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Les employé-es de la SQDC syndiqués à la CSN acceptent l’entente de principe

Une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (SEESQDC–CSN) et leur employeur, le 23 juin. Les membres ont accepté cette entente lors des assemblées qui se sont tenues le 26 juin au soir, un peu partout au Québec.

« Nous sommes satisfaits de cette entente qui permet de faire une bonne partie du rattrapage entre notre convention collective et celle de nos camarades des magasins de la SAQ », affirme Maxime Nadeau, président du SEESQDC–CSN.

De fait, les employé-es qui commencent verront leur salaire augmenté de 34 % pendant les quatre ans de l’entente par rapport à la situation actuelle. Pour les employé-es en haut de l’échelle salariale en ce moment, le salaire passera de 19,92 $ l’heure à plus de 23 $ en fin de convention. L’ensemble des travailleuses et des travailleurs du SEESQDC–CSN bénéficiera donc d’une hausse salariale de 16 à 34 % sur quatre ans. Un autre gain majeur permettra maintenant d’atteindre le sommet de l’échelle salariale en trois ans et demi plutôt qu’en huit ans, comme c’était le cas dans l’ancienne convention collective !

Notons que le salaire à la fin de la période couverte par l’entente dépendra de l’augmentation des deux dernières années qui pourra varier en fonction de l’augmentation obtenue par le secteur public. Le salaire pourrait donc être un peu plus élevé si le secteur public obtient plus de 2 % d’augmentation pour ces deux années-là.

On note par ailleurs plusieurs améliorations sur le plan des horaires de travail, dont la garantie de deux heures de plus par semaine pour les employé-es à temps plein. La prime de chef d’équipe (10 % à 15 %) sera par ailleurs attribuée sur un plus grand nombre d’heures et de façon plus stable et prévisible.

 

Entente de principe pour les employé-es de la SQDC syndiqués à la CSN

Une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN et leur employeur en fin de journée le 23 juin. Celle-ci sera bientôt présentée aux membres qui se prononceront sur tout son contenu. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Fondée en 1947, la FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

SQDC : les syndiqué-es enfument le Conseil du trésor

Les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN ont profité d’une autre journée de grève ce mercredi 22 juin afin d’enfumer le Conseil du trésor à Québec. Provenant d’une quinzaine de succursales partout au Québec, les membres du syndicat exerçaient une autre journée d’une banque de cinq jours de grève adoptée le 5 juin dernier.

« Nous avons choisi cette journée pour enfumer le Conseil du trésor à Québec alors que nos négociations salariales demeurent dans un brouillard que nous désirons dissiper, et ce, dès que possible, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nos négociations piétinent toujours et encore sur la question des salaires et l’employeur tarde à déposer une offre salariale respectable pour nous toutes et tous. À quelques jours de la Fête nationale, nous avons déclenché à nouveau la grève aujourd’hui, durant une semaine où l’achalandage sera encore très élevé, à un autre moment donc où notre expertise est fortement sollicitée. »

« La structure salariale de la Société des alcools du Québec (SAQ) reconnaît l’expertise de ses travailleuses et de ses travailleurs, mais à la SQDC, qui est pourtant majoritairement détenue par la SAQ, ce n’est vraiment pas le cas, de déplorer Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN). À la SQDC, le taux horaire à l’entrée est de 17,12 $ l’heure et il leur faut environ huit ans avant d’atteindre le 12e échelon, qui est fixé à 21,23 $ l’heure. Or, plusieurs départs ont récemment eu lieu à la SQDC, dont deux salarié-es sur sept à la succursale de Saint-Georges, la semaine dernière seulement. »

« Pour attirer et retenir des salarié-es dans une organisation, l’offre de bons salaires et de bonnes conditions de travail est décisive. Voilà pourquoi les membres du syndicat de la SDQC revendiquent toujours la parité salariale avec la SAQ, mon employeur depuis 21 ans déjà, de souligner Katia Lelièvre, vice-présidente de la CSN. Ces salarié-es effectuent sensiblement le même travail que nous et pourtant, une disparité de traitement de plus de 38 % subsiste toujours entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. Lorsqu’on sait que Catherine Dagenais, la PDG de la SAQ, touche un salaire annuel de 453 952 $, on se dit que celles et ceux qui sont à la source de cette richesse devraient recevoir leur juste part. »

