STT du CPE Les Ateliers (FSSS–CSN)

Le STT des CPE de Montréal et Laval (FSSS–CSN) ont été accrédité le 19 mai 2016 pour représenter : « Toutes et tous les salarié-es au sens du Code du travail ».

Ces travailleuses du Centre de la petite enfance Les Ateliers ont majoritairement choisi de joindre les rangs de la CSN.

Cette nouvelle section du syndicat sera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

STT du CPE Brindami (FSSS–CSN)

Le 27 mai 2016, les STT des centres de la petite enfance de Montréal et Laval (FSSS–CSN) ont été accrédités pour représenter : « Toutes et tous les salarié-es au sens du Code du travail ».

Ces travailleuses du Centre de la petite enfance « Brindami », ont majoritairement choisi de joindre les rangs de la CSN.

Cette nouvelle section du syndicat sera affiliée à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Une banque de cinq jours de grève!

Les chargées et chargés de cours de l’UQAM ont rejeté à 96,5 % l’offre finale de l’employeur, vendredi après-midi en assemblée générale, et 86 % des membres présents ont voté en faveur d’une banque de cinq jours de grève à utiliser au moment jugé opportun par le comité exécutif et le comité de négociation.

Après 17 mois et 30 séances d’une négociation qui avançait à pas de tortue, la direction de l’Université du Québec à Montréal a avisé le Syndicat le 15 novembre qu’elle ne voulait plus se prêter au jeu de la négociation avec ses chargées et chargés de cours. Elle a alors déposé son offre finale à la table de négociation. Une offre qui ressemble étrangement à l’offre globale de septembre, rejetée unanimement en assemblée générale.

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Cette offre finale contenait des augmentations salariales en-deçà de celles offertes aux professeurs et aux employés de soutien – se limitant aux paramètres salariaux gouvernementaux, soit 6,75 % sur cinq ans – alors que nous sommes les personnes chargées de cours à peu près les moins bien payées de l’ensemble des universités francophones québécoises. Et des offres normatives qui répondent par la négative à nos principales revendications sur les exigences de qualification pour l’enseignement (EQE), la clause réserve permettant aux étudiants à la maîtrise ou au doctorat d’enseigner sans répondre aux mêmes exigences, la stabilisation de l’emploi et les environnements numériques d’apprentissage.

L’offre finale maintient, somme toute, les membres de ce corps enseignant dans la précarité et sur un siège éjectable. Ces offres ne changeront rien pour la moitié des membres du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM qui gagnent moins de 20 000 $ par année ou qui sont en période de probation.

Tout comme en septembre, les chargées et chargés de cours ont accordé un mandat fort à leur comité de négociation qui retourne à la table de négociation lundi avec la ferme intention de poursuivre les négociations.

Le Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQAM (SCCUQ) représente, depuis 1978, les quelque 2300 membres de ce corps enseignant. Il s’agit du plus vieux syndicat de personnes précaires au Québec. Le syndicat est affilié à la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN) qui regroupe quelque 35 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.

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La FNC réclame la transparence dans les aventures immobilières de la Société Radio-Canada

La Fédération nationale des communications partage les inquiétudes du Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC–CSN) représentant plus de 3000 salarié-es du diffuseur public. Celui-ci déplore que tout le processus de la vente de la Maison de Radio-Canada ait manqué de transparence depuis le début, ce qui entretient un climat de suspicion.

Pour la FNC–CSN, les plans des nouveaux locaux consacrent l’orientation de la haute direction à l’effet de ne plus produire d’émission à l’interne, mises à part les affaires publiques et l’information.

« Nous devrions nous réjouir, aujourd’hui, car, effectivement, le projet de nouvelle maison est beau et moderne, souligne la présidente de la Fédération nationale des communications (FNC–CSN), Pascale St-Onge. Toutefois, le manque de transparence de la direction dans tout le processus nous empêche de célébrer, car de trop nombreuses questions demeurent sans réponse. En outre, c’est la fin de toute une époque au cours de laquelle l’expertise et le professionnalisme des artisans de Radio-Canada lui ont permis de produire des pièces d’anthologie de notre répertoire culturel québécois et canadien. »

La FNC–CSN appuie la demande du SCRC–CSN à l’effet de suspendre le processus de vente de la Maison de Radio-Canada le temps d’en éclaircir les nombreuses zones d’ombre. La FNC–CSN est notamnent préoccupée par le recours à la formule de partenariat public–privé dont quelques exemples récents comme l’autoroute 25, le CUSM, le CHUM permettent de penser que les citoyennes et les citoyens ne sont pas du tout à l’abri de mauvaises surprises.

« Nous croyons fermement qu’Ottawa doit se pencher sérieusement sur ce dossier. L’avenir du radiodiffuseur public de même que la bonne gestion des finances publiques doivent être au cœur de la réflexion du gouvernement à l’égard d’une décision prise d’abord et avant tout à cause du parti-pris idéologique de l’ancien gouvernement conservateur » de conclure la présidente de la FNC–CSN.

