Le seul centre de ressources périnatales de la région de Laval doit fermer ses portes

Par voie de lettre du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) adressée au CISSS de Laval, Mieux-Naître à Laval a appris que le MSSS a choisi de ne pas financer le seul Centre de ressources périnatales (CRP) à Laval, ce qui entraîne la fermeture des locaux de ce dernier et la perte de plus d’un demi-million de dollars d’argent public.
« C’est une décision incompréhensible et une incroyable injustice pour les familles de Laval qui se retrouvent abandonnées alors qu’on ne cesse de vanter les mérites de la prévention précoce », déclare Angèle Trudeau, présidente de l’organisme. En effet, le MSSS finance les CRP dans 10 régions du Québec, mais pas à Laval, troisième ville en importance de la province où naissent 4300 bébés chaque année.
Si Mieux-Naître à Laval a vu le jour, c’est pourtant parce que :
• Les besoins des familles ont été exprimés, puis documentés par sondage ;
• Une étude de marché a confirmé le manque de services ;
• Plusieurs partenaires ont cru dans le projet et y ont investi plus d’un demi-million de dollars ;
• La Table en périnatalité de l’ex-CSSS de Laval en a fait une cible prioritaire dans son Projet clinique 2011-16 ;
• L’ex-ASSS de Laval croyait en l’apport des CRP et a investi 40 000 $ dans son démarrage.
• Étrangement, c’était aussi parce que tout le monde se fiait sur le fait que le MSSS a décidé de financer les CRP au Québec pour se doter de moyens pour atteindre des objectifs de sa Politique de périnatalité.

Alors pourquoi donc les familles de Laval ne peuvent-elles pas bénéficier du même soutien lors de l’accueil d’un bébé ? À cet effet, aucune explication n’a été fournie à Mieux-Naître à Laval.
Le CRP de Laval s’est développé depuis 2007, il a été fondé en 2010 sous le nom de Mieux-Naître à Laval, il a débuté ses activités communautaires en 2012, ses activités d’économie sociale en 2014 et a pignon sur rue depuis juillet 2015. L’organisme est en croissance constante, sa clientèle et ses revenus ont triplé entre les années 2015-2016 et 2016-2017. Ce CRP est un acteur de partenariat dynamique qui développe également ses services en différents lieux pour répondre à la demande et être accessible dans toute la région.
Un seul partenaire n’est pas au rendez-vous : le MSSS, et personne n’a d’explications. Aussi, pourquoi le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, a-t-il décidé d’octroyer des sommes puisées à même son budget discrétionnaire (45 000 $ depuis novembre 2016) pour aider ce CRP à poursuivre sa mission, si c’est finalement pour lui refuser l’accès à l’enveloppe dédiée au financement des CRP et le vouer à la fermeture ?

 

Le Collège Stanislas met sauvagement à pied ses employés de soutien

La direction du Collège Stanislas a mis son plan à exécution et a procédé au licenciement de 35 employé-es de soutien de ses campus de Montréal et de Québec. Tout au long de la négociation, l’employeur a tenté de briser le syndicat en le forçant à accepter des reculs majeurs, tout en le menaçant de recourir à la sous-traitance si ses conditions n’étaient pas acceptées.  « Après nous avoir mis un couteau sous la gorge tout au long de la négo, le Collège a fait ce qu’il souhaitait faire depuis le début, nous mettre à pied », a dénoncé le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas – CSN, Jean Lacoursière.

Reculs et sous-traitance

« La convention collective du syndicat interdit le recours à la sous-traitance. Malgré cela, l’employeur nous a menacés séance après séance. Il prétendait que le recours à la sous-traitance lui permettrait d’économiser entre 400 000 $ et 600 000 $ tout en alléguant du même souffle qu’il n’avait pas de problèmes financiers. Non seulement rien ne justifie sa demande, mais il a refusé tout au long de la négociation de nous prouver qu’en ayant recours au privé, il économiserait une telle somme », a dénoncé Nathalie Arguin, secrétaire générale de la FEESP–CSN. C’est inévitablement en rognant sur la qualité des services et sur la sécurité des élèves que l’employeur compte faire des économies ! »

Parmi les reculs qui étaient exigés par l’employeur, notons :

– Le retrait d’heures garanties pour certains employé-es réguliers ;

– Le transfert vers un horaire de 22 h à 6 h pour la majorité des emplois ;

– L’abolition de quatre postes ; 

– Un gel salarial de trois ans, suivi d’augmentations de 1 % pendant deux ans. Donc, un total de 2 % sur cinq ans ;

– L’abolition de jours de vacances ;

– L’accessibilité réduite aux assurances ;

– L’abolition de la paye lors du repas de 30 minutes ;

– La fin de l’uniforme fourni ; 

– L’abolition des primes de soir et pour le grand ménage. 

