La fin du lock-out

C’est dans une proportion de 62 % que les syndiqué-es de Montréal de la compagnie Velan, en lock-out depuis le 24 mai, ont voté en faveur de l’entente proposée par la conciliatrice au dossier.

Après une rencontre d’information pour les travailleurs et travailleuses, tenue en milieu d’après-midi, les employé-es syndiqués de Velan affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) se sont prononcés sur cette proposition en assemblée générale.

La conciliatrice, Louise Létourneau, mandatée par le ministère du Travail, a rencontré les deux parties le 2 juin dernier avant de proposer un compromis. Le principal point d’achoppement était la clause de flexibilité de la main-d’œuvre que tentait d’imposer la direction de Velan. La partie patronale voulait pouvoir affecter des employé-es à d’autres tâches, ce qui, à terme, aurait pu mener à des mises à pied.

« Nous avons obtenu des assurances satisfaisantes à ce niveau. Nous avons cédé sur certains points, mais en bout de piste nous avons obtenu une convention collective honnête et nous préservons les emplois », explique Jose Sousa, président du syndicat de Velan Montréal.

L’entente d’une durée de trois ans prévoit une augmentation salariale de 7,5 %. Les travailleurs et travailleuses ont aussi obtenu une bonification de leur régime de retraite.

Lock-out

Rappelons que le 22 mai dernier, les employé-es avaient rejeté dans une proportion de 78 % l’entente de principe négociée avec l’employeur. Ce dernier a déclenché un lock-out le 24 mai alors que les travailleurs se disaient prêts à poursuivre les négociations.

Velan, qui œuvre dans le domaine de la robinetterie industrielle, compte plus de 500 travailleurs et travailleuses syndiqués à ses installations de Montréal et Granby. Les éléments normatifs étaient négociés séparément par chacun des syndicats, alors que l’aspect financier et certaines clauses normatives d’importance étaient négociés à une seule et même table.

Des travailleurs manifestent pour exiger d’Ottawa des contrats de construction navale

Des dizaines de travailleuses et travailleurs du Chantier naval Davie manifestent depuis 11 heures ce matin devant les bureaux de Steven Blaney, député de Lévis-Bellechasse et Les Etchemins et ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile.

Ils réclament du fédéral qu’une décision favorable et sans délais soit prise concernant l’octroi de contrats de construction de deux ravitailleurs pour l’armée canadienne. D’autres actions de visibilité sont prévues dans les prochains jours pour exiger d’Ottawa qu’il traite équitablement ces travailleurs comparativement à ceux des chantiers d’Halifax et de Vancouver qui ont reçu, en 2011, plus de 30 milliards de dollars en contrats fédéraux. « Ça fait des mois que nous sonnons l’alarme concernant l’urgence d’assurer la pérennité du chantier Davie, lance Gaétan Sergerie, président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon inc. (CSN).

Déjà, environ 200 mises à pied ont eu lieu récemment et si rien n’est fait rapidement, d’autres vont s’ajouter, faute de contrats d’approvisionnement fédéraux. Le ministre Steven Blaney dit depuis des mois que la Davie a fait ses preuves. Alors, il doit être conséquent et agir pour que le gouvernement fédéral nous accorde les contrats de construction des ravitailleurs. C’est l’avenir du chantier qui est en jeu ! »

La réaction syndicale est d’autant plus légitime que le Chantier de Lévis, le plus important au Canada, a reçu en février dernier la mention « Meilleur constructeur naval nord-américain » par Lloyd’s List North American Maritime Awards 2015, devant la General Dynamics NASSCO, un important constructeur de navires militaires des États-Unis. Pour Gaétan Sergerie, « le gouvernement fédéral n’a strictement aucune raison pour refuser de considérer notre chantier dans l’attribution des contrats. Il doit rendre rapidement une décision à cet effet. »

Pour Michel Tétreault, représentant de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM), affiliée à la CSN : « Le gouvernement fédéral, par l’entremise de son ministre Steven Blaney, a lui-même reconnu, au printemps 2014, que le chantier Davie avait la capacité et l’expertise nécessaires pour répondre aux besoins en matière de construction de navires de qualité au pays. Il nous l’a reconfirmé encore lors d’une rencontre privée tenue le 7 avril dernier à Lévis alors qu’il était question du développement de ce dossier névralgique pour les travailleurs, pour la région et pour le Québec. Le Chantier Davie Canada doit enfin être reconnu comme un acteur sérieux et crédible de l’industrie navale canadienne. »

Le syndicat estime que depuis le rachat et la relance du chantier Davie par le groupe Inocea, toutes les conditions gagnantes ont été mises en place pour assurer la bonne conduite des contrats, peu importe le type de navires. Quelque 750 travailleurs s’affairent à la production de cinq navires d’importance, dont trois bateaux de haute technologie voués à l’exploration pétrolière en haute mer et deux traversiers pour le compte du gouvernement du Québec.

Pour Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches : « Ottawa doit cesser de dire que le dossier Davie est toujours à l’étude alors que des centaines de personnes sont sans emploi depuis maintenant trois semaines. Cela est d’autant plus choquant et injuste que les chantiers d’Halifax et de Vancouver, qui sont surchargés de contrats, ne réussissent même pas à respecter les échéanciers établis lors de l’octroi des contrats, ce qui entraîne des coûts supplémentaires importants pour les contribuables. » Le message livré par les travailleurs est sans équivoque, selon elle : « Ce que les travailleurs du chantier naval de Lévis sont venus dire aujourd’hui et qu’ils diront tout au long de la semaine prochaine et le temps qu’il faut, c’est qu’ils ont le droit, eux aussi, d’obtenir des contrats fédéraux. Ce n’est ni de la charité ni des cadeaux, mais un traitement équitable qui est exigé, l’injustice et la discrimination ayant assez perduré ! »

Pour Jean Lortie, secrétaire général du comité exécutif de la CSN : « Il est essentiel que la politique des quatre « E » s’applique dans le dossier du Chantier naval de Lévis. D’abord : – l’Équité dans l’octroi des contrats canadiens. – l’Efficacité parce qu’on est le meilleur chantier en Amérique du Nord. – l’Emploi parce que c’est important pour l’économie régionale. – le quatrième « E », si ça ne fonctionne pas ce sera les Élections au mois d’octobre ! »

À propos de la FIM-CSN

Le Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN) représente quelque 750 membres. Il est affilié à Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN) qui compte plus de 30 000 membres au Québec, ainsi qu’au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN). Pour sa part, la CSN regroupe plus de 300 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

Les salarié-es de Dupont Canada de Thetford Mines acceptent une entente à 95 %

C’est lors d’une assemblée générale qui s’est tenue le dimanche 31 mai que le Syndicat des travaillleuses et travailleurs de E.I. Dupont Canada – Thetford inc. (CSN) a accepté à 95 % une entente avec l’employeur pour leur nouvelle convention collective. Les deux parties avaient entamé leur négociation au début avril à l’échéance de la convention.

