Les agents correctionnels du Canada font du porte à porte à Lévis pour éviter une réélection des conservateurs

Des dizaines d’agentes et agents correctionnel-les des pénitenciers du Québec affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) ont fait du porte-à-porte aujourd’hui dans la circonscription de Lévis-Bellechasse afin d’inviter les électrices et les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entre autres, en matière de sécurité publique, les agents correctionnels ont discuté avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Éric Thibault, président régional du Québec UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Ces coupes rendent notre mission de protection du public de plus en plus difficile à accomplir. Ultimement, elles rendent les communautés canadiennes moins sécuritaires.

« Ce gouvernement vous trompe et il ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, en fait ses décisions ont l’effet contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. Thibault.

Cette action s’inscrit dans la campagne de la CSN pour inviter les électrices et les électeurs à ne pas voter pour les conservateurs de Stephen Harper, en raison du bilan de son gouvernement sur les plans social, démocratique, environnemental et syndical.

UCCO-SACC-CSN représente les quelque 7500 agents en services correctionnels du Canada. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN) qui regroupe 325 000 travailleuses et travailleurs dans près de 2000 syndicats.

Les agents correctionnels font du porte-à-porte pour éviter une réélection des conservateurs

Des dizaines d’agents correctionnels des pénitenciers de l’Ontario affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) feront du porte-à-porte le samedi 6 juin dans la circonscription de Parry Sound-Muskoka, circonscription de Tony Clement, afin d’inviter les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entres autres, en matière de sécurité publique, les agents correctionnels discuteront avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Robert Finucan, président régional de l’Ontario UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Ces coupes rendent notre mission de protection du public de plus en plus difficile à accomplir. Ultimement elles rendent les communautés canadiennes moins sécuritaires.

« Ce gouvernement ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, en fait ses décisions ont l’effet contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. Finucan.

Des politiques hostiles aux agents correctionnels

Les politiques et les fausses promesses du Parti conservateur ont doublement pénalisé les 7500 membres du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN). L’organisation trace un bilan très sombre des années qu’a passées au pouvoir le gouvernement Harper.

Depuis 2005, UCCO-SACC-CSN fait des représentations auprès du gouvernement fédéral afin qu’il adopte une loi imposant un prélèvement sanguin automatique lorsqu’une agente ou un agent est exposé au sang d’un détenu. « On veut ainsi éviter que les agents ne contractent des maladies. Sept provinces sur dix ont une législation qui permet ce type d’intervention. Mais après 10 ans de démarches de notre part, le gouvernement Harper refuse toujours de légiférer en la matière », explique le vice-président national d’UCCO-SACC-CSN, Jason Godin.

Les conservateurs ont aussi attaqué directement les agents correctionnels en apportant certains changements au Code du travail. L’amendement à la partie 2 du Code du travail vient modifier la définition de danger. Pour que des agents refusent une affectation, il ne suffit plus qu’il y ait un « danger potentiel », il doit maintenant y avoir un « danger imminent ». En d’autres mots, pour qu’une situation soit considérée aujourd’hui comme dangereuse, l’agent correctionnel doit avoir un couteau sous la gorge !

Le gouvernement Harper a également adopté le projet de loi omnibus C-4 afin de limiter la capacité du syndicat à trouver un mécanisme de règlement en cas d’impasse dans les négociations. Pourtant, dans le passé, UCCO-SACC-CSN a négocié avec succès deux conventions collectives en utilisant la conciliation pour sortir de l’impasse dans des cas spécifiques liés à l’environnement de travail de ses membres. Stephen Harper veut ainsi forcer le syndicat à accepter un arbitrage exécutoire.

Lutte à la criminalité illusoire

Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs, selon UCCO-SACC-CSN. « En fait, ce gouvernement ne mène pas une lutte contre le crime, mais bien une lutte contre les agents correctionnels fédéraux », ajoute M. Godin. La plateforme électorale des conservateurs tough on crime ne s’est jamais concrétisée. Au contraire, le gouvernement a plutôt réalisé des compressions de 290 millions de dollars dans les centres de détention au pays pour ensuite ajouter d’autres coupes de 65 millions.

