Syndicat des paramédics de Chaudière-Appalaches (FSSS–CSN)

Au cours des derniers jours, un vaste mouvement de grève s’est levé dans le secteur préhospitalier. Dans ce secteur soumis aux services essentiels, la stratégie de grève déployée par la CSN exerce dans les faits une pression très importante sur l’ensemble des décideurs du réseau.

Coupes aveugles chez les techniciens et professionnels de la SAQ

Pour le Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ (SPTP–SAQ), affilié à la CSN, la nouvelle vague de coupes de postes chez le personnel administratif ne permettra pas à la SAQ d’atteindre ses objectifs d’optimisation. Des membres du syndicat ont dénoncé les abolitions de postes ce midi, à l’occasion d’une manifestation devant le siège de l’entreprise, et ont été rejoints par des travailleuses et des travailleurs des magasins des bureaux et des entrepôts de la SAQ.

Depuis deux ans, la SAQ a coupé plus de 20 % des postes du personnel technique et professionnel. En supposant que la SAQ utilise entièrement la suppression d’une centaine de postes annoncée en janvier pour baisser encore ses prix, cela représenterait, au maximum, une baisse de 4 sous par bouteille vendue. Toutefois, la SAQ se prive par le fait même d’une expertise importante. De plus, ces coupes de postes entraîneront inévitablement une augmentation de la charge de travail de celles et ceux qui demeurent en poste, ainsi que des employé-es en succursale qui doivent pallier cette perte d’effectifs.

Une étude menée l’an dernier par le SPTP–SAQ auprès de ses membres montrait une augmentation importante de la charge de travail et des problèmes de santé psychologiques au travail, découlant en partie des précédentes compressions.

« Ce qu’on constate au quotidien, c’est que, à cause de ces décisions, l’organisation se trouve complètement déstabilisée. Plusieurs projets de développement sont carrément mis en veilleuse car il n’y a plus personne pour y travailler, explique la présidente de SPTP–SAQ, Sandrine Thériault. Ces coupes mettent à mal la capacité de la SAQ de maintenir ses très hauts standards. Nous sommes d’autant plus choqués que nous avions accepté, comme syndicat, de travailler avec la SAQ en entente de partenariat. En établissant des cibles conjointes quant à nos besoins organisationnels, je suis convaincue que nous aurions su dégager des orientations beaucoup plus créatives que de couper aveuglément 100 emplois pour réduire de 4 sous le prix d’une bouteille ! »

« C’est une bonne nouvelle pour personne, que la direction de la SAQ choisisse de se comparer à Couche-Tard ou à Dollarama dans la gestion de son personnel, déplore le président de la CSN, Jacques Létourneau. Pour améliorer son modèle d’affaires, la SAQ aurait avantage à miser sur sa véritables force : ses salarié-es qui ont contribué à bâtir la société d’État ».

 Un affaiblissement de la SAQ
« Laissons de côté un instant tout le discours fataliste et démagogique à l’égard de la SAQ, poursuit le trésorier de la Fédération des professionnèles (FP–CSN), Yvan Duceppe. La réalité, c’est que la SAQ est très performante, et elle continue de s’améliorer. Mais les compressions risquent de nuire grandement à ces progrès. En surchargeant le personnel, en le mettant de côté dans les grandes décisions, c’est le service à la clientèle et la qualité de l’expérience client qui finira par en souffrir. Comment croire que la SAQ en sortira vraiment gagnante ? On prétend vouloir répondre aux critiques contre le monopole public en tentant de l’aligner aux pratiques commerciales du secteur privé mais dans les faits, on l’affaiblit ! ».

 Enfin, la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault, a réitéré l’appui inébranlable de la CSN à l’égard des salarié-es de la SAQ qui vivent toujours dans l’incertitude. Ils ne voient pas le bout du tunnel de la réorganisation, en cours depuis plusieurs années. « Les dernières coupes sont clairement de trop. Si le résultat est une augmentation de la sous-traitance et une plus grande part de contrats avec des entreprises tierces, les économies espérées par l’employeur pourraient s’évaporer très rapidement. Et, par-dessus tout, l’employeur doit cesser de presser le citron des salarié-es de la SAQ qui ont fait plus que leur part ces dernières années ».

Une rencontre positive, mais…

Après les années difficiles du règne conservateur, la santé du chantier naval de la Davie demeure toujours dans un état précaire, tant et aussi longtemps que de nouveaux contrats structurants ne seront pas assurés. Prenant acte des difficultés que doivent affronter les centaines de travailleurs et de travailleuses du chantier de Lévis-Lauzon, la CSN a rencontré en décembre dernier le ministre fédéral des Affaires étrangères, Stéphane Dion, afin de le sensibiliser à cette situation. La délégation était formée de Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN, Alain Lampron, président de la FIM–CSN, et de Raphael Jobin, président du syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon.

