Violence au quotidien pour les intervenantes et intervenants de la Maison d’accueil pour sans-abri, silence radio de la part de l’employeur

Constatant une augmentation de la violence à l’endroit des membres qu’il représente, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des organismes communautaires du Saguenay–Lac-Saint-Jean interpelle de nouveau la direction afin de redresser la situation.

« Il est regrettable que toutes nos tentatives d’obtenir une rencontre avec les représentantes et représentants du conseil d’administration pour convenir des moyens à prendre pour assurer la sécurité des intervenantes et intervenants et celle des personnes à qui on donne des services sont restées lettre morte » dénonce la présidente du Syndicat, Madame Andréanne Girard.

Plusieurs postes sont actuellement vacants et plutôt que de procéder à des embauches, l’employeur a parfois recours à de la main d’oeuvre indépendante plutôt que de respecter le contrat de travail ce qui fait en sorte que la situation se détériore.

« Soyons clairs, il s’agit d’une situation qui a des répercussions concrètes pour la communauté et nous avons notre mission à coeur, toutefois la situation actuelle présente des risques sérieux pour nos membres et il est de notre devoir de prendre toutes les mesures nécessaires afin d’assurer la sécurité de tous. Le manque de personnel et certains changements dans les services aux usagers, notamment concernant les repas qui ne leurs sont parfois pas servis et les fermetures intermittentes du centre de débordement causent beaucoup de frustration et nous avons besoin du soutien de la direction pour calmer le jeu. » Ajoute Madame Girard.

Rappelons qu’une intervention de la CNESST a été nécessaire car un membre du personnel a vécu une agression qui a entraîné un arrêt de travail et les démarches sont encore en cours à ce jour.

Le syndicat réitère donc son appel à la collaboration devant la dégradation des conditions de travail à la Maison d’accueil pour sans-abri de Chicoutimi.

Petite enfance : le plus gros syndicat du secteur réclame des places de qualité et subventionnées

En vue des élections du 3 octobre prochain, la FSSS–CSN dévoile ses revendications afin de permettre aux parents d’avoir accès à une place de qualité en service de garde.

Pour nos enfants : des places de qualité, une priorité!
Déjà en 2020, la vérificatrice générale soulignait que l’offre de places subventionnées était insuffisante pour répondre aux besoins des familles du Québec. Elle soulignait également que les familles qui ne peuvent en bénéficier payent plus cher pour un service dont la qualité n’est pas nécessairement au rendez-vous (Rapport 2020). Les différentes études et recherches scientifiques sont unanimes et les chiffres parlent d’eux-mêmes : le ministère de la Famille a lui-même indiqué que pour un même financement, la qualité est 30 % supérieure dans les CPE (à but non lucratif) que pour les garderies privées subventionnées (à but lucratif). D’ailleurs, les garderies privées font six fois plus l’objet de plaintes que leur homologue en CPE et en milieu familial. On sait également que les garderies privées non subventionnées (GNS) reçoivent année après année un nombre bien supérieur de plaintes que les CPE et les milieux familiaux, surtout en ce qui concerne le personnel éducateur ainsi que de la sécurité et la santé des enfants (IRIS, 2021).

Sachant que ce facteur de la qualité a des effets à long terme sur le développement des enfants, le choix devient évident. Pour Lucie Longchamps, vice-présidente de la FSSS : « Nous souhaitons tous le meilleur pour nos enfants, il est donc impératif de créer de nouvelles places rapidement, mais que chacune d’entre elles soit en CPE ou milieu familial régi et subventionné. Une transition graduelle des services de garde privés vers le subventionné, en format CPE ou RSGE, permettrait d’instaurer un système de qualité vraiment universel. On pourrait ainsi s’assurer que les services répondent aux critères espérés, et ce, autant pour les enfants, les parents, que pour les travailleuses en CPE et RSGE. »

Financer directement les parents : un leurre
À notre avis, l’approche consistant à financer directement les parents pour qu’ils trouvent une place à leur enfant représente une vision à court terme qui ne fait qu’accentuer le problème de manque de place de qualité accessible. « Afin que chaque enfant puisse avoir une place, l’argent ne doit pas être redirigé, mais bien investi dans le réseau afin de développer des places en CPE et d’attirer des RSGE en milieu familial ou en communauté offrant le tarif réduit. L’éducation à la petite enfance doit demeurer la priorité, afin de pérenniser nos services. Tout le monde y gagnerait » de terminer Lucie Longchamps.