Un bon exemple de ce phénomène est la sentence à vie sans possibilité de libération conditionnelle. La nouvelle loi proposée par les conservateurs ne tient pas la route. Les détenus qui étaient reconnus coupables d’un crime nécessitant un emprisonnement à vie sortaient rarement des pénitenciers sous l’ancien système. Ils écopaient toujours d’une sentence dont la durée était indéterminée. S’ils étaient considérés comme trop dangereux pour sortir, la Commission des libérations conditionnelles rejetait leur demande de libération.

Le gouvernement conservateur a également fait des compressions dans les différents programmes offerts aux prisonniers pour favoriser leur réhabilitation. Ces derniers n’ont plus rien à quoi s’accrocher et accumulent ainsi des frustrations qui se traduisent par des tensions encore plus grandes entre les murs, tensions qui doivent être gérées par les agentes et les agents correctionnels.

Les agents correctionnels font du porte à porte pour éviter une réélection des conservateurs

Des dizaines d’agents correctionnels des pénitenciers de l’Atlantique affiliés au Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) font du porte-à-porte le samedi 30 mai dans la circonscription de Cumberland–Colchester-Musquodoboit Valley, plus précisément dans les secteurs de Truro et Amherst afin d’inviter les électeurs à ne pas soutenir le Parti conservateur du Canada aux prochaines élections.

Armés d’arguments solides démontrant que le bilan des conservateurs est désastreux, entre autres en matière de sécurité publique, les agents correctionnels discuteront avec les électeurs de ce secteur de la ville. « Le gouvernement conservateur affirme faire de la lutte au crime sa priorité. Cette politique de lutte à la criminalité n’est rien d’autre que de la poudre aux yeux destinée à rassurer les électeurs », affirme Doug White, président régional de l’Atlantique UCCO-SACC-CSN.

Le gouvernement conservateur a retranché 355 millions de dollars dans le budget du Service correctionnel. Le secteur qui a le plus écopé à la suite de ces coupes est le programme de formation des détenus. Une des conséquences de cette décision est de rendre les pénitenciers plus dangereux pour les agents correctionnels. Plusieurs détenus se retrouveront tôt ou tard dans la communauté, mais ils devraient être en mesure de développer des aptitudes afin de favoriser la réinsertion sociale.

« Ce gouvernement vous ment et il ne fait rien pour assurer la sécurité des Canadiens, bien au contraire. Nous rencontrons les électeurs afin qu’ils soient mieux informés et qu’ils fassent ainsi un choix éclairé lors des prochaines élections à l’automne », conclut M. White.

Un budget taillé sur mesure pour la base conservatrice du PC et qui néglige la création d’emplois

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) a qualifié de très conservateur le budget présenté aujourd’hui par le ministre des Finances, Joe Oliver. « Outre une augmentation significative des dépenses associées à la défense et à la sécurité, ce budget ne prévoit presque rien pour l’année en cours, repoussant à partir de 2017 des réinvestissements, et ce, malgré le retour à des surplus budgétaires, a analysé le trésorier de la CSN, Pierre Patry. En ce sens, il s’agit d’un exercice essentiellement électoraliste, car le gouvernement Harper profitera des prochains mois pour faire des annonces sur des mesures qui sont déjà prévues dans le budget : il met la table pour présenter sa plate-forme électorale. »

Selon le porte-parole de la CSN, le gouvernement Harper aurait dû se montrer plus actif afin de favoriser un développement durable et la création d’emplois. « Avec des pertes d’emplois à temps complet et la création de postes à temps partiel au Canada, la situation de l’emploi est misérable, a poursuivi Pierre Patry. Les baisses d’impôt consenties aux entreprises n’offrent aucune garantie pour favoriser la création d’emplois de qualité. Les surplus du fédéral devraient y être dédiés ainsi qu’à une hausse plus importante des transferts aux provinces pour les aider à assumer leurs responsabilités à l’égard de la santé, de l’enseignement supérieur et des programmes sociaux. »

Selon la CSN, le budget met de l’avant des mesures qui plairont à sa base conservatrice traditionnelle comme celle du fractionnement des revenus qui pourraient inciter des femmes à retourner à la maison en plus de priver l’État de revenus de quelque 2,2 milliards de dollars.

