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Tous amis de Radio-Canada souhaite un débat large sur l’avenir de la production et de la diffusion publique

Le groupe Tous amis de Radio-Canada tient à souligner l’annonce formulée aujourd’hui par Thomas Mulcair, chef du Nouveau Parti démocratique, dans le cadre d’une conférence de presse tenue à Montréal ce matin. « Ce n’est pas tous les jours qu’un parti politique se porte à la défense de notre seul producteur et diffuseur public au pays en s’engageant à agir concrètement. À titre de porte-parole de Tous amis de Radio-Canada, je désire saluer cette promesse d’un avenir meilleur pour une institution essentielle à toute la population canadienne, de déclarer Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada. Radio-Canada et CBC appartiennent à toutes les canadiennes et à tous les canadiens et il est crucial qu’elles soient à l’abri des pressions politiques. Les décisions sur la programmation devraient se prendre en toute indépendance, sans crainte que cela ait un impact sur le financement à venir ».

S’il est porté au pouvoir, monsieur Mulcair promet d’annuler les compressions budgétaires de 115 millions de dollars issues du budget fédéral de 2012, de garantir un financement stable, pluriannuel et prévisible qui protègerait Radio-Canada des fluctuations du marché publicitaire, tout en plaçant sa liberté éditoriale à l’abri du gouvernement, et de mettre en place un processus indépendant de nomination des membres de son conseil d’administration. « Aujourd’hui, les néodémocrates se sont prononcés clairement pour la défense de Radio-Canada. Nous souhaitons maintenant entendre ce que les autres partis fédéraux proposent afin qu’un réel débat de société s’enclenche sur le sujet. Nous savons que le gouvernement de Stephen Harper voudrait bien voir disparaître cette partie essentielle de notre bien commun mais nous savons également que la population est attachée à Radio-Canada/CBC, et ce, partout au pays », de souligner Jacques Létourneau, président de la CSN et responsable politique de Tous amis de Radio-Canada.

« Les mesures proposées aujourd’hui s’attaquent à des problèmes importants de CBC et de Radio-Canada. Les compressions fédérales de 2012 ont affaibli le producteur et le diffuseur public à un point tel que la haute direction a pris des décisions irrévocables qui vont à l’encontre de son mandat, d’ajouter Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada. À cet égard, nous sommes d’avis qu’un processus de reddition de comptes rigoureux devrait assurer la population que les décisions de la haute direction et du conseil d’administration de Radio-Canada/CBC sont prises dans l’intérêt public ».

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Radio-Canada refuse de reconnaître la détresse de ses travailleurs

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) et la Confédération des syndicats nationaux dénoncent l’attitude de la haute direction de Radio-Canada/CBC qui refuse de reconnaître les problèmes de surcharge de travail et de détresse psychologique chez ses travailleuses et ses travailleurs. Pire encore, les responsables de la santé et de la sécurité du travail de l’employeur vont jusqu’à refuser les rencontres proposées par le syndicat afin de prendre connaissance des résultats préliminaires d’une enquête réalisée auprès des salarié-es de Radio-Canada/CBC.

« Dans le cadre de notre enquête, nous avons observé que 64 % des répondants présentent une détresse psychologique élevée. À titre de comparaison, l’Enquête québécoise des conditions de travail, d’emploi et de santé et de sécurité du travail (EQCOTESST)* révèle qu’environ 18,1 % des travailleurs québécois vivent de la détresse psychologique élevée. Dans un contexte de coupes de postes, 65 % des répondantes et des répondants ont précisé que des tâches se sont récemment ajoutées à leur charge de travail. Finalement, pour 84 % d’entre eux, il est clair que leur problème de détresse psychologique est lié entièrement ou en partie à leur travail », de souligner Natacha Laprise, conseillère en santé psychologique du travail à la CSN.

« Nous sommes complètement bouleversés par ces résultats que l’employeur décide d’ignorer. Les travailleuses et les travailleurs de Radio-Canada/CBC font les frais des compressions budgétaires depuis trop longtemps. Lorsqu’on constate que 92 % des répondants considèrent qu’ils doivent travailler rapidement, que 67 % ne prennent pas de pause et que 45 % évaluent qu’ils n’ont pas assez de temps pour effectuer leur travail, c’est que nous faisons face à un problème sérieux et majeur de manque d’effectifs. À Montréal, 56 % des gens interrogés affirment qu’ils ne sont pas satisfaits de leur travail et 61 % rapportent qu’ils ne sont pas assez nombreux pour l’accomplir.

À ce constat alarmant s’ajoute l’impuissance des travailleuses et des travailleurs : au Québec et à Moncton, 73 % des répondants ne croient pas pouvoir corriger la situation avec leur superviseur. Pour nous, le message est clair : le gouvernement et la haute direction de Radio-Canada/CBC sont allés trop loin », de marteler Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN).

Des conséquences directes sur la vie personnelle

« À Montréal seulement, la liste des conséquences sur la vie des salarié-es est inquiétante : insomnie, divers maux physiques, anxiété, détresse psychologique, colère et découragement sont déjà ancrés dans la réalité quotidienne. On souligne le manque de temps pour réaliser un bon travail, pour documenter et réviser la production. On pointe également le trop grand nombre de sujets traités et de reportages produits pour servir toutes les plateformes. Au final, l’absence d’espace créatif et d’originalité ainsi que le nombre accru d’erreurs minent la satisfaction et le bien-être au travail. Et que dire des conséquences sur tout ce que produit et diffuse Radio-Canada/CBC… », de déplorer Guy Lapointe, responsable du comité sur la santé psychologique pour le SCRC.

« En matière de santé et de sécurité du travail (SST), des employeurs délinquants comme Radio-Canada, nous en avons trop souvent croisés. Voilà pourquoi la CSN lutte pour l’amélioration de la qualité des emplois et des conditions de travail. Cette année, notre semaine de sensibilisation à la SST ciblait justement la santé psychologique et nous allons tout mettre en œuvre afin de faire entendre la voix de celles et de ceux qui paient de leur santé le démantèlement de notre producteur et de notre diffuseur public », de conclure Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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*Le ministère du Travail du Québec doit effectuer tous les cinq ans une étude sur les conditions de travail dans la province. L’étude s’est notamment intéressée aux conditions de travail et d’emploi, à la conciliation travail-vie personnelle, au harcèlement psychologique au travail ainsi qu’à l’environnement organisationnel. Les résultats de l’enquête mettent également en lumière une association entre certaines conditions de travail et d’emploi et divers problèmes de santé des travailleurs québécois. Cet événement vous permettra de découvrir la richesse des données de cette vaste enquête panquébécoise et d’explorer l’utilité de ces données.