C’est avec satisfaction que les salarié-es ont accueilli cette entente qui répond à plusieurs de leurs besoins. À ce titre, la bonification de l’assurance salaire court terme à 100 % de la rémunération dès la première journée, ainsi que l’établissement de balises pour la retraite progressive « sont deux mesures qui ont été particulièrement bien reçues par les membres puisqu’elles répondent à des besoins exprimés antérieurement », souligne Simon Gagné, président du syndicat. Les salarié-es obtiennent aussi de l’employeur des augmentations salariales de 2 % par année, une augmentation des primes horaires de 0,30 $, ainsi que la possibilité de fractionner leur dernière semaine de vacances.

Pour la FIM-CSN, cette entente est une preuve de plus qu’une négociation de bonne foi évite bien des problèmes. Les deux parties sont gagnantes dans ce règlement rapide. Pour Alain Lampron, président de la fédération, « plusieurs employeurs devraient ainsi prendre exemple, onze rencontres de négociation, aucun moyen de pression nécessaire et une entente satisfaisante moins de deux mois après l’échéance de la convention, c’est une bonne nouvelle pour les salarié-es et pour l’employeur ».

À propos

Le Syndicat des travaillleuses et travailleurs de E.I. Dupont Canada – Thetford inc. (CSN) regroupe quelque 65 membres. Il est membre de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.

lockout chez Velan Montréal

La compagnie de robinetterie industrielle Velan a décrété un lockout le 24 mai dernier à ses installations de Montréal. Près de 400 travailleuses et travailleurs se sont retrouvés sur le trottoir alors que le syndicat affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) se disait pourtant prêt à retourner à la table de négociation.

Deux jours avant le déclenchement du lockout, les salarié-es avaient rejeté à 78 % une entente de principe conclue le 19 mai par le comité de négociation. « L’employeur nous proposait un changement important en matière de flexibilité de la main-d’œuvre, il voulait avoir l’option de transférer des employé-es dans d’autres fonctions. Nos membres ont jugé cette proposition inacceptable, craignant que l’employeur n’abuse de cette procédure et qu’ultimement cela se traduise par des pertes d’emplois. C’est exactement le scénario qui s’est produit à Granby, il y a quelques années », explique Jose Sousa, président du syndicat de Velan Montréal.

Les travailleuses et les travailleurs de Granby ont voté en faveur de l’entente de principe dans une proportion de 90 %, mais la clause de flexibilité de main-d’œuvre était déjà incluse dans leur convention collective. Sa reconduction n’était donc pas un point d’achoppement pour eux. 

Fière et solidaire : la FIM-CSN ouvre son congrès

C’est aujourd’hui que s’ouvre le congrès de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) dans la ville de Chicoutimi. C’est sur le thème Fiers et solidaires que plus de 300 délégué-es des quatre coins de la province sont attendus pour prendre part à cette instance, la seconde de l’histoire de la FIM. Pendant toute la semaine, les participantes et les participants seront appelés à se prononcer et à débattre de différents sujets qui concernent leur fédération syndicale.

La CSN et le Conseil central du Saguenay-Lac-Saint-Jean participeront également au congrès de la FIM. En effet, Jean Lortie, secrétaire général de la CSN, et Engelbert Cottenoir, président du CCSLSJ-CSN, seront présents afin d’adresser aux délégué-es un message de soutien.

Fierté : le congrès, un moment phare de la vie démocratique de la FIM

La fusion de deux fédérations de la CSN, la Fédération des travailleurs et des travailleuses du papier et de la forêt et la Fédération de la métallurgie, est à l’origine de la création de la FIM en 2011. Le congrès de 2015 sera l’occasion pour les membres de déterminer leurs propres orientations. Pour le président, Alain Lampron, ce deuxième congrès comporte un moment privilégié dans l’histoire de la fédération : « le premier congrès a reconduit les grandes orientations des deux fédérations préexistantes. À compter d’aujourd’hui, les délégué-es seront appelés à se prononcer sur de nouvelles orientations spécifiques à leur nouvelle réalité qui permettront de renforcer le secteur manufacturier et de riposter contre les politiques d’austérité des libéraux, qui nous attaquent de plein fouet. ».

Malgré son nouveau statut, la FIM a vite fait preuve d’une grande maturité alors que les deux secteurs fondateurs auraient pu se braquer et que des résistances auraient pu se manifester. « Aujourd’hui, il n’est plus question de “métal” ou de “papier”, mais bien de l’industrie manufacturière. Nous avons réussi à passer outre ces distinctions qui s’étaient enracinées depuis plusieurs décennies dans le monde syndical. C’est de cette maturité que nous devons être fiers », lance Alain Lampron.

Solidarité : la FIM un véhicule efficace pour défendre les travailleurs et les travailleuses

Tout au long du congrès, les délégué-es auront l’occasion de montrer leur solidarité de différentes façons. Dès la première journée, un panel sur la stratégie intersyndicale regroupera des intervenantes et des intervenants internationaux et de différentes allégeances syndicales. C’est ainsi que se retrouveront à la même table, Pierre Cuppens, secrétaire général de la CSC bâtiment-industrie & énergie de la Belgique; Brian Kohler, directeur de l’IndustriALL Global Union responsable de l’Amérique du Nord; Daniel Roy, directeur québécois du Syndicat des Métallos et, finalement, Nathalie Guay de la CSN.

De plus, il importe de souligner que les congressistes iront manifester leur appui aux syndiqué-es des concessionnaires automobiles de la région – affiliés à la CSD, en lock-out depuis plus de deux ans. « La différence d’allégeance ne doit pas servir à justifier l’absence de solidarité, s’exclame Alain Lampron. CSN ou pas, un travailleur, c’est un travailleur, et nous devons le soutenir dans sa lutte. » Avec ce congrès, la FIM espère lancer le message que la solidarité qui unit ses membres doit aussi être présente lors des relations intersyndicales.