Première entente de principe pour les centres d’hébergement privés

Les membres du Syndicat régional des travailleuses et travailleurs des centres d’hébergement du Centre-du-Québec–CSN ont accepté la récente entente de principe à 95 % lors d’un vote qui s’est tenu le 20 septembre. Cette entente de principe, intervenue à la résidence des Terrasses de la fonderie, est la première de l’actuelle négociation coordonnée à se tenir dans les centres d’hébergement privés syndiqués avec la CSN.

« Les gains que nous sommes allés chercher sont substantiels et inspirants pour le reste du secteur. C’est un exemple de ce qu’il est possible d’atteindre grâce à notre solidarité et à notre détermination. L’un des gains majeurs est sans contredit l’augmentation salariale pour tous les titres d’emplois », affirme la présidente du syndicat, Louise Bonin.

L’entente de principe apporte des changements majeurs pour les conditions de travail des employé-es des Terrasses de la fonderie. Prenons l’exemple des salaires horaires : un ou une préposé-e aux bénéficiaires verra le sien passer de 15,11 $ à 21,50 $ l’heure sur 3 ans.

« Aucun titre d’emploi ne sera sous les 18 $ l’heure d’ici 3 ans. C’est un gain majeur. Si le gouvernement n’agit pas sur la question du salaire minimum à 18 $, nous allons le faire dans nos conventions collectives. La CSN va également continuer de revendiquer une hausse substantielle du salaire minimum pour tous les travailleurs et travailleuses, qu’ils soient syndiqués ou non », de renchérir Caroline Senneville, présidente de la CSN.

Pour Lucie Longchamps, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), « la force de notre mouvement de négociation coordonnée fait ses preuves. L’entente fait la démonstration que nos demandes sont raisonnables et accessibles sur le plan du salaire et des conditions de travail. Cette victoire n’est que la première d’une longue série à venir ! De meilleures conditions de travail vont permettre une plus grande rétention de personnel, ce qui est aussi une victoire pour les aîné-es ».

« La force de notre mouvement de négociation coordonnée est incontestable. Plus grand sera notre nombre, plus nous enregistrerons des victoires de la sorte. Chacune d’entre elles viendra influencer positivement toutes les autres négociations du secteur en démontrant que c’est possible », de conclure Marlène Ross, représentante du secteur des CHP à la FSSS–CSN

Le plus important syndicat du milieu de la santé annonce ses revendications

En vue des élections du 3 octobre prochain, la FSSS–CSN dévoile ses revendications afin de permettre au réseau de la santé et des services sociaux de regagner la confiance de la population et de ses salarié-es. Ces revendications représentent à nos yeux des solutions concrètes à la crise actuelle.

Un système 100 % public
En santé, l’intérêt général de la population doit primer. C’est pourquoi nous croyons que le financement, la gestion ainsi que l’offre de soins et services doivent être à 100 % public, afin de servir le bien commun. D’ailleurs, les CLSC ont levé la main pour dire qu’ils peuvent en faire plus. Nous croyons qu’ils doivent reprendre leur place centrale en première ligne. C’est le meilleur moyen de donner accès à des services de qualité et de proximité. Toute autre option que le public aurait comme conséquence de créer un système à deux vitesses ou encore de faire payer les contribuables pour les profits des entreprises privées.  En effet, les services offerts par le privé coûtent plus cher, car il doit y avoir une marge de profit pour que cela soit rentable. Même si c’est le gouvernement qui paye via la carte soleil, finalement c’est la société qui paye et ce n’est pas ce que nous voulons.

De meilleures conditions
On a vu récemment plusieurs cas de professionnel-les de la santé quitter le public pour le privé où ils avaient de meilleures conditions, cet exode contribuant directement à l’augmentation des listes d’attente au public. Pour la FSSS–CSN, les employé-es du public méritent mieux et nous revendiquons que leurs conditions soient revues. Cela implique naturellement de meilleurs salaires, mais aussi une vision globale de la santé des usagers. Pour Réjean Leclerc, président de la FSSS–CSN « les gens qui travaillent en santé le font avec cœur, mais s’ils doivent travailler comme sur une chaîne de montage, il y a une perte de sens. Les soins doivent impérativement être re-humanisés. Ça passe aussi par la collaboration entre les différents secteurs et la pleine utilisation des compétences de chacun. »