La direction de Radio-Canada sacrifie les régions

Pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN), la Fédération nationale des communications (FNC-CSN) et le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC-CSN), la décision de la direction de Radio-Canada de réduire la durée des bulletins d’information dans les régions est en rupture avec le mandat et la mission même du producteur et du diffuseur public. Les trois organisations réclament à nouveau et, plus que jamais, un moratoire sur les compressions et une commission parlementaire publique sur l’avenir du diffuseur public.

« Le plan quinquennal de destruction de CBC/Radio-Canada de Hubert T. Lacroix se poursuit. Décidément, Radio-Canada sera méconnaissable lorsqu’il aura terminé son saccage. L’annonce de faire passer les bulletins d’information des stations régionales de 60 à 30 minutes n’est rien d’autre que le sacrifice d’une partie essentielle de la mission de notre service public, soit celle d’informer les citoyennes et les citoyens des régions sur leur réalité locale. Pire encore, le gouvernement conservateur laisse la haute direction mettre en œuvre une vision corporatiste sans que les véritables propriétaires aient été consultés, soit la population canadienne », de dénoncer M. Jacques Létourneau, président de la CSN.

« Alors que le monde des médias traverse de profonds bouleversements, particulièrement en ce qui concerne l’information régionale, le rôle de Radio-Canada dans la capacité des gens de savoir ce qui se passe chez eux demeure incontournable. Rien ne justifie la décision de la direction de miser aussi rapidement sur les plateformes numériques au détriment de la télévision, surtout à l’extérieur des grands centres. Se sont-ils donné la peine de vérifier si ce modèle répond véritablement aux besoins d’aujourd’hui et aux habitudes de consommation de l’information des communautés avant de prendre leur décision ? » de questionner Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications.

« Pourtant, une étude du CEFRIO* démontre qu’en 2014, la télévision est encore, pour 46 % de la population québécoise, la première source d’information consultée, contre à peine 26 % pour l’internet. Pour les adultes québécois qui citent la télévision dans leurs trois principales sources d’information, ce chiffre grimpe à 74 %. Rien n’indique donc que c’est un choix cohérent de diminuer le contenu d’information télévisuel pour l’augmenter sur le Web. Au contraire, Radio-Canada laisse tomber des pans complets de la population, dont les moins fortunés qui n’ont pas toujours accès à ces nouvelles technologies. Radio-Canada est un service public qui doit demeurer accessible à toutes et à tous ».

Pour Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC – CSN), cette décision aura des conséquences assurées sur les travailleuses et les travailleurs des stations régionales. « La direction de Radio-Canada continue de cacher la vérité en prétendant qu’elle effectue simplement une transition vers les plateformes numériques pour se mettre au goût du jour. Dans les faits, il s’agit de mettre en œuvre les orientations annoncées par Hubert T. Lacroix, en juin dernier, et qui visent à supprimer 1000 à 1500 postes partout au Canada d’ici quelques années. On ignore combien de postes seront touchés par les changements indiqués pour les régions ni comment Radio-Canada s’assurera que sa main-d’œuvre recevra la formation nécessaire pour effectuer cette transition. On ne sait pas non plus comment se fera la couverture des événements régionaux avec des effectifs réduits. Chose certaine, ces compressions, qui s’ajoutent à toutes celles subies depuis quelques décennies, auront un impact sur la qualité et la quantité d’informations destinées aux populations des régions. »

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. *Le CEFRIO est le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations, à l’aide des technologies de l’information. Le réseau regroupe près de 150 membres universitaires, gouvernementaux et du secteur privé ainsi que quelque 80 chercheurs associés et invités.

Les députés adoptent une motion à la défense de Radio-Canada

Aujourd’hui, les députés siégeant à l’Assemblée nationale du Québec ont adopté à l’unanimité une importante motion qui se porte à la défense de la Société Radio-Canada/CBC.

Le libellé de cette motion se lit comme suit :

« Que l’Assemblée nationale reconnaisse le rôle essentiel de la Société Radio-Canada en matière d’information, de contenu culturel et de divertissement destinés aux francophones du Québec et aux 2,6 millions de francophones et francophiles hors Québec ;

Que l’Assemblée nationale affirme que les compressions effectuées dans les services en français de la Société Radio-Canada suscitent une grande inquiétude au Québec et à travers le Canada ;

Que l’Assemblée nationale réitère la pertinence d’un diffuseur public francophone fort et l’importance de l’information régionale ;

Que l’Assemblée nationale presse le gouvernement fédéral d’appuyer la Société Radio-Canada dans la réalisation de son mandat et de lui fournir les moyens nécessaires afin qu’elle puisse respecter ses obligations en vertu des lois fédérales ».

« Ce nouvel appui à Radio-Canada/CBC nous arrive à un moment crucial où la population canadienne se mobilise de plus en plus pour défendre notre production et notre diffusion publique. Nous sommes heureux de l’adoption de cette motion qui réitère l’importance de cette institution primordiale pour la francophonie canadienne. À cet égard, depuis le 16 avril dernier, Tous amis de Radio-Canada revendique un moratoire sur les compressions imposées à la SRC/CBC et la création rapide d’une commission parlementaire publique sur son avenir », de souligner Jacques Létourneau, responsable politique de la campagne Tous amis de Radio-Canada.

« Le 16 novembre dernier, à la suite d’un appel lancé par Nicolas Bédard, un citoyen montréalais, nous avons participé à une manifestation qui a rassemblé 25 000 personnes inquiètes de l’avenir de notre service public. Que ce soit à l’égard de la francophonie, de la culture de toutes les communautés canadiennes, de l’accès à une information de qualité, indépendante du pouvoir politique et financier, les inquiétudes sont diverses et nous touchent toutes et tous », de déclarer Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

« Dans le cadre de la campagne Tous amis de Radio-Canada, nous avons également lancé un Livre blanc sur l’avenir de Radio-Canada/CBC. La population doit impérativement se prononcer sur un service qui lui appartient à un moment où celui-ci se fait littéralement démanteler sans son accord par une direction qui a perdu toute légitimité », de préciser Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN.

