Les activités entourant le 8 mars 2019 en région

À l’occasion du 8 mars 2019, des activités s’organisent partout au Québec. Prenez-en connaissance région par région et participez-y en grand nombre. Pour plus de renseignements, contactez le conseil central de la région où se déroule l’activité qui vous intéresse.


Cœur-du-Québec

Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, le comité en condition féminine du Conseil central du Cœur-du-Québec organise le 5 mars deux activités qui se succèdent dans ses locaux au 550 rue Saint-Georges à Trois-Rivières :

  • des éléments de formation sur la condition des femmes et sur l’analyse différenciée selon les sexes sont donnés de 13 h à 16 h 30 (le nombre de personnes inscrites est atteint);
  • un 5 à 7, repas offert, au cours duquel est invité le Projet Stérone, des humoristes féministes qui, à travers l’humour, dénoncent les travers de la société. Elles s’inspireront de la thématique de cette année « Le respect, ça se manifeste! » pour décliner sur différents sujets : préjugés sexistes, les différences corporelles et l’âge des femmes, contre l’intolérance, le racisme et la misogynie… Pour vous inscrire, il faut contacter sylvain.pratte@csn.qc.ca

Estrie

Pour souligner la Journée internationale des droits des femmes, le CCSNE, en collaboration avec le Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Sherbrooke, accueille l’artiste française Typhaine D dans « Contes à rebours ». Dans cette oeuvre puissante entre théâtre et conte, Typhaine D revisite les contes de notre enfance autant que le langage pour les dire, et propose un imaginaire où nous retrouver, peuplé d’héroïnes enfin unies, réelles, inspirantes, debout, semant ainsi des graines de compréhension de nos vécus, de soin, d’espoir, de jubilation, de résistance collective. Un spectacle unique à ne pas manquer! En tournée exclusive au Québec!

Le mercredi 20 mars à 19 h
Salle Le Parvis (987, rue du Conseil, Sherbrooke)
Billets : Catherine.Ladouceur@csn.qc.ca ou 819 563-6515

Événement Facebook 


Lanaudière

Jeudi 28 février 2019 à 17 h, L’Élan Brasserie (136 rue Lajoie à Joliette)

C’est avec grand plaisir que le Conseil central de Lanaudière-CSN vous invite à continuer la tradition de célébrer ensemble la Journée internationale des droits des femmes. Le Conseil central de Lanaudière-CSN a invité, pour cette occasion, Mme Martine Delvaux, figure incontournable du féminisme contemporain et auteure de plusieurs romans dont, « Blanc dehors » finaliste en 2016 du prix du Gouverneur général.

À partir d’une réflexion autour du mouvement #MoiAussi et du partage de son expérience personnelle, il sera question de réfléchir à l’amitié et à la solidarité entre femmes, non seulement comme résultat des mouvements sociaux, mais comme effet de la « domination masculine ». Il s’agira de se demander si l’on peut vivre en tant que femme sans l’être avec les autres.

Le 8 mars, c’est l’occasion d’affirmer l’importance des luttes pour les droits des femmes, de saluer les combats menés en faveur de la reconnaissance sociale et politique et de poursuivre les batailles pour que nos droits cessent d’être bafoués partout sur la planète.

Le prix d’entrée 

Pour les membres et les salarié-es CSN : une épinglette du 8 mars 2019.
Pour les non-membres : 20 $

Veuillez noter que cette activité est offerte autant aux hommes qu’aux femmes et qu’il y aura des bouchées offertes ainsi qu’une consommation.

Inscription obligatoire avant le 15 février 2019 au 450 759-0762 (sans frais 1 888 759-0762) ou par courriel à reception.cclanaudiere@csn.qc.ca.

Au plaisir de vous y voir en grand nombre !


Laurentides

Cette année, c’est sous le thème « Le respect, ça se manifeste! » que le Conseil central des Laurentides – CSN invite tous ses membres et tous les groupes communautaires de la grande région des Laurentides à assister au souper conférence: « Aidante Naturelle, y’a rien de naturel là-dedans! »

Cette soirée se tiendra :

Quand : le 22 mars 2019 dès 18 h
: 685, rue Laviolette à St-Jérôme, J7Y 2V4 (Salles Laviolette)
Prix : 25 $ (coquetel de bienvenue et repas chaud 4 services)

C’est donc avec plaisir que nous vous attendons pour cette une superbe activité sous forme de souper-conférence avec Mme Chantal Fleury, conférencière et sa nouvelle conférence qui saura vous faire rire, réfléchir et vous divertir avec son humour attachant. C’est donc un rendez-vous!

Pour toute information ou pour l’achat des billets, veuillez contacter Chantal Racicot au Conseil central des Laurentides au 450 438-4197 ou par courriel chantal.racicot@csn.qc.ca.


Montérégie

Le Conseil central de la Montérégie organise le 28 mars un 5 à 7 autour du thème « Le respect, ça se manifeste » avec un panel d’invité-es :

  • Véronique de Sève, vice‐présidente de la CSN, responsable politique de la condition féminine
  • Emmanuelle Proulx, conseillère syndicale à la condition féminine à la CSN
  • Audrey Benoit, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de PJC Entrepôt—CSN
  • Jean‐Philippe Dell’Aniello, professeur de philosophie et membre du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cegep de St‐Jean‐sur‐Richelieu (CSN)

Dans une ambiance décontractée, souper et cocktail seront offerts de 17 h à 18 h 40 et la soirée discussion débute dès 19 h. La soirée se déroule au 7900 Taschereau, Édifice E, à Brossard.

Réservez vos billets au prix de 5 $ auprès de Josée Fournier avant le 20 mars au 450 466‐7036 ou josee.fournier@csn.qc.ca.


Montréal métropolitain

CABARET FÉMINISTE FESTIF

Jeudi 7 mars, de 5 à 7, à l’atrium de la CSN (1601 De Lorimier, Montréal)

À l’animation, Judith Lussier, du duo Les Brutes

En prestations musicales :
Stella Adjokê slam-blues-soul-R&B
Kathia Rock guitare acoustique et tambour/folk-country-rock-jazz innu
Chœur Maha musique féministe inventive-approche non traditionnelle du chant choral

Exposition

Les affiches du 8 mars célébrés au Québec depuis 45 ans seront exposées et les femmes de la CSN présenteront leurs créations.


Québec–Chaudière–Appalaches

La Coalition régionale de Québec de la Marche mondiale des femmes lance l’invitation lors de la Journée internationale des droits des femmes à Québec le vendredi 8 mars pour les actions suivantes :

  • À 14 h: une chaîne de femmes devant le Palais de justice en solidarité et en appui aux victimes d’agressions sexuelles (activité non mixte)
  • 15 h 30: sur « Le respect, ça se manifeste, luttes des femmes », une causerie sur l’état actuel du système de justice dans le dossier des agressions sexuelles, contexte sociopolitique, pauvreté, travail, migration, femmes autochtones (activité non mixte)
  • 16 h 30 : Chansons et slogans féministes
  • 17 h : Rassemblement pour une marche de solidarité féministe devant la Bibliothèque Gabrielle Roy
  • 17 h 30 : Départ de la marche

Le réseau des groupes de femmes de Chaudière-Appalaches organise le 15 mars 2019 au Club de golf de Lotbinière toute une journée d’activités débutant à 9 h.

  • Une conférence de Véronique Pronovost sur l’antiféminisme: ses recherches portent sur la redéfinition et l’institutionnalisation du mouvement conservateur américain ainsi que sur les effets antiféministes du conservatisme contemporain.
  • Suivi d’une présentation de l’état des lieux du Réseau sur la pauvreté des femmes
  • Et pour terminer, une conférence de l’organisme Le Néo par Valérie Boyer, sexologue, sur l’inclusion des femmes trans dans les milieux exclusifs aux femmes.

