Mandat de grève chez Autobus Voltigeurs de Drummondville

Réunis en assemblée générale le 29 janvier au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN ont adopté par voie de scrutin secret à 96 % un mandat de grève de sept jours à déclencher au moment jugé opportun.

Déçus et même insultés par une récente proposition patronale, les salariés-es n’ont eu d’autre choix que de se doter d’un mandat de grève. « Les membres veulent que leur travail soit reconnu et demandent d’être rémunérés selon la nouvelle réalité du secteur du transport scolaire. Même si nous n’avons pas les contrats qu’il a signés avec le centre de services scolaire (CSS), nous savons que notre employeur a la capacité de bonifier nos conditions de travail. Avec ce mandat en poche, nous souhaitons un règlement rapide et nous travaillons entièrement en ce sens. La balle est maintenant dans le camp de l’employeur », déclare Jean-Guy Picard, président du syndicat.

« Le salaire que verse actuellement Autobus Voltigeurs, propriété du groupe Sogesco, se retrouve parmi les plus bas du secteur du transport scolaire. Sa dernière offre équivaut à 15 % d’augmentation pour certains, mais se traduit par une baisse de salaire pour d’autres. Or, l’employeur a touché plus de 20 % d’augmentation de leurs contrats avec le CSS depuis 2021-2022 et ses salarié-es sont actuellement parmi les moins bien payés au Québec. Alors que le salaire moyen hebdomadaire de 2022 avant la bonification du financement était de 625 $, les chauffeuses et les chauffeurs sont actuellement à 442 $ », ajoute Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN.

« Nous rappelons qu’en février 2023, le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, est lui-même intervenu sur la place publique afin d’appuyer les revendications du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN en soulignant que les chauffeuses et chauffeurs doivent avoir leur juste part, précise Josée Dubé, présidente de ce secteur. Les salarié-es du syndicat font partie d’un mouvement de travailleuses et de travailleurs qui doivent malheureusement recourir à la grève pour aller chercher leur juste part et nous allons être à leurs côtés jusqu’à ce qu’ils l’obtiennent. »

« Il est clair que si l’employeur veut régler la négociation rapidement, il sait très bien ce qu’il doit faire. De plus, en donnant davantage à son monde, il va régler ses problèmes d’attraction et de rétention de ses travailleuses et de ses travailleurs et ça aussi, il le sait très bien », conclut Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN rassemble 38 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). La FEESP–CSN compte plus de 425 syndicats affiliés représentant 65 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central du Cœur du Québec–CSN regroupe quelque 19 000 membres issus de tous les secteurs d’activité, privés et publics, réunis au sein de 130 syndicats sur une base régionale.

Une journée de grève à la MRC de Maskinongé

Le 17 novembre, les travailleuses et les travailleurs de la MRC de Maskinongé débrayeront pour une première journée. En assemblée générale le 30 octobre dernier, les syndiqué-es avaient adopté à 96 % un mandat de grève de cinq jours.

Après plus de 12 séances à la table de négociation, les discussions achoppent avec l’employeur et plus rien ne bouge. Jusqu’à présent, la direction propose à ses employé-es des offres salariales qui, mis à part quelques rares exceptions, semblent destinées à diviser le groupe par leurs disparités. Ce dernier point soulève d’ailleurs l’indignation des travailleuses et des travailleurs étant donné la déconnexion de ces offres par rapport au marché du travail dans leur secteur d’activités.

« Les textes de la convention collective doivent être précisés et mieux balisés. Cette réalité engendre des choix de gestion arbitraires, ce qui provoque des incohérences entre collègues et finalement, pousse plusieurs d’entre eux à quitter le navire », soutient Guy Croteau, président du Syndicat régional des employé(es) municipaux de la Mauricie (CSN), qui regroupe les sections syndicales de municipalités et de MRC de la région. Depuis 2018, 14 salarié-es ont démissionné de leur poste.

« Présentement, aucun élu membre du conseil de la MRC de Maskinongé ne siège à la table ou ne participe directement à la négociation. La direction générale et ses porte-paroles externes représentent les seuls vis-à-vis du syndicat. Ça soulève des inquiétudes quant à la transparence des informations qui sont véhiculées aux élu-es de la MRC, tant sur l’exercice de négociation que sur la gestion quotidienne de l’organisation », précise Simon-Mathieu Malenfant, vice-président trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN).

« Les travailleuses et travailleurs de la MRC ont droit au respect de leur employeur, alors que des commentaires récurrents circulent à propos du climat de travail aliénant issu de la gestion contrôlante de la direction générale. Que les syndiqué-es réclament un meilleur salaire ou l’inclusion de politiques de télétravail, nous les soutenons dans leur lutte pour l’obtention de meilleures conditions de travail méritées », déclare Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec de la CSN.

