio-Canada souhaite que toutes celles et tous ceux qui appuient Radio-Canada les partagent. Elles se retrouveront sur le blogue ( amisderadiocanada.com), sur la page Facebook (amisradiocanada) et seront diffusées via Twitter (@AmisRadioCanada).

« Au sein de la campagne Tous amis de Radio-Canada, nous sommes nombreux, nous venons de partout, de tous les horizons, mais nous ne sommes pas toujours d’accord. Toutefois, une chose nous unit : notre appui à Radio-Canada. Près d’une vingtaine d’ami-es ont accepté, malgré leurs différences, de partager leur attachement et leur vision de Radio-Canada à un moment crucial pour son avenir », de conclure Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée et soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Grève de 24 heures des auxiliaires d’enseignement

Les auxiliaires d’enseignement de l’Université McGill, membres de l’Association des étudiant-es diplômé-e-s employé-e-s de McGill (FNEEQ-CSN), ont déclenché une grève de 24 heures le 16 avril 2015 lors du premier jour de la période d’examen.

Les auxiliaires d’enseignement sont en négociation depuis le mois d’août 2014, revendiquant principalement une augmentation de salaire pour permettre de subvenir aux coûts croissants de la vie et des frais scolaires ainsi que l’indexation du budget de soutien à l’enseignement au nombre d’étudiants inscrits dans les programmes du premier cycle. L’administration de McGill refuse toute négociation sur ces points et propose plutôt une baisse de salaires.

Plus de 300 personnes se sont présentées à la ligne de piquetage et à la manifestation contre l’austérité et la précarité dans le contexte de la Journée d’action pour les étudiants-travailleurs du Québec qui se tenait à 15h.

« Nos membres ont clairement exprimé leur mécontentement par rapport à l’offre de McGill et nous sommes prêts à nous battre pour un contrat plus équitable », souligne le président de l’AÉÉDEM, Justin Irwin. L’AÉÉDEM maintient que ses revendications aideraient McGill à atteindre ses objectifs stratégiques, y compris d’offrir un financement de calibre mondial aux étudiants des cycles supérieurs et de garantir la qualité de l’éducation au baccalauréat.

Cette grève s’inscrit aussi dans le contexte d’une campagne syndicale contre l’austérité. « L’Université McGill a été laxiste, voire même complice, face aux coupes budgétaires du gouvernement et l’AÉÉDEM est prête à riposter », poursuit M. Irwin.

L’AÉÉDEM est un syndicat représentant 2000 étudiants et étudiantes de cycles supérieurs employés comme auxiliaires d’enseignement ainsi que 600 surveillants d’examen à L’Université McGill. L’AÉÉDEM est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La Gaspésie fête à son tour notre producteur et notre diffuseur public

En cette belle soirée de printemps, pas moins de vingt-cinq artistes et personnalités d’ici et d’ailleurs montent sur la scène du Centre culturel de Paspébiac afin d’appuyer Radio-Canada. Plus de 350 personnes ont répondu à l’appel lancé par des artisans de la région et les Amis de Radio-Canada.

Présenté gratuitement, le spectacle de solidarité et de prise de parole rassemble sur scène les Sœurs Boulay, Daniel Boucher, Gilles Bélanger, Guillaume Arsenault, Claude Cormier, Juan Sebastian Larobina, Alan Côté, St. Mars et Philippe Garon qui joignent leur voix à la défense de notre producteur et de notre diffuseur public. Éric Dion, le directeur artistique de la soirée, a accepté de s’y impliquer parce que selon lui, « la très grande majorité des artistes que nous connaissons nous ont été présentés sur les ondes de Radio-Canada.

