Les inséminateurs revendiquent le maintien de la gestion de l’offre

Les membres du Syndicat des et services à la ferme du CIAQ-CSN (SISFC) s’opposent à l’adoption de l’accord de Partenariat transpacifique qui met en péril la gestion de l’offre dans le secteur agricole.

« Au Québec, la gestion de l’offre dans l’industrie laitière protège nos emplois et, en fixant les prix, nous permet de nous assurer un revenu décent sans subvention gouvernementale. Nos quotas totalisent 3 milliards de litres par année, soit l’équivalent de 38 % de la production totale canadienne. Une coupure de 10 % de cette production se traduirait par la disparition d’environ 500 fermes laitières, soit environ 30 000 vaches. Ces fermes sont gérées par des familles et emploient généralement deux personnes, sans compter les emplois indirects. Ce sont donc plus de 1000 emplois directs et indirects qui sont menacés par cet accord dont personne ne veut. Nos membres jouent un rôle fondamental dans l’industrie puisque ce sont eux qui veillent à la gestion de la gestation des vaches laitières, de souligner Gilbert Vallières, président du SISFC. La seule question de la qualité supérieure du lait québécois comparée à celui de nos voisins du sud devrait suffire de nous convaincre de protéger notre marché au Canada ».

« Le Partenariat transpacifique représente une vraie menace à plusieurs égards. La protection des emplois dans le domaine de l’agriculture est un des multiples enjeux auxquels viennent se greffer d’importantes questions de démocratie et d’indépendance des États. Parmi les dispositions les plus problématiques, on retrouve un mécanisme permettant aux entreprises de poursuivre les États lorsqu’elles considèrent que des législations, notamment celles visant l’intérêt public (protection de l’environnement ou des emplois, santé publique, etc.), limitent leurs profits réels ou anticipés. Le passé nous enseigne que la population a tout à perdre de ces accords négociés en secret, derrière des portes closes », de dénoncer David Bergeron-Cyr, vice-président de la Fédération du commerce-CSN.

L’accord de Partenariat transpacifique est un accord de libre-échange controversé entre 12 nations initié par les États-Unis et qui inclut l’Australie, Brunei, le Canada, le Chili, le Japon, la Malaisie, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Pérou, Singapour et le Vietnam. Le SISFC représente 200 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Un jour triste pour la région

C’est avec amertume et surtout beaucoup de tristesse que les employé-es en lock-out du Maxi de Rouyn-Noranda ont appris la fermeture définitive du supermarché de l’avenue Larivière à compter du 20 novembre. Après trois ans à tenter de trouver un terrain d’entente pour la réouverture du magasin, c’est un coup dur pour les 47 employé-es.

Le 20 août 2012, le syndicat des travailleurs et travailleuses du Maxi de Rouyn-Noranda affilié à la Fédération du commerce (STTMRN-FC-CSN) se faisait montrer la sortie alors que la direction de Loblaw décrétait un lock-out. « Il n’y avait pas eu de négociations sérieuses depuis près d’un an. Après que Loblaw ait annoncé la fermeture anticipée de 52 de leurs magasins, on se doutait bien que c’était le début de la fin, mais nous gardions espoir qu’avec une réelle volonté de négocier, il était toujours possible de s’entendre afin de rouvrir le Maxi. Toutefois la direction en a décidé autrement et c’est bien dommage pour les travailleurs et travailleuses et pour les citoyens et citoyennes de Rouyn-Noranda », lance le président du STTMRN, Marcel Bisson.

Nous devons souligner que cette fois-ci, la direction de Loblaw a eu la décence de prévenir les employé-es de la fermeture du Maxi avant d’en faire l’annonce officielle. « Par respect envers les travailleurs et travailleuses, espérons maintenant que toutes les sommes qui leur sont dues leur soient versées afin d’éviter la judiciarisation du dossier, ajoute Donald Rheault, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CCATNQ). La CSN, la FC et le CCATNQ vont continuer à soutenir le syndicat afin de s’assurer que l’employeur ne se défilera pas devant ses responsabilités financières ».

Trois ans de mépris contre les travailleurs

Les employé-es en lock-out du Maxi de Rouyn-Noranda soulignent, en ce 20 août, le troisième anniversaire du déclenchement du lock-out par la compagnie Loblaw. Un bien triste jour. Le syndicat des travailleurs et travailleuses du Maxi de Rouyn-Noranda affilié à la Fédération du commerce (STTMRN-FC-CSN) dénonce par le fait même le fait que la direction de Loblaw n’ait pas donné concrètement signe de vie depuis près d’un an.

Il s’agit là d’un manque de respect qui frôle l’indécence. Comment cette compagnie peut laisser ses 26 employé-es dans le noir pendant aussi longtemps ? Donnez-nous une bonne ou une mauvaise nouvelle, mais parlez-nous », lance sans détour le président du STTMRN, Marcel Bisson.