À propos
La Fédération nationale des communications (FNC–CSN) est une fédération syndicale affiliée à la CSN. Elle regroupe plus de 6000 membres, dont plus de 3000 à la Société Radio-Canada.

Les syndicats de La Presse et Nuglif saluent Guy Crevier à l’occasion de son départ

Les syndicats représentant les 420 employé-es syndiqués de La Presse et de sa filiale Nuglif saluent la fin du mandat de Guy Crevier en tant que président de La Presse en soulignant le rôle important qu’il a joué dans le lancement de La Presse+.

« Monsieur Crevier a noté avec raison le succès de La Presse+ auprès des lecteurs et des annonceurs et aussi le rôle de l’ensemble des employé-es de La Presse et de Nuglif dans ce succès », a affirmé Charles Côté, porte-parole de l’Intersyndicale des syndicats de La Presse et Nuglif.

Les décisions stratégiques et les efforts financiers et humains consentis à ce projet depuis 2010 en ont fait un cas unique dans le secteur des médias écrits dans le monde, comme en témoigne la croissance des revenus publicitaires annoncée aujourd’hui aux employé-es.

Ce succès est d’autant plus important que les médias sont fragilisés par les géants comme Facebook et Google, qui attaquent le modèle d’affaires des journaux sans contribuer à la société en matière d’emplois ou de revenus fiscaux. Sans parler du rôle délétère qu’ont pu jouer les réseaux sociaux dernièrement en diffusant largement de fausses nouvelles. « À ce titre, d’ailleurs, le lectorat de La Presse+ n’est pas dépendant des réseaux sociaux, un choix stratégique qui s’avère très judicieux », a noté Charles Côté.

Les employé-es et les actionnaires de La Presse peuvent se féliciter aujourd’hui d’avoir créé une entreprise numérique viable qui permet à notre média de pleinement jouer son rôle dans la société.

Les syndicats saluent aussi la nomination de Pierre-Elliott Levasseur au poste de président, un gage de continuité. Ce dernier a dit que sa nomination était le signe d’une transition ordonnée. Dans le contexte actuel de renouvellement des conventions collectives, les syndicats souhaitent que les négociations en cours se concentrent sur les enjeux les plus importants, dans le respect de la culture de l’entreprise et de ses artisans.

Source: L’intersyndicale La Presse et Nuglif
Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (STIP/FNC/CSN)
Syndicat des employés de bureau de journaux (SEBJ/FNC/CSN)
Syndicat des travailleurs et travailleurs du centre informatique de La Presse (STTCIP/FNC/CSN)
Syndicat de la publicité de La Presse (SEPB-574 | Unité La Presse/FTQ)

 

 

Mettre fin au saccage de nos services de garde éducatifs

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Le 3 décembre, manifestons pour réclamer du gouvernement la fin du saccage et le renforcement de notre réseau de services de garde éducatifs, un joyau envié dans le monde.

Malgré des surplus de 3,6 milliards de dollars cette année, le gouvernement de Philippe Couillard impose toujours ses politiques d’austérité aux parents utilisateurs et aux travailleuses et travailleurs des services de garde éducatifs à contribution réduite en CPE, en milieu familial régi et en milieu scolaire. Conséquences : les familles ont de la difficulté à payer la facture alors que les centres de la petite enfance, les services de garde en milieu familial régi et en milieu scolaire vivent durement les contrecoups des hausses tarifaires. En outre, leur capacité à offrir des services de qualité accessibles à tous les enfants se voit minée par les compressions récurrentes de dizaines de millions de dollars. Nous vous invitons à communiquer avec le conseil central de votre région pour les horaires des autobus.

Saint-Félicien: à 11 h 30, Carrefour Saint-Félicien, 1140 boul. Saint-Félicien

Montréal: à 13 h, Carré Saint-Louis (angle Saint-Denis et du Square-Saint-Louis). Métro Sherbrooke

Signalez votre participation sur Facebook :

Saint-Félicien | Carrefour Saint-Félicien
Montréal | Carré Saint-Louis métro Sherbrooke

Occupations simultanées de bureaux de circonscriptions partout au Québec

Des agents et agentes de la paix en services correctionnels occupent ou visitent actuellement une douzaine de bureaux d’élu-es provinciaux aux quatre coins du Québec dans le cadre de la négociation de leur convention collective. Cette série d’actions simultanées fait suite à d’autres actions et occupations similaires au cours des dernières semaines.

Alors qu’ils sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, les négociations achoppent sur quatre enjeux majeurs pour le SAPSCQ–CSN, soit la formation obligatoire des agentes et agents, les offres salariales, le régime de retraite et le retour de la précarité pour les salarié-es à temps partiel. Rappelons que le Conseil du trésor a déposé des offres salariales bien en deçà de ce qu’il a accordé au secteur public tout en demandant des reculs importants sur le régime de retraite.

