Les établissements de santé et de services sociaux forcés de renoncer aux priorités du MSSS

Une analyse des budgets des établissements du réseau de la santé et des services sociaux, menée par la Confédération des syndicats nationaux (CSN), conclut que le sous-financement est beaucoup plus important que ce que le gouvernement laisse croire. L’analyse démontre l’existence de coupes nettes dans plusieurs secteurs pourtant identifiés comme des priorités par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). « Cette situation est plus inquiétante que jamais, selon le président de la CSN, Jacques Létourneau. Nous demandons au gouvernement de prendre acte des effets désastreux de l’austérité sur le réseau et de profiter du prochain budget pour réinvestir massivement afin de répondre adéquatement aux besoins de la population. »

Un sous-financement qui accélère le démantèlement du réseau public de santé et de services sociaux

Ayant pour objectif de répondre aux nombreux témoignages préoccupants de salarié-es du réseau, la CSN a étudié les données sur le financement des établissements du réseau. Elle constate que pour la seule période de 2010 à 2014, il aurait fallu investir près d’un milliard de dollars de plus pour pallier aux seuls effets de l’inflation et de la croissance de la population. Depuis 2014, la situation s’est aggravée, alors que le taux de croissance de financement est encore plus faible. Cette analyse démontre que nous investissons aujourd’hui autant par habitant qu’il y a 10 ans. De 2010 à 2014 seulement, en neutralisant l’effet de l’inflation, le financement des établissements est passé de 1357,20$ par habitant à 1238,80$, un recul de 9%. Depuis une décennie, les établissements disposent chaque année de moins en moins de moyens pour dispenser des services à une population de plus en plus nombreuse et vieillissante, ce qui est insoutenable.

« Depuis 2011, les établissements de la santé et des services sociaux n’ont plus les moyens de maintenir le même niveau de services à la population. Ce que le gouvernement appelle “mesures d’optimisation”, une façon de désigner des coupes, n’est donc que la pointe de l’iceberg. Nous devons prendre conscience de l’ampleur du sous-financement de notre réseau. Derrière les faibles taux de croissance du financement des établissements se cachent un manque à gagner considérable qui se traduit par d’importantes coupes de services, dont les effets sont cumulatifs d’une année à l’autre. Le réseau est en crise. Les salarié-es du réseau le savent, la population le sait, et en examinant les données budgétaires, on comprend pourquoi. Ce goulot d’étranglement entraîne une accélération de la privatisation et un abandon progressif de la mission sociale du réseau », lance Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Des coupes nettes dans les services du Grand Montréal
L’analyse des budgets des établissements de la région métropolitaine de Montréal démontre hors de tout doute l’impact du sous-financement sur les services à la population. Alors que le MSSS se donne plusieurs objectifs pour améliorer l’offre de services, ce sous-financement entraîne des coupes nettes directement dans ces cibles.

Dans le Grand Montréal, le portrait est alarmant, les établissements ayant par exemple pris la décision de couper cette année :

  • Près de 9 millions de dollars en prévention et en santé publique;
  • Plus de 10 millions de dollars dans les soins et services aux jeunes et aux jeunes en difficulté;
  • Près de 25 millions de dollars en santé mentale;
  • Plus de 83 millions $ dans divers soins et services destinés à l’ensemble de la population tels les urgences, blocs opératoires, unités de médecine, oncologie, hématologie, etc.;
  • Près de 20 millions $ de soins et services aux personnes en perte d’autonomie;
  • Plus de 14 millions $ dans les laboratoires;
  • Plus de 14 millions $ dans le soutien à domicile;
  • Plus de 4,5 millions $ en soins et services professionnels.