Dans son budget, le gouvernement Harper écorche aussi les travailleuses et les travailleurs du secteur public fédéral en menaçant de sabrer dans les dispositions touchant les congés de maladie qui figurent dans les conventions collectives. « Il s’agit d’une négation du processus de négociation, car le gouvernement cherche à imposer une diminution de ces congés pour récupérer un montant de plus de 900 millions $, a mentionné le trésorier de la CSN. C’est inacceptable. » La CSN représente les quelque 7500 agents des services correctionnels canadiens et les 1600 œuvrant à Radio-Canada au Québec et à Moncton.

La CSN dénonce aussi la baisse progressive des cotisations à l’assurance-emploi de 1,88 $ à 1,49 $ par tranche de 100 $. « Les surplus à la caisse de l’assurance-emploi devraient servir à bonifier le régime alors que de plus en plus de travailleurs et de travailleuses qui y cotisent n’ont plus droit au régime », a conclu le trésorier de la CSN.

De quelques négociations en 2015

À la CSN, plus des deux tiers des syndicats affiliés seront en négociation pour le renouvellement de leurs conventions collectives. « Nous prévoyons des négociations difficiles, car bien des employeurs ont la mauvaise habitude de suivre l’exemple qui leur est donné par le plus important employeur au Québec, le gouvernement québécois, même s’ils ne traversent pas toujours des difficultés, a expliqué le président de la CSN. En outre, l’entêtement de ce dernier à imposer des mesures d’austérité crée un contexte économique défavorable qui nuira aussi au climat des relations de travail. »

Voici quelques-uns de ces syndicats. Outre le secteur public, où plus de 170 000 membres de la CSN seront en négociation, celui des affaires sociales connaîtra plusieurs négociations : les syndicats de CPE, du préhospitalier, des ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF), et celui des ressources de service de garde en milieu familial (RSG). Il s’agit de plus de 16 000 travailleuses et travailleurs. Le secteur des communications au Québec sera aussi en effervescence, puisque tous les syndicats des quotidiens de Gesca seront en négociation en 2015 (les conventions collectives au quotidien La Presse venant à échéance le 31 décembre 2015), de même que celui de Radio-Canada et celui de Radio Nord Communications. Les autres grandes négociations dans le secteur privé touchent les syndiqués de Kruger Lasalle, Cascades Viau, Louisiana Pacific à Saint-Michel-des-Saints, Gurit en Estrie, Démix Laval, ainsi que la négociation regroupée dans le secteur de la sylviculture. Les 1300 travailleuses et travailleurs de la station Mont-Tremblant se préparent aussi à négocier leurs conditions de travail et de salaire, de même que les 950 syndiqué-es d’Olymel, à Vallée-Jonction.

Le maintien de la norme FSC dans les usines de Produits forestiers Résolu sera aussi à l’agenda des interventions de la CSN. Dans le secteur municipal, on retrouve notamment les syndicats de cols bleus de Gatineau et de Saguenay, en plus de celui des surveillants et des surveillants-concierges de Terrebonne, qui poursuit une grève depuis le 11 juillet 2014. Dans le secteur universitaire, le Syndicat des professeurs et celui des chargé-es de cours de l’UQAM de même que les professionnel-les de l’Université Concordia seront aussi en négociation, dans le contexte difficile édictée par les politiques d’austérité. Au fédéral, les 7500 agentes et agents correctionnels du Canada poursuivront la négociation pour l’amélioration de leurs conditions de travail. En 2014, plus de 2131 travailleuses et travailleurs membres de 65 nouveaux syndicats (ou sections) se sont joints à la CSN. La négociation de leur convention collective sera donc à l’agenda de 2015.

L’Halloween : dangereuse pour les travailleuses et les travailleurs régis par le Code canadien du travail

Au jour de L’Halloween, le gouvernement Harper fait peur aux travailleuses et travailleurs régis par le Code canadien du travail, et les agentes et agents correctionnels fédéraux ne trouvent pas ça drôle.