Selon Francine Lévesque : « Il était essentiel pour nous de sensibiliser le ministre Dion à la situation toute particulière du chantier naval Davie en lui rappelant l’importance de ces emplois pour l’économie du Québec. »

Alain Lampron sort de cette rencontre optimiste : « Le chantier naval Davie est reconnu dans toute l’Amérique du Nord pour son excellence, le Québec ne peut se permettre de perdre cette grande expertise navale. Le fédéral a le pouvoir de venir consolider le chantier avec les contrats de réfection des brise-glaces canadiens et la construction de nouveaux bateaux. C’est ce que nous voulions faire valoir auprès du ministre Dion. »

Pour les porte-parole syndicaux, le gouvernement doit être sensible au fait que ce sont les travailleurs et les travailleuses qui subissent au premier chef les incertitudes sur l’avenir du chantier. « La décennie conservatrice nous a fait vivre beaucoup d’inquiétude, car les mises à pied ont été très fréquentes. Nous croyons qu’il est maintenant temps que des actions fortes soient prises afin de nous donner un peu de répit et de nous permettre de travailler sans la crainte constante de perdre nos emplois », plaide Raphaël Jobin.

The CSN calls on its members and the general population to stand united

The Confédération des syndicats nationaux (CSN) is extremely shocked by the Islamophobic attack that took place yesterday at the Centre culturel islamique du Québec in Sainte-Foy, which claimed the lives of six people and injured eight others. The CSN offers its deepest condolences and stands in solidarity with the families and loved ones affected by this horrible act.

The increase in xenophobic incidents both in Québec and around the world must be categorically condemned. “Québec must work towards being a just, welcoming and inclusive society, open to the entire population,” said CSN President, Jacques Létourneau. Muslim Québeckers are an integral part of the social fabric of Québec, and we encourage the population to stand together with them to fight against the violence, hatred and terrorism that have struck today. Together, we need to take action and denounce racist acts and statements the moment they rear their ugly heads.

To demonstrate our solidarity, the CSN invites its members and the general population to participate in the vigils to be held today at the Église Notre-Dame-de-Foy in Québec City and at the Parc subway station in Montréal,  both starting at 6:00 p.m, and in other locations in Québec.

Une centaine de techniciens et professionnels dans l’insécurité

Le Syndicat du personnel technique et professionnel de la SAQ (SPTP–CSN) accueille comme une douche froide l’annonce de la suppression d’une centaine de postes de techniciennes, techniciens et professionnel-les à la SAQ, soit près de 15 % de cet effectif à la société d’État.

« Nous étions plus de 700 il y a deux ans à peine, et nous ne serons plus que 500 à l’issue de ce nouveau licenciement collectif, déplore la présidente du SPTP–CSN, Sandrine Thériault. Les impacts des dernières coupes de postes, en avril dernier, se font déjà sentir lourdement. À la SAQ, on coupe des postes d’abord, et on se demande ensuite comment on doit réorganiser le travail. La conséquence, c’est que nos membres sont de plus en plus surchargés : il y a une augmentation des heures supplémentaires non rémunérées et le climat de travail se détériore grandement. Nous avons interpellé la SAQ avec des données alarmantes que nous avons recueillies à ce sujet et la seule réponse que nous recevons, ce sont des coupes supplémentaires ! »

Rappelons qu’après avoir coupé une soixantaine de postes au printemps 2016, principalement au développement immobilier, la société d’État avait dû se rendre à l’évidence et reconnaître que ces coupes entraînaient des lacunes importantes qu’il fallait corriger. Tout porte à croire qu’il en sera de nouveau ainsi.

Pour la présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN) à laquelle le syndicat est affilié, Ginette Langlois, la SAQ doit revoir sa façon de gérer les relations de travail. « Des annonces comme celle effectuée aujourd’hui entraînent leur lot d’insécurité pour l’ensemble des salarié-es. Nous nous attendrions de la SAQ qu’elle agisse en employeur modèle en faisant preuve d’un maximum de transparence et qu’elle prenne le temps d’étudier avec les représentants des salarié-es des solutions de rechange ou à tout le moins, un plan de réorganisation et ce, avant de procéder à de telles coupes ! »

Du côté du Syndicat des employé(e)s de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN), on souligne que ces abolitions de postes entraîneront un impact direct sur la capacité des salarié-es œuvrant dans les succursales à effectuer leurs tâches régulières. C’est ce qui a été observé lors des précédentes coupes. « Nous sommes pleinement solidaires de nos collègues techniciennes, techniciens et professionnel-les, déclare son président, Alexandre Joly. Ce qui fait la force de la SAQ, c’est le travail au quotidien de ses employé-es. Cela mérite plus de reconnaissance et de respect ».

À propos du SPTP-SAQ (CSN)
Le SPTP-SAQ regroupe quelque 600 membres qui travaillent en partie à Québec, mais principalement à Montréal. On y compte notamment les secrétaires, techniciens et analystes du siège social et des centres de distribution. C’est d’ailleurs ce centre qui est responsable d’approvisionner en vin l’ensemble du réseau de la SAQ. Le SPTP-SAQ est affilié à la Fédération des professionnèles (FP-CSN).

Huit syndicats demandent d’arrêter l’érosion des services à la population

Sans l’implication et la participation active des salarié-es du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Capitale-Nationale, la réforme en cours du ministre de la santé, Gaétan Barrette, risque d’accroître les problèmes existants et d’accélérer la dégradation des services à la population. Huit syndicats affiliés à la CSN, regroupant des milliers de salarié-es dans une soixantaine d’établissements sur le territoire, lancent un appel pressant à stopper l’érosion des services et à enclencher les discussions avec la partie syndicale sur la manière d’organiser le travail et d’améliorer les services.

Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Photo : Clément Allard

Pour Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) : « Il est inquiétant de voir qu’au moment où la direction du CIUSSS de la Capitale-Nationale parle de vaste refonte des services, dont la réduction du nombre de centres de production alimentaire qui vont passer de 28 à 3 sur le territoire desservi, peu de démarches ont été initiées avec les travailleuses et les travailleurs de même qu’avec leur syndicat respectif. À une exception près : le syndicat de Québec Nord a réussi à faire entendre raison à l’employeur quant aux pistes de solution visant à réduire les impacts sur le personnel. Le ministre Barrette doit envoyer des signes clairs à la direction du CIUSSS que la réorganisation des services ne se fera pas sur le dos des salarié-es ni de la population qui goûtent toujours aux mesures d’austérité et d’optimisation. »

Alors que près de deux années se sont écoulées depuis la fusion forcée des établissements de santé, en avril 2015, plusieurs catégories de personnel sont laissées dans une zone d’ombre qui accroît leur inquiétude, le stress et même leur détresse. C’est notamment le cas des préposé-es aux bénéficiaires en CHSLD et dans les hôpitaux, des auxiliaires de santé et de services sociaux en CLSC, de celles et de ceux oeuvrant dans les services administratifs, dans les services alimentaires, dans les services de salubrité et d’hygiène, et de l’entretien de bâtiments.

Photo : Clément Allard

Parmi les problèmes identifiés par les syndicats du CIUSSS, figurent les impacts des fermetures de lits en soins de longue durée – 43 lits au CHSLD de Saint-Augustin-de-Desmaures seront transférés en ressources intermédiaires privées, et 64 autres à l’Institut universitaire en santé mentale de Québec ; la violence croissante de la clientèle à l’égard du personnel ; le non-remplacement des absences des préposé-es aux bénéficiaires en CHSLD ; les problèmes accrus de rétention des nouveaux employé-es ; la perspective de coupures de postes et d’heures travaillées dans différents services.

« Nous, on est prêts à rencontrer l’employeur et à enclencher de bonne foi les discussions sur la réorganisation du travail, affirme Karl Campeau, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Centre jeunesse de Québec (CSN). On l’a même réaffirmé dans une lettre conjointe transmise à la direction générale, en décembre dernier. Nous ne sommes pas là pour gérer à la place des gestionnaires. Mais il est primordial que l’on puisse dire notre mot quant à la façon d’organiser le travail pour améliorer l’offre de services à la population. Les travailleuses et travailleurs sont souvent les mieux placés pour identifier les problèmes et suggérer des pistes de solution. Encore faut-il les écouter et tenir compte de leur savoir-faire. C’est d’ailleurs à cela que nous allons consacrer nos énergies dans les prochaines semaines, notamment en se donnant un meilleur rapport de force afin d’être entendus. »

« Les syndicats ne resteront pas les bras croisés en attendant un signe du ministre Barrette et de la direction de l’établissement, affirme pour sa part Denis Bertrand, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Ils vont dès maintenant unir leurs efforts et mettre toute leur énergie et leurs ressources pour mieux s’organiser et faire entendre la voix de plus de 6000 travailleuses et travailleurs présents dans les 57 établissements du CIUSSS. La FSSS–CSN va bien sûr apporter tout l’appui nécessaire pour que ces réorganisations des services se fassent dans le respect des travailleuses et des travailleurs.