« Nos actions des dernières semaines ont apporté certains résultats, mais c’est encore trop peu et le gouvernement doit comprendre que nous n’arrêterons pas tant et aussi longtemps que des avancées significatives et satisfaisantes ne se feront pas sentir à la table de négociation », affirme Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ–CSN.

Bureaux occupés

Gaetan Barrette, député de La Pinière, 6300 avenue Auteuil, Brossard
Guy Bourgeois, député d’Abitibi-Est, 888 3e avenue, bur. 202, Val d’or
Jean D’Amour, député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, 320 boul. de l’Hôtel-de-Ville, bur. 102, Rivière-du-Loup
Jean Rousselle, député de Vimont, 4650 boul. des Laurentides, bur. 415, Laval
Jean-Denis Girard, député de Trois-Rivières, 1500 rue Royale, bur. 180, Trois-Rivières
Jean-Marc Fournier, député de Saint-Laurent, 5255 boul. Henri-Bourassa Ouest, bur. 312
Luc Fortin, député de Sherbrooke, 1650 rue King Ouest, bur. 05, Sherbrooke
Sébastien Proulx, député de Jean Talon, 2505 Boul. Laurier, bur. 260, Québec
Serge Simard, député de Dubuc, 439 rue Albert, La Baie
Stéphanie Vallée, députée de Gatineau, 224 rue Principale Sud, Maniwaki

Bureaux visités

Gaétan Lelièvre, député de Gaspé, 11 rue de la Cathédrale, bur. 102, Gaspé
Martin Ouellet, député de René-Lévesque, 852 rue Bossé, Baie-Comeau

Le CCMM dénonce les impacts de l’austérité sur les services aux enfants

À l’occasion de la présentation, aujourd’hui, de son mémoire à la Commission sur l’éducation à la petite enfance, le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) a décrié les nombreux effets des mesures d’austérité du gouvernement Couillard sur les services de garde éducatifs. Le CCMM–CSN est particulièrement inquiet des impacts sur les services offerts aux tout-petits et à leur famille. Ces inquiétudes se fondent en grande partie sur une enquête réalisée auprès de responsables de service de garde en milieu familial et de travailleuses en centre de la petite enfance. Cette enquête a permis de brosser un tableau des nombreux problèmes vécus dans ces milieux. « Aujourd’hui, nous avons suggéré une série de recommandations qui ont pour objectif d’assurer la qualité et l’accessibilité des services de garde éducatifs, a insisté le porte-parole du CCMM–CSN, Patrice Benoît. Les enfants doivent bénéficier de conditions qui permettent leur plein épanouissement. »

Des services réduits comme peau de chagrin
Que ce soit la qualité de l’offre alimentaire qui est menacée dans plusieurs CPE et services de garde en milieu familial ou les activités éducatives qui ont été réduites au minimum, l’impact des coupes sur la qualité des services est indéniable. Il faut rappeler qu’au printemps dernier, le ministre de la Famille, Sébastien Proulx, annonçait plus de 140 M$ en compressions, s’ajoutant aux 50 M$ effectuées en 2015. Le CCMM–CSN estime que les associations de CPE et les bureaux coordonnateurs doivent exiger un réinvestissement pour pallier ces problèmes.

Toujours en matière de qualité de services, l’enquête effectuée par le CCMM−CSN démontre que les services de garde en milieu familial sont nettement défavorisés et doivent faire face à de plus en plus de demandes particulières et répondre à des exigences accrues pour demeurer attractifs. À cet égard, on souhaite que le ministère de la Famille valorise les CPE et les services de garde en milieu familial régis, notamment par le biais d’une campagne de promotion.

Par ailleurs, l’imposition récente de nouvelles règles en matière de ratio est jugée particulièrement irritante dans les CPE. Ainsi, le ratio dit « bâtisse » fait en sorte qu’un groupe d’enfants peut être sous la surveillance d’une autre éducatrice que celle de son groupe, pourvu que le nombre d’adultes dans l’installation du CPE respecte le quota imposé. Ce contexte contraignant accroît les risques d’accident sans compter qu’il a pour effet de nuire à la qualité des services. Afin de mieux répondre aux besoins des enfants, on revendique le retour au ratio par éducatrice.

Accessibilité et universalité
L’enjeu le plus important qui ressort du mémoire présenté aujourd’hui est certes la modulation des tarifs selon les revenus et les crédits d’impôt, qui favorisent les garderies privées, au détriment des services offerts dans les CPE et RSG subventionnés. « L’imposition de la taxe famille, le 22 avril 2015, a mis fin à une valeur fondamentale de la société québécoise, celle de l’universalité des services publics, qui garantit à toutes les familles des services de qualité », a soutenu Luc Bastien, de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

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Afin d’assurer le bien-être des enfants et leur garantir des soins appropriés, une autre recommandation vise le rétablissement de corridors de services entre les CLSC, les CPE, les RSG et les milieux d’éducation scolaire afin de réinstaurer des liens avec d’autres partenaires du réseau public.