Il y a quelques semaines, Loblaw annonçait la fermeture anticipée de 52 de leurs magasins toutes bannières confondues (Provigo, Maxi, etc.) à travers le Canada. Nous ne sommes pas dupes. Nous pensons que le Maxi de Rouyn-Noranda fait fort probablement partie de cette liste, mais la direction demeure muette et préfère ne pas reprendre le dialogue. Il y a des façons de faire dans les relations de travail chez Loblaw qui relèvent de l’âge de pierre. Espérons au moins que cette fois-ci, les travailleuses et travailleurs seront informés avant d’apprendre la fermeture au bulletin de nouvelles comme ce fut le cas pour leurs collègues de Témiscaming et Rouyn-Noranda », ajoute Giacomo Bouchard, président intérimaire du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CCATNQ).

Peu de discussions, mais beaucoup de mauvaises nouvelles. Les dernières discussions officielles avec la partie patronale remontent à novembre 2014. Par la suite, Loblaw a annoncé la fermeture des magasins Loblaws de Rouyn-Noranda et Provigo de Témiscaming. Près de 140 travailleuses et travailleurs se sont retrouvés sans emploi. Est-ce que Loblaw s’apprête à ajouter 26 travailleurs et travailleuses à son tableau de chasse dans la région, se questionne Serge Fournier président de la Fédération du commerce (FC-CSN). Il s’agirait du pire des scénarios non seulement pour la région et les employé-es, mais également pour les consommateurs. »

La CSN est derrière les travailleurs et travailleuses depuis le début de ce bras de fer et ils et elles peuvent compter sur notre appui indéfectible jusqu’à la résolution de ce conflit. Il n’est pas question de lâcher prise et si Loblaw voulait montrer un peu de bonne volonté, il serait encore possible de sauver le magasin de Rouyn-Noranda », conclut Véronique De Sève, vice-présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Les ex-travailleurs de l’usine de Saint-Simon heureux de la décision d’Olymel

Le Syndicat des travailleurs d’Olympia se réjouit qu’Olymel choisisse de ne pas en appeler de la décision de la Cour supérieure du Québec rendue le 31 juillet dernier.

Le juge Jean-François Buffoni de la Cour supérieure avait statué que le tribunal d’arbitrage n’avait pas commis d’erreur dans son jugement qui donnait raison aux 406 travailleuses et travailleurs de l’usine de découpe de porc de Saint-Simon, en Montérégie. Cette usine avait été fermée illégalement le 20 avril 2007 et contrairement aux dispositions de la convention collective de l’époque.

«Après plus de huit ans de batailles judiciaires, nous sommes heureux qu’Olymel entende raison. Nous regarderons attentivement le quantum qui sera proposé», a déclaré Michel Daigle, président du Syndicat des travailleurs d’Olympia.

En août 2014, l’arbitre obligeait le versement d’une compensation équivalant aux avantages et aux salaires perdus sans préciser le montant exact. Ce montant pourrait représenter jusqu’à 14 millions de dollars.

Au cours des prochains jours, les deux parties vont convenir d’une date de rencontre.

«Nous avons hâte de revenir discuter autour de la même table avec Olymel. L’employeur peut compter sur notre bonne foi pour la négociation et nous espérons la même chose de sa part», a affirmé Serge Fournier, président de la Fédération du commerce-CSN.

Rappelons que l’usine de Saint-Simon a été fermée illégalement en avril 2007 alors que l’usine devait rester ouverte au moins jusqu’à l’échéance de la convention collective, soit le 16 octobre 2007. La convention s’est terminée par un lock-out décrété par l’employeur.

À propos

Le Syndicat des travailleurs d’Olympia est toujours composé de plus de 400 membres et est affilié à la Fédération du commerce (CSN).

La Fédération du commerce (FC-CSN) compte environ 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats affiliés présents dans les secteurs du commerce de détails, de gros et services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Nouvelle victoire pour les ex-travailleurs d’Olymel

Les 406 anciens travailleurs et travailleuses de l’usine de découpe de porc d’Olymel à Saint-Simon, membres du Syndicat des travailleurs d’Olympia, se réjouissent de la nouvelle décision de la Cour supérieure du Québec qui reconnaît une fois de plus le droit des travailleurs ainsi que leur convention collective.

En août 2014, alors qu’un tribunal d’arbitrage forçait le versement d’un montant pouvant atteindre jusqu’à 14 millions de dollars, soit un peu plus de l’équivalent de cinq mois de salaire, d’avantages sociaux et d’intérêts pour chaque employé-e à la suite de la fermeture sauvage de l’usine le 20 avril 2007, Olymel refusait encore une fois d’assumer ses obligations et tentait d’obtenir une révision judiciaire.

Finalement, Olymel n’a pas obtenu gain de cause. Dans un jugement rendu vendredi dernier, le 31 juillet, le juge Jean-François Buffoni a rejeté la requête introductive d’instance en révision judiciaire, n’estimant pas que l’arbitre avait commis des erreurs comme le prétendait Olymel.