« Pour le grand Montréal, nous avons repéré pour plus de 217 millions $ de coupes dans des services. Quel est l’impact sur la population? C’est une véritable bombe à retardement! Les problèmes de santé que nous ne sommes pas en mesure de traiter efficacement aujourd’hui ne vont pas disparaître! Qu’adviendra-t-il des aîné-es qu’on ne parvient plus à soigner, des jeunes en difficulté qui ne recevront pas de services et des personnes qui ont besoin de soins de santé mentale? C’est d’abord aux sans-voix que ce sous-financement s’attaque. Mais est-ce vraiment dans le type de société que nous voulons vivre? », poursuit la vice-présidente de la Fédération des professionnèles (FP-CSN), Nancy Corriveau.

Une hypocrisie qui mène à l’abandon de la population
Le MSSS a établi ses objectifs pour la période 2015-2020. Chaque année, il signe avec chaque établissement une entente de gestion et d’imputabilité où les parties s’engagent à ne pas couper dans les services et à réaliser les objectifs du MSSS. L’analyse des budgets démontre pourtant que c’est tout le contraire qui se produit, ce qui met en lumière toute l’hypocrisie qui règne dans la gestion du réseau. Pour la CSN, le silence, voire la complaisance entre les directions d’établissement et le MSSS ne sert que la vision du gouvernement qui favorise le démantèlement des services au bénéfice de la privatisation.

« On a bien beau se donner les meilleurs objectifs, on continue d’année en année à sous-financer le réseau, ce qui rend impossible l’atteinte des objectifs. Le ministre Barrette se défendra certainement en tentant de faire croire à la population que nous sommes alarmistes. Ce sont pourtant les données des budgets provenant du ministère qui démontrent l’état extrêmement préoccupant de la situation. C’est une arnaque érigée en système! On constate dans tous les établissements un alourdissement de la charge de travail dans toutes les catégories d’emplois. Si nous voulons commencer à réparer les erreurs des dernières années, il est temps d’agir sur le financement du réseau : entre autres en révisant le mode de rémunération des médecins, en agissant sur le coût des médicaments, sur le surdiagnostic et en favorisant l’interdisciplinarité des équipes. Le gouvernement Couillard dispose des surplus budgétaires pour permettre un réinvestissement massif dans les services publics. C’est ce que nous exigeons du prochain budget », de conclure Jacques Létourneau, président de la CSN.

Coupes aveugles chez les techniciens et professionnels de la SAQ

Pour le Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ (SPTP–SAQ), affilié à la CSN, la nouvelle vague de coupes de postes chez le personnel administratif ne permettra pas à la SAQ d’atteindre ses objectifs d’optimisation. Des membres du syndicat ont dénoncé les abolitions de postes ce midi, à l’occasion d’une manifestation devant le siège de l’entreprise, et ont été rejoints par des travailleuses et des travailleurs des magasins des bureaux et des entrepôts de la SAQ.

Depuis deux ans, la SAQ a coupé plus de 20 % des postes du personnel technique et professionnel. En supposant que la SAQ utilise entièrement la suppression d’une centaine de postes annoncée en janvier pour baisser encore ses prix, cela représenterait, au maximum, une baisse de 4 sous par bouteille vendue. Toutefois, la SAQ se prive par le fait même d’une expertise importante. De plus, ces coupes de postes entraîneront inévitablement une augmentation de la charge de travail de celles et ceux qui demeurent en poste, ainsi que des employé-es en succursale qui doivent pallier cette perte d’effectifs.

Une étude menée l’an dernier par le SPTP–SAQ auprès de ses membres montrait une augmentation importante de la charge de travail et des problèmes de santé psychologiques au travail, découlant en partie des précédentes compressions.

