La CSN invite ses membres à participer aux manifestations du 31 octobre

Devant la multiplication des annonces de compressions budgétaires par le gouvernement de Philippe Couillard, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) lance un appel à ses membres et à la population à participer aux manifestations qui se tiendront dans plusieurs villes du Québec le vendredi 31 octobre.

« Depuis la rentrée parlementaire, si les annonces de réduction de services à la population et de coupes dans les programmes sociaux se multiplient, la contestation contre les mesures d’austérité, elle, s’intensifie », mentionne le président de la CSN, Jacques Létourneau.

« Toutes les semaines, les travailleuses et les travailleurs, les citoyennes et les citoyens prennent la rue pour dénoncer ce démantèlement de l’État social québécois. Les gens ont de plus en plus conscience des objectifs du plan de démolition du gouvernement Couillard. Malgré l’ampleur des effets des politiques d’austérité jusqu’à maintenant, le pire nous guette, car pour l’atteinte de son objectif insensé de déficit zéro pour 2015-2016 avec des compressions de plus de 6 milliards de dollars, nous appréhendons la disparition de services, de programmes, voire d’établissements de santé, comme en 1996, sous le gouvernement Bouchard. »

Le 31 octobre est une belle occasion de démontrer notre refus à l’austérité d’un gouvernement qui n’a jamais fait campagne en ce sens. « Durant la campagne électorale, le Parti libéral a parlé de dialogue, de développement économique, de création d’emplois, poursuit le président de la CSN. Que voit-on aujourd’hui ? Tout le contraire. Le Québec se retrouve même avec un déficit de plus de 21 000 emplois. L’austérité est un échec. » Le 28 octobre, la CSN aura l’occasion de présenter ses orientations à la Commission d’examen sur la fiscalité, à Québec. Elle y livrera un plaidoyer pour la solidarité en matière de fiscalité.

Le 31 octobre, des manifestations organisées par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics se tiendront à Rimouski, à Baie-Comeau, à La Tuque, à Sherbrooke et à Jonquière. À Montréal, elle convie la population à une manifestation nationale. Jacques Létourneau : « Nous invitons nos membres et la population à y prendre part pour refuser le plan de démolition du gouvernement Couillard. »

Une perte d’expertise régionale et un impact direct sur les soins

Le personnel des agences régionales de santé et de services sociaux affilié-es à la CSN a dénoncé aujourd’hui en conférence de presse les répercussions importantes sur les soins et les services rendus à la population qu’entraînera le projet de loi 10 du ministre Gaétan Barrette. Une perte d’expertise régionale et une concentration majeure des ressources autour des centres hospitaliers sont à prévoir.

Perte d’expertise locale

Le projet de loi 10, qui prévoit l’abolition des agences, engendrera l’effritement d’une expertise locale essentielle à la coordination des soins et des services des régions et des sous-régions. « C’est cette expertise, cette connaissance réelle du terrain, qui permet d’organiser les soins et les services en fonction des besoins des populations, explique Michel Tremblay, président de la FP-CSN. Avec la création des nouvelles structures mammouths que seront les CISSS, il sera extrêmement difficile pour le ministère de répondre aussi efficacement aux besoins. » Le ministre voudrait bien faire croire, de façon réductrice, que le travail effectué par le personnel d’agence n’est que bureaucratique et inutile. Mais c’est précisément ce travail administratif qui permet une coordination efficace et adaptée des politiques de santé et de services sociaux. « Ce ne sont pas des structures que nous défendons aujourd’hui, mais bien une expertise qui disparaîtra avec ce projet de loi », précise Michel Tremblay.

Une approche hospitalocentriste

Le projet de loi 10 imposera inévitablement une vision hospitalocentriste du réseau. Puisque tous les nouveaux CISSS regrouperont un ou plusieurs centres hospitaliers, une concentration majeure des ressources financières et humaines s’effectuera autour des hôpitaux. « Nous observons déjà ce phénomène dans les CSSS qui regroupent des hôpitaux. La création des CISSS ne viendra qu’accentuer le problème », croit pour sa part Étienne Blanchette de l’agence de l’Estrie et membre de la FSSS-CSN. « Quand c’est l’hôpital qui gobe la plus grande part du budget, ce sont les autres soins et autres services offerts qui en souffrent. À titre d’exemple, il se peut que dans le cadre de mon travail, je juge qu’il est important d’octroyer du financement aux cuisines populaires de la région afin d’aider les familles plus pauvres. Mais si tout l’argent est monopolisé par les hôpitaux, c’est exactement ce genre d’approche régionale qui disparaîtra. »

De nombreux dossiers négligés

Déjà aux prises avec des coupes majeures, le personnel d’agence déplore le fait que dans plusieurs régions, de nombreux dossiers ne sont plus pris efficacement en charge, ce que le projet de loi viendra amplifier. « Rappelons que des coupes de 5,1 % ont été imposées aux agences pour 2013-2014 et cela a déjà un impact sur notre travail », note pour sa part Louise Lemire de l’agence de Lanaudière. « Chez nous, plus personne n’est en mesure de s’occuper efficacement, faute de moyens, de prévention du jeu pathologique, de la santé et du bien-être des femmes, etc. Avec le projet de loi 10, d’autres dossiers sont à risque de devenir négligés, tels la dépendance, le maintien à domicile ou les aidants naturels », précise-t-elle. Même chose du côté de Montréal, où les dossiers négligés sont légions. « La déficience intellectuelle et les troubles envahissants du développement sont des dossiers pour lesquels le personnel d’agence ne peut remplir son rôle entièrement. Même chose pour les services spécialisés tels les soins de la vision ou l’endoscopie, explique Jennifer Dahak de l’agence de Montréal. Et il est évident pour nous que le projet de loi 10 viendra aggraver la situation et plombera cette nécessaire organisation régionale des soins et des services à offrir » conclut-elle.

Pouvoirs accrus du ministre

Les pouvoirs accrus du ministre de la Santé et des Services sociaux Gaétan Barrette inquiètent aussi le personnel d’agence qui y voit la perte d’une autonomie régionale essentielle. « Nous nous inquiétons de la perte des instances démocratiques en santé en raison de la disparition des rôles d’administrateur accessibles à la population civile pour chaque CSSS et à l’agence. Maintenant, le ministre aura la mainmise complète du système de santé en élisant tous les membres du CA des structures mammouths que seront les CISSS », dénonce pour sa part Kevin Coulombe de l’agence de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

À propos

La Fédération des professionnèles (FP) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité, dont les Agences de la santé et des services sociaux.