« La SQDC est très rentable et sa capacité de payer de bons salaires se vérifie lorsque nous observons la tendance de la haute direction. Celle-ci touche des salaires annuels variant entre 161 000 $ et 305 000 $, ce dernier montant étant réservé à Jacques Farcy, président et chef de la direction de la SQDC. Conséquemment, le Conseil du trésor doit donc donner les mandats clairs à la SQDC dans les plus brefs délais pour en arriver à une entente satisfaisante pour les parties », conclut François Proulx-Duperré, secrétaire général du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN (CCQCA–CSN).

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales.

SQDC : les syndiqué-es exercent une autre journée de grève

À la suite d’un vote d’une banque de cinq jours de grève adoptée le 5 juin dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN exercent à nouveau une journée de grève ce samedi 18 juin dans une quinzaine de succursales partout au Québec.

« Nous avons choisi cette journée pour que la direction de la SQDC comprenne toute l’importance du travail que nous effectuons tous les jours, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nos négociations piétinent toujours sur la question des salaires et l’employeur n’a toujours pas déposé d’offre salariale le moindrement décente. Nous avons donc déclenché à nouveau la grève aujourd’hui, durant une fin de semaine où l’achalandage est très élevé, à un moment donc où notre expertise est fortement sollicitée. Or, cette expertise, qui est pourtant reconnue chez nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ), ne l’est pas à la SQDC actuellement. Notre taux horaire à l’entrée est de 17,12 $ l’heure et il nous faut environ huit ans avant d’atteindre le 12e échelon, qui est fixé à 21,23 $ l’heure. Voilà pourquoi nous revendiquons toujours la parité avec celles et ceux qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. »

« Nous interpellons à nouveau l’employeur afin qu’il règle cette négociation, et ce, dès que possible. Le Conseil du trésor doit donner les mandats clairs à la SQDC dans les plus brefs délais pour en arriver à une entente satisfaisante pour les parties », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN).

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales.

SQDC : les syndiqué-es manifestent à Québec et à Montréal

Dans le cadre de l’exercice de leur mandat de grève, ce mercredi 15 juin, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC (SEESQDC–CSN) ont manifesté à Québec devant le Conseil du trésor et à Montréal, au Centre de commerce mondial où se trouvent les bureaux de Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor. En lock-out depuis le 15 mars 2022, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) ont appuyé leurs camarades du SEESQDC–CSN en allant manifester devant le siège social de la Société québécoise du cannabis du Québec à Montréal.

« Alors que les vacances estivales arrivent à grands pas, nos négociations piétinent toujours sur la question des salaires et, visiblement, notre employeur n’a toujours pas de mandat du Conseil du trésor pour le règlement des clauses à incidence financière, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nous exerçons donc une autre journée de grève aujourd’hui avec des mobilisations à Québec et à Montréal et nous réitérons notre revendication centrale visant à obtenir la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ). Alors que nous effectuons sensiblement le même travail qu’elles et eux, nous affichons une disparité de traitement de plus de 38 % dès le premier échelon salarial. Or, nous savons que notre employeur dispose des ressources financières lui permettant de nous verser notre juste part et nous sommes déterminé-es à l’obtenir. »

« En plein contexte de rareté de main-d’œuvre, l’employeur laisse traîner une négociation en longueur qui pourrait se conclure rapidement. Rappelons qu’actuellement, le taux horaire des salarié-es de la SQDC à l’entrée est de 17,12 $ l’heure et qu’il leur faut environ huit ans afin d’atteindre le 12e échelon, qui est fixé à 21,23 $ l’heure. Une bonification salariale s’impose et le Conseil du trésor doit impérativement accorder des mandats afin d’y arriver, précise Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Les demandes du syndicat sont réalistes, elles sont légitimes et nous interpellons Sonia LeBel, présidente du Conseil du trésor, afin qu’elle donne des mandats clairs à la direction de la SQDC pour en arriver à une entente dès que possible. »