Une nouvelle définition qui affaiblit la notion de « danger » qui entrera en vigueur le 31 octobre était dissimulée dans les 308 pages de la législation omnibus de mise en œuvre du budget adopté le printemps dernier . Il s’agit de la Loi no 2 sur le plan d’action économique de 2013 . Pour le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN), cette modification aura un effet néfaste pour les personnes qui veulent améliorer la sécurité dans les pénitenciers fédéraux.

La loi élimine du même coup les agents de santé et sécurité indépendants, qui, jusqu’à demain, sont responsables des enquêtes de plaintes en milieux de travail dangereux. Ces agents seront remplacés par des responsables politiques relevant directement du ministre du Travail, qui aura aussi désormais le pouvoir d’infirmer unilatéralement leurs décisions.

« C’est une mauvaise blague pour quiconque exerce un emploi régi par le Code du travail fédéral, mais surtout pour ceux et celles d’entre nous qui portent un uniforme pour notre pays, a commenté le président national d’UCCO-SACC-CSN, Kevin Grabowsky. Comme agents et agentes correctionnels, nous sommes scandalisés par ces changements insensés et non nécessaires au Code du travail. »

Selon un amendement existant depuis 2000, la définition de danger dans le Code canadien du travail inclut une « situation, tâche ou risque — existant ou éventuel — susceptible de causer des blessures à une personne qui y est exposée, ou de la rendre malade — même si ses effets sur l’intégrité physique ou la santé ne sont pas immédiats —, avant que, selon le cas, le risque soit écarté, la situation corrigée ou la tâche modifiée. » La nouvelle définition ramène la notion de menace imminente qui existait avant l’an 2000 afin de justifier un refus de travailler sous la Section 128 du code.

« Dans notre milieu de travail, quand il manque une pièce de deux pieds de métal nous savons que ce sera dangereux, même si le danger n’est pas imminent », mentionne monsieur Grabowsky.

UCCO-SACC-CSN a été parmi les premiers syndicats à faire appliquer la définition introduite en 2000, ce qui a mené à une décision majeure de la Cour Fédérale en 2004 qui a élargi l’interprétation de ce qu’est un dangerau sens de la loi. Cette décision s’est alors appliquée à tous les travailleurs et travailleuses sous juridiction fédérale.

La décision Verville – qui a notamment eu pour effet d’accorder à nos membres le droit de porter des menottes – confirme que la notion de « danger » au Code comprend aussi les comportements humains imprévisibles. Le nouveau libellé adopté par les conservateurs, fait en sorte que les éléments comme le comportement humain ne seront plus un facteur dans l’évaluation du danger. Cela change énormément la donne pour les agents correctionnels, travailleurs de première ligne.

« Pour les agentes et agents correctionnels, cette modification est critique, a observé Kevin Grabowsky. Elle affaiblit notre capacité d’appliquer le Code du travail et nous empêche de rendre nos établissements plus sécuritaires. C’est un exemple de l’effrayante campagne du gouvernement conservateur contre les travailleuses et travailleurs. »

Les agents correctionnels lancent une campagne pour contrer les attaques antisyndicales des conservateurs

Ottawa, le 30 septembre 2014 — Cet après-midi, les agents correctionnels syndiqués entament leur action contre les attaques antisyndicales du gouvernement conservateur en s’adressant directement aux électeurs de la circonscription fédérale d’Ottawa-Ouest – Nepean.

Environ 200 membres du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) feront du porte-à-porte dans la circonscription pour parler de réalités qui réfutent les déclarations inexactes du gouvernement Harper au sujet du rôle des syndicats au Canada. Cette action, surnommée « Attention : Danger », est la première de nombreuses campagnes de sensibilisation ciblées qu’UCCO-SACC-CSN entend mener au cours des prochains mois.

Après une série de lois qui affaiblissent les droits syndicaux pour les travailleurs en vertu du Code canadien du travail et un certain nombre de résolutions politiques adoptées au dernier congrès du Parti conservateur, qui détruiraient essentiellement le mouvement syndical, Kevin Grabowsky, président national d’UCCO-SACC-CSN, déclare qu’il est temps pour les agents correctionnels de se mobiliser.

