Canada Bread’s Multi-Marques owes millions to its employees

Multi-Marques, a company based in Laval just north of Montréal which makes bread for Pom, Bon Matin and Villaggio, is one of Canada’s worst employers. The company has been deliberately blocking pension payments to its retired employees since 2002, some of whom have since passed away, according to the Confédération des syndicats nationaux (CSN) and the Fédération du commerce (FC–CSN). As a result, many of the 150 members of the Multi-Marques Workers’ Union occupied the Canada Bread offices in Toronto this morning to call for the parent company and its owner, the Mexican multinational Grupo Bimbo, to meet their moral and contractual obligations, which include around $6 million in unpaid pension payments.

For David Bergeron-Cyr, Vice President of the FC–CSN, “It’s completely unacceptable that a company belonging to food multinational Grupo Bimbo would ignore the many court decisions, including one from the Supreme Court of Canada, ordering them to pay retirement pensions to its employees. We will not stop pressuring Multi-Marques, Canada Bread or Grupo Bimbo until they resolve the claims of these 150 workers. They should not underestimate the determination of the Multi-Marques Union, the FC and the CSN.”

150 employees unpaid
Some 150 employees are being targeted and are currently engaged in legal disputes with the bread company. Among them, ten are retired and five others have passed away without having received a single dollar. Almost 70 of these employees are still working, with 62 having left the company. All of them, including those eligible to receive payments on behalf of deceased workers, should have received pension payments.

The facts of the matter
In 2002, in accordance with the Qéebec Labour Code, the employees decided to leave the Bakery, Confectionary and Tobacco Workers and Grain Millers International Union (BCTGM) to join the FC–CSN. The company then started a legal process related to the retirement plan in place at the time. Today, fifteen years later, the issue is still not resolved.

In 2002, the company unsuccessfully argued that the bylaws of the BCTGM retirement plan relieved Multi-Marques of its obligation to pay off the plan’s deficit, which was caused by the recognition of prior years of service in pension calculations. The deficit amounts to around $1.6 million. Not only did Multi-Marques refuse to pay that amount into the retirement plan as required by law, but the ensuing legal battle has meant that no pension payments have been paid to these workers, despite the fact that the pension plan holds $6 million in assets.

Numerous court decisions have been handed down ordering the company to comply with Québec’s laws and judgements, including obligations related to the Régie des rentes du Québec, now called Retraite Québec. Despite these court rulings, Multi-Marques has continued to pursue legal action: its latest attempt has been to dispute the calculations established by both the actuaries at Retraite Québec and those assigned to the retirement plan.

“The employer seems to have adopted a combative attitude, conducting numerous futile appeals,” affirmed Pascal René de Cotret, president of the union representing the 150 workers. “And we, the workers, end up paying for their stubbornness, even as they make money off of our labour. The problem here is not a lack of financial resources, but rather the company’s systematic refusal to pay us the pensions that are our due, thereby penalizing workers who have worked hard for them throughout their lives.”

Grupo Bimbo had sales in 2016 of almost $7 billion US and recorded a profit of over $360 million. It does business in 19 countries and employs 126,000 people in 144 factories and over 1,600 distribution centres.

About the Multi-Marques Workers’ Union
The Multi-Marques Workers’ Union is affiliated with the FC–CSN, which has a membership of around 30,000 workers in the sectors of food processing, tourism, hospitality, finance, retail, wholesale and various services. Its parent union, the CSN, has over 325,000 unionized members working in both the private and the public sector.

Le TAT donne raison au syndicat sur toute la ligne

Hier, dans une décision remise aux parties en fin d’après-midi, le Tribunal administratif du travail (TAT) a donné raison sur toute la ligne au Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD). Dans une requête déposée le 8 mars dernier, le syndicat reprochait à l’employeur d’avoir eu recours aux services de briseurs de grève dans le cadre du conflit qui dure depuis plus de trois mois.

« Nous avons rassemblé des preuves concrètes qui documentaient la présence et le travail de personnes qui contrevenaient au Code du travail. Dès le 8 mars, l’employeur a reconnu le recours illégal à trois cadres engagés après le dépôt de l’avis de négociation et a accepté de renoncer à utiliser leurs services jusqu’à l’audition du 16 mars, de souligner Yvon Therrien, président du STTHGPD. En tout, le juge a identifié cinq personnes qui ont contrevenu aux dispositions anti-briseurs de grève. Le travail des employé-es de l’agence de sécurité de l’hôtel a également été la cible de la décision on ne peut plus claire sur le sujet. Ceux-ci ne pourront plus accomplir des tâches courantes durant les horaires de jour et de soir. »

Rappelons que la direction de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis a décrété un lock-out le matin du 14 décembre dernier, à la veille du congé des fêtes.

