Les résidentes, les résidents et les internes vétérinaires gagnent le respect de l’Université de Montréal

La soixantaine d’internes et de résidentes et résidents de la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal ont voté hier soir à 100 % pour l’entente de principe conclue avec l’employeur.

« Il s’agit d’un tournant majeur dans les relations entre les résidentes et résidents et les internes vétérinaires avec la Faculté. Ces étudiantes et étudiants qui travaillent ont gagné le respect de leur employeur », soutient Saleha Hedaraly, vice-présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN). Il s’agit de la première convention collective du Syndicat des résidentes et résidents et internes de la Faculté de médecine vétérinaire, affilié à la CSN. Ce syndicat a été accrédité le 20 juin 2024.

Comme les membres du syndicat poursuivent leurs études pour se spécialiser, ces derniers se sentaient obligés d’accepter les conditions défavorables offertes par l’Université dans l’espoir de réussir leurs études.

 Plusieurs gains importants

La nouvelle convention vient baliser l’horaire ainsi que des périodes de repos entre les quarts et ajouter des congés. Les gardes ne pourront excéder 20 semaines par année pour les internes et 17,3 semaines pour les résidents.

Les salaires seront majorés de 8,3 % à 30 % (selon la catégorie d’emploi) dès le début de la convention collective. L’augmentation prévue est de 2,5 % pour 2026 et de 3,5 % pour 2027.

Le syndicat disposera aussi de moyens et de droits pour jouer son rôle. Les tâches des résidentes et résidents et des internes font maintenant l’objet d’une description officielle.

Un montant de 200 000 $ sera distribué à parts égales entre les membres pour permettre une certaine rétroaction partielle par rapport au travail déjà effectué.

Mobilisation gagnante

« Les membres du syndicat peuvent se féliciter d’avoir effectué un certain rattrapage avec les autres facultés de médecine vétérinaires du Canada. Mais le travail n’est pas fini et il se poursuivra en 2027 », ajoute la vice-présidente de la FNEEQ.

« La mobilisation et la journée de grève auront finalement donné des résultats intéressants et nous sommes fiers des résultats de notre nouveau syndicat », ajoute la présidente par intérim du Conseil central de la Montérégie–CSN, Annick Primeau.

La Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal est la seule faculté à offrir le programme de doctorat pour devenir vétérinaire au Québec. Les internes ont déjà terminé leur doctorat de premier cycle en médecine vétérinaire et sont sur le point de pratiquer leur profession.

À propos

Fondée en 1969, la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec–CSN parle au nom de 80 % des chargées et chargés de cours des universités québécoises (11 000 membres) et de près de 85 % des profs de cégep. Elle regroupe quelque 40 000 membres dans 45 cégeps, 49 établissements privés et 12 universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec et constitue l’une des huit fédérations affiliées à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Dans la région, le Conseil central de la Montérégie–CSN rassemble près de 34 000 syndiqué-es issus des secteurs public et privé, regroupés dans plus de 200 syndicats. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux compte plus de 330 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise et elle compte près de 80 000 membres dans le secteur de l’éducation et de l’enseignement supérieur qui sont répartis dans trois fédérations.

À quoi servent 14 cents ou le b-a-ba des cotisations syndicales à la CSN

Ces dernières semaines, en raison des mauvaises priorités établies par les ministres de la CAQ, on a beaucoup entendu parler de cotisations syndicales et du fait qu’elles seraient utilisées pour « autres choses que la défense des droits des travailleuses et des travailleurs ». Eh bien, nous avons des petites nouvelles pour le gouvernement : la loi qui régit les syndicats stipule que « les syndicats professionnels ont exclusivement pour objet l’étude, la défense et le développement des intérêts économiques, sociaux et moraux de leurs membres. » Autrement dit, si nous ne nous préoccupions pas des enjeux politiques, on ne serait pas conforme à la loi !

Allant plus loin, le gouvernement a même décidé de déposer un projet de loi pour rendre facultative une partie du montant de la cotisation syndicale. Le problème, c’est qu’il n’a aucune idée de la méthode de calcul utilisée pour fixer une telle cotisation et surtout, comment elle est utilisée concrètement. En tant que trésorier de la CSN, je trouve important d’expliquer tout cela.

Comment établit-on la cotisation syndicale ?

Premièrement, le pourcentage de la cotisation est décidé démocratiquement par les membres lors d’un vote dans une assemblée générale, soit à la constitution du syndicat ou dans une assemblée générale ultérieure. À la CSN, le pourcentage moyen est de 1,8 %.

Si on applique ce 1,8 % sur le salaire annuel moyen des travailleuses et travailleurs affiliés à la CSN, qui est de 48 350 $, cela équivaut à une cotisation syndicale annuelle de 870,30 $. Quand on ramène cela sur une semaine, ça donne 16,74 $.

De cette cotisation, une partie demeure dans la caisse du syndicat local. Cela permet aux représentantes et représentants élus du syndicat de réaliser tous les mandats qui leur sont confiés par les membres en assemblée, tels que l’accueil des membres, l’application des droits prévus à l’entente collective, le règlement de mésententes, la négociation de la convention collective, la prévention et la défense en santé et en sécurité du travail et la gestion des activités du syndicat.

D’autres parties de la cotisation vont à la CSN, au palier régional ainsi qu’au secteur d’emploi, soit à la fédération à laquelle le syndicat est affilié.

Tout cet argent sert à la défense des droits des travailleuses et des travailleurs. Sur le 1,8 %, 0,72 % revient à la CSN. À quoi sert ce 0,72 % ? Encore à défendre les droits. Par exemple, nous avons un service juridique. Ce dernier sert à défendre les travailleuses et travailleurs et peut même aller jusqu’à les représenter au Tribunal administratif du travail. Nous avons aussi un service de santé-sécurité et d’environnement. Ce service accompagne les travailleuses et les travailleurs qui vivent des problématiques en matière de santé et de sécurité, notamment à la défense des accidenté-es.

14 sous pour les campagnes

Si l’on observe le budget triennal de 322 millions $ de la CSN, on constate que la proportion qui sert au financement des campagnes se chiffre à 7,4 millions $. Concrètement, qu’est-ce que ça signifie quand on applique ce montant à la cotisation syndicale moyenne d’un membre ? Du 16,74 $ de tout à l’heure, ça correspond à 14 sous par semaine. 14 sous. Eh oui, vous lisez bien 14 sous. C’est ce montant que le gouvernement veut rendre facultatif. Pour nous museler.