Photo : Clément Allard

À propos des syndicats et de la CSN

Les syndicats présents à la conférence de presse sont les suivants :

  • Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec – CSN
  • Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de santé de Portneuf (CSN)
  • Syndicat des travailleurs et travailleuses du Centre de santé et des services sociaux de Charlevoix CSN
  • Syndicat des travailleuses et travailleurs du Centre de santé et de services sociaux de Québec-Sud (CSN)
  • Syndicat des travailleuses et travailleurs de Québec-Nord (CSN)
  • Syndicat du Jeffery Hale-St-Brigid’s (CSN)
  • Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Centres jeunesse de Québec (CSN)
  • Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Régie régionale de Québec (CSN)
    Photo : Clément Allard

Ces syndicats sont affiliés au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) qui regroupe sur une base régionale quelque 50 000 membres dans tous les secteurs d’activité, privés et publics. Ils sont aussi affilés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) qui compte 130 000 membres dont 110 000 dans le secteur de la santé. Ces syndicats sont enfin affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) représente plus de 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

 

D’autres journées de grève au Manoir Sully

À compter de cet après-midi, 16 h 15, et ce jusqu’au 15 janvier 17 h, les travailleuses et les travailleurs du Manoir Sully tiendront de nouvelles journées de grève pour dénoncer l’attitude de fermeture de l’employeur à la table de négociation. Celles-ci s’ajoutent à une série de grèves perlées qui se sont tenues le 25 novembre ainsi que les 8 et 9 décembre.

« Les 23, 24 et 25 décembre derniers, le syndicat a choisi de suspendre les trois jours de grève qui étaient prévus, en signe de bonne foi et pour donner une chance à la négociation en 2017. Aujourd’hui, on constate que l’employeur n’a aucune intention de modifier sa position. Il va nous trouver lassants, parce qu’on a la ferme intention d’améliorer notre sort et qu’on va tout faire dans ce sens-là », souligne le représentant du secteur des centres d’hébergement privés pour aîné-es, (FSSS–CSN), Gilles Gagné.

« Trouvez-vous ça raisonnable vous autres que des serveuses, des préposé-es au ménage, des aides-cuisiniers soient payés 12,07 $ l’heure après 15 ans de service ? C’est le cas au Manoir Sully, et non, ce n’est pas normal. On va donc se battre jusqu’au bout pour que des travailleuses et des travailleurs qui ont amplement démontré leurs compétences et leur dévouement durant de nombreuses années soient enfin respectés », renchérit le vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Denis Bertrand.

Rappelons que les plus bas salarié-es du Manoir Sully ne demandent que 13,20 $ l’heure d’ici 2018. C’est également dans cette résidence que le représentant patronal à la table des négociations, Marc-André Boivin, a agi comme briseur de grève et bousculé un conseiller syndical qui l’a pris sur le fait.

« Malgré le fait que d’autres résidences se soient dissociées des gestes de Marc-André Boivin, le Manoir Sully et les Bâtisseurs continuent à accorder encore leur confiance à cette personne. L’employeur semble vouloir conserver la ligne dure et refuse de mettre de l’eau dans son vin », dénonce pour sa part la présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Ann Gingras.

« Le Groupe des Bâtisseurs vient d’annoncer un chantier de six millions de dollars pour agrandir la résidence. Il a les moyens de mieux rémunérer ses employé-es. Il devrait prendre l’exemple sur plusieurs résidences indépendantes qui, elles, ont choisi de s’entendre avec leurs travailleuses et leurs travailleurs syndiqués. Mais il préfère l’option du cheap labor. Inutile de vous dire qu’à la CSN, ça ne passe pas. On va être derrière ces salarié-es tout au long de cette bataille », conclut-elle.

 

 

L’entente de principe adoptée à 96 %

Lors d’une première assemblée générale tenue le 27 décembre 2016, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN (STTHC) avaient rejeté à 64 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 23 décembre dernier. Les pourparlers ont repris dès le lendemain et une seconde entente de principe est intervenue hier, en fin de matinée. Les membres ont été convoqués en assemblée générale extraordinaire le jour même et ont adopté la nouvelle entente de principe à 96 %. L’acceptation de ce nouveau contrat de travail par voie de scrutin secret met un terme à un conflit de travail débuté le 21 septembre dernier.

« Alors que l’employeur refusait catégoriquement que nous ayons toutes et tous les mêmes conditions de travail, nous avons désormais un seul contrat de travail couvrant tous les salarié-es de l’établissement. Nous avons obtenu une augmentation de nos salaires de 2 % au 1er juin 2015 pour les salarié-es de l’unité générale et une rétroactivité de 2 % au 1er aout 2016 pour les salarié-es de la réception. À la signature, nos salaires seront majorés de 3 %, puis de 3 % au 1er novembre 2017 et au 1er novembre 2018, de souligner Martine Harvey, présidente du STTHC. L’introduction de clauses touchant aux abolitions de classifications et aux indemnités de départ fait également partie de nos avancées, ainsi que la bonification de 0,5 % par semaine de vacances. »

Leur nouveau contrat de travail arrivera à échéance le 31 octobre 2019. Il inclut désormais une assurance collective pour les salarié-es à temps plein à partir du 1er juillet 2017 et une augmentation de l’employeur au régime de retraite de 2 % qui passera graduellement à 4 % à terme.