« Depuis le début de la négociation, nous avions pu prendre la juste mesure de ce que l’employeur était prêt à déployer contre les femmes et les hommes qui travaillent pour lui. Dès le début du lock-out, nous nous doutions qu’il aurait recours à ce type de stratégie afin de briser le moral des membres du syndicat, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Sans la centaine de travailleuses et de travailleurs qui accomplissent leur travail chaque jour, il est illusoire qu’un employeur puisse gérer ses 352 chambres sans un soutien extérieur. Notre rapport de force est là et le tribunal vient de le reconnaître sans équivoque. La haute saison arrive à grands pas et si l’employeur désire le retour à ses affaires normales, il devra plus que jamais négocier de bonne foi avec le syndicat. »

Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

La CSN et la FTQ lancent un appel à Gaétan Barrette

La grève générale entamée il y a six semaines par les travailleuses et les travailleurs du secteur préhospitalier est inédite par son ampleur. En se retirant des travaux au beau milieu de la négociation pour le renouvellement des conventions collectives, le ministre de la Santé et des Services sociaux a provoqué la colère de celles et ceux qui assurent les services préhospitaliers d’urgence, au quotidien. Alors que les conventions collectives sont échues depuis près de deux ans, la négociation est dans une impasse pour ce qui est des matières à incidences financières telles que les salaires, la retraite ainsi que les charges de travail et les horaires de faction.

À l’occasion d’une rare démonstration de solidarité intersyndicale dans ce secteur, où plusieurs organisations syndicales différentes sont présentes, la CSN et la FTQ ont convié les travailleurs et travailleuses de tous les syndicats du secteur à joindre leurs voix pour une manifestation unitaire, tenue aujourd’hui à Montréal.

La manifestation était organisée devant le quartier général d’Urgences-santé. Il s’agit du seul employeur où se tiennent encore des négociations. Le ministère y est présent, car il s’agit d’une corporation publique. Par conséquent, la partie patronale y détient tous les mandats nécessaires pour répondre aux principales revendications des salarié-es. Toutefois, pour les syndicats, tout le secteur préhospitalier doit bénéficier des mêmes conditions; le ministère doit bien comprendre qu’il ne pourra pas régler les conventions collectives avec le personnel d’Urgences-santé sans s’engager à dégager les mandats nécessaires à des règlements à toutes les tables.

« Nous sommes devant une crise qui aurait pu être évitée et elle peut encore se régler assez rapidement, explique le président de la CSN, Jacques Létourneau, car les enjeux sont bien connus de part et d’autre. Fidèle à lui-même, le ministre Gaétan Barrette a abordé ce dossier avec la délicatesse d’un bulldozer. Nous en appelons aujourd’hui à un changement de cap. Depuis 35 ans, le ministère prend part aux négociations collectives du secteur, car il est le seul bailleur de fonds des services et il a un rôle majeur à jouer pour s’assurer que tous les citoyens et citoyennes ont accès à des services de qualité. Nous ne voyons pas pourquoi il en irait autrement en 2017! »

Pour le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux, « il est clair que les conditions de travail du secteur préhospitalier se dégradent d’année en année. Le manque de ressources, la hausse du nombre d’affectations et du nombre de transports ne peuvent qu’avoir un impact négatif sur le travail, et donc sur les services à la population. Le dévouement des hommes et des femmes qui œuvrent dans ce secteur doit être reconnu. Il est temps que ces négociations aboutissent par un règlement acceptable pour tous. »

 

À propos
Plus de 5200 travailleuses et travailleurs du secteur préhospitalier sont actuellement en grève, partout au Québec. Ensemble, la CSN et la FTQ en regroupent près de 4600.

Le syndicat dénonce à nouveau l’attitude de l’employeur

Ce midi, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD) ont manifesté devant l’Hôtel Chantecler à Sainte-Adèle, propriété du groupe Hôtels Gouverneur, afin de dénoncer à nouveau l’attitude de leur employeur.

« Depuis le mois de mai dernier, qui a marqué le début de notre négociation, nous avons tenu 16 rencontres et nous sommes encore loin d’un règlement. Nous avons fait appel à la conciliation parce que l’employeur n’affichait aucune ouverture, ce qui nous a indiqué rapidement qu’un conflit se préparait. Les pourparlers n’aboutissent pas et la partie patronale ne dispose pas des mandats nécessaires pour régler cette négociation. Nous avions même réglé certaines clauses sur lesquelles l’employeur a retiré son engagement par la suite », de dénoncer Yvon Therrien, président du STTHGPD.

« Le mois de mars s’annonce déjà occupé dans le secteur de l’hôtellerie montréalais et, grâce au 375e anniversaire de Montréal et du 150e anniversaire du Canada, la saison touristique de 2017 pourrait surpasser les records atteints ces dernières années. De ce fait, nous savons que Hôtels Gouverneur disposera des ressources financières pour offrir de bonnes conditions de travail à ses salarié-es, à l’image des autres établissements qui se sont entendus avec leurs travailleuses et leurs travailleurs », de déclarer Diane David, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN.

« Même si ce lock-out décrété dix jours avant Noël dure depuis près de trois mois, les membres du syndicat sont solidaires et déterminés. Nous saluons et soutenons leur lutte, leur persévérance et leur combativité exemplaires afin d’obtenir leur juste part des revenus qu’elles et ils génèrent tous les jours pour cet employeur irrespectueux », de conclure Frédéric Brun, vice-président du Conseil central des Laurentides.

Rappelons que la direction de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis a décrété un lock-out le matin du 14 décembre dernier, à la veille du congé des fêtes. La prochaine date de négociation est prévue le 14 mars.

Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Brasseurs RJ : la direction brandit la menace du lock-out

Ce midi, les 60 travailleuses et travailleurs de Brasseurs RJ manifestent à l’extérieur de leur usine afin de démontrer leur insatisfaction à l’égard du rythme des négociations en cours pour le renouvellement de leur convention collective. Ces artisans fabriquent notamment la Belle Gueule, la Tremblay et la Cheval Blanc. Les membres du syndicat CSN reprochent à leur employeur son refus de négocier. « Le propriétaire de l’entreprise s’obstine à utiliser une stratégie qui consiste à faire une offre globale afin de ne pas négocier la proposition de convention collective adoptée par les syndiqué-es en assemblée générale, le printemps dernier. À l’évidence, ce sont des agissements que l’on peut qualifier de négociation de mauvaise foi », de déclarer le vice-président de la Fédération du commerce–CSN, David Bergeron-Cyr.

Affiliés depuis février 2016 à la CSN, les syndiqué-es désirent des conditions de travail qui reflètent davantage celles en vigueur chez les concurrents directs de Brasseurs RJ. Cela particulièrement au niveau salarial où l’écart est considérable par rapport aux autres microbrasseries. « Avec la CSN à nos côtés, nos membres sont prêts à tenir aussi longtemps qu’il le faudra pour obtenir un contrat de travail semblable à ce que l’industrie peut offrir dans des entreprises similaires », de poursuivre Kevin Villeneuve, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs Les Brasseurs RJ–CSN.

Les syndiqués-es ont aussi reçu à l’occasion de leur manifestation la visite de sympathisants venus les appuyer. Organisée par le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), ce renfort s’est joint pacifiquement aux membres du syndicat.

« Il est grand temps que l’employeur se rassoie à la table et négocie de bonne foi avec le syndicat. Les artisans méritent qu’on reconnaisse leur professionnalisme, leur compétence et leur savoir-faire », a déclaré Dominique Daigneault, présidente du CCMM–CSN. « Les travailleuses et travailleurs ne se laisseront pas décourager par les menaces de lock-out proférées à maintes reprises par la direction. Ils sont déterminés à obtenir une convention collective juste et équitable! », de conclure la porte-parole syndicale.

À propos du CCMM–CSN, de la FC et de la CSN
Le CCMM–CSN regroupe près de 106 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de 400 syndicats à Montréal, à Laval, au Nunavik et à la Baie James. La FC–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs.

La FP–CSN dénonce le Council of Conservative Citizens of Canada (C4)

La Fédération des professionnèles–CSN dénonce les menaces d’attaques à la bombe artisanale ciblant les communautés universitaires musulmanes de l’Université Concordia et de l’Université McGill revendiquées par le Council of Conservative Citizens of Canada (C4).

« Peu importe le milieu où ces menaces sont proférées, elles sèment la terreur et elles marquent à jamais les gens qui sont visés. Nous sommes solidaires des étudiantes et des étudiants musulmans et, plus largement, de toute la communauté musulmane qui est de plus en plus la cible d’attaques inacceptables, et ce, depuis déjà trop longtemps, de marteler Louise Briand, vice-présidente, secteur universitaire, FP–CSN. Nous sommes particulièrement outrés par le fait que cette attaque survienne durant une semaine où la communauté musulmane de l’Université Concordia organisait des activités sociales de rapprochement ouvertes à toutes et à tous sur leur campus. Nous demandons aux directions universitaires de soutenir ces initiatives et de développer des activités pour faire connaître la contribution de ces communautés afin de mettre un terme à la stigmatisation et enfin déboulonner les préjugés à leur égard. »

La FP compte parmi ses membres des personnes occupant un des plus larges éventails de disciplines et professions. Les syndicats qu’elle regroupe représentent plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens œuvrant majoritairement dans le secteur de la santé et des services sociaux, mais aussi dans les secteurs des organismes gouvernementaux, des sociétés d’État, de l’éducation, des médecines non conventionnelles, de l’aide juridique, de l’employabilité, du développement régional, des organismes communautaires et des professionnèles autonomes.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Syndicat du préhospitalier (FSSS–CSN)

Au cours des derniers jours, un vaste mouvement de grève s’est levé dans le secteur préhospitalier. Dans ce secteur soumis aux services essentiels, la stratégie de grève déployée par la CSN exerce dans les faits une pression très importante sur l’ensemble des décideurs du réseau.

Syndicat du personnel de soutien de la C.U.S (FSSS–CSN)

Au cours des derniers jours, un vaste mouvement de grève s’est levé dans le secteur préhospitalier. Dans ce secteur soumis aux services essentiels, la stratégie de grève déployée par la CSN exerce dans les faits une pression très importante sur l’ensemble des décideurs du réseau. Les conséquences de la grève sont multiples pour l’administration et la régie interne des entreprises du secteur.

Les chargées et chargés de cours de l’UQAM ratifient l’entente de principe

Les dernières journées de négociation précédant la journée de grève prévue pour le 7 février ont permis d’aller chercher une équité salariale avec les professeurs avec des augmentations de 1 % en 2017 et 1 % en 2018, en sus des paramètres gouvernementaux déjà prévus, pour un total de 8,61 % sur quatre ans, et une clause remorque avec les professeurs pour 2019, la convention collective de ces derniers se terminant en 2018. Les augmentations salariales seront versées sur une base forfaitaire de façon à favoriser les plus bas salariés du Syndicat.