« Nous avons atteint un point de non-retour avec ce gouvernement, a déclaré M. Grabowsky. C’est pourquoi nous nous adressons directement à la population pour lui expliquer qu’en s’attaquant aux syndicats, Harper s’en prend à tous les Canadiens. »

Les agents correctionnels fédéraux diront également aux résidents que beaucoup des moyens utilisés pour protéger les Canadiens ont été obtenus grâce aux efforts des syndicats, et que cela aurait probablement été impossible avec les lois que les conservateurs ont mis en place ou envisagent d’adopter.

Les récentes modifications apportées au Code canadien du travail contenues dans le projet de loi omnibus C-4 de mise en œuvre du budget, par exemple, changent la définition de danger dans le lieu de travail. Les agents correctionnels sont directement visés par ce changement, car l’ancienne définition était cruciale pour rendre leur milieu de travail plus sûr et sécuritaire.

« Les syndicats sont essentiels à la société canadienne. En travaillant ensemble, les syndiqué-es ont gagné un grand nombre des avantages que tous les Canadiens tiennent pour acquis aujourd’hui : la semaine de 40 heures, les protections en matière de santé et de sécurité, les vacances, la rémunération des heures supplémentaires, et ainsi de suite », a déclaré M. Grabowsky.

« Tous les Canadiens devraient se demander s’ils veulent d’une société qui n’accorde pas un semblant de respect aux travailleuses et aux travailleurs, poursuit-il. C’est pourquoi nous disons aux gens “Attention : Danger”. C’est ce qui nous attend si nous laissons les conservateurs implanter leur programme antisyndical. »

 

L’attaque des conservateurs contre les syndicats est contraire au bon sens et aurait des conséquences inattendues

Des mesures antisyndicales contenues dans un nouveau projet de loi omnibus et une série de propositions de politiques antidémocratiques présentées au congrès du Parti conservateur à Calgary ce week-end auraient des conséquences sérieuses pour les Canadiens si elles devenaient des lois fédérales.

Les dirigeants du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) et de la centrale syndicale à laquelle le syndicat est affilié, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), ont lancé cet avertissement à l’occasion d’une conférence de presse ce matin, en invitant les délégués conservateurs à faire preuve de bon sens et à rejeter ces propositions.

Manifestement prévues comme un thème de la prochaine élection fédérale, les résolutions, ont-ils dit, représentent une attaque directe contre les fondements de la démocratie : le droit à la liberté d’expression et à la liberté d’association. De plus, dans un coup de force sans précédent du gouvernement conservateur, le projet de loi C-4, qui fait suite à l’implantation du budget, modifie unilatéralement les règles régissant les relations de travail dans la fonction publique fédérale.

« Stephen Harper veut museler notre liberté d’expression, et ensuite faire campagne contre nous pour être réélu pendant que l’on nous empêche de parler, a dit Jean Lortie, secrétaire général de la CSN. Mais la CSN ne se laissera pas faire. Nous nous opposerons, d’un océan à l’autre, contre ces attaques à la classe moyenne et à nos droits fondamentaux. »

Par exemple, le syndicat des agents correctionnels a construit une cellule de prison grandeur nature qui sera présentée dans une salle de conférence de l’hôtel Marriott à Calgary ce week-end, pour que les délégués et le public puissent constater par eux-mêmes les dangers que représente la double occupation des cellules dans les pénitenciers fédéraux.

« La double occupation des cellules expose clairement le public, nos membres et les détenus à des dangers, mais les propositions conservatrices visent à nous empêcher de parler de cette pratique, a dit le président national d’UCCO-SACC-CSN, Kevin Grabowsky. Nous avons besoin d’un débat public ouvert et honnête sur cette question et plusieurs autres, mais tout ce que veut Stephen Harper, c’est nous faire taire. »

Pas moins de huit résolutions de politiques distinctes présentées au congrès du Parti conservateur visent strictement à restreindre l’activité syndicale. Selon l’une d’elles, « les cotisations des travailleurs aux syndicats devraient être limitées aux coûts de la négociation collective et des avantages administrés par le syndicat ». Si une telle loi avait été en vigueur lorsque UCCO-SACC-CSN a été fondé en 2001, remarque M. Grabowsky, le syndicat aurait été incapable de mener à bien la campagne pour obtenir des vestes à l’épreuve des armes blanches, ou utiliser des menottes, ou être armé pour escorter dans des lieux publics les détenus dangereux qui sont souvent membres de puissantes organisations criminelles.