Une plus grande contribution des personnes concernées
Une autre revendication incontournable est celle d’une plus grande contribution de la population et du personnel quant aux décisions de gestion et d’organisation des soins et services. Ce sont eux les mieux placés pour proposer les meilleures solutions, puisque c’est la réalité de leur milieu et qu’ils en vivent les impacts directs. Une décentralisation de l’organisation des soins et services est nécessaire afin de prendre en considération les réalités locales et d’avoir un meilleur accès aux services. Cette manière de faire favoriserait également la prévention et les actions sur les déterminants sociaux de la santé, qui sont beaucoup plus rentables socialement et économiquement que le strict curatif.

Grève d’une semaine pour le personnel de soutien d’Urgences-Santé

Le personnel de soutien d’Urgences-Santé annonce une grève d’une semaine à compter de cette nuit. Ces 120 travailleuses et travailleurs veillent au bon fonctionnement des services ambulanciers du Montréal métropolitain, notamment à l’entretien de la flotte d’ambulances et du matériel médical à bord des véhicules. Leur dernière augmentation de salaire remonte à plus de deux ans, la convention collective étant échue depuis le 31 mars 2020.

« Après plus de deux ans de négociation, personne ne nous dira que nous n’avons pas été patients, rappelle le président du Syndicat du personnel de soutien d’Urgences-santé (CSN), Marc Dulude. L’employeur dit n’avoir aucune marge de manœuvre financière pour nous offrir autre chose que l’appauvrissement, mais il trouve le moyen d’embaucher des sous-traitants à très fort prix pour faire une partie de notre travail au lieu d’investir dans les conditions de travail pour pourvoir les postes à l’interne. On est tannés de ce manque de respect. »

« Maintenant qu’on a pu conclure une entente pour les paramédics et que les nouvelles conventions collectives devraient être signées bientôt, il est inacceptable que le MSSS et le Conseil du trésor laissent les négociations traîner en longueur avec les autres groupes du secteur préhospitalier qui ont droit au même respect, même s’ils travaillent plus dans l’ombre, souligne le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN, Jean Gagnon ».

« Le secteur préhospitalier c’est une chaîne avec plusieurs maillons et ils sont tous importants, poursuit la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Le personnel de soutien en est le parfait exemple. Après chaque quart de travail, il doit préparer chaque ambulance pour la prochaine équipe de paramédics. S’il y a du retard à cette étape, ça se répercute sur toute la chaîne et ça finit par avoir un impact sur le délai d’intervention des paramédics auprès d’une citoyenne ou d’un citoyen qui a besoin d’aide et sur la qualité des services à la population. C’est pour cela que c’est si important de reconnaître adéquatement leur travail ».

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) représente 3 600 travailleuses et travailleurs du secteur préhospitalier, partout au Québec.

Grève générale dans les centres de communication santé

Les répondantes et répondants médicaux d’urgence (RMU) ainsi que le personnel administratif d’Urgences-santé seront en grève à compter de cette nuit, pour une durée indéterminée. Le mouvement de grève touche également les centres de communication santé de la Capitale-nationale et celui de l’Estrie.

Sans convention collective depuis le 31 mars 2020, les RMU sont notamment les personnes qui prodiguent les premiers soins par téléphone dans des moments cruciaux, par exemple en donnant les instructions pour amorcer des manœuvres de réanimation, en cas d’étouffement ou encore pour préparer un accouchement, en attendant l’arrivée de l’ambulance ou des premiers répondants. Maillon tout aussi essentiel au sein d’Urgences-santé, les employé-es de bureau assurent pour leur part tout le soutien administratif. Ils voient, entre autres, à combler les effectifs des paramédics, des employé-es de soutien et des RMU. Ils œuvrent à l’informatique, à l’entretien général, aux compte-clients et à la facturation, ainsi qu’aux services des salaires et des ressources humaines.

Les RMU doivent se conformer aux dispositions concernant les services essentiels dans leurs moyens de pression. Parmi les exemples de moyens acceptés par le Tribunal administratif du travail, notons que le personnel en grève ne remplira plus certains documents ou cessera d’utiliser certains protocoles de communication. De plus, l’employeur devra tenter de combler les quarts de travail en heures supplémentaires en ayant d’abord recours au personnel-cadre avant d’imposer du « temps supplémentaire obligatoire » (le fameux TSO) aux salarié-es.