Une semaine bien chargée

Bien d’autres sujets seront abordés au cours du congrès : relations intergénérationnelles, vie syndicale, finances de la fédération – sans compter la tenue d’élection – ne sont qu’un échantillon de ce qui sera discuté tout au long de ces quatre jours. Une soirée de solidarité se tiendra également le jeudi 28 mai.

Après ce congrès, la FIM aura tout en main pour poursuivre son travail : « Ce congrès, c’est aussi le coup d’envoi pour trois autres années d’histoire et de syndicalisme au cours desquelles nous aurons maintes fois l’occasion de nous montrer fiers et solidaires », de conclure Alain Lampron

À propos

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.

Velan décrète un lock-out à ses installations de Montréal

La compagnie Velan a décrété un lock-out aujourd’hui à ses installations de Montréal. Près de 400 travailleurs et travailleuses se retrouvent sur le trottoir après une série de rencontres de négociations qui les ont laissés pour le moins amères.

Le syndicat national des employé-es de Velan affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) et la partie patronale en sont venus à une entente de principe dans la nuit de mardi à mercredi. Toutefois, vendredi dernier les employé-es ont rejeté dans une proportion de 78 % cette entente de principe.

« Velan nous proposait un changement important au niveau de la flexibilité de la main-d’œuvre, en d’autres mots la compagnie voulait avoir l’option de transférer un employé dans d’autres fonctions. Nos membres ont jugé que c’était une proposition inacceptable, car ils craignent que l’employeur abuse de son droit de transférer et qu’ultimement cela se traduise par des pertes d’emplois. Notre mandat est de retourner à la table de négociation et de trouver une entente satisfaisante pour tous », affirme Jose Sousa, président du syndicat de Velan Montréal.

Velan, qui œuvre dans le domaine de la robinetterie industrielle, compte plus de 500 travailleurs et travailleuses syndiqués à ses installations de Montréal et Granby. Les éléments normatifs étaient négociés séparément par chacun des syndicats, alors que l’aspect financier et certaines clauses normatives d’importance étaient négociés à une seule et même table.

Les travailleurs de Granby votent en faveur de l’entente de principe

C’est dans une proportion de 90 % que les syndiqué-es de Granby de la compagnie Velan ont voté en faveur de l’entente de principe négociée le mardi 19 mai dernier à Montréal.

Après près de 30 rencontres de négociation parfois difficiles, le syndicat national des employé-es de Velan Granby affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) et la partie patronale en sont venus à une entente de principe dans la nuit de mardi à mercredi.

L’entente d’une durée de trois ans prévoit une augmentation salariale de 7,5 %. Les travailleur-ses ont enregistré des gains au niveau de la sécurité d’emploi et ils ont obtenus une bonification de leur régime de retraite.

« Même s’il y avait parfois des tensions à la table de négociation, nous savions qu’une entente était possible, le fossé qui nous séparait n’était pas infranchissable. Nos membres ont été exemplaires, démontrant une belle solidarité dans les moments importants », explique Pierre Paquette, président du syndicat national de Velan Granby.

Lock-out à Montréal

Le situation est bien différente pour les employé-es de Montréal. Les travailleuses et travailleurs ont rejeté dans une proportion de 78 % l’entente de principe vendredi dernier. La direction de l’entreprise a décidé aujourd’hui de décréter un lock-out. Une décision qui est dénoncée par le syndicat qui estime que la voie de la négociation est toujours la meilleure solution.

Velan, qui œuvre dans le domaine de la robinetterie industrielle, compte plus de 500 travailleurs et travailleuses syndiqués à ses installations de Montréal et Granby. Les éléments normatifs étaient négociés séparément par chacun des syndicats, alors que l’aspect financier et certaines clauses normatives d’importance étaient négociés à une seule et même table.

Les travailleurs rejettent les offres patronales avec une majorité écrasante

Les syndiqué-es de Montréal et Granby de la compagnie Velan ont rejeté dans des proportions de 99 et 98 % les dernières offres patronales jugées irrespectueuses par les travailleurs et les travailleuses.

Après 25 rencontres de négociation où les discussions étaient constructives, la partie patronale a fait volte-face en déposant, le 8 mai dernier, une offre globale et finale où des éléments qui avaient été négociés et acceptés de part et d’autre ont été retirés.

« Avant la dernière séance de négociation du vendredi 8 mai, 80 % de l’ensemble du normatif avait fait l’objet d’ententes et les négociations évoluaient sur le plan monétaire. Lors de cette séance, l’employeur devait nous revenir sur une contre-proposition syndicale, celui-ci nous a plutôt déposé une offre globale et finale. C’est une attitude irrespectueuse et incompréhensible », explique Jose Sousa, président du syndicat de Velan Montréal.

La partie patronale propose maintenant le statu quo de la dernière convention collective et elle maintient sa volonté de retirer la clause sur la sécurité d’emploi. Il s’agit d’une offre de deux ans qui comprend des augmentations de 1,75 et 2 %.

« Lors des dernières assemblées, les deux syndicats ont mis la touche finale à l’organisation de l’éventuel déclenchement de la grève. Il est convenu d’augmenter le niveau de pression dans les actions. L’employeur doit se ressaisir et adopter une attitude constructive à la table de négociation parce que notre mandat est sans équivoque et nous n’hésiterons pas à aller jusqu’au bout », ajoute Pierre Paquette, président du syndicat de Velan Granby.

Une prochaine rencontre de négociation est prévue avec l’employeur le mardi 12 mai.

Velan, qui œuvre dans le domaine de la robinetterie industrielle, compte plus de 500 travailleurs et travailleuses syndiqués à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) à ses installations de Montréal et Granby. Les éléments normatifs sont négociés séparément par chacun des syndicats, alors que l’aspect financier et certaines clauses normatives d’importance sont négociés à une seule et même table.

Avis de mandat de grève chez LM Wind Power

Après plusieurs rencontres de négociation entre la partie patronale et le syndicat, l’employeur, LM Wind Power chef de file dans la fabrication de pales d’éoliennes, a déposé une offre globale au syndicat. Le syndicat a présenté l’offre à ses membres lors de leur assemblée générale tenue le 28 avril dernier et elle a été rejetée à 93 %.