« Ce qu’on constate au quotidien, c’est que, à cause de ces décisions, l’organisation se trouve complètement déstabilisée. Plusieurs projets de développement sont carrément mis en veilleuse car il n’y a plus personne pour y travailler, explique la présidente de SPTP–SAQ, Sandrine Thériault. Ces coupes mettent à mal la capacité de la SAQ de maintenir ses très hauts standards. Nous sommes d’autant plus choqués que nous avions accepté, comme syndicat, de travailler avec la SAQ en entente de partenariat. En établissant des cibles conjointes quant à nos besoins organisationnels, je suis convaincue que nous aurions su dégager des orientations beaucoup plus créatives que de couper aveuglément 100 emplois pour réduire de 4 sous le prix d’une bouteille ! »

« C’est une bonne nouvelle pour personne, que la direction de la SAQ choisisse de se comparer à Couche-Tard ou à Dollarama dans la gestion de son personnel, déplore le président de la CSN, Jacques Létourneau. Pour améliorer son modèle d’affaires, la SAQ aurait avantage à miser sur sa véritables force : ses salarié-es qui ont contribué à bâtir la société d’État ».

 Un affaiblissement de la SAQ
« Laissons de côté un instant tout le discours fataliste et démagogique à l’égard de la SAQ, poursuit le trésorier de la Fédération des professionnèles (FP–CSN), Yvan Duceppe. La réalité, c’est que la SAQ est très performante, et elle continue de s’améliorer. Mais les compressions risquent de nuire grandement à ces progrès. En surchargeant le personnel, en le mettant de côté dans les grandes décisions, c’est le service à la clientèle et la qualité de l’expérience client qui finira par en souffrir. Comment croire que la SAQ en sortira vraiment gagnante ? On prétend vouloir répondre aux critiques contre le monopole public en tentant de l’aligner aux pratiques commerciales du secteur privé mais dans les faits, on l’affaiblit ! ».

 Enfin, la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault, a réitéré l’appui inébranlable de la CSN à l’égard des salarié-es de la SAQ qui vivent toujours dans l’incertitude. Ils ne voient pas le bout du tunnel de la réorganisation, en cours depuis plusieurs années. « Les dernières coupes sont clairement de trop. Si le résultat est une augmentation de la sous-traitance et une plus grande part de contrats avec des entreprises tierces, les économies espérées par l’employeur pourraient s’évaporer très rapidement. Et, par-dessus tout, l’employeur doit cesser de presser le citron des salarié-es de la SAQ qui ont fait plus que leur part ces dernières années ».

Des infirmières heureuses à la CSN

Lors du maraudage de 2014, un groupe de 28 infirmières du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) Bourget décidait de grossir les rangs de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Deux ans plus tard, ces travailleuses de la santé sont plus que jamais satisfaites d’avoir pris ce virage important.

La CSN était déjà présente au CHSLD Bourget. Elle représentait 76 travailleurs et travailleu­ses dans les catégories 2 et 3 depuis 50 ans. En 2014, la grogne était à son paroxysme chez les 28 infirmières affiliées à la FIQ. Elles s’estimaient mal desservies et mal outillées.

« Elles venaient toujours nous deman­der des renseignements sur différents sujets et même si elles ne faisaient pas partie de notre syndicat, je les ai toujours renseignées et dépannées, ce sont des collègues de travail après tout », explique François Lacombe, président du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers du CHSLD Bourget (CSN).

Maria Trujillo, infirmière et vice-présidente et secrétaire du syndicat, en avait lourd sur le cœur : « La FIQ ne faisait rien pour nous, aucun grief ne se réglait, nous n’étions pas appuyées, nous étions laissées à nous-mêmes. Nous avions l’impression de payer nos cotisations pour rien. Nous avons demandé à François, le président de la catégorie 2 CSN, ce qu’il fallait faire pour changer de syndicat. On a suivi la procédure et on a changé pour la CSN. Par la suite, notre président a tout réglé, il a mis à jour les griefs qui traînaient. Tout le monde était très content. »

« Lorsqu’on était à la FIQ, on voyait notre représentant une fois par année, on nous remettait une boîte à lunch ou un autre cadeau, et c’était tout. Avec la CSN, tout a changé, nous sommes bien représentées, nous avons un bon suivi, nous sommes très satisfaites », renchérit Cristabel Araujo-Nolasco, infirmière auxiliaire et trésorière du syndicat.