« Si nous voulons consolider les services de garde éducatifs, il faut leur en donner les moyens, et cela passe, entre autres, par un réinvestissement », a conclu monsieur Benoît.

Lors de la présentation du mémoire, Patrice Benoît, trésorier au CCMM–CSN, était accompagné de Luc Bastien, vice-président de la FSSS–CSN, de Carole Leroux, présidente du Syndicat des travailleuses(eurs) des centres de la petite enfance de Montréal et Laval–CSN et de Diane Provost, du Syndicat des responsables des services éducatifs à l’enfance Ahuntsic–Villeray–Petite-Patrie–CSN.

Ces porte-parole sont disponibles pour donner des entrevues aux médias.

Pour accéder au mémoire, cliquez ici.

Des syndiqués invitent les militants libéraux à faire bloc contre Barrette

Des syndiqué-es CSN provenant des régions du Montréal métropolitain, des Laurentides et de Lanaudière ont rendu visite aujourd’hui aux militantes et aux militants libéraux réunis en conseil général à Laval. Les travailleuses et travailleurs leur demandent de faire obstacle au gouvernement Couillard, et plus particulièrement au ministre Barrette, dans leur opération de destruction massive du réseau public de la santé et des services sociaux. Ils ont aussi décoché des flèches à l’endroit du gouvernement libéral au sujet de l’adoption du projet de loi 110 sur la négociation collective des employé-es municipaux.

« Dans nos trois régions, c’est plus de 40 000 employé-es CSN qui subissent au quotidien les effets de la réforme Barrette et qui sont témoins des impacts négatifs sur les services à la population. On est en train de démanteler complètement les CLSC, des services de proximité qui ont pourtant fait leurs preuves, pour miser plus que jamais sur les GMF et les supercliniques, des entités à but lucratif, sous gestion privée. On retire ainsi des services de première ligne de proximité qui pourtant, devraient demeurer accessibles et universels », a dénoncé la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN), Dominique Daigneault.

« Nos services de santé et nos services sociaux, ce ne sont pas des business. Nous avons à cœur le bien-être des gens et cela ne peut pas se résumer à des colonnes de chiffres. Avec le démantèlement des CLSC, les coupes dans la prévention et la santé publique, ou le projet Optilab, le gouvernement est en train d’imposer un modèle encore plus centralisé et éloigné de la population. Un modèle qui gravite de plus en plus autour des médecins et qui répond davantage à leurs besoins qu’à ceux des citoyennes et des citoyens. Nous ne voulons pas du modèle de Gaétan Barrette et il est hors de question que nous assistions passivement au saccage du réseau », a poursuivi le vice-président de la CSN, Jean Lacharité.

Le vice-président de la CSN s’est aussi indigné d’autres attaques frontales du gouvernement Couillard envers l’ensemble des travailleuses et travailleurs québécois depuis son élection. « Ce gouvernement s’en prend aux syndiqué-es du secteur public et municipal pour faire des économies indécentes sur leur dos. Il a nié le droit de négocier des employé-es municipaux avec l’adoption du projet de loi 110 qui ouvre la porte à des lois spéciales pour décréter leurs conditions de travail. Son but était de briser leur rapport de force et de réduire leurs conditions de travail à son profit. On va continuer à le talonner, on lui en passe un papier! », a-t-il lancé.

« Les travailleuses et des travailleurs des régions du Montréal métropolitain, des Laurentides et de Lanaudière peuvent compter sur la CSN pour défendre le système public de santé et de services sociaux et pour faire reculer le gouvernement sur l’ensemble de son œuvre. Gaétan Barrette et Philippe Couillard vont continuer à nous entendre, on vous le promet! », a conclu Dominique Daigneault.

 

Occupation et blocage de bureaux gouvernementaux à Québec et à Montréal

Les agentes et agents de la paix en services correctionnels du Québec bloquent actuellement les locaux du Conseil du trésor à Québec et occupent les bureaux du ministre Coiteux à Montréal afin d’accentuer la pression sur le gouvernement dans le cadre des négociations en vue du renouvellement de leur convention collective. Par cette action, les membres du Syndicat des agents de la paix en services correctionnels du Québec–CSN entendent dénoncer les récentes offres de l’employeur.

Alors qu’ils sont sans contrat de travail depuis le 1er avril 2015, les négociations achoppent sur quatre enjeux majeurs pour le SAPSCQ–CSN, soit la formation obligatoire des agentes et agents, les offres salariales, le régime de retraite et le retour de la précarité pour les salarié-es à temps partiel. Rappelons que le Conseil du trésor a déposé des offres salariales bien en deçà de ce qu’il a accordé au secteur public tout en demandant des reculs important sur le régime de retraite.

