Voici : taxonomy-csnqc_syndicat.php

Les PRDM en action pour la reconnaissance maintenant

Les préposé-es en retraitement des dispositifs médicaux (PRDM) de partout au Québec se mobilisent aujourd’hui pour exiger du gouvernement qu’il règle enfin leur plainte de maintien de l’équité salariale. Les PRDM de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) demandent au gouvernement de mettre fin à la discrimination salariale qui perdure et aggrave le manque de personnel pour ce titre d’emploi névralgique.

La FSSS–CSN représente la vaste majorité des PRDM au Québec. Celles-ci se mobilisent aujourd’hui au côté de leur syndicat. La reprise des chirurgies à la suite de la pandémie passe inévitablement par les PRDM qui sont responsables de stériliser les équipements pour les interventions chirurgicales et médicales. Sans leur contribution, il est impossible de penser rattraper le retard des chirurgies. Le gouvernement a une occasion en or de reconnaître l’évolution de l’emploi, leur contribution et ainsi travailler à attirer et retenir les PRDM dans le réseau. Il doit régler la plainte de maintien de l’équité salariale de 2010.

« Cette journée d’action est un rappel important au gouvernement : la patience des PRDM a ses limites ! Elles se mobilisent pour dire au gouvernement que c’est maintenant qu’il doit agir pour mettre f in à l’hémorragie. Il doit s’asseoir avec nous pour régler le maintien de l’équité salariale », explique Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSSCSN.

Menace pour les soins et l’autonomie sur la Côte-Nord

Le Conseil central Côte-Nord – CSN a décidé de ne pas proposer de candidature au ministre de la Santé pour siéger au conseil d’administration de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Côte-Nord. Depuis 2008, le président du Conseil central Côte-Nord y était sur le siège réservé aux syndicats. Il est cependant impensable pour le conseil central et la Fédération de la Santé et des Services Sociaux de la Côte-Nord de cautionner une nouvelle vague de compressions budgétaires et de fusions d’établissements, telle qu’annoncée par le gouvernement Couillard.

Avant même que les compressions de plus de 4 M$ ne soient entérinées cet été, le réseau de la santé et des services sociaux nord-côtier faisait déjà face à d’immenses défis, notamment en ce qui concerne le recrutement et la rétention de personnel dans le réseau. Or, voilà qu’une vaste réorganisation serait dans les plans du ministre Barrette qui prévoient notamment de diminuer de moitié le nombre de CSSS au Québec et mettre en place d’éventuelles fusions d’agences régionales. Certaines fonctions à l’agence ont d’ailleurs déjà été assurées par d’autres régions.

« Il est impensable que le réseau nord-côtier soit administré de l’extérieur de la région. Ce serait une perte d’autonomie inacceptable et le premier pas vers une nouvelle perte des services dans notre immense région », affirme Guillaume Tremblay. « La récente fusion des CSSS de Haute-Côte-Nord et de Manicouagan n’a signifié que des compressions et n’a rien amené de positif », ajoute Annie Bégin, présidente du STT du CSSS Haute-Côte-Nord et Manicouagan – CSN.

La Côte-Nord est déjà aux prises avec le pire bilan au Québec en ce qui concerne le recours aux agences de placement, aux heures supplémentaires et à l’assurance salaire. Ceci démontre qu’il faut plus de ressources pour trouver des solutions à ces problèmes de main-d’œuvre et non des compressions. « Le personnel est essoufflé. Les fusions et les compressions ne vont rien régler à ça. Au contraire, nos établissements vont devenir moins attrayants et la pénurie de main-d’œuvre risque de s’aggraver », estime Steve Heppell, président du STT de la santé et des services sociaux de Sept-Îles – CSN. Les récentes compressions au CSSS de Sept-Îles ont d’ailleurs déjà prouvé que les services à la population étaient affectés.

La réalité du territoire, qui compte près de 1 300 kilomètres de côte, risque de rattraper les grandes stratégies élaborées par le ministre à Québec. Il faudra notamment tenir compte de la réalité anglophone et de l’absence de routes dans une partie de la région. Une politique mur à mur partout au Québec n’apportera rien de bon à la Côte-Nord et aux services auxquels la population est en droit de s’attendre.

« Les citoyens et les décideurs de la région devront réagir pour s’assurer de conserver une offre de soins suffisante », conclut Guillaume Tremblay, président du Conseil central, qui ajoute que cette offre de soins est essentielle, notamment au développement économique régional.

À propos du Conseil central Côte-Nord – CSN

Le Conseil central Côte-Nord – CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant quelque 5 500 membres sur un territoire qui s’étend de Tadoussac à Blanc-Sablon en passant par Anticosti, Fermont, Schefferville et Kawawachikamach.