Des hommes et des femmes à la rue

Ces femmes et ces hommes, dont certains travaillent à l’entretien et à la maintenance du collège depuis plus d’une décennie, ont reçu la semaine dernière, par huissier, leur lettre de licenciement. « Il s’agit ici d’hommes et de femmes dont plusieurs ont des enfants, qui se retrouvent du jour au lendemain à la rue », a pour sa part déploré Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). « L’employeur a même eu le culot de faire cesser la couverture d’assurance des travailleurs le jour même où il les a mis à pied, alors qu’ils sont pour l’instant en vacances pour la plupart. Le Collège aura démontré une attitude d’un total mépris à l’endroit des travailleuses et des travailleurs tout au long de cette négociation qu’il termine comme il l’a débutée, de façon odieuse. »

Recours envisagés

Le Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas – CSN ne compte pas abandonner la bataille et entend contester les licenciements. La voie juridique sera aussi analysée. « Tant et aussi longtemps que ce sera nécessaire, la CSN sera présente pour appuyer les employé-es de soutien du Collège Stanislas. Notre appui sera à la hauteur de leur bataille », a pour sa part conclu Jean Lortie, secrétaire général de la CSN.

À propos

Le Conseil Central du Montréal métropolitain–CSN regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de syndicats à Montréal, Laval, au Nunavik et à la Baie James, tandis que la FEESP–CSN représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

Mandat de grève générale illimitée

Réunis en assemblée générale lundi à midi, les employé-es de soutien du Collège Stanislas ont voté dans une proportion de 89 % en faveur d’un recours à la grève générale illimitée à utiliser au moment jugé opportun.

« Depuis le début de cette négociation, l’employeur ne souhaite qu’une chose, avoir notre peau. Même si nous avons fait des concessions majeures, la direction du collège refuse de régler une fois pour toutes le recours à la sous-traitance, qui est au cœur de cette négociation difficile », a expliqué le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN, Jean Lacoursière. En plus de pouvoir recourir à la sous-traitance, l’employeur exige du syndicat de nombreux reculs, dont le transfert vers un horaire de nuit pour la majorité des travailleurs et travailleuses, l’abolition de primes diverses, le retrait d’heures garanties, un gel de salaire, la fin de l’uniforme fourni et l’accessibilité aux assurances réduite.

Depuis le début de la négociation, le syndicat, qui représente une trentaine d’employé-es, a été de bonne foi. « Nous étions prêts à certaines concessions, touchant notamment à nos vacances, nos salaires, aux horaires, et même à des abolitions de postes. Mais en plus de toutes ces coupes, l’employeur voudrait nous faire avaler une lettre d’entente lui permettant d’avoir recours à la sous-traitance dans cinq ans et de nous mettre tous à la porte. C’est tout simplement inacceptable, d’autant que nous savons très bien que le Collège n’a pas de problèmes financiers » a déploré le président.

La trentaine d’employé-es de soutien avaient rejeté à l’unanimité l’offre odieuse de l’employeur le 17 juin dernier. Depuis, les négociations n’ont pas repris.

À propos

Le Conseil Central du Montréal métropolitain–CSN regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de syndicats à Montréal, à Laval, au Nunavik et à la Baie James tandis que la FEESP–CSN représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

Les syndicats de La Presse veulent connaître la position de l’employeur

Les syndicats représentant les 420 employé-es de La Presse et de sa filiale Nuglif exigent de connaître la position de l’employeur concernant les salaires et la sécurité d’emploi, près de 18 mois après l’échéance de leurs précédentes conventions collectives.

Les syndicats veulent poursuivre les négociations en ayant tous les éléments en main. Jusqu’ici, ces négociations ont porté sur des aspects sans incidence financière. Il est plus que temps que les salarié-es de La Presse et Nuglif sachent ce que l’employeur souhaite leur proposer, alors qu’une cinquantaine d’employé-es s’apprêtent à quitter l’entreprise en raison d’une nouvelle ronde de coupes à La Presse, annoncées il y a maintenant près de trois semaines.

« Ces nouvelles compressions inquiètent les employé-es, explique Charles Côté, porte-parole des syndicats de La Presse et Nuglif, regroupés en intersyndicale. Ceux qui ont choisi de ne pas participer au programme de départs volontaires qui se conclut aujourd’hui sont restés à l’emploi de La Presse parce qu’ils apprécient leurs conditions de travail et souhaitent les conserver ou les améliorer, dans la mesure du possible. »

Les employé-es de La Presse et Nuglif sont au fait des difficultés qui frappent l’industrie de la presse écrite. Les employé-es de La Presse ont d’ailleurs proposé il y a huit mois une réduction du temps de travail pour permettre à l’entreprise de réaliser des économies, si cela s’avérait nécessaire.