Les charges de cours pouvant être accordées aux étudiants à la maîtrise ou au doctorat avant d’être offertes aux personnes chargées de cours (PCC) passent de 8 % à 6,5 % et pour obtenir ces charges l’étudiant doit avoir complété quatre sessions de son programme de maîtrise ou un trimestre de sa scolarité de doctorat, selon le cas.

Les personnes chargées de cours qui ont régulièrement au moins trois charges de cours depuis au moins cinq ans et qui, pour différentes raisons, en obtiennent moins auront accès à une banque de cinq charges de perfectionnement pour acquérir de nouvelles exigences de qualification pour l’enseignement.

Les 31 séances de négociation antérieures avaient permis d’aller chercher une importante reconnaissance institutionnelle de la valeur des activités de recherche et de création des chargées et chargés de cours et un droit de vote aux comités de programme et aux assemblées départementales. Ce dernier gain est toutefois sujet à l’approbation du Syndicat des professeurs et professeures de l’UQAM.

Le taux horaire pour des activités de représentation, de disponibilité complémentaire et pour des projets d’intégration, gelé à 45 $ de l’heure depuis plus de dix ans, sera augmenté de 2 dollars par année pour atteindre 51 $ en 2019. Le budget d’intégration des PCC aux différentes missions de l’institution passera de 500 000 $ en 2016 à 600 000 $ en 2019

Les nouvelles PCC auront accès à une réduction de leur période de probation et l’ensemble des membres à une bonification des congés spéciaux. Le nombre maximal de charges de cours passe de 8 à 9 par année.

Les deux parties se sont finalement entendues pour la mise en place de comités de travail sur la faisabilité d’un affichage annuel des charges de cours et sur les environnements numériques d’apprentissage.

La convention collective était échue depuis le 31 décembre 2014. La nouvelle convention est d’une durée de cinq ans.

À propos
Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM (SCCUQ) représente les quelque 2400 membres de ce corps enseignant. Fondé en 1978, il s’agit du plus vieux syndicat de personnes précaires au Québec. Le syndicat est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) qui regroupe quelque 35 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Le syndicat interpelle la haute direction des Hôtels Gouverneur

Ce midi, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD) ont manifesté devant le siège social de leur employeur, à Montréal.

« Depuis le mois de mai dernier qui a marqué le début de notre négociation, nous avons rapidement demandé la conciliation. L’attitude de l’employeur nous indiquait déjà qu’un conflit se dessinait à l’horizon. Très peu d’avancées ont été réalisées depuis tout ce temps. Les pourparlers piétinent et la partie patronale n’a toujours pas les mandats qu’il lui faut pour régler cette négociation. L’employeur est même revenu sur plusieurs engagements relativement à des éléments normatifs sur lesquels nous nous étions entendus, de dénoncer Yvon Therrien, président du STTHGPD. Nous sommes ici aujourd’hui afin d’interpeller la haute direction des Hôtels Gouverneur, qui détient le pouvoir de donner des mandats clairs à la partie patronale pour qu’enfin, nous réglions ce conflit ».

« Plusieurs autres grands hôtels de la métropole ont obtenu des ententes de principe et les éléments de la plateforme de la négociation coordonnée. À l’aube d’une nouvelle saison qu’on prévoit très occupée, il est clair que la haute direction des Hôtels Gouverneur a les moyens d’accorder les mêmes conditions de travail obtenues dans les autres établissements », de déclarer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie.

« Depuis le 2 septembre 1981, date de fondation de leur syndicat affilié à la CSN, plusieurs luttes exemplaires ont été menées par les travailleuses et les travailleurs qui vivent actuellement ce conflit. Au nom de la CSN, je tiens à saluer leur courage, leur détermination et surtout, leur solidarité légendaire qui leur a permis d’obtenir les conditions de travail qui sont les leurs », de souligner Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN.

« Les membres du syndicat font face à un employeur odieux qui les a mis en lock-out dix jours avant Noël. Depuis deux mois, elles et ils sont sur le trottoir et quand on les côtoie, on peut constater à quel point leur persévérance et leur combativité demeurent exemplaires. Je leur lève mon chapeau ! Ils peuvent compter sur notre entière solidarité pour mener leur lutte jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal Métropolitain (CCMM–CSN)

Rappelons que la direction de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis a décrété un lock-out le matin du 14 décembre dernier, à la veille du congé des fêtes. La prochaine date de négociation est prévue le 24 février

 

Les établissements de santé et de services sociaux forcés de renoncer aux priorités du MSSS

Une analyse des budgets des établissements du réseau de la santé et des services sociaux, menée par la Confédération des syndicats nationaux (CSN), conclut que le sous-financement est beaucoup plus important que ce que le gouvernement laisse croire. L’analyse démontre l’existence de coupes nettes dans plusieurs secteurs pourtant identifiés comme des priorités par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS). « Cette situation est plus inquiétante que jamais, selon le président de la CSN, Jacques Létourneau. Nous demandons au gouvernement de prendre acte des effets désastreux de l’austérité sur le réseau et de profiter du prochain budget pour réinvestir massivement afin de répondre adéquatement aux besoins de la population. »

Un sous-financement qui accélère le démantèlement du réseau public de santé et de services sociaux

Ayant pour objectif de répondre aux nombreux témoignages préoccupants de salarié-es du réseau, la CSN a étudié les données sur le financement des établissements du réseau. Elle constate que pour la seule période de 2010 à 2014, il aurait fallu investir près d’un milliard de dollars de plus pour pallier aux seuls effets de l’inflation et de la croissance de la population. Depuis 2014, la situation s’est aggravée, alors que le taux de croissance de financement est encore plus faible. Cette analyse démontre que nous investissons aujourd’hui autant par habitant qu’il y a 10 ans. De 2010 à 2014 seulement, en neutralisant l’effet de l’inflation, le financement des établissements est passé de 1357,20$ par habitant à 1238,80$, un recul de 9%. Depuis une décennie, les établissements disposent chaque année de moins en moins de moyens pour dispenser des services à une population de plus en plus nombreuse et vieillissante, ce qui est insoutenable.