Pour informations sur le prix d’admission et la réservation, contacter avant le 9 mars 2019 à communications@femmesca.com


Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le Collectif 8 mars de Saguenay vous invite à un souper-spectacle « Quand les femmes s’en mêlent! », le mardi 12 mars à compter de 17 heures, à l’Hôtel le Montagnais de Chicoutimi (1080, boulevard Talbot, Chicoutimi). Les billets sont au coût de 15 $ (souper inclus) et sont disponibles à votre Conseil central jusqu’au 7 mars 2019.

Le Collectif du 8 mars d’Alma au Lac-Saint-Jean convie la population à un souper-conférence sur La place des femmes en politique et soirée dansante avec le duo musical « Miss Caprice », le vendredi 8 mars à compter de 17 heures à l’hôtel des Cascades (140 Avenue du Pont N, Alma).  Les billets sont en vente au Centre de femmes aux Quatre Temps (418 668-7698) ainsi qu’au Conseil central au coût de 25 $.

Fin de la grève à la Villa d’Alma

Réunis en assemblée générale à Alma cet après-midi, les travailleuses et les travailleurs de la Villa d’Alma, syndiqués avec le Syndicat des centres d’hébergement privés de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CSN) ont accepté à 71 % l’entente de principe qui leur a été présentée.

Convoquées par le médiateur pour le 20 décembre, les parties se sont rencontrées afin d’en venir à une entente satisfaisante pour tous « Les négociations ont commencé à 9 h 30 et ce n’est qu’à 19 h 30 que nous sommes arrivés à une entente de principe, explique madame Lyne Beaulieu, présidente du syndicat. Nous croyons avoir été chercher le plus que nous pouvions et c’est grâce à la mobilisation des 51 membres de la section de Villa d’Alma que nous avons pu aller chercher ce règlement. » affirme madame Beaulieu.

Gains importants

Le cœur de la négociation était sans le moindre doute le salaire. « Les travailleuses et les travailleurs ne pouvaient espérer que 12,83 $ l’heure après 9100 heures de travail. Avec la nouvelle convention, les syndiqué-es de la Villa d’Alma ont vu leur échelle salariale diminuée à 4 échelons et l’écart entre les échelons a également diminué de façon significative, explique monsieur Guillaume Wilson-Patry, vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux CSN (FSSS-CSN). Donc, à l’embauche, les gens seront payés 12,50 $ cependant, après 600 heures, leur salaire grimpe à 13,25 $. Les gens ayant 7000 heures travaillées et plus ont maintenant 15 $ l’heure. Les cuisinières ont également obtenu les mêmes augmentations ce qui fait qu’elles gagneront 18,68 $ au dernier échelon. » termine monsieur Wilson-Patry.

Les travailleuses et les travailleurs auront également des augmentations salariales de 2 % en 2019, 2,5 % en 2020 et 3 % en 2021. En plus, une rétro leur sera payée et sera calculée à partir de l’échéance de la convention soit juin 2018 jusqu’à aujourd’hui.

Dorénavant, il y aura une possibilité pour les travailleuses et les travailleurs de Villa d’Alma de se prévaloir d’une retraite progressive puisqu’une annexe a été ajoutée à la convention collective.

« Nous pensons que pour une deuxième convention collective, ces travailleuses et ces travailleurs ont réussi à aller chercher un règlement important. Certains travailleurs verront leur salaire augmenter de plus de 2 $ l’heure, ce qui n’est pas à négliger, affirme monsieur Wilson-Patry. Il est clair qu’en démontrant leur détermination en sortant en grève comme ces travailleuses et ces travailleurs l’ont fait, l’employeur ne pouvait que se rapprocher de nos demandes. Il est clair que nous n’avons pas le résultat que nous espérions, soit 15 $ à l’embauche mais nous n’avons qu’une chose à dire, nous sommes déjà prêts pour la prochaine négo en 2021 » conclut monsieur Wilson-Patry.

Le gouvernement doit s’engager à plus long terme

La CSN salue l’annonce du ministre Roberge de verser en cours d’année 7,5 millions de dollars à cinq composantes régionales du réseau de l’Université du Québec. La CSN aurait cependant souhaité un engagement à plus long terme pour soutenir l’ensemble des dix établissements de ce réseau public et ainsi assurer l’atteinte des visées de développement social et économique qu’il incarne pour la société québécoise.

« On remarque une hésitation du ministre Roberge à promettre une majoration du financement du réseau de l’Université du Québec dans le prochain budget. L’éducation est pourtant la priorité du gouvernement », s’inquiète Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN. Cette dernière souligne que le réseau de l’Université du Québec, qui célèbre ses 50 ans, est pourtant une pierre angulaire pour l’accès aux études supérieures dans toutes les régions du Québec.

Il n’est pas trop tard pour revoir le mode de financement de l’ensemble des universités. « Une de ses faiblesses repose sur le fait que le calcul, presque exclusivement basé sur le nombre d’étudiantes et d’étudiants à temps plein, ne tient pas compte des particularités d’un grand nombre d’entre eux, qui sont inscrits à temps partiel dans les universités du réseau. Il faut donner un coup de barre pour permettre à ces institutions de jouer pleinement leur rôle dans toutes les régions », déclare Caroline Quesnel, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN).

Par ailleurs, la CSN accueille favorablement la volonté du ministre de vouloir corriger les iniquités que subissent les universités du réseau lorsque comparées aux universités à charte. « Le ministre a annoncé son intention de réexaminer la déréglementation des frais de scolarité introduite par le précédent gouvernement ainsi que le financement particulier de certaines disciplines. Nous espérons que le ministre ajoutera à sa réflexion la question de la concentration des fonds de recherche pour une analyse globale du financement de la mission de l’ensemble des universités québécoises », a soutenu Ginette Langlois, présidente de la Fédération des professionnèles (FP–CSN).

Voir loin, agir en prévention

Du 14 au 21 octobre se tient la Semaine nationale de la santé et de la sécurité du travail (SST). Ainsi, la CSN souhaite rappeler à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs, de même qu’à ses quelque 300 000 membres des secteurs privé et public, de l’importance de la prévention.

Agir en prévention
Pour la CSN, la prévention demeure un défi quotidien dans un monde obsédé par la productivité et la rentabilité. C’est en amont qu’il faut poursuivre la sensibilisation des employeurs et des gouvernements aux risques liés au travail.

« Bien que nous ayons au fil du temps constaté des améliorations en santé et sécurité du travail, il reste toujours en 2018 énormément de travail à faire, surtout en matière de prévention, » explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable politique des questions de SST. « Un accident de travail, c’est un accident de trop. Pire encore quand un travailleur meurt au travail. On ne devrait jamais perdre notre vie en la gagnant. Ça n’a pas de bon sens. Il faut que ça cesse. »

230 décès en 2017
Rappelons les statistiques bouleversantes dévoilées en 2017 par la CNESST, les pires enregistrées depuis les dix dernières années. On déplorait 63 morts à la suite d’un accident, et 167 à la suite d’une maladie professionnelle, pour un total de 230 décès (13 de plus que l’année précédente).

En identifiant les risques et en prévoyant les dangers, nous nous donnons les moyens de corriger les situations problématiques dans un milieu de travail pour éviter que des accidents et des maladies professionnelles de nature physique et psychologique ne se produisent. Les travailleuses et travailleurs sont sans contredit les mieux placés pour signaler les dangers liés à leur travail et aussi pour proposer des solutions. Il est grand temps que les employeurs et le gouvernement se mettent à les écouter.