« La récente mise à mort du costumier, qui constitue un fort symbole de mémoire, a secoué bien des gens, et ce, partout au Canada. Les suppressions de postes de nos collègues devraient attirer autant l’attention que le démantèlement des services de la Société puisqu’au final, ce sont les travailleuses et les travailleurs qui, tous les jours, contribuent à la qualité de tout ce qui est produit et diffusé en ondes », de conclure Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les premiers ministres de l’Ontario et du Québec inquiets de l’avenir de Radio-Canada

Le groupe Tous amis de Radio-Canada partage entièrement l’inquiétude formulée par les premiers ministres de l’Ontario et du Québec, Kathleen O’Day Wynne et Philippe Couillard ainsi que par la procureure générale et ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario, Madeleine Meilleur et le ministre québécois responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-Marc Fournier.

Hier, les quatre élus ont signé une déclaration dans laquelle ils s’engagent à « travailler conjointement et étroitement en matière de francophonie canadienne, notamment en : […] pressant le gouvernement fédéral d’appuyer la Société Radio-Canada dans la réalisation de son mandat qui consiste à offrir des services de radio et de télévision en français partout au Canada, de manière à refléter les besoins particuliers des francophones ».

« Au nom de Tous amis de Radio-Canada, je suis heureux de constater que nous ne sommes plus les seuls à nous préoccuper de l’avenir de la production et de la diffusion réalisées par la Société Radio-Canada. Dimanche dernier, à la suite d’un appel lancé par un citoyen de Montréal, Nicolas Bédard, 25 000 personnes toutes aussi inquiètes se sont rassemblées pour défendre notre service public. Les préoccupations de la population touchent bien entendu à la francophonie et à la culture de toutes les communautés canadiennes, mais également à l’accès à une information de qualité, indépendante du pouvoir politique et financier », de souligner Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

« Nous allons d’ailleurs rencontrer les ministres Meilleur et Fournier sous peu. Nous souhaitons leur faire part de nos demandes de moratoire sur les compressions imposées par la direction de CBC/Radio-Canada, et la création rapide d’une commission parlementaire publique sur son avenir. La population doit impérativement se prononcer sur l’avenir d’un service qui leur appartient à un moment où celui-ci se fait littéralement démanteler sans leur accord par une direction qui a perdu toute légitimité », de conclure le porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN). Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN dépose son mémoire

Aujourd’hui, la CSN dépose son mémoire dans le cadre des audiences du Comité sénatorial permanent des transports et des communications, qui a pour mission de procéder à l’étude des défis que doit relever la Société Radio-Canada en matière d’évolution du milieu de la radiodiffusion et des communications.

« En cette période morose de coupes de postes et de compressions budgétaires, la CSN se positionne en rupture complète avec les orientations actuelles de la haute direction et du conseil d’administration de CBC/Radio-Canada. Notre mémoire, Les défis de CBC/Radio-Canada : un financement à la hauteur d’une mission, soulève des questions fondamentales relativement au financement adéquat de CBC/Radio-Canada par le gouvernement fédéral, à la représentation régionale de notre diffuseur public, à la gouvernance efficiente, transparente et indépendante du pouvoir politique et au contenu de qualité, tant sur le plan de la culture que de l’information. Le mandat de la SRC est unique et il est dans l’intérêt de la population de la défendre », de préciser Jacques Létourneau, président de la CSN.

« Essentiellement, ce que nous proposons, c’est de recentrer la mission de CBC/Radio-Canada sur le mandat qui lui est confié par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), avec la Loi sur la radiodiffusion, tout en ramenant son financement annuel à un niveau de 40 $ par habitant. Pour nous, les défis que posent les changements technologiques ou encore les transformations des habitudes de consommation de l’auditoire ne peuvent être relevés au détriment de la qualité du contenu ou de la capacité du diffuseur de remplir son mandat unique. Pour ce faire, le financement de CBC/Radio-Canada doit être à la hauteur de ces défis, stable et pluriannuel. Aussi, le programme du gouvernement conservateur, qui ne se gêne pas pour dire clairement que CBC/Radio-Canada n’a plus sa raison d’être, est religieusement suivi par les administrateurs qui, au contraire, ont le mandat de veiller au bon fonctionnement et à la sauvegarde de la SRC. Plusieurs d’entre eux ont été nommés par le gouvernement de Stephen Harper et entretiennent des liens très étroits avec des membres du Parti conservateur, en plus d’avoir contribué financièrement à leurs caisses électorales. Ces relations compromettent gravement l’indépendance de ces dirigeants et contreviennent à la règle de distanciation du pouvoir politique sur une société qui appartient à la population canadienne. Voilà pourquoi nous revendiquons également une révision des règles de gouvernance, particulièrement quant à la nomination du président-directeur général et des membres du conseil d’administration », de poursuivre Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN.

« Les employé-es de CBC/Radio-Canada constatent qu’il leur est de plus en plus difficile de produire un travail de qualité. Ils vivent également dans la peur constante de perdre leur emploi. Malgré cette ambiance négative et lourde, nous continuons à accomplir notre travail avec tout notre professionnalisme et toute notre détermination. Si la population à qui appartient la SRC tient à ce que notre diffuseur public réalise son mandat, nous devons collectivement nous attaquer à ce qui le détruit actuellement : son sous-financement et l’indifférence du gouvernement fédéral devant cet outil indispensable à la démocratie », de conclure Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La haute direction et le conseil d’administration doivent démissionner

Les quatre syndicats du réseau français de CBC/Radio-Canada réclament la démission de sa haute direction et de tout le conseil d’administration du diffuseur public. Cette déclaration commune est endossée par le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), le Syndicat des techniciens et artisans du réseau français (STARF-SCFP Local 5757), le SCFP Local 675 et l’Association des réalisateurs (AR).

Depuis 2009, avec l’appui de son conseil d’administration, la haute direction de CBC/Radio-Canada a mis en œuvre des compressions budgétaires totalisant plus d’un demi-milliard de dollars, ce qui se traduit par la suppression de plus de 4000 postes. Les dernières coupures annoncées la semaine dernière touchent une dizaine de postes à Moncton et d’autres aux archives qui rassemblent la mémoire de la Société. Elles ont également pour effet de démembrer le plus grand costumier en Amérique du nord, un des services de très grande qualité reconnu dans le domaine télévisuel et cinématographique.