Les négociations achoppent sur les enjeux à incidence financière, notamment en ce qui concerne les augmentations de salaire ainsi que les mesures pour attirer et pour retenir le personnel dans les centres de communication santé. Rappelons que les syndicats des RMU ont déposé une proposition globale de règlement cohérente avec les paramètres du règlement intervenu dans la négociation de leurs collègues paramédics. Dans tous les centres de communication santé, on peine actuellement à trouver assez de travailleuses et de travailleurs pour offrir les services. Les recours au TSO ne sont plus du tout l’exception.

« Nous sommes vraiment au bout du rouleau, dénonce la présidente du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé–CSN, Anick Bélanger. Il faut poser des gestes concrets maintenant afin de rendre l’emploi de RMU plus attrayant, plus intéressant. Malheureusement, il semble que pour le Conseil du trésor, le ministère de la Santé et des Services sociaux et nos employeurs, il faut que nous nous mettions en grève si nous voulons être pris au sérieux. »

« Le Conseil du trésor doit faire preuve de plus de sérieux, dénonce le représentant du secteur préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN, Jean Gagnon. Maintenant que l’on connaît les paramètres généraux qui seront appliqués pour les paramédics en matière d’augmentation salariale, il n’y a aucune raison de repousser la conclusion d’une entente pour les autres travailleuses et travailleurs du secteur préhospitalier. Les conventions sont échues depuis le 31 mars 2020. Nous avons assez attendu. L’heure du règlement a sonné. »

« Les RMU et le personnel administratif jouent un rôle crucial dans la chaîne des services préhospitaliers d’urgence, poursuit la présidente de la CSN, Caroline Senneville. Toute la CSN se tient à leurs côtés pour réclamer une juste reconnaissance de leur travail indispensable. Il en va de la qualité des services à la population. »

Urgences-santé – Le personnel de soutien prêt pour une grève d’une semaine

Le personnel de soutien d’Urgences-santé – qui veille au bon fonctionnement des services ambulanciers du Montréal métropolitain, notamment à l’entretien de la flotte d’ambulances et du matériel médical à bord des véhicules – déclenchera une grève d’une semaine le 19 septembre prochain, à moins, bien entendu, qu’une entente n’intervienne d’ici là.

Sans convention collective depuis le 31 mars 2020, les employé-es de soutien d’Urgences-santé luttent notamment pour une juste reconnaissance de leur travail et contre la sous-traitance. Bien qu’ils travaillent dans l’ombre, leur contribution aux services préhospitaliers est absolument indispensable. Par exemple, après chaque quart de travail des paramédics, ils doivent inspecter et préparer le véhicule pour une prochaine équipe. C’est ainsi que la surcharge de travail qu’ils vivent actuellement, à cause du manque de main-d’œuvre causé par des conditions de travail inadéquates, entraîne des impacts sur toute la chaîne des services préhospitaliers, et par conséquent, sur les services à la population.

Quelques dates de négociation figurent par ailleurs au programme des prochains jours. Ce mercredi 14 septembre, ils ont tenu un dîner de solidarité devant les locaux d’Urgences-santé afin de bien marquer leur détermination à obtenir une entente à la hauteur de la qualité de leur travail.

Un dossier à suivre au cours des prochains jours !

Répondants médicaux d’urgence – De la reconnaissance, maintenant !

Des répondantes et répondants médicaux d’urgence de Sherbrooke et de Montréal ainsi que du personnel administratif d’Urgences-santé ont rejoint leurs collègues de Québec aujourd’hui pour tenir une opération de visibilité à l’occasion du Grand prix cycliste de Québec. Pour pouvoir tenir un tel événement, il faut pouvoir compter sur une équipe dédiée de RMU qui se tiennent prêts à intervenir pour envoyer des secours dès qu’ils sont nécessaires, notamment les patrons des RMU de Québec qui s’affectent eux-mêmes pour les événements de ce type. Comme ils visionnent en temps réel des dizaines de caméras placées sur le circuit, ils ont pu constater en direct que les RMU du Québec se tiennent !

Sans convention collective depuis plus de deux ans, les RMU et le personnel administratif du secteur préhospitalier souhaitent en arriver à une entente cohérente avec celle qui a été conclue le printemps dernier avec les paramédics.