Ce montant cotisé par membre, tout de même minime en proportion de tout le reste, nous permet cependant de faire de grandes choses. Notamment, de mener des luttes pour les travailleuses et les travailleurs, comme celle livrée pour l’équité salariale. Il nous permet aussi de défendre le système de santé vraiment public et de lutter pour l’augmentation du salaire minimum. Ces luttes, nous les menons pour toutes les travailleuses et tous les travailleurs.

Leçon de transparence

On parle aussi du manque de transparence des syndicats quant à leur budget. Les états financiers de la CSN ne sont pas uniquement produits par le trésorier et ensuite rendus publics. Il existe un comité de surveillance, comme dans tous les syndicats d’ailleurs, dont les membres sont élus en assemblée générale, qui s’assurent que tout est bien en règle. Et, en plus de tout ça, tous les trois ans, la firme Deloitte vérifie nos états financiers.

De plus, par souci de transparence, deux fois par année – et une fois approuvée en instance –, nos états financiers sont déposés sur notre site web, pour que tous puissent les consulter.

Peut-on en dire autant des finances du gouvernement de la CAQ ?

La CSN dénonce les abolitions de postes prévus dans la période des fêtes au CISSS de la Montérégie-Est

La CSN dénonce l’austérité au CISSS de la Montérégie-Est alors que l’employeur annonce des abolitions de postes. Pour le Conseil central de la Montérégie et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du CISSSME-CSN, ces abolitions de postes auront un impact direct sur les services. La CSN appelle la population à faire front contre les mauvaises décisions gouvernementales touchant nos services publics.

Des abolitions de postes lourdes de conséquences

Lors d’une rencontre entre la direction du CISSS de la Montérégie-Est (CISSSME) et le STTCISSSME-CSN la semaine dernière, il a été annoncé que le CISSSME affiche actuellement un déficit de 24 millions de dollars, qui pourrait atteindre 48 millions d’ici la fin de l’année. Face à cette réalité, Santé Québec a contacté la direction de l’établissement pour lui signifier que le CISSSME figure parmi les trois pires états financiers du réseau, et aurait exigé une restructuration afin d’améliorer la situation.

Le CISSSME a donc indiqué qu’il procèderait à des coupes de postes prochainement, sans en spécifier de nombres ou de secteurs. Des abolitions pourraient même être décidées durant la période des fêtes, ce qui est particulièrement déplorable. Plusieurs membres du STTCISSSME vivent déjà des situations financières difficiles et peinent à joindre les deux bouts — une telle annonce en cette période ne ferait qu’aggraver leur précarité. C’est une véritable claque au visage que de faire porter les conséquences des déficits aux travailleuses et travailleurs du réseau, alors qu’ils sont causés par le désinvestissement et le sous-financement du réseau par le gouvernement de la CAQ et ceux qui l’ont précédé.

Cette demande de Santé Québec à la direction du CISSSME et la décision de couper des postes ne peut que mettre encore plus à mal le réseau de la santé et des services sociaux en Montérégie, déjà affaibli par un sous-financement chronique. C’est d’ailleurs toute la Montérégie qui pourrait en souffrir, puisque les services jeunesse (la direction de la protection de la jeunesse) sont tous centralisés au CISSSME, qui couvre donc toute la région.

Faire front contre un gouvernement essoufflé qui attaque nos services publics

Ces coupes se produisent aussi dans un contexte d’essoufflement de la CAQ : après sept ans au pouvoir, le gouvernement caquiste n’est pas parvenu à améliorer l’accès aux soins pour la population, ni à mettre fin à la crise du logement, ni à permettre aux salarié-es d’augmenter leur pouvoir d’achat. Le bilan de sa gestion de nos services publics restera marqué par l’austérité, par des projets inefficaces de centralisation (comme Santé Québec) et par des scandales économiques comme SAAQclic et Northvolt. Ainsi, plutôt que d’agir sur ces enjeux prioritaires pour la population, la CAQ cherche des boucs émissaires et tente de faire diversion, notamment en s’attaquant aux travailleuses et travailleurs et à leurs syndicats.

La dénonciation de ces coupes en Montérégie s’inscrit donc dans la campagne Faire front pour le Québec, lancée récemment par la CSN. Dans les prochaines semaines, la confédération multipliera d’ailleurs les actions pour dénoncer le bilan désastreux du gouvernement et pour réclamer des mesures favorisant les travailleuses et les travailleurs, la préservation de notre État social et la mise en place de mesures pour favoriser la transition juste.

« Des milliers de travailleuses et de travailleurs vivent d’une paie à l’autre. La privatisation et l’austérité frappent nos services publics. L’inaction est ce qui reste en tête quand on pense aux deux mandats de la CAQ pour l’avenir de notre planète. Le gouvernement a perdu le contrôle et veut changer de sujet en s’attaquant aux syndicats. On les voit venir à des milles à la ronde et nous allons faire front dans les prochaines semaines pour le Québec qu’on veut », lance la présidente par intérim du Conseil central de la Montérégie, Annick Primeau.

À propos

Le Conseil central de la Montérégie–CSN représente plus de 31 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 205 syndicats provenant de toutes les fédérations de la CSN.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les établissements de détention au bord du gouffre

Alors que leurs négociations avec le gouvernement piétinent, le Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN a interpellé Pascal Bérubé, député de Matane-Matapédia, au sujet des problèmes qui sont le quotidien des agentes et agents en service correctionnel du Québec, et qui perdurent non seulement à Rimouski, mais dans tous les établissements de détention (ED) de la province.

« Au centre de tous ces problèmes, soulignons d’abord la nécessité d’avoir les effectifs nécessaires et suffisants pour assurer la sécurité publique. Même si le ministère de la Sécurité publique (MSP) répète souvent qu’il souhaite être un employeur de choix pour attirer du personnel et le retenir, dans les faits, nous comptons environ 250 postes vacants, plus de 300 agentes et agents en arrêt de travail pour diverses raisons – soit 20 % de nos effectifs –, et une centaine de démissions en moyenne chaque année. Pour arrêter cet exode, le gouvernement doit impérativement offrir des conditions à la hauteur des exigences de notre travail et, pour nous, la négociation actuelle est le moment propice pour y parvenir », souligne le président national du syndicat, Mathieu Lavoie.