Ces décisions menacent la culture des francophones au Nouveau-Brunswick et minent la qualité des sources historiques qui nourrissent la production de l’information à CBC/Radio-Canada. Elles mettent en péril toute la production réalisée à l’interne, en plus de priver tous les producteurs externes du contenu et des accessoires nécessaires à leur travail. Pourtant, les mandats qui sont confiés autant à la haute direction qu’au CA de CBC/Radio-Canada consistent à veiller au bon fonctionnement, au développement et à la préservation d’un service public essentiel appartenant à la collectivité.

L’entreprise de destruction massive qui démolit lentement mais sûrement le seul diffuseur public présent dans tout le pays se réalise sans mandat et surtout, sans débat public. Nous savons que la population canadienne est attachée à cet outil indispensable en démocratie qui contribue à la richesse culturelle de centaines de communautés, qui nous renseigne, nous éclaire et nous divertit. En ce sens, nous invitons toute la population à manifester son appui à la revendication formulée par les quatre organisations syndicales.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) regroupe 1600 membres, le Syndicat des techniciens et artisans du réseau français (STARF-SCFP Local 5757) réunit 1100 membres, le SCFP Local 675 rassemble 600 membres et l’Association des réalisateurs (AR) compte 260 membres. Les quatre syndicats sont présents au Québec et à Moncton.

Tous amis de Radio-Canada sera au rendez-vous

Le groupe Tous amis de Radio-Canada accepte l’offre de rencontre formulée par le ministre québécois responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, Jean-Marc Fournier, et la procureure générale et ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario, Madeleine Meilleur. Cette invitation a été lancée hier, lors d’un point de presse où les deux ministres ont exprimé leurs craintes relativement à la survie de la culture francophone au Canada.

« Au nom de Tous amis de Radio-Canada, je tiens à saluer cette sortie organisée hier par les ministres Meilleur et Fournier. C’est avec enthousiasme que nous acceptons leur invitation à une éventuelle rencontre au sujet de l’avenir de CBC/Radio-Canada, de souligner Pierre Maisonneuve, porte-parole de la campagne Tous amis de Radio-Canada. Pour nous, que ce cri d’alarme provienne de deux responsables politiques de la francophonie constitue une reconnaissance claire de la menace sérieuse qui plane sur la culture de nombreuses communautés canadiennes ».

« Nous assistons à la disparition lente mais certaine d’un des services publics essentiels en démocratie, celui dont le mandat consiste à renseigner, à éclairer et à divertir la population canadienne. Et cette disparition a déjà de nombreux impacts sur la vie de millions de gens au Canada qui n’ont plus accès à leurs nouvelles régionales, qui n’ont plus de couverture des artistes de leur coin de pays, bref, qui n’existent plus en tant que communauté que sous le regard des grands centres urbains. Or, toutes les décisions qui ont mené à ce recul de CBC/Radio-Canada en région contreviennent à son mandat initial », de dénoncer monsieur Maisonneuve.

La dernière vague de compressions prescrites par la direction de CBC/Radio-Canada mène à bilan financier négatif de plus d’un demi-milliard de dollars depuis 2009, forçant la suppression de plus de 3600 postes. « La population canadienne a besoin d’un réel espace de débat afin de contrer cette destruction de notre bien collectif et de participer aux décisions portant sur l’avenir de notre seul diffuseur public. En ce sens, nous réaffirmons notre demande de moratoire sur les compressions imposées par la direction de CBC/Radio-Canada, et la création rapide d’une commission parlementaire publique sur son avenir. Pour nous, il n’est pas question de laisser carte blanche à tous ceux qui démantèlent actuellement notre seul diffuseur public présent partout au pays, qu’ils soient de la haute direction, du conseil d’administration de Radio-Canada, ou du gouvernement fédéral », de conclure le porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

La campagne Tous amis de Radio-Canada vise à défendre l’intégralité de notre seul diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le CCRI accepte la demande de CBC/Radio-Canada

Aujourd’hui, la vice-présidente du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), Louise Fecteau, a rendu une décision favorable à la demande de révision des accréditations syndicales déposée par CBC/Radio-Canada le 31 mai 2012.

Selon le Code canadien du travail, à la suite de cette décision, les parties disposeront d’un délai de 90 jours pour tenter de s’entendre sur la définition de la structure des unités. Advenant une impasse, le CCRI tranchera sur la redéfinition des unités en présence qui pourrait comporter une, deux ou trois unités syndicales. C’est à l’issue de cette seconde décision qu’un vote d’allégeance sera planifié et que les salarié-es touchées seront consultés.

Rappelons qu’en assemblée générale, le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) s’est démocratiquement positionné contre cette réorganisation recherchée par l’employeur. À la lumière de la décision rendue aujourd’hui, le SCRC convoquera une nouvelle assemblée générale afin de prendre position sur l’avenir de notre structure syndicale.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Tous amis de Radio-Canada dépose son mémoire

Aujourd’hui, Alex Levasseur, président sortant du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) a présenté le mémoire du groupe Tous amis de Radio-Canada ( http://scrc.qc.ca/documents/140627-MemoireSCRC-CRTC-2014-190.pdf) devant le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC), dans le cadre des consultations Parlons télé qui se penchent sur des propositions pour un nouveau cadre réglementaire dans le domaine de la télévision.

« Parler de télévision sans parler de CBC/Radio-Canada m’apparaît inconcevable, tant cette institution canadienne a joué et joue encore un rôle de premier plan. Pourtant, c’est ce que le CRTC a réussi à faire dans le cadre de cette présente consultation. Pas un mot sur notre diffuseur public de la part du Conseil. Seul CBC/Radio-Canada a abordé le sujet avec deux propositions contreproductives de Hubert T. Lacroix, son PDG, qui ne règlent rien de ses problèmes fondamentaux. La première vise la création d’un fonds pour financer les émissions d’information et la seconde, un abonnement obligatoire pour CBC/Radio-Canada au câble et sur satellite », de souligner Alex Levasseur.

« L’UNESCO, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, à laquelle le Canada adhère, estime que la radiotélévision de service public est un instrument essentiel pour assurer la pluralité et l’inclusion sociale ainsi que pour renforcer la société civile. La vision que le Conseil porte à notre examen actuellement fait abstraction totalement de ce genre de concept. Au contraire, le CRTC propose, pour ne pas dire oppose, une vision basée sur le consommateur, où il semble troquer son rôle de chien de garde des valeurs du système canadien de télévision pour le chapeau d’un banal Office de protection des consommateurs. Nous ne pouvons pas adhérer à une vision du système canadien de radiotélévision qui place le diffuseur public au même rang que les entreprises de nature commerciale. Non pas que le rôle du diffuseur public soit supérieur au rôle des autres joueurs privés, mais parce qu’il est distinct de par sa nature et de par ses obligations », de poursuivre monsieur Levasseur.