Évoluant dans l’ombre, les RMU sont les personnes qui répondent aux appels d’urgence médicale. Leur rôle ne se limite pas à affecter une ambulance. Les RMU contribuent activement à sauver des vies et à préserver la qualité de vie des citoyennes et des citoyens dans les moments critiques en offrant des premiers soins par téléphone. Par exemple, ce sont eux qui donnent les instructions pour amorcer des manœuvres de réanimation, en cas d’étouffement ou d’accouchement, en attendant l’arrivée de l’ambulance ou des premiers répondants. C’est un travail émotionnellement exigeant qui leur demande d’être constamment en état d’hypervigilance afin de vous prodiguer l’assistance que vous êtes en droit de recevoir.

Or, à cause des conditions de travail difficiles, insuffisantes, les centrales de communication santé ont de plus en plus de difficulté à recruter du personnel et à retenir les plus expérimenté-es. Le manque de main-d’œuvre entraîne de la surcharge de travail et des heures supplémentaires obligatoires et, par conséquent, une augmentation de l’épuisement professionnel. C’est ainsi que la situation s’est détériorée au fil des ans au point où elle n’est carrément plus viable aujourd’hui aux yeux du personnel.

Syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval–CSN, section CPE Mab-Mackay

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 15 août 2022, le Syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval–CSN a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail. »

En novembre 2021, l’équipe de travail accueillait les premiers enfants avec l’ouverture du CPE. Depuis lors, l’équipe est constamment déstabilisée : deux directions différentes, des conditions de travail changeantes, de l’équipement constamment modifié, que de l’instabilité !

En se dotant d’un syndicat, les travailleuses et travailleurs vont enfin pouvoir aspirer à quelque chose de solide et durable, soit une convention collective qui garantira leurs conditions de travail et régularisera leurs relations avec l’employeur.

Cette nouvelle section rejoint le syndicat régional qui est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT des résidences et centres d’hébergement privés de la Montégérie–CSN

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 4 août 2022, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des résidences et centres d’hébergement privés de la Montérégie–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail »

Ces travailleuses et travailleurs ont décidé d’adhérer à la CSN, entre autres, pour mettre fin à l’arbitraire et pour améliorer leurs conditions de travail.

Cette nouvelle section rejoint le syndicat régional qui est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de la Montérégie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Résidence Plaisance des Îles–CSN

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 25 mai 2022, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Résidence Plaisance des Îles–CSN a été accrédité pour représenter :

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail »

À peine 18 mois après son ouverture, les travailleuses et travailleurs du CHSLD des Îles ont pris la décision d’adhérer à la CSN. Alors que l’employeur avait fait des promesses concernant les conditions de travail, promesses qu’il n’a pu tenir du fait que c’est un CHSLD PNC. Qui plus est, dans une tentative antérieure de syndicalisation, l’employeur avait congédié injustement une salariée impliquée dans ce processus, salariée défendue avec succès par la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération de la Santé et des services sociaux (FSSS), au Conseil central de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine (CCGIM) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Santé et services sociaux : De nouvelles plaintes contre un gouvernement récidiviste

Les organisations syndicales représentant le personnel du réseau de la santé et des services sociaux se voient dans l’obligation de déposer de nouvelles plaintes pour dénoncer encore une fois le gouvernement qui a fait entrave aux organisations syndicales. Depuis plusieurs mois, le gouvernement s’entête à agir seul, il contourne les syndicats et refuse de négocier avec ces derniers pour améliorer la situation dans le réseau.

Cette nouvelle série de plaintes déposées en vertu de l’article 12 du Code du travail vise à dénoncer les mesures estivales implantées unilatéralement par le gouvernement dans les dernières semaines. Ces mesures concernent notamment la rémunération du temps supplémentaire à taux double, octroyées seulement à certaines conditions. En mai dernier, les organisations syndicales avaient tendu la main au ministre pour convenir de mesures à mettre en place pour traverser la période estivale, alors que le personnel est surchargé et que le manque d’effectifs frappe le réseau de manière importante et de façon récurrente. Le gouvernement avait alors refusé de discuter avec les organisations syndicales, pour finalement imposer des mesures selon certaines conditions le 21 juillet.

Rappelons que les organisations syndicales ont récemment remporté une importante victoire juridique en contestant l’arrêté ministériel 2021-071 qui prévoyait des primes importantes, assorties d’une série de conditions disqualifiantes pour les professionnelles en soins, alors que des ententes de principes avaient été conclues quelques semaines auparavant avec les organisations syndicales pour le renouvellement des conventions collectives.