« Aussi, malgré des investissements en matériel promis de 36 millions de dollars sur trois ans, sur le terrain, les nouveaux équipements n’arrivent pas assez rapidement. Dans un contexte où le gouvernement de la CAQ a récemment annoncé des compressions au MSP de l’ordre de 40 millions $, on comprend que le MSP tient un double langage. Cette nouvelle tuile nous apparaît totalement à l’opposé des priorités gouvernementales visant la loi et l’ordre. Pire encore, les récentes suppressions de postes affectés à la sécurité des ED compromettent les bases de la sécurité de nos milieux de travail », renchérit le président national.

« Pendant ce temps, nous constatons des hausses des livraisons par drones qui sont directement liées à ces suppressions de poste, des livraisons de drogues, d’armes blanches et d’objets interdits en milieu carcéral. Rappelons que contrer ces livraisons par drone, rôle assujetti à tous les ED, c’est couper à la base le financement du crime organisé et des activités criminelles dans la population, à l’extérieur des murs », conclut monsieur Lavoie.

À propos

Le SAPSCQ–CSN est un syndicat autonome affilié à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN de la Confédération des syndicats nationaux depuis 2006. Il représente plus de 2800 agentes et agents de la paix en services correctionnels, répartis dans 17 établissements de détention partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN suspend la grève

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN suspend la grève afin de poursuivre la négociation dans le but d’obtenir une entente négociée. La grève est suspendue à compter du 12 novembre à 6 heures.

Bien que des mouvements significatifs aient été faits dans les derniers jours par le syndicat pour en venir à une entente, la STM demeure inflexible et insensible aux impacts de la grève sur la population. Dans son dernier dépôt, la STM maintient plusieurs demandes de reculs envers ses salarié-es. Le syndicat ne reste pas insensible et suspend la grève afin de poursuivre les négociations en visant un financement juste du transport collectif pour maintenir de bonnes conditions de travail pour les 2400 employé-es d’entretien de la STM.

La rencontre de médiation du 11 novembre n’a malheureusement pas permis d’en arriver à une entente. L’annonce de l’entrée en vigueur anticipée de la loi 14 est venue freiner les avancées des derniers jours réalisés en médiation et a donné le pouvoir à l’employeur de freiner la négociation. Le syndicat veut ainsi éviter que le ministre du Travail devance l’application de sa loi et qu’il impose de cette manière les conditions de travail aux salarié-es.

« Nous étions certains que nous avions une fenêtre de règlement devant nous. Le ministre Boulet et le gouvernement caquiste ont donné des arguments supplémentaires à la STM pour qu’elle puisse rester figée. Avec l’entrée en vigueur devancée de la loi 14, la STM n’avait plus aucun incitatif pour négocier avec nous. Le gouvernement nuit à notre négociation en sous-finançant le transport collectif. Il en rajoute une couche avec l’arrivée de sa loi 14. En suspendant la grève, on veut s’assurer que la loi n’est pas appliquée dès maintenant et on veut continuer d’agir à la table et parvenir à une entente négociée », mentionne le président du Syndicat du transport de Montréal–CSN, Bruno Jeannotte.

À propos

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Faire front contre les attaques aux droits des travailleuses et des travailleurs

Des militantes et des militants de la CSN participaient ce midi à une action devant le bureau du ministre du Travail pour dénoncer une nouvelle attaque gouvernementale contre les droits des travailleuses et des travailleurs. La CSN mène la campagne Faire front pour le Québec qui vise à mobiliser la population contre le bilan désastreux du gouvernement. La CSN prendra part à un grand rassemblement qui se tiendra à Montréal le 29 novembre prochain.

« De plus en plus de gens ont de la misère à joindre les deux bouts. Et qu’est-ce que fait le gouvernement ? Il continue d’agir pour donner toujours plus de pouvoirs aux grands patrons. Avec son projet de loi 3, il veut mettre son nez dans la manière dont les syndicats s’organisent. Il veut nous mettre des bâtons dans les roues pour s’assurer qu’on a plus de mal à améliorer les conditions de travail des salarié-es. Comme avec sa loi 14 qui vient restreindre le droit de grève, les seuls qui profitent des actions de la CAQ, ce sont les patrons », lance Pascal Bastarache, président du Conseil central du Coeur du Québec.

Attaquer les travailleuses et travailleurs pour masquer l’échec d’un gouvernement périmé

La CSN déplore que le gouvernement Legault crée une diversion en s’attaquant aux droits des travailleuses et des travailleurs plutôt que de répondre aux préoccupations de la population. En déposant le projet de loi 3 sur les affaires syndicales, le gouvernement espère qu’une bonne chicane avec les syndicats lui permet de se relancer. Cette ingérence dans les affaires syndicales vise à faire oublier l’inaction gouvernementale sur des priorités comme l’accès aux services publics et la crise du logement. Pour la CSN, ce projet de loi montre à quel point le gouvernement est désespéré.

« S’il y a bien quelqu’un qui ne peut pas faire de leçon de transparence et de bonne gestion, c’est ce gouvernement. Après les scandales comme SAAQclic et Northvolt, il tente de nous faire croire que ce qui est urgent, c’est de venir jouer dans la gestion des affaires syndicales. Ce que les gens veulent savoir, c’est quand ils vont avoir accès à un médecin de famille, à une école avec le personnel suffisant et à une place en service de garde à but non lucratif. Le gouvernement a décidé qu’il va passer à l’histoire comme celui qui s’attaque aux droits des travailleuses et des travailleurs plutôt que comme celui qui améliore le quotidien des gens », poursuit le président du Conseil central du Coeur du Québec, Pascal Bastarache.

Faire front pour le Québec

La CSN mène la campagne Faire front pour le Québec pour inviter la population à se mobiliser face au bilan désastreux du gouvernement Legault. La CSN fait front pour un Québec qui agit pour un meilleur partage de la richesse, pour des services publics qui permettent de s’occuper de la population et pour enclencher la transition juste. La CSN invite la population à participer en grand nombre au rassemblement du 29 novembre qui se tiendra à Montréal.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui oeuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le gouvernement préfère taper sur les salarié-es que d’aider le transport collectif

Alors que la médiation reprend aujourd’hui pour trouver une entente à la STM, l’annonce du devancement de la Loi 14 jette une douche froide. Le gouvernement préfère attaquer, une fois de plus, les droits des travailleuses et des travailleurs plutôt que de financer adéquatement le transport collectif. De son côté, le Syndicat du transport de Montréal–CSN qui représente les 2400 employé-es d’entretien en grève, continue de mettre tous ses efforts à obtenir une entente négociée.