Redresser la barre

Toutes les demandes qui étaient restées lettre morte avec la FIQ ont été réglées durant le mandat actuel. De plus, un poste d’infirmière clinicienne, qui faisait autrefois partie des postes de cadres, a été obtenu et octroyé à une infirmière du syndicat. « La restructuration des postes avait été mal menée, elle s’échelonnait sur deux quarts de travail de soir et de nuit. On empêchait les infirmières de nuit de sortir pendant leur souper afin d’avoir l’œil sur les bénéficiaires. Pour remédier à ce problème, elles sont maintenant payées à taux et demi pendant leur souper. Ce sont tous des éléments qui irritaient les infirmières et qu’on a réussi à régler en deux ans. Aujourd’hui, on a des services et on est assurées d’avoir un conseiller syndical de la FSSS–CSN présent toutes les semaines. Une infirmière et une infirmière auxiliaire ont été élues comme déléguées, elles participent à toutes les instances, ce qu’elles ne faisaient pas auparavant », explique le président.

Une direction mécontente ?

La direction du CHSLD Bourget n’était pas nécessairement heureuse de voir le syndicat des infirmières joindre les rangs de la FSSS–CSN. Si elle entretient quand même de bonnes relations avec les syndicats CSN des catégories 2 et 3, il était plus facile pour la direction d’imposer ses idées et ses décisions douteuses au syndicat des infirmières qui n’avait pas la structure nécessaire pour offrir une opposition.

Maintenant que la centaine de travailleuses et travailleurs du CHSLD Bourget parle d’une même voix, le rapport de force est nettement plus équilibré. « Ça fait 17 ans que je suis là, les patrons et les syndiqué-es savent que je suis là pour faire appliquer la convention collective et que je suis là pour les membres », conclut François Lacombe.

Deux nouvelles ententes de principe entérinées par les syndicats

Hier, en début de soirée, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Comfort Inn Pointe-Claire–CSN (STTCIPC) et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Comfort Inn Dorval–CSN (STTCID) ont tous deux entériné l’entente de principe conclue le 16 janvier dernier avec leur employeur. Celles-ci ont été adoptées à 100 % par les deux syndicats, par voie de deux scrutins secrets distincts.

« Les travailleuses et les travailleurs de ces deux établissements ont atteint la plateforme de notre négociation coordonnée. Ils ont obtenu des clauses d’abolition de postes et d’indemnités de départ, tout en bonifiant leurs indemnités de vacances. Leurs augmentations salariales seront de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année de leurs nouveaux contrats de travail », de souligner Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie.

À ce jour, sur les 25 syndicats qui ont accepté de participer à cette 9e ronde de négociations coordonnées, 19 ententes de principe ont été conclues avec autant d’employeurs.

Affiliés à la FC–CSN, le STTCIPC et le STTCID comptent respectivement environ 20 et 15 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Si Trump n’aime pas les femmes, elles le lui rendent bien

Des femmes et des hommes de tous les continents, dont un demi-million à Washington, ont convergé aujourd’hui dans quelque 300 villes à travers les six continents pour dénoncer le discours rétrograde adopté par Donald Trump tout au long de sa campagne et pour protester contre l’arrivée au pouvoir de ce personnage misogyne à la tête du plus puissant État du monde.

Michèle Delsemme

À Montréal, sur la place de l’Esplanade située devant la Place des arts, des milliers de manifestantes et de manifestants s’entassaient pour pouvoir entendre les discours indignés, enflammés, déterminés de la dizaine de femmes qui se sont succédé au micro. Parmi elles, Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN – la seule organisation syndicale présente sur place – n’y est pas allée de main morte. « Il y a de quoi être fière aujourd’hui. S’il y en a qui pensaient encore que les femmes allaient demeurer les bras croisés devant des propos qui ont toutes les apparences d’assauts envers elles, ils ont affaire à se raviser. Ils vont rencontrer des millions de personnes de tous les horizons et de toutes les cultures sur leur chemin. »

Véronique De Sève a aussi souligné la présence à Washington des Québécoises qui ont fait le trajet pour aller manifester de visu leur solidarité aux manifestantes et aux manifestants américains. Elle a enfin rappelé que les mesures d’austérité néolibérales prises par les gouvernements du monde entier constituent d’autres attaques qui visent les femmes et contre lesquelles il faut continuer à résister à chaque instant.

