Une marge de manœuvre qui doit bénéficier aux employé-es du secteur public

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Mise à jour économique

Parliament Building of Quebec City (Hôtel du Parlement)

Une marge de manœuvre qui doit bénéficier aux employé-es du secteur public

La CSN accueille favorablement les mesures annoncées dans la mise à jour économique d’aujourd’hui, mais estime que celles-ci ne disposent pas de la nécessité de réinvestir dans les services publics et d’accorder une attention particulière aux travailleuses et travailleurs du secteur public.

« Nous saluons la décision d’accélérer le retour au tarif unique en CPE, tel que nous le demandons depuis le début de notre campagne « 4 ans, c’pas grand », souligne d’entrée de jeu le président de la CSN, Jacques Létourneau. Cette décision va inciter les parents à se diriger vers le réseau de services de garde éducatif subventionné et diminuera ainsi l’impact négatif des maternelles 4 ans sur celui-ci. »

La CSN souligne également l’accélération de la mise en place de la bonification de l’allocation familiale, l’amélioration du supplément aux enfants handicapés, le versement d’un crédit d’impôt aux prestataires d’assistance sociale et la baisse des tarifs de stationnement des établissements de santé, toutes des mesures sociales positives pour les Québécoises et les Québécois.

Des surplus faramineux
Cependant, devant la situation plus qu’enviable des finances publiques et la croissance économique plus importante que prévu, la CSN est claire : le gouvernement devra utiliser sa marge de manœuvre pour en faire bénéficier celles et ceux qui portent les réseaux à bout de bras et qui donnent les services à la population.

« Depuis les mesures d’austérité libérales, une crise sans précédent sévit dans les réseaux année après année, ajoute Jacques Létourneau. Il est urgent d’investir pour améliorer la vie de l’ensemble des Québécoises et des Québécois, dont font partie les 500 000 travailleuses et travailleurs des services publics. La surcharge de travail rend la situation insoutenable pour ces personnes. Ça ne peut plus durer. »

Dans le contexte de rareté de main-d’œuvre actuelle, Jacques Létourneau estime qu’il serait irresponsable de se contenter d’accorder à la majorité des hausses salariales indexées à l’inflation. « Dans tous les secteurs, que ce soit dans les écoles et les cégeps, les centres de santé et de services sociaux, les centres administratifs et les organismes gouvernementaux, le gouvernement a du mal à recruter du personnel. Il est crucial de donner un coup de barre afin de s’attaquer au problème d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre. Cela passera par un réinvestissement qui permettra de réduire les surcharges de travail et d’offrir des conditions salariales justes et équitables à tous ceux et celles qui choisissent de prendre soin de la population et de lui donner les services auxquels elle a droit. Le gouvernement Legault a le devoir d’y voir », conclut-il.

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Le Point syndical  automne 2023