Victoire

Pour le Syndicat des travailleurs d’Olympia, il s’agit d’une nouvelle victoire après plus de huit années de bataille. « Olymel a tenté de fermer l’usine depuis janvier 2006. Olymel pourrait se rendre à l’évidence et venir négocier autour d’une table pour indemniser les travailleurs et travailleuse qui ont déjà lourdement souffert. Nous voulons simplement mettre fin à cette saga et retrouver notre fierté », a déclaré son président Michel Daigle. Reste à voir si Olymel tentera d’en appeler de cette décision d’ici la fin du mois d’août.

«Olymel a contrevenu à son engagement et a violé la convention collective. Même si son objectif de rentabilité est légitime, cela ne le libère pas de ses obligations», a défendu Serge Fournier, président de la Fédération du commerce.

Rappelons que l’usine de Saint-Simon a été fermée illégalement en avril 2007 alors que l’usine devait rester ouverte au moins jusqu’à l’échéance de la convention collective, soit le 16 octobre 2007. La convention s’est terminée par un lockout décrété par l’employeur.

À propos

Le Syndicat des travailleurs d’Olympia est toujours composé de plus de 400 membres et est affilié à la Fédération du commerce (CSN).

Les employés de Ben Deshaies inc. et BDI Transport inc. renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale le 20 juin dernier, les travailleuses et les travailleurs des compagnies Ben Deshaies inc. et BDI Transport inc. se sont prononcés à quatre-vingt-seize pour cent (96 %) en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de cinq ans, le contrat de travail de ces quelque 260 syndiqué-es, membres du Syndicat des employé-es de Ben Deshaies-CSN, affilié à la Fédération du commerce-CSN, prévoit des augmentations de salaire satisfaisantes. À titre d’exemple, le taux horaire à l’échelon maximal d’un commis de bureau classe 1 passe de 16,97 $ à 20,37 $ en janvier 2020. Un commis d’entrepôt voit son salaire passer de 16,27 $ l’heure à 19,67 $ en janvier 2020. Comme dernier exemple, un chauffeur-livreur de camion-remorque classe 1 verra son salaire passer de 19,82 $ l’heure à 23,22 $ en janvier 2020. Ce qui représente, en moyenne, des augmentations salariales entre trois et quatre pour cent par année.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains au chapitre des droits syndicaux, du régime de retraite, l’amélioration des bonis de Noël, des congés de maladie, etc.

Régime retraite

Un des plus grands gains de cette négociation, les employé-es ont obtenu leur premier régime de retraite simplifié à cotisation égale de l’employeur et des employés. Les employé-es verront également leur régime de retraite bonifié dès l’année 2017.

Congé de maladie

Les syndiqué-es ont aussi obtenu des gains au chapitre des congés de maladie. Désormais, ils jouiront de leur septième journée de maladie après huit ans d’ancienneté et de leur huitième journée de maladie après treize ans d’ancienneté.

Déclaration

Appelée à commenter, la présidente du syndicat, Christiane Côté, a déclaré : « Nous sommes très fiers d’avoir instauré notre premier régime de retraire. Grâce à la solidarité de nos membres, nous avons atteint nos objectifs, tant normatifs que salariaux. Un gros merci à notre comité de négociation qui s’est dévoué à la cause et à nos compagnons de travail pour leur solidarité.»

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève.

Le maximum obtenu

Les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction (STOVJ), affiliés à la Fédération du commerce–CSN, sortent tout juste d’une grève de 17 jours qui s’est bien terminée. Encore une fois, en pleine négociation, l’employeur a brandi le spectre de la fermeture partielle de l’usine.

Le plus important employeur de la région, sort systématiquement la menace de fermeture à chaque renouvellement de convention collective. Malgré ce chantage et en vertu des mandats qui avaient été confiés au comité de négociation, celui-ci est d’avis qu’il a réussi à faire des gains, partout où il était possible d’en faire. « Même si c’est ce que nous aurions souhaité, nous n’avons pas réussi à revenir au niveau salarial que nous avions avant la négociation de 2007. Lors de cette négociation, face à Lucien Bouchard, nous avions perdu environ 40 % en salaire et avantages sociaux. En ce sens, même si les attentes de nos membres étaient élevées et justifiées, nous nous doutions que notre règlement n’allait pas répondre à ces demandes. Et si nous faisons un bilan rapide, nous pouvons dire sans gêne que notre lutte nous aura permis d’obtenir des gains plus satisfaisants que ceux anticipés », précise Martin Maurice, président du STOVJ.

Le conflit de travail s’est terminé le 3 avril dernier, à la suite de l’acceptation de la recommandation émise par Jean Nolin, le conciliateur nommé au dossier. Le retour au travail s’est effectué dans la semaine du 6 avril et le syndicat se réjouit du fait que presque tous les employé-es en poste avant le conflit ont déjà été rappelés.

« Tout au long de la préparation de notre négociation, de notre période de pourparlers avec l’employeur et durant le conflit, nous avons travaillé en étroite collaboration avec les conseillers syndicaux de la fédération, du conseil central et de la confédération. L’appui de la CSN nous a été précieux du début du processus jusqu’à la fin », précise le président du STOVJ.