« Tous les congressistes actuellement présents à notre congrès sont venus appuyer les travailleuses et les travailleurs de la SQDC dans leurs actions afin de régler leur négociation incessamment, souligne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN (CCQCA–CSN). La SQDC est en pleine croissance, son chiffre d’affaires augmente sans cesse et l’employeur a largement la capacité de mieux rémunérer ses salarié-es. Aujourd’hui, devant le Conseil du trésor à Québec, mais aussi depuis le début de leur négociation, nous sommes plus que jamais en appui aux travailleuses et aux travailleurs de la SQDC afin que leur travail soit enfin reconnu à sa juste valeur. »

« Je désire lancer un grand merci solidaire à nos camarades du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) pour leur appui en ce jour de mobilisation et nous leur souhaitons tout autant un règlement à la hauteur de leur combativité », conclut Maxime Nadeau.

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC (CSN) représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Rolls-Royce Canada (CSN) représente 530 salarié-es, spécialisés dans l’entretien de moteurs d’avion.

SQDC : les syndiqué-es déclenchent la grève

À la suite d’un vote d’une banque de cinq jours de grève dimanche soir dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN ont déclenché la grève ce mercredi 8 juin dans une quinzaine de succursales partout au Québec.

« Les négociations piétinent toujours sur la question des salaires et l’employeur, qui n’a toujours pas de mandat du Conseil du trésor, ne semble pas pressé d’en obtenir un afin de régler les clauses à incidence financière », de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Nous avons donc déclenché la grève aujourd’hui, puisqu’une des revendications centrales consiste à obtenir la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ) qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. »

« Il faudra que l’employeur comprenne qu’il ne peut pas laisser traîner cette négociation en longueur et que pour la conclure, il lui faut interpeller le Conseil du trésor qui est seul à pouvoir délier les cordons de la bourse », de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services (FEESP–CSN). Nous partageons entièrement l’impatience des travailleuses et des travailleurs qui veulent simplement voir leur travail reconnu à sa juste valeur. »

SQDC : les syndiqué-es se dotent d’une banque de cinq jours de grève

Réunis en assemblée générale virtuelle dimanche soir dernier, les membres du Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN ont accepté à 83 % le recours à une banque de cinq jours de grève à l’issue d’un vote électronique tenu à scrutin secret.

« Les négociations sont bien avancées, mais nous faisons actuellement face à un employeur qui ne semble pas pressé d’obtenir un mandat clair de la part du Conseil du trésor afin de régler les clauses à incidence financière, de déclarer Maxime Nadeau, président du syndicat. Depuis le début de notre négociation, nous revendiquons la parité avec nos collègues de la Société des alcools du Québec (SAQ) qui effectuent sensiblement le même travail que nous. Nous réclamons cette parité parce qu’une disparité de traitement de plus de 38 % existe entre nous, et ce, dès le premier échelon salarial. Nous avons donc décidé démocratiquement d’appliquer la pression nécessaire afin d’être entendus par le Conseil du trésor, qui devra enfin entendre nos revendications. »

À la suite du port du bermuda en succursales à titre de moyen de pression, la Société québécoise du cannabis (SQDC) a distribué des avis disciplinaires à plusieurs de ses
salarié-es.

« La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) appuie entièrement les revendications et les moyens de pression des travailleuses et des travailleurs de la SQDC, de souligner Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN. La direction de la SQDC multiplie les manœuvres d’intimidation envers ses
salarié-es en moyens de pression, alors qu’ils ne font que manifester leur impatience face à une partie patronale qui ne prend pas leur négociation au sérieux. »

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN représente près de 200 syndiqué-es répartis dans une quinzaine de succursales. Fondée en 1947, la
FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

La CSN et le SCFP dénoncent les manœuvres antisyndicales de la SQDC

Alors que les deux organisations syndicales négocient actuellement le renouvellement de leurs conventions collectives respectives, la Société québécoise du cannabis (SQDC) multiplie les manœuvres antisyndicales s’apparentant à de la négociation de mauvaise foi.