Les membres ont jugé que l’offre de l’employeur était méprisante et ne reflétait pas du tout leurs demandes. Lors de cette assemblée, une proposition de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève a été acceptée à 92 % par les membres. Dans ce contexte, il a été décidé qu’il fallait lever le ton et commencer à faire plus de moyens de pression. Le mandat de grève sera exercé lors du moment jugé opportun par le syndicat et ses membres. Le syndicat lutte pour atteindre des conditions salariales équivalentes à celles de l’industrie. L’entreprise argumente que les salaires sont représentatifs à la région. En bref, elle trouve normal de sous-payer ses employé-es puisque nous sommes dans une région pauvre; un point de vue inacceptable pour le syndicat.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de L.M. Wind Power représente près de 160 membres. Il est affilié au Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CCGIM-CSN) qui regroupe 81 syndicats représentant 5000 membres provenant du secteur privé et des secteurs publics et parapublics, à la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN) qui compte plus de 30 000 membres au Québec.

Pour sa part, la CSN compte plus de 325 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité, tant privé que public.

Produits forestiers Résolu est le seul responsable des pertes d’emplois

C’est avec consternation que les 125 salarié-es ont appris hier la fermeture temporaire de la scierie de Rivière-aux-Rats appartenant à Produits forestiers Résolu (PFR). L’employeur évoque le prix élevé de la matière première et la baisse de celui du produit fini pour justifier sa décision de mettre un terme aux activités de la scierie le 8 mai prochain.

Le Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la scierie Abitibi-Consolidated division La Tuque (CSN) dénonce cette décision de PFR et surtout les justifications que fournit la compagnie. Le syndicat estime qu’il s’agit d’une nouvelle façon de se défiler pour l’employeur, qui s’oppose constamment à des investissements nécessaires depuis longtemps. Pourtant, comme l’indique Herman Martel, président du syndicat : « en 2010, les salarié-es ont consenti à une diminution de salaire de 10 %, pouvant aller jusqu’à 15 % en période négative, pour sauver l’usine ». À l’époque, l’employeur espérait ainsi atteindre un coût de production de 240 $/1000 pi, mais cet objectif n’a jamais été atteint. De plus, dans un effort pour aider PFR, le gouvernement a accepté d’accorder ponctuellement 120 000 m3 de bois par an sur trois ans, alors qu’il n’en offrait que 60 000 au départ. Il exigeait toutefois, en contrepartie, un investissement de 10 millions $. « En disant non au gouvernement qui lui fait une offre raisonnable, ce sont nos emplois qui sont sacrifiés », se désole Herman Martel.

Selon le syndicat, Résolu se déresponsabilise continuellement. « C’est toujours la faute de quelqu’un d’autre, ici! », lance Herman Martel. Même son de cloche du côté de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN), qui représente plusieurs syndicats de salarié-es de PFR. Son président, Alain Lampron, reproche à la compagnie de ne pas prendre ses responsabilités pour sauver les emplois, « les salarié-es ont fourni leur part d’efforts, le gouvernement également, tout le monde contribue, sauf Résolu. C’est maintenant à son tour de collaborer et d’investir ».

Cette annonce de fermeture n’affecte pas seulement la compagnie, mais l’ensemble de la région. En effet, en plus des 125 salarié-es de la scierie qui perdront leur emploi, c’est près de 175 pertes d’emplois secondaires qui affecteront la Mauricie. Selon Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec-CSN : « cette fermeture annoncée pour une durée indéterminée va affecter l’économie de la région. Déjà, ces salarié-es avaient été contraints de s’appauvrir en 2010. Maintenant, c’est plus de 300 emplois de bonne qualité que nous perdons. C’est une nouvelle tuile pour la région ».

Le syndicat se demande si d’autres motivations n’interviennent pas du côté de Résolu pour justifier cette décision contestable. Herman Martel s’étonne que « cette fermeture arrive un mois seulement avant le début des négociations en vue d’une nouvelle convention collective. Est-ce seulement une coïncidence? »

À propos

Le Syndicat des travailleurs et des travailleuses de la scierie Abitibi-Consolidated division La Tuque (CSN) regroupe quelques 125 membres. Il est membre de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. La FIM est présente dans l’ensemble du secteur forestier.

Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux.

Les syndiqué-es acceptent massivement une entente de principe

Le 22 avril 2015, la centaine de travailleuses et de travailleurs à l’emploi de Verreault Navigation, membres du Syndicat des travailleurs(euses) des industries Verreault inc. – CSN, ont voté à 91 % en faveur d’une entente de principe intervenue plutôt avec l’entreprise.

Le 19 avril, ils avaient rejeté les offres patronales jugées alors inacceptables. L’entente met fin à plus d’une année de démarches enclenchées après l’échéance de la convention collective, le 31 octobre 2013, qui a résulté en un sprint de négociation amorcé au début du mois de mars dernier dans le but de renouveler leur contrat de travail. Une fois signée, la convention collective sera en vigueur jusqu’au 21 avril 2022 et comprendra des améliorations significatives à plus d’un titre.

Sur le plan salarial, les syndiqué-es obtiennent 16,5 % pour la durée du contrat de travail, en plus d’un montant forfaitaire d’environ 5 % pour la période du 1er novembre 2013 à la signature de la convention. Les employé-es temporaires vont en plus bénéficier d’une prime horaire de 1,50 $ pour le travail effectué sur les quarts de soir et de nuit. Des progrès importants ont été réalisés sur la question des horaires de travail pour mieux répondre aux besoins des travailleurs, notamment quant au nombre de jours de travail consécutifs qui sera fixé à cinq jours, avec l’obligation faite à l’employeur de leur accorder une fin de semaine sur deux.

Des gains sont aussi enregistrés au chapitre des heures supplémentaires travaillées. Un autre enjeu incontournable de cette négociation porte sur le statut d’employé alors que plus de la moitié des salarié-es détenaient jusqu’ici un statut de travailleur temporaire, sans garantie d’heures de travail. Ils obtiendront le statut de salarié à temps complet moyennant le respect de certaines conditions. Un REER collectif est mis en place, auquel l’employeur versera progressivement pour chaque salarié-e 4 % du salaire annuel au terme de la convention, les employé-es contribuant dans la même proportion.

