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L’employeur a recours à des briseurs de grève

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Grève générale illimitée à l'Hôtel-Motel La Caravelle

2016-03-18_caravelle_CSN

L’employeur a recours à des briseurs de grève

Hier, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel-Motel La Caravelle-CSN (STTHMLC) a reçu le rapport de Michel Bergeron, l’enquêteur dépêché par le ministère du Travail à l’Hôtel-Motel La Caravelle le 20 novembre dernier. Ce jour-là, monsieur Bergeron a vérifié les allégations de la présence de briseurs de grève sur leur milieu de travail. « Nous nous doutions de la présence de scabs sur notre lieu de travail et l’enquêteur souligne cette infraction deux fois plutôt qu’une. Malgré notre colère envers ce nouveau manque de considération, nous sommes satisfaits de ce que l’enquêteur a constaté. Malheureusement, une seconde décision de la Cour supérieure du Québec a reconduit l’injonction et maintenu presque toutes les ordonnances qui limitent notre droit de manifester notre mécontentement et de nous exprimer sur ce conflit que nous vivons, de dénoncer Monique Boulianne, présidente du STTHMLC.

Mais nous allons continuer à nous battre parce que nous avons droit au respect au travail, comme tout le monde ». « Nous savions déjà que la direction ne respectait pas les normes minimales du travail et que les relations de travail posaient des problèmes importants aux salarié-es de l’établissement. Les travailleuses et les travailleurs se sont d’ailleurs donné un syndicat afin de contrer ce manque de respect flagrant à leur égard. Nous avons maintenant les résultats d’une enquête qui nous prouve que l’employeur fait appel à des briseurs de grève en complète contravention au Code du travail.

La Commission des relations de travail devra toutefois statuer sur les conclusions du rapport d’enquête et nous attendons impatiemment cette décision. Plus que jamais, nous allons déployer toutes nos énergies afin que les membres du STTHMLC obtiennent gain de cause afin d’obtenir la reconnaissance qui leur est due », de déclarer Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce-CSN, responsable politique du secteur de l’hôtellerie. « Hier et aujourd’hui, le comité de négociation syndical est en conciliation et nous espérons que ces nouveaux développements inciteront la partie patronale à prendre conscience qu’elle doit respecter les lois et les règlements en vigueur au Québec. Pour nous, à chaque nouvel exemple de comportement inacceptable de la part de cet employeur, nous recevons la confirmation claire que la lutte des membres du STTHMLC pour obtenir de bonnes conditions de travail est fondée et légitime », de conclure Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord.

Rappelons que le 16 octobre dernier, les membres du STTHMLC avaient adopté un mandat de grève à la majorité par un vote secret tenu en assemblée générale et qu’ils sont en grève générale illimitée depuis le 27 octobre 2015. Le STTHMLC représente 20 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

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