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux.

Les employé-es rejettent unanimement les offres bidons de l’employeur et reconduisent leur grève illimitée

Les 31 syndiqué-es de la Résidence Memphrémagog, qui héberge une centaine de personnes âgées autonomes et semi-autonomes, ont unanimement rejeté les offres patronales lors d’une assemblée extraordinaire, hier. Ces nouveaux syndiqués, qui ont déclenché une grève générale illimitée le 1er septembre dernier, ont voté pour reconduire leurs moyens de pression. Ils veulent forcer COGIR, une société de gestion multimilliardaire, à ouvrir ses goussets pour mieux les rémunérer, alors qu’ils touchent un salaire d’environ 10,50 $/heure, soit ce qui est versé dans la restauration rapide! Pour Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN : « Les offres du groupe COGIR sont totalement dérisoires. Elles frôlent même le mépris le plus abject. Ce riche employeur se moque littéralement de son personnel, pour la plupart des femmes, lesquelles sont totalement dévouées aux personnes âgées hébergées qu’elles desservent. On n’a pas fini de nous entendre. », ajoute-t-il. Ce rejet massif suit le dépôt des offres présentées par l’employeur, le 26 septembre dernier, en présence d’un conciliateur du ministère du Travail. Fait à noter, dès le dépôt de ses offres, COGIR a déjà demandé l’arbitrage d’une première convention collective à la Commission des relations du travail, un signe qu’il savait que ses offres allaient être rejetées.

Des offres abjectes
Ainsi, la proposition patronale comportait des hausses salariales d’à peine 4,5 % sur trois ans, une moyenne de 1,5 % par année, soit en deçà de l’inflation. L’employeur ajoutait un forfaitaire de 1 % calculé sur les heures travaillées au cours de la dernière année, sans effet sur la structure salariale. Quant au rattrapage demandé, un enjeu de cette négociation, l’employeur offrait à peine 0,15 $ l’heure, et ce, uniquement pour les préposés aux bénéficiaires. S’ajoutaient des primes de quart de travail de soir et de nuit dérisoires, accompagnées de conditions les rendant pour la plupart inapplicables. Sur le plan des avantages sociaux, les employé-es ne pourraient bénéficier d’une troisième semaine de vacances qu’après quatre années de service à compter du 1er mai 2015. Quand on sait qu’environ 150 personnes y ont été embauchées au cours des sept dernières années, alors que l’entreprise emploie 31 employé-es annuellement, l’avantage ne profiterait qu’à une infime partie d’entre eux. Quant à leur demande de mettre en place un programme d’assurance collective, l’employeur l’acceptait à la condition qu’il soit totalement défrayé par les employé-es, lesquels sont déjà sous-payés. Enfin, COGIR proposait d’octroyer à chaque employé un seul congé payé par année en cas de maladie. Un congé mobile rémunéré par année venait clore les offres patronales. « Je suis très fier de ces travailleuses et de ces travailleurs qui ont décidé collectivement de se battre pour améliorer leurs conditions de travail, a déclaré Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, alors présent à l’assemblée extraordinaire tenue, hier, à Magog. Ils ont décidé unanimement de poursuivre la bataille jusqu’au bout. Comme représentants de la CSN dans la région, nous allons les appuyer entièrement et jusqu’à ce qu’ils obtiennent la pleine reconnaissance de leur valeur. C’est une question de dignité humaine. », de conclure Denis Beaudin.

Des travailleurs affiliés à la FEESP-CSN manifestent en Estrie contre le projet de loi 3 sur les retraites

Une trentaine de travailleuses et de travailleurs se sont réunis aujourd’hui au Parc du Frère-Théode pour distribuer des tracts à la population et protester contre les assauts du gouvernement envers les régimes de retraite du secteur municipal. Cette action locale marque le début d’une série d’actions semblables qui se dérouleront dans différentes régions du Québec au cours des prochaines semaines.

« Nous sommes ici aujourd’hui pour poursuivre notre entreprise de sensibilisation de la population à l’égard des attaques du gouvernement Couillard envers les régimes de retraite du secteur municipal et les compressions à venir dans de multiples domaines », a souligné monsieur Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE).

Le ministre intraitable sur le principe du projet de loi

« Lors de la dernière ronde de négociation de la convention collective, les travailleuses et les travailleurs ont consenti des sacrifices importants pour ramener le régime à la pleine capitalisation, en tenant compte de la capacité de payer de l’employeur. Il faudrait maintenant qu’ils acceptent de faire d’autres concessions en vertu du projet de loi 3 alors que leur régime est en bonne santé grâce à leurs sacrifices? » a-t-il ajouté.

Une lutte de tous les instants à venir

Pour Denis Beaudin, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions des libéraux, qui se servent des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes des secteurs universitaire et privé et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-il enchaîné.

« Il faut dire non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui vont venir complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a finalement conclu monsieur Beaudin.

Les employé-es en conflit de travail reçoivent l’appui d’autres syndiqués CSN

Les 35 employé-es de la Résidence Memphré hébergeant des personnes âgées, en grève depuis le 1er septembre, ont reçu l’appui des syndiqué-es du Manoir de Sherbrooke, eux-mêmes en conflit avec le propriétaire Eddy Savoie. Ces manifestants ont voulu dénoncer l’extrême lenteur des négociations avec le groupe Cogir et, surtout, l’absence de volonté d’en arriver à un règlement satisfaisant d’une première convention collective.

Bien qu’une première séance de conciliation ait été tenue le 5 septembre, « rien n’indique jusqu’ici que la partie patronale prend vraiment au sérieux les demandes des salarié-es, qui sont largement sous-payés pour le travail qu’ils font auprès des personnes âgées, comparativement à la moyenne des salaires versés dans le secteur de l’hébergement privé, affirme Luc Poirier, le président du syndicat. Pourtant, le directeur des relations de travail chez Cogir, Robert Leroux, a lui-même confirmé dans un journal que les salaires étaient très bas et qu’il fallait redresser la situation. Alors, c’est maintenant qu’il faut améliorer les conditions de travail. Pas demain et surtout pas lors d’une autre ronde de négociation. On connaît trop la chanson! », a-t-il dit.