« Depuis 2011, les établissements de la santé et des services sociaux n’ont plus les moyens de maintenir le même niveau de services à la population. Ce que le gouvernement appelle “mesures d’optimisation”, une façon de désigner des coupes, n’est donc que la pointe de l’iceberg. Nous devons prendre conscience de l’ampleur du sous-financement de notre réseau. Derrière les faibles taux de croissance du financement des établissements se cachent un manque à gagner considérable qui se traduit par d’importantes coupes de services, dont les effets sont cumulatifs d’une année à l’autre. Le réseau est en crise. Les salarié-es du réseau le savent, la population le sait, et en examinant les données budgétaires, on comprend pourquoi. Ce goulot d’étranglement entraîne une accélération de la privatisation et un abandon progressif de la mission sociale du réseau », lance Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Des coupes nettes dans les services du Grand Montréal
L’analyse des budgets des établissements de la région métropolitaine de Montréal démontre hors de tout doute l’impact du sous-financement sur les services à la population. Alors que le MSSS se donne plusieurs objectifs pour améliorer l’offre de services, ce sous-financement entraîne des coupes nettes directement dans ces cibles.

Dans le Grand Montréal, le portrait est alarmant, les établissements ayant par exemple pris la décision de couper cette année :

  • Près de 9 millions de dollars en prévention et en santé publique;
  • Plus de 10 millions de dollars dans les soins et services aux jeunes et aux jeunes en difficulté;
  • Près de 25 millions de dollars en santé mentale;
  • Plus de 83 millions $ dans divers soins et services destinés à l’ensemble de la population tels les urgences, blocs opératoires, unités de médecine, oncologie, hématologie, etc.;
  • Près de 20 millions $ de soins et services aux personnes en perte d’autonomie;
  • Plus de 14 millions $ dans les laboratoires;
  • Plus de 14 millions $ dans le soutien à domicile;
  • Plus de 4,5 millions $ en soins et services professionnels.

« Pour le grand Montréal, nous avons repéré pour plus de 217 millions $ de coupes dans des services. Quel est l’impact sur la population? C’est une véritable bombe à retardement! Les problèmes de santé que nous ne sommes pas en mesure de traiter efficacement aujourd’hui ne vont pas disparaître! Qu’adviendra-t-il des aîné-es qu’on ne parvient plus à soigner, des jeunes en difficulté qui ne recevront pas de services et des personnes qui ont besoin de soins de santé mentale? C’est d’abord aux sans-voix que ce sous-financement s’attaque. Mais est-ce vraiment dans le type de société que nous voulons vivre? », poursuit la vice-présidente de la Fédération des professionnèles (FP-CSN), Nancy Corriveau.

Une hypocrisie qui mène à l’abandon de la population
Le MSSS a établi ses objectifs pour la période 2015-2020. Chaque année, il signe avec chaque établissement une entente de gestion et d’imputabilité où les parties s’engagent à ne pas couper dans les services et à réaliser les objectifs du MSSS. L’analyse des budgets démontre pourtant que c’est tout le contraire qui se produit, ce qui met en lumière toute l’hypocrisie qui règne dans la gestion du réseau. Pour la CSN, le silence, voire la complaisance entre les directions d’établissement et le MSSS ne sert que la vision du gouvernement qui favorise le démantèlement des services au bénéfice de la privatisation.

« On a bien beau se donner les meilleurs objectifs, on continue d’année en année à sous-financer le réseau, ce qui rend impossible l’atteinte des objectifs. Le ministre Barrette se défendra certainement en tentant de faire croire à la population que nous sommes alarmistes. Ce sont pourtant les données des budgets provenant du ministère qui démontrent l’état extrêmement préoccupant de la situation. C’est une arnaque érigée en système! On constate dans tous les établissements un alourdissement de la charge de travail dans toutes les catégories d’emplois. Si nous voulons commencer à réparer les erreurs des dernières années, il est temps d’agir sur le financement du réseau : entre autres en révisant le mode de rémunération des médecins, en agissant sur le coût des médicaments, sur le surdiagnostic et en favorisant l’interdisciplinarité des équipes. Le gouvernement Couillard dispose des surplus budgétaires pour permettre un réinvestissement massif dans les services publics. C’est ce que nous exigeons du prochain budget », de conclure Jacques Létourneau, président de la CSN.

Coupes aveugles chez les techniciens et professionnels de la SAQ

Pour le Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ (SPTP–SAQ), affilié à la CSN, la nouvelle vague de coupes de postes chez le personnel administratif ne permettra pas à la SAQ d’atteindre ses objectifs d’optimisation. Des membres du syndicat ont dénoncé les abolitions de postes ce midi, à l’occasion d’une manifestation devant le siège de l’entreprise, et ont été rejoints par des travailleuses et des travailleurs des magasins des bureaux et des entrepôts de la SAQ.