Mais ils sont aussi bien placés pour comprendre le succès unique que représente l’application La Presse+. Cette application pour tablette numérique lancée en 2013 a procuré au quotidien son lectorat le plus important et le plus fidèle depuis sa fondation en 1884. Ce succès de lectorat s’accompagne d’une efficacité publicitaire qui a fait ses preuves.

Les syndicats ont proposé un calendrier de négociation réaliste qui permettra de renouveler les conventions collectives dans les prochaines semaines, si les deux parties y mettent les efforts nécessaires. Par la suite, les employé-es, l’actionnaire et la direction de La Presse et Nuglif pourront se concentrer sur tous les projets futurs qui ne manqueront pas de requérir nos énergies.

« Un renouvellement des conventions collectives dans le respect et la bonne entente, marqué par une compréhension commune des enjeux et des intérêts de tous, sera assurément une bonne nouvelle, dans un contexte où les bonnes nouvelles se font rares dans le domaine de la presse écrite », poursuit Charles Côté.

L’Intersyndicale regroupe quatre syndicats représentant 420  employé-es de La Presse et de sa filiale technologique Nuglif. Il s’agit du

  • Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (CSN) ;
  • Syndicat des employés de bureau de journaux (CSN) ;
  • Syndicat des travailleurs et travailleuses du centre de l’informatique de La Presse (CSN) ;
  • Syndicat des employés professionnels et de bureau (publicité – FTQ).

Le Collège s’apprête à mettre une trentaine de travailleurs à la rue

Les employé-es de soutien du collège Stanislas ont tenu un point de presse ce midi afin de dénoncer l’attitude odieuse de l’employer qui a l’intention de les mettre tous à la porte et d’avoir recours à la sous-traitance.

« Notre employeur fait pendre une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Son attitude va à l’encontre de la convention collective dûment signée par les parties, qui interdit le recours à la sous-traitance. Depuis le début de la négociation, nous avons l’impression qu’il n’a jamais réellement eu l’intention de trouver un compromis, mais plutôt de nous remplacer par une compagnie privée », a déploré le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN, Jean Lacoursière.

Pour sa part, Nathalie Arguin de la FEESP-CSN a mis en lumière le fait que les raisons évoquées par l’employeur ne sont pas justifiées. « Nous savons que le collège ne connaît pas de difficultés financières. Nous avons procédé aux analyses financières et la conclusion est sans équivoque. Pourtant, le collège prétend devoir couper entre 400 000 $ et 600 000 $. S’il va de l’avant, il mettra à pied environ 30 personnes. Des hommes et des femmes qui, dans certains cas, travaillent au collège depuis des décennies. Travailleurs de l’ombre, ils sont celles et ceux qui, jour après jour, s’assurent que les élèves évoluent dans un environnement propice à l’apprentissage et à leur épanouissement », a dénoncé la secrétaire générale de la FEESP.

Finalement, Charles-Sainte-Marie, vice-président du CCMM-CSN, a dénoncé l’attitude inhumaine du Collège Stanislas dans le dossier. « Trente employé-es qui perdent leur travail, c’est aussi 30 familles qui écoperont. C’est pourquoi nous profitons de la kermesse d’aujourd’hui pour solliciter votre appui. Nous vous invitons à signer notre pétition et ainsi contribuer à envoyer un message clair au Collège Stanislas : choisir de mettre à pied d’honnêtes travailleuses et travailleurs constitue un geste odieux. »

À propos
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

La pression monte d’un cran

Réunis en assemblée générale extraordinaire le samedi 3 juin, de nombreux membres du Syndicat des employé-es de soutien du collège Stanislas-CSN ont voté en faveur de moyens de pression à mettre en opération au moment jugé opportun. Devant la lenteur des négociations et les menaces de coupes massives, les travailleuses et les travailleurs ont voté à 100 % en faveur de la proposition.

Rappelons tout d’abord que notre négociation a débuté le 17 mars dernier. Dès la première rencontre, nous avons eu une bonne idée de la direction que souhaitait prendre le collège dans cette négociation.

Des demandes inacceptables

Alors que nos demandes syndicales étaient raisonnables, l’employeur a commencé par nous soumettre des demandes complètement inacceptables.