Le personnel administratif de la MRC affirme ne pas sortir en grève de gaité de cœur. Par le biais de la négociation, il souhaite collaborer avec l’employeur au développement d’un milieu de travail sain, où les employé-es auront envie de s’accomplir professionnellement pour offrir des services optimaux aux citoyennes et citoyens de la région. Aux dernières nouvelles, un conciliateur venait d’être nommé au dossier.

La CSN dénonce un autre pitoyable échec

Une série de mauvaises décisions d’affaires d’Olymel cause une nouvelle fermeture, celle de l’usine de découpe et de transformation de Princeville.

« Pour nous, c’est la surprise totale. Nous savions qu’Olymel allait un jour restructurer ses activités dans le secteur du porc à la suite de l’annonce de la fermeture de Vallée-Jonction, mais nous sommes complètement surpris de la rapidité et de la radicalité de cette décision. Nous sommes bien entendu en colère et les salarié-es de l’usine peinent à encaisser le choc. Plusieurs travailleuses et travailleurs cumulent des dizaines d’années d’ancienneté dans cette usine où les conditions de travail quotidiennes sont difficiles. Les suites seront difficiles, c’est certain », déclare Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN.

Rappelons que le 14 avril dernier, Olymel avait annoncé la fermeture définitive de la plus grande usine d’abattage et de découpe de porc au Québec, située à Vallée-Jonction, entrainant la perte de plus de 1000 emplois.

« La Confédération des syndicats nationaux dénonce la décision d’Olymel de procéder à la fermeture de son usine de Princeville. L’impact de ce nouvel échec pitoyable est violent pour les familles et les communautés qui en paieront le prix : plus de 300 emplois directs et autant d’emplois indirects seront touchés dans une ville qui compte environ 5000 personnes. Après avoir investi 150 millions $ d’argent public dans Olymel en mai 2021, le gouvernement de François Legault abandonne pour une seconde fois une autre région à la merci d’une entreprise qui cumule les décisions d’affaires qui minent l’économie régionale. Venant d’une coopérative, nous sommes en droit de nous attendre à mieux », souligne Caroline Senneville, présidente de la CSN.

« Olymel gère une décroissance de ses activités afin de maintenir sa mainmise sur le marché du porc québécois. Nous les avons vus accumuler les mauvaises décisions d’affaires pour établir leur monopole au Québec, au point où sa filiale porcine est devenue déficitaire. Après l’annonce de fermeture de Vallée-Jonction qui acheminait sa production à Princeville, il était assez clair qu’il y aurait une réorganisation des activités. Il s’agit donc d’une autre mauvaise décision et ce sont à nouveau les travailleuses et les travailleurs qui écopent », ajoute Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN.

« Durant la pandémie, les salarié-es des usines de transformation de viande étaient nos héros qui assuraient notre autonomie alimentaire au péril de leur vie. Aujourd’hui, ils sont licenciés pour des considérations économiques alors que les producteurs sont pleinement assurés pour compenser leurs pertes via le programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles. Les contribuables financent donc ces pertes d’emploi liées aux mauvaises décisions d’Olymel. Comme à Vallée-Jonction, ces emplois auraient pu être sauvés », conclut Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN représente environ 275 membres.

Manœuvres antisyndicales chez Cascades

La bonne réputation de Cascades des frères Lemaire, reconnue comme étant une entreprise favorable à ses employé-es, vient de prendre tout un coup.

Dans une décision rendue le 19 juillet dernier, le Tribunal administratif du travail (TAT) ordonne à Cascades de : « cesser d’entraver la campagne de syndicalisation entreprise par la CSN ».

Les faits sont graves. Cascades a envoyé deux lettres à ses employé-es non syndiqués en leur interdisant toute sollicitation syndicale, même dans le stationnement en dehors des heures de travail. Des travailleuses et des travailleurs favorables à la syndicalisation ont même été intimidés et entravés dans leur campagne.

Depuis la décision du TAT, un département de l’usine a été déménagé dans un autre établissement de Cascades au mois d’août dernier, ce qui a créé un sentiment d’insécurité et de crainte chez les employé-es. Ce département était pourtant en place depuis une dizaine d’années et des investissements importants ont eu lieu pas plus tard que l’an passé ! Rappelons que pouvoir se syndiquer est un droit fondamental garanti par le Code du travail et la Charte canadienne des droits et libertés. La CSN prendra les moyens légaux à sa disposition pour s’opposer aux changements de conditions de travail en période de syndicalisation.

Inadmissible

« J’ai travaillé 30 ans chez Cascades du temps où les frères Lemaire étaient aux commandes et je ne reconnais plus l’entreprise. C’est inadmissible ce qui se passe à Drummondville. Les demandes des travailleuses et des travailleurs sont légitimes et ce n’est pas pour rien qu’ils ont voulu se syndiquer », lance Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« Plutôt que de tenir compte des demandