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Nouveau contrat de travail pour les employées syndiquées du service radiologique de Joliette

Réunies en assemblée générale le 16 décembre dernier, les employées syndiquées du service radiologique de Joliette ont adopté à l’unanimité les termes de leur nouvelle convention collective.

Le processus de renouvellement du contrat de travail échu depuis le 31 décembre 2017 aura connu un revirement important en septembre lorsque l’assemblée générale du syndicat a mandaté ce dernier pour déclencher des moyens de pression au moment jugé opportun. À ce moment, devant l’impasse de la négociation, l’assemblée générale avait aussi mandaté le syndicat pour demander l’intervention d’un conciliateur du ministère du Travail.

Bien que la clinique radiologique traite et produit des radiographies, des mammographies, des ostéodensitométries et des échographies en collaboration, notamment avec le CISSS de Lanaudière, il n’en demeure pas moins que cette clinique en est une privée, en dehors du réseau de la santé et des services sociaux du Québec. Ainsi, les employées syndiquées de cette clinique ne sont pas assujetties à la juridiction des services publics et, par conséquent, elles ne peuvent être assujetties à la convention collective des employées du réseau de la santé.

Il n’y a eu aucun changement dans la stratégie de négociation de l’employeur depuis la dernière ronde de négociation en 2015. Le stratagème était le même, soumettre au syndicat de nombreuses demandes de reculs économiques des conditions de travail sous le couvert de prétendues difficultés financières. Cette fois, il aura fallu une rencontre de négociation avec l’aide d’un conciliateur du ministère du Travail pour permettre aux parties de s’entendre sur les paramètres d’une entente de principe sans un recul significatif des conditions de travail. Une fois de plus, le subterfuge de l’employeur n’aura pas convaincu les travailleuses et le ministère du Travail. Les difficultés financières non fondées et les menaces à peine voilées de vente de cette lucrative entreprise n’auront trouvé aucun écho.

« En 2015 nous avions mené la lutte pour implanter des concepts importants qui permettaient de réduire, au fil du temps, l’écart de plusieurs de nos conditions de travail avec le secteur public. Il était hors de question pour nous d’envisager des reculs qui auraient eu pour conséquence de minimiser l’impact des négociations passées, tout en nous éloignant de l’atteinte d’une certaine parité avec le public » déclare madame Stéphanie Moreau, présidente du syndicat.

Le nouveau contrat de travail, d’une durée de 5 ans, viendra à échéance le 31 décembre 2022. Il prévoit notamment l’ajout d’un congé sans traitement pour une durée de 28 jours et moins, une bonification de la prime de quart de soir de 4 % à 5 % du salaire horaire au-delà de 16 h 30 pour les salariées qui sont contraintes de faire plus d’une journée normale de travail, une augmentation de la durée totale de la préretraite de trois à cinq ans maximum, une majoration de la contribution de l’employeur au REER collectif de 1 % à 1,25 % des salaires annuels en 2021 et 1,5 % en 2022, une rétroactivité des salaires de 1,25 % à compter du 1er avril 2018 et des augmentations générales des salaires pour les années subséquentes de 1,5 %, 1,5 %, 2 % et 2 %, assurant ainsi une augmentation totale des salaires de 8,25 % pour la durée de la convention collective.

Depuis que les négociations ont commencé en avril 2018, près d’une dizaine de rencontres de négociation, dont une en compagnie d’un conciliateur du ministère du Travail, auront été nécessaires pour que les parties en arrivent à une entente.

« Nous sommes satisfaites du résultat de cette négociation et le résultat du vote en témoigne », déclare madame Stéphanie Moreau, présidente du syndicat.

Nouveau contrat de travail pour les employées syndiquées

Réunies en assemblée générale à la fin mai dernier, les employées syndiquées du service radiologique de Joliette de la Clinique radiologique de la Cité ont adopté, dans une proportion de 84,6 %, les termes de leur nouvelle convention collective.

Alors que leur contrat de travail était échu depuis le 1er janvier 2013, le processus de renouvellement aura connu une amorce plutôt lente et difficile au grand dam de la partie syndicale. En avril 2014, l’employeur a été saisi du cahier de demande de la partie syndicale lors de la toute première rencontre de négociation. En septembre, toujours sans nouvelles de l’employeur, il aura fallu que les syndiquées demandent l’intervention du ministre du Travail par l’entremise du service de conciliation pour que l’employeur procède au dépôt de ses demandes et entame réellement le processus de négociation.

Depuis novembre 2014, plus d’une douzaine de rencontres de négociation auront été nécessaires pour que les parties en arrivent à une entente.

Le nouveau contrat de travail, d’une durée de 5 ans, viendra à échéance le 31 décembre 2017. Il prévoit, notamment, l’introduction de mesures assurant une meilleure répartition des heures de travail disponibles, la mise en place d’un REER collectif avec contribution de l’employeur à hauteur de 1 % du salaire annuel à chacune des années pour la durée de l’entente. Les employées syndiquées bénéficieront d’une augmentation générale des salaires de 7,75 % pour la durée du contrat de travail en plus d’une bonification du régime de congés sociaux et l’ajout de modalités permettant la prise d’une retraite progressive.

Bien que la clinique la Cité traite et produit des radiographies et mammographies en collaboration, notamment, avec le CISSS de Lanaudière, il n’en demeure pas moins que cette clinique est privée, en dehors du réseau de la santé et des services sociaux du Québec. Ainsi, les employées syndiquées de cette clinique ne sont pas assujetties à la juridiction des services publics et, par conséquent, elles ne peuvent être assujetties à la convention collective des employées du réseau de la santé.

En définitive, si les employées syndiquées bénéficient de taux horaires assimilables à ceux du réseau de la santé, il n’en demeure pas moins que, pour les mêmes types d’emploi, elles étaient loin de bénéficier d’avantages sociaux comparables. Elles ne disposaient pas de régime de retraite et elles n’ont toujours pas à ce jour de couverture d’assurance collective.

En reconnaissance de l’engagement, du professionnalisme et du travail de qualité réalisé au quotidien, cette ronde de négociation visait donc à assurer un rattrapage des avantages sociaux de la convention collective.

« Nous sommes satisfaites du résultat de cette négociation et le résultat du vote en témoigne. Nous sommes conscientes que le rattrapage de nos conditions de travail en regard de celles comparables et offertes dans le réseau de la santé demeure une lutte syndicale de longue haleine. Avec ce règlement de nos conditions de travail, nous avons réussi à implanter des concepts importants qui permettront aux futures rondes de négociation de réduire davantage cet écart avec le public », déclare madame Stéphanie Moreau, présidente du syndicat.

À la suite de l’entente de principe, il aura fallu plusieurs semaines pour que l’employeur complète son processus de consultation à l’interne avant de procéder à la signature définitive de l’entente collective.

Le Syndicat des employées du service radiologique de Joliette (CSN) représente un peu plus d’une vingtaine d’employées agentes administratives, transcriptionnistes, assistantes-techniciennes et technologues en imagerie médicale à l’emploi de la Clinique radiologique la Cité. Celui-ci est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) et au Conseil Central de Lanaudière-CSN.