Du mouvement en médiation

Les rencontres de médiation des derniers jours ont permis de faire des avancées et les parties se rapprochent de plus en plus. Les discussions se poursuivent mardi dans l’objectif de convenir d’une entente. Le syndicat continue d’agir pour maintenir de bonnes conditions de travail pour les employé-es d’entretien, ce qui sera nécessaire pour bien entretenir les infrastructures vieillissantes de la STM.

« On a une fenêtre de règlement devant nous. Il faut juste que la STM bouge encore un peu. Ça a tout pris pour que la société de transport crée un peu de mouvement. La grève dérange beaucoup de monde et nous en sommes conscients. Mais sans ce moyen de pression, nous n’aurions pas réussi à faire progresser la STM après plus de 120 rencontres de négociation au neutre. Il faut maintenant qu’elle fasse les compromis nécessaires pour qu’on ait une entente rapidement », mentionne le président du Syndicat du transport de Montréal–CSN, Bruno Jeannotte.

Si le gouvernement tenait vraiment au transport collectif, il le financerait adéquatement

Le gouvernement confirme son intention de devancer l’entrée en vigueur de la Loi 14 qui brime le droit de grève des travailleuses et des travailleurs. L’arrivée de cette loi ne fera que déséquilibrer davantage les relations de travail en faveur des employeurs.

« Avec la Loi 14, les employeurs n’ont aucun intérêt à négocier de bonne foi. Ils ont seulement à attendre patiemment que le ministre du Travail fasse le sale boulot et impose les conditions de travail. Tout ça venant d’un gouvernement qui se découvre un grand amour pour le transport collectif, alors qu’il le sous-finance sans arrêt. Depuis le début du conflit, le gouvernement a entre les mains la possibilité d’éviter une grève qui affecte la population en finançant correctement le transport collectif. Il préfère, encore une fois, taper sur les travailleuses et les travailleurs », de conclure la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

À propos

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Maintenir de bonnes conditions à la STM pour des services de qualité

Le Syndicat du transport de Montréal-CSN fait le point sur la négociation. Tout au long de la fin de semaine, des échanges ont eu lieu en médiation pour débloquer la négociation. Le syndicat continue de mettre toutes ses énergies pour obtenir une entente le plus rapidement possible.

« Nous faisons tous les efforts pour que la négociation bouge et qu’on ait une entente le plus rapidement possible. Ça bouge à la table et il faut continuer de mettre nos efforts pour avoir une entente. Je le rappelle, la meilleure manière de mettre fin au conflit, c’est que nous ayons une entente négociée. Pour y arriver, il faut mettre la pression sur la STM pour qu’elle se mette en mode règlement rapidement. Nos batailles des dernières années nous ont permis de gagner de bonnes conditions de travail. Ce qui est sûr, c’est qu’il faut maintenir de bonnes conditions pour les employé-es d’entretien pour prendre soin des infrastructures vieillissantes de la STM », Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.

Réaction du Syndicat du transport de Montréal-CSN aux propos de la STM

Le Syndicat du transport de Montréal-CSN réagit aux propos tenus par la directrice générale de la STM. Alors que le syndicat continue de toute mettre ses énergies à obtenir une entente, le syndicat déplore que la STM demeure inflexible.

« Il y a une seule raison pour laquelle nous n’avons toujours pas d’entente et que la grève continue et c’est la rigidité de la STM. En plein milieu d’une grève qui a des impacts majeurs, la STM continue de vouloir nous donner des salaires bien en deçà des comparables et d’ouvrir toute grande la porte à la sous-traitance. On a fait du mouvement sur toutes les préoccupations de l’employeur, mais la STM ne bouge pas. La STM dit chercher des économies, mais elle veut augmenter la sous-traitance, ce qui gonflerait les coûts, c’est à n’y rien comprendre. La STM attend l’arbitrage et le ministre ne veut qu’utiliser sa nouvelle loi. Nous, ce qu’on veut, c’est régler une convention collective qui va permettre d’améliorer les conditions de travail des employé-es d’entretien », Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.

La CSN incite la population de Québec à ne plus acheter chez Renaud-Bray

Alors qu’une grève générale perdure depuis maintenant près d’un an dans deux succursales Renaud-Bray de Québec, la CSN invite la population à ne plus acheter chez Renaud-Bray tant que le conflit de travail n’est pas réglé. En ce sens, la CSN lançait ce matin la campagne « Renaud-Bray n’a pas de cœur, j’achète ailleurs ! », qui se déploiera dans la ville de Québec au cours des prochaines semaines.

En juillet dernier, les grévistes s’étaient prononcés à 93 % contre les dernières offres de l’employeur, au terme d’un vote secret demandé par ce dernier en vertu d’une disposition du Code du travail.

« Depuis le rejet de cette proposition par nos membres, Renaud-Bray n’a fait aucun effort pour relancer la table de négociation », déplore le président du syndicat, Jimmy Demers. « C’est le silence radio le plus complet, à part pour nous informer de la fermeture de la librairie des Galeries de la Capitale. »

Les salaires demeurent au cœur du litige : alors que les employé-es demandent un salaire d’entrée qui se situe à 1 $ au-dessus du salaire minimum, Renaud-Bray n’offre que 15 cents de plus. Insuffisante, la structure salariale proposée par l’employeur ferait en sorte que la progression dans les échelles salariales serait rattrapée par les hausses annuelles du salaire minimum.

Pour la présidente de la CSN, Caroline Senneville, le comportement de la chaîne Renaud-Bray dans cette négociation est condamnable à plus d’un égard. « Renaud-Bray a été déclaré coupable de négociation de mauvaise foi. Renaud-Bray a été pris en flagrant délit pour avoir utilisé des briseurs de grève. Et voilà que la compagnie décide de mettre la clé dans la porte de sa succursale des Galeries de la Capitale, malgré sa rentabilité. Où se cache le ministre du Travail, Jean Boulet, quand vient le temps de ramener à l’ordre une entreprise qui bafoue à ce point le droit à la négociation collective ? », questionne la présidente.