D’une même et unique voix, les présidences des organisations syndicales, Maxime Nadeau du syndicat affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et David Clément du syndicat affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) déclarent « qu’en pleine négociation, alors qu’aucune entente n’a été adoptée par les membres, l’employeur utilise des éléments négociés à nos tables respectives pour les offrir à ses salarié-es non syndiqué-es, ce qui menace de faire complètement déraper les processus de négociation en cours. Ces manœuvres sont tout simplement inacceptables et ne seront pas tolérées par nos syndicats. Notre employeur n’a aucun respect pour nos processus de négociation et méprise les salarié-es à son emploi ».

Depuis le début des pourparlers, les deux organisations syndicales font face à la même attitude fermée et méprisante aux tables de négociation. Les contentieux juridiques des deux organisations préparent présentement le dépôt de plaintes de négociation de mauvaise foi et d’ingérence contre la SQDC. Le SCFP 5454 détient déjà un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment opportun et le SEESQDC–CSN se réunira en assemblée générale sous peu.

« N’oublions pas que notre employeur est une société d’État qui relève directement du gouvernement du Québec. Voir la SQDC utiliser de telles tactiques déloyales et illégales à nos tables de négociation, des stratégies rétrogrades qui sont généralement le lot des pires employeurs du secteur privé, nous apparaît terriblement inquiétant puisque cela mine l’existence même de notre droit à la syndicalisation. Surtout, cela vient détruire le peu de confiance que nous pouvions avoir envers notre employeur et son comité patronal », de conclure les deux représentants syndicaux.

À propos

Le Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN et le Syndicat des employé-e-s de la SQDC (SCFP 5454) représentent près de 500 syndiqué-es répartis dans plus de 40 succursales.

Les syndicats affiliés la FEESP–CSN misent sur la sécurité avant tout

Pour le Syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQCSN) ainsi que le Syndicat des employé-es de la SQDC (SEE-SQDCCSN), l’exigence du passeport vaccinal que vient d’annoncer le ministre de la Santé, Christian Dubé et qui entrera en vigueur le 18 janvier prochain amène des enjeux de sécurité et d’effectifs en lien avec l’application de cette mesure pour le personnel des différentes succursales.

« Pour nous, étant donné que cette nouvelle mesure risque de susciter des frustrations ou même d’entraîner des comportements agressifs chez certains clients, il faut s’assurer que les opérations se déroulent dans le calme et pour ce faire, nous demandons qu’il y ait des agents de sécurité dans l’ensemble des succursales dès le 18 janvier. Bien entendu, on espère que l’employeur sera également en mesure de fournir les outils nécessaires à la validation des passeports vaccinaux, tout en ajoutant le personnel requis pour assurer l’application de cette nouvelle mesure », a affirmé Lisa Courtemanche, présidente du SEMB-SAQCSN.

Du côté de la SQDC, la protection et la sécurité des employé-es demeurent également une priorité. « Bien qu’il y ait déjà des agents de sécurité à l’entrée des succursales, cela n’empêche pas les risques de débordement dans les jours qui suivront l’entrée en vigueur de la mesure, d’où l’importance d’avoir le personnel en nombre suffisant et le matériel nécessaire pour assurer une mise en place fluide et sécuritaire de cette nouvelle mesure », a ajouté Steve Bédard, président du SEE-SQDCCSN.

Pour sa part, le président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESPCSN), Benoît Malenfant, salue la décision du ministre Dubé de rendre effective l’application de cette nouvelle mesure à compter du 18 janvier. « Ce délai laissera le temps nécessaire aux employeurs, d’une part, pour consulter les syndicats et, d’autre part, aux employé-es des différentes succursales de s’ajuster, ce qui permettra d’éviter une précipitation de la clientèle et une mise en œuvre improvisée ». M. Malenfant ajoute également que la FEESP, tout comme la CSN, continue d’encourager ses membres à se faire vacciner.