Toutes les plateformes de notre service public offrent une vitrine incroyable aux artistes de toutes les régions du pays, ce qui en fait un lieu de découverte artistique, un lieu d’inspiration pour nous toutes et nous tous. » « Après Sherbrooke, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Moncton, Montréal, Rouyn-Noranda, le Bas-Saint-Laurent, Ottawa, la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine termine cette belle tournée de spectacles en appui à Radio-Canada. Comme partout ailleurs, de nombreuses voix se regroupent afin de défendre la présence de Radio-Canada/CBC dans leur magnifique région. Ici toutefois, la population sait ce que c’est que de perdre Radio-Canada puisqu’en 1990, la haute direction avait procédé à la fermeture de toutes les stations de télévision régionales de l’Est du Québec, celles de Matane, de Rimouski et de Sept-Îles avec le plus profond mépris pour la population du Bas Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de la Gaspésie. Ce n’est qu’en juillet 2012 que la production télévisuelle est revenue mais seulement à Rimouski, pour tout ce vaste territoire. Pour contrer ces reculs, nous devons nous mobiliser pour les choses changent à Ottawa et à Radio-Canada », de déclarer Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

Plusieurs personnalités de la région sont aussi présentes pour affirmer l’importance du producteur et du diffuseur public à la vitalité culturelle, au rayonnement et à la diffusion de l’information en région. Le spectacle est une initiative de la campagne Tous amis de Radio-Canada. Il est organisé par les artisans et les amis de Radio-Canada.

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée et soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le CCMM-CSN dénonce le recours à la répression

« La direction de l’UQAM fait fausse route en empruntant la voie de la répression politique et policière », estime la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN),  Dominique Daigneault. Les arrestations qui ont eu cours à l’UQAM hier vont accentuer la colère des étudiantes et des étudiants qui font face à une administration qui abuse de ces pouvoirs. Devant une telle situation, des chargé-es de cours, des professeur-es de même que la présidente du Syndicat des professeur-es de l’UQAM (SPUQ-CSN), Michèle Nevert, ont érigé une chaîne humaine pour éviter que les étudiants soient blessés dans l’intervention policière. Par la suite, des membres de l’exécutif du SPUQ et du Syndicat des chargé-es de cours de l’UQAM (SCCUQ-CSN) se sont rendus au poste du SPVM pour soutenir les étudiants.

Le CCMM-CSN dénonce l’attitude répressive de l’UQAM hier, mais également dans le dossier des neuf étudiantes et étudiants menacés d’expulsion. À l’instar des syndicats et associations étudiantes de l’université, le CCMM-CSN demande le retrait des procédures dans cette affaire. De plus, l’UQAM impose dorénavant aux professeur-es, chargé-es de cours et maîtres de langue de donner leur cours, peu importe le nombre d’étudiantes et d’étudiants en classe. « Cela ajoute à l’indignation de la communauté universitaire. Il y a des conditions minimales à respecter pour enseigner et apprendre. Les gestes posés par la direction de l’UQAM sont totalement inacceptables et sont loin de permettre d’atteindre ces conditions », conclut la présidente du CCMM-CSN, également enseignante.

À propos du CCMM-CSN 

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à  Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Radio-Canada réduit la rémunération de ses employés

Aujourd’hui, Radio-Canada/CBC a annoncé qu’elle augmentera unilatéralement dès cette année la contribution de ses employé-es au régime de retraite, alors que le gouvernement fédéral n’impose ce changement qu’en 2017. À partir du 1er juillet de cette année, la participation des employé-es passera de 40 % à 43,3 %, puis à 46,6 % le 1er juillet 2016, et à 50 % le 1er juillet 2017.

Par ces mesures, Radio-Canada/CBC ira puiser plus de 18 millions de dollars en trois ans dans la rémunération de son personnel. Cela correspond à des centaines de dollars par année pour chaque employé-e. « Cette augmentation nous est imposée même si le régime de retraite de Radio-Canada/CBC est en bonne santé financière. Rien n’oblige la direction à entamer des changements dès 2015. Elle ne le fait que pour régler ses propres problèmes financiers puisque la hausse de nos cotisations sera accompagnée d’une baisse de celles de Radio-Canada/CBC. Le régime de retraite ne recevra pas un sou de plus, car l’argent enlevé aux employé-es ira dans les coffres de Radio-Canada/CBC. Ce n’est pas étonnant que tous les syndicats de la SRC s’opposent à cette mesure qui appauvrit leurs membres », dénonce Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Une hausse de cotisation non négociée

L’augmentation de la participation des employé-es au régime de retraite a été décidée en février dernier par le conseil d’administration de Radio-Canada/CBC, sans négociation avec les syndicats et sans avoir averti le Comité consultatif des avantages sociaux, le comité paritaire qui doit normalement se pencher sur ces questions. Radio-Canada/CBC publiera les détails dans les prochains jours.