Michèle Delsemme
Michèle Delsemme

Les travailleuses et les travailleurs manifestent à Trois-Rivières

Aujourd’hui, en début d’après-midi, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD) ont manifesté en face de l’hôtel Gouverneur Trois-Rivières qui appartient au même groupe que leur établissement.

« Alors que les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis tentaient simplement d’obtenir le renouvellement de leur contrat de travail, l’employeur a décrété un lock-out sauvage le 14 décembre dernier, juste avant la période des fêtes. Il faut dire que l’attitude de l’employeur a incité le syndicat à demander la conciliation dès le début de la négociation, au mois de mai 2016, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et porte-parole de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Celui-ci s’entête à ne pas accorder les mêmes conditions de travail qui ont été obtenues aux autres tables de négociation, par les autres syndicats participant à la négociation coordonnée de l’hôtellerie. »

« Le Conseil central du Cœur du Québec est ici aujourd’hui pour signifier son appui inconditionnel à la lutte menée par ces travailleuses et ces travailleurs de l’hôtellerie. Et nous joignons notre voix à celle de la Fédération du commerce pour que l’employeur entende raison et offre à ces hommes et à ces femmes qui leur permettent de faire des profits chaque jour, des conditions à la hauteur de leurs demandes », de préciser Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec.

Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

Une centaine de techniciens et professionnels dans l’insécurité

Le Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ (SPTP–CSN) accueille comme une douche froide l’annonce de la suppression d’une centaine de postes de techniciennes, techniciens et professionnel-les à la SAQ, soit près de 15 % de cet effectif à la société d’État.

« Nous étions plus de 700 il y a deux ans à peine, et nous ne serons plus que 500 à l’issue de ce nouveau licenciement collectif, déplore la présidente du SPTP–CSN, Sandrine Thériault. Les impacts des dernières coupes de postes, en avril dernier, se font déjà sentir lourdement. À la SAQ, on coupe des postes d’abord, et on se demande ensuite comment on doit réorganiser le travail. La conséquence, c’est que nos membres sont de plus en plus surchargés : il y a une augmentation des heures supplémentaires non rémunérées et le climat de travail se détériore grandement. Nous avons interpellé la SAQ avec des données alarmantes que nous avons recueillies à ce sujet et la seule réponse que nous recevons, ce sont des coupes supplémentaires ! »

Rappelons qu’après avoir coupé une soixantaine de postes au printemps 2016, principalement au développement immobilier, la société d’État avait dû se rendre à l’évidence et reconnaître que ces coupes entraînaient des lacunes importantes qu’il fallait corriger. Tout porte à croire qu’il en sera de nouveau ainsi.

Pour la présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN) à laquelle le syndicat est affilié, Ginette Langlois, la SAQ doit revoir sa façon de gérer les relations de travail. « Des annonces comme celle effectuée aujourd’hui entraînent leur lot d’insécurité pour l’ensemble des salarié-es. Nous nous attendrions de la SAQ qu’elle agisse en employeur modèle en faisant preuve d’un maximum de transparence et qu’elle prenne le temps d’étudier avec les représentants des salarié-es des solutions de rechange ou à tout le moins, un plan de réorganisation et ce, avant de procéder à de telles coupes ! »

Du côté du Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN), on souligne que ces abolitions de postes entraîneront un impact direct sur la capacité des salarié-es œuvrant dans les succursales à effectuer leurs tâches régulières. C’est ce qui a été observé lors des précédentes coupes. « Nous sommes pleinement solidaires de nos collègues techniciennes, techniciens et professionnel-les, déclare son président, Alexandre Joly. Ce qui fait la force de la SAQ, c’est le travail au quotidien de ses employé-es. Cela mérite plus de reconnaissance et de respect ».