Il faut 50 millions de dollars pour éviter la rupture du réseau de la santé

Toute la semaine, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) a exposé une série de problèmes du réseau public et proposé à chaque fois des solutions. Pour résoudre la crise à court terme, la FSSS-CSN estime toutefois qu’il faudra agir sans tarder.

Les problèmes : La crise du réseau de la santé et des services sociaux touche plusieurs aspects : pénurie généralisée, surcharge de travail, épuisement. « Le personnel est parfois désespéré de devoir travailler dans des équipes où il manque systématiquement 5, 8 ou même 10 personnes. La qualité des services et la sécurité du personnel sont en jeu », lance Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

La solution : « On demande un investissement d’urgence de 50 millions de dollars pour intervenir dans les établissements qui font face à des problèmes criants de pénurie de main-d’œuvre », déclare Jeff Begley, président de la FSSS-CSN, qui suggère notamment que l’on puisse accélérer les embauches ou même la réembauche de personnel retraité. Des compensations seraient également requises pour retenir le personnel qui doit constamment travailler en équipe réduite.

La FSSS-CSN demande par ailleurs de ramener au niveau national certaines négociations locales qui achoppent sur des éléments importants et qui risquent d’aggraver la crise actuelle. La question de la mobilité sur de grandes distances exigée au personnel dans certains établissements est un exemple patent.

La FSSS-CSN et ses syndicats offrent également de s’assoir avec l’employeur dans les jours qui suivent l’installation d’un nouveau gouvernement pour identifier les mesures qui auront un impact réel à court et à moyen termes.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés et est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Réseau de la santé : des personnes qualifiées écartées sans raison

D’ici l’élection, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) exposera un problème du réseau public par jour, accompagné d’une piste de solution.

Le problème : Il n’y a pas que les médecins immigrants qui peinent à faire reconnaître leurs qualifications dans le réseau de la santé et des services sociaux. Des travailleuses et des travailleurs qui sont nés ici se voient bloquer l’accès à toute une série de titres d’emploi dans le réseau de la santé, et ce, sans raison valable. « Il n’y a aucune uniformité dans les exigences d’accès aux postes et ça laisse place à des critères déraisonnables et à de l’arbitraire », critique Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS-CSN, qui n’accepte pas qu’on aggrave inutilement la pénurie de main d’œuvre.  

Dans un établissement en Outaouais, par exemple, un affichage pour le poste de préposé-e aux bénéficiaires exigeait d’être à la maîtrise en ergothérapie ou en physiothérapie ou encore être au collégial en soins préhospitaliers d’urgence. Pourtant, le ministère de l’Éducation n’offre qu’un diplôme d’études professionnelles (DEP) pour accéder à cette profession.

Autre exemple, une secrétaire médicale qui est qualifiée par le ministère de l’Éducation et qui détient un diplôme devra parfois passer un nouveau test pour occuper un emploi de secrétaire médicale dans le réseau de la santé.

La solution : « Il est urgent que le ministère de la Santé corrige cette situation en précisant les qualifications justes et raisonnables pour chaque titre d’emploi dans la convention collective, comme cela se fait dans le secteur de l’éducation », affirme Jeff Begley, président de la FSSS-CSN. Il ajoute qu’il faudrait aussi reconnaître les attestations d’études collégiales de même que faciliter la possibilité pour des personnes déjà en emploi de concilier famille-travail-études dans le but de compléter leurs qualifications.

Malgré diverses promesses ciblées pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, plusieurs partis politiques ne semblent pas saisir l’urgence de trouver des solutions d’envergure pour résoudre la crise qui frappe les travailleuses et les travailleurs du réseau de la santé.

Le prochain gouvernement devra réagir rapidement s’il veut conserver l’attractivité des emplois en santé et services sociaux dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. « On n’est pas loin du point de rupture dans notre réseau », met en garde Josée Marcotte, vice-présidente pour le secteur public de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés et est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Explosion des prestations d’assurance salaire pour le personnel de la santé

D’ici l’élection, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) exposera un problème du réseau public par jour, accompagné d’une piste de solution.

Le problème : « Le réseau de la santé rend son personnel malade », déplore Jeff Begley, président de la FSSS-CSN. En 2016-2017, les établissements publics ont versé près de 500 millions de dollars en indemnités d’assurance salaire, soit 22 % de plus qu’en 2013-2014. Les cotisations à la CNESST ont grimpé à plus de 200 millions de dollars pendant la même période. La santé psychologique liée à la surcharge de travail est au cœur du problème.

La solution : « Il faut que le secteur de la santé et des services sociaux soit reconnu comme un secteur prioritaire en santé et sécurité au travail », propose Jeff Begley, qui précise que tous les outils prévus dans la Loi sur la santé et la sécurité au travail seraient alors disponibles. La solution passe aussi par plus de prévention et par l’abandon de l’approche actuelle basée sur des retours au travail prématurés et sur l’abus de divers moyens médico-administratifs de contrôle.

Malgré diverses promesses ciblées pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, plusieurs partis politiques ne semblent pas saisir l’urgence de trouver des solutions d’envergure pour résoudre la crise qui frappe les travailleuses et les travailleurs du réseau de la santé.

Le prochain gouvernement devra réagir rapidement s’il veut conserver l’attractivité des emplois en santé et services sociaux dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. « On n’est pas loin du point de rupture dans notre réseau », met en garde Josée Marcotte, vice-présidente pour le secteur public de la FSSS-CSN.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés et est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire. 

Les préposé-es aux bénéficiaires peuvent décharger les infirmières

Malgré diverses promesses ciblées pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, plusieurs des partis politiques ne semblent pas saisir l’urgence de trouver des solutions d’envergure pour résoudre la crise qui frappe les travailleuses et les travailleurs.

D’ici l’élection, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSSCSN) va exposer un problème du réseau par jour, accompagné d’une piste de solution. Le prochain gouvernement devra réagir rapidement s’il veut conserver l’attractivité des emplois en santé et services sociaux dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. « On n’est pas loin du point de rupture dans notre réseau et il y a urgence d’agir », met en garde Josée Marcotte, vice-présidente pour le secteur public de la FSSS-CSN.

Le problème : La mauvaise organisation du travail dans le réseau de la santé provoque une surcharge pour plusieurs professionnel-les parce que les tâches ne sont pas distribuées de façon optimale entre les différents métiers et professions. « Les préposé-es aux bénéficiaires ne sont tout simplement pas assez nombreux. Ils et elles sont débordés », souligne Jeff Begley, président de la FSSSCSN. En conséquence, les soins et les services ne peuvent pas toujours être accomplis de façon satisfaisante et en temps voulu. Les heures supplémentaires obligatoires augmentent.

La solution : « Plusieurs chefs parlent de dégager les médecins de tâches qui peuvent être confiées à d’autres professionnels, mais on pourrait faire la même chose pour les infirmières », insiste Jeff Begley, qui pense que le réseau serait plus efficace et plus attractif si les tâches étaient mieux réparties. La FSSSCSN propose de mettre en place des ratios entre le nombre de préposé-es et d’infirmières. Il faudrait aussi prévoir plus de ressources sur le plan administratif pour assurer une organisation du travail efficace et l’utilisation optimale des compétences des uns et des autres. Avec ces deux mesures, on pourrait dégager les infirmières et les infirmiers pour qu’ils se consacrent à des tâches qui correspondent vraiment à leur expertise. Selon une récente étude, pas moins de 46 % du temps de travail de ce dernier corps d’emploi est consacré à des tâches administratives.

Il est temps de reconnaître la contribution du personnel de soutien

Le 27 septembre marque la Journée nationale du personnel de soutien en éducation. La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) tient à souligner le travail exceptionnel réalisé quotidiennement par ces dizaines de milliers de femmes et d’hommes ainsi que leur contribution à la réussite scolaire d’enfants et de jeunes adultes à travers la province.