Les organisations syndicales réclament que le gouvernement cesse d’entraver les activités syndicales et qu’il négocie dorénavant les mesures à mettre en place pour mettre fin à la crise qui touche le réseau. Les organisations syndicales demandent de plus des dommages punitifs étant donné la récidive du gouvernement.

« Le gouvernement vient de se faire taper sur les doigts. Le tribunal lui a clairement dit qu’il doit arrêter d’entraver les activités syndicales et d’agir de manière autoritaire. C’est pour s’assurer que les choses changent pour le personnel du réseau que ces plaintes ont été déposées. Depuis le début de la pandémie, le gouvernement s’obstine à faire à sa tête. Force est de constater que cette pratique ne fonctionne pas du tout. Il doit maintenant admettre que le temps est venu d’entendre les solutions du personnel », indiquent les représentantes et représentants de la FSSS-CSN, de la FSQ-CSQ, de la FIQ et de la FIQP, du SQEES-FTQ, du SCFP, de l’APTS, de la FP-CSN et du SPGQ.

Modifications unilatérales des salaires en CPE : le tribunal rappelle le gouvernement à l’ordre

En décidant unilatéralement, en janvier dernier, d’octroyer une prime de 6,6 % aux éducatrices retraitées qui désireraient reprendre le travail en CPE, le gouvernement a fait fi des agents négociateurs et entravé les activités syndicales des syndicats concernés, conclut le Tribunal administratif du travail (TAT) dans une décision rendue hier. Le TAT ordonne au ministère de la Famille de s’engager dans un véritable processus de négociation collective à l’égard de cette prime auprès des syndicats concernés.

Cette décision unilatérale du gouvernement survenait à peine un mois après que les syndicats CSN aient conclu avec Québec, à la mi-décembre, une entente de principe concernant l’ensemble de la rémunération des travailleuses de CPE. « Il fallait le faire ! », se rappelle Lucie Longchamps, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), qui représente la majorité du personnel de CPE au Québec. « Alors que nous étions encore en négociation, le ministère s’affairait à préparer ses formulaires de réembauche en fonction d’une prime qu’il gardait secrète… C’est un déni flagrant du processus de négociation ! »

Pour la responsable du secteur de la petite enfance à la FSSS–CSN, Stéphanie Vachon, le gouvernement aurait eu tout intérêt à discuter de ce type de mesures incitatives à la table de négociation. « Les problèmes de recrutement, nous les vivons chaque jour dans nos milieux de travail. Les solutions, les mesures d’attraction, nous les connaissons. Cette prime n’était réservée qu’aux éducatrices retraitées désirant reprendre le collier, alors que les problèmes de recrutement concernent de nombreux titres d’emploi, notamment parmi les responsables en alimentation », soutient la militante syndicale.

La présidente de la CSN, Caroline Senneville, ne minimise pas les impacts de cette décision. « Depuis le début de la pandémie, et ce, sur de nombreux plans, le gouvernement a choisi de gouverner par décret, d’ignorer les mécanismes de consultation les plus élémentaires et d’outrepasser ses obligations légales envers les employé-es de l’État et leurs organisations syndicales. C’est tout un signal que le tribunal envoie au gouvernement de François Legault : gouverner le Québec, ça ne se fait pas au-dessus des lois. »

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle est composée de près de 1 600 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 110 000 membres œuvrant dans les secteurs public et privé.

Le TAT rappelle au gouvernement qu’il ne peut pas passer par-dessus les syndicats

C’est une bataille importante que remportent la FSSS-CSN, la FSQ-CSQ, la FIQ, le SQEES-FTQ et le SCFP, alors que le Tribunal administratif du travail reconnaît leur rôle essentiel et incontournable dans la défense des droits de leurs membres, même en temps de pandémie.

La plainte déposée en vertu de l’article 12 du Code du travail visait à stopper le recours aux arrêtés ministériels et à l’état d’urgence sanitaire, qui suspendaient les dispositions des conventions collectives. Le recours de novembre 2021 contestait particulièrement l’arrêté ministériel 2021-071 qui prévoyait des primes importantes, assorties d’une série de conditions disqualifiantes pour les professionnelles en soins, alors que des ententes de principes avaient été conclues quelques semaines auparavant avec les organisations syndicales pour le renouvellement des conventions collectives.