Il exigeait entres autres :

  • Le retrait d’heures garanties pour certains employé-es réguliers ;
  • Le transfert vers un horaire de 22 h à 6 h pour la majorité des emplois ;
  • L’accessibilité aux assurances réduite;
  • La fin de l’uniforme fourni ;
  • L’abolition des primes de soir pour le grand ménage et les petites vacances ;
  • L’abolition de quatre postes ;
  • Un gel salarial de trois ans, suivi d’augmentations de 1 % pendant deux ans. Donc, un total de 2 % sur cinq ans.

Menaces de sous-traitance

Soyons clairs, notre convention collective interdit le recours à la sous-traitance. Malgré cela, l’employeur nous menace séance après séance de mettre tout le monde à la porte et de recourir à une entreprise privée pour faire notre travail si nous n’acceptons pas ses demandes. Il prétend que le recours à la sous-traitance lui permettra d’économiser entre 400 000 $ et 600 000 $.

Pourtant, après une vérification menée par un conseiller spécialisé de la CSN, il est évident que l’employeur n’a pas de problèmes financiers. Non seulement rien ne justifie sa demande d’économie de 465 000 $, mais il refuse de nous prouver qu’en ayant recours au privé, il économiserait une telle somme.

Une mise en demeure à l’employeur

Devant les menaces de l’employeur et son manque de transparence, nous lui avons fait parvenir une mise en demeure dans laquelle nous lui rappelons :

  • Son obligation de faire preuve de bonne foi dans la négociation ;
  • Son obligation de respecter notre convention collective qui a été négociée et signée par les parties ;
  • Notre intention d’entreprendre tous les recours nécessaires afin de nous assurer du respect de nos droits.

Tous les membres du conseil d’administration ont aussi reçu une copie de cette mise en demeure.

Le ton a changé lors de notre dernière rencontre de négociation à la suite de l’envoi de notre mise en demeure. la négociation se corse et la pression augmente. Appuyés par plusieurs conseillers de la CSN, nous prouverons que nous savons nous tenir debout. notre mobilisation et notre solidarité feront la différence !

Une nouvelle vague de coupures de postes à La Presse

Ce matin, La Presse a annoncé sa volonté de réduire de 49 le nombre de ses employé-es – dont 40 sont syndiqués –, par une combinaison de licenciements et de départs volontaires.

Les syndicats de La Presse déplorent ces nouvelles coupes. Au total, celles-ci se chiffrent par centaines depuis une dizaine d’années.

Actuellement en négociation pour le renouvellement de leurs conventions collectives, les employé-es syndiqués de La Presse tiennent à conserver leur sécurité d’emploi, d’autant plus que celle-ci vient d’être confirmée par une décision arbitrale. Le 25 mai dernier, le Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (CSN) (STIP) et le Syndicat des employés de bureau et de journaux (CSN) (SEBJ) ont eu gain de cause sur toute la ligne relativement aux dispositions touchant à la sécurité d’emploi. La décision ordonnait la réintégration de 26 employé-es, dont 10 à la rédaction et 16 dans les bureaux, qui avaient été licenciés illégalement en septembre 2015. Les syndicats vont s’assurer que ces clauses seront scrupuleusement respectées par l’employeur.

« Si La Presse est touchée par les difficultés économiques qui affectent la presse écrite, les syndicats agiront de manière responsable, a affirmé Charles Côté, président du STIP. Nous avons d’ailleurs déjà proposé des solutions concrètes permettant des économies importantes. »

Même son de cloche de la part du Syndicat des employés de la publicité (SEPB-574) qui a cherché à limiter les effets de la réorganisation sur ses membres. « Un projet d’entente prévoyant un programme de départs volontaires à la retraite sera soumis au vote en assemblée générale lundi prochain », explique Philippe St-Jean, président du SEPB-574.

Des ententes sur des programmes de départ seront aussi présentés lors d’assemblées générales dans les trois autres syndicats.

Plus que jamais, pour les syndicats, il est important que la direction et les employé-es travaillent ensemble pour assurer le développement de La Presse sur toutes les plateformes numériques, afin de préserver son rôle fondamental dans la production et la diffusion d’une information de qualité au Québec.

La fin de l’édition papier du samedi marque l’aboutissement d’un projet démarré en 2010 auquel les employé-es de La Presse et sa filiale Nuglif ont collaboré, entre autres, en faisant des concessions dans leurs conditions de travail et en y faisant les adaptations nécessaires.

Les employé-es sont très fiers du succès de l’application numérique La Presse+, qui rejoint chaque semaine plus de 600 000 lecteurs, ce qui procure à La Presse l’audience la plus large de toute son histoire.