La Journée nationale du personnel de soutien en éducation a pour but de souligner et reconnaître la contribution de ces employé-es qui œuvrent dans l’ombre, mais dont le travail est pourtant essentiel à la bonne marche de nos institutions d’éducation, que ce soit au primaire, au secondaire, au cégep ou à l’université.

« Tout le personnel autre que le personnel enseignant et le personnel professionnel tel que, secrétaire, concierge, opérateur en informatique, personnel de bureau ou administratif, éducatrice spécialisée, ouvrier spécialisé, personnel en service de garde, technicienne en documentation, technicien en travaux pratiques, technicienne en loisirs et autres font un travail exceptionnel et tiennent bien souvent à bout de bras le système d’éducation sans avoir la reconnaissance qui s’y rattache. Nous à la FEESP, on le souligne à gros traits tous les derniers jeudis de septembre, mais leur dévouement doit être reconnu au quotidien », affirme Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

Présents partout et pour tous

Les employé-es de soutien en éducation sont omniprésents tout au long du parcours scolaire. De l’administration à l’entretien des bâtiments, en passant par l’organisation scolaire, le soutien aux élèves en difficulté, les services de garde et la préparation des laboratoires, ils occupent des emplois variés, essentiels au bon fonctionnement du réseau d’éducation québécois.

« Les compressions des dernières années ont fragilisé les services offerts par le personnel de soutien en raison des suppressions de postes. Il faut des investissements en éducation afin de donner au personnel de soutien les ressources nécessaires pour offrir des services adéquats dans tout le processus éducationnel. Il est temps qu’on reconnaisse la contribution du personnel de soutien à sa juste valeur », ajoute Johanne Cadieux, présidente du secteur soutien cégeps FEESP–CSN.

Coupes budgétaires et précarité d’emploi

Aussi essentiel que soit leur travail, les femmes et les hommes membres du personnel de soutien doivent vivre quotidiennement avec les restrictions budgétaires.

« L’engagement du personnel de soutien dans le fonctionnement de nos écoles est phénoménal, et ce, malgré les coupes budgétaires. Dans les commissions scolaires, le gouvernement a réinjecté des sommes, mais on est bien loin du niveau budgétaire qui prévalait avant les coupes effectuées en période d’austérité. Ces compressions ont engendré une précarité d’emploi qui est devenue insoutenable », explique Annie Charland, présidente du secteur scolaire, FEESP–CSN.

Cette précarité d’emploi se fait aussi sentir dans les cégeps et dans le milieu universitaire. On a besoin d’un réinvestissement massif en éducation, d’abord pour offrir un meilleur service aux élèves et aux étudiants, mais aussi pour régler cette problématique.

Universités

À l’Université Concordia, la situation n’est guère plus reluisante. Les travailleuses et travailleurs sont actuellement en négociation avec l’employeur. La sous-traitance et la précarité d’emploi sont des éléments importants des discussions.

« Nos membres doivent contribuer davantage à leur régime de retraite, mais les salaires n’ont pas augmenté en conséquence, on demande constamment un effort additionnel à nos membres, mais il y a une limite à toujours en demander plus », déplore Kent Cluff, président du Concordia University Library Employees’ Union (CULEU), FEESP–CSN.

La FEESP, qui représente plus de 35 000 membres dans le milieu de l’éducation, désire souhaiter une excellente Journée nationale du personnel de soutien en éducation à tous les artisans et artisanes, votre travail est essentiel et apprécié.

La pénurie de main-d’œuvre en santé ne peut plus durer

Malgré diverses promesses ciblées pour le réseau de la santé et des services sociaux du Québec, plusieurs des partis politiques ne semblent pas saisir l’urgence de trouver des solutions d’envergure pour résoudre la crise qui frappe les travailleuses et les travailleurs.

D’ici l’élection, la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) va exposer un problème par jour, accompagné d’une piste de solution. Le prochain gouvernement devra réagir pour faire face à l’important problème de pénurie de personnel. « On n’est pas loin du point de rupture dans notre réseau », met en garde Josée Marcotte, vice-présidente pour le secteur public de la FSSS–CSN. Si nous n’améliorons pas les conditions salariales et de travail rapidement, nous risquons de voir de plus en plus de travailleuses et travailleurs tourner le dos au réseau.

Le problème : Le manque de personnel

La mauvaise planification de la main-d’œuvre par les autorités entraîne des problèmes criants sur le terrain. Il manque de plus en plus de personnel en santé et services sociaux dans tous les titres d’emploi et dans tous les établissements. Les équipes sont constamment à effectifs réduits et le personnel est épuisé. L’instabilité des horaires et des lieux de travail rend le milieu peu attractif et plusieurs personnes quittent le réseau, songent à le quitter ou à aller travailler pour le privé. Pour pallier la pénurie, les employeurs doivent avoir recours aux heures supplémentaires obligatoires ou faire appel à des agences de personnel. C’est un cercle vicieux.

De plus, comme l’Institut de la statistique du Québec le montre, les salaires pour des postes comparables sont inférieurs dans le secteur public par rapport au secteur privé. C’est un problème majeur. De plus en plus de travailleuses et de travailleurs choisissent de quitter le réseau et le recrutement de nouvelles personnes devient de plus en plus difficile. Le secteur de la santé n’est pas épargné par la pénurie de main-d’œuvre qui touche le Québec. « Si on ne retient pas le personnel dans le réseau, la surcharge ne fera que s’aggraver pour ceux qui restent et encore plus de gens vont partir », explique Jeff Begley, président de la FSSS-CSN.

La solution : « Il faut arrêter de s’occuper seulement des médecins, il va falloir améliorer le salaire rapidement et offrir de la stabilité à l’ensemble des personnes qui permettent au réseau de la santé de fonctionner », lance Jeff Begley. Ce dernier demande notamment que les salaires dans le réseau de la santé et des services sociaux soient bonifiés sans tarder comme le gouvernement vient de le faire pour les cadres scolaires.

« Il faut aussi mettre en place des incitatifs efficaces qui permettront de combler les quarts de travail la fin de semaine sur une base volontaire. Cela permettrait du même coup aux autres membres du personnel d’être libérés de l’obligation de travailler les fins de semaine et de faire des heures supplémentaires obligatoires. Il faut que le réseau public soit plus attractif », conclut le président de la FSSS–CSN.

Les travailleuses et travailleurs de la FEESP veulent des réponses à leurs questions

La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) qui représente une grande partie des travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, réclame des réponses aux questions de leurs membres sur de nombreux enjeux.

Éducation

L’un de ces enjeux est l’avenir des commissions scolaires et des cégeps. Bon an mal an, la transformation et parfois l’abolition pure et simple des commissions scolaires reviennent dans les discussions politiques. L’avenir des cégeps est également trop souvent contesté, sans compter que la précarité d’emploi y est devenue la norme pour le personnel de soutien.

« On ne veut pas simplement les garder en vie sous respirateur, il faut s’assurer que leur financement soit adéquat pour le bien de nos élèves et de nos étudiants et aussi pour la viabilité économique de l’ensemble des régions du Québec », explique Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP.

Conciliation famille-travail dans la fonction publique

Elle semble bien révolue l’époque où les gens rêvaient d’un emploi au sein des organismes gouvernementaux en raison des conditions de travail avantageuses. Aujourd’hui la conciliation famille-travail est un enjeu majeur chez ces travailleuses et travailleurs. « Nos membres qui travaillent à la SAQ, par exemple, mènent actuellement des négociations difficiles avec leur employeur et cet enjeu demeure au cœur des discussions. Le gouvernement devrait prêcher par l’exemple à titre d’employeur en la matière », ajoute Mme Gratton.

