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Le SCRC rejette l’offre de l’employeur

Aujourd’hui, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue au Palais des congrès de Montréal, les membres du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) ont rejeté par une majorité de 94,5 % la dernière offre qualifiée de globale et finale par la partie patronale. « Nous avons présenté tout le contenu des dernières offres de CBC/RC à nos membres, nous avons répondu à toutes leurs questions et ceux-ci ont jugé qu’elles n’étaient pas à la hauteur du mandat qui a été confié au comité de négociation syndical. Les importants reculs inclus dans les propositions patronales ont incité le comité de négociation et le conseil syndical du SCRC à recommander unanimement le rejet de celles-ci.

Pour nous, le message de notre assemblée est donc très clair : la partie patronale doit revenir à la table de négociation, en présence des deux médiateurs nommés par la ministre du Travail, afin que nous puissions enfin arriver à une entente négociée », de déclarer Alex Levasseur, président du SCRC (FNC-CSN). Rappelons que les négociations entre le SCRC et CBC/RC ont commencé il y a 17 mois. Depuis le 1er octobre, deux blitz intensifs de négociation au Service fédéral de médiation et de conciliation, en présence des médiateurs, n’ont pas permis de rapprocher les deux parties. Précisons également que l’employeur a déposé une demande de révision des accréditations devant le Conseil canadien des relations industrielles et que, de ce fait, les deux parties n’ont pas le droit de grève ou de lock-out.

« Nous sommes prêts à reprendre les pourparlers dès que possible. Nous maintenons toujours nos quatre thèmes qui rassemblent nos demandes, c’est-à-dire la surcharge, la précarité, la reconnaissance et l’iniquité. Nous espérons seulement que la direction de la Société donnera enfin le mandat de négocier sérieusement avec notre comité », de conclure monsieur Levasseur. Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1700 membres au Québec et à Moncton. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le SCRC exige de la transparence

À la suite de l’appel d’offres lancé hier par la Société Radio-Canada afin de vendre l’édifice abritant la Maison de Radio-Canada (MRC), le Syndicat des communications de Radio-Canada-CSN (SCRC) exige que tout le processus entourant la cession de ce bien public affiche toute la transparence qui doit guider la gestion des sociétés de la Couronne.

« Nous savons que les consortiums Média Cité, Partenaires du développement de la Maison, et SNC-Lavalin-Prével ont été retenus pour cet appel d’offres mais, malgré notre demande formulée directement à l’attention de Hubert Lacroix, président-directeur général de CBC/Radio-Canada, celui-ci nous refuse l’accès au cahier de charges de plus de 800 pages qui a été remis aux soumissionnaires. Dans ce scénario de partenariat public-privé, le processus de mise en vente d’un actif appartenant aux Canadiennes et aux Canadiens doit impérativement être transparent », de souligner Alex Levasseur, président du SCRC. Le SCRC formule cette demande alors que la Commission d’enquête sur l’industrie de la construction révèle une multitude d’informations touchant plusieurs firmes des génie-conseil au Québec.

« Un reportage de l’émission Enquête diffusé le 14 mars dernier sur les ondes de Radio-Canada révélait des informations troublantes relativement aux activités de SNC-Lavalin, un des consortiums retenus qui pourrait acquérir la MRC. Les allégations et les enquêtes actuelles nous incitent à réclamer cette clarté qui aurait dû guider les actions de la SRC, et ce, dès le début de ce processus », d’ajouter Alex Levasseur. « Nous savons que seulement 50 % de toute la superficie de la MRC sera réservée aux activités de la SRC et que seulement quatre studios de production télévisuelle sur douze seront maintenus en opération. Ces importantes modifications à notre milieu de travail vont influencer directement notre capacité de production interne, tout en ouvrant davantage la porte aux contenus plus coûteux réalisés à l’externe », de conclure le président du SCRC.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) représente 1700 membres au Québec et à Moncton. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Société Radio-Canada réduit encore sa présence en région

De concert, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent-CSN (CCBSL), le Conseil central de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine-CSN (CCGIM), le Conseil central Côte-Nord-CSN (CCCN) et le Syndicat des communications de Radio-Canada-CSN (SCRC-CSN) dénoncent la réduction du tiers du nombre de postes de technicien à Matane, à Rimouski et à Sept-Îles.