Par ailleurs, des améliorations notables sont apportées aux vacances annuelles, soit quatre semaines après neuf ans de service et cinq semaines après 20 ans, en plus d’une bonification des salaires. À cela s’ajoute un férié additionnel aux onze déjà prévus. Les syndiqué-es font des avancées sur le plan des droits syndicaux. Ils pourront se prévaloir de nouvelles libérations pour activités syndicales pour exécuter différents mandats liés notamment à l’application des droits de la convention collective et au devoir de représentation syndicale. L’employeur consent enfin à mettre à la disposition du syndicat à un local et l’équipement nécessaire pour permettre aux représentants syndicaux d’améliorer les services à leurs membres. « Nous sommes très satisfaits des discussions tenues à la table des négociations et des gains majeurs obtenus pour nos travailleurs et nos travailleuses, lance Sylvain Gagnon, président du syndicat.

La signature de cette entente mettra par ailleurs un terme au débat de juridiction qui perdurait depuis des années avec l’employeur en statuant que le Code du travail du Québec sera la référence pour l’application de nos droits. Pour nous, cela fait une très grande différence puisque nous bénéficierons de toutes les protections québécoises, incluant celles touchant la santé et la sécurité au travail. » L’entente vient en effet consacrer le fait que l’accréditation syndicale relèvera dorénavant du régime général des relations de travail prévu au Code du travail du Québec plutôt qu’au Code canadien du travail. L’employeur a accepté de retirer tous ses recours à la suite d’une décision rendue en faveur du syndicat par la Commission des relations du travail, le 5 décembre 2014. Incidemment, les travailleurs auront accès à différentes mesures de protection et de prévention en santé et sécurité du travail, dont la création d’un poste d’agent à la prévention.

Pour Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière, affiliée à la CSN : « Nous sommes très heureux de voir que cette négociation s’est déroulée sans devoir recourir à des moyens de pression. L’employeur et les syndiqué-es à la FIM-CSN ont en effet réussi à trouver un terrain d’entente qui garantit à tous les travailleurs des conditions de travail améliorées, tout en contribuant à la pérennité du chantier. »

À propos de la FIM-CSN

Le Syndicat des travailleurs (euses) des Industries Verreault Inc. – CSN représente près de 130 membres. Il est affilié à Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN) qui compte plus de 30 000 membres au Québec, ainsi qu’au Conseil central du Bas-Saint-Laurent (CCBSL-CSN) qui regroupe 110 syndicats représentant 10 000 membres provenant du secteur privé et des secteurs publics et parapublics.

Pour sa part, la CSN compte plus de 325 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité, tant privé que public.

Pour informations : Mario Guertin, conseiller à la CSN 418 750-4081 mario.guertin@csn.qc.ca

Le gouvernement fédéral doit consentir à un meilleur partage des contrats de construction navale

À l’approche du dépôt du budget fédéral prévu le 21 avril, le Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN), la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) et le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches demandent instamment au Premier ministre canadien, Stephen Harper, de considérer le chantier Davie Canada dans l’octroi des contrats maritimes.

Voilà l’essentiel du message contenu dans une lettre adressée par la Confédération des syndicats nationaux au Premier ministre. Pour Gaétan Sergerie, président du Syndicat des travailleurs du chantier Davie (CSN) : « Il ne doit plus faire aucun doute dans l’esprit du gouvernement fédéral que le Chantier Davie Canada a tout ce qu’il faut pour participer pleinement à la construction de navires de toutes catégories. Il dispose d’une main-d’œuvre qualifiée, de l’expertise nécessaire et des ressources technologiques. Notre chantier à Lévis est le plus important au Canada, mais également le plus apprécié en Amérique du Nord. Il a récemment reçu la mention « Meilleur constructeur naval nord-américain » par Lloyd’s List North American Maritime Awards 2015, devant la General Dynamics NASSCO, un important constructeur de navires militaires des États-Unis. Le gouvernement fédéral n’a donc aucune raison pour refuser de considérer notre chantier dans l’attribution des contrats. »

Bien que Chantier Davie Canada ait obtenu, en mars dernier, le contrat de prolongation de vie de neuf mois du navire NGCCC Earl Grey de la Garde côtière canadienne, la CSN considère que le gouvernement fédéral doit faire davantage pour assurer le maintien et la pérennité du constructeur naval de Lévis. En 2011, des contrats totalisant plus de 30 milliards de dollars ont été octroyés à d’autres chantiers au Canada sans que Chantier Davie soit considéré. Aujourd’hui, le chantier atteint un niveau relativement élevé de ses activités avec environ 1100 personnes y travaillant sur une base régulière, dont plus de 750 sont syndiqués à la CSN.

Le chantier réclame sa part des contrats fédéraux dont les impacts sur le développement et le maintien des emplois de qualité et sur l’économie de la région sont majeurs. Pour Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM), affiliée à la CSN : « Le gouvernement fédéral, par l’entremise de son ministre Steven Blaney, député de Lévis, a lui-même reconnu au printemps 2014 que le chantier Davie avait la capacité et l’expertise nécessaires pour répondre aux besoins en matière de construction de navires de qualité au pays. Il nous l’a reconfirmé encore lors d’une rencontre privée tenue le 7 avril dernier à Lévis alors qu’il était justement question du développement de cet important dossier pour la région et le Québec. Nous souhaitons ardemment que le gouvernement reconnaisse que Chantier Davie Canada est un acteur sérieux et très crédible de l’industrie navale canadienne. »

Pour Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches : « Le gouvernement fédéral a une occasion en or de changer son approche et de traiter de manière équitable le chantier Davie, comme il le fait avec d’autres constructeurs au Canada. On a un chantier à Lévis qui a les capacités, les infrastructures et toutes les expertises nécessaires et, faut-il le répéter, qui est prêt à passer immédiatement à l’action. » Cette démarche initiée par la CSN s’inscrit dans la politique mise de l’avant par la centrale pour assurer la relance de la construction navale au Québec. En mars 2014, sept propositions visant les gouvernements d’Ottawa et celui de Québec ont été rendues publiques avec l’objectif de permettre aux chantiers québécois, dont celui de la Davie, de jouer un rôle à la mesure de leur capacité, tout en développant des emplois de qualité.

À propos du syndicat et de la CSN

Le Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN) représente quelque 750 membres. Il est affilié à Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN) qui compte plus de 30 000 membres au Québec, ainsi qu’au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui regroupe sur une base régionale plus de 45 000 syndiqué-es. Pour sa part, la CSN regroupe plus de 325 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

Des gains historiques pour le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de MDA Espace – CSN

Lors d’une assemblée générale spéciale, la très grande majorité des membres du STT MDA Espace-CSN (FIM) ont voté à 83 % pour la recommandation de leur comité de négociation d’accepter les offres patronales.