Le président de la Fédération du commerce–CSN, Serge Monette, réitère la volonté du syndicat de s’entendre avec la direction. « Ce que nous voulons, c’est un règlement négocié, idéalement avant les Fêtes. Encore cette semaine, nous avons signifié à la conciliatrice nommée au dossier notre souhait de nous entendre avec l’employeur. Encore faut-il que Renaud-Bray soit prêt à négocier. »

Au cours des prochaines semaines, la campagne « Renaud-Bray n’a pas de cœur, j’achète ailleurs ! » invitera la population à ne plus acheter chez Renaud-Bray, et ce, tant que ce conflit de travail n’est pas réglé.

« Plusieurs clients ne sont pas au courant qu’il y a un conflit de travail qui affecte la librairie de Place Laurier », regrette la vice-présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches, Mélanie Pelletier. « En raison du fait que Place Laurier demeure une propriété privée, notre ligne de piquetage n’est permise qu’à l’extérieur du stationnement, bien loin du magasin. Mais peu importe l’endroit où elle est tenue, une ligne de piquetage, ça reste une ligne de piquetage : la traverser, c’est affaiblir notre rapport de force face à un employeur des plus intransigeants. Voilà pourquoi nous demandons la solidarité de la population. »


À propos

La convention collective des 60 employé-es des librairies Renaud-Bray de Laurier Québec et des Galeries de la Capitale est échue depuis le 31 décembre 2023. Depuis le début de la négociation, en novembre 2023, une vingtaine de rencontres ont eu lieu, les treize dernières en présence d’une conciliatrice du ministère du Travail. Réunis en assemblée générale le 13 novembre 2024, les salarié-es ont adopté à 85 % un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, qui fut déclenchée le 6 décembre dernier.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Librairie Renaud-Bray–CSN est affilié à la Fédération du commerce–CSN et au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN. Forte de ses 330 000 membres, la Confédération des syndicats nationaux est présente dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Le gouvernement déconnecté des milieux de travail

La CSN déplore que le gouvernement ait choisi de réduire le seuil d’immigration permanente pour les quatre prochaines années tout en maintenant un nombre élevé de travailleuses et travailleurs étrangers temporaires.

Les milieux de travail ont besoin de prévisibilité à long terme et ça passe par de la main-d’œuvre permanente. Et par respect pour les travailleurs étrangers temporaires présents sur le territoire québécois, à qui les recruteurs ont fait miroiter la possibilité de s’installer durablement, nous leur devons cette prévisibilité-là. Le gouvernement a choisi de maintenir dans la précarité des milliers de gens.

« Nous sommes d’accord avec la diminution de l’immigration temporaire, mais réduire ce nombre n’a de sens que si l’on hausse le seuil et facilite l’accès à l’immigration permanente, pour permettre aux travailleurs qui sont déjà ici de rester. Or, le gouvernement baisse le nombre de personnes admises à la résidence permanente et élimine le Programme de l’expérience québécoise », dénonce la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

« De plus, nos syndicats, qui comptent des travailleuses et travailleurs étrangers temporaires dans leurs rangs, sont très inquiets de ce que cela signifie pour la surcharge des autres membres et pour l’avenir de leurs emplois », affirme Caroline Senneville.

« Si ce ne sont que des chiffres pour le gouvernement, ce sont les projets personnels d’un bon nombre d’êtres humains qui s’arrêtent ici. À Laval et Montréal, le gouvernement du Québec refuse de prolonger les permis des travailleurs étrangers à bas salaire, même dans des secteurs essentiels. Et ailleurs au Québec, ce ne sont pas tous les travailleurs étrangers temporaires qui désirent demeurer ici qui pourront prolonger leur permis », ajoute-t-elle.

Tout ça, sans compter les 142 000 personnes déjà sélectionnées qui ne pourront pas obtenir la résidence permanente dans un avenir prévisible, vu la forte réduction des admissions permanentes. Enfin, alors qu’il promet de la prévisibilité aux personnes immigrantes et aux employeurs, le gouvernement du Québec se réserve la possibilité d’ajuster avant le terme de la présente planification pluriannuelle les seuils d’immigration permanente.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Pour mettre fin à la grève, il faut faire pression sur la STM pour qu’elle négocie

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, qui représente les 2400 employé-es d’entretien de la STM en grève, fait le point sur la négociation. Depuis mardi, deux rencontres ont eu lieu avec la haute direction de la STM. Le syndicat a une fois de plus montré de l’ouverture pour obtenir une entente le plus rapidement possible, mais la posture rigide de la société de transport reste inchangée et complique les choses. Le syndicat rencontre la nouvelle mairesse de Montréal aujourd’hui pour discuter de la négociation.

« Nous avons fait des pas pour trouver une entente. Devant nous, on dirait que la STM fait du temps. Elle ne bouge pas et veut toujours ouvrir toute grande la porte à la sous-traitance. Visiblement, la STM préfère voir ses services à l’arrêt plutôt que de conclure une entente avec nous. Les usagères et les usagers du transport collectif veulent pouvoir compter sur la fiabilité pérenne et sécuritaire du transport collectif public. Confier des tâches critiques comme la fabrication et la réparation de pièces au privé ne fera qu’augmenter les coûts et le nombre de bris. Ce n’est vraiment pas de ça que la STM a besoin. La fermeture de la STM continue de faire mal aux employé-es comme à toute la population qui vit les effets de la grève. Il est grand temps que la nouvelle mairesse et le gouvernement fassent pression sur la STM pour que l’on convienne enfin d’une entente négociée », le président du Syndicat du transport de Montréal–CSN, Bruno Jeannotte.

Le gouvernement doit mettre ses énergies à convaincre la STM de négocier

« Plutôt que de brandir la menace d’imposer des conditions de travail aux employé-es, le gouvernement caquiste devrait mettre toutes ses énergies à convaincre la STM de négocier de bonne foi. Le nœud de cette négociation, c’est l’inflexibilité de la STM. C’est là qu’il faut agir. On veut tous et toutes que le service reprenne rapidement. Mais après plus de 120 rencontres de négociation, la pression doit être au rendez-vous pour que la STM règle enfin. Le transport collectif est vital, sauf quand vient le temps de le financer adéquatement. Le gouvernement est en bonne partie responsable du problème avec le sous-financement de nos transports publics. S’il y a une chose que la grève démontre, c’est à quel point les gens tiennent au transport collectif. Il est temps d’en rehausser le financement », la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

Une sortie du milieu patronal qui sonne faux

« Les grands patrons s’unissent aujourd’hui parce qu’ils craignent pour leur profit, exprimant leur mépris pour les droits constitutionnels des travailleuses et travailleurs. En réalité, ils ne se préoccupent pas des impacts de la grève sur la population et encore moins que les travailleuses et les travailleurs ont de bonnes conditions de travail. Leur appel à défendre les plus vulnérables sonne faux : s’ils se souciaient véritablement de leur bien-être, ils leur offriraient des conditions de travail qui leur permettent de sortir de la précarité. Si les employé-es d’entretien de la STM sont rendus à faire la grève, c’est parce qu’ils font face à un employeur borné qui ne bouge pas. Hier comme aujourd’hui, c’est en se mobilisant que les salarié-es de tous les secteurs d’emploi obtiennent de meilleures conditions de travail. Comme on le dit depuis des semaines, le milieu patronal se réjouit des lois du gouvernement caquiste qui attaquent les droits des travailleuses et des travailleurs. La meilleure solution pour mettre fin à la grève, c’est de trouver une entente négociée, ce qui implique la volonté d’y parvenir, autant de la part de la STM que du gouvernement », le président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN, Bertrand Guibord.