Transport scolaire

Nos employé-es du transport scolaire ont aussi des interrogations auxquelles les chefs de partis doivent répondre avant le mois d’octobre. Le sous-financement du transport scolaire est criant. Le système actuel fait en sorte que ce sont les conductrices et conducteurs qui payent la facture avec des salaires trop souvent sous le seuil de la pauvreté et l’absence d’avantages sociaux.

« Le métier de conductrice et conducteur d’autobus scolaire en est un difficile. Il faut reconnaître la valeur du travail de ces personnes et améliorer le système actuel afin qu’elles puissent bénéficier de conditions de travail décentes  », soutient Stéphanie Gratton.

Transport

Puisqu’il est question du transport, le prochain gouvernement devra redresser la barre du Réseau express métropolitain (REM). En matière d’environnement, nous voulons que le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) se penche sérieusement sur la question de la diminution anticipée des gaz à effet de serre. Est-ce que le projet diminuera réellement la pollution causée par les trains? Le BAPE doit enquêter sur le sujet avant le début de la plus importante partie des travaux.

« Nous pressons le prochain gouvernement à renoncer à toute forme de privatisation du transport collectif, à rendre plus efficace l’arrimage du REM avec le système de transport collectif existant et que l’entretien du matériel roulant du REM soit accompli par les travailleuses et travailleurs de la STM », ajoute aussi Jean-Pierre Bourgault, vice-président et trésorier de la FEESP.

Santé et sécurité au travail

Les partis qui se présentent ont-ils un plan pour celles et ceux qui doivent assurer notre sécurité ? Est-ce que le prochain gouvernement reconnaîtra le trouble de stress post-traumatique chez les travailleuses et travailleurs à risque?

« Qu’ils soient agents correctionnels, pompiers, paramedics ou agents de sécurité, ces travailleuses et travailleurs font un travail difficile et stressant. Certaines situations qu’elles ou ils sont appelés à affronter peuvent provoquer un trouble de stress post-traumatique, c’est documenté et prouvé scientifiquement, pourquoi ne pas le reconnaître ? », questionne André Lajoie, secrétaire général de la fédération.

Régime de retraite et relations de travail dans le monde municipal

Depuis bon nombre d’années, la FEESP, de concert avec les employé-es municipaux et ceux du transport, dénonce l’adoption des lois 15 et 24 sur les régimes de retraite et sur le mode de négociation. Quelles sont les positions des partis en campagne électorale à ce sujet ?

« Nous ne demandons pas la mer à boire, nous voulons tout simplement avoir le droit de négocier de bonne foi nos régimes de retraite et nous voulons que le cadre qui nous est imposé pour la négociation soit aboli. Rien ne justifie que nous ayons des règles de négociations différentes de tous les autres travailleuses et travailleurs du Québec », estime André Lajoie.

« Les membres de la FEESP–CSN ont à cœur nos services publics et assurent une panoplie de services à la population. Que ce soit en éducation, dans les services municipaux, le transport, l’énergie, l’environnement, le communautaire, la sécurité du public, les loisirs, et dans bien d’autres domaines, nous sommes au travail au quotidien, partout au Québec. La rigueur, le dévouement et le professionnalisme sont au rendez-vous : les conditions de travail doivent être à la hauteur des services rendus », conclut Nathalie Arguin, présidente de la FEESP.

Entente de principe au CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean

Le Syndicat du personnel de bureau, des techniciens et des professionnels de l’administration de la santé et des services sociaux (SPBTPASSS) du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN, qui représente environ 1 400 membres au CIUSSS du Saguenay–Lac-Saint-Jean, vous annonce que le mardi 10 juillet, en fin de soirée, une entente de principe est intervenue entre le syndicat et la partie patronale. Les deux parties étaient en négociation sur les 26 matières locales depuis octobre 2017. Au cours des dernières semaines, une intensification importante des négociations a permis des progrès significatifs qui ont ultimement mené à une entente de principe.

« Cette entente de principe est le résultat de travaux intensifs de la part des deux parties, qui ont démontré une considération sincère pour l’amélioration des conditions de travail pour l’ensemble des membres de la catégorie 3. L’exercice réalisé est majeur, puisqu’au départ, il y avait neuf conventions collectives différentes à concilier. Nous sommes parvenus à un point d’équilibre entre la stabilité et une certaine flexibilité qui offrira plusieurs opportunités aux membres que nous représentons. Nous sommes confiants que les membres prendront acte que le résultat de cette négociation respecte les mandats qu’ils nous ont confiés lors de la période de consultation en septembre dernier » indique madame Sandra Quirion, présidente du syndicat.

Rappelons que tous les syndicats du secteur de la santé et des services sociaux au Québec sont présentement en négociation pour le renouvellement de leurs matières locales, et ce, en raison des fusions des accréditations syndicales de la région en 2017, qui découle elle-même de la fusion des établissements de santé et de services sociaux en 2015.

Étant donné la période estivale, les membres seront appelés à participer aux assemblées générales et à voter sur l’entente de principe en septembre prochain.

La FSSS–CSN appelle à un respect des engagements afin de rebâtir la confiance

La signature, hier soir, des conventions collectives de nombreuses entreprises privées du secteur préhospitalier, par les représentants syndicaux des 3600 paramédics, répartitrices, répartiteurs et employé-es de soutien membres de la CSN met fin au plus long conflit de travail de l’histoire du secteur préhospitalier. Pour la FSSS–CSN, le gouvernement et les employeurs doivent tenir les engagements qu’ils ont pris et travailler activement à rebâtir la confiance. Les nouvelles conventions collectives viendront à échéance le 31 mars 2020. Les anciennes conventions étaient échues depuis mars 2015.

« Nous n’avons pas la prétention d’avoir réglé tous les problèmes avec cette nouvelle convention, explique le représentant du secteur préhospitalier à la FSSS–CSN, Jean Gagnon. Toutefois, elle s’accompagne d’engagements précis sur la charge de travail et sur la conversion des horaires de faction en horaires à l’heure. Nous n’attendons rien de moins qu’une application complète et entière de ces engagements.»

Retards dans l’application
Rappelons que le 21 décembre 2017, le ministère de la Santé et des Services sociaux faisait parvenir à tous les syndicats une lettre détaillant la nouvelle politique ministérielle. Celle-ci le guidera dans la décision d’ajouter des ressources sur certains territoires, notamment en se basant sur un examen de la charge de travail des paramédics. Cette nouvelle politique est en bonne partie le fruit d’échanges tenus tout l’automne entre la CSN et le ministère. Elle aura entraîné la conversion immédiate d’une vingtaine d’horaires de travail dits de faction en horaires de travail à l’heure partout au Québec, en plus d’ajouts de ressources dans quelques grands centres urbains. Le ministère s’engageait par le fait même à réévaluer la situation pour l’ensemble du Québec dans les trois mois.

Or, trois mois plus, tard, la FSSS–CSN déplore que cette réévaluation promise n’ait pas encore eu lieu. Nous sommes toujours en attente des données probantes pour tous les secteurs alors que nous savons que certaines zones fracassent le critère du 28h clinique, édicté par le ministère et devraient voir les horaires de travail convertis immédiatement. C’est notamment le cas de la zone de Plessisville.

Horaires de faction
Lorsqu’ils travaillent sur un horaire de faction, les paramédics doivent assurer une pleine disponibilité durant 168 heures consécutives. Pour la CSN, l’enjeu dépasse la qualité des conditions de travail et touche directement la qualité des services à la population. On estime que les horaires de faction peuvent induire jusqu’à 10 minutes de délai supplémentaire par rapport aux horaires à l’heure, ce qui peut s’avérer fatal dans les situations critiques nécessitant une intervention urgente.