Ce fut un long et difficile processus de négociations. Dès le début, l’employeur, spécialisé dans la haute technologie du secteur de l’aérospatiale, proposait des reculs importants des conditions de travail, du régime de retraite, du régime d’assurance collective, entre autres. En somme, il s’attaquait aux fondements mêmes de la convention collective.

L’employeur désirait imposer un régime de retraite à cotisation déterminée pour les nouveaux salarié-es. Le syndicat s’est vivement opposé à cette demande, ce qui, à la fin de la négociation, s’est traduit par le maintien du régime de retraite à prestations déterminées pour tous, ainsi que par une amélioration de la rente de retraite qui passe de 43 $ à 45 $ par mois par année travaillée.

Même demande de l’employeur pour l’assurance collective, il proposait une perte du régime d’assurance lors de la retraite pour les nouveaux salarié-es. Là encore, il a reculé et le régime d’assurance a été amélioré avec des gains pour les soins de la vue.

Du côté salarial, beaucoup de gains ont été faits, notamment des augmentations de salaire allant de 3 % à 4,5 % pour la grande majorité des membres pour les trois prochaines années, la progression salariale automatique pour certains postes et l’abandon du concept des spécialités, ainsi que des primes-repas pour les heures supplémentaires non prévues. L’augmentation du temps disponible pour faire de la prévention au travail, ainsi qu’un quatrième officier syndical pour bien servir les membres sont aussi des gains notables.

Les membres ont accepté le concept d’un nouvel horaire de travail, mais bien limité et encadré, et basé sur le volontarisme. Le principe de l’ancienneté est par ailleurs reconnu pour l’ensemble des clauses de la convention collective.

Le syndicat considère qu’il en résulte une entente où tous sont gagnants. Le nouveau contrat de travail répond bien aux attentes des membres et permet la flexibilité nécessaire pour rester concurrentiels et maintenir, ou créer, des emplois de qualité, justes et équitables pour la relève.

Il s’agit de la deuxième convention collective négociée depuis l’affiliation avec la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN. Des gains historiques ont pu être réalisés.

Le syndicat affirme que la solidarité des membres réunis autour du mot d’ordre « Nous voulons une bonne convention » fut déterminante pour l’issue de la négociation.

À propos

La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) qui rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Un abandon de projet qui a le dos large

Hier, la direction de la mine Niobec a procédé à la mise à pied de 70 travailleurs et travailleuses dans la foulée de l’abandon de son projet d’expansion d’une valeur de 1,6 milliards de dollars. « Pour nous, la déception est grande. Même si l’entreprise dit procéder à des mises à pied en lien avec l’abandon de son projet d’agrandissement, nous constatons que celui-ci semble avoir le dos large.

Certains postes abolis n’avaient pas de lien direct avec le projet d’agrandissement. Sur les 70 postes coupés, nous comptions 11 postes dits cléricaux, 26 postes de production et 33 postes de cadres, précise Jacques Mallette, président du Syndicat des employés cols blancs de la mine Niobec-CSN. Et sur les onze emplois abolis dans notre unité, neuf d’entre eux existaient avant la mise en œuvre du projet d’expansion de la mine de niobium. »

Anciennement propriété de IAMGOLD, et nouvellement acquise par Magris Resources le 22 janvier 2015, Niobec a procédé à une mise à pied sur le champ de ses salarié-es, sans avertissement, alors que le projet n’en était encore qu’à un stade exploratoire. « Il s’agit vraiment d’une surprise déplorable. Avec le récent changement de propriétaire, nous nous attendions à ce que le nouvel acquéreur s’engage à maintenir le même niveau d’emplois. Or, cette décision nous démontre tout le contraire.

À l’avenir, nous allons nous assurer que le travail accompli par les sous-traitants soit réduit au minimum afin de confier prioritairement toute nouvelle tâche à des salarié-es qui ont été mis à pied ce matin », de déclarer Alain Lampron, président de Fédération de l’industrie manufacturière-CSN.

Le Syndicat des employés cols blancs de la mine Niobec-CSN compte 61 membres. Il est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière qui compte plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Oui aux emplois, mais vigilance sur l’impact pour la santé

Le Conseil central de la Côte-Nord (CCCN-CSN), la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) et la CSN saluent la décision du gouvernement du Québec de donner le feu vert au projet de Mine Arnaud à Sept-Îles. « La promesse d’un millier d’emplois pendant la construction, et quelque 300 emplois de qualité pendant trois décennies d’exploitation de la mine, c’est enfin un baume pour l’économie régionale, qui viendra amoindrir les trop nombreuses pertes d’emplois », admet sans détour Guillaume Tremblay, président du CCCN-CSN.

« Nous souhaitons également nous assurer que les emplois créés profitent aux résidentes et résidents de la région, limitant ainsi le phénomène de la main-d’oeuvre en déplacement ( fly-in fly-out)», ajoute Alain Lampron, président de la FIM-CSN.

En plus, la venue d’une mine de roche phosphatée (apatite), minerai qui sert à produire des fertilisants agricoles, présente l’avantage de diversifier à long terme le développement minier de l’économie de la Côte-Nord, historiquement associé au minerai de fer.

Préoccupations environnementales

Cependant, nous ne pouvons faire fi de la division provoquée par ce projet de mine à ciel ouvert à l’entrée ouest de Sept-Îles, près de secteurs habités. La population de la municipalité et des environs a raison de s’inquiéter des effets sur la santé publique. « Le développement économique ne doit se faire ni au détriment de la santé des travailleuses et travailleurs de la future mine ni des résidentes et résidents de la région », rappelle Pierre Patry, trésorier de la CSN.

En 2014, rappelons qu’une enquête du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) avait conclu que le projet n’était « pas acceptable dans sa forme actuelle ». Est-ce que la dizaine de nouvelles exigences ajoutées par Québec sauront répondre aux craintes fondées du BAPE, des autochtones et des citoyennes et citoyens? Le CCCN-CSN, la FIM-CSN et la CSN seront très vigilants pour s’assurer que développement économique rime avec santé publique et respect de l’environnement.

Ainsi, le CCCN-CSN, la FIM-CSN et la CSN se donnent le temps de bien analyser les détails de l’annonce gouvernementale d’aujourd’hui avant de se dire satisfaits trop rapidement. Les libéraux nous ont trop souvent habitués à des cadeaux empoissonnés au fils des années.