Des demandes légitimes

Au cœur du litige figure notamment la hausse des salaires, incluant un rattrapage. En effet, les salaires versés dans cette résidence avoisinent le salaire minimum, soit 10,50 $ l’heure. Or, tout ce qu’offre Cogir aujourd’hui, c’est un gel pour la première année et un total de 2,5 % pour les deux années subséquentes. En outre, l’employeur n’offre aucune bonification des congés payés, incluant les vacances. Ce qu’il met sur la table, c’est exactement ce qui est déjà prévu par les normes du travail.

Enfin, les salarié-es réclament la mise en place d’un régime d’assurance collective. « Là encore, l’employeur fait la sourde oreille. Quand on tient compte de l’obligation qui est faite de contracter une assurance, en réalité, cela représente une baisse de salaire que les employé-es sont carrément incapables de se payer. Là aussi, il y a urgence d’agir. Cogir ne peut plus jouer à l’autruche », conclut Luc Poirier.

Un taux de roulement élevé du personnel

De telles conditions de travail n’ont rien pour attirer et garder à l’emploi les salarié-es, constate Denis P. Beaudin, président du Conseil central de l’Estrie (CCSNE-CSN). « On a calculé que le roulement de personnel dans cette résidence était l’un des plus élevés qui soit : pas moins de 150 personnes ont été embauchées au cours des sept dernières années seulement, alors que l’entreprise emploie 35 employé-es! En fin de compte, ce sont les personnes âgées qui paient le prix de l’instabilité du personnel et des services. La situation ne peut plus durer. Cogir doit négocier pour assurer non seulement de bonnes conditions de travail, mais aussi une plus grande stabilité des la main-d’œuvre et des services ».

Pour Danielle Lemire, représentante du secteur des centres d’hébergement privés à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN : « Il faut que Cogir ouvre les yeux sur les conditions de travail exécrables de ses employé-es. Nous, à la FSSS, allons tout mettre en œuvre pour qu’ils obtiennent une convention collective satisfaisante. C’est une question de dignité! »

À propos du syndicat et de la CSN

Les employé-es de la Résidence Memphré sont membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN, qui compte 250 membres répartis dans sept résidences. Il est affilié à la FSSS-CSN, qui regroupe plus de 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés, et plus de 125 000 provenant d’autres secteurs d’activité. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central de l’Estrie, qui regroupe 12 000 syndiqué-es dans 110 syndicats. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux compte 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Manifestation contre Eddy Savoie qui a prélevé plus de 70 000 $ sur les salaires des employé-es

Une soixantaine d’employé-es du Manoir de Sherbrooke, membres de la CSN, sont rassemblés devant le Palais de justice ce matin. Ils sont en furie contre Eddy Savoie, propriétaire, qui a accaparé illégalement d’importantes sommes d’argent à même leur salaire, le tout confirmé dans une récente sentence arbitrale. Ils en ont surtout contre le fait qu’il conteste devant la Cour supérieure ce jugement qui l’oblige notamment à les rembourser et à rétablir leurs droits.

Pour l’occasion, un avion survolant la ville traîne une bannière où il est inscrit : Eddy Savoie se moque de nous! « Ce slogan traduit bien l’exaspération et la colère de nos membres », affirme Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN. « Eddy Savoie s’est arrogé le droit de piger dans leurs salaires, malgré un jugement clair qui lui interdit d’agir ainsi. Aujourd’hui, il a décidé d’en appeler de cette décision. Eh bien, on a des nouvelles pour lui : nous allons mener la bataille jusqu’au bout. C’est une question de dignité et de respect! »

Une situation odieuse et injuste pour les salarié-es

En avril 2012, à peine deux mois après l’entrée en vigueur de l’actuelle convention collective, Eddy Savoie a décidé qu’il ne payait plus sa part de l’assurance portant sur les soins dentaires pour une soixantaine de salarié-es. Il a ainsi refilé illégalement la totalité du coût de la prime d’assurance dentaire à ses employé-es qu’il devait assumer à 50 %. Un geste d’ailleurs condamné par l’arbitre André Ladouceur dans une décision rendue le 20 juin dernier. La valeur de la part assumée par les employé-es oscillent jusqu’ici à près de 40 000 $.

Mais là ne s’arrête pas l’odieux. Eddy Savoie s’est en effet octroyé le droit de récupérer auprès des employé-es sa part du coût de l’assurance dentaire qu’il avait versée à l’assureur, et ce, d’avril 2009 à avril 2012, soit trois années complètes. Les sommes ainsi récupérées équivalent à un peu plus de 30 000 $. Et pour se rembourser, Eddy Savoie a d’abord retenu les montants qu’il devait verser aux fins de la rétroactivité salariale prévue à la convention collective. Puis, il s’est permis de prélever le reste des montants à même la paie de chaque salarié concerné, à raison de 21,78 $ par semaine, et ce, durant 25 semaines consécutives.

Devant cet affront, le syndicat a déposé plusieurs griefs, qui sont à l’origine de la récente sentence arbitrale. L’arbitre Ladouceur leur a en effet donné raison en ordonnant que les droits des salarié-es soient rétablis et en intimant à Eddy Savoie de leur rembourser toutes les sommes prélevées, le tout avec intérêts. C’est cette décision que conteste le propriétaire des Résidences Soleil devant la Cour supérieure, en demandant d’abord un sursis pour ne pas avoir à rembourser ces sommes jusqu’à ce que la Cour entende la cause sur le fond.