Ce succès est confirmé de plusieurs façons. Grâce à sa salle de rédaction la plus importante au Québec, La Presse est de loin le quotidien le plus cité à la radio et à la télévision. Ses publicités interactives uniques et hautement mesurables viennent prouver quotidiennement l’efficacité du média.

L’Intersyndicale de La Presse et Nuglif représentent tout près de 420 employé-es.

Source : Intersyndicale de La Presse

  • Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (FNC–CSN)
  • Syndicat des employés de la publicité, SEPB-574 (FTQ)
  • Syndicat des travailleurs et travailleuses du centre de l’informatique de La Presse (FNC–CSN)
  • Syndicat des employés de bureau de journaux (FNC–CSN)

Les employés de Dollard-des-Ormeaux en grève contre le milliardaire de l’âge d’or

Les travailleuses et travailleurs de la résidence Dollard-des-Ormeaux à Montréal, qui appartient au richissime Eddy Savoie, aussi appelé le milliardaire de l’âge d’or, seront en grève aujourd’hui afin de dénoncer les offres inacceptables de l’employeur.

« Avec les millions qu’il accumule grâce à notre travail, il trouve le moyen de gratter les fonds de tiroirs. C’est surréel », souligne le représentant du secteur des centres d’hébergement privés de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Gilles Gagné.

Notons que la convention collective est échue depuis le 17 décembre 2014 et que le 1er mai dernier, les salarié-es de la résidence ont rejeté à 100 % les offres proposées par la partie patronale en raison du salaire et de la date de fin de convention. « Nous sommes déjà un secteur sous-payé, avec un salaire moyen qui tourne autour de 12,80 $ l’heure. Cette fois-ci, nous demandons une augmentation de salaire qui traduira le dévouement des travailleuses aux aîné-es de la résidence », a renchéri le président du syndicat, Guy Trichard.

« Un milliardaire qui fait la vie dure à des travailleuses qui comptent leurs sous pour arriver à la fin du mois, et qui tente d’entraver leur volonté de s’unir pour améliorer leurs conditions de travail, c’est particulièrement choquant », a pour sa part commenté la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault.

« La FSSS-CSN va soutenir les travailleuses et travailleurs tout au long de leur lutte. Nous allons tout faire pour que cet employeur mette de côté son entêtement et qu’il accepte de considérer favorablement leurs demandes plus que légitimes », a conclu le vice-président de la FSSS-CSN, Dany Lacasse.

Entente au Collège Mont-Royal

Après plus d’un an de négociation, le Syndicat des employés du Collège Mont-Royal s’est entendu avec la direction du Collège sur une nouvelle convention collective. Cette entente, approuvée majoritairement par l’assemblée générale du syndicat hier, prévoit des améliorations significatives aux conditions de travail  

Le Syndicat est satisfait notamment d’avoir forcé le retrait des demandes patronales qui auraient représenté un véritable recul pour ses membres. En ce qui concerne les gains, mentionnons une contribution financière de l’employeur à l’assurance collective, une diminution de la tâche enseignante, une prime annuelle aux employé-es de soutien et l’amélioration des dispositions entourant les droits parentaux.

«La négociation a été longue et complexe puisque les parties ont aussi relevé le défi d’effectuer une mise à jour complète de cette convention collective. Désormais, celle-ci répond davantage aux besoins des employées et employés » souligne Caroline Quesnel, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et responsable du regroupement privé. La nouvelle convention collective est d’une durée de cinq ans.

Le Syndicat des employés du Collège Mont-Royal, un établissement privé, francophone et mixte d’enseignement secondaire, représente quarante-cinq enseignantes, enseignants et employé-es de soutien. Il est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN. .

Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d’universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec et l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Victoire sur toute la ligne

Hier, dans une décision rendue par l’arbitre Me Richard Bertrand, le Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (CSN) (STIP) et le Syndicat des employés de bureau et de journaux (CSN) (SEBJ) ont eu gain de cause sur toute la ligne relativement aux dispositions touchant à leur sécurité d’emploi.

« Dans la décision de plus de 40 pages rendue hier et immédiatement communiquée aux parties, Me Bertrand ordonne la réintégration de 26 employé-es, dont 10 à la rédaction et 16 dans les bureaux. Ces travailleuses et ces travailleurs avaient été licenciés illégalement en septembre 2015 », de préciser Charles Côté, président du STIP.

« Cette décision donne suite aux griefs déposés par le STIP et le SEBJ, à la suite de la réorganisation de l’entreprise en prévision de l’abandon de l’édition papier en semaine. À cette occasion, La Presse avait aboli 160 postes et la plupart de ces mises à pied avaient été réglées par un programme de départ volontaire », de souligner Constance Godin, présidente du SEBJ.