Le règlement

D’une durée de six ans, le nouveau contrat de travail comprend des augmentations de salaire de 2 % pour chacune des trois premières années et de 1,75 % pour chacune des trois dernières. Un montant forfaitaire de 800 $ a été versé à tous les salarié-es à la signature de la convention collective, assorti d’un second montant de 55 $ par année de service cumulé. Les salarié-es ont également obtenu une bonification de 14 % de la participation de l’employeur à leur assurance collective, à laquelle s’ajoutent divers gains liés aux clauses normatives. Ils ont également bonifié leurs libérations syndicales en les faisant passer de 144 à 260 jours, en plus d’améliorer le programme de prévention en santé et en sécurité du travail.

La solidarité et la persévérance

Le 2 mars dernier, les quelque 400 salarié-es de SSQauto déclenchaient une grève générale illimitée pour appuyer leurs revendications à la table de négociation. Les syndiqué-es, outrés de l’attitude méprisante de l’employeur, ont rejeté en bloc l’ensemble des demandes patronales. Il a fallu attendre neuf semaines de grève, l’intervention de la Fédération du commerce-CSN et de la CSN ainsi que l’arrivée d’un nouveau conciliateur pour enfin voir le conflit se solder par un règlement satisfaisant aux yeux des salarié-es.

« Sacrifiez-vous, je dois me payer une tour ! »

Les grévistes étaient offusqués de voir SSQauto se payer une nouvelle tour de bureaux à Longueuil, alors que l’employeur exigeait de leur part d’importants reculs, notamment en matière de retraite et d’assurance collective. Il était difficile de ne pas avoir l’impression que SSQ se construisait une tour sur le dos de ses salarié-es. Ils n’ont d’ailleurs pas manqué de le souligner en se mobilisant le 12 mars dernier alors qu’ils s’étaient réunis devant le chantier du futur édifice.

L’employeur espérait sûrement voir les salarié-es accepter ses demandes sans dire un mot. Il en a été tout autrement, ceux-ci ayant évalué que la mobilisation pouvait permettre des gains là où il semblait n’y avoir que des reculs. Les membres ont décidé de se serrer les coudes afin d’opposer à l’employeur un rapport de force suffisamment important pour le faire revenir à la table de négociation et lui faire renoncer à certaines exigences. Il est à noter qu’en cours de chemin, les syndiqué-es de SSQauto ont reçu l’appui de leurs quelque 600 collègues de SSQvie, qui ont voté trois jours de grève pour les appuyer.

La solidarité a finalement payé

Malgré l’intransigeance patronale, malgré la sous-traitance dont ils étaient victimes, malgré l’épuisement résultant de neuf semaines de grève, les travailleuses et travailleurs ont refusé de baisser les bras et ont pu obtenir un règlement qui répondait à leurs attentes. Selon Éric Tremblay, président du Syndicat des salariés et salariées de SSQ société d’assurance générale, « la grève a été éprouvante pour nos membres, mais avec cette entente, elle en a valu la peine. Le retour au travail sera plus facile, les salarié-es ne se seront pas battus en vain ».

À la conclusion de ce règlement, les travailleurs et les travailleuses ont obtenu des hausses de 11 % réparties sur une période de six ans, auxquelles s’ajoute un montant forfaitaire de 5 % pour l’année 2014. Les salarié-es réussissent à éviter que leur régime de retraite soit intégré à celui des cadres et des professionnel-les non syndiqués. En outre, alors que l’employeur voulait obstinément hausser l’âge de départ à la retraite à 63 ans, les syndiqué-es ont réussi à faire en sorte qu’il passe de 60 à 61 ans. Ils ont également réussi à obtenir une amélioration générale de l’ensemble des différentes primes qui leur sont accordées, tout en maintenant celle liée au départ à la retraite. Pour leur part, les conseillers et les conseillères en assurance de groupe voient leurs différentes conditions de travail bonifiées.

Les grèves sont assez rares dans le secteur financier et celle de SSQauto aura permis de démontrer que la solidarité, la persévérance et la lutte peuvent rapporter. Cela n’a pas été de tout repos, mais avec l’entente conclue, les salarié-es sont rentrés au travail la tête haute.

La négociation coordonnée, un franc succès

Avec seulement un marché d’alimentation toujours en pourparlers, il est indéniable que la négociation coordonnée dans le secteur de l’alimentation s’avère un succès. Pour certains, les gains enregistrés sont considérables : augmentations salariales importantes, amélioration ou mise en place de régimes de retraite, plus de reconnaissance envers les employé-es comptant beaucoup d’ancienneté, congés de maladie pour les camarades travaillant à temps partiel, voilà le terrain gagné grâce à une négociation serrée, et surtout à la solidarité dont les syndicats ont fait preuve dans les bons moments comme dans les moins bons.