 

Des baisses d’impôts qui plombent le premier budget Carney

C’est avec beaucoup de réserve que la Confédération des syndicats nationaux (CSN) accueille le premier budget du gouvernement Carney. La centrale syndicale salue d’une part l’accroissement de l’investissement public en réponse à la guerre commerciale qui ébranle l’économie canadienne. Elle considère néanmoins que certains choix budgétaires, tels que des baisses d’impôts et une augmentation démesurée du budget alloué à la défense, minent la capacité du gouvernement à appuyer des secteurs stratégiques et à améliorer les conditions de vie de la population.

Si certains programmes fédéraux comme Maisons Canada ou l’appui à l’industrie du bois ou de l’acier ont toute leur raison d’être, la CSN déplore que le gouvernement se prive de revenus importants en abaissant d’un point le premier palier d’impôt sur le revenu des particuliers et en faisant une croix sur la hausse d’imposition sur les gains en capital, tout en abandonnant la taxe sur les services numériques. Au total, ces trois mesures auraient renfloué les coffres publics d’environ 10 milliards par année, selon les chiffres publiés par le Directeur parlementaire du budget. Et ce, sans compter les 300 millions en réduction fiscale additionnelle accordée aux entreprises par l’entremise de la superdéduction à la productivité.

Des compressions injustifiées

« À la lumière de l’ampleur de ce manque à gagner, les compressions demandées aux ministères et aux organismes publics – de 15 % sur trois ans – nous apparaissent totalement injustifiées », affirme la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

La dirigeante syndicale pointe en particulier les compressions apportées au financement de Services correctionnels Canada. « Ces coupes ne peuvent qu’exacerber une situation déjà tendue dans les pénitenciers fédéraux, aux prises avec un problème de surpopulation et de manque d’effectifs », fait-elle remarquer.

La CSN se réjouit toutefois que Radio-Canada ait été épargnée par les mesures d’austérité du gouvernement Carney : son budget sera bonifié de 150 M$ cette année.

Alors que les transferts fédéraux en matière de formation de la main-d’œuvre sont augmentés dans le présent budget, la CSN rappelle qu’ils ne compensent toujours pas les coupes effectuées l’an dernier. « De nombreux travailleurs et travailleurs subissent déjà les effets de cette guerre commerciale. Plusieurs d’entre eux auront besoin d’appui pour se réorienter professionnellement. Le minimum aurait été de compenser entièrement ces compressions budgétaires en matière de formation de la main-d’œuvre », soutient Caroline Senneville.

Dans un tel contexte d’incertitude, la bonification du programme d’assurance-emploi aurait été des plus pertinentes : pourtant, si certaines mesures ont été prolongées, le gouvernement Carney continue d’ignorer la réalité des travailleuses et travailleurs saisonniers, particulièrement dans le secteur forestier.

Enfin, la CSN déplore que, sans objectifs précis, la nouvelle stratégie de compétitivité climatique du Canada ne fasse qu’accroître l’incertitude quant à l’atteinte de cibles de réduction d’émission de gaz à effet de serre. « Les impacts du réchauffement climatique sont déjà ressentis par la population canadienne. La guerre commerciale actuelle ne peut servir de prétexte pour renoncer aux balises environnementales dont le Canada s’est doté », de conclure la présidente de la CSN.

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

La STM préfère laisser ses services à l’arrêt que de s’entendre avec ses employé-es

La troisième séquence de grève des 2400 employé-es d’entretien est lancée pour augmenter la pression sur la STM. Dans les dernières semaines, le Syndicat du transport de Montréal–CSN a multiplié les gestes pour faire débloquer la négociation, mais il s’est buté à la rigidité de la STM.

La grève, qui a débuté le 31 octobre en soirée, pourrait se poursuivre jusqu’au 28 novembre prochain si la STM ne passe pas enfin en mode règlement. Le syndicat a mis toutes ses énergies en médiation pour parvenir à une entente satisfaisante. Il a fait du mouvement pour tenir compte des préoccupations de la STM, notamment sur le déplacement du personnel. Il a fait une deuxième avancée sur la proposition salariale, alors que la STM bouge à peine depuis le début de la négociation. Après plus de 115 rencontres de négociation, le temps était venu d’accentuer la pression sur la STM pour parvenir à une entente le plus rapidement possible. Le sous-financement imposé par le gouvernement Legault continue de peser lourd sur la négociation.

« Il n’y a qu’un seul responsable de cette grève et c’est la STM. Négocier, c’est proposer des solutions, tout en tenant compte des préoccupations de l’autre partie. La STM est totalement fermée depuis le début de la négociation. Aujourd’hui, on comprend que notre moyen de pression a un impact important sur des milliers de personnes. Nous avons vraiment tout fait pour l’éviter. Devant un employeur aussi intransigeant, on doit utiliser ce moyen de pression ultime pour réussir à enfin régler cette négociation », lance le président du Syndicat du transport de Montréal–CSN, Bruno Jeannotte.

« Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond à la STM. Tous les employé-es de la société de transport dénoncent les attaques aux conditions de travail. La STM préfère laisser ses services à l’arrêt que de négocier de bonne foi. C’est insensé. On comprend que la STM subit le sous-financement du gouvernement, mais il y a des limites à tout mettre sur le dos des salarié-es », poursuit la première vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Stéphanie Gratton.