Au printemps dernier, Tous amis de Radio-Canada a procédé au lancement d’un Livre blanc qui pose 13 questions fondamentales sur l’avenir de la société publique dont le mandat consiste à renseigner, à éclairer et à divertir la population canadienne.

« Monsieur le Président, la semaine dernière, dans vos remarques d’ouverture, vous avez dit qu’il faut mettre les Canadiens à l’avant-plan dans le débat actuel et je suis d’accord avec vous, car la télévision publique leur appartient. Justement, le groupe Tous amis de Radio-Canada et notre syndicat souhaitent un réel débat public sur l’avenir de notre diffuseur ainsi qu’un financement pluriannuel stable et augmenté », de conclure monsieur Levasseur, s’adressant à Jean-Pierre Blais, président du CRTC.

La campagne Tous amis de Radio-Canada vise à défendre l’intégralité du seul diffuseur public national. Elle est organisée conjointement par le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), la Confédération des syndicats nationaux et la Fédération nationale des communications-CSN. Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Tous amis de Radio-Canada souligne à nouveau l’apport indispensable du diffuseur public

Lors d’un rassemblement devant l’édifice de CBC/Radio-Canada – Québec visant à célébrer le 50e anniversaire de cette station, le groupe Tous amis de Radio-Canada a de nouveau souligné l’apport indispensable du diffuseur public à la vie de toutes les communautés canadiennes, d’un océan à l’autre. « Il y a cinquante ans, la Société Radio-Canada a ouvert de nombreux postes de radiodiffusion dans plusieurs grandes villes ainsi que dans plusieurs régions moins populeuses, et ce, partout au pays. Ce déploiement avait pour objectif de démocratiser l’accès à l’information et à la culture, tout en offrant des émissions divertissantes à toute la population canadienne. Après cet épisode qui a donné naissance à Radio-Canada – Québec, partout dans le monde, notre diffuseur public est devenu un modèle qui a servi à en développer plusieurs autres à son image, de souligner Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada. Or, aujourd’hui, à la suite de la plus importante vague de suppressions de postes et de compressions budgétaires, l’incroyable expertise que nous y avions développée et l’avenir de notre diffuseur public sont gravement en péril ».

Rappelons qu’entre 2009 et 2015, plus d’un demi-milliard de dollars auront été retranchés du budget de CBC/Radio-Canada, ce qui se traduit par la suppression de plus de 3600 postes. « Les plus récentes annonces de coupes et de compressions ont poussé le groupe Tous amis de Radio-Canada à exiger un moratoire sur les compressions actuelles tout en revendiquant, dans les plus brefs délais, une commission parlementaire publique sur l’avenir de CBC/Radio-Canada. Nous célébrons donc ce 50e anniversaire en portant très haut et très fort ces deux revendications.

« Après avoir vécu plus de quarante ans de ma vie au service de CBC/Radio-Canada, je ne peux pas me résigner à assister impuissant à la destruction de cette institution collective essentielle. Au printemps dernier, Tous amis de Radio-Canada a procédé au lancement d’un Livre blanc qui pose treize questions fondamentales sur l’avenir de notre société publique. Les moments sombres qu’elle traverse nous démontrent l’urgence et la pertinence de débattre de ces questions sur la place publique. Sans aucun débat et sans mandat, le gouvernement procède actuellement au démantèlement lent, mais certain, d’un des services publics essentiels en démocratie, celui dont le mandat consiste à renseigner, à éclairer et à divertir la population canadienne. J’espère de tout cœur qu’elle saisira l’occasion de prendre part à l’exercice constructif que nous proposons”, de conclure monsieur Maisonneuve.

La campagne Tous amis de Radio-Canada vise à défendre l’intégralité du seul diffuseur public national. Elle est organisée conjointement par le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), la Confédération des syndicats nationaux et la Fédération nationale des communications-CSN.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

La privatisation et le démantèlement du diffuseur public au centre du projet de la direction

D’une seule et unique voix, le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), la Fédération nationale des communications-CSN et la Confédération des syndicats nationaux dénoncent les orientations du plan stratégique dévoilé aujourd’hui même par le président-directeur général de CBC/Radio-Canada, Hubert T. Lacroix.

« La direction procède à 1500 nouvelles abolitions de postes sur cinq ans, dont le tiers dans les 12 à 15 prochains mois, ce qui se traduira par des compressions budgétaires supplémentaires totalisant 100 millions de dollars. Le dévoilement de ce plan stratégique pour les années 2015 à 2020 nous démontre encore une fois que la haute direction de CBC/Radio-Canada effectue des changements majeurs qui démantèlent et privatisent de nombreuses activités importantes de ses opérations, ce qui affecte dangereusement l’avenir du diffuseur public, et ce, sans consultation et surtout, sans mandat. Ces nouvelles orientations signent la mise à mort de la production interne dans tous les secteurs, sauf celui de l’information », de déplorer Alex Levasseur, président du SCRC (FNC-CSN). Ce nouveau montant s’ajoute aux 130 millions de dollars de compressions budgétaires annoncées le 10 avril dernier qui touchaient 657 postes.

Rappelons que depuis 2009, près de 450 millions de dollars ont été retranchés du budget de CBC/Radio-Canada, et que plus de 2110 postes ont été supprimés. Cette nouvelle vague de compressions pousserait ce bilan financier négatif à plus d’un demi-milliard de dollars, des réductions qui impliquent plus de 3600 postes. « Pour les stations régionales, nous revivons un nouvel épisode qui réduit leur rôle auprès des populations qu’elles devraient desservir. Les décisions de la direction de CBC/Radio-Canada réduisent la couverture médiatique des événements que vivent les francophones dans leur communauté. Au final, partout au Canada, c’est la vie démocratique citoyenne qui est menacée. Notre seul diffuseur public au pays a un rôle particulier à jouer dans l’univers médiatique et cette nouvelle annonce arrive dans un climat de tourmente généralisée qui secoue tous les médias au Québec, particulièrement ceux des régions. La direction de CBC/Radio-Canada met en péril le droit du public à une information diversifiée qui doit guider nos choix de société », de dénoncer Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN.