« Ce que le MSSS a mis sur la table constitue pour nous un bon point de départ, rappelle le vice-président de la FSSS–CSN, Dany Lacasse qui a mené les discussions avec le ministère. Nous sommes d’avis qu’il faudra dans un deuxième temps bonifier ces critères pour améliorer encore davantage les temps de réponse en zone rurale et semi-urbaine. C’est de bonne foi que nous avons choisi de travailler dès maintenant avec le ministère sur la base de données probantes. Pour rebâtir la confiance dans le secteur, après plus d’un an de grève, il est impératif que le gouvernement se montre proactif et qu’il livre ce à quoi il s’est engagé ».

Conventions collectives
Les nouvelles conventions collectives du secteur préhospitalier de la CSN couvrent une période de cinq ans, du 1er avril 2015 au 31 mars 2020. En plus de mécanismes sur la charge de travail et la révision des horaires désuets, l’entente prévoit des augmentations de salaire totalisant 7,65 % sur cinq ans en plus de montants forfaitaires de 1,5 %. Les salarié-es du préhospitalier ont par ailleurs obtenu la mise sur pied d’un régime de retraite à prestations déterminées respectant l’équité intergénérationnelle. Parmi les autres avancées réalisées, notons l’amélioration du programme de retraite progressive et des dispositions entourant la fourniture des uniformes de travail.

 

Les travailleuses misent sur l’implication des parents

En conférence de presse aujourd’hui, le Syndicat des travailleuses des CPE et BC du Saguenay–Lac-Saint-Jean (FSSSCSN), par le biais de sa présidente, Nathalie Duperré, a dévoilé son plan d’action des prochains jours visant l’information et la mobilisation des parents utilisateurs des CPE en grève de la région.

« Après presque une semaine de grève, il est évident, plus que jamais, que la résolution de notre conflit de travail passe par l’implication des parents. Les associations patronales ont démontré, par l’envoi de plusieurs mises en demeure, leur volonté de judiciariser l’ensemble de nos actions et, surtout, de nous faire taire. Les parents représentent le 2/3 des membres de l’ensemble des conseils d’administration des CPE. Il est maintenant temps qu’ils reprennent le pouvoir qui leur est dû et mandatent leurs directions à régler notre convention collective » explique Nathalie Duperré, présidente du Syndicat.

Afin de favoriser cette reprise de pouvoir des parents dans les conseils d’administration et sur les décisions qui touchent directement leurs services de garde, le Syndicat entend aller à leur rencontre. Les travailleuses en grève profiteront donc des dernières journées de la semaine de relâche afin de se présenter dans les différentes activités familiales organisées pour l’occasion. Trois séances d’informations pour les parents se tiendront le 12 mars, à Chicoutimi, le 13 mars, à Alma, et le 14 mars, à Saint-Félicien, où les représentantes syndicales présenteront l’ensemble du déroulement de la négociation, les compromis faits jusqu’à maintenant et l’entente intervenue avec certains CPE, tout en laissant la place à l’ensemble des questions qu’ils peuvent se poser.

« Nous lançons la même invitation aux parents membres des conseils d’administration. Nous sentons que les associations patronales leur donnent au compte-gouttes l’information nécessaire pour bien comprendre les enjeux et les tiennent bien loin des réelles décisions. Nos conseillers syndicaux et nous sommes en tout temps disponibles pour des rencontres de groupes, des téléphones ou des rencontres informelles pour répondre à l’ensemble de leurs questions » conclut la présidente du STCPEBCSLSJ (FSSSCSN).

Sans convention collective depuis 35 mois, rappelons qu’il y a eu une entente de principe avec le gouvernement sur les clauses à incidence monétaire et que les négociations régionales ont, quant à elles, débuté il y a plus de 17 mois. Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses des CPE et des BC du Saguenay-Lac-Saint-Jean – FSSS-CSN est en pourparlers avec les directions des CPE de la région qui elles, sont divisées en trois (3) tables de négociation. Cependant, depuis le 17 novembre dernier, il y a entente de principe avec une des tables, soit le Groupe 3 qui représente quatre (4) CPE. Depuis le lundi 5 mars 2018, 550 travailleuses de 22 CPE différents sont en grève générale illimitée dans la région.

Concernant les séances d’informations 

Voici l’ensemble des coordonnées des séances d’information pour les parents de la semaine prochaine :

12 mars 2018 à 19h : CSN au 73, rue Arthur Hamel à Chicoutimi
13 mars 2018 à 19h : Hôtel Universe à Alma
14 mars 2018 à 19h : Hôtel du Jardin à Saint-Félicien

Les travailleuses votent pour la grève générale illimitée

Réunies en assemblée générale ce matin, près de 500 travailleuses en CPE, membres du Syndicat des travailleuses des CPE et des BC du Saguenay-Lac-Saint-Jean – FSSS-CSN ont voté à 92 % pour la grève générale illimitée.

« Nous avons fait un rapport détaillé des clauses réglées et non réglées. Nos membres sont, tout comme le comité de négociation, désolées et déçues de voir que les directions refusent de nous accorder ce que nos consœurs ont obtenu le 17 novembre dernier, explique la présidente du Syndicat, madame Nathalie Duperré. Nos demandes sont sans incidence monétaire mais surtout, dans certains CPE, elles sont déjà appliquées. Penser que les travailleuses en CPE vont laisser tomber leurs demandes, c’est bien mal les connaitre. Ça fait plus de 30 ans que nous nous battons pour faire reconnaitre notre profession et pour améliorer nos conditions de travail et nous n’avons pas l’intention de plier » affirme madame Duperré.

Les points en litige

Vacances : les travailleuses ne demandent pas plus de vacances. Elle demande plutôt de fractionner en jours une deuxième semaine de vacances lorsque la travailleuse a déjà droit à 4 semaines et plus de vacances.

Banque de temps pour les temps partiel : Les travailleuses ne demandent pas de journées supplémentaires de congé pour les temps partiel mais bien une banque de temps, que la travailleuse a déjà effectué, et que l’employeur lui doit. La travailleuse à temps partiel pourra reprendre du temps mais seulement s’il y a des travailleuses disponibles sur la liste de rappel.

« Comment ces directions peuvent expliquer leur entêtement à ne pas accorder ces deux demandes syndicales qui ne coûteront rien aux CPE, s’interroge monsieur Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean. Depuis le début de leur négociation, les travailleuses ont un but soit une région, une convention et elles mettront tout en œuvre pour y arriver. Les travailleuses en CPE peuvent compter sur le support des syndicats CSN de la région et sur la CSN.» conclut monsieur Cottenoir.

Sans convention collective depuis 35 mois, rappelons qu’il y a eu une entente de principe avec le gouvernement sur les clauses à incidence monétaire et que les négociations régionales ont, quant à elles, débuté il y a plus de 17 mois. Le comité de négociation du Syndicat des travailleuses des CPE et des BC du Saguenay-Lac-Saint-Jean – FSSS-CSN est en pourparlers avec les directions des CPE de la région qui elles, sont divisées en trois tables de négociation. Cependant, depuis le 17 novembre dernier, il y a entente de principe avec une des tables, soit le Groupe 3 qui représente quatre CPE.

La CSN au front dans l’Est du Québec

On dit des « trous noirs » que même la lumière ne s’en échappe pas, pourtant, c’est tout le contraire qui s’est produit aujourd’hui dans l’Est du Québec, puisque du « trou noir » de l’assurance-emploi s’est dégagé un élan de solidarité et d’espoir. À l’appel du conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine et de celui de la Côte-Nord, ainsi que de groupes de chômage de l’Est du Québec et du Nouveau-Brunswick, plus d’une centaine de militantes et militants solidaires, et de chômeurs et chômeuses ont occupé une dizaine de bureaux de Service Canada afin de dénoncer les règles inacceptables de l’assurance-emploi du Canada qui privent de revenus de nombreuses personnes.