« Les travailleuses et les travailleurs du Classique peuvent être fiers des gains qu’ils ont réalisés. Leur lutte pour obtenir le respect de leur employeur a porté ses fruits et ils sortent de ce conflit avec des avancées importantes dans leurs conditions de travail, de préciser Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN. Ils ont réussi à obtenir des demandes qui faisaient partie de notre plateforme commune de revendications, ce qui prouve encore une fois la légitimité et la justesse de notre démarche de négociation coordonnée qui fait ses preuves depuis une trentaine d’années. »

« La lutte exemplaire menée par les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Classique nous démontre, hors de tout doute, que celles et ceux qui décident de se tenir unis face à leur employeur peuvent obtenir gain de cause. Vivre un conflit de travail n’est jamais facile et les trois derniers mois peuvent en témoigner. Mais c’est la tête haute que les salarié-es sont retournés au travail aujourd’hui même, de conclure Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN.

Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Entente de principe à l’Hôtel Classique

Aujourd’hui, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN et l’employeur. Obtenue après un blitz de négociation intense de 36 heures, celle-ci sera présentée aux membres en assemblée générale, le mardi 27 décembre prochain. L’acceptation de ce nouveau contrat de travail par les membres du syndicat mettrait un terme à un conflit de travail d’un peu plus de trois mois, débuté le 21 septembre dernier. Aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

Avenir de la Davie, la CSN rencontre le ministre Stéphane Dion

Après les années difficiles du règne conservateur, la santé du chantier naval de la Davie demeure toujours fragile et précaire, tant et aussi longtemps que de nouveaux contrats structurants ne seront pas assurés. Prenant acte des difficultés que doivent affronter les centaines de travailleurs et de travailleuses du chantier naval de Lévis-Lauzon, la CSN a envoyé une délégation rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, afin de le sensibiliser à cette situation. C’est le mardi 20 décembre que Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN, Alain Lampron, président de la FIM-CSN, Raphael Jobin, président du syndicat des travailleurs du chantier naval de lauzon, François Énault, adjoint au comité exécutif de la CSN et Bernard Demers, conseiller syndical à la FIM-CSN ont rencontré M. Dion.

Cet entretien a permis à la délégation syndicale d’aborder plusieurs enjeux concernant l’industrie navale québécoise en général, et l’avenir du chantier naval de la Davie en particulier. Selon Francine Lévesque : « M. Dion est un ministre québécois important dans le gouvernement Trudeau, il est essentiel pour nous de le sensibiliser à la situation toute particulière du chantier naval Davie en lui rappelant l’importance de ces emplois pour l’économie du Québec. »

Alain Lampron sort de cette rencontre optimiste : « Le chantier naval de la Davie est reconnu dans toute l’Amérique du Nord pour son excellence, le Québec ne peut se permettre de perdre cette grande expertise navale. Le fédéral a le pouvoir de venir consolider le chantier avec les contrats de réfection des brise-glaces canadiens et la construction de nouveaux bateaux. C’est ce que nous voulions faire valoir auprès du ministre Dion. »

Pour les porte-parole syndicaux, le gouvernement doit être sensible au fait que ce sont les travailleurs et les travailleuses qui subissent au premier chef les incertitudes sur l’avenir du chantier. « La décennie conservatrice nous a fait vivre beaucoup d’inquiétude. Nos emplois ont été régulièrement remis en question et les mises à pied, fréquentes. Nous croyons qu’il est maintenant temps que des actions fortes soient prises afin de nous donner un peu de répit et de nous permettre de travailler sans la crainte constante de perdre notre emploi », plaide Raphaël Jobin.

Bien que satisfaite de la rencontre, la CSN rappelle qu’elle demeurera vigilante et qu’elle fera tout son possible pour préserver les emplois des centaines de salarié-es du chantier naval de la Davie.

L’entente de principe adoptée à l’unanimité

Hier, lors d’une assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel le Concorde–CSN (STTHC) ont adopté à 100 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le 17 novembre dernier avec leur employeur.

« Pour nous, il s’agit d’un excellent règlement dans le cadre d’une négociation qui s’est vraiment bien déroulée. Alors que des rumeurs de changement de vocation de notre hôtel planaient à nouveau, nous avons obtenu l’assurance, inscrite dans notre nouvelle convention, que notre établissement allait poursuivre ses opérations hôtelières pour les huit prochaines années. Nous avons également préservé nos clauses normatives, incluant la protection des emplois et les indemnités de départ », de souligner Robert Lejeune, président du STTHC.

D’une durée de huit ans, l’entente prévoit des augmentations salariales de 3 % les trois premières années, de 4 %, les trois suivantes et de 5 %, les deux dernières années du contrat de travail.

« Nous sommes évidemment heureux de cette nouvelle entente qui vient consolider la relance de cet important hôtel de Québec. Celle-ci a permis aux travailleuses et aux travailleurs de rattraper les concessions salariales qui avaient été consenties lors de la saga qui avait entouré le dernier changement de vocation de leur hôtel », de souligner Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN.

