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Conflit de travail terminé chez Lanau-Bus

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, les membres du Syndicat des employé-es de Lanau-Bus (FEESP–CSN), représentant une centaine de chauffeurs d’autobus, ont adopté la recommandation de la conciliatrice au dossier, dans une proportion de 89,6 %. Les activités normales de Lanau-Bus reprendront dès dimanche, 4 h.

La recommandation prévoit le renouvellement de la convention collective du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2019. Sur l’enjeu primordial des horaires de travail, un comité paritaire sera mis en place afin de trouver des solutions pour améliorer la qualité de vie des travailleuses et des travailleurs.

« Nous avons bon espoir que ce comité paritaire nous permettra de trouver des solutions, souligne le président du syndicat, Yvon Bérubé. J’en appelle à Keolis pour saisir cette occasion pour y travailler sérieusement avec nous. C’est un enjeu important pour tous les employé-es et notre volonté de mieux concilier travail, famille et vie personnelle demeure entière même si nous rentrons au travail à compter de demain. Avec de la bonne foi de part et d’autre et avec le soutien d’un spécialiste de la firme MCE Conseils, nous sommes capables d’améliorer les choses en nous parlant franchement. »

Présente à l’assemblée générale, la présidente du Conseil central de Lanaudière, Francine Ranger, a salué une décision courageuse de la part des travailleuses et des travailleurs. « Ce n’était pas possible de dénouer l’impasse sur la question des horaires dans les quelques heures qu’il nous restait avant que les régies de transport ne lancent de nouveaux appels d’offres. Bien qu’il s’agisse d’un enjeu prioritaire pour nos membres, ils ont pris une décision rationnelle et solidaire. Ils ont pensé au bien commun en prenant en compte que de nombreuses personnes dans la salle ont besoin de ces emplois. Grâce à leur détermination, ils ont quand même forcé Keolis à se remettre en question dans sa façon de gérer les horaires et à travailler, avec le syndicat, à la recherche de solutions, ce à quoi l’entreprise se montrait fermée il y a encore quelques jours. Il faut le souligner ! »

De son côté, la secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Nathalie Arguin, a assuré aux travailleuses et aux travailleurs que la CSN continuera de mener bataille pour que les entreprises de transport interurbain offrent de meilleures conditions salariales. « Nous demeurons convaincus que Keolis a la capacité de mieux payer ses employé-es. Pour nous, ce refus de mieux partager la richesse au sein de l’entreprise relève d’une vision d’affaires et non d’une incapacité. Aucune entreprise, même multinationale, ne devrait pouvoir ignorer sa responsabilité sociale. C’est d’autant plus vrai pour Keolis dont la Caisse de dépôt et de placement du Québec est un des principaux actionnaires. Évidemment, les entreprises du secteur profitent d’un contexte où les donneurs d’ouvrage peuvent mettre fin aux contrats en cas de conflit, faisant planer une épée de Damoclès au-dessus de la tête des salarié-es qui mènent des luttes. Cela pèse lourdement sur le rapport de force qu’ils peuvent déployer et nous croyons que ce cadre doit être modernisé. »

Les salarié-es de Lanau-Bus avaient déclenché la grève générale le 27 octobre dernier.

Grève dans le transport interurbain

Une centaine d’employé-es de Lanau-Bus, une division de Keolis, dont les chauffeurs d’autobus, seront en grève à compter de demain matin. Ils souhaitent renouveler leur contrat de travail échu depuis décembre 2014. Ils érigeront une ligne de piquetage devant les installations de Keolis, à Repentigny. Ces salarié-es assurent le transport collectif dans la MRC de l’Assomption , dont des trajets reliant la région au réseau du métro de Montréal, ainsi que sur la ligne 50 reliant Joliette à Montréal. Ils ont rejeté la dernière offre patronale le dimanche 16 octobre, à 98 %. Le 26 septembre, ils avaient voté la grève à 100 %, par scrutin secret.

Au cœur des enjeux de cette négociation, soulignons la question des horaires de travail. Ces travailleuses et ces travailleurs peuvent avoir des horaires comptant jusqu’à trois périodes différentes de travail de 2 h 30 dans une même journée. Parmi les solutions promues par le syndicat, notons l’établissement de blocs minimaux de 3 heures consécutives de travail, ce qui contribuerait à améliorer leur qualité de vie. Les salaires sont également objet de litige. Les employé-es visent un salaire de 25 dollars l’heure, à l’issue de la convention collective. Quelque 28 rencontres ont eu lieu jusqu’à maintenant. Les parties sont accompagnées par une conciliatrice.

 

Grève imminente pour les employés de Keolis Canada – Division Lanau Bus

Les employé-es étaient réunis en assemblée générale le dimanche 16 octobre dernier pour prendre position sur l’offre «  globale et finale  » du comité de négociation patronal. « La dernière proposition de l’employeur ne correspondait pas du tout à nos objectifs de négociation. C’est donc sans surprise que l’offre a été rejetée à 98 % par les membres présents à l’assemblée. Nous avons essayé de l’éviter le plus longtemps possible, mais nous n’avons plus le choix. Keolis – division Lanau Bus devra faire face à une grève de ses employé‑es qui sont gonflés à bloc ! » a déclaré Yvon Bérubé, président du Syndicat des employé‑es de Lanau Bus (CSN). Conformément aux dispositions du Code du travail, un avis de grève a été envoyé à l’employeur et au ministère du Travail en date du 17 octobre. La grève générale illimitée débutera donc le 27 octobre à 4 h du matin, et ce, jusqu’à l’obtention d’une entente de principe satisfaisante pour le comité de négociation syndical.