Au réseau français, à l’exception d’Ottawa, de Montréal, de Québec et de Moncton, toutes les régions verront leur bulletin de nouvelles passer de 1 heure à 30 minutes. « Sous le signe d’une totale improvisation, CBC/Radio-Canada prend de grandes décisions qui affaiblissent toujours plus le diffuseur public, des décisions majeures qui ouvrent toute grande la porte à la privatisation pure et simple de la Société. Tout ceci se réalise au moment même où pour des raisons idéologiques, le gouvernement Harper tente de museler toutes les sources qui critiquent le bilan politique des conservateurs des quatre dernières années. À la CSN, nous sommes en profond désaccord avec ces politiques et nous le disons haut et fort : nous allons tout mettre en œuvre pour que la population canadienne se débarrasse de ce gouvernement qui détruit tous les outils qui appartiennent à la collectivité », de déclarer Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

« Plus que jamais, nous revendiquons un moratoire sur toute compression budgétaire à CBC/Radio-Canada, celles annoncées au mois d’avril et celles annoncées aujourd’hui même, et la mise en place urgente d’une commission parlementaire publique sur l’avenir de notre seul diffuseur public au pays », de conclure monsieur Levasseur.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1700 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La direction doit immédiatement sortir de son mutisme

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) manifeste son grand étonnement et son indignation devant l’annonce non encore officialisée d’une nouvelle vague de compressions à CBC/Radio-Canada qui totaliseraient 45 millions de dollars. Selon les informations diffusées, ce nouveau montant s’ajouterait aux 130 millions de dollars de réduction budgétaire annoncée le 10 avril dernier et déjà imposée au diffuseur public.

« Comme tout le monde, nous avons appris cette nouvelle ce matin même, par le biais des médias. Nous avons donc contacté rapidement la direction de CBC/Radio-Canada afin d’obtenir des éclaircissements sur cette éventuelle annonce. Ce vendredi, nous avons attendu des précisions de leur part et, pour le moment, nous demeurons toujours sans réponse. Pour les artisans qui vivent encore avec tous les impacts négatifs et pénibles des dernières compressions, cette nouvelle vague annoncée par l’entremise d’un tiers mine davantage le moral de celles et de ceux qui voient leur milieu de travail se dégrader toujours plus chaque jour. Alors que nous tentons d’administrer tant bien que mal les 90 pertes d’emploi qui prendront effet le 31 juillet prochain, nous devons composer avec des rumeurs qui laissent planer de nouvelles mises à pied. Le respect minimal envers les travailleuses et les travailleurs de CBC/Radio-Canada commande une rencontre avec les représentants syndicaux et des précisions, et ce, dans les plus brefs délais », de déplorer Alex Levasseur, président du SCRC (FNC-CSN).

Rappelons que depuis 2009, près de 450 millions de dollars ont été retranchés du budget de CBC/Radio-Canada, et que plus de 2110 postes ont été supprimés. Cette nouvelle vague de compressions pousserait ce bilan financier négatif à près d’un demi-milliard en cinq ans. « Nous réitérons notre revendication de moratoire sur toute compression budgétaire à CBC/Radio-Canada, y compris celles annoncées au mois d’avril, et de mise en place, dans les plus brefs délais, d’une commission parlementaire publique sur l’avenir de notre seul diffuseur public au pays », de conclure monsieur Levasseur. Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1700 membres au Québec et à Moncton.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le SCRC accepte l’entente de principe à 90 %

Aujourd’hui, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue au Palais des congrès de Montréal, les membres du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) ont accepté par une majorité de 90 % l’entente de principe intervenue le 21 mai dernier.

« Nous avons présenté l’intégralité de l’entente de principe survenue entre notre syndicat et CBC/Radio-Canada à nos membres, nous avons répondu à toutes leurs questions et ceux-ci l’ont acceptée. Elle reconduit la convention collective actuelle du 1er octobre 2012 au 28 février 2015. Aucune modification n’est donc apportée au texte de notre convention. Nos salaires sont augmentés de 1,5 % rétroactivement au 4 mars 2013 et de 1,5 % additionnel rétroactif au 3 mars 2014, les deux hausses incluant 0,1 % pour les coûts du régime d’assurance maladie complémentaire. Finalement, l’entente adoptée implante le guide des tarifs 2011 pour notre plan dentaire », de préciser Alex Levasseur, président du SCRC (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1700 membres au Québec et à Moncton. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Tous amis de Radio-Canada partage l’analyse de l’IRIS : le sondage de CBC/Radio-Canada est un exercice biaisé

Le groupe Tous amis de Radio-Canada partage entièrement les conclusions de l’analyse faite par l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) publiée hier relativement au sondage public lancé le 5 mai dernier par Hubert T. Lacroix, président-directeur général de CBC/Radio-Canada. Le plus haut dirigeant de la Société a lancé cette initiative afin de répondre aux nombreuses critiques formulées à l’endroit du seul diffuseur public national qui vient tout juste d’imposer des compressions budgétaires totalisant 130 millions de dollars touchant à 657 postes.

« Plusieurs critiques avaient déjà soulevé le caractère particulièrement biaisé de ce sondage. À la lumière de l’analyse de l’IRIS, nous ne pouvons maintenant que leur donner raison. À l’aide de formulations tendancieuses et de prises de positions claires et nettes, l’ensemble du questionnaire invite la population à choisir un virage numérique intégral des services offerts par CBC/Radio-Canada. Or, c’est exactement cette vision que préconise la direction de la Société dans le plan stratégique qu’elle désire mettre en place d’ici à l’année 2020, c’est-à-dire une transformation radicale du diffuseur public sans aucune considération du mandat qui lui est confié. Pour nous, il est clair que cette démarche s’inscrit dans un plan de relations publiques visant à imposer une seule alternative à la population », de dénoncer Alex Levasseur, président du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Francis Fortier, l’auteur du billet publié sur le blogue du site de l’organisme de recherche (www.iris-recherche.qc.ca), a soumis le questionnaire du sondage à différents tests. Celui-ci conclut que des problèmes techniques et méthodologiques d’échantillonnage, la direction politique du sondage et la construction même des questions et des choix de réponses plombent l’entièreté de la validité de l’exercice proposé par CBC/Radio-Canada. « La population canadienne a besoin d’un réel espace de débat afin de participer aux décisions portant sur l’avenir de notre seul diffuseur public. En ce sens, nous avons réclamé un moratoire sur les compressions imposées par la direction de CBC/Radio-Canada, et la création rapide d’une commission parlementaire publique sur son avenir.