« Ces importantes luttes pour la sécurité profitent clairement à la population et à nos membres, mais elles ne sont pas régies par notre convention collective, a dit M. Grabowsky. Selon cette logique, nous devrions pouvoir retenir la portion de nos impôts attribuée à des programmes gouvernementaux que nous n’appuyons pas. »

Pour sa part, Jean Lortie mentionne que ces attaques contre le mouvement syndical canadien appauvriraient la classe moyenne et creuseraient davantage le fossé entre les mieux nantis et les pauvres. Il a évoqué une longue liste de programmes publics d’importance qui ont été obtenus ou améliorés grâce à l’activité politique syndicale : les soins de santé, les pensions, l’accès à l’éducation et à l’assurance emploi, pour ne nommer que ceux-là.

Des initiatives précédentes du gouvernement conservateur, entre autres, les projets de loi C-377 et C-525, refont surface, a ajouté M. Lortie. Ces lois révéleraient les détails de presque toute dépense syndicale et créeraient des obstacles à l’accréditation de nouveaux syndicats. « Ces efforts visent clairement à créer un terrain de jeu inégal en faveur des employeurs à la table de négociation, a-t-il ajouté. Nous ne voyons pas de mesures équivalentes de l’autre côté. Combien les employeurs paient-ils leurs conseillers juridiques surpayés? Combien dépensent-ils en campagnes de publicité trompeuses? »

Au bout du compte, a prévenu M. Lortie, le gouvernement Harper tente de détruire toute base d’opposition publique indépendante à leur campagne pour transformer le Canada d’une façon que seule une minorité de Canadiens appuie. « C’est pourquoi ils utilisent le pouvoir presque illimité du gouvernement pour réduire au silence la voix de la majorité : c’est le seul moyen d’abaisser le niveau de vie de la classe moyenne et de détruire notre filet de sécurité sociale. Nous ne l’accepterons jamais, et nous incitons les voix démocratiques au sein du Parti conservateur à s’opposer à ces initiatives. »

Finalement, M. Lortie a mentionné qu’un mouvement national s’amorce contre les politiques destructrices du gouvernement Harper. Il a invité les Canadiens de tous les milieux à participer à la préparation du Forum social des peuples prévu pour août 2014 à Ottawa, et à y assister.

Début du vote sur la nouvelle convention collective des agents correctionnels fédéraux

Lors d’une série d’assemblées générales qui débutera le 20 août, les 7500 agents correctionnels du Canada se prononceront sur l’adoption de l’entente de principe pour le renouvellement de leur contrat de travail qui est échu depuis mai 2010. Les votes de ratification se termineront le 9 septembre.

Le 23 juillet, il y a eu entente de principe entre le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) et le Conseil du Trésor du Canada, mais les négociateurs fédéraux ont demandé un embargo sur le contenu de l’entente jusqu’à aujourd’hui. Au printemps dernier, un processus de négociation parallèle avec le Service correctionnel du Canada (SCC) en est arrivé à une entente de principe sur les questions opérationnelles, qui fera aussi l’objet d’un vote des membres.

L’entente avec le Conseil du Trésor prévoit une augmentation salariale de 9,25 % pour un contrat de quatre ans, en plus d’autres améliorations aux conditions de travail. Le président national d’UCCO-SACC-CSN, Kevin Grabowsky, a salué la détermination de ses membres face aux tentatives du gouvernement fédéral de les obliger à suivre un modèle de négociation qui faisait fi des demandes particulières en lien avec leur environnement de travail. « Lors des trois dernières années, nous avons refusé l’intimidation et les menaces, a mentionné M. Grabowsky. Nous avons livré cette bataille en s’appuyant sur des faits, en utilisant des moyens de pression originaux et surtout, en étant solidaires. »