Malgré les nouveaux défis qu’engendre cette pandémie, les porte-parole syndicaux réitèrent que leurs membres demeurent toujours aussi passionnés par le travail qu’ils et elles exercent et qu’ils sont déterminés à continuer d’offrir le meilleur service à la clientèle.

SQDC : La santé du public et du personnel à risque

Les deux syndicats représentant les employé-es des succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC), le SCFP–5454 et le SEE-SQDC–CSN, dénoncent le refus de la SQDC de maintenir le salaire des syndiqué-es qui présentent des symptômes de la COVID-19 ou qui doivent se mettre en isolement. Ils reprochent ainsi à la direction de la SQDC de ne pas se conformer à l’ensemble des directives du Conseil du trésor en lien avec la crise sanitaire. En tant que société d’État qui a comme mission la protection de la santé publique, la SQDC devrait être un employeur exemplaire, estiment-ils.

À moins de recevoir un diagnostic positif à la COVID-19, les employé-es se voient donc contraints d’épuiser leur banque de journées de maladie de l’année en cours et de l’année à venir, ce qui va à l’encontre de la convention collective. La directive crée beaucoup d’inquiétude chez les employé-es; elle est aussi clairement injuste, soulignent les deux syndicats, car elle n’est pas en vigueur dans d’autres sociétés d’État.

« Ces salarié-es travaillent au service du public dans des circonstances exceptionnelles. On interpelle directement le premier ministre, François Legault, pour que les directives gouvernementales soient respectées et que la situation se règle rapidement », explique David Clément, président du SCFP–5454.

« On ne veut pas que les employé-es se sentent forcés de se présenter au travail par peur d’amputer leurs congés de maladie de l’année prochaine ! » s’exclame la présidente du SEE-SQDC–CSN, Stéphanie Martel Gill. « En ne renvoyant pas automatiquement les gens à la maison, notre employeur se déleste de ses responsabilités. Ce traitement est injuste par rapport aux mesures prises par d’autres sociétés d’État, notamment par la SAQ, et frustre les travailleuses et les travailleurs dans les succursales.

Les deux organisations syndicales croient fermement que la prévention de la propagation du virus doit primer en ce moment, notamment dans les milieux où la distanciation physique entre salarié-es est difficile, voire impossible.

« Avec l’achalandage et la proximité des salarié-es en succursale, il m’apparaît irresponsable de voir l’employeur refuser de maintenir le salaire des personnes qui se croient atteintes de la COVID-19, durant l’attente de leurs résultats. De plus, le refus de l’employeur de maintenir le salaire normal des personnes qui ne sont pas malades, mais qui doivent s’isoler pendant 14 jours, est tout simplement contraire aux directives gouvernementales », ont rappelé les deux présidents syndicaux.

Tant le SEE-SQDC–CSN que le SCFP–5454 espèrent faire entendre raison à la SQDC afin de permettre aux employé-es qui présentent des symptômes, qui sont malades ou qui doivent s’isoler en vertu des directives de la Santé publique, de rester à la maison avec rémunération.

Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (Repentigny)

Le Syndicat des employées et employés de la Société québécoise du cannabis – CSN a été accrédité le 16 mars 2020 pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exclusion des agents de sécurité, des assistants-directeurs et des directeurs à l’emploi de l’établissement. »

Les travailleuses et travailleurs de la succursale de Repentigny ont choisi de rejoindre la CSN pour son expertise dans les sociétés d’État, sa combativité et pour la force du syndicat régional. Ce groupe constitue la 13e succursale de la SQDC qui opte pour la CSN, permettant de briser leur isolement, de discuter de leurs réalités et de partager l’information, augmentant ainsi leur rapport de force face à leur employeur.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (Pointe-claire)