Le sondage proposé par monsieur Lacroix évacue complètement les nombreuses questions touchant au financement, à la gouvernance et à la programmation de la Société, des sujets que nous devons impérativement aborder pour qu’un vrai débat prenne place publiquement », de conclure monsieur Levasseur. La campagne Tous amis de Radio-Canada vise à défendre l’intégralité de notre seul diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Tous amis de Radio-Canada demande l’appui de Hubert T. Lacroix

Ce midi, le groupe Tous amis de Radio-Canada se présentera à un événement organisé par le Cercle canadien de Montréal afin de demander à Hubert T. Lacroix, président-directeur général de CBC/Radio-Canada, qu’il appuie deux revendications touchant à l’avenir du seul diffuseur public national. Lors d’un déjeuner-conférence, celui-ci y prononcera une allocution intitulée « CBC/Radio-Canada : à l’heure des choix ».

« À la suite de l’annonce des compressions récentes totalisant 130 millions de dollars qui ont affecté plus de 650 de nos collègues de travail, nous avons formulé deux revendications : une exigeant un moratoire sur les compressions budgétaires et une seconde demandant la tenue, dans les plus brefs délais, d’une commission parlementaire publique sur l’avenir de CBC/Radio-Canada. Nous sommes donc ici pour demander à Hubert T. Lacroix d’appuyer nos demandes. La semaine dernière, nous lui avons fait parvenir une lettre en ce sens. Or, jusqu’à maintenant, notre demande demeure sans réponse », de déclarer Alex Levasseur, président du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le PDG de CBC/RC prononcera cette conférence moins d’une semaine après le lancement du Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada, un ouvrage qui soulève plusieurs questions fondamentales touchant le financement, la gouvernance et la programmation de notre seul diffuseur public canadien. « Même si nous devions débourser 115 $ par personne pour y assister, la conférence de ce midi nous offre une occasion de demander au PDG de CBC/RC de s’engager à défendre notre diffuseur public. Nous comptons toutefois aller encore plus loin puisque le Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada soulève treize questions dont nous devons impérativement débattre avec toute la population canadienne, pas seulement avec les membres du Cercle canadien. Pour que ceux-ci y prennent également part, nous allons remettre une copie abrégée de cet ouvrage à tous les participants qui écouteront monsieur Lacroix ce midi. CBC/Radio-Canada nous appartient collectivement et son avenir doit faire l’objet d’un débat public éclairé », de préciser Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

La campagne Tous amis de Radio-Canada vise à défendre l’intégralité de notre seul diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN). Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Tous amis de Radio-Canada lance un livre blanc

Ce matin, à la Tribune de la presse du Parlement du Canada, le groupe Tous amis de Radio-Canada a procédé au lancement officiel du Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada. Cet ouvrage rédigé par Alex Levasseur, président du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), soulève plusieurs questions fondamentales touchant le financement, la gouvernance et la programmation de notre seul diffuseur public canadien.

« Ce document s’inscrit dans la tradition des livres blancs qui décrivent objectivement et factuellement une situation, favorisant ainsi une prise de position et des décisions éclairées. En plus de l’historique et de la description des services offerts par CBC/RC, nous y avons étudié d’autres diffuseurs publics dans le monde afin de soulever treize questions suscitant la réflexion. Nous le lançons au même moment où la direction de CBC/Radio-Canada vient tout juste de procéder à d’importantes compressions totalisant 130 millions de dollars, qui ont causé plus de 650 mises à pied chez nos artisans. Ces récents événements nous révèlent que nous devons, plus que jamais, réfléchir à l’avenir de notre Société, et surtout en débattre », de souligner Alex Levasseur, auteur du document.

Rappelons qu’à la suite de l’annonce de ces nouvelles mesures austères, le Syndicat des communications de Radio-Canada a exigé un moratoire sur les compressions actuelles, tout en revendiquant, dans les plus brefs délais, une commission parlementaire publique sur l’avenir de CBC/Radio-Canada. Trois lancements du Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada sont prévus : un à Québec, un à Montréal et un à Moncton. « Après avoir vécu plus de quarante ans de ma vie au service de CBC/Radio-Canada, je suis très heureux de prendre part à cette initiative qui vise à poser les réelles questions sur des enjeux qui ne sont pas exposés actuellement. J’espère de tout cœur que la population canadienne saisira l’occasion de prendre part à l’exercice que nous proposons », de préciser Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada, lors du lancement tenu à Québec, hier soir. « Nous avions prévu le lancement du Livre blanc depuis déjà quelque temps et les moments sombres que nous vivons encore exposent l’urgence et la pertinence de la réflexion que nous souhaitons lancer sur la place publique. Sans aucun débat et sans mandat, le gouvernement procède au démantèlement lent, mais certain, d’un des services publics essentiels en démocratie, celui dont le mandat consiste à renseigner, à éclairer et à divertir la population canadienne. Nous avons remis une copie de l’ouvrage à tous les député-es, à toutes les sénatrices et à tous les sénateurs canadiens. En ce sens, nous les invitons à réfléchir et à débattre des questions et des enjeux qui y sont soulevés, et ce, avec toute la population canadienne », de conclure monsieur Levasseur.

La campagne Tous amis de Radio-Canada vise à défendre l’intégralité de notre seul diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN). Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le SCRC exige un moratoire sur les récentes compressions budgétaires et une commission parlementaire publique sur l’avenir de CBC/Radio-Canada

Ce midi, devant la Maison de Radio-Canada, les syndicats de la section française de CBC/Radio-Canada se sont rassemblés dans le but de défendre le seul diffuseur public qui offre des services à la population d’un océan à l’autre. Ceux-ci répondaient à un appel lancé par le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN). De nombreux Amis de Radio-Canada se sont également joints au rassemblement.

« Sans aucune consultation publique, le gouvernement de Stephen Harper ampute les budgets de CBC/Radio-Canada et sa direction procède à des compressions majeures qui auront indéniablement un impact direct sur la mission du diffuseur public. Depuis cinq ans, plus de 2000 artisans de la Société ont été licenciés. Devant cette mise à mort lente d’un service appartenant à la collectivité, le SCRC et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) réclament un véritable débat ouvert sur l’avenir de notre seul diffuseur public au pays. Voilà pourquoi nous exigeons un moratoire immédiat sur les compressions budgétaires qui ont été annoncées jeudi dernier et qui ont mené à la mise à pied de 657 de nos collègues. Nous revendiquons également la tenue, dans les plus brefs délais, d’une commission parlementaire publique sur l’avenir de CBC/Radio-Canada qui se penchera, notamment, sur son financement, sur sa gouvernance, sur sa mission et sur sa programmation », de déclarer Alex Levasseur, président du SCRC.