À propos du Conseil central Côte Nord (CCCN-CSN)

Le Conseil central Côte-Nord regroupe plus de 50 syndicats représentant quelque 5500 membres sur un territoire qui s’étend de Tadoussac à Blanc-Sablon en passant par Anticosti et Fermont.

À propos de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN)

La Fédération de l’industrie manufacturière rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La perte d’emplois doit cesser maintenant

Produits forestiers Résolu doit récupérer sa certification FSC si on veut mettre un terme aux pertes d’emplois qui sont liées à l’exigence des acheteurs de papier ou de bois qui tiennent à cette certification par conviction ou pour satisfaire leurs consommateurs qui se préoccupent de l’impact de leurs achats sur l’environnement, les travailleurs et la communauté.

« Même si tous les écologistes se retiraient complètement de ce dossier demain matin, ça ne ferait pas en sorte que PFR retrouve sa certification. C’est FSC qui est en charge de ça », explique le président de la CSN, Jacques Létourneau.

« La CSN propose depuis décembre dernier que tous les acteurs concernés se parlent enfin pour se concerter et trouver une solution une fois pour toutes à ce problème qui se répercute directement sur les travailleurs », renchérit le président de la CSN. Il propose donc une rencontre entre les représentants de Forest Stewardship Council (FSC), PFR, le gouvernement, les élus locaux, les syndicats, le médiateur Lucien Bouchard et les représentants des autochtones.

« Il ne s’agit pas ici de savoir si le régime forestier québécois est l’un des meilleurs au monde ou non, il s’agit de 1800 clients commerciaux importants partout dans le monde qui exigent FSC », fait valoir Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN). Les clients internationaux ne peuvent pas analyser les régimes forestiers de tous les pays ou provinces d’où proviennent leurs fournisseurs. C’est justement pour cette raison qu’ils choisissent de se fier à une norme reconnue au niveau international qui procède à cette analyse. « Je ne pense pas qu’une norme sérieuse va laisser de côté les questions de la biodiversité et des autochtones. Il faut donc trouver une vraie solution aux problèmes et cesser de faire des accusations stériles », ajoute Alain Lampron, qui fait aussi valoir que les principales compagnies forestières du Québec sont membres de FSC et réussissent à s’entendre avec le certificateur. « Il est temps de mettre les pendules à l’heure et de se retrousser les manches », insiste Alain Lampron.

« La machine numéro 9 a été fermée principalement parce que son produit, le papier annuaire, ne se vend plus autant. Cette décroissance est bien présente dans l’ensemble du monde papetier. Pour assurer nos emplois, la norme FSC est pour nous un impératif à court terme », ajoute Jean-Pierre Lebel, président du Syndicat national des travailleurs des pâtes et papier d’Alma (CSN).

La fermeture d’une machine à Alma fait suite à celle de deux autres, une à Clermont et une à Kénogami, et de l’usine de Grand-Mère. Il est temps d’arrêter l’hémorragie, de régler les problèmes d’approvisionnement et de trouver des créneaux d’avenir pour nos régions forestières.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. La FIM est présente dans l’ensemble du secteur forestier. Le conseil central des syndicats nationaux du Saguenay-Lac St-Jean regroupe plus de 160 syndicats CSN de la région et représente 16 000 membres.

Renouvellement de la convention collective pour les travailleuses et les travailleurs de Gurit

Le 9 mars, les syndiqué-es de Gurit, dont l’usine est située à Magog, ont voté à 68 % en faveur d’une entente de principe intervenue entre l’employeur et les représentants du syndicat des travailleuses et travailleurs de Gurit.

Cette entente de principe est survenue après plus d’une vingtaine de rencontres de négociation entre les deux parties. Le 23 janvier dernier, les syndiqué-es avaient rejeté dans une proportion de 93 % les offres finales que l’employeur avait déposées. Un vote pour des moyens de pression a également été pris, mais n’a pas été appliqué, puisque rapidement les séances de négociation ont repris pour parvenir à une entente de principe.

Gains importants

Cette entente prévoit des avancées significatives tant au niveau monétaire, qu’au niveau des clauses normatives. Elle prévoit notamment une augmentation salariale de 2 % par année pour les trois années du contrat, ainsi que l’ajout d’une cinquième semaine de vacances après 20 ans de services. Des gains sont également réalisés au niveau du régime de retraite, la participation de l’employeur étant bonifiée de 0,5 % pour chaque année du contrat.

Au niveau des clauses normatives, on retrouve, entre autres, une majoration au niveau de la banque de congés personnels, qui passe de 32 heures à 40 heures. Les primes de soir et de nuit sont à présent uniformisées en une seule prime qui sera dorénavant de 0,85 $ pour chaque heure travaillée lors de ces deux quarts de travail. Pour les travailleurs de fin de semaine, le temps supplémentaire sera compté après 36 heures régulières au lieu des 40 heures requises auparavant.

À propos du syndicat

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Gurit compte 150 membres. Il est affilié à la Fédération de de l’Industrie Manufacturière (FIM) qui compte plus de 30 000 membres répartis dans 320 syndicats. Il est également affilié au conseil central de l’Estrie qui compte 12 000 membres regroupés dans 110 syndicats présents dans les secteurs privé et public. Pour sa part la confédération compte 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Participation massive à l’assemblée pour le renouvellement du contrat de travail 2015-2018

Hier après-midi, le Syndicat des travailleurs de la Mine Noranda-CSN tenait son assemblée afin de présenter l’offre finale de l’employeur déposée à la partie syndicale dimanche dernier.

Dans le cadre de cette négociation, devant composer avec le spectre d’une possibilité de lock-out pouvant être imposé le 1er mars par l’employeur, « les parties négociantes avaient convenu de faire intervenir une personne conciliatrice du ministère du Travail afin d’éviter une situation conflictuelle », de dire le président du syndicat, Mario Montigny.

« Nous avons pris une grande partie de l’après-midi pour expliquer aux 289 membres présents le contenu exhaustif de l’offre de l’employeur. Bien sûr, celle-ci comporte quelques améliorations sur les matières non monétaires, telles que mouvements de main-d’oeuvre, disposition à l’égard du temps supplémentaire, gestion des vacances, plan d’action sur la sous-traitance, ajout de formation, etc. En ce qui concerne l’aspect salarial, en moyenne 7,9 % d’augmentation ont été consentis pour trois ans, ce qui constitue de l’enrichissement par rapport à l’indice des prix à la consommation. Cependant, certains points pouvant être résolus localement ont fait l’objet d’un refus de l’employeur jusqu’à la fin, ce qui nous a empêchés d’avoir une entente satisfaisante négociée à présenter à nos membres », d’expliquer le président du syndicat.