« On voit tout l’effet qu’a le projet de loi 89 du ministre Boulet. Au lieu de négocier pour trouver une entente avec leurs salarié-es, les employeurs vont attendre que le ministre fasse le sale travail et impose des conditions de travail. Ce gouvernement ne fait que déséquilibrer le monde du travail à l’avantage des patrons. On a pourtant besoin, plus que jamais, d’investir dans le transport collectif et dans des emplois d’avenir comme ceux de la STM pour faire la transition juste », de conclure le président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), Bertrand Guibord.

À propos

Le Syndicat du transport de Montréal–CSN, affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), regroupe près de 2400 travailleuses et travailleurs de la Société de transport de Montréal.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Quelques heures avant le déclenchement de la grève, la STM reste figée

Le Syndicat du transport de Montréal-CSN réagit au point de presse de la directrice générale de la STM et à l’état de la négociation quelques heures avant le déclenchement de la grève des 2400 employé-es d’entretien.

« Plutôt que de faire ce qu’il faut pour régler avec nous et donner de bonnes conditions de travail aux employé-es d’entretien, la STM ouvre la porte à l’arbitrage. C’est inconcevable qu’une société de transport de cette importance ne soit pas capable de trouver une entente après plus de 115 rencontres de négociation. Quand on met la négociation entre d’autres mains que les nôtres, tout le monde finit insatisfait. Le seul problème qu’on a depuis le début, c’est que la STM reste figée sur ses positions. Ils font un pas de tortue sur les salaires alors qu’on a bougé de façon significative. Sur la sous-traitance, ils veulent confier la fabrication et la réparation de pièces au privé alors qu’on sait que ça coûte beaucoup plus cher de le faire. Il devient de plus en plus clair que nous devrons déclencher la grève pour accentuer la pression sur la STM et obtenir enfin une entente », Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.

Attaquer les travailleuses et travailleurs pour masquer l’échec d’un gouvernement périmé

La CSN déplore que le gouvernement Legault crée une diversion en s’attaquant aux droits des travailleuses et des travailleurs plutôt que de répondre aux préoccupations de la population. Cette ingérence dans les affaires syndicales vise à faire oublier l’inaction gouvernementale sur des priorités comme l’accès aux services publics et la crise du logement.

Une nouvelle attaque aux droits des travailleuses et des travailleurs

Le gouvernement Legault dépose aujourd’hui la Loi visant à améliorer la transparence, la gouvernance et le processus démocratique de diverses associations en milieu de travail. Au plus bas dans les intentions de vote, le gouvernement espère qu’une bonne chicane avec les syndicats lui permette de se relancer. Pour la CSN, ce projet de loi montre à quel point le gouvernement est désespéré.

« S’il y a bien quelqu’un qui ne peut pas faire de leçon de transparence et de bonne gestion, c’est ce gouvernement. Après les scandales comme SAAQclic et Northvolt, c’est fort en café de nous faire croire que l’urgence est de venir jouer dans la gestion des affaires syndicales. Ce que les gens veulent savoir, c’est quand ils vont avoir accès à un médecin de famille et comment arriver à la fin du mois. Le gouvernement a décidé qu’il va passer à l’histoire comme celui qui s’attaque aux droits des travailleuses et des travailleurs plutôt que comme celui qui améliore le quotidien des gens », lance la présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Caroline Senneville.

Un projet de loi écrit sur le coin d’une table

Le projet de loi du gouvernement est mal ficelé et entrainerait plus de problèmes qu’il n’en règlerait. La CSN rappelle d’ailleurs que ses états financiers sont disponibles et que les budgets des syndicats sont déjà adoptés par les membres en assemblée générale. Alors que le gouvernement prétend vouloir couper dans la bureaucratie, il en rajoute une couche inutile avec ce projet de loi.

« Notre mission, c’est de défendre les droits et les intérêts de nos membres et c’est ce que nous faisons avec les cotisations syndicales. Les conditions de vie ont aussi un impact sur le quotidien des travailleuses et des travailleurs. Qu’est-ce qui est obligatoire et qu’est-ce qui est facultatif ? Ce départage ne fait aucun sens. Avec tous les millions de dollars gaspillés par sa mauvaise gestion des fonds publics, le gouvernement devrait faire le ménage dans sa maison avant de regarder ce qui se passe chez le voisin », poursuit Caroline Senneville.

Des lois qui favorisent les grands patrons

Ce projet de loi fera une fois de plus plaisir au milieu patronal. Après la restriction du droit de grève, le gouvernement se fait encore le porte-voix des intérêts patronaux, ce qui ne fera que déséquilibrer davantage les relations de travail au Québec.

« Quand est-ce que le gouvernement va nous annoncer un projet de loi pour freiner le lobbyisme des grandes entreprises privées ? Quand est-ce qu’il va agir pour que la rémunération des grands patrons arrête d’exploser pendant que le salaire de la majorité des gens stagne ? Et où est-il le projet de loi pour réduire le recours aux briseurs de grève ? Poser la question, c’est y répondre » de conclure Caroline Senneville.

Faire front pour le Québec

La CSN mène la campagne Faire front pour le Québec pour inviter la population à se mobiliser face au bilan désastreux du gouvernement Legault. La CSN fait front pour un Québec qui agit pour un meilleur partage de la richesse, pour des services publics qui permettent de s’occuper de la population et pour enclencher la transition juste.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La seule manière d’éviter la grève, c’est que la STM soit moins inflexible

Le Syndicat du transport de Montréal-CSN réagit à la décision du Tribunal administratif du travail concernant les services essentiels à maintenir advenant le déclenchement de la grève le 1er novembre prochain.

« À quelques jours du déclenchement d’une des plus longues grèves de l’histoire de la STM, nous mettons toutes nos énergies à obtenir une entente satisfaisante. Si la STM maintient la ligne dure, conserve sa rigidité et continue de s’asseoir sur ses mains, elle sera la seule responsable de cette grève qui pourrait être évitée. Le tribunal administratif du travail vient de rendre la décision que l’entente sur les services essentiels que nous avons convenue avec la STM est suffisante et respecte la loi. Cette grève, d’une durée de 28 jours avec un maintien de services dans les heures de pointe, aurait un impact majeur, nous en sommes conscients. Mais après plus de 115 rencontres de négociation et face à un employeur qui ne démontre aucune intention de régler le conflit de travail, nous devons continuer d’augmenter la pression », Bruno Jeannotte, président du Syndicat du transport de Montréal-CSN.