Les syndicats exigeaient le respect du droit de ces 26 employé-es permanents d’être réaffectés, tel que le prévoient nos conventions collectives. À ce sujet, dans sa décision, Me Bertrand affirme que « L’Employeur ne pouvait faire l’économie de la recherche d’une solution de recyclage, aussi compliqué que puisse se révéler l’exercice ». Me Bertrand poursuivra son implication dans le dossier « pour régler toute difficulté résultant de l’application » de sa décision et de « toute mésentente quant à la compensation devant éventuellement être offerte » aux employé-es.

Réunis à Québec, les présidents des syndicats concernés et les responsables et conseillers de la Fédération nationale des communications–CSN se réjouissent de cette décision. Plus de détails seront communiqués ultérieurement.

Source :

Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (CSN)

Syndicat des employés de bureau de journaux (CSN)

Une convention collective nettement bonifiée

Réunis en assemblée générale hier, les enseignantes et les enseignants du Collège de Montréal ont entériné l’entente de principe intervenue la semaine dernière entre leur syndicat et la direction du collège. La nouvelle convention collective d’une durée de cinq ans prévoit des améliorations significatives à leurs conditions de travail.

En étendant la portée des congés rémunérés lors du décès d’un ex-conjoint, la direction reconnaît enfin la réalité des nouvelles familles. « C’est innovateur. Peu de conventions collectives ont été ainsi modernisées » indique Madame Caroline Quesnel, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN) et responsable du regroupement privé. De nouvelles dispositions dont une diminution significative du ratio maître/élève pour les élèves des niveaux 1, 2 et 3 du secondaire et l’obligation pour l’employeur d’informer, de consulter et de former le personnel enseignant lors de changement technologique auront un impact nettement positif sur la qualité de l’enseignement au collège.

Pour Madame Quesnel, il s’agit d’une très bonne entente et le mérite revient avant tout aux enseignantes et aux enseignants du collège. « C’est grâce à la mobilisation et à la solidarité des enseignantes et des enseignants que nous sommes parvenus à ces résultats. L’employeur a retiré ses demandes qui auraient impliqué un recul pour nos membres et le syndicat a réussi à préserver les acquis » conclut-elle.

Le Syndicat des enseignantes et enseignants du Collège de Montréal FNEEQ-CSN représente les soixante-dix enseignantes et enseignants du Collège de Montréal. Il est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN). Le Collège de Montréal est un établissement d’enseignement de vocation catholique comptant 1 300 élèves, filles et garçons, de la première à la cinquième secondaire.

Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec-CSN regroupe quelque 35 000 membres dans 46 cégeps, 39 établissements privés et 13 syndicats d’université. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec. La fédération est l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux.

Pour de plus amples renseignements sur la FNEEQ-CSN, visitez http://fneeq.qc.ca et suivez-nous sur Facebook et Twitter.

La violence policière doit cesser !

Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) dénonce la répression policière brutale dont les militantes et militants du Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) ont été victimes, hier après-midi. Plusieurs personnes âgées ou handicapées participaient à cette manifestation pacifique qui s’est terminée par l’occupation de l’ancien Centre hospitalier Jacques-Viger. Sans préavis, les policiers ont aspergé les manifestants de gaz irritants après le début de l’occupation.

Le CCMM–CSN appuie la campagne du FRAPRU qui revendique, entre autres, que le gouvernement québécois développe, avec la contribution financière d’Ottawa, 50 000 nouveaux logements sociaux sur cinq ans. « L’amélioration significative de l’offre de logements sociaux est essentielle. Trop de Québécoises et Québécois vivent dans des logements trop chers, trop petits, insalubres, ou encore mal adaptés aux besoins particuliers des personnes âgées ou handicapées, particulièrement dans la région métropolitaine de Montréal. C’est pourquoi le CCMM–CSN appuie la campagne du FRAPRU et les actions pacifiques qu’il mène pour se faire entendre des pouvoirs publics » précise Dominique Daigneault, présidente du CCMM-CSN. « Les personnes mal logées sont déjà suffisamment mal prises sans qu’on s’en prenne à elles à coup de gaz irritants. Les gestes posés hier par les forces policières sont tout à fait inacceptables et injustifiés en démocratie » conclue-t-elle.

Le CCMM-CSN considère que le droit de manifester a été souvent malmené au cours des dernières années par des interventions de plus en plus musclées du Service de police de la Ville de Montréal. À cet effet, nous avons déposé deux plaintes devant la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse dénonçant la discrimination politique afin de mettre fin à cette répression.

À propos du CCMM–CSN

Le Conseil central du Montréal métropolitain regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de syndicats à Montréal, à Laval, au Nunavik et à la Baie James.