« Si le gouvernement croit qu’il peut nous traiter avec si peu de respect et avoir si peu de considération pour notre travail, il se trompe. Nous sommes ici aujourd’hui pour lui montrer notre détermination à obtenir un règlement satisfaisant. Nous sommes prêts à négocier, toutefois, s’il le faut, nous sommes toujours prêts à nous mobiliser de nouveau. Alors, au gouvernement de retourner faire ses devoirs afin que nous en arrivions à quelque chose de respectable », affirme Mathieu Lavoie, président du SAPSCQ¬CSN.

À propos
Le SAPSCQ est le syndicat de tous les agents et agentes de la paix en services correctionnels du Québec et regroupe près de 2800 membres. Il est membre de la Fédération des employées et employés de services publics qui compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.

Le ministre Barrette s’entête à nier les effets des compressions budgétaires

Pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN), l’augmentation des rapports d’incidents et d’accidents au CHU Sainte-Justine est une nouvelle démonstration de l’effet des compressions budgétaires sur les soins donnés à la population. Mais plutôt que de saisir la balle au bond, le ministre Barrette préfère insulter le personnel du réseau de la santé et des services sociaux en niant la réalité.

Une austérité qui se traduit par une augmentation des erreurs dans la prestation de soins

Dans un reportage de Radio-Canada, nous apprenions l’augmentation des rapports d’incidents et d’accidents à l’unité des naissances du CHU Sainte-Justine. Face à cette nouvelle démonstration des effets de l’austérité imposée par le gouvernement Couillard, le ministre Barrette a eu pour seul réflexe de rejeter cet énième signal d’alarme. Rappelons que les professionnel-les en soins ont la responsabilité de remplir des rapports d’incidents et d’accidents lorsqu’intervient un problème dans la prestation de soins à la population. Il s’agit d’un devoir professionnel qui permet d’évaluer concrètement la performance de notre réseau.

« Plutôt que de prendre acte du signal d’alarme lancé par les infirmières de Sainte-Justine, le ministre Barrette préfère nier la réalité. Quand les professionnel-les en soins nous indiquent qu’il y a plus d’erreurs, le rôle du ministre devrait être d’écouter et d’agir, pas d’insulter les infirmières ! En agissant comme il le fait aujourd’hui, il remet en cause le professionnalisme du personnel qui, jour après jour, prend soin de la population », lance Marie-Josée Tremblay, infirmière et vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS­–CSN).

« C’est l’ensemble du personnel de Sainte-Justine qui est touché par les compressions budgétaires et la réforme Barrette. Les techniciennes et techniciens et les professionnel-les sont de plus en plus épuisés et leur charge de travail ne fait que s’accroître sans cesse. Le ministre Barrette a beau déplorer nos critiques, nous avons le devoir d’alerter la population sur les effets des compressions et nous continuerons de le faire », poursuit Nancy Corriveau, vice-présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

L’urgence d’agir pour les soins à la population

En août dernier, la CSN est intervenue publiquement pour dénoncer le manque de personnel dans le département de néonatalogie du CHU Sainte-Justine. C’est maintenant dans l’unité des naissances que des problèmes surviennent aujourd’hui.

« Visiblement, rien n’a été fait dans les derniers mois pour améliorer les soins aux patientes et patients. Combien de crises comme celle-ci devrons-nous vivre avant que le ministre réponde aux préoccupations légitimes du personnel ? Ce qui se passe à Sainte-Justine, c’est ce qui se passe partout au Québec. Il faut absolument augmenter le personnel pour répondre aux besoins de la population. Il est grand temps de réinvestir massivement dans les soins aux patients avant que les erreurs ne deviennent tragiques », conclut Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

Les employés du CHU exhortent le ministre Barrette à investir dans le personnel

Invités à visiter le nouveau bâtiment des unités spécialisées et le nouveau centre de recherche, les employé-es du CHU Sainte-Justine, membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS­–CSN) et de la Fédération des professionnèles (FP–CSN) ont tenu à profiter de l’événement pour envoyer un message clair au ministre Barrette : Le béton ne s’occupe pas des enfants, nous oui ! Réinvestissez dans le personnel du CHU Sainte-Justine.

Après plus de 35 millions de dollars de compressions en cinq ans et près d’un milliard de dollars de dépenses pour agrandir et moderniser les bâtisses du CHU Sainte-Justine, toujours aucune mesure n’a été prise pour appuyer le personnel. « Derrière cette belle construction neuve et ces jolis oursons en pierre se cachent des compressions d’une violence inouïe. Le nombre de cas d’épuisement dans nos rangs ne cesse d’augmenter. Alors qu’on continue à vouloir offrir des soins de qualité, on se fait dire qu’on doit se contenter de fournir des soins sécuritaires. C’est extrêmement démoralisant », affirme Louise Laplante, présidente du Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardio-respiratoires – SPSIC (FSSS–CSN).