« Assurément, ce sont des ententes historiques ! Dans certains syndicats, les employé-es ont obtenu des augmentations salariales allant de 14,5 % à 21 % échelonnées sur quatre, cinq, six ou sept ans. Dans le contexte économique actuel, et dans une industrie qui n’a pas la réputation d’accorder de grosses augmentations salariales, c’est extraordinaire. Nous devons être très fiers de ce que les syndicats ont accompli », affirme Dany Roy, conseiller syndical à la Fédération du commerce (FC-CSN).

Le début des négociations laissait pourtant présager un bras de fer entre les syndicats et Loblaws. En septembre 2014, la compagnie laissait entendre qu’elle comptait franchiser sous la bannière Héritage tous les Maxi syndiqués avec la FC-CSN qui participaient à la négociation. Les conditions de travail des employé-es auraient décliné de façon dramatique. Heureusement, la négociation a incité la partie patronale à changer son fusil d’épaule et permis de renouveler les conventions collectives, tout en maintenant les acquis pour les travailleuses et travailleurs concernés et en garantissant que l’ensemble de ces magasins gardent leur affiliation corporative.

« C’est certain que la stratégie patronale dans ce dossier précis était de faire reculer de façon significative les conditions de travail des employé-es. Heureusement, on a pu éviter le pire. Il est aussi important de mentionner que les travailleurs de ces sept magasins Maxi demeurent les mieux payés au Québec, » explique le conseiller syndical, Gilles Truchon.

C’est toute l’industrie qui sort gagnante de cette négociation, constate Serge Fournier, président de la FC-CSN : « Le travail effectué en commun par nos syndicats en alimentation a donné des résultats probants. Les gains réalisés font en sorte que les employeurs auront un personnel stable et professionnel, et que les communautés seront économiquement plus fortes. Tout le monde gagne en négociant des conventions collectives décentes. Ces ententes sont la preuve de l’efficacité des négociations coordonnées. »

Par celles-ci, les syndicats de l’alimentation ont démontré une belle solidarité et une détermination à toute épreuve. Ils ont gagné le respect des employeurs et celui du monde du travail.

Un 50e congrès sous le signe de la protection des emplois et du rapport de force

Les délégué-es provenant de plus de 350 syndicats affiliés à la Fédération du commerce ont mis fin à leurs délibérations à l’occasion de leur 50e congrès qui s’est déroulé sur le thème Occupons le terrain, du 26 au 29 mai à Sherbrooke.

Ils ont adopté une série de propositions visant à protéger les emplois et à améliorer les conditions de travail par un meilleur rapport de force à établir avec les employeurs. Ils ont aussi réélu l’équipe sortante, dont les quatre membres du comité exécutif de la Fédération, ainsi que 15 membres du bureau fédéral, l’instance décisionnelle entre les congrès.

Pour le président de la Fédération réélu pour un second mandat à titre de président, Serge Fournier, lui-même issu du secteur de commerce de détail, de gros et services divers : « Ce congrès est un moment charnière du développement de notre fédération et des syndicats qui la composent. Il faut en effet trouver les moyens d’améliorer notre rapport de force avec les employeurs pour éviter de perdre nos acquis et améliorer les conditions de travail. Voilà pourquoi nous devons et nous allons occuper le terrain. »

Les congressistes ont adopté plusieurs propositions touchant principalement le rapport de force, comme les alliances intersyndicales, la syndicalisation, la relève syndicale et l’association basée sur l’adhésion individuelle. La protection des emplois a également retenu l’attention des quelque 250 délégué-es, dont la sous-traitance et les agences de placement qui, en raison de leur ampleur, ont pour effet d’amoindrir le rapport de force.

Enfin, un accent particulier a été mis sur la nécessité d’assurer aux travailleuses et aux travailleurs la formation tout au long de la vie, en référence à l’accroissement de l’analphabétisation et aux reculs du français comme langue de travail. Le thème de la santé et de la sécurité au travail est revenu en force du fait de ses impacts sur les conditions de travail et la vie des travailleuses et des travailleurs. Les délégué-es ont finalement réélu l’équipe sortante pour un mandat de trois ans. Outre Serge Fournier, le comité exécutif est composé de David Bergeron-Cyr, vice-président, Diane David, secrétaire générale et Michel Valiquette, trésorier.

À propos de la Fédération du commerce

La Fédération du commerce (FC-CSN) compte environ 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats affiliés présents dans les secteurs du commerce de détails, de gros et services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. La FC-CSN est également affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui regroupe plus de 325 000 membres répartis dans quelque 2000 syndicats présents de tous les secteurs d’activité.

Les salarié-es acceptent l’entente de principe

Réunis en assemblée générale, les 327 membres du Syndicat des salariés et des salariées de SSQ société d’assurances générales (CSN) ont accepté une entente de principe avec leur employeur, mettant ainsi un terme à un conflit qui a culminé par une grève générale de neuf semaines. C’est dans une proportion de 83% que les membres se sont prononcés en faveur de l’entente survenue après deux journées de négociations intensives et l’intervention du conciliateur.