À la suite de ces récentes compressions, le financement global de CBC/Radio-Canada ne sera que de 29 $ annuellement par habitant, un des plus bas au monde. À titre de comparaison, la British Broadcasting Corporation (BBC) reçoit un financement annuel équivalent à environ 111 $ par citoyen, alors que celui-ci atteint 167 $ en Norvège. Avec un financement moyen de 87 $ par habitant dans les pays industrialisés, le Canada se retrouve très loin derrière. La campagne Tous amis de Radio-Canada revendique le retour à un financement pluriannuel, garanti et stable de 40 $ par habitant. « De toute évidence, non seulement notre seul diffuseur public est sous-financé, mais en plus il n’est actuellement pas administré pour répondre au mandat qui lui est confié. Nous invitons donc la population, les experts, la communauté médiatique ainsi que tous les partis politiques fédéraux et provinciaux à soutenir cette demande et à prendre part à ce large débat. Radio-Canada nous appartient et il est temps que nous nous exprimions sur son avenir », de conclure monsieur Levasseur.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Radio-Canada refuse toujours d’harmoniser les plages salariales

Visionnez et partagez la vidéo : https://vimeo.com/86973633

Lors de la séance de négociation du 17 février 2014, la Société Radio-Canada a encore une fois refusé d’honorer la lettre d’entente signée en 2009 selon laquelle les parties se sont engagées « à étudier la question de l’harmonisation des plages salariales avec celles de la Guilde canadienne des médias ».

Plus d’un an après la présentation de l’étude exhaustive du professeur Stéphane Renaud qui démontre clairement un écart salarial en faveur de la Guilde canadienne des médias, l’employeur se contente de présenter une opinion rédigée par un consultant Mercer. De l’aveu même de Radio-Canada, « le mandat de Mercer n’avait pas pour objectif de proposer une méthodologie alternative ou complémentaire à celle utilisée par le professeur Renaud ». La réponse transmise par Mercer à la table de négociation n’est basée sur aucune étude patronale, ni aucun chiffre.

Deux experts en rémunération étaient présents à cette séance de négociation à l’invitation du syndicat pour répondre à « l’opinion professionnelle » commandée par Radio-Canada au cabinet Mercer. Le professeur Stéphane Renaud, de l’Université de Montréal, et l’actuaire André Pelletier, tous deux experts en rémunération, ont réfuté les arguments patronaux.

Selon les experts Renaud et Pelletier, « l’exercice d’harmonisation des plages salariales peut être effectué dès maintenant », alors que Radio-Canada soutient qu’il faut attendre que le Conseil canadien des relations industrielles statue sur la fusion des syndicats du Québec et de Moncton.

Le représentant du cabinet Mercer a de plus contesté la méthodologie du professeur Renaud, sans en proposer d’autre. Or, MM. Renaud et Pelletier ont utilisé cinq méthodes différentes qui « mènent toutes à la même conclusion, à savoir qu’il existe un écart dans les plages salariales en faveur des employés de la Guilde canadienne des médias. Cet écart avoisine les 7 % ».

Selon les deux experts, « retarder l’exercice d’harmonisation des plages salariales et élargir le débat en incluant d’autres éléments de la rémunération et d’autres syndicats dérogent au libellé de la lettre d’entente de la convention collective ».

Rappelons qu’en 2009, le SCRC avait accepté de retarder de deux ans l’étude de la question de l’harmonisation pour tenir compte du fait que l’employeur disait éprouver des difficultés financières.

Désormais, le message est clair et brutal : Radio-Canada ne veut pas honorer sa signature et refuse de discuter de la question avec notre syndicat.

La CSN interpelle les députés fédéraux

Aujourd’hui, la CSN lance une courte vidéo s’adressant aux parlementaires canadiens afin de leur exposer la problématique de l’iniquité salariale qui existe entre les membres du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) et ceux de la Guilde canadienne des médias. Alex Levasseur, président du Syndicat des communications de Radio-Canada-CSN, y explique qu’en 2009, la direction de Radio-Canada et le syndicat ont signé une lettre d’entente visant à étudier l’harmonisation des plages salariales des artisans du Québec et de Moncton avec celles du reste du Canada. « Cette disparité de traitement est solidement documentée par une recherche exhaustive de Stéphane Renaud, professeur titulaire à l’Université de Montréal et sommité en matière de rémunération. Celle-ci confirme hors de tout doute que deux emplois comparés selon le même plan d’évaluation qui obtiennent le même pointage ne sont pas rémunérés équitablement à CBC et à Radio-Canada. L’étude du professeur Renaud démontre clairement que les travailleuses et les travailleurs de CBC/Radio-Canada sont payés en moyenne 6,85 % de moins lorsqu’ils travaillent au Québec ou à Moncton, comparativement à leurs collègues du reste du Canada. Nous savons également que les emplois les plus touchés par cette iniquité sont les moins bien payés et qu’ils sont majoritairement occupés par des femmes », de souligner monsieur Levasseur. Malgré tout le sérieux et le professionnalisme de la démarche, la direction de Radio-Canada renie son engagement visant à corriger cette disparité salariale et refuse même de la reconnaître et d’en discuter avec les représentants syndicaux afin d’y mettre un terme.

Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN (FNC-CSN), invite les parlementaires à visionner la vidéo afin qu’ils puissent prendre position sur le sujet. « Nous savons que bien peu de gens connaissent l’existence même de cette injustice et la FNC est d’avis qu’il est de la responsabilité des parlementaires canadiens de poser des gestes concrets afin de mettre un terme à cette situation inacceptable », de préciser madame St-Onge. « À l’occasion des Jeux olympiques de Sotchi qui débutent sous peu, nous savons déjà que des artisans de CBC/RC travailleront côte à côte sur le même terrain pour le même employeur et que malgré le fait qu’ils puissent occuper des emplois équivalents, ceux-ci ne seront pas rémunérés équitablement », de renchérir monsieur Levasseur. La vidéo est disponible en version française (vimeo.com/84338178) et en version anglaise (vimeo.com/84338472).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.