Même son de cloche du côté des professionnel-les et des techniciens et techniciennes. « Il sera de plus en plus difficile pour le gouvernement Couillard de cacher les impacts négatifs sur les services de cette réorganisation sauvage du réseau. Prenons par exemple le projet de centralisation des laboratoires d’analyses Optilab : c’est une évidence même que ce projet aura des conséquences graves. À Sainte-Justine, nous intervenons auprès de nourrissons et d’enfants; les prélèvements doivent être traités selon les spécifités de cette clientèle et non pas se retrouver noyés dans une mer d’échantillons », lance Dominique Pallanca, présidente du Syndicat des techniciens-nes et professionnels-les de la santé et des services sociaux du Québec – STEPSSSQ (FP–CSN).

À la suite des annonces de centaines de millions de réinvestissement en santé par le ministre des Finances, Carlos Leitao, les employé-es du CHU ont aussi tenu à dire haut et fort qu’ils ne sont pas dupes. « Qu’on ne vienne surtout pas nous parler d’argent neuf ! Ces investissements, ce n’est rien d’autre que le résultat des coupes insensées des dernières années. De l’argent qui a été amassé en bonne partie sur le dos des travailleuses et des travailleurs du réseau qui, depuis trop longtemps, essaient de minimiser les impacts sur la population, trop souvent au détriment de leur propre santé », ajoute Gilles Charrois, président du Syndicat national des employé-es du CHU Sainte-Justine – SNE (FSSS–CSN).

À propos
Le Syndicat national des employé-es du CHU Sainte-Justine, affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux CSN, représente près de 2000 membres.

Le Syndicat des techniciens-nes et des professionnels-les de la santé et des services sociaux du Québec, affilié à la Fédération des professionnèles de la CSN, représente plus de 1000 membres à Sainte-Justine et au Centre de réadaptation Marie Enfant.

Le Syndicat des professionnels en soins infirmiers et cardio-respiratoires du CHU Sainte-Justine, affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux CSN, représente plus de 1600 membres.

Le parc Madeleine-Parent voit le jour

Un nouveau parc en l’honneur de Madeleine Parent a été officiellement inauguré le 17 septembre à Pointe-Saint-Charles dans l’arrondissement du Sud-Ouest de Montréal, tout près du Marché Atwater. Un bel hommage à cette grande syndicaliste et féministe qui a largement contribué à l’avancement de la société québécoise.

Un heureux retour

Le parcours des travailleuses et travailleurs de métier de l’Université Concordia n’est pas banal. D’abord membres de la CSN, ensuite affiliés à la Marine marchande, puis au syndicat des Métallos, les employé-es de métier de Concordia sont de retour « à la maison ».

Depuis juin dernier, les 67 membres du nouveau Syndicat des travailleuses et travailleurs de métier de Concordia font à nouveau partie de la « famille CSN » et ils en sont très heureux. Plusieurs raisons militaient en faveur d’un changement de syndicat, comme l’explique le président du syndicat, Daniel Rodrigues. « Quand nous étions avec les Métallos et qu’on s’est retrouvés fusionnés sans notre consentement, il y a eu beaucoup de mécontentement chez nos membres. Les Métallos nous ont tassés, ils ne nous ont pas écoutés. Finalement, les membres m’ont approché pour que je commence des démarches avec la CSN. Ça a été très facile. On voulait vraiment faire un changement. On a eu toute l’aide nécessaire. On a voté presque à 100 % pour revenir à la CSN. »

Être écoutés, reprendre le contrôle de leur syndicat, devenir autonomes et gérer leurs propres affaires, c’est ce que voulaient les membres, ajoute le secrétaire du syndicat, Minh-Tien Do Dang : « La structure de la CSN, avec notre propre accréditation, notre exécutif sur place, un fonctionnement démocratique, c’est ce que les membres recherchaient. Si un membre a quelque chose à dire, il peut le faire. Ça se rend à l’exécutif et on en parle. On a maintenant plus de contrôle sur notre syndicat. »

Mais plus d’autonomie, c’est aussi davantage de responsabilités pour les membres, nous dit Daniel Rodrigues. « Ce sont de gros changements pour nous, on ne se le cachera pas. Quand on m’a demandé de faire des démarches auprès de la CSN, je leur ai dit que l’autonomie, ça voulait aussi dire plus d’ouvrage, plus d’implication. Là on gère nos propres affaires, on aime ça, mais l’ouvrage vient avec. On fait beaucoup de choses que nous ne faisions pas avant. On s’organise, on n’a pas le choix, mais ça se passe bien, on est bien encadrés. »