Le Syndicat des employées et employés de la Société québécoise du cannabis – CSN a été accrédité le 9 mars 2020 pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exclusion des agents de sécurité, des assistants-directeurs et des directeurs à l’emploi de l’établissement. »

Les travailleuses et travailleurs de la succursale de Pointe-claire ont choisi de rejoindre la CSN pour son expertise dans les sociétés d’État, sa combativité et pour la force du syndicat régional. Ce groupe constitue la 12e succursale de la SQDC qui opte pour la CSN, permettant de briser leur isolement, de discuter de leurs réalités et de partager l’information, augmentant ainsi leur rapport de force face à leur employeur.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

 

Les syndicats des employé-es de la SAQ et de la SQDC déplorent le maintien de l’ouverture des succursales

Le syndicat des employé-es de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ–CSN) et le syndicat des employé-es de la SQDC (SEE-SQDC–CSN) dénoncent le fait que leurs succursales demeurent ouvertes au grand public sans qu’aucune mesure de prévention supplémentaire n’ait été mise en place. À ce jour, le secteur privé est plus proactif en matière de prévention que ces deux sociétés d’État. On serait en droit de s’attendre à ce que le gouvernement donne l’exemple. De plus, l’annonce qu’a faite le gouvernement à 13 h, sans aucune précision, a créé une ruée vers les succursales de la SAQ et de la SQDC, ce qui va totalement à l’encontre des mesures de prévention adoptées jusqu’ici. Les files extérieures sont très longues et les règles de distanciation de 2 m n’y sont pas respectées, ce qui met les clients à risque.

« Est-ce que l’alcool et le cannabis sont réellement des services essentiels au point de mettre en danger la santé des employé-es et de la population ? », s’est exclamée Katia Lelièvre, présidente du SEMB-SAQ. « Nous avons vécu plusieurs situations problématiques dans les derniers jours, dont le cas d’un client contaminé qui a visité une succursale. Jusqu’où va-t-on se rendre avant de les fermer ? », a-t-elle ajouté. Pour Stéphanie Martel Gill, présidente du SEE-SQDC, il y a un manque de cohérence de la part du gouvernement : « Si Loto-Québec suspend ses ventes de loteries par mesure de prévention, pourquoi ne peut-on pas faire la même chose avec les succursales de la SQDC ? D’autant plus que le service de vente en ligne existe déjà. On s’attend à une réponse de la part du gouvernement. »

Malgré certaines mesures mises en place, comme de limiter le nombre de personnes en succursale, les employé-es des deux sociétés d’État doivent composer avec des facteurs de risque considérables. Pour Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN : « Les mesures mises en place ne sont pas suffisantes pour protéger les employé-es. La circulation ininterrompue dans les succursales dans des lieux exigus et la manipulation des produits par la clientèle, dans le cas de la SAQ, sont des facteurs très inquiétants pour les employé-es et cela augmente les risques de contamination pour la population. »

« Nous avons proposé des solutions pour maintenir les services tout en limitant le contact entre les employé-es et la clientèle. Nous espérons que notre message sera entendu et que nos employeurs miseront sur le développement du service de commande en ligne », a conclu Mme Lelièvre.

Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (Chicoutimi)

Le Syndicat des employées et employés de la Société québécoise du cannabis – CSN a été accrédité le 16 janvier 2020, pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail. »

Les travailleuses et travailleurs de la succursale de Chicoutimi ont choisi de rejoindre la CSN pour son expertise dans les sociétés d’État, sa combativité et pour la force du syndicat régional. Ce groupe constitue la 5e succursale de la SQDC qui opte pour la CSN, permettant de briser leur isolement, de discuter de leurs réalités et de partager l’information, augmentant ainsi leur rapport de force face à leur employeur.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (Beauportl)

Le Syndicat des employées et employés de la Société québécoise du cannabis – CSN a été accrédité le 18 décembre 2019 pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exclusion des agents de sécurité, des assistants-directeurs et des directeurs à l’emploi de l’établissement. »

Les travailleuses et travailleurs de la succursale de Beauport ont choisi de rejoindre la CSN pour son expertise dans les sociétés d’État, sa combativité et pour la force du syndicat régional. Ce groupe constitue la 8e succursale de la SQDC qui opte pour la CSN, permettant de briser leur isolement, de discuter de leurs réalités et de partager l’information, augmentant ainsi leur rapport de force face à leur employeur.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Un soupir de soulagement

Plus d’un an après l’ouverture des premières succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC), les travailleuses et les travailleurs syndiqués ont finalement obtenu une première convention collective.