Depuis deux ans, la SAQ a coupé plus de 20 % des postes du personnel technique et professionnel. En supposant que la SAQ utilise entièrement la suppression d’une centaine de postes annoncée en janvier pour baisser encore ses prix, cela représenterait, au maximum, une baisse de 4 sous par bouteille vendue. Toutefois, la SAQ se prive par le fait même d’une expertise importante. De plus, ces coupes de postes entraîneront inévitablement une augmentation de la charge de travail de celles et ceux qui demeurent en poste, ainsi que des employé-es en succursale qui doivent pallier cette perte d’effectifs.

Une étude menée l’an dernier par le SPTP–SAQ auprès de ses membres montrait une augmentation importante de la charge de travail et des problèmes de santé psychologiques au travail, découlant en partie des précédentes compressions.

« Ce qu’on constate au quotidien, c’est que, à cause de ces décisions, l’organisation se trouve complètement déstabilisée. Plusieurs projets de développement sont carrément mis en veilleuse car il n’y a plus personne pour y travailler, explique la présidente de SPTP–SAQ, Sandrine Thériault. Ces coupes mettent à mal la capacité de la SAQ de maintenir ses très hauts standards. Nous sommes d’autant plus choqués que nous avions accepté, comme syndicat, de travailler avec la SAQ en entente de partenariat. En établissant des cibles conjointes quant à nos besoins organisationnels, je suis convaincue que nous aurions su dégager des orientations beaucoup plus créatives que de couper aveuglément 100 emplois pour réduire de 4 sous le prix d’une bouteille ! »

« C’est une bonne nouvelle pour personne, que la direction de la SAQ choisisse de se comparer à Couche-Tard ou à Dollarama dans la gestion de son personnel, déplore le président de la CSN, Jacques Létourneau. Pour améliorer son modèle d’affaires, la SAQ aurait avantage à miser sur sa véritables force : ses salarié-es qui ont contribué à bâtir la société d’État ».

 Un affaiblissement de la SAQ
« Laissons de côté un instant tout le discours fataliste et démagogique à l’égard de la SAQ, poursuit le trésorier de la Fédération des professionnèles (FP–CSN), Yvan Duceppe. La réalité, c’est que la SAQ est très performante, et elle continue de s’améliorer. Mais les compressions risquent de nuire grandement à ces progrès. En surchargeant le personnel, en le mettant de côté dans les grandes décisions, c’est le service à la clientèle et la qualité de l’expérience client qui finira par en souffrir. Comment croire que la SAQ en sortira vraiment gagnante ? On prétend vouloir répondre aux critiques contre le monopole public en tentant de l’aligner aux pratiques commerciales du secteur privé mais dans les faits, on l’affaiblit ! ».

 Enfin, la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault, a réitéré l’appui inébranlable de la CSN à l’égard des salarié-es de la SAQ qui vivent toujours dans l’incertitude. Ils ne voient pas le bout du tunnel de la réorganisation, en cours depuis plusieurs années. « Les dernières coupes sont clairement de trop. Si le résultat est une augmentation de la sous-traitance et une plus grande part de contrats avec des entreprises tierces, les économies espérées par l’employeur pourraient s’évaporer très rapidement. Et, par-dessus tout, l’employeur doit cesser de presser le citron des salarié-es de la SAQ qui ont fait plus que leur part ces dernières années ».

Des infirmières heureuses à la CSN

Lors du maraudage de 2014, un groupe de 28 infirmières du Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD) Bourget décidait de grossir les rangs de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Deux ans plus tard, ces travailleuses de la santé sont plus que jamais satisfaites d’avoir pris ce virage important.

La CSN était déjà présente au CHSLD Bourget. Elle représentait 76 travailleurs et travailleu­ses dans les catégories 2 et 3 depuis 50 ans. En 2014, la grogne était à son paroxysme chez les 28 infirmières affiliées à la FIQ. Elles s’estimaient mal desservies et mal outillées.

« Elles venaient toujours nous deman­der des renseignements sur différents sujets et même si elles ne faisaient pas partie de notre syndicat, je les ai toujours renseignées et dépannées, ce sont des collègues de travail après tout », explique François Lacombe, président du Syndicat des professionnelles en soins infirmiers du CHSLD Bourget (CSN).

Maria Trujillo, infirmière et vice-présidente et secrétaire du syndicat, en avait lourd sur le cœur : « La FIQ ne faisait rien pour nous, aucun grief ne se réglait, nous n’étions pas appuyées, nous étions laissées à nous-mêmes. Nous avions l’impression de payer nos cotisations pour rien. Nous avons demandé à François, le président de la catégorie 2 CSN, ce qu’il fallait faire pour changer de syndicat. On a suivi la procédure et on a changé pour la CSN. Par la suite, notre président a tout réglé, il a mis à jour les griefs qui traînaient. Tout le monde était très content. »

« Lorsqu’on était à la FIQ, on voyait notre représentant une fois par année, on nous remettait une boîte à lunch ou un autre cadeau, et c’était tout. Avec la CSN, tout a changé, nous sommes bien représentées, nous avons un bon suivi, nous sommes très satisfaites », renchérit Cristabel Araujo-Nolasco, infirmière auxiliaire et trésorière du syndicat.