Le SCRC est actuellement en négociation pour le renouvellement de sa convention collective. C’est dans ce cadre que devrait être discutée toute modification de la contribution des membres au régime de retraite. Cette participation, qui s’inscrit dans la rémunération globale des employé-es, devrait être négociée avec les autres clauses monétaires. Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) va contester par des moyens juridiques cette hausse unilatérale et non négociée.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN dénonce les nouvelles coupes de postes à Radio-Canada/CBC

Le président de la CSN, Jacques Létourneau, le président de la Fédération nationale des communications-CSN, Pierre Roger, et la présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), Isabelle Montpetit, dénoncent avec force la nouvelle abolition d’une centaine de postes à Radio-Canada/CBC.

« La CSN dénonce cette nouvelle réduction des effectifs qui met toujours plus en péril le mandat confié à la Société et qui compromet davantage la mission de notre unique producteur et diffuseur public au pays. La haute direction suit à la lettre les projets du gouvernement de Stephen Harper qui visent à démanteler Radio-Canada. À chaque nouvelle coupe, le plan des conservateurs se concrétise sans qu’aucune consultation publique n’ait eu lieu sur le sujet.

On peut également questionner le moment et les motivations de cette nouvelle saignée qui sera mise en application juste avant les élections de cet automne. Si ce n’est pas un coup de force électoraliste et une tactique politique pour placer le prochain parti au pouvoir devant un état avancé de démolition de Radio-Canada, on se demande bien pourquoi alors annoncer et mettre en œuvre maintenant cette nouvelle réduction, alors tous les autres partis fédéraux ont appuyé l’arrêt des coupes et le réinvestissement urgent dans Radio-Canada», de déclarer Jacques Létourneau, président de la CSN.

Les abolitions de postes qui prendront effet à l’automne touchent à presque toutes les régions du service français de la Société au Québec et à Moncton : dix postes sont donc coupés à Moncton, un à Rimouski, un à Roberval, un à Rouyn-Noranda, quatre postes sont abolis et un est créé au Saguenay, un poste est coupé à Sept-Îles, trois à Sherbrooke et trois à Trois-Rivières. À Montréal, 54 postes sont abolis dont deux non-syndiqués et cinq nouveaux postes seront affichés. ICI Musique perd 10 postes parmi de la soixantaine d’artisans qui y œuvrent. Seules les stations de Matane et de Québec sont épargnées dans cette nouvelle annonce. « Ces coupes touchent les régions de manière importante alors que la CSN a récemment déposé un mémoire devant le Comité sénatorial permanent des transports et des communications qui réitérait l’importance de Radio-Canada/CBC en région.

On se demande pourquoi le gouvernement nous consulte si c’est pour agir en sens contraire de l’intérêt public, de déplorer Pierre Roger, président de la FNC-CSN. Nous décelons clairement une improvisation totale de la direction actuelle, l’application d’un plan obscur, sans objectifs clairs, par une équipe de cadres sans véritable commandant aux opérations. On assiste à un autre volet dramatique tout en continuité avec l’œuvre de destruction déjà trop amorcée. »

« La production de l’information régionale est touchée en plein cœur, et ceci dans le but d’effectuer un virage numérique dont personne ne sait rien. De plus, Radio-Canada crée de nouveaux postes qu’elle affiche à l’externe, en même temps qu’elle procède à des mises à pied importantes. Il faudrait plutôt offrir les nouveaux postes aux personnes qui connaissent déjà la culture de l’organisation et qui peuvent y apporter toutes leurs connaissances.

Ces bouleversements se produisent dans un contexte de va-et-vient constant aux ressources humaines et aux relations de travail, et alors que Radio-Canada impose une fusion des accréditations syndicales au Québec et à Moncton. Pour couronner le tout, la haute direction ne s’est pas donné la peine de rencontrer les employé-es pour répondre à leurs questions légitimes, ce qui augmente l’inquiétude et l’amertume de tous les artisans », de dénoncer Isabelle Montpetit, présidente du SCRC-CSN.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.