Affilié à la FC–CSN, le STTHC compte environ 120 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les membres acceptent l’entente de principe à 98 %

Réunis en assemblée générale à 13 h aujourd’hui, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) (STTHPQ) ont adopté à 98 %, par voie d’un vote secret, l’entente de principe intervenue entre leur employeur et leur syndicat, le 9 décembre dernier.

« Après un conflit de travail d’un peu plus d’un mois, nous sommes satisfaits de notre nouvelle convention collective. Non seulement nous avons réalisé des gains intéressants, mais nous avons préservé nos acquis. En raison d’un investissement majeur et d’un engagement clair écrit en ce sens, la durée de notre contrat de travail est de sept ans, à laquelle s’ajoute une année d’option qui nous permettra de rejoindre la négociation coordonnée de l’hôtellerie, de souligner Richard Watters, président du STTHPQ. D’ici là, nous toucherons des augmentations salariales de 2 % pour les deux premières années, de 3 % pour les trois suivantes et de 4 % pour les deux dernières. Nous avons également obtenu des indemnités de départ en cas de fermeture, des protections contre les abolitions de poste et des augmentations de nos indemnités de vacances, trois gains qui faisaient partie de la plateforme de négociation coordonnée 2016. »

« Cette entente prouve, hors de tout doute, tout le sérieux de notre démarche de négociation à la CSN. Alors que certains nous accusent de déposer des demandes déraisonnables, déconnectées de la réalité des employeurs, ou encore de favoriser la fermeture d’établissements, la CSN vient encore une fois de faire la démonstration que nous sommes à l’écoute lorsque la transparence d’un employeur est au rendez-vous, de souligner Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN. Pour arriver à nous entendre, nous avons procédé à l’analyse de la santé financière du Pur avec la firme MCE Conseil. »

« À la veille du congé des fêtes, il s’agit d’une excellente nouvelle pour les salarié-es du Pur et d’un soulagement pour toutes celles et tous ceux qui les ont incroyablement soutenu durant le conflit », de conclure Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHPQ compte environ 125 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Un représentant patronal insulte et bouscule un conseiller syndical

Le syndicat des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement privés de la région de Québec dénonce le comportement du représentant patronal Marc-André Boivin qui s’en est pris à un conseiller syndical lors d’une grève qui se tenait le
8 décembre dernier. « La scène captée par vidéo et à laquelle plusieurs témoins ont assisté est tout simplement honteuse. Monsieur Boivin, qui est par ailleurs négociateur pour plusieurs autres centres d’hébergement privés au Québec, était en train de dresser des tables, travail qui est réservé aux syndiqués de l’unité d’accréditation. Nul besoin de rappeler que le Code du travail interdit l’utilisation de briseurs de grève pour remplacer un employé en grève ou en lock-out. Un conseiller syndical qui se trouvait sur les lieux par hasard l’a interpellé. M. Boivin a répondu par des insultes et des bousculades. C’est indigne de son rôle à la table de négociation », souligne d’entrée de jeu la présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, Ann Gingras.

« En tant que représentant de l’employeur, Monsieur Boivin doit trouver un terrain d’entente avec les travailleuses et les travailleurs de la résidence. Or, il agit complètement à l’opposé en provoquant une altercation avec l’autre partie. Une plainte a d’ailleurs été déposée à ce sujet », enchaîne le vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Denis Bertrand.

« À l’heure actuelle, les plus bas salariés — serveuses, préposé-es au ménage, aides-cuisiniers — sont payés 12,07 $, alors que certains travaillent depuis plus de 15 ans. Or, ces employées ne demandent que 13,20 $ en 2018 et se heurtent à une fin de non-recevoir de l’employeur. Quel mépris pour celles et ceux qui permettent d’engranger des profits mirobolants; les demandes des employé-es du Manoir sont pourtant loin d’être exorbitantes. Jusqu’à maintenant, 23 résidences sur 42 ont conclu une entente dans la négociation coordonnée, dont de grands joueurs comme Cogir. Le Bâtisseur ne viendra pas nous faire croire qu’il n’en a pas les moyens, lui qui vient d’annoncer un chantier de six millions de dollars pour agrandir la résidence. Quel mépris pour celles et ceux qui lui permettent de tels profits! », s’indigne aussi le représentant du secteur des centres d’hébergement privés affiliés à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), Gilles Gagné.

« Les syndiqués de la résidence ont raison de se mobiliser devant cette attitude de fermeture radicale de l’employeur. Le droit de faire la grève est un droit fondamental inclus dans la charte des droits et libertés. Qu’un représentant patronal soit vraisemblablement pris en train de faire du travail de remplacement et de contrevenir à leurs droits nous inquiète profondément pour la suite des choses. Nous avons d’ailleurs déposé une mise en demeure à ce sujet », ajoute Denis Bertrand.