Rappelons que les travailleurs et les travailleuses dénonçaient les reculs importants que l’employeur exigeait de leur part, notamment sur le plan de l’assurance collective, du régime de retraite et des salaires. Le règlement intervenu satisfait donc les membres et constitue un changement de cap important de la part de l’employeur. Les salarié-es ont toujours souhaité une entente négociée satisfaisante. « Nos demandes étaient raisonnables et c’est pour cela que nous avons fait la grève, on ne demandait quand même pas la lune ! » s’exclame Éric Tremblay, président du syndicat.

À la conclusion de ce règlement, les travailleurs et les travailleuses ont obtenu des hausses de 11 % réparties sur une période de six ans, auxquelles s’ajoute un montant forfaitaire de 5 % pour l’année 2014. Les salarié-es réussissent à éviter que leur régime soit intégré à celui des cadres et des professionnel-les non syndiqués. En outre, alors que l’employeur voulait obstinément monter l’âge de départ à la retraite à 63 ans, les syndiqué-es obtiennent qu’il passe de 60 à 61 ans. De plus, ils ont réussi à obtenir une amélioration générale de l’ensemble des différentes primes, tout en maintenant celle liée au départ à la retraite. Pour leur part, les conseillers et les conseillères en assurance de groupe voient leurs différentes conditions de travail bonifiées.

C’est donc avec soulagement que les salarié-es ont accueilli cette entente et qu’ils l’ont ratifiée dans une bonne proportion. Selon Éric Tremblay, « la grève a été éprouvante pour nos membres, mais avec cette entente, elle en a valu la peine. Le retour au travail sera plus facile, les salarié-es ne se sont pas battus en vain ».

À propos

Le Syndicat des salariés et des salariées de SSQ société d’assurances générales (CSN regroupe environ 400 membres travaillant à Sainte-Foy et à Longueuil. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN qui compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Journée de grève à la Caisse des Hauts-Phares

Depuis près de deux ans après l’expiration de la convention collective et douze rencontres de négociation avec l’employeur, dont quatre en présence du conciliateur, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Caisse des Hauts-Phares a décidé de déclencher une deuxième journée grève ce jour même. Une ligne de piquetage est dressée devant le siège social au 80-1, boulevard Renard Est, à Rivière-au-Renard.

Au cours des dernières rencontres de négociation, il a été question des demandes patronales sur un ensemble d’enjeux, principalement de nature normative. La direction de la Caisse exige toujours des concessions sur les droits de déplacement et les indemnités de départ en cas d’abolition de poste qui, dans le contexte des transformations dans le Mouvement Desjardins, s’avèrent essentiels. La question des salaires étant réglée et le syndicat ayant laissé tomber bon nombre de demandes initiales, il ne tient qu’à la Caisse de faire son bout de chemin.

« Il faut poursuivre la lutte pour lancer un message clair à la direction de la caisse. Les reculs ne passeront pas, » de dire la présidente du syndicat, Lyette Chrétien.

Entente de principe chez les Pêcheries Marinard

C’est le samedi 11 avril dernier, lors de leur assemblée générale, que les membres du Syndicat des Pêcheries Marinard (CSN) ont approuvé à 65 % l’entente de principe survenue avec la direction de l’entreprise.

La nouvelle convention collective prévoit des augmentations moyennes de 6,2 % pour la première année. Puis pour les quatre années suivantes, les hausses seront d’au minimum 2,5 % selon l’évolution du coût de la vie. Il s’agit là d’une bonification salariale de plus de 15 % en moyenne en 5 ans.

À cela s’ajoute une prime de fin de semaine d’un dollar l’heure qui a été instaurée pour deux départements. De plus, les salarié-es qui travaillent plus de 8 heures dans une journée seront maintenant rémunérés à temps et demi. Notons également que certains salarié-es soumis à des normes d’hygiène plus élevées voient leurs pauses prolongées. Finalement, les pauses-repas des personnes devant être disponibles au travail seront maintenant rémunérées.

Selon Jacques Mimeault, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, « ces gains sont considérables compte tenu du climat d’austérité qui règne au Québec. Nous sommes très heureux d’avoir contribué à améliorer les conditions de ces travailleuses et travailleurs, ce qui prouve que la négociation est une formule gagnante pour les deux parties. La CSN est toujours prête à aider les gens du secteur de la transformation des fruits de mer à s’organiser pour de meilleurs salaires et des conditions de travail plus intéressantes. »

À propos

Le Syndicat des Pêcheries Marinard représente 150 membres. Il est affilié au Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CSN) qui regroupe plus de 4500 membres dans ses 80 syndicats et à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les membres du syndicat acceptent la recommandation du conciliateur

Réunis aujourd’hui en assemblée générale extraordinaire à l’Hôtel National de Tring-Jonction, les 816 membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction-CSN (STOVJ) ont pris connaissance de la recommandation émise par Jean Nolin, le conciliateur au dossier. Après la présentation du contenu du document, ils ont adopté celle-ci à 70 % lors d’un vote tenu à scrutin secret.