Redresser la barre

Toutes les demandes qui étaient restées lettre morte avec la FIQ ont été réglées durant le mandat actuel. De plus, un poste d’infirmière clinicienne, qui faisait autrefois partie des postes de cadres, a été obtenu et octroyé à une infirmière du syndicat. « La restructuration des postes avait été mal menée, elle s’échelonnait sur deux quarts de travail de soir et de nuit. On empêchait les infirmières de nuit de sortir pendant leur souper afin d’avoir l’œil sur les bénéficiaires. Pour remédier à ce problème, elles sont maintenant payées à taux et demi pendant leur souper. Ce sont tous des éléments qui irritaient les infirmières et qu’on a réussi à régler en deux ans. Aujourd’hui, on a des services et on est assurées d’avoir un conseiller syndical de la FSSS–CSN présent toutes les semaines. Une infirmière et une infirmière auxiliaire ont été élues comme déléguées, elles participent à toutes les instances, ce qu’elles ne faisaient pas auparavant », explique le président.

Une direction mécontente ?

La direction du CHSLD Bourget n’était pas nécessairement heureuse de voir le syndicat des infirmières joindre les rangs de la FSSS–CSN. Si elle entretient quand même de bonnes relations avec les syndicats CSN des catégories 2 et 3, il était plus facile pour la direction d’imposer ses idées et ses décisions douteuses au syndicat des infirmières qui n’avait pas la structure nécessaire pour offrir une opposition.

Maintenant que la centaine de travailleuses et travailleurs du CHSLD Bourget parle d’une même voix, le rapport de force est nettement plus équilibré. « Ça fait 17 ans que je suis là, les patrons et les syndiqué-es savent que je suis là pour faire appliquer la convention collective et que je suis là pour les membres », conclut François Lacombe.

Deux nouvelles ententes de principe entérinées par les syndicats

Hier, en début de soirée, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Comfort Inn Pointe-Claire–CSN (STTCIPC) et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Comfort Inn Dorval–CSN (STTCID) ont tous deux entériné l’entente de principe conclue le 16 janvier dernier avec leur employeur. Celles-ci ont été adoptées à 100 % par les deux syndicats, par voie de deux scrutins secrets distincts.

« Les travailleuses et les travailleurs de ces deux établissements ont atteint la plateforme de notre négociation coordonnée. Ils ont obtenu des clauses d’abolition de postes et d’indemnités de départ, tout en bonifiant leurs indemnités de vacances. Leurs augmentations salariales seront de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année de leurs nouveaux contrats de travail », de souligner Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie.

À ce jour, sur les 25 syndicats qui ont accepté de participer à cette 9e ronde de négociations coordonnées, 19 ententes de principe ont été conclues avec autant d’employeurs.

Affiliés à la FC–CSN, le STTCIPC et le STTCID comptent respectivement environ 20 et 15 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Si Trump n’aime pas les femmes, elles le lui rendent bien

Des femmes et des hommes de tous les continents, dont un demi-million à Washington, ont convergé aujourd’hui dans quelque 300 villes à travers les six continents pour dénoncer le discours rétrograde adopté par Donald Trump tout au long de sa campagne et pour protester contre l’arrivée au pouvoir de ce personnage misogyne à la tête du plus puissant État du monde.

Michèle Delsemme

À Montréal, sur la place de l’Esplanade située devant la Place des arts, des milliers de manifestantes et de manifestants s’entassaient pour pouvoir entendre les discours indignés, enflammés, déterminés de la dizaine de femmes qui se sont succédé au micro. Parmi elles, Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN – la seule organisation syndicale présente sur place – n’y est pas allée de main morte. « Il y a de quoi être fière aujourd’hui. S’il y en a qui pensaient encore que les femmes allaient demeurer les bras croisés devant des propos qui ont toutes les apparences d’assauts envers elles, ils ont affaire à se raviser. Ils vont rencontrer des millions de personnes de tous les horizons et de toutes les cultures sur leur chemin. »

Véronique De Sève a aussi souligné la présence à Washington des Québécoises qui ont fait le trajet pour aller manifester de visu leur solidarité aux manifestantes et aux manifestants américains. Elle a enfin rappelé que les mesures d’austérité néolibérales prises par les gouvernements du monde entier constituent d’autres attaques qui visent les femmes et contre lesquelles il faut continuer à résister à chaque instant.

Michèle Delsemme

Michèle Delsemme

Les travailleuses et les travailleurs manifestent à Trois-Rivières

Aujourd’hui, en début d’après-midi, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD) ont manifesté en face de l’hôtel Gouverneur Trois-Rivières qui appartient au même groupe que leur établissement.

« Alors que les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis tentaient simplement d’obtenir le renouvellement de leur contrat de travail, l’employeur a décrété un lock-out sauvage le 14 décembre dernier, juste avant la période des fêtes. Il faut dire que l’attitude de l’employeur a incité le syndicat à demander la conciliation dès le début de la négociation, au mois de mai 2016, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et porte-parole de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Celui-ci s’entête à ne pas accorder les mêmes conditions de travail qui ont été obtenues aux autres tables de négociation, par les autres syndicats participant à la négociation coordonnée de l’hôtellerie. »

« Le Conseil central du Cœur du Québec est ici aujourd’hui pour signifier son appui inconditionnel à la lutte menée par ces travailleuses et ces travailleurs de l’hôtellerie. Et nous joignons notre voix à celle de la Fédération du commerce pour que l’employeur entende raison et offre à ces hommes et à ces femmes qui leur permettent de faire des profits chaque jour, des conditions à la hauteur de leurs demandes », de préciser Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec.

Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

Une centaine de techniciens et professionnels dans l’insécurité

Le Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ (SPTP–CSN) accueille comme une douche froide l’annonce de la suppression d’une centaine de postes de techniciennes, techniciens et professionnel-les à la SAQ, soit près de 15 % de cet effectif à la société d’État.

« Nous étions plus de 700 il y a deux ans à peine, et nous ne serons plus que 500 à l’issue de ce nouveau licenciement collectif, déplore la présidente du SPTP–CSN, Sandrine Thériault. Les impacts des dernières coupes de postes, en avril dernier, se font déjà sentir lourdement. À la SAQ, on coupe des postes d’abord, et on se demande ensuite comment on doit réorganiser le travail. La conséquence, c’est que nos membres sont de plus en plus surchargés : il y a une augmentation des heures supplémentaires non rémunérées et le climat de travail se détériore grandement. Nous avons interpellé la SAQ avec des données alarmantes que nous avons recueillies à ce sujet et la seule réponse que nous recevons, ce sont des coupes supplémentaires ! »

Rappelons qu’après avoir coupé une soixantaine de postes au printemps 2016, principalement au développement immobilier, la société d’État avait dû se rendre à l’évidence et reconnaître que ces coupes entraînaient des lacunes importantes qu’il fallait corriger. Tout porte à croire qu’il en sera de nouveau ainsi.

Pour la présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN) à laquelle le syndicat est affilié, Ginette Langlois, la SAQ doit revoir sa façon de gérer les relations de travail. « Des annonces comme celle effectuée aujourd’hui entraînent leur lot d’insécurité pour l’ensemble des salarié-es. Nous nous attendrions de la SAQ qu’elle agisse en employeur modèle en faisant preuve d’un maximum de transparence et qu’elle prenne le temps d’étudier avec les représentants des salarié-es des solutions de rechange ou à tout le moins, un plan de réorganisation et ce, avant de procéder à de telles coupes ! »

Du côté du Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN), on souligne que ces abolitions de postes entraîneront un impact direct sur la capacité des salarié-es œuvrant dans les succursales à effectuer leurs tâches régulières. C’est ce qui a été observé lors des précédentes coupes. « Nous sommes pleinement solidaires de nos collègues techniciennes, techniciens et professionnel-les, déclare son président, Alexandre Joly. Ce qui fait la force de la SAQ, c’est le travail au quotidien de ses employé-es. Cela mérite plus de reconnaissance et de respect ».

À propos du SPTP-SAQ (CSN)
Le SPTP-SAQ regroupe quelque 600 membres qui travaillent en partie à Québec, mais principalement à Montréal. On y compte notamment les secrétaires, techniciens et analystes du siège social et des centres de distribution. C’est d’ailleurs ce centre qui est responsable d’approvisionner en vin l’ensemble du réseau de la SAQ. Le SPTP-SAQ est affilié à la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

Le syndicat vote la grève générale illimitée à 99 %

Ce matin, lors d’une assemblée générale tenue au Centre Saint-Pierre, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Gouverneur Place Dupuis–CSN (STTHGPD) ont voté à 99 % pour la grève générale illimitée, par voie de scrutin secret.

Ce vote a été tenu un peu plus de 24 heures après le déclenchement d’un lockout par leur employeur, quelques jours avant les vacances des fêtes. « Notre message envers l’employeur est clair : nous retournerons au travail seulement lorsque nous obtiendrons une entente de principe satisfaisante pour tout le monde », de déclarer Yvon Therrien, président du STTHGPD.

En négociation depuis le mois de mai dernier, les membres du STTHGPD participent à la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Puisque le syndicat s’attendait à une négociation difficile, la conciliation a rapidement été demandée.

Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres réunis au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Lock-out à l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis

La direction de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis a décrété un lock-out tôt ce matin.

« Nous négocions depuis le mois de mai dernier et rapidement, nous avons dû demander la conciliation. Depuis tout ce temps, les pourparlers piétinent et nous sentons que la partie patronale ne dispose pas des mandats qu’il lui faudrait pour régler cette négociation. Plusieurs demandes que nous avons déposées, qui visent à régler des problèmes, sont totalement ignorées. L’employeur a même retiré son engagement relativement à certains éléments normatifs sur lesquels les parties s’étaient pourtant entendues lors des discussions à la table de négociation, de dénoncer Yvon Therrien, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD). Nous sommes toutefois déterminés à obtenir le respect auquel nous avons droit, à l’instar des treize autres hôtels qui ont obtenu des ententes de principe et les éléments de la plateforme de la négociation coordonnée. »

« Décréter un lock-out à la veille du congé des fêtes, ça démontre une attitude vraiment cavalière de la part de cet employeur. Nous allons tout mettre en œuvre pour que ces femmes et ces hommes obtiennent leur juste part des profits que les propriétaires de cet hôtel encaissent tous les jours », de déclarer Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.