Les travailleurs et travailleuses de métier peuvent maintenant compter sur l’appui des autres syndicats CSN de l’Université Concordia, ajoute Minh-Tien Do Dang : « Ce que je trouve intéressant, c’est qu’il y a une synergie. Il y a beaucoup d’autres syndicats CSN, ici à Concordia, et ça nous aide dans nos revendications. »

La famille CSN à Concordia

Les présidents de tous les groupes CSN se parlent souvent et se rencontrent une fois par mois pour faire le tour des dossiers, pour s’entraider, nous dit Daniel Rodrigues : « Faire partie de la CSN, ça nous rapproche des autres syndicats de Concordia. On est de cinq à six groupes CSN en ce moment, ça nous donne de la force. On a de l’appui. On est mieux informés de nos droits. Faire partie de la communauté CSN nous aide beaucoup. Pour nous, c’est plus facile, on se sent moins isolés. On fait des choses ensemble, on travaille sur le régime de retraite. On a le soutien des autres présidents. Je peux m’appuyer sur eux quand j’en ai besoin, c’est très apprécié. »

Le nouveau Syndicat des travailleuses et des travailleurs de métier de Concordia est encore jeune. Tout reste à faire, mais ils sont heureux de leur choix. Deux priorités se dessinent : la réforme du régime de retraite et la négociation d’une convention collective. Sans contrat de travail depuis juin 2015, les plombiers, peintres, menuisiers et électriciens du Campus Sir Georges Williams de Concordia sont plus que jamais déterminés à se doter d’un bon contrat de travail. Ils se sentent maintenant bien outillés pour y arriver.

Des gestes inspirants !

Les politiques d’achat responsable (PAR) visent à transformer les pratiques de production des biens et des services en exigeant des fournisseurs et de leurs sous-traitants qu’ils respectent les droits des travailleuses et des travailleurs, améliorent leur performance environnementale et soient plus transparents. Elles tentent d’apporter des changements positifs là où les législations protégeant les humains et l’environnement sont encore inexistantes
ou trop timides.

L’achat responsable, c’est l’intégration du développement durable et de la responsabilité sociétale aux processus d’acquisition des biens et services. Dès le début des années 2000, la CSN pose diverses actions sur le terrain qui lui serviront d’inspiration lors de l’élaboration de sa politique d’achat responsable, qu’elle adoptera en 2009.

Pression économique et citoyenne

Concrètement, la PAR contient des critères guidant l’achat qui vont au-delà du prix des produits et des services. Des critères de nature sociale y sont inclus afin de s’assurer que les biens et les services consommés soient produits dans des conditions de travail décentes, et proviennent d’entreprises qui respectent minimalement les droits fondamentaux du travail, en particulier le droit d’association et le droit à la négociation collective. Des critères comme le cycle de vie d’un produit ou service et le calcul de son coût social et environnemental sont aussi pris en compte afin d’élargir la notion de prix et obtenir un portrait global des impacts du produit ou du service. La PAR favorise le commerce équitable et les entreprises d’économie sociale qui, par exemple, génèrent une forte contribution sociale.

La CSN a remis sa politique à l’ensemble de ses fournisseurs. Leur conformité à ses exigences est vérifiée, entre autres, par l’administration d’un questionnaire. Cette politique est ainsi utilisée comme levier pour exercer une pression économique et citoyenne sur les fournisseurs.

Achat syndical

Plusieurs produits et services sont offerts par des entreprises et organisations syndiquées à la CSN. L’achat syndical s’inscrit aussi dans la logique de la PAR, puisque celle-ci vise à encourager les fournisseurs qui respectent les droits des travailleuses et des travailleurs et les libertés syndicales.

La Fédération du commerce (FC–CSN) et la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) ont publié un répertoire des produits et services d’entreprises, d’institutions et d’organisations syndiquées chez elles pour en permettre une identification rapide lorsque vient le temps de nous approvisionner ou de solliciter un service.

Il peut cependant arriver que l’achat syndical ne soit pas en parfaite harmonie avec la PAR et qu’il pose un dilemme, mais il reste souhaitable de prendre en considération ce facteur dans nos achats dans la mesure du possible.

Pour ce qui est des fournisseurs, l’idéal serait qu’ils adoptent eux-mêmes une poli­ti­que d’achat responsable — ils pourraient ainsi se qualifier comme acheteur et comme vendeur — ou, à tout le moins, qu’ils apportent des améliorations substantielles à leurs pratiques.

La CSN invite les syndicats et les organisations à adopter une PAR dans leur milieu pour ainsi faire la différence un achat à la fois.

Non à l’espionnage policier des journalistes

La Fédération nationale des communications (FNC–CSN) et le Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (STIP) dénoncent vigoureusement le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ainsi que la juge qui a autorisé le mandat de surveillance dont a fait l’objet le journaliste Patrick Lagacé.

