Menace de grève à l’ITHQ : la table c’est aussi pour négocier

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Lenteur des négociations

Menace de grève à l’ITHQ : la table c’est aussi pour négocier

Après quatre séances de conciliation et trente-deux séances de négociation depuis mars 2021, le Syndicat des enseignantes et des enseignants de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du QuébecCSN (SEEITHQCSN) témoigne son impatience devant la lenteur des négociations. Les membres ont voté à 97 % en faveur d’une banque de huit jours de grève à utiliser au moment jugé opportun.

« Encore jeudi dernier, l’ITHQ s’enorgueillissait avec raison de sa solide réputation nationale et internationale en s’associant à Ferrandi, une grande école de gastronomie française. Nous lui rappelons que cette réputation n’existerait pas sans ses enseignantes et ses enseignants, souligne Éric Guay, président du SEEITHQ. Actuellement, on se distingue des autres écoles par nos mauvaises conditions de travail. »

Pourtant, le personnel dévoué et compétent gagne de moins bons salaires pour des charges de travail plus grandes que dans le réseau de l’éducation. Aussi, de façon injustifiée, il faut en moyenne une décennie pour acquérir une permanence.

« L’employeur ne tient jamais compte de l’ancienneté dans l’attribution des tâches aux professeur-es. Il ne reconnaît pas non plus l’expérience d’enseignement acquise ailleurs pour l’avancement d’échelon salarial. La direction refuse même qu’une personne enseignante puisse être accompagnée d’une ou d’un représentant syndical lorsqu’elle est rencontrée ! Ces traitements inéquitables doivent cesser rapidement », tranche Léandre Lapointe, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec, responsable du regroupement privé (FNEEQ–CSN).

Contexte
Depuis 2019, l’ITHQ a gagné en autonomie et est devenue un organisme du gouvernement hors fonction publique. Le syndicat souhaite donc que la convention collective s’inspire de celle des enseignantes et des enseignants de la province et non de celle des fonctionnaires de l’État.

« Cette négociation piétine depuis trop longtemps ! L’ITHQ joue un rôle indispensable pour la notoriété de Montréal et de tout le Québec, et ce, grâce au travail précieux des enseignantes et des enseignants. Qu’attend la directrice générale, l’honorable Liza Frulla, pour faire débloquer la négociation ? », demande Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

Les quelque 140 membres syndiqués sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2020.

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