Les arpenteurs exigent l’exclusivité de leur travail

Des dizaines d’arpenteurs ont lancé ce matin, à proximité de l’échangeur Turcot, une action de mobilisation pour faire pression sur l’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) concernant leur demande d’exclusivité.

Cette action, qui se poursuivra demain matin près du pont Champlain, vise à dénoncer le refus catégorique de l’Association d’empêcher un travailleur de métier de faire avancer le travail des arpenteurs, si cette personne est en mesure d’utiliser certains outils en arpentage. L’ACRGTQ veut ainsi laisser aux autres métiers et occupations de la construction le loisir d’empiéter sur le travail des arpenteurs.

Acteurs de l’industrie sollicités
Déjà, la quasi-totalité des compagnies en arpentage confirment être en accord avec la demande d’exclusivité. Celles-ci refusent de voir la technologie tuer cette occupation sur les chantiers. Un appui de taille! Les arpenteurs ont donc poursuivi en interpellant les entreprises du secteur présentes sur place ce matin afin qu’elles signent leur pétition. Ils ont également contacté directement leur employeur pour leur demander à la fois de signer leur demande d’appui et de communiquer avec l’ACRGTQ afin de lui exprimer leur mécontentement sur sa position concernant l’exclusivité.

Une expertise unique
Les arpenteurs de la construction méritent du respect. Leur expertise, ils l’acquièrent au terme de près de deux ans de formation. Presque deux ans à développer toutes les compétences requises pour analyser des situations particulières, prévoir les problèmes potentiels et les régler lorsqu’ils se présentent. Ni un autre métier de la construction ni les nouvelles technologies ne peuvent les accoter.

La CSN-Construction ne lâchera pas le morceau sur la question de l’exclusivité des arpenteurs.

Hommage à une militante audacieuse et engagée

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) rend hommage à Madeleine Soucisse-Morgan, une pionnière de la syndicalisation des infirmières et une leader syndicale qui a été à la tête de deux grèves marquantes au Québec. Madame Soucisse-Morgan est décédée le 1er mai dernier, Fête internationale des travailleuses et des travailleurs, à l’âge de 86 ans. Ses funérailles se déroulent à 11 heures aujourd’hui, au Complexe Angrignon, à Lasalle. 

« Madeleine Soucisse-Morgan a fait preuve d’une audace remarquable et d’un courage exemplaire en tenant tête au gouvernement Lesage, aux côtés de ses camarades, lors de la grève illégale d’un mois, en octobre 1963, a tenu à souligner le président de la CSN, Jacques Létourneau. La CSN salue son engagement pour l’amélioration des conditions de travail, autant en qui concerne les conditions d’exercice de la profession d’infirmière que l’obtention de droits syndicaux. »

Élue présidente de l’Alliance des infirmières de Sainte-Justine (CSN) le 13 février 1963, Madame Soucisse-Morgan est une figure de proue du syndicalisme dans le réseau de la santé et des services sociaux. Son syndicat est accrédité le 12 juin de la même année et c’est le 16 octobre que la grève illégale est déclenchée. Elle se termine près d’un mois plus tard alors que le secrétaire général de la CSN, Marcel Pepin, conclut la négociation avec des représentants du ministère du Travail. Cette grève aura un impact considérable sur l’organisation syndicale dans le réseau de la santé et des services sociaux, note-t-on dans La CSN au cœur de son temps, album-souvenir 1921-1996. L’Alliance des infirmières de Sainte-Justine est aujourd’hui le Syndicat en soins infirmiers et cardio-respiratoires du CHU Sainte-Justine (FSSS–CSN).

En 2003 la CSN a publié La colère des douces, un livre écrit par Madame Soucisse-Morgan qui relate cette grève majeure dans l’histoire des relations de travail au Québec.

Madeleine Soucisse-Morgan présidait aussi l’Alliance des infirmières de Montréal (CSN), en 1966, lors de la grève des quelque 32 000 employé-es d’hôpitaux membres de syndicats affiliés à la CSN. Durant plus de trois semaines, les travailleuses et les travailleurs ont lutté, entre autres pour l’amélioration de leurs salaires, l’établissement de règles d’ancienneté dans l’octroi des postes et des dispositions pour la liberté d’action syndicale.

« Cette militante a été un exemple pour toutes ces femmes et tous ces hommes qui se sont engagés dans l’action syndicale durant les années qui ont suivi. Au nom de la CSN, j’offre mes plus sincères condoléances à la famille et aux proches de Madame Soucisse-Morgan », a poursuivi Jacques Létourneau.