« Nous avons présenté tous les détails du rapport du conciliateur aux membres qui étaient présents à l’assemblée générale de cet après-midi, avant de la soumettre au vote secret. Démocratiquement, les membres du syndicat ont décidé d’accepter cette recommandation. D’une durée de six ans, notre nouveau contrat de travail comprend des augmentations de salaire totalisant 2 % pour les trois premières années et 1,75 % pour les trois dernières. Un montant forfaitaire de 800 $ sera versé à tous les salarié-es à la signature de la convention collective, assorti d’un second montant de 55 $ par année de service cumulé, selon l’ancienneté des travailleuses et des travailleurs. Nous avons également obtenu une bonification de 14 % de la participation de l’employeur à notre assurance collective. Finalement, nous avons obtenu des gains divers liés aux clauses normatives.

Malgré les menaces de fermeture auxquelles nous avons encore une fois fait face, nous sortons de cette grève la tête haute et nous sommes convaincus d’avoir obtenu le maximum que nous pouvions aller chercher avec l’aide du conciliateur », de souligner Martin Maurice, président du STOVJ.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente 940 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

SSQ Vie de nouveau en grève

Les 600 membres du syndicat de SSQ Vie ont déclenché une nouvelle journée de grève dès 11 heures aujourd’hui. Ils vont ainsi rejoindre leurs 400 collègues de SSQauto en grève illimitée depuis le 2 mars dernier. Les deux syndicats manifestent aujourd’hui devant le siège social de SSQ Groupe Financier sur le boulevard Laurier à Québec.

Les travailleurs et les travailleuses dénoncent les demandes patronales qui impliquent une série de reculs dans leurs conditions de travail, en particulier en ce qui concerne le régime de retraite et les assurances collectives. « Il y a quelque chose de paradoxal dans l’attitude de l’employeur, il s’enrichit grâce à la couverture de risque, mais il refuse de l’assumer pour ses propres employé-es. C’est un autre cas de cordonnier mal chaussé », affirme la présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), Linda Morissette.

Des syndiqué-es de SSQauto de Longueuil rejoindront leurs collègues aujourd’hui pour manifester avec eux leur mécontentement face à l’employeur. Les deux syndicats font face aux mêmes exigences inacceptables de l’employeur. « Nous saluons le geste de solidarité des membres de SSQ Vie, car c’est ensemble que nous parviendrons à faire comprendre à l’employeur qu’il est dans l’intérêt de tous de changer d’attitude à la table de négociation», s’exclame Éric Tremblay, président du Syndicat des salariées et des salariés de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

Les deux syndicats sont prêts à négocier, mais pas à se faire imposer des conditions.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Les syndiqué-es de SSQauto rejettent les dernières offres

En grève générale illimitée depuis le 3 mars dernier, les syndiqué-es de SSQauto ont rejeté les nouvelles offres patronales dans une proportion de 68 %. Quelque 338 membres du syndicat sur 400 ont voté le 25 mars en après-midi. « En pleine négociation, on apprend que l’employeur veut instaurer un âge de retraite qui serait variable en fonction de la solvabilité du régime », dénonce Éric Tremblay, président du Syndicat des salariées et des salariés de SSQ Société d’assurances générales (CSN). Ainsi l’âge prévu pour la retraite dans le nouveau régime passerait de 60 à 63 ans et pourrait varier de 63 à 65 ans si le régime n’était pas solvable. Il deviendrait donc impossible de prévoir l’âge de sa retraite avec certitude. En plus, la rente calculée pour chaque année travaillée serait également fluctuante en fonction de la situation du régime. Bref, l’employeur n’assume pas le risque et les responsabilités inhérents au régime de retraite actuel qui avait fait l’objet d’une entente en bonne et due forme.

Par ailleurs, le régime d’assurance collective « flex » proposé par l’employeur, qui se rapproche le plus du régime actuel, sera accessible seulement avec une nouvelle cotisation des employé-es. Les offres salariales demeurent inférieures à 2 % par année pour une convention de pas moins de six ans.

Le syndicat est toujours prêt à négocier de jour, de soir ou de fin de semaine, mais pas à se faire imposer des conditions. « Il est temps que SSQ Groupe Financier accepte de s’asseoir avec ses employés et négocie sérieusement un compromis acceptable qui ne comporte pas de recul majeur sur la retraite », affirme Diane David, secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC-CSN).

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Les membres du syndicat rejettent l’offre finale et globale de l’employeur

Réunis en assemblée générale spéciale à l’Hôtel National de Tring-Jonction, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction-CSN (STOVJ) ont pris connaissance de l’offre finale et globale déposée hier par l’employeur. Après la présentation du contenu du document, ils ont rejeté celle-ci à 91,2 % lors d’un vote tenu à scrutin secret. « Nous avons présenté tous les détails de l’offre de l’employeur dite finale et globale aux 841 membres qui étaient présents à l’assemblée générale de cet après-midi, avant de la soumettre au vote secret. Démocratiquement, les membres du syndicat ont décidé de rejeter cette offre malgré les menaces à peine voilées de l’employeur de réduire ou de mettre un terme aux activités de l’usine d’Olymel Vallée-Jonction.