« Que la CAQ nous paye ce qu’elle nous doit une fois pour toutes ! »

« Ça suffit ! Payez-nous l’argent que vous nous devez depuis la signature de la convention collective… il y a un an et demi », ont réclamé des centaines de travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux affiliés à la FSSS-CSN, réunis devant l’hôpital Sainte-Croix (CIUSSS MCQ) à Drummondville.

« La CAQ, cette grande faucheuse, sabre dans tout sans retenue, même dans la rémunération qui est due aux salarié-es du réseau », critique Carole Duperré, vice-présidente responsable du secteur public à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). « Il est inconcevable que les travailleuses et travailleurs dévoué-es, qui tiennent le réseau à bout de bras, attendent encore et toujours des sommes que le gouvernement leur doit. C’est un manque de respect total. Les membres sont en colère, avec raison, et nous faisons front pour que le gouvernement en fasse plus pour nos services publics. »

« Nous sommes même rendus devant le tribunal pour forcer la CAQ à respecter ses engagements », ajoute Carole Duperré. « En plus, le gouvernement n’est même pas capable de dire quand il pourra finalement payer ses dettes aux travailleuses et travailleurs. Inadmissible. »

« Ici même, dans le Centre-du-Québec et en Mauricie, des milliers de travailleuses et travailleurs du réseau de la santé et des services sociaux subissent la négligence et la nonchalance de ce pire employeur qu’est la CAQ et son agence Santé Québec », explique Liette St-Arnaud, vice-présidente régionale de la FSSS-CSN. « En plus, lorsque certains obtiennent enfin un paiement des sommes dues, il est impossible de vérifier si les calculs sont bons. C’est profondément dévastateur, immoral. Cela génère un stress financier constant. Face au gouvernement qui ne respecte pas ses obligations, la grogne monte chez les personnes qui prennent soin de nous. »

La FSSS exige du gouvernement des actions concrètes et immédiates afin que les montants en souffrance soient payés.

Se lever contre la CAQ

« Cette incapacité de la CAQ à respecter ses engagements envers les travailleurs et travailleuses de la santé et des services sociaux est un exemple de plus du mépris du gouvernement », évalue Pascal Bastarache, président du conseil central Cœur-du-Québec de la CSN. « L’inefficacité de ce gouvernement et ses décisions qui vont à l’encontre de l’intérêt des Québécoises et des Québécois ne peuvent plus être tolérées. Il est temps de faire front, de nous unir pour bloquer la CAQ. »

Faire front pour le Québec

La CSN mène la campagne Faire front pour le Québec pour inviter la population à se mobiliser face au bilan désastreux du gouvernement Legault. La CSN fait front pour un Québec qui agit pour un meilleur partage de la richesse, pour des services publics qui permettent de s’occuper de la population et pour enclencher la transition juste.

Faire front contre le bilan désastreux du gouvernement caquiste

Des militantes et des militants de la CSN ont pris part à une action sous le thème de l’Halloween au bureau du ministre Éric Girard dans le but de dénoncer le bilan lamentable du gouvernement caquiste à l’égard des travailleuses et des travailleurs. La CSN déplore que le gouvernement Legault ait jeté la serviette pour régler les problèmes qui préoccupent la population en se tournant à droite comme jamais.

 Après sept ans au pouvoir, le gouvernement caquiste n’est pas parvenu à mettre fin à la crise du logement ni à permettre aux salarié-es d’augmenter leur pouvoir d’achat. Le bilan de sa gestion de nos services publics restera marqué par l’austérité, par des projets inefficaces de centralisation et par des scandales économiques comme SAAQclic et Northvolt. Plutôt que d’agir sur ces enjeux prioritaires pour la population, la CAQ cherche des boucs émissaires et tente de faire diversion. En s’attaquant aux travailleuses et aux travailleurs, le gouvernement confirme son vieux fond conservateur et continue d’agir en faveur des lobbys patronaux.

 Cette action menée dans la région s’inscrit dans la campagne Faire front pour le Québec, lancée récemment par la CSN. Dans les prochaines semaines, la confédération multipliera d’ailleurs les actions pour dénoncer le bilan désastreux du gouvernement et pour réclamer des mesures favorisant les travailleuses et les travailleurs, la préservation de notre État social et la mise en place de mesures pour favoriser la transition juste.

« Des milliers de travailleuses et de travailleurs vivent d’une paie à l’autre. La privatisation et l’austérité frappent nos services publics. L’inaction est ce qui reste en tête quand on pense aux deux mandats de la CAQ pour l’avenir de notre planète. Le gouvernement a perdu le contrôle et veut changer de sujet en s’attaquant aux syndicats. La région du Saguenay–Lac-Saint-Jean est touchée de plein fouet par la guerre tarifaire et la réforme de l’industrie forestière, c’est ça qui devrait être une priorité pour notre ministre! On les voit venir à des milles à la ronde et nous allons faire front dans les prochaines semaines pour le Québec qu’on veut », conclut la présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-St-Jean–CSN, Manon Tremblay.

 

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le gouvernement confirme l’instauration d’un régime à deux vitesses en santé et sécurité du travail

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) condamne fermement l’adoption du projet de loi 101 par le gouvernement du Québec, qui instaure par le fait même un régime à deux vitesses en santé et sécurité du travail.

« Tout juste après avoir mis en vigueur les pleins mécanismes de participation en santé et sécurité du travail dans l’ensemble des milieux de travail, le gouvernement Legault change les règles du jeu. Avec l’adoption aujourd’hui de son projet de loi 101, il ampute ces mécanismes de fonctions vitales et prévoit également qu’ils ne seront que partiellement mis en place dans le réseau public de santé, de services sociaux et d’éducation. Le personnel de ces réseaux est composé à plus de 75 % de femmes et leur employeur est le gouvernement. Et celui-ci décide de jouer avec leur santé et leur sécurité au travail. C’est aberrant ! », dénonce la présidente de la CSN, Caroline Senneville.

L’adoption de ce projet de loi arrive au moment où la CSN tient sa Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail. À l’occasion de cette semaine de sensibilisation, les syndicats affiliés à la CSN se mobilisent partout au Québec afin de rappeler aux employeurs l’importance de la prévention. « Et au même moment, le plus grand employeur de la province lance un bien mauvais message aux autres employeurs. Sans compter que ce régime à deux vitesses s’ajoute à toutes les attaques contre les travailleuses et les travailleurs auxquelles s’adonne le gouvernement depuis quelques mois. C’est déplorable ! », termine Mme Senneville.