Bureau de Service-Canada à Cap-aux-Meules, aux Îles-de-la-Madeleine.

Le « trou noir » de l’assurance-emploi, un problème cruel et malheureusement récurrent
La problématique du « trou noir » n’est pas nouvelle, elle est en effet décriée par les groupes de chômeurs et par la CSN depuis de nombreuses années, mais le phénomène prend une ampleur plus importante cette année en raison des règles de calcul qui s’appliquent aux différentes régions. « Dans le fond, plus le taux de chômage est bas, plus on demande des heures pour se qualifier et plus le nombre de semaines de prestation auquel on a droit diminue. En février-mars, les gens n’ont plus de prestations et doivent attendre le retour du travail en avril ou en mai, selon l’emploi qu’ils occupent », explique Line Sirois d’Action chômage Côte-Nord. « Le problème n’est pas nouveau, mais il n’a jamais été aussi important, car aujourd’hui on parle de gens qui n’arriveront même pas à se qualifier à l’assurance-emploi », ajoute-t-elle.

Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord–CSN et Line Sirois d’Action chômage Côte-Nord.

Selon Line Sirois, il existe deux façons de faire face au « trou noir ». L’aide sociale pour les personnes seules ou qui ont un conjoint également touché, ou le crédit pour les autres « qui vivent à crédit jusqu’au retour du travail. Ils devront ensuite rembourser leurs dettes et reprendre leur souffle en attendant que tout cela recommence », dénonce madame Sirois.

Le couple Nancy Gendreau et Jimmy Pelletier de Forestville, vit actuellement la situation du « trou noir ». Alors que monsieur Pelletier a déjà perdu ses prestations depuis une semaine, madame Gendreau, elle, attend avec anxiété ce moment : « Dans deux semaines, c’est le néant pour nous », lance-t-elle avec angoisse. Elle et son conjoint multiplient les recherches d’emploi, mais il y en a peu dans leur secteur et ils refusent de quitter la Côte-Nord : « On ne veut pas s’exiler à Québec ou à Montréal, on a passé notre vie ici », poursuit-elle.

Le couple de Forestville n’est pas au bout de ses peines, l’année 2018-2019 s’annonce pire encore. « Cette année, l’emploi que j’occupe depuis cinq ans ne me permettra pas de me qualifier, je fais 554 heures par saison, et ça en prend 700 », explique Nancy Gendreau.

Richard Leblanc, des Îles-de-la-Madeleine, connaîtra le même sort à la fin du mois. Tout comme le couple Gendreau-Pelletier de Forestville, il multiplie les demandes d’emploi en vain. « Comme je reprends la pêche en avril ou en mai, ce n’est pas n’importe quel employeur qui est intéressé de m’engager pour un mois ou deux mois », indique-t-il. Bien qu’inquiet, le Madelinot prend la chose avec optimisme : « Moi, je suis chanceux parce que j’ai une conjointe qui travaille. J’évite la catastrophe grâce à elle. Si les deux nous perdions notre emploi, on devrait sûrement envisager partir des Îles. »

Nancy Gendreau et Jimmy Pelletier n’ont pas la même situation, ils croient devoir se résoudre à faire une demande d’aide sociale. « Quand t’es rendu dans une situation pareille, je trouve ça humiliant, et de loin. On fait juste transférer le problème du fédéral au provincial », confie Nancy Gendreau avec amertume.

Nancy Gendreau, observatrice à quai dans l’industrie de la pêche, et Jimmy Pelletier, travailleur de la forêt, couple de Forestville, tous deux en chômage saisonnier et victimes du « trou noir » de l’assurance-emploi.

La CSN au front pour mettre un terme au « trou noir »
C’est pour dénoncer ce phénomène injuste et inacceptable que les conseils centraux–CSN de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord ont entrepris une campagne de mobilisation au cours des dernières semaines. Soucieux d’accroître la pression sur le gouvernement, des efforts ont été faits pour élargir la mobilisation. « Ce matin, on voulait que la mobilisation prenne de l’ampleur. La Gaspésie et les Îles ont décidé d’embarquer avec nous, mais aussi des groupes de chômeuses et chômeurs du Nouveau-Brunswick », explique Guillaume Tremblay, président du Conseil central Côte-Nord. Déjà, en décembre dernier, le conseil central accompagné du groupe Action chômage Côte-Nord avaient occupé pendant 36 heures les bureaux du ministre Duclos à Québec. À ce moment, le ministre avait assuré aux militantes et militants qu’il se pencherait rapidement sur le dossier : « Visiblement, il s’en est occupé, mais pas dans le bon sens, parce que dans la région, au lieu de devoir faire 665 heures pour se qualifier pour 15 semaines, ça en prend maintenant 700 pour 14 semaines de prestations. C’est de pire en pire », affirme Guillaume Tremblay.

Les manifestantes et manifestants ne demandent rien de compliqué. « Nous avons décidé de faire cette action aujourd’hui en appui aux revendications que nous portons depuis plusieurs années auprès du gouvernement fédéral sur la question de l’assurance-emploi. Nous voulons qu’il change les règles de base d’admissibilité pour les prestataires pour éviter le “trou noir”. Ce n’est pourtant pas très compliqué », fait valoir Anatole Chiasson, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN. Guillaume Tremblay renchérit : « La caisse d’assurance-emploi génère des surplus toutes les années. Ce n’est pas le gouvernement qui remplit cette caisse, ce sont les travailleurs, les travailleuses et les employeurs. »

Dix occupations simultanées, et ce n’est pas fini!
À 10 h ce matin, les bureaux de Service Canada à Chandler, à Cap-aux-Meules, à Baie-Comeau, à Forestville, à Sept-Îles ainsi que cinq bureaux au Nouveau-Brunswick ont été pris d’assaut par des militantes et militants solidaires et par des chômeurs. Bien que tout ait été calme et paisible, Service Canada a préféré demander l’aide de la Sûreté du Québec pour faire expulser les occupantes et occupants.

Anatole Chiasson, président du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN et Danièle Bélanger, conseillère syndicale à la CSN, s’adressant aux médias dans la foulée de l’action contre le « trou noir ».

Alors que la Sûreté du Québec évinçait les occupants des différents bureaux, Anatole Chiasson en est allé de cette annonce : « On ne lâchera pas, au contraire, on va rester mobilisé et on va sûrement augmenter la pression sur le gouvernement pour qu’il change rapidement les règles d’admissibilité. »

Tant au Conseil central Côte-Nord qu’à celui de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, on promet d’autres actions d’éclat et on demande aux militantes et militants de rester à l’affût.

Richard Leblanc, pêcheur en chômage saisonnier, bientôt victime du « trou noir ».

Une entente locale qui démontre une volonté d’améliorer les conditions de travail

Le syndicat CSN du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean est parvenu à obtenir une entente locale pour donner un peu de souffle au personnel épuisé de la région. Cette entente est une démonstration claire du fait qu’il est possible de trouver des pistes de solutions pour atténuer les problèmes de surcharge de travail. Mais pour la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSSCSN), il est clair que des mesures globales beaucoup plus importantes sont nécessaires pour répondre aux préoccupations du personnel du réseau partout au Québec.

Une entente locale pour donner du souffle au personnel
L’entente entérinée en assemblée générale hier soir au Saguenay-Lac-Saint-Jean permet de garantir des heures de travail aux préposé-es aux bénéficiaires et aux travailleuses et travailleurs des services alimentaires, de la buanderie et de l’hygiène et salubrité qui sont inscrits à la liste de rappel. Cela permettra ainsi d’utiliser de la meilleure manière possible les ressources qui sont à la disposition de l’établissement pour réduire la charge de travail du personnel.