À chaque négociation, nous faisons face à ce type de menaces qui visent à miner le moral des travailleuses et des travailleurs. Malgré ces pressions, nous avons décidé de nous tenir debout et solidaires face à l’employeur, pour lui faire comprendre que ses dernières offres ne nous conviennent pas. À la suite du vote, l’assemblée générale a réitéré sa confiance envers le comité exécutif et envers le comité de négociation. Nous souhaitons donc retourner négocier, et ce, dans les plus brefs délais », de préciser Martin Maurice, président du STOVJ.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente 940 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les membres du syndicat débraient

Aujourd’hui, à 17 h 15, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction-CSN (STOVJ) ont déclenché la grève générale illimitée. Ce débrayage est survenu à la suite du dépôt par Olymel d’une offre finale et globale qui sera soumise au vote dès demain.

« Depuis 2007, après avoir subi une baisse draconienne de nos salaires et de nos avantages sociaux de l’ordre de 40 %, les travailleuses et les travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction ont largement fourni leur part d’efforts en ne recevant que de minimes augmentations de salaire qui ne rattrapaient pas le coût de la vie. Depuis le début de cette négociation, le comité de négociation travaille en fonction des mandats qui lui ont été confiés par les membres du syndicat et nous estimons que les dernières offres de l’employeur demeurent encore insuffisantes.

Le syndicat présentera intégralement cette proposition de manière transparente aux salarié-es, qui accepteront ou refuseront celle-ci », de souligner Martin Maurice, président du STOVJ. Lors de l’assemblée de dimanche dernier, les membres ont adopté à 95,8 % une proposition de moyens de pression pouvant aller jusqu’à l’exercice de la grève. Rappelons que le conciliateur Jean Nolin, nommé par le ministère du Travail, accompagnait les deux parties dans leurs rencontres depuis le 11 mars dernier.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente 940 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La grève s’étend à SSQ Vie

Le ras-le-bol des syndiqué-es de SSQ auto a maintenant atteint ceux de SSQ Société d’assurance-vie, qui est la principale division de SSQ Groupe Financier. Les deux syndicats, qui comptent ensemble près de 1000 membres à Québec et à Longueuil, ont donc manifesté aujourd’hui devant le siège social de leur employeur, SSQ Groupe Financier.

Un peu plus de 600 membres de SSQ Vie ont en effet débrayé aujourd’hui pour protester contre une série de reculs inacceptables que l’employeur cherche à imposer lors du renouvellement de la convention collective. Il s’agit en grande partie des mêmes demandes que pour les syndiqué-es de SSQauto, soit un recul important sur le régime de retraite et sur les assurances collectives, jumelé à une offre salariale anémique.

« Le secteur de l’assurance collective se porte pourtant bien chez SSQ », fait valoir la présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), Linda Morissette.

« Nous ne comprenons pas que SSQ dispose des fonds nécessaires pour construire une grande tour de bureaux à Longueuil et cherche en même temps à faire pression à la baisse sur sa masse salariale », ajoute Éric Tremblay, président du Syndicat des salariées et des salariés de SSQ Société d’assurances générales (CSN). Rappelons que ce dernier syndicat est en grève générale illimitée depuis le 2 mars 2015.

Les deux syndicats sont prêts à négocier, mais pas à se faire imposer des conditions.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Les membres du syndicat adoptent un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève

Malgré une importante tempête hivernale et une panne d’électricité ayant duré plus de trois heures, les membres du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction-CSN (STOVJ) se sont déplacés et ont participé en grand nombre à une assemblée générale extraordinaire. Réunis à l’Hôtel National de Tring-Jonction, les 633 membres présents ont pris tout le temps nécessaire pour recevoir le rapport de négociation et pour poser toutes leurs questions afin de bien saisir l’état actuel de leur négociation.

« Lors de cette assemblée, après avoir présenté un rapport de négociation détaillé, nous avons procédé à un vote à scrutin secret, dont les résultats ont démontré une totale confiance envers le comité de négociation. En effet, les membres ont adopté à 95,8 % une proposition de moyens de pression pouvant désormais aller jusqu’à l’exercice de la grève.

Les membres ont pris connaissance des dernières offres de l’employeur et ils ont estimé que celles-ci étaient nettement insuffisantes. Depuis les pertes salariales de près de 40 % qui nous ont été imposées par Olymel à la négociation de 2007, nous n’avons reçu que de minimes augmentations de salaire. Or, depuis ce temps, tous les prix des biens que nous consommons ont augmenté et nous nous appauvrissons. Nous sommes donc très fiers de cette assemblée générale qui reflète bien notre mobilisation, et nous allons tout mettre en œuvre pour enfin arriver à une entente négociée en respect des mandats qui nous ont été confiés », de préciser Martin Maurice, président du STOVJ. Rappelons que le conciliateur Jean Nolin, nommé par le ministère du Travail, accompagne les deux parties dans leurs rencontres depuis le 11 mars dernier.

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente 940 membres. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN, qui compte 32 500 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.