 

Syndicat des Régisseurs technique de la Place des Arts (FNC–CSN)

Le 22 décembre dernier, le Syndicat des Régisseurs technique de la Place des Arts – CSN a été accrédité pour représenter : « Toutes et tous les régisseurs techniques au sens du Code du travail. »

Ces travailleuses et travailleurs ont choisi de joindre les rangs de la CSN, entre autres, pour mettre fin à l’arbitraire et pour améliorer leurs conditions de travail.

Ce nouveau syndicat est affilié à la Fédération nationale des communications, au Conseil central du Montréal Métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT de Nu-B (FIM–CSN)

Le 27 janvier 2017, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Nu-B inc (FIM–CSN) a été accrédité pour représenter : « Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du personnel administratif et de bureau. »

Nu-B est une société de fabrication dans le secteur de l’extrusion de plastique située à Ville Saint-Laurent. Les travailleuses et travailleurs ont majoritairement choisi d’organiser un syndicat dans leur usine suite au décès tragique d’un collègue de travail. Ils visent l’obtention du respect nécessaire pour négocier de meilleures conditions de travail et améliorer la santé et la sécurité dans l’entreprise. Depuis la syndicalisation, l’employeur a effectué sept (7) congédiements. Ces mesures sont contestées devant le tribunal administratif du travail.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Nu-B – CSN sera affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT de Matt et Nat (FC–CSN)

Le 22 décembre 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Matt et Nat – CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les salariés au sens du Code du travail à l’exclusion : des gérants du crédit, gérant de l’entrepôt, gérant des ventes, e-comm directeur et e-comm administrateur. »

Ce groupe de travailleuses et travailleurs oeuvrant dans le design d’accessoires de mode (chaussures, sacs, etc.) a décidé de se syndiquer pour se faire respecter. Le manque de respect, le harcèlement psychologique et l’arbitraire dans les avantages et dans les conditions de travail ont motivé plusieurs d’entre eux à se joindre au mouvement de syndicalisation. Ces camarades travaillent dans le quartier Ahuntsic- Cartierville dans la Cité de la mode.

Ce nouveau syndicat est affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT de Jeunesse J’écoute (FP– CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 24 janvier, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Jeunesse J’écoute (FP–CSN) a été accrédité pour représenter : « Toutes et tous les intervenant-es au sens du Code du travail à l’exception des superviseurs en chef clinique, superviseurs en chef du développement clinique et superviseurs clinique. »

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine de l’assistance téléphonique et conseils auprès des jeunes, a décidé très majoritairement de joindre la CSN.

Ce nouveau syndicat est affilié à la Fédération des professionnèles, au Conseil central du Montréal Métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Négociation au Collège Stanislas de Montréal et de Québec

À l’occasion du 2e tour des élections françaises, qui se tient aujourd’hui dans les locaux du Collège Stanislas de Montréal, les employé-es du collège accentueront la pression sur l’employeur afin de dénouer l’impasse qui perdure dans les négociations.

Le Syndicat des employé-es du collège Stanislas (FEESP-CSN), qui représente le personnel de l’entretien ménager, de l’entretien général et les gardiennes et techniciennes de laboratoire, profitera de la présence des électeurs – dont de nombreux parents d’élèves fréquentant Stanislas –  afin de les sensibiliser aux enjeux de leur négociation.

Le syndicat et le collège sont actuellement en négociation pour renouveler leur contrat de travail. Devant les reculs majeurs exigés par l’employeur, les discussions se déroulent en conciliation devant le Tribunal administratif du travail (TAT). « Le Collège souhaite transférer notre travail de nuit et réduire de façon draconienne nos conditions de travail. Et comme si ce n’était pas suffisant, il nous menace d’abolir la majorité de nos postes en utilisant les services d’une firme de nettoyage privée si nous n’acceptons pas ses demandes de recul », explique Jean Lacoursière, président du syndicat des employé-es du Collège Stanislas – CSN. Alors que le collège confirme ne pas être en situation précaire, il exige toutefois des concessions qui avoisinent le demi-million de dollars.  

Le syndicat invite l’employeur à respecter les valeurs qui font la renommée du Collège Stanislas et qui sont chèrement partagées par tous, soit : le respect, la solidarité et l’ouverture. « Depuis des années, nous faisons bien notre travail avec le goût de l’effort et de façon responsable. Nous tenons à conserver nos acquis », conclut Jean Lacoursière.

À propos
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) représente près de 30 000 membres dans 37 commissions scolaires francophones et anglophones et près de 4000 membres dans 34 cégeps. Elle regroupe plus de 200 membres œuvrant dans les établissements d’enseignement privés de même que 640 membres à l’Université Concordia.