À propos du SPTP-SAQ (CSN)
Le SPTP-SAQ regroupe quelque 600 membres qui travaillent en partie à Québec, mais principalement à Montréal. On y compte notamment les secrétaires, techniciens et analystes du siège social et des centres de distribution. C’est d’ailleurs ce centre qui est responsable d’approvisionner en vin l’ensemble du réseau de la SAQ. Le SPTP-SAQ est affilié à la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

Le syndicat vote la grève générale illimitée à 99 %

Ce matin, lors d’une assemblée générale tenue au Centre Saint-Pierre, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Gouverneur Place Dupuis–CSN (STTHGPD) ont voté à 99 % pour la grève générale illimitée, par voie de scrutin secret.

Ce vote a été tenu un peu plus de 24 heures après le déclenchement d’un lockout par leur employeur, quelques jours avant les vacances des fêtes. « Notre message envers l’employeur est clair : nous retournerons au travail seulement lorsque nous obtiendrons une entente de principe satisfaisante pour tout le monde », de déclarer Yvon Therrien, président du STTHGPD.

En négociation depuis le mois de mai dernier, les membres du STTHGPD participent à la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Puisque le syndicat s’attendait à une négociation difficile, la conciliation a rapidement été demandée.

Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres réunis au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Lock-out à l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis

La direction de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis a décrété un lock-out tôt ce matin.

« Nous négocions depuis le mois de mai dernier et rapidement, nous avons dû demander la conciliation. Depuis tout ce temps, les pourparlers piétinent et nous sentons que la partie patronale ne dispose pas des mandats qu’il lui faudrait pour régler cette négociation. Plusieurs demandes que nous avons déposées, qui visent à régler des problèmes, sont totalement ignorées. L’employeur a même retiré son engagement relativement à certains éléments normatifs sur lesquels les parties s’étaient pourtant entendues lors des discussions à la table de négociation, de dénoncer Yvon Therrien, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD). Nous sommes toutefois déterminés à obtenir le respect auquel nous avons droit, à l’instar des treize autres hôtels qui ont obtenu des ententes de principe et les éléments de la plateforme de la négociation coordonnée. »

« Décréter un lock-out à la veille du congé des fêtes, ça démontre une attitude vraiment cavalière de la part de cet employeur. Nous allons tout mettre en œuvre pour que ces femmes et ces hommes obtiennent leur juste part des profits que les propriétaires de cet hôtel encaissent tous les jours », de déclarer Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

STT de la tour Cartier (FC–CSN)

Le 7 novembre 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Tour Cartier – CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les portiers et préposés à l’entretien ménager salariés au sens du Code du travail. »

Ce groupe de travailleuses et travailleurs a décidé de se syndiquer pour se faire respecter. Depuis un certain temps, ceux-ci avaient des conditions de travail minimales et même inférieures à ce que les normes du travail prescrivent. L’arbitraire dans les avantages et dans les conditions de travail ont motivé plusieurs d’entre eux à se joindre au mouvement de syndicalisation. Ces camarades occupent différents postes dans une luxueuse tour d’appartements dans le centre-ville de Montréal.

Cette nouvelle unité s’ajoute au Syndicat des travailleuses et travailleurs de la tour Cartier qui est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

STT de Iron Mountain (FC–CSN)

Le 6 décembre 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Iron Mountain (FC–CSN) a été accrédité pour représenter : « Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du personnel administratif et des représentants ».

Ces travailleuses et travailleurs ont majoritairement choisi de s’affranchir du SEPB 574 – FTQ pour davantage de transparence, de respect et de démocratie. Par cette campagne, ils ont décidé de joindre les rangs de la CSN, la centrale syndicale la plus représentative à Montréal dans le secteur de l’archivage et du déchiquetage sécuritaire.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Iron Mountain est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Syndicat des opératrices et opérateurs de bétonnières du Grand Montréal (FIM–CSN), section Ciment Québec inc.