« La stratégie du gouvernement était irrespectueuse envers les professionnelles en soins. Non seulement cette attitude antisyndicale contrevient aux lois, mais elle s’est aussi révélée totalement inefficace et n’a pas permis d’enrayer la pénurie de main-d’œuvre. La pression est toujours aussi forte sur les professionnelles en soins du réseau public. Cela prouve que si des investissements importants sont nécessaires pour attirer et retenir la main-d’œuvre, les mesures doivent être convenues avec les représentant-es syndical-es afin qu’elles répondent véritablement aux besoins des travailleur-euses sur le terrain et à ceux des patients », soutiennent les leaders des organisations syndicales qui représentent le personnel en soins infirmiers et cardiorespiratoires.

Avec cette décision importante, le Tribunal administratif du travail rappelle au gouvernement qu’il a l’obligation de négocier de bonne foi avec les syndicats.

« Tout au long de la crise, les syndicats ont levé la main pour travailler avec le gouvernement et trouver des solutions structurantes pour le réseau. Si le gouvernement a la prétention de vouloir changer la culture dans le réseau de la santé et établir une véritable concertation, il doit dès maintenant reconnaître que son attitude était inacceptable et changer sa façon de travailler, notamment en vue de la prochaine négociation nationale. L’analyse de cette décision nous permettra de prendre toutes les actions nécessaires pour faire valoir les droits des professionnelles en soins », estiment les leaders syndicaux.

L’intersyndicale de la santé et des services sociaux envisage d’ailleurs de contester de la même façon les mesures annoncées unilatéralement pour l’été, dont les conditions étaient beaucoup trop restrictives.

 

« Trop peu, trop tard », dénoncent les syndicats du réseau

Bien qu’elles accueillent favorablement l’annonce du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) de payer à taux double les heures supplémentaires effectuées par les travailleuses et les travailleurs, les organisations syndicales se désolent qu’il y ait des conditions à l’application de cette mesure et du laxisme du gouvernement Legault dans ce dossier. Pour elles c’est trop peu, trop tard.

« Nous avons avisé le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, le 9 mai dernier que la situation sur le terrain s’avérait très précaire et qu’il fallait convenir d’un plan pour éviter les bris de services cet été. Nous lui avons tendu la main. En la refusant et en n’agissant pas immédiatement, le gouvernement a laissé la situation se détériorer à tel point que la mesure annoncée hier est nettement insuffisante. Encore une fois, il improvise au lieu de planifier », ont déploré les porte-paroles de l’APTS, de la FIQ, de la FP–CSN, de la FSQ-CSQ, de la FSSS–CSN, du SCFP, du SPGQ et du SQEES-FTQ.

Les organisations syndicales regrettent d’ailleurs que le gouvernement poursuive sa gestion autoritaire et unilatérale en faisant fi des mécanismes prévus dans les conventions collectives afin de mettre en place de nouvelles conditions de travail, adaptées à la situation dans le réseau. Selon elles, le gouvernement aurait eu avantage à agir en concertation avec elles afin de regarder l’ensemble des options et de choisir les meilleures solutions. D’ailleurs l’une des mesures qui avait bien fonctionné cet hiver, l’accumulation d’une demi-journée de congé par quart de travail en temps supplémentaire complet, a été balayée du revers de la main par le MSSS.

« Si nous avions convenu dès le mois de mai, ensemble, d’une série de mesures structurantes, les salarié-es du réseau seraient plus mobilisés et moins fatigués, et le risque de bris de services serait bien moindre que maintenant. Là, on compose avec un gouvernement qui a chanté la moitié de l’été et qui se retrouve fort dépourvu en plein milieu d’une 7e vague de COVID-19 », ont ajouté les porte-paroles syndicaux.

La COVID continue de surcharger le réseau
Lors de la rencontre avec le MSSS, où elles ont été mises devant le fait accompli, les organisations syndicales ont relevé le manque de cohérence du ministère face à cette nouvelle vague et le fait que, malheureusement, ce sont encore les personnes salariées du réseau de la santé et des services sociaux qui en paient le prix.