Au cœur du litige : les horaires de travail
Un des irritants majeurs pour les conductrices et conducteurs d’autobus est la confection des horaires de travail. Ils doivent présentement effectuer leur travail sur une période qui peut s’étaler jusqu’à 14 ou 16 heures, selon la durée de la semaine de travail. De plus, les horaires journaliers sont généralement composés de deux ou trois quarts de travail. Parfois, ces blocs sont seulement d’une durée de 2 heures et demie consécutives. Tout cela peut faire en sorte que les travailleuses et travailleurs doivent passer leur journée entière sur les lieux du travail sans être rémunérés pour les temps d’attente entre les quarts de travail. « La qualité de vie des conducteurs est grandement affectée par ces horaires interminables et l’employeur a accusé une fin de non-recevoir à nos demandes sur cet enjeu. Comment peut-on s’occuper de notre famille avec un horaire qui s’étale de 4 h du matin à 19 h ou encore de 10 h à 23 h? se questionne M. Bérubé.

La balle est dans le camp de l’employeur
Après avoir consulté les états financiers de Keolis – division Lanau Bus, le syndicat sait que l’entreprise a une marge de manœuvre pour bonifier son offre. En effet, cette filiale de Keolis Canada est en pleine croissance et le syndicat n’a rien trouvé qui pourrait laisser présager une baisse de revenu à court terme pour l’entreprise. « L’employeur a la capacité d’améliorer la qualité de vie et les conditions de travail de ses employé-es. La balle est dans son camp, il doit nous convoquer dès maintenant à la table de négociation et si nous travaillons fort de part et d’autre, il est encore possible d’en arriver à un règlement avant le déclenchement de la grève », a ajouté Nathalie Arguin, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui était présente à l’assemblée.

À propos de la CSN
Fondée en 1947, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP) compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de Lanaudière rassemble près de 14 000 syndiqué-es issus des secteurs public et privé. Pour sa part, le Syndicat des employé-es de Lanau Bus (CSN) représente plus de 100 membres travaillant pour l’entreprise Keolis Canada –Division Lanau Bus et effectuant le transport intermunicipal au sein du RTCR (Réseau de transport collectif régional de la MRC de l’Assomption) et du Conseil régional de transport de Lanaudière (CTRL).

 

Mandat de grève adopté à 100 % pour les employé-es de Keolis

Réunis en assemblée générale le 25 septembre dernier, les membres du Syndicat des employé-es de Lanau Bus (CSN) ont unanimement donné à leur comité de négociation un mandat de grève générale illimitée à être déclenchée au moment jugé opportun. La centaine de conductrices et conducteurs d’autobus qui assurent le transport intermunicipal dans Lanaudière ainsi que le lien avec Montréal, sont sans convention collective depuis le 31 décembre 2014. Après 23 rencontres de négociation, dont 4 en présence d’une conciliatrice du ministère du Travail, les parties n’ont toujours pas réussi à conclure une entente.

« Les travailleuses et les travailleurs de Lanau Bus, division de Keolis, qui dessert le RTCR (Réseau de transport collectif régional de la MRC de l’Assomption) n’ont eu d’autres choix que de se munir d’un mandat de grève afin de manifester clairement leur mécontentement face à la lenteur des négociations », déclare Yvon Bérubé, président du Syndicat des employé-es de Lanau Bus (CSN). Le syndicat est confiant que ce vote de grève permettra d’accélérer le processus de négociation. « Il serait souhaitable que l’employeur pose un geste significatif, qu’il démontre de la considération à ses employé-es et qu’il évite la grève. La balle est maintenant dans son camp! » prévient Nathalie Arguin, secrétaire générale de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Le syndicat affilié à la FEESP espère en venir à une entente satisfaisante pour les deux parties au cours des prochains jours et voit d’un bon œil le fait que plusieurs des clauses normatives aient été réglées avant l’automne. Parmi les points toujours en litige, on retrouve les augmentations salariales, le régime de retraite, les assurances, les horaires de travail ainsi que les congés de maladie. « L’assemblée nous a lancé un message clair, c’est pourquoi le syndicat entend poursuivre la gradation des moyens de pression au cours des prochains jours. Celle-ci culminera avec l’exercice de la grève s’il n’y a pas de progrès significatifs à la table de négociation » a conclu madame Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière-CSN.

À propos de la CSN
Fondée en 1947, la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Dans le secteur municipal, la FEESP défend près de 6 300 membres. Dans la région, le Conseil central de Lanaudière rassemble près de 14 000 syndiqué-es issus des secteurs public et privé. Pour sa part, le Syndicat des employé-es de Lanau Bus (FEESP–CSN) représente plus de 100 membres travaillant pour l’entreprise Keolis Canada et effectuant le transport intermunicipal au sein du RTCR (Réseau de transport collectif régional de la MRC de l’Assomption).