Élection du comité exécutif

Réunis en congrès depuis lundi sur le thème Debout – Fiers – Solidaires – Ensemble, le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN) a élu son comité exécutif, hier, pour un mandat de trois ans.

Ont été réélus : Ann Gingras, présidente, Richard Gauvin, 1er vice-président, Emilia Castro, 2e vice-présidente et Yves Fortin, secrétaire général. À la trésorerie, Guylaine Tessier a été élu en remplacement de Réal Thibault, qui ne s’est pas représenté.

Au cours du congrès, qui prend fin aujourd’hui, près de 300 délégué-es représentant les syndicats de la région ont adopté des propositions concernant la relève et les jeunes, le développement économique et social, les nouvelles dynamiques de l’organisation du travail, la riposte syndicale et populaire devant l’offensive de la droite, ainsi que la santé et la sécurité du travail.

Le conseil central regroupe plus de 43 000 membres réunis au sein de 267 syndicats provenant de tous les secteurs d’activité.

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL) dénonce les compressions budgétaires rétroactives imposées aux universités

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval (SCCCUL), qui représente des professionnels de l’enseignement universitaire contractuels et non permanents, tient à exprimer sa préoccupation face aux impacts néfastes qu’entraîneront inévitablement les compressions budgétaires récemment annoncées par l’actuel gouvernement du Québec. À l’Université Laval, ces compressions pour l’année financière se terminant le 30 avril 2013 se chiffrent à 21 millions $.

Les chargés de cours constituent en effet un corps d’emploi particulièrement vulnérable lorsque les autorités gouvernementales prennent la décision de diminuer les ressources financières des institutions d’enseignement supérieur. Parmi tous les travailleurs des établissements universitaires, ils peuvent être commodément désignés comme cibles privilégiées de « coupures d’ajustement » que ne manqueront pas de réclamer les administrateurs.

Les conséquences de ces coupures ne peuvent être que désastreuses, tant pour les étudiants que pour les chargés de cours. La diminution du choix de cours dans des programmes déjà touchés par de précédentes compressions, le gonflement de la taille des groupes dans les cours, l’augmentation de la tâche d’enseignement pour des enseignants déjà surchargés seront les premiers contrecoups de ces mesures et affecteront la qualité de la formation universitaire.

Les dangers sont trop grands et trop réels pour garder le silence. Les chargés de cours de l’Université Laval se joignent ainsi aux associations étudiantes, aux différents syndicats de personnel de soutien, administratif ou enseignant ainsi qu’aux administrations universitaires pour dénoncer une décision gouvernementale déraisonnable, tout particulièrement en cette période de réflexion et de concertation sur l’avenir des universités québécoise.

Nous maintenons nos positions concernant le mal financement chronique des universités québécoises, notamment en ce qui concerne l’utilisation des budgets de fonctionnement, les dérives d’une gouvernance néo-libéraliste et le versement de « primes de marché » ou autre « supplément administratif » aux doyens et aux vice-recteurs auxquels nous nous opposons. Nous n’avons cependant jamais pensé que nos universités étaient trop financées. Les compressions budgétaires annoncées au nom d’un hypothétique « sur-financement » des universités sont en contradiction totale avec les besoins réels de l’enseignement supérieur québécois. Elles ne peuvent être que sources de conflits et causer des entraves à toutes tentatives de solutions réalistes.

En négociation depuis bientôt deux ans, le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval appréhende les conséquences de ces compressions rétroactives et inattendues. Elles peuvent trop facilement servir de prétextes à l’administration de l’Université Laval pour refuser de nous accorder un rattrapage salarial de 16% sur quatre ans, nécessaire pour nous placer au même niveau de traitement salarial que les chargés de cours des autres universités québécoises.

Si le ministre de l’Enseignement supérieur avait voulu jeter de l’huile sur le feu, il ne pouvait pas faire mieux. Nous l’appelons à faire preuve de plus de discernement en suspendant ces compressions inopportunes et en donnant libre cours aux processus qui permettront au Sommet de se dérouler dans la sérénité.

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université Laval regroupe 1 905 chargés de cours en lien d’emploi, dont 978 sont sous contrat pour la session d’automne 2012. En moyenne, les chargées et chargés de cours de l’Université Laval donnent plus du tiers des cours au 1er cycle.

Les travailleuses et les travailleurs de la catégorie 2 du CHU de Québec choisissent la CSN

Ce matin, à l’hôpital du Saint-Sacrement, la Commission des relations de travail (CRT) a dévoilé le résultat du vote à l’issue duquel 5109 travailleuses et travailleurs ont fait leur choix entre la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ).

« Nous sommes heureux du résultat de cet important vote imposé par la Loi 30, à la suite de la fusion des cinq centres hospitaliers de Québec. Pour la CSN, il s’agit d’un gain pour les membres de la catégorie 2 à l’issue de la campagne qui aura duré plus de trois mois. La supériorité de notre organisation locale ayant été reconnue par la majorité, nous représenterons désormais près de 3000 membres avec qui nous allons travailler pour que nos milieux de travail offrent de bonnes conditions favorisant un service hors pair à toute la population », de préciser Michel Mongrain, président du STT du CHU de Québec-CSN. Malgré ce gain dans la catégorie 2 (membres du personnel paratechnique, des services auxiliaires et de métiers), la CSN n’a toutefois pas remporté le vote dans la catégorie 3 qui compte 2082 membres du personnel de bureau, techniciens et professionnels de l’administration.

Seul les salarié-es de la seconde catégorie se sont majoritairement prononcés en faveur de la Fédération de la santé et des services sociaux-CSN (FSSS-CSN) par le biais d’un scrutin postal tenu entre le 9 novembre et le 12 décembre.

« Pour la FSSS-CSN, le résultat de ce vote confirme l’importante place de notre fédération dans le secteur de la santé et des services sociaux. Nous étions déjà l’organisation la plus représentative qui offre les meilleurs services, ce qui explique, en grande partie, le choix exprimé par les travailleuses et les travailleurs de la catégorie 2. Afin d’améliorer leurs conditions de travail et, du même coup, la qualité des services dispensés à la population, nous préparons déjà la prochaine ronde de négociations dans le secteur public. Que ce soit dans ce cadre ou sur le terrain, nos nouveaux membres seront à même de constater qu’ils ont fait le bon choix », de souligner Guy Laurion, vice-président de la catégorie 2.

« Au nom du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches-CSN (CCQCA), je tiens à souhaiter la bienvenue à tous les membres de la catégorie 2 qui viennent tout juste de joindre la CSN, tout en soulignant que nous sommes fiers de les compter parmi nous. Lors de la campagne, les travailleuses et les travailleurs des établissements ciblés par ce vote ont été à même de constater l’importance de nos organisations et ont donc choisi leur allégeance en ce sens. C’est d’ailleurs avec enthousiasme que nous travaillerons avec les membres du syndicat pour que les milieux de travail soient plus respectueux des femmes et des hommes qui dispensent les soins et les services à la population au quotidien », de déclarer Ann Gingras, présidente du CCQCA.

« La CSN est fière des résultats du scrutin dans les cinq centre hospitaliers de Québec et ses constituantes. Au nom du comité exécutif de la CSN, nous désirons saluer chaleureusement la venue de nouvelles travailleuses et de nouveaux travailleurs au sein de notre confédération. Nous leur garantissons toute notre solidarité, tout notre appui et nous les remercions de leur confiance. Nous leur assurons notre support indéfectible, notre respect de leur autonomie et notre soutien autant dans les décisions qui seront prises conformément à leurs intérêts, que dans leurs efforts pour améliorer leurs conditions de travail », d’assurer de concert Denise Boucher et Jean Lacharité, respectivement vice-présidente et vice-président de la CSN.

Le syndicat réitère l’importance de la santé et de la sécurité au travail

À la suite de l’accident de travail survenu au cours des dernières heures au mont Sainte-Anne, les membres du comité exécutif du Syndicat des employés de la station de ski Mont Sainte-Anne tiennent à souhaiter un prompt rétablissement à leur collègue grièvement blessé. Leurs pensées vont à sa famille et à ses proches en cette période difficile. Afin de ne pas nuire au bon déroulement de l’enquête menée par la Commission de la santé et de la sécurité du travail, le syndicat ne fera aucun commentaire supplémentaire à ce propos. Il tient tout de même à réitérer que la santé et la sécurité au travail constituent une priorité pour tous ses membres.

De son côté, la CSN rappelle que de tels accidents sont malheureusement encore trop nombreux. « Depuis plusieurs années, nous organisons la Semaine nationale de la santé et de la sécurité au travail, précise Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable de ce dossier. Pour nous, la prévention et l’élimination à la source des dangers sont des questions primordiales. Employeurs et syndicats doivent en faire une priorité. »

Affilié à la Fédération du commerce, le Syndicat des employés de la station de ski Mont Sainte-Anne compte 350 membres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.