« Nous ne voyons pas comment nous pourrons en arriver à une entente avec un comportement aussi belliqueux. D’ailleurs, si rien ne change, nous exercerons à nouveau notre droit de faire la grève du 23 au 25 décembre prochain. Pour le bien des clients et des employé-es du Manoir Sully, nous demandons à la direction de l’établissement de faire preuve de jugement et de prendre toutes les mesures qui s’imposent pour que les parties puissent rapidement en arriver à une entente », conclut Gilles Gagné.

Entente de principe à l’Hôtel Pur Québec

Ce matin, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (STTHPQ) et l’employeur. Celle-ci sera présentée aux membres en assemblée générale, mercredi prochain. Aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHPQ compte environ 125 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

STT du Jardin Mobile des Halles de Sainte-Foy (FC–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 25 octobre 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Jardin Mobile des Halles de Sainte-Foy (FC–CSN) a été accrédité pour représenter : « Toutes les salariées et tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du superviseur, du gérant de magasin, des gérants de rayons et des assistants-gérants de rayons » du Jardin Mobile des Halles de Sainte-Foy.

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine de la vente de fruits et légumes, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN afin d’améliorer leurs conditions de travail.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN), au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

STT du CPE Les Petits Cheminots (FSSS–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 27 juillet 2016, le STT des CPE de Québec-Chaudière-Appalaches (FSSS–CSN) a été accrédité pour représenter : « Toutes les salariées et tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du personnel de soutien administratif » du Centre de la petite enfance Les Petits Cheminots.

Cette équipe de travailleuses a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Cette nouvelle section sera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Des cégeps autonomes pour mieux répondre aux besoins des étudiantes et des étudiants

Le temps est venu, It’s time! Voilà ce que sont venus dire les étudiantes et les étudiants, le personnel enseignant, les employé-es de soutien, les professionnels et les partenaires socioéconomiques des campus de St. Lawrence et Saint-Lambert du Collège régional Champlain (CRC), qui militent depuis plus de deux ans en faveur de l’autonomie de leurs campus. Rassemblés au cinéma Le Clap pour un événement festif, les membres de ce mouvement ont tenu à rappeler les fondements et la légitimité de leur démarche.

« Les gens de Québec sont fiers de leur campus anglophone qui jouit d’une excellente réputation grâce à ses étudiants et à son personnel engagé et dynamique. Par contre, derrière cette façade, se cache une structure désuète et sous-financée qui accapare les ressources qui devraient servir nos étudiants », affirme Lisa Birch, présidente du personnel enseignant du campus St. Lawrence. Ce constat découle d’un rapport de MCE Conseils qui compare le financement, la structure de gouvernance et les services offerts du Collège régional Champlain à ceux des autres cégeps. Interrogée sur les conclusions du rapport, Mme Birch est forcée d’admettre que la seule façon d’obtenir un traitement équitable pour les trois campus serait d’accorder à chacun le statut de cégep.

De par son titre de cégep multirégional, le Collège régional Champlain ne reçoit qu’une enveloppe budgétaire, qui doit être divisée par la suite entre les trois campus et l’administration centrale de Sherbrooke. « Cette situation est à l’origine de la sous-embauche chronique d’employé-es de soutien et de professionnels, ce qui nuit aux services directs rendus aux étudiants », indique Sylvie Tremblay, vice-présidente-trésorière de la FEESP–CSN.

Avec ses trois campus (Saint-Lambert, St. Lawrence et Lennoxville) répartis sur trois régions différentes et son centre administratif à Sherbrooke, le CRC est le seul cégep multirégional qui subsiste au Québec. Les autres établissements de ce type, qui avaient été créés en 1970, ont tous été démantelés et remplacés par des cégeps indépendants. Selon Nicole Lefebvre, vice-présidente et responsable politique de la FNEEQ, « Les raisons qui avaient été évoquées à l’époque pour cette transformation des établissements étaient des problèmes d’identité, de gestion, de représentation et de finances. On retrouve aujourd’hui tous ces problèmes au Collège régional Champlain. »

L’ensemble des intervenants dans ce dossier est d’avis qu’un conseil d’administration nommé localement, avec une représentation suffisante du personnel de l’établissement, permettrait d’adapter les services aux priorités de chaque région. « Nous pourrions développer, avec des acteurs locaux, des initiatives qui s’inspirent des réalités régionales. En résulterait une utilisation plus efficace des ressources, qui bénéficierait aux communautés », renchérit Richard Garneau, président du personnel soutien. Rappelons que dans sa forme actuelle, le CRC a un seul conseil d’administration, ce qui entraîne un important déficit de représentativité pour chacune des collectivités.