Le 3 novembre dernier, le Tribunal administratif du travail a accrédité le Syndicat des opératrices et opérateurs de bétonnières du Grand Montréal (FIM–CSN) pour représenter « Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception des employés de bureau, des répartiteurs, des inspecteurs et des vendeurs », pour la section Ciment Québec inc.

Ce groupe de travailleurs de Ciment Québec, autrefois Béton 640, est le deuxième en quelques mois à se syndiquer dans le Syndicat des opératrices et opérateurs de bétonnières du Grand Montréal. Il semble y avoir une constance dans le secteur des bétonnières au Québec. Les gros joueurs, comme Ciment Québec, Demix et Lafarge, achètent les plus petites entreprises indépendantes. Ce faisant, ils ramassent leurs contrats, leur capacité de « coulage » et leurs travailleurs. N’étant pas syndiqués, ces travailleurs deviennent donc du « cheap labor » pour ces grandes entreprises.

En se syndiquant à la CSN, ces travailleurs souhaitent faire valoir leurs droits et arrêter ce mécanisme de « cheap labor ». Bravo! Le Syndicat des opératrices et opérateurs de bétonnières du Grand Montréal est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM– CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM– CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La CSN salue le rapport du Directeur de santé publique de Montréal

La Confédération des syndicats nationaux salue la publication du rapport émis par le Directeur de santé publique de Montréal (DSP–M) au sujet des agences de location de personnel.

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« Le rapport met en lumière les problèmes fondamentaux liés à ces agences de placement, un secteur affichant actuellement une croissance fulgurante. Les emplois offerts par celles-ci sont précaires, à bas salaire, et les personnes immigrantes y sont surreprésentées. Les travailleuses et les travailleurs qui utilisent les services de ces agences sont souvent très scolarisés même si ces emplois exigent généralement peu de compétences, de préciser Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Les emplois les plus dangereux sont souvent confiés à ces agences, ce qui permet à certains employeurs d’externaliser les risques liés à la santé et à la sécurité du travail afin d’afficher un dossier plus reluisant à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). »

Selon le rapport, les emplois dans les agences présentent un risque variant de élevé à extrême de lésions professionnelles, et les périodes d’indemnisation y sont plus longues, ce qui s’explique probablement par la gravité des lésions.

« Plus de 80 % des agences sont situées dans le Grand Montréal et les travailleuses et les travailleurs qu’elles emploient sont trop souvent invisibles. La relation tripartite d’emploi (client-agence-salarié) rend l’application de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) fort difficile. Les agences et leurs clients se renvoient la balle, que ce soit pour la simple responsabilité de fournir des équipements, la formation ou la prise en charge des accidents. Tous ces facteurs compromettent le droit à des conditions de travail sécuritaires », de dénoncer Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal Métropolitain (CCMM–CSN).

« Dans un contexte d’emplois multiples, il devient difficile de repérer la source des maladies qui se développent à long terme. Les travailleuses et les travailleurs d’agences sont aussi vulnérables du fait qu’il leur est très difficile d’exercer un droit de refus ou de signaler un accident de travail chez le client puisqu’ils pourraient perdre leur emploi. En ce sens, le taux de déclaration des accidents est clairement sous-évalué. La CSN revendique un encadrement strict des agences par le biais d’une réforme législative de toutes les lois du travail qui touchent à leurs activités. Cette réforme viserait à contrer les nombreuses difficultés que génère la relation tripartite et créées par le vide règlementaire actuel, en assurant un traitement juste et équitable des travailleuses et des travailleurs d’agences », de conclure Jean Lacharité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

STT des métiers de Concordia (FEESP–CSN)