« C’est une situation très choquante et inadmissible! », lance Danielle Lemire, représentante du secteur des centres d’hébergement privés à la Fédération de la santé et des services sociaux de la CSN. « Déjà ces travailleuses et ces travailleurs, qui se dévouent corps et âmes pour des gens âgés vulnérables, gagnent des salaires qui sont loin d’être mirobolants. Et là, Eddy Savoie s’en prend à eux et à leur famille en pigeant dans leurs poches, sans même ressentir une petite gêne. On ne laissera pas faire ça. Ces syndiqué-es peuvent compter sur notre solidarité et sur celle de l’ensemble des 130 000 syndiqués membres de la FSSS-CSN. »

Pour Denis P. Beaudin, président du Conseil central de l’Estrie (CCSNE-CSN) : « Ce qui est désolant dans cette histoire, c’est de voir ce propriétaire milliardaire agir comme s’il était un roi, et s’appliquer sa propre justice en contravention complète avec la convention collective qu’il a pourtant lui-même signée. Non seulement la CSN appuie ces salarié-es sur le plan juridique, mais nous, au conseil central, nous allons tout mettre en œuvre pour forcer ce triste individu à respecter ses travailleuses et ses travailleurs. »

À propos du syndicat et de la CSN

Les employé-es du Manoir de Sherbrooke sont membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN qui compte 250 membres répartis dans sept résidences. Il est affilié à la FSSS-CSN qui regroupe plus de 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés, et environ130 000 autres provenant d’autres secteurs d’activité. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central de l’Estrie qui regroupe 12 000 syndiqué-es dans 110 syndicats. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux compte 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

https://vimeo.com/105774567

Les travailleuses et travailleurs en grève illimitée pour de meilleures conditions de travail

Depuis minuit une minute, les 35 salarié-es de la Résidence Memphré, à Magog, qui héberge une centaine de personnes âgées autonomes et semi-autonomes, sont en grève générale illimitée. Profitant de la fête du Travail, ces syndiqué-es membres de la CSN ont déclenché la grève pour dénoncer l’impasse dans les négociations de leur première convention collective. Les salarié-es entendent respecter les services essentiels aux personnes hébergées.

Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie-CSN, résume ainsi la situation : « Ces salarié-es, syndiqués depuis octobre dernier, ont déclenché la grève parce que l’employeur refuse, notamment, de leur accorder des salaires décents dignes du travail qu’ils effectuent auprès de la clientèle âgée. Or, leurs salaires avoisinent actuellement le salaire minimum, qui sont par ailleurs nettement en bas de la rémunération moyenne versée dans les résidences privées, soit de 12 $ à 15 $ l’heure. »

Les salarié-es réclament un rattrapage salarial pour atteindre la parité avec la rémunération moyenne versée dans les résidences privées syndiquées au Québec. Pour sa part, le groupe Cogir, qui gère la résidence, n’offre rien de moins qu’un gel salarial pour la première année, suivi de deux hausses totalisant 2,5 % pour les deux autres années. En outre, les travailleuses et travailleurs réclament l’ajout de jours fériés et de jours de vacances annuelles, ainsi qu’un régime d’assurance collective qui est inexistant.

Les négociations ont débuté le 28 mars dernier. Jusqu’à maintenant, une vingtaine de séances de négociation ont eu lieu. Celles-ci ont permis de régler la presque totalité des conditions de travail dites non financières. Une demande de médiation a été adressée au ministère du Travail, mais aucune date n’a encore été décidée.

« C’est honteux de voir comment le groupe Cogir traite ses propres employé-es qui méritent plutôt d’être reconnus pour leurs efforts et les services qu’ils rendent quotidiennement aux personnes âgées. Ils peuvent compter sur la solidarité de la Fédération pour mener à un règlement satisfaisant », explique Danielle Lemire, représentante du secteur des centres d’hébergement privés à la FSSS-CSN. Le groupe Cogir est l’un des plus importants joueurs dans le domaine de l’hébergement des personnes âgées autonomes et semi-autonomes, avec quelque 45 établissements et près de 9 000 unités d’habitation répartis au Québec, en Ontario et en Nouvelle-Écosse.

En outre, Cogir détient quelque 15 500 unités résidentielles, des centres commerciaux et divers établissements multivocationnels. Il emploie environ 2 500 personnes. « Nous allons apporter tout l’appui nécessaire pour que ces travailleuses et ces travailleurs puissent se faire entendre auprès de cet employeur et auprès de la population, ajoute Denis Beaudin, président du Conseil central de l’Estrie (CSN). Nous allons les soutenir pleinement jusqu’à ce qu’ils obtiennent gain de cause, soit des améliorations significatives à leurs conditions de travail. »

À propos du syndicat et de la CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des CHP de l’Estrie – CSN compte 250 membres répartis dans sept résidences. Il est affilié à la FSSS-CSN qui regroupe plus de 3 000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés, totalisant plus de 125 000 provenant de tous les secteurs d’activités. Le syndicat est également affilié au Conseil central de l’Estrie qui regroupe 12 000 syndiqué-es dans 110 syndicats. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux compte 325 000 membres dans tous les secteurs d’activités.

La CSN déplore la fermeture de l’usine d’East Angus

La CSN souhaitait de tout cœur que la relance de l’usine de papier Kraft d’East Angus soit possible et déplore l’annonce de Cascades.

« Il est important de souligner que c’est avant tout une décision de l’entreprise et que le syndicat a tout fait pour rendre la relance possible », insiste Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

De nombreuses démarches ont été entreprises dans le but de relancer l’usine de papier de Cascades à East Angus. Le succès de cette démarche reposait avant tout sur la présence d’un investisseur en mesure de participer de façon significative au montage financier nécessaire à la modernisation et à la relance de l’usine. Aucun investisseur de ce type n’a manifesté son intérêt jusqu’à maintenant.

Notons que Fondaction, qui prend ses décisions d’investissement de façon indépendante, a accompagné le projet de relance jusqu’au bout. Ce fonds se dit par ailleurs prêt à étudier le dossier de tout investisseur stratégique qui démontrerait son intérêt rapidement.

Les difficultés que connaît Cascades soulèvent par ailleurs des questions plus larges sur les politiques économiques du Québec. « Le gouvernement ne peut pas assister au déclin d’un secteur industriel en restant les bras croisés. Il est temps de mettre en place une politique industrielle efficace, comme celle qui est proposée par notre Fédération », ajoute Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).

Il est également important pour l’heure d’accompagner les 175 travailleuses et travailleurs de Cascades qui vont perdre leur emploi si aucun investisseur sérieux ne se manifeste rapidement. « Cette usine, fondée en 1881, était importante pour l’économie d’East Angus et de la région. Il faudra tout faire pour reclasser le plus de travailleurs possible », indique Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, qui promet par ailleurs d’offrir l’expertise de l’équipe régionale de la CSN.

À propos Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Renseignements : Thierry Larivière, Service des communications de la CSN Cellulaire : 514 704-3297; bureau : 514 598-2159. Thierry.lariviere@csn.qc.ca

Fondaction CSN fait le point

À la suite de la triste annonce par Cascades de la fin de ses activités de fabrication de papier kraft à East Angus, Fondaction CSN souhaite rétablir un certain nombre de faits quant à sa participation dans les scénarios de relance récemment proposés.