Après des mois de négociation et de mobilisation, ils ont enfin signé la convention en décembre dernier, permettant ainsi le versement de la rétroactivité des salaires juste à temps pour les Fêtes.

« Pendant plus d’une année, nous avons gagné 14 $ l’heure. Ce n’est pas un salaire décent qui nous permet de vivre. Ces augmentations salariales, de même que les nouveaux horaires et les semaines de vacances, vont vraiment nous donner la chance de respirer un peu », souligne Stéphanie Martel Gill, présidente du syndicat et conseillère à la succursale Peel. Le salaire à l’embauche passera donc à 16,25 $ ; il augmentera ensuite progressivement et pourra atteindre jusqu’à 21,23 $ l’heure. C’est aussi quatre semaines de vacances, en plus de cinq congés mobiles, qui seront désormais la norme à la SQDC.

Pour plusieurs travailleuses et travailleurs, ce fut une toute première expérience de négociation de convention collective. Les sourires affichés sur les visages croisés dans les assemblées générales, lorsque les détails de l’entente étaient révélés, n’avaient pas de prix ; ils rappellent une fois de plus l’importance d’avoir un syndicat pour défendre ses droits.

Les militantes et militants ne sont certainement pas prêts d’oublier cette première mobilisation qui a porté ses fruits et se préparent déjà pour la prochaine fois. Chose certaine, le SEESQDC–CSN, maintenant fort de 11 succursales, aura du pain sur la planche pour l’implantation de cette convention.

Rappelons que la SQDC a enregistré des ventes totalisant 71 millions de dollars lors de son premier exercice financier et compte ouvrir jusqu’à 56 succursales supplémentaires d’ici 2023.

Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (Rivière-du-Loup)

Le Syndicat des employées et employés de la Société québécoise du cannabis – CSN a été accrédité le 20 janvier 2020, pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exclusion des agents de sécurité, des assistants-directeurs et des directeurs à l’emploi de l’établissement. »

Les travailleuses et travailleurs de la succursale de Rivière-du-Loup ont choisi de rejoindre la CSN pour son expertise dans les sociétés d’État, sa combativité et pour la force du syndicat régional. Ce groupe constitue la 11e succursale de la SQDC qui opte pour la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (Sorel)

Le Syndicat des employées et employés de la Société québécoise du cannabis – CSN a été accrédité, le 30 janvier 2020, pour représenter :

«Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exclusion des agents de sécurité, des assistants-directeurs et des directeurs à l’emploi de l’établissement. »

Les travailleuses et travailleurs de la succursale de SOREL ont choisi de rejoindre la CSN pour son expertise dans les sociétés d’État, sa combativité et pour la force du syndicat régional. Ce groupe constitue la 9e succursale de la SQDC qui opte pour la CSN, permettant de briser leur isolement, de discuter de leurs réalités et de partager l’information, augmentant ainsi leur rapport de force face à leur employeur.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des employées et employés de la SQDC–CSN (Grande-Rivière)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 17 décembre 2019, le Syndicat des employées et employés de la Société québécoise du cannabis – CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exclusion des agents de sécurité, des assistants-directeurs et des directeurs à l’emploi de l’établissement. »

Les travailleuses et travailleurs de la succursale de GRANDE-RIVIÈRE ont choisi de rejoindre la CSN pour son expertise dans les sociétés d’État, sa combativité et pour la force du syndicat régional. Ce groupe constitue la 10e succursale de la SQDC qui opte pour la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés des services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.