Le 8 juin 2016, le Tribunal du travail a accrédité le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des métiers de Concordia – CSN pour représenter «Toutes et tous les employé-e-s de l’université Concordia dont le salaire émane du budget de fonctionnement de l’Université Concordia, occupant les postes de plombiers, apprentis-plombiers, mécaniciens en réfrigération, électriciens, apprentis-électriciens, techniciens de contrôle électrique, préposés aux lumières, maîtres serruriers et leurs apprentis-serruriers et leurs apprentis, menuisiers-ébénistes, leurs apprentis-menuisiers et leurs apprentis, peintres et leurs apprentis, hommes à tout faire, techniciens de contrôle et leurs aides, mécaniciens de machines fixes et leurs aides, mécaniciens de quart, mécaniciens d’entretien, mécaniciens opérateurs, techniciens en mécanique du bâtiment, techniciens en mécanique de bâtiment juniors, chauffeurs de camion et les aides, commis manutentionnaires et chauffeurs-coordonnateurs de déménagement, à l’exclusion de celles et ceux déjà assujettis à une autre accréditation ».

Ces travailleuses et travailleurs, jusqu’alors affiliés au syndicat des Métallos, ont choisi de se syndiquer avec la CSN afin de reprendre le contrôle de leur vie syndicale. Ils se garantissent ainsi des services sérieux et accessibles.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FEESP–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

STT de Vacuum National Montréal (FEESP–CSN)

Le 28 juillet 2016, le Tribunal administratif du travail a reconnu le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Vacuum National Montréal (FEESP–CSN), pour représenter « Tous les salariés au sens du Code du travail à l’exception des répartiteurs, vendeurs et employés de bureau ».

Ces travailleuses et travailleurs ont majoritairement choisi de quitter le local 1791 des Teamsters et de joindre les rangs de la CSN, où ils espèrent pouvoir enfin bénéficier d’une véritable démocratie syndicale dans laquelle l’intérêt des travailleurs passe avant celui de l’employeur.

Ce faisant ils rejoignent leurs camarades de Québec et de Trois-Rivières qui font déjà partie de la famille CSN. Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT de l’Ordre des Infirmières et Infirmiers du Québec (FEESP–CSN)

Le 1er novembre 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Ordre des Infirmières et Infirmiers du Québec (CSN) a été accrédité pour représenter « Tous les salariés professionnels au sens du Code du travail » de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec.

Les travailleuses et travailleurs professionnels de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec ont décidé de joindre le Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Ordre des Infirmières et Infirmiers du Québec (CSN).

Ce syndicat est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain.

STT de garage de Laval et du Montréal métropolitain (FIM–CSN), section 9465812 Canada limited

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 15 septembre 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de garage de Laval et du Montréal-métropolitain – CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les salariés commis-vendeurs au sens du Code du travail » de la section 9465812 Canada limited à Pierrefonds.

Ce groupe de travailleuses et travailleurs a décidé de se syndiquer pour se faire respecter. Depuis un certain temps, ceux-ci vivaient beaucoup de pression et d’intimidation de la part de leur employeur. L’arbitraire dans les avantages et dans les conditions de travail ont motivé plusieurs d’entre eux à se joindre au mouvement de syndicalisation.

Cette nouvelle unité s’ajoute à celle du Toyota Vimont détenue par le STT de garage de Laval et du Montréal métropolitain (FIM–CSN) qui est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT en intervention sociale de Montréal-Laval, section Maison-Répit Oasis (FSSS–CSN)

Le 7 octobre 2016, le Tribunal administratif du travail a accrédité la section Maison-Répit Oasis, du Syndicat des travailleuses et travailleurs en intervention sociale de Montréal-Laval (FSSS–CSN), pour représenter « Tous les salariés au sens du Code du travail ».

Ces travailleuses et travailleurs ont manifestement adhéré à un syndicat CSN pour être respectés par la nouvelle direction et améliorer leurs conditions de travail.

Ce syndicat est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).