Fondaction CSN a manifesté son intérêt d’investir dans la modernisation de l’usine, tout comme le ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations. Toutefois, ce co-investissement entre le gouvernement du Québec et Fondaction devait se concrétiser en la présence d’un investisseur privé stratégique ayant la capacité de réinvestir au besoin.

« Nous partageons la déception des travailleurs et de la population d’East Angus. Moderniser une usine comme celle d’East Angus nécessite des capitaux importants, un modèle d’affaires viable et la présence d’un investisseur privé stratégique spécialisé dans l’industrie des pâtes et papiers. Nous avons participé à la recherche de ce type d’investisseur au cours des derniers mois. Malheureusement, aucun groupe ne s’est manifesté », a déclaré Geneviève Morin, chef de l’investissement à Fondaction CSN.

Fondaction CSN se dit toujours intéressé à étudier un projet de relance, en collaboration avec le gouvernement du Québec, si un investisseur privé stratégique démontre rapidement son intérêt. Toutefois, force est de constater que malgré les efforts de prospection visant à trouver un investisseur privé, aucun groupe n’a manifesté un intérêt jusqu’ici.

À propos de Fondaction CSN

Fondaction investit auprès des PME québécoises afin de contribuer au maintien et à la création d’emplois au Québec, dans une perspective de développement durable. Il gère un actif de 1,2 milliard de dollars provenant de l’épargne-retraite recueillie auprès de près de 128 000 actionnaires. Par ses investissements ou engagements, soit directement, soit par l’entremise de fonds partenaires ou spécialisés, Fondaction appuie le développement de plus de 850 PME québécoises dont un grand nombre font partie des différentes composantes de l’économie sociale. www.fondaction.com

Appui à Raif Badawi, prisonnier d’opinions en Arabie saoudite

Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, représenté par M. Denis Beaudin, président, tient à donner tout son appui à M. Raif Badawi, prisonnier d’opinions en Arabie saoudite depuis le 17 juin 2012. Sa conjointe, Ensaf Haider, et ses trois enfants sont réfugiés politiques au Canada depuis novembre 2013 et demeurent à Sherbrooke.

M. Badawi est un jeune blogueur saoudien de 30 ans, créateur et éditeur du site Web « Les Libéraux saoudiens », une plateforme qui encourage le débat politique et social en Arabie saoudite. Il y prône l’égalité entre les croyances et encourage les citoyens saoudiens à donner leur opinion sur le rôle de la religion dans leur pays.

Raif Badawi a été arrêté le 17 juin 2012, puis condamné à sept ans de prison et six cents coups de fouet en juillet 2013 pour avoir créé « un site web portant atteinte à la sécurité publique et ridiculisant des personnalités islamiques ». Un nouveau jugement rendu le 7 mai 2014 le condamne à dix ans de prison et mille coups de fouet. Il est accusé d’avoir ridiculisé la Commission saoudienne pour la promotion de la vertu et la prévention du vice, également appelée « police religieuse », dans la conclusion de son article : «  Nous nous félicitons que la Commission pour la promotion de la vertu nous enseigne la vertu et qu’elle se soucie autant que tous les Saoudiens aillent au paradis. » Il est également accusé de ne pas avoir retiré des articles publiés par d’autres sur son site, notamment un texte suggérant que l’université de l’imam Mahamed ibn Saud était devenue un «  nid à terroristes ».

M. Badawi a subi, selon son avocat, un procès rempli d’irrégularités. Par exemple, un des juges ayant pris part à la cause a fait annuler la condamnation d’apostasie, soit le fait de renoncer à sa religion (M. Badawi se dit d’ailleurs lui-même toujours musulman) pour la remplacer par une peine plus clémente. Malgré cela, Raif Badawi est toujours en prison, en attente d’un nouveau procès lors duquel il risque d’être rejugé pour apostasie et ainsi condamné à la peine de mort, ce qui va à l’encontre du droit international.

Ensaf Haider se bat pour que son mari recouvre sa liberté, et le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie est fier d’appuyer ses démarches et affirme haut et fort sa solidarité à l’égard de M. Badawi et sa famille.

 

Les fusions, c’est pas la solution !

Les syndicats de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) de l’Estrie se mobilisent aujourd’hui contre les projets de fusions d’établissements dans la région. Pour la FSSS-CSN, ces fusions ne sont pas la solution pour améliorer les services de santé et de services sociaux. La FSSS demande aux décideurs des établissements et de l’Agence de l’Estrie de mettre d’autres solutions de l’avant.

Plusieurs études de fusions entre des établissements de santé et de services sociaux sont actuellement en cours en Estrie. « Nous sommes particulièrement inquiets face à ces projets. Selon nous, ces fusions entraîneraient un déplacement du personnel sur le territoire, ce qui aurait nécessairement un impact sur le niveau de services à la population. De plus, ces projets ciblent des établissements aux missions bien différentes. Le personnel de ces différents établissements développe une expertise auprès des usagers. On ne peut pas par exemple intervenir de la même manière face à un usager en réadaptation physique ou mentale », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

Pour la FSSS-CSN, les fusions d’établissements soin loin d’être la solution pour améliorer la qualité des services à la population. La création de mégastructures a souvent pour effet d’augmenter le nombre de cadres et de rendre plus complexe la dispensation des services. « Plutôt que d’envisager des fusions, pourquoi ne pas plutôt appliquer des solutions qui préservent les structures et pourraient améliorer l’accès aux services? On sait par exemple que le nombre de cadres a augmenté dans le réseau de 30 % en 10 ans. Avant de concentrer les services dans des mégastructures, on pense qu’il y a d’autres solutions », avance Jeff Begley.

Les syndicats de la FSSS-CSN sont en action partout dans la région. À Magog et Coaticook, on s’inquiète des impacts de l’agrandissement du territoire sur la qualité des services. Au Centre de réadaptation Estrie et au Centre de réadaptation en déficience intellectuelle (CRDITED) de l’Estrie, on se demande comment le personnel pourra prendre en charge des usagers qui ont des besoins si différents. Des projets de fusion sont aussi à l’étude entre l’Institut universitaire de gériatrie de Sherbrooke (CSSS-IUGS) et le CSSS du Val-St-François, et entre le CSSS-IUGS et le CRDE (centre en dépendance et réadaptation de l’Estrie).