« Ce n’est pas rien. Nous nous sommes entendus pour permettre au personnel de respirer un peu. Dans le contexte actuel, c’est plus que bienvenue. Et nous sommes parvenus à nous entendre avec le CIUSSS de la région malgré les nombreux obstacles causés par la réforme ultracentralisée du ministre Barrette », lance Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSSCSN.

La FSSSCSN attend toujours l’appel du ministre Barrette
La FSSSCSN est toujours en attente du retour du ministre Barrette pour lui présenter des solutions aux problèmes de surcharge de travail du personnel. Étant la seule organisation syndicale à représenter le personnel des quatre catégories du réseau, cette rencontre est nécessaire pour répondre à la détresse des infirmières, des préposé-es, des agentes administratives, des travailleuses sociales et de l’ensemble du personnel.

« Le ministre Barrette tarde encore à montrer qu’il souhaite appliquer des solutions qui répondent aux préoccupations de l’ensemble du personnel. Pourtant, les travailleuses et travailleurs continuent de signifier leur ras-le-bol. De notre côté, nous ne restons pas les bras croisés. L’entente intervenue au Saguenay-Lac-Saint-Jean montre qu’il y a des solutions pour soutenir le réseau en cette période de crise. Pour peu que les employeurs et le gouvernement le veuillent vraiment, il est possible à la fois de trouver des solutions qui conviennent à la réalité locale de chaque région et de travailler sur des solutions globales pour l’ensemble du réseau. Si le ministre Barrette ne souhaite pas entendre le personnel du réseau, nous allons prendre tous les autres moyens pour arriver à améliorer la situation », explique Jeff Begley, président de la FSSSCSN.

Des actions pour sortir du cycle des fermetures temporaires

Après l’annonce de la fermeture de l’usine PFR de Kénogami pendant une semaine entre Noël et le Jour de l’an, le Syndicat national des travailleuses et travailleurs des pâtes et papier de Kénogami (SNTTPPK-CSN), en conférence de presse avec les élu-es locaux, ont exigé une intervention d’Ottawa pour régler l’imposition de la taxe américaine sur le papier surcalandré et des investissements de PFR afin de moderniser les installations.

« Nous assistons actuellement à une situation où plusieurs embûches sont sur le chemin de l’usine à papier de Kénogami. D’un côté, nous ne sentons aucun geste concret d’Ottawa afin de normaliser la question de la taxe sur le papier que nous produisons, et de l’autre, aucun signe d’investissement n’est émis par la compagnie afin d’assurer une modernisation et une durée de vie à long terme de nos installations. Malgré le fait que l’usine possède des avantages énergétiques non négligeables, nous nous retrouvons devant une impasse », explique Gilles Vaillancourt, président du SNTTPPK-CSN.

Pour le syndicat, le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay — Lac-Saint-Jean (CCSNSLSJ-CSN) et la Fédération de l’industrie manufacturière, les différentes questions politiques liées à la production de papier (taxe, aires protégées, caribou forestier, etc.) et les investissements nécessaires de la part de la compagnie sont indissociables afin d’assurer les emplois des travailleuses et travailleurs de l’usine de Kénogami à moyen et long terme.

« La pérennité des installations de Kénogami passe par des actions gouvernementales responsables favorisant l’industrie forestière et des investissements de PFR dans la modernisation de l’usine afin de se sortir du cycle des menaces de fermetures. Le gouvernement fédéral doit maintenant faire sa part en durcissant le ton face aux États-Unis afin d’éviter de nouvelles fermetures temporaires, mais l’adoption de nouveaux créneaux de production plus prometteurs par la compagnie nous semble incontournable », renchéri Engelbert Cottenoir, président du CCSNSLSJ-CSN.

Le SNTTPPK-CSN, en processus de création d’un comité de travail sur la question de la pérennité de l’usine de Kénogami depuis octobre dernier, continuera sa campagne afin de rallier d’autres élu-es locaux à leur cause.  « Nous continuerons de travailler sur ces deux fronts au courant des prochaines semaines et des prochains mois. Nous tenons à notre usine et à nos emplois et nous mobiliserons les acteurs locaux afin d’assurer un avenir à long terme de nos installations à Kénogami », conclut le président du SNTTPPK-CSN.

À propos du SNTTPPK-CSN

Le Syndicat national des travailleurs et des travailleuses des pâtes et papier de Kénogami – CSN est le plus gros syndicat de l’usine PFR de Kénogami avec plus de 110 membres. Fort de ses 80 ans d’histoire, il est bien implanté dans ce quartier de l’arrondissement de Jonquière. Il est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière — CSN, qui représente 25 000 membres dans plus de 300 syndicats, dont des travailleuses et des travailleurs de l’industrie forestière de la sylviculture, en passant par les scieries et les usines de pâtes et papier. Il est aussi affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay — Lac-Saint-Jean — CSN qui représente 16 000 membres dans plus de 150 syndicats de la région.

Saguenay-Lac-Saint-Jean : les travailleuses votent la grève à 94 %

Réunis hier en assemblée générale à l’Hôtel Universel d’Alma, les membres du Syndicat des travailleuses des centres de la petite enfance et des bureaux coordonnateurs du Saguenay-Lac-St-Jean-FSSS-CSN (STT CPE BC Sag-Lac FSSS-CSN) se sont prononcées à 94% en faveur d’une banque de six (6) journées de grève à utiliser au moment jugé opportun. Elles veulent ainsi mettre la pression nécessaire pour faire débloquer la négociation des dispositions nationales avec les associations d’employeurs et le ministère de la Famille. Les membres ont également voté à 94% une banque de quatre (4) jours de grève supplémentaires, aussi à exercer au moment jugé opportun, afin de faire bouger les tables régionales, car les demandes patronales sont très loin de celles du syndicat.

Les 750 membres du STT CPE BC Sag-Lac FSSS-CSN sont sans contrat de travail depuis le 31 mars 2015, soit environ 30 mois. « Les travailleuses envoient ainsi un message clair au gouvernement de même qu’aux employeurs, déclare monsieur Engelbert Cottenoir, président du Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean – CSN. Le message est qu’elles sont déterminées à obtenir un contrat de travail leur garantissant des conditions qui leur permettent d’effectuer adéquatement leur travail auprès des enfants. »

Pour sa part, madame Nathalie Duperré, présidente du STT CPE BC Sag-Lac FSSS-CSN, explique « qu’après 30 rencontres de négociation, seules les matières non monétaires ont fait l’objet d’ententes ». Elle mentionne également que « dans cette négociation, les demandes des employeurs représentent des reculs importants, non seulement dans les conditions de travail des syndiquées, mais également dans la qualité des services offerts aux enfants ».

« Il y a là bien plus qu’un conflit employeurs/employées. Par nos revendications, nous permettrons aussi d’assurer la pérennité du réseau des centres de la petite enfance, un réseau fiable et mondialement réputé dont s’est dotée la population du Québec dans le but d’assurer des services de garde éducatifs de qualité pour nos enfants », conclut Madame Duperré.

Au Saguenay – Lac-Saint-Jean, le Syndicat des travailleuses des centres de la petite enfance et des bureaux coordonnateurs du Saguenay-Lac-St-Jean-FSSS-CSN compte 30 installations regroupant 750 travailleuses de centres de la petite enfance. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) ainsi qu’au Conseil central du Saguenay – Lac-Saint-Jean. La CSN regroupe pour sa part quelque 300 000 syndiqué-es provenant de tous les secteurs d’activités tant publics que privés.