L’exécutif national du syndicat recommande aux membres d’adopter les ententes. Elles incluent des améliorations au niveau des heures supplémentaires et des congés annuels, ainsi que la mise en place d’un système pour la juste compensation des jours fériés dans un environnement de travail qui fonctionne 24 heures par jour, sept jours par semaine. Aussi, l’entente de principe renforce les droits d’ancienneté, développe les programmes de formation et améliore la sécurité des agents lors d’escortes extérieures. Même si le syndicat a finalement accepté la principale demande du Conseil du Trésor, soit l’élimination de l’indemnité lors d’une démission ou d’un départ à la retraite, ces sommes continueront de s’accumuler jusqu’à ce que la nouvelle convention collective soit signée. En contrepartie, le syndicat a réclamé et obtenu une « indemnité d’agent correctionnel » de 1750 $ annuellement, ce qui représente une augmentation salariale d’environ 2,5 %. Ce qui permet aux agents correctionnels de maintenir l’écart avec les agents de la GRC, une importante demande syndicale.

« Ce fut une ronde de négociation difficile, mentionne Kevin Grabowsky. Le gouvernement fédéral invoquait le contexte économique actuel pour réduire nos conditions de travail et notre droit de négocier collectivement. Comme syndicat, nous pouvons être très fiers d’avoir pu résister de la sorte à ces attaques. » « Par contre, nous serons de retour à la table de négociation le printemps prochain, et nous osons espérer qu’il y aura davantage de respect pour le travail à haut risque accompli par nos membres dans les 52 pénitenciers fédéraux afin de protéger les Canadiens et les Canadiennes. »

Début du vote sur la nouvelle convention collective des agents correctionnels fédéraux

Le 23 juillet, il y a eu entente de principe entre le Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) et le Conseil du Trésor du Canada, mais les négociateurs fédéraux ont demandé un embargo sur le contenu de l’entente jusqu’à aujourd’hui. Au printemps dernier, un processus de négociation parallèle avec le Service correctionnel du Canada (SCC) en est arrivé à une entente de principe  sur les questions opérationnelles, qui fera aussi l’objet d’un vote des membres.

L’entente avec le Conseil du Trésor prévoit une augmentation salariale de 9,25 % pour un contrat de quatre ans, en plus d’autres améliorations aux conditions de travail.

Le président national d’UCCO-SACC-CSN, Kevin Grabowsky, a salué la détermination de ses membres face aux tentatives du gouvernement fédéral de les obliger à suivre un modèle de négociation qui faisait fi des demandes particulières en lien avec leur environnement de travail.

« Lors des trois dernières années, nous avons refusé l’intimidation et les menaces, a mentionné M. Grabowsky. Nous avons livré cette bataille en s’appuyant sur des faits, en utilisant des moyens de pression originaux et surtout, en étant solidaires. »

L’exécutif national du syndicat recommande aux membres d’adopter les ententes. Elles incluent des améliorations au niveau des heures supplémentaires et des congés annuels, ainsi que la mise en place d’un système pour la juste compensation des jours fériés dans un environnement de travail qui fonctionne 24 heures par jour, sept jours par semaine. Aussi, l’entente de principe renforce les droits d’ancienneté, développe les programmes de formation et améliore la sécurité des agents lors d’escortes extérieures.

Même si le syndicat a finalement accepté la principale demande du Conseil du Trésor, soit l’élimination de l’indemnité lors d’une démission ou d’un départ à la retraite, ces sommes continueront de s’accumuler jusqu’à ce que la nouvelle convention collective soit signée. En contrepartie, le syndicat a réclamé et obtenu une « indemnité d’agent correctionnel » de 1750 $ annuellement, ce qui représente une augmentation salariale d’environ 2,5 %. Ce qui permet aux agents correctionnels de maintenir l’écart avec les agents de la GRC, une importante demande syndicale.

« Ce fut une ronde de négociation difficile, mentionne Kevin Grabowsky. Le gouvernement fédéral invoquait le contexte économique actuel pour réduire nos conditions de travail et notre droit de négocier collectivement. Comme syndicat, nous pouvons être très fiers d’avoir pu résister de la sorte à ces attaques. »

« Par contre, nous serons de retour à la table de négociation le printemps prochain, et nous osons espérer qu’il y aura davantage de respect pour le travail à haut risque accompli par nos membres dans les 52 pénitenciers fédéraux afin de protéger les Canadiens et les Canadiennes. »