« Le gouvernement refuse toujours d’accorder des congés supplémentaires aux membres du personnel lorsque ces personnes sont obligées de s’isoler en raison de la COVID-19, parce qu’elles sont positives ou qu’une ou un proche en est atteint. C’est sans compter que certaines retournent au travail même en étant positives à la COVID-19, mettant en danger collègues, patientes et patients. Si le gouvernement veut devenir l’employeur de choix, comme il le clame dans son plan santé [et services sociaux], il serait plus que temps qu’il soutienne adéquatement ses salarié-es et qu’il applique le principe de précaution pour celles et ceux qui tiennent le réseau à bout de bras », ont conclu les porte-paroles syndicaux.

Règlement des conventions collectives chez Héma-Québec

Les syndicats CSN représentant les salarié-es d’Héma-Québec ont entériné l’entente de principe intervenue il y a quelques jours afin de renouveler les conventions collectives. Celles-ci étaient échues depuis le 31 mars 2019. Par ailleurs, il s’agit d’une première convention collective pour le personnel au prélèvement des tissus humains, à Montréal.

Les augmentations de salaire seront rétroactives à la date d’échéance des conventions collectives et totalisent un minimum de 8 à 12 %, selon le titre d’emploi. Les travailleuses et les travailleurs obtiennent également des bonifications en ce qui a trait notamment à la formation, aux assurances, aux primes et au régime de retraite. De plus, les syndicats ont pu localement apporter certaines autres améliorations à leur convention collective. Les nouvelles conventions collectives seront en vigueur jusqu’au 31 mars 2023.

Les membres se sont prononcés à 90,7 % en faveur de ces nouveaux contrats de travail.

Porte-parole des cinq syndicats unis d’Héma-Québec, le président du président du Syndicat des techniciens(nes) de laboratoire de Héma-Québec (CSN), Simon Poulin réagit :  « Nous sommes heureux du résultat. Dans les circonstances, nous avons obtenu le maximum atteignable. Ça constitue un pas vers la pleine reconnaissance de notre travail indispensable. Nous saluons la mobilisation des membres et nous entendons profiter de la conjoncture pour être en mesure de reprendre les négociations rapidement. »

« En adoptant cette entente, nos membres ont mis dans la balance le fait qu’ils sont sans contrat de travail depuis plus de trois ans, réagit la vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux–CSN, Lucie Longchamps. Et il faut se souvenir que ces conventions-là aussi avaient été négociées avec beaucoup de retard. C’est irrespectueux pour ces travailleuses et travailleurs dévoués. Avec les défis de main-d’œuvre auxquels tous les employeurs font face, comment les organismes publics pourront-ils mettre en œuvre les solutions nécessaires pour attirer et retenir leur personnel s’ils doivent attendre des années afin obtenir le mandat du Conseil du trésor de pouvoir le négocier avec les syndicats ? »

Les cinq syndicats unis d’Héma-Québec représentent environ 500 travailleuses et travailleurs principalement à Montréal et à Québec.

Syndicat des travailleuses(eurs) de la petite enfance de la Montérégie–CSN, section Garderie Chez Rolande

Le Syndicat des travailleuses (eurs) de la petite enfance de la Montérégie–CSN a été accrédité le 11 mai 2021 pour représenter :

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail »

Ces travailleuses ont choisi de rejoindre la CSN afin de contrer les abus d’une propriétaire qui est uniquement présente dans ce milieu pour l’argent en coupant dans les services et dans leurs conditions de travail.

Le Syndicat des travailleuses(eurs) de la petite enfance de la Montérégie–CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de la Montérégie et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses(eurs) de la petite enfance de la Montérégie– CSN

Le Syndicat des travailleuses (eurs) de la petite enfance de la Montérégie–CSN a été accrédité le 12 mai 2021, pour représenter :

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail »

Ces travailleuses ont choisi de rejoindre la CSN afin de contrer les abus d’une propriétaire qui est uniquement présente dans ce milieu pour l’argent en coupant dans les services, dans leurs conditions de travail, sur le dos des enfants.

Le Syndicat des travailleuses(eurs) de la petite enfance de la Montérégie–CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de la Montérégie et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleuses et travailleurs de la petite enfance de la Montérégie–CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la petite enfance de la Montérégie–CSN a été accrédité le 5 juillet 2021 pour représenter :

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail »

Ces travailleuses ont choisi de rejoindre la CSN afin de stabiliser leurs conditions de travail, de contrer la gestion selon l’humeur de la directrice et bien sûr de faire reconnaître leur ancienneté souvent bafouée.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la petite enfance de la Montérégie–CSN est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, au Conseil central de la Montérégie et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.