« Nous sommes plus de 200 journalistes à La Presse et ce matin, nous nous posons tous les mêmes questions, a affirmé le président du STIP, Charles Côté. Est-ce qu’il y a d’autres cas ? Est-ce que nos sources vont hésiter à nous contacter avec des informations sensibles ? Est-ce qu’il va falloir crypter toutes nos communications ? La liberté de la presse est un droit fondamental, a ajouté Charles Côté. Il ne peut pas s’exercer librement si les communications des journalistes sont surveillées par la police. Il faut absolument que l’appareil judiciaire respecte le rôle du quatrième pouvoir, il en va de l’essence même de la démocratie. »

Le STIP représente 240 employé-es syndiqués de la rédaction à La Presse, dont notamment les chroniqueurs comme Patrick Lagacé, les éditorialistes, les journalistes d’enquête et ceux qui couvrent les matières judiciaires. Les journalistes des bureaux politiques sont aussi membres de notre syndicat. « On le voit, uniquement à La Presse, il y a des dizaines de journalistes professionnels qui ont des raisons concrètes de s’inquiéter des agissements du SPVM, a affirmé Charles Côté. Et je suis certain que le sentiment est partagé dans tous les médias ce matin. »

La FNC–CSN, qui représente la majorité des journalistes syndiqués et des pigistes du Québec, s’indigne également des dérives policières et de la magistrature quant à la liberté de la presse et la protection des sources. « Il y a trop eu d’exemples récents qui démontrent que les corps policiers et les magistrats ne comprennent pas ou pire, ne respectent pas les fondements de notre démocratie qui repose en grande partie sur une presse libre et indépendante, dénonce Pascale St-Onge, présidente de la FNC–CSN. Un mois après l’affaire du journaliste Michaël Nguyen du Journal de Montréal, ça va prendre plus que des paroles pour rétablir la confiance. Nos membres ne tolèreront jamais que le droit du public à l’information soit ainsi bafoué et que leurs sources soient compromises sans motif valable et sérieux. »

 

La solidarité de la CSN fait encore ses preuves

Pour la troisième fois en quelques semaines, la solidarité des syndicats de la CSN du CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal a fait bouger les choses. À la suite de la suspension abusive d’un travailleur pour port de casquette la semaine dernière, les syndicats CSN du CIUSSS se sont mobilisés pour se porter à sa défense.

Le 20 octobre, après avoir distribué au petit matin près de 500 casquettes aux travailleuses et aux travailleurs du Centre d’hébergement Notre-Dame-de-la-Merci, des membres des syndicats ont occupé le bureau des ressources humaines. Rapidement, les communications ont été rétablies avec l’employeur qui a accepté de revenir sur sa décision et de retirer la lettre au dossier de l’employé.


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Les salariés d’un 11e hôtel atteignent leurs objectifs

Le syndicat représentant les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Quality Inn Centre-ville à Montréal a conclu une entente de principe, le 21 octobre 2016, dans le cadre de la ronde de négociations coordonnées de l’hôtellerie de la CSN. Les membres du syndicat se prononceront sur cette entente de principe ce vendredi 28 octobre.

Selon Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération, « l’entente de principe, qui inclut tous les éléments de la plateforme commune, permet d’atteindre les objectifs que s’étaient fixés les travailleuses et les travailleurs. Ainsi, tout comme les ententes obtenues par dix autres syndicats de la ronde de négociations coordonnées, elle est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année. En plus, le syndicat a obtenu les deux autres éléments de la plateforme en bonifiant les indemnités de vacances et en réalisant des gains importants relativement à la question des indemnités de départ ».

Il s’agit d’une 11e entente de principe pour les syndicats en négociations coordonnées du secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN. Celui-ci regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Manifestation des agents correctionnels du Canada à Montréal

Photos : Michel Giroux 

Le mardi 25 octobre, plusieurs centaines de membres du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) ont pris d’assaut les rues du centre-ville de Montréal afin de réclamer au gouvernement fédéral qu’il règle, une fois pour toutes, les problèmes de paye causés par le nouveau système Phénix.

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Payez-nous à 100 %

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« Notre travail, nous le faisons à 100 %, payez-nous 100 % de ce qui nous est dû », a lancé Jason Godin, président national d’UCCO-SACC-CSN.

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Assez des excuses !

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« Actuellement, pour chaque cas qui se règle, un nouveau problème apparaît. Nous en avons assez des excuses ! C’est le gâchis du gouvernement, il doit le régler », a ajouté Frédérick Lebeau, président de la région du Québec pour UCCO-SACC–CSN.

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Participation du CCMM–CSN

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Charles Sainte-Marie, 1er vice-président du Conseil central du Montréal métropolitain, était aussi sur place pour donner son appui aux manifestants. « Vous faites un travail méconnu, un travail extraordinaire, dans des conditions difficiles. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités et vous payer. C’est aussi simple que ça ».