« Nous demandons aux conseils d’administration des établissements visés de réfléchir à deux fois avant de prendre la voie des fusions. On demande aussi à l’Agence de l’Estrie de mettre d’autres solutions sur la table. Finalement, on demande au gouvernement de cesser les compressions budgétaires en santé et services sociaux. Pour nous, il va de soi que ces fusions sont mises de l’avant uniquement pour répondre à des exigences financières et non pas pour mieux servir la population », de conclure Steve Lemieux, vice-président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CSN).

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Les conductrices et les conducteurs manifestent leur impatience et annoncent une grève les 21, 22 et 23 mai prochains

Les conductrices et les conducteurs de trois syndicats du transport scolaire ont tenu une manifestation dans les rues de Sherbrooke mardi, en début d’après-midi, afin de démontrer leur impatience devant la lenteur des négociations. À cette occasion, les syndicats du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN) et de la Fédération des employées et des employés des services publics (FEESP-CSN) sont venus prêter main-forte à leurs consoeurs et confrères estriens.

« Nous étions 400 personnes aujourd’hui pour venir appuyer leur lutte! Puisque les négociations piétinent et que nous souhaitons démontrer aux employeurs notre détermination, nous tiendrons une grève de trois jours les 21, 22 et 23 mai 2014 prochains », affirme d’entrée de jeu Denis Beaudin, président du CCSNE-CSN.

« Les conductrices et conducteurs méritent la reconnaissance des employeurs », ajoute Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN. « Sans cette reconnaissance, comment voulez-vous convenir d’un règlement à la hauteur de ce que ces femmes et ces hommes ont droit? La CSN est solidaire et ne ménagera aucun effort pour qu’ils puissent être fiers de ce qu’ils valent », martèle Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN.

« Nous sommes convaincus qu’une entente rapide est encore possible. Les employeurs ont deux semaines pour faire leur devoir et offrir aux conductrices et aux conducteurs ce qu’ils demandent avant que ne soit déclenchée la grève. Si on a pu s’entendre chez Autobus des Cantons, pourquoi en serait-il autrement chez Autobus Coaticook, Autobus de l’Estrie ou encore Autobus La Sapinière?», ajoute Denis Marcoux, président de la FEESP-CSN.

« Les conductrices et les conducteurs sont loin d’être gourmands, bien au contraire. Ces femmes et ces hommes qui chaque jour s’occupent de nos enfants méritent le respect » a pour sa part affirmé Jacques Forgues, président du Secteur transport scolaire de la FEESP-CSN. « En Estrie, comme partout au Québec, notamment dans le cadre des travaux de la table nationale d’évaluation de leur emploi qui ont cours actuellement, ce respect doit se concrétiser par des conditions de travail et des salaires décents », a conclut le leader syndical, lui-même conducteur d’autobus scolaire depuis plus de vingt ans.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus La Sapinière – CSN ainsi que le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook – CSN sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE-CSN) et à la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP-CSN). Le secteur transport scolaire de la FEESP-CSN regroupe cinquante-sept syndicats et représente environ 3 000 travailleuses et travailleurs.

Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire satisfaits de la reprise des travaux d’évaluation de leur emploi

Les conductrices et les conducteurs d’autobus scolaire de la région de l’Estrie, affiliés à la Fédération des employées et des employés des services publics de la CSN (FEESP-CSN) ont rencontré aujourd’hui Réjean Hébert, ministre de la Santé et des services sociaux, ministre responsable des Aînés et responsable de la région de l’Estrie, dans le cadre d’une tournée de sensibilisation et de mobilisation, sur le thème En route vers le respect, qui vise essentiellement à faire reconnaître la valeur de leur travail. Pour cela, les conductrices et les conducteurs se réjouissent de son appui à l’effet que la table nationale, qui a le mandat de réaliser un exercice complet d’évaluation de leur emploi sur la base d’emplois comparables, reprenne ses travaux sans attendre.

« Nos revendications que nous y porterons sont claires : nous exigeons la reconnaissance et la valorisation de notre emploi » a affirmé d’entrée de jeu monsieur Stephen Gauley, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus la Sapinière – CSN. Pour la rencontre, il était accompagné de dirigeants des syndicats des conductrices et des conducteurs de la région affiliés à la CSN, de M. Yvon Godin, vice-président de la FEESP-CSN et responsable du secteur transport scolaire ainsi que de M. Denis Beaudin, président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie (CCSNE).

Au mois de novembre 2012, la Ministre Malavoy a mis sur pied un comité de travail ayant pour mandat la réalisation d’un exercice complet d’évaluation de l’emploi de conductrice et de conducteur d’autobus scolaire sur la base d’emplois comparables. Ce comité est composé entre autres de représentantes et de représentants des transporteurs scolaires, de la CSN et du gouvernement. Les travaux allaient bon train jusqu’à ce qu’en mai 2013, ils soient paralysés par le départ inattendu du président. À la fin du mois de février 2014, un nouveau président fut nommé. Après tout ce temps, les conductrices et les conducteurs sont en droit de s’attendre à ce que les travaux aboutissent dans un délai raisonnable.

« Le message que nous avons livré au Ministre Hébert était clair : après avoir longtemps attendu, il est temps que les travaux de la table donnent lieu à une amélioration des conditions de travail des conductrices et des conducteurs », a affirmé Denis Beaudin.

« L’iniquité salariale et le blocage dans la reconnaissance de leur métier, qui est de transporter de manière sécuritaire les enfants du Québec, ça doit se terminer. Nous avons donc sensibilisé monsieur Hébert et l’opinion publique au respect que méritent ces femmes et ces hommes », mentionne monsieur Godin.

Rappelons que plus de 575 000 écoliers – soit un peu moins que 60 % des élèves du primaire et du secondaire – montent à bord d’autobus scolaires tous les jours. En Estrie, plus de 300 conductrices et conducteurs sont syndiqué-es à la CSN et qui desservent les circuits pour les commissions scolaires des Hauts-Cantons, des Sommets et de l’Estrie.