Dans ce contexte, la recommandation soumise par l’ensemble de la structure syndicale tenait compte de l’offre de l’employeur, mais surtout de l’importance de préparer la négociation de 2018. Les membres ont bien saisi l’importance de préparer maintenant la prochaine négociation et, bien qu’elle soit peu satisfaisante, ils ont accepté à 91 % la proposition de l’employeur. « Pour les trois prochaines années, nous aurons un travail à faire comme syndicat et avec l’appui massif des membres reçu à l’assemblée d’hier, le contrat 2015-2018 est maintenant réglé. Nous préparons maintenant le terrain pour le prochain renouvellement du contrat de travail », de conclure Mario Montigny.

Il est temps que le Québec ait sa part des chantiers du fédéral

La CSN félicite Davie pour son prix de chantier naval nord-américain de l’année, mais souligne du même souffle que cet accomplissement aurait été impensable sans une collaboration soutenue avec les travailleuses, les travailleurs et le syndicat.

« Nos membres ont fait des concessions importantes en 2011 pour sauver l’entreprise. Ils ont travaillé fort l’an dernier pour terminer le Cecon Pride dans les délais. Il est temps que le Québec ait sa part des contrats du fédéral », affirme Gaétan Sergerie, président du Syndicat des travailleurs du chantier naval de Lauzon (CSN) qui représente plus de 700 travailleurs. Ce dernier se souvient que le ministre conservateur Steven Blaney affirmait alors que Davie devait faire ses preuves. « Je pense qu’avec ce prix Lloyd, nos preuves sont faites », ajoute le président, qui s’attend par ailleurs à une reconnaissance des efforts de ses membres lors du renouvellement de la convention collective l’an prochain.

Rappelons qu’en 2011, Ottawa avait accordé plus de 30 G$ de contrats de la Marine royale canadienne en privilégiant seulement les chantiers d’Halifax et de Vancouver. Or, des contrats du fédéral seront bientôt disponibles comme celui du brise-glace Diefenbaker ou celui des ravitailleurs de la marine canadienne. Il serait donc encore temps de redonner sa place au meilleur chantier d’Amérique du Nord qui est également le plus grand au Canada.

Stratégie maritime

« L’industrie maritime sera un incontournable dans la future Stratégie maritime du gouvernement Couillard. Il faut donc faire tous les efforts pour consolider et développer ce secteur », soutient Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN).

« La région de Québec est un endroit stratégique sur le Saint-Laurent et Chantier Davie doit demeurer une part importante de l’économie régionale et un moteur pour son industrie maritime », ajoute Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudières-Appalaches, qui rappelle que la CSN n’a jamais ménagé aucun effort au cours des dernières décennies pour établir ce chantier comme un pivot important de l’économie régionale.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. Le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches compte 250 syndicats sur son territoire pour un total de 44 000 membres.

La scierie de Rivière-aux-Rats doit être modernisée

La CSN estime que Produits forestiers Résolu (PFR) doit cesser de quémander des garanties d’approvisionnement en bois avant même d’investir dans sa scierie de Rivière-aux-Rats près de La Tuque.

« PFR doit prendre ses responsabilités et montrer sa bonne volonté en investissant dans son usine », affirme Alain Lampron, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN). Ce dernier souligne que du bois est disponible aux enchères de la forêt publique (BMMB) et dans les boisés privés.

« Le ministre Lessard sera certainement plus ouvert aux discussions sur d’éventuelles garanties supplémentaires dans la mesure où l’entreprise fait son bout de chemin », ajoute M. Lampron. Investir 8 M$ pour PFR n’est pas si extraordinaire dans la mesure où il s’agit d’une grande entreprise et que le marché du bois est porté par une reprise aux États-Unis et une baisse du dollar canadien qui rendent les exportations du Québec plus attrayantes sur les marchés extérieurs. Lorsque la valeur du dollar grimpait, PFR estimait que chaque cent de hausse signifiait une perte de 14 M$. Lorsque la valeur du huard baisse, un gain de cet ordre est certainement au rendez-vous pour l’entreprise.

La FIM-CSN souligne par ailleurs qu’il est absurde que PFR menace ses travailleurs de mise à pied alors qu’elle peut toujours compter sur une garantie de 385 000 mètres cubes comme c’était le cas ces derniers temps.

« Les travailleurs et les travailleuses ont déjà fait des concessions importantes », estime par ailleurs Herman Martel, président du syndicat de la scierie de Rivière-aux-Rats affilié à la CSN, en parlant d’une baisse de salaire consentie avant la reprise du marché du bois. Ce dernier trouve par ailleurs déplorable que PFR expédie 30 000 mètres cubes de bois vers d’autres usines de la région voisine depuis plus d’un mois. Le manque d’investissement à l’usine explique par ailleurs le fait qu’il est pour le moment impossible de satisfaire à la demande en séchage du bois, ce qui cause la fermeture d’un quart de travail. Au moins 15 personnes vont perdre leur emploi d’ici quelques jours en raison de ce manque d’investissement stratégique.

« PFR a bénéficié de plusieurs subventions du gouvernement alors qu’elle était en difficulté, il est temps qu’il y ait un retour d’ascenseur pour soutenir la Mauricie », indique Paul Lavergne, président du Conseil central Cœur-du-Québec (CSN). Ce dernier souligne que la fermeture de l’usine Laurentides de PFR a déjà donné un dur coup à l’industrie forestière de la région. « La Mauricie a pourtant fait sa part pour améliorer l’efficience de l’industrie », ajoute PauL Lavergne, qui rappelle que la défunte Conférence régionale des élus (CRÉ) avait accompagné un comité qui avait trouvé des solutions pour maximiser l’utilisation des camions de transport et l’utilisation du bois qui est trop souvent laissé en forêt lorsqu’il ne correspond pas aux standards d’une industrie. Le Conseil central souligne que la relance de la Mauricie, une région ressource, peut passer par une relance de son industrie forestière qui a toujours été un maillon important de l’économie régionale.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats, partout au Québec. La FIM est présente dans l’ensemble du secteur forestier.