Les communautés qui portent le projet d’autonomie espèrent que leur message sera enfin entendu : « Pour répondre pleinement à leur mission, les trois campus du Collège régional Champlain peuvent et doivent faire mieux en se gouvernant de façon pleinement autonome », affirme Benjamin Huot président du Conseil étudiant au campus de St. Lawrence.

À propos
Les syndicats du personnel enseignant des campus de St. Lawrence et Saint-Lambert sont affiliés à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN). Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

Les syndicats du personnel de soutien des campus de St. Lawrence et Saint-Lambert sont affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). La FEESP–CSN représente plus de 70 % des employé-es de soutien du réseau collégial.

Full-fledged CEGEPs to better respond to students’ needs

It’s time, Le temps est venu! This is what students, teachers, support staff, professionals and socioeconomic partners are saying on the St. Lawrence and Saint-Lambert campuses of Champlain Regional College (CRC), who have been campaigning for campus autonomy for two years. Gathered at the Cinéma Le Clap for a festive event, supporters of this movement reiterated the foundations and legitimacy of their undertaking.

« People in Québec City are proud of their English-language campus, which enjoys an excellent reputation thanks to its dedicated and dynamic personnel. The structure of Champlain Regional College is obsolete and underfunded; it drains resources that should serve our students,” says Lisa Birch, President of the teaching staff. This is the conclusion of a report by MCE Conseils that compares the funding, governance structure and services offered at Champlain Regional College with those of other CEGEPs. Asked about the findings of this report, Ms. Birch stated that the analysis shows only one conclusion is possible: equitable treatment for each campus is only achievable if each is granted the status of a full-fledged CEGEP.

As a multiregional CEGEP, Champlain Regional College (CRC) receives funding as a single college. This must then be divided among three campuses and the central administration in Sherbrooke. This situation has resulted in the chronic under-hiring of support staff and professionals, which hampers services offered directly to students,” concluded Sylvie Tremblay, Vice President/Treasurer of the Fédération des employées-et employés de services publics (FEESP-CSN).

With its three campuses (Saint-Lambert, St. Lawrence and Lennoxville) spread over three different administrative regions of the province, and with its head office located in Sherbrooke, CRC is the only multiregional CEGEP in Québec. Other regional institutions, created in 1970, were dismantled and replaced by independent colleges. According to Nicole Lefebvre, vice president of the CEGEP sector at the Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), “The reasons given at the time to justify the transformation of these institutions included problems with identity, management, representation and finances. All these problems currently exist at Champlain Regional College.”

All stakeholders agree that a locally-appointed board of directors, with full representation from each region’s community and socio-economic groups and each institution’s students, staff and alumni, would allow services to be adapted to the priorities of each region. “With local stakeholders, we could develop initiatives based on regional realities. The result would be a more efficient use of resources that would benefit each community,” adds Richard Garneau, President of support staff at St-Lawrence campus. In its current form, the CRC has only one board of governors, which leads to significant representation problems for each campus.

The communities supporting this project hope their message will finally be heard. “To fulfill their missions fully, the three campuses of Champlain Regional College can and must do better through local governance with full autonomy,” concluded Benjamin Huot, President of the students’ association.

About
Teaching staff unions on the St. Lawrence and Saint-Lambert campuses are affiliated with the Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN). FNEEQ-CSN represents some 34,000 members in Québec CEGEPs and universities, as well as secondary and college-level private institutions. It is the most representative union organization in higher education in Québec.

Support staff unions on the St. Lawrence and Saint-Lambert campuses are affiliated with the Fédération des employées et employés des services publics (FEESP–CSN). It represents more than 4,500 members in 34 college institutions and two computer centres. FEESP–CSN represents more than 70% of college support staff.

Les syndiqué-es de Kronos soutiennent les luttes de l’hôtellerie

Hier, lors d’une assemblée générale tenue à Verchères, les membres du Syndicat des employé(e)s de Kronos Canada (CSN) ont démontré leur solidarité en versant une somme de 17 000 $ à deux syndicats de l’hôtellerie actuellement en conflit. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) se partageront donc ce montant.

Michel Giroux
Michel Giroux

« Pour nous, il s’agit simplement de partager des sommes que nous avons reçues alors que nous étions nous-mêmes en conflit avec notre employeur. Pour avoir traversé un conflit d’une durée de six mois en 2013, nous connaissons très bien cette épreuve qui a laissé indéniablement des marques dans les vies de tous nos collègues, de souligner Martin Pelletier, président du Syndicat des employé(e)s de Kronos Canada (CSN). À l’approche des fêtes, nous avons décidé de soutenir celles et ceux qui ont besoin de notre soutien indéfectible. À la CSN, la solidarité, ce n’est pas des paroles en l’air. »

Les 65 membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN sont en grève générale illimitée depuis le 21 septembre dernier et les 125 salarié-es du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) sont en lockout depuis le 11 novembre 2016. Le Syndicat des employé(e)s de Kronos Canada (CSN) compte 270 salarié-es.