« Imaginons deux secondes que la Société Radio-Canada (SRC) réduise son nombre de techniciens du tiers à la Maison de Radio-Canada, à Montréal. Cette décision serait non seulement catastrophique pour la qualité de la production offerte à la population, mais elle aurait censément un impact sur les conditions de travail de l’ensemble des travailleuses et des travailleurs. En région, les équipes sont évidemment moins nombreuses et le départ d’une seule personne impose des tâches supplémentaires aux salarié-es qui doivent produire leurs émissions courantes. Pour nous, il est clair que cette nouvelle réduction du nombre de postes aura vraisemblablement un impact sur tous les autres postes dans nos régions », de préciser Nancy Legendre, présidente du CCBSL. « Cette diminution du nombre de techniciens dans les régions tombe deux jours à peine après l’annonce du renouvellement des licences de Radio-Canada par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC).

Aujourd’hui, nous sommes en droit de nous demander si ces coupes n’étaient pas déjà prévues. Rappelons que dans sa toute récente décision accordant la reconduction des licences de la SRC, pour le Réseau de l’information (RDI), le CRTC a encore réduit l’exigence de contenu régional à seulement 33 % de la production consacrée aux émissions ou aux segments d’émission provenant des régions », de déplorer Alex Levasseur, président du SCRC (FNC-CSN). « À Sept-Îles, il semble que le technicien radio de l’émission d’après-midi disparaît et que la réalisatrice devra cumuler la tâche de mise en ondes. Selon ce que nous savons actuellement, ce devrait être la même chose à Matane et à Rimouski. Le technicien qui perd son emploi ne s’occupera donc plus des montages que les journalistes, les animateurs et les chroniqueurs lui confiaient. Vraisemblablement, ce sont eux qui devront effectuer cette tâche.

En négociation actuellement, alors que le SCRC tente de faire reconnaître par l’employeur la surcharge de travail présente chez ses membres, ces compressions nous indiquent clairement que des travailleuses et des travailleurs devront vivre avec de nouvelles tâches qui n’ont rien à voir avec celles qu’ils devraient accomplir », de préciser Guillaume Tremblay, président du CCCN. « L’émission du samedi matin qui était produite en collaboration par les trois stations régionales de Matane, de Rimouski et de Sept-Îles perd sa réalisatrice. Celle-ci sera remplacée par une émission de musique variée produite à Sept-Îles. Deux chroniqueurs qui collaboraient à cette émission matinale sont remerciés, un en Gaspésie et l’autre dans le Bas Saint-Laurent », de dénoncer Éric Boulay, président du CCGIM. Pourtant, dans sa récente décision, le CRTC affirmait que « la Société Radio-Canada continuera à jouer un rôle clé pour la vitalité de la culture canadienne de langue française et anglaise partout au pays », en ajoutant que les radios de la SRC « représentent une solution de rechange à celle des stations de radio commerciale. À ce titre, les réseaux (Première chaîne et Espace musique) élargissent la diversité de la programmation radiophonique disponible aux auditeurs canadiens. » Pour madame Legendre, messieurs Boulay et Tremblay, « il devient de plus en plus évident que les orientations et les décisions de la SRC, qui semblent cadrer parfaitement avec la nature des licences que le CRTC vient tout juste de lui accorder, ne permettent plus l’atteinte de ces objectifs pourtant fixés par la Loi sur la radiodiffusion. Nous nous inquiétons de cette nouvelle coupe dans les budgets des stations de radio de l’est de la province qui ne peut que réduire la qualité des émissions ».

Le Conseil central du Bas-Saint-Laurent compte près de 100 syndicats affiliés représentant plus de 10 000 membres, dans les secteurs public et privé, de La Pocatière jusqu’à Les Méchins. Le Conseil central Côte-Nord regroupe plus de 50 syndicats représentant quelque 5500 membres sur un territoire qui s’étend de Tadoussac à Blanc-Sablon en passant par Anticosti et Fermont. Le Conseil central de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine rassemble 4500 membres réunis dans 74 syndicats. Actuellement unis dans la lutte contre la réforme de l’assurance-emploi, les trois conseils centraux travaillent de concert pour défendre les intérêts de l’Est du Québec. Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1700 membres au Québec et à Moncton.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.