À propos du secteur transport scolaire (STS) de la FEESP-CSN

Le STS regroupe cinquante-sept syndicats et représente environ 3000 travailleuses et de travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) de la CSN. La fédération compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Intimidation inacceptable de la part d’un commissaire

Un élu de la commission scolaire des Hauts-Cantons s’est conduit de façon agressive et inadéquate avec les représentants du Syndicat du personnel de soutien de la commission scolaire des Hauts-Cantons – CSN (SPSCSHC – CSN). Cette situation perdure depuis un certain temps, mais a culminé lors d’une rencontre du comité de relations de travail (CRT), le 4 février dernier. « Nous ne pouvons plus accepter de subir un climat agressif lors de nos CRT », a déclaré Julie Bolduc, qui ajoute que le comportement du commissaire de Compton et vice-président du Conseil des commissaires, André Couture, nuit au bon déroulement de ces rencontres depuis longtemps.

Les agissements du commissaire Couture feront maintenant l’objet de plaintes à la commission scolaire. Le SPSCSHC – CSN invoquera notamment le non-respect du Règlement établissant le code d’éthique et de déontologie du commissaire de la Commission scolaire des Hauts-Cantons ainsi que de la Politique pour contrer la violence en milieu de travail de cette dernière. De plus, cette attitude du commissaire va à l’encontre de la politique du ministère de l’Éducation qui cherche à contrer la violence et l’intimidation dans les écoles du Québec.

Une situation unique

Le SPSCSHC – CSN souligne par ailleurs que la Commission scolaire des Hauts-Cantons est la seule des 33 commissions scolaires dont le personnel est syndiqué à la FEESP – CSN qui permet la présence d’élus scolaires aux CRT. Il s’agit habituellement d’instances qui relèvent des directions et des ressources humaines. Le syndicat fera donc des représentations auprès de la ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Marie Malavoy, afin qu’aucun commissaire ne siège plus aux CRT du personnel de soutien. Le SPSCSHC estime que la commission scolaire des Hauts-Cantons devrait suivre l’exemple de la très grande majorité des autres commissions scolaires québécoises et laisser les directions et les ressources humaines s’occuper des relations de travail.

À propos du SPSCSHC – CSN

Le SPSCSHC – CSN représente plus de 400 salarié-es, en majorité des femmes travaillant à temps partiel au sein des établissements de la commission scolaire des Hauts-Cantons. Les grands secteurs d’emploi qu’il représente sont les suivants : manuel, administratif, technique, adaptation scolaire, service de garde, cafétéria et surveillance d’élève.

À propos de la FEESP-CSN

La Fédération des employées et employés de services publics compte plus de 400 syndicats affiliés représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Vote de grève dans trois syndicats de transport scolaire

Quatre syndicats CSN du transport scolaire de l’Estrie sont présentement en négociation pour le renouvellement de leur convention collective soit ;

– Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN – Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN

La triste similitude de ces quatre négociations est l’écart important entre les demandes syndicales et les offres patronales notamment au point de vue salarial, déclare Denis Beaudin président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie – CSN. Dans certains cas, l’employeur offre moins que l’indice des prix à la consommation alors que minimalement cet ajustement lui est octroyé par la commission scolaire, et ce, à chaque année, ajoute-t-il.

Devant le fossé qui sépare les parties, chacun des syndicats a décidé d’aller de l’avant et de consulter ses membres afin d’obtenir un mandat de grève.

Ainsi, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, s’est réuni en assemblée générale le 31 octobre 2013 et c’est dans une proportion de 87 % que le mandat leur a été confié.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN, pour sa part, a obtenu un tel mandat le 29 janvier dernier, et ce, à 95 %.

Finalement, c’est hier soir que les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN se sont prononcés, eux aussi, en faveur de la grève, et ce, à 92 %.

Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN est présentement à la table de négociation. Les dernières offres patronales ne présageaient pas du tout une entente de principe et il serait fort possible que les membres aient à se prononcer, eux aussi, sur un mandat de grève, et ce, d’ici les prochaines semaines, précise monsieur Beaudin.

Le moment du déclenchement de cette grève n’a pas encore été fixé pour le moment et la durée de celle-ci non plus, conclut Monsieur Beaudin.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du transport scolaire des autobus des Cantons – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Autobus de l’Estrie – CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des autobus la Sapinière – CSN et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus Coaticook- CSN sont affiliés à la Confédération des syndicats nationaux, au Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et à la Fédération des employées et employés des services publics – CSN (FEESP), qui compte plus de 400 syndicats, représentant environ 58 000 membres œuvrant dans le domaine des services public et parapublic.

Négociations difficiles

Le Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie et la Fédération de la santé et des services sociaux – CSN dénoncent les propriétaires de la Résidence Bellevue qui font traîner les négociations pour le renouvellement de la convention collective échue depuis le mois d’août 2012, soit maintenant 17 mois.

« Maintenant qu’il a réglé ses problèmes avec l’Agence de la santé et des services sociaux concernant l’accréditation de la Résidence, et ce, avec l’appui des travailleuses et des travailleurs et de la CSN – Estrie, l’employeur doit reconnaître le travail de la quinzaine de ses employé-es », a affirmé le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Estrie, monsieur Denis Beaudin.

L’employeur demande un gel des salaires. La CSN a demandé à la firme MCE-Conseils de vérifier la situation financière de la résidence. L’employeur a accepté, mais refuse toute collaboration pour fournir certaines données. « Aucun employeur ne peut se permettre d’appauvrir ses employé-es sans démontrer hors de tout doute que sa situation financière est précaire », déclare monsieur Beaudin.

« Les relations de travail sont difficiles et l’employeur a dû reconnaître, le 9 décembre dernier, à la suite d’une mise en demeure de la CSN, qu’il avait mal agi en ne respectant pas le Code du travail », affirme monsieur Luc Poirier, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Centres d’hébergement privés de l’Estrie – CSN.

Le ministère du Travail a nommé un conciliateur dans le dossier et une première rencontre est prévue le 4 février 2014. Si l’employeur ne respecte pas les travailleuses et les travailleurs, ceux-ci accentueront la pression durant les prochaines semaines.

La FSSS-CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux regroupant 125 000 salarié-es de tous les titres d’emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés. Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, qui compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Adoption de moyens de pression incluant la grève

Réunis en assemblée générale le 5 septembre dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’Autobus de Ste-Cécile-de-Milton – CSN (STTASCM) ont voté à 95 % en faveur de moyens de pression incluant la grève. Sans convention collective depuis le 30 juin 2010, les négociations avec l’employeur piétinent.

« Au début du mois de juin dernier, nous avons déposé une demande de conciliation. Depuis, trois rencontres ont été convoquées par le conciliateur. Dès la première, le 26 juin, l’employeur brillait par son absence. Durant la seconde, tenue le 15 juillet, l’employeur a posé quelques questions et a quitté la table de négociation après une heure environ seulement. Finalement, le 3 septembre dernier, l’employeur a tenté d’annuler la rencontre sous prétexte que la situation financière dans laquelle il se retrouve l’empêche de répondre à nos demandes. À cet égard, il joue un scénario classique d’un employeur qui ne veut pas négocier », de préciser Alain Grenier, président du syndicat.

Plusieurs éléments demeurent en suspens dont les salaires, les vacances, les barèmes d’indemnisation pour les dépenses d’emploi, la rétroactivité et la rémunération touchant aux voyages spéciaux.

« Alors que le coût de la vie augmente sans cesse, aucune augmentation de salaire n’a eu lieu depuis l’été 2009. Néanmoins, la partie patronale n’est pas disponible avant le 5 novembre pour poursuivre la négociation. Devant le peu d’importance qu’il accorde au règlement de notre nouveau contrat de travail, nous avons adopté des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève », de conclure monsieur Grenier.

Le STTASCM regroupe une vingtaine de travailleuses et de travailleurs membres du Secteur transport scolaire (STS). Le STS compte environ 3000 salarié-es membres de la Fédération des employées et employés de services publics – CSN, qui compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Zoo de Granby : entente de principe entérinée à 83 %

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs du Syndicat national de la Société zoologique de Granby (CSN) ont entériné à 83 % une entente de principe survenue avec l’employeur vendredi dernier. Parmi les gains importants, le syndicat a obtenu diverses mesures afin d’améliorer la conciliation travail-famille et une reconnaissance de l’ancienneté des salarié-es étudiants.

« Nous avons réussi à régler la question autour de l’enjeu le plus litigieux de la négociation, soit les plages horaires des gardiens du zoo », affirme Caroline Aubuchon, porte-parole du syndicat. La Fédération du commerce rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Inquiétude des répercussions des conditions de travail sur les soins aux personnes résidentes

Depuis deux ans, le syndicat régional des CHP en Estrie interpelle l’employeur du Manoir Sherbrooke concernant ses préoccupations quant aux conditions de travail difficiles dans certains secteurs dont, entre autres, la section des lits sous la responsabilité du CSSS. Ces conditions entraînent un roulement de personnel et un manque de personnel qui rendent difficile la prestation de soins de qualité aux personnes résidentes. De plus, l’augmentation du nombre de griefs et la lenteur des discussions pour trouver des solutions augmentent la frustration et le découragement des membres du syndicat. Ils tiennent aujourd’hui à souligner leur ras-le-bol concernant leurs conditions de travail et l’absence de réaction de l’employeur face à leurs problèmes.

Depuis plus de deux ans, le syndicat dénonce les conditions de travail dans le secteur des lits de ressources non institutionnalisées (RNI). Il manque régulièrement de personnel et les travailleuses et travailleurs se retrouvent en surcharge de travail et doivent faire du temps supplémentaire obligatoire. « On a proposé un comité de travail pour trouver des solutions, mais l’employeur a refusé. La situation est intenable actuellement. Ces différentes problématiques ne créent pas un environnement qui favorise un milieu de vie sain et serein pour les résidents. Nous considérons d’ailleurs que la situation actuelle pourrait entraîner de possibles erreurs de médication », explique la vice-présidente régionale de la FSSS–CSN, Mélissa Gaouette.

Le syndicat souhaite aujourd’hui que l’employeur entende leurs raz-le-bol et démontre une volonté de régler la situation pour le bien des résidents. «Nous attendons toujours une décision sur notre rétroactivité qui a été retenue en partie par l’employeur suite à la dernière négociation. De plus, les griefs ne cessent de s’accumuler. On a l’impression que l’employeur, au lieu de reconnaître notre travail et nous soutenir, nous tape sur la tête continuellement; c’est décourageant », souligne Sarah Morin, travailleuse au Manoir Sherbrooke.

Dany Lacasse, représentant des secteurs privés à la FSSS–CSN, est venu témoigner aujourd’hui son appui aux travailleuses et travailleurs de la résidence « Nous appuyons entièrement ces travailleurs dans cette démarche. Comme vous savez, la FSSS est actuellement en campagne pour améliorer les conditions de travail dans ce secteur, lesquelles ont un impact direct sur les services offerts à la population vieillissante ».

Pour suivre la campagne menée par la FSSS–CSN sous le thème « Ouvrez les yeux », on peut s’abonner au blogue www.ouvrezlesyeux.info.

La FSSS–CSN est l’organisation syndicale la plus représentative dans le secteur de la santé et des services sociaux regroupant 125 000 salarié-es de tous les titres d’emploi, tant dans le secteur privé que dans le secteur public, dont plus de 3000 salarié-es œuvrant dans les centres d’hébergement privés (250 en Estrie dont 125 au Manoir Sherbrooke). Elle est affiliée à la Confédération des syndicats nationaux, qui compte 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Les travailleurs se dotent d’un mandat de grève

L’assemblée générale du Syndicat national des salariés(es) de la Société zoologique de Granby a entériné, dans une proportion de 93 %, un mandat de grève de trois jours. Ces journées seront utilisées au moment jugé opportun.

Ce mandat de grève est adopté alors que la convention collective des travailleurs est échue depuis le mois de décembre 2012. La porte-parole du syndicat, Caroline Aubuchon, évoque des concessions importantes demandées par l’employeur qui rendront plus difficile la conciliation travail-famille. « Nous sommes rendus là. Les demandes de l’employeur risquent carrément de changer nos vies. Des employés seront obligés de travailler davantage les fins de semaine. L’employeur tente aussi de nous imposer des changements importants pour l’attribution des vacances », affirme-t-elle.

Le syndicat veut donner une dernière chance au processus de négociation avant d’entreprendre une première journée de grève. « La grève sera utilisée en dernier recours. Nous sommes prêts à négocier et souhaitons en arriver à une entente, encore faut-il que l’employeur ait la volonté d’en faire autant », conclut Mme Aubuchon.

Conscient des impacts que pourrait avoir ce moyen de pression au plus fort de la saison touristique, le syndicat communiquera les journées de grève à la population dans des délais raisonnables.

Le Syndicat national des salariés(es) de la Société zoologique de Granby est affilié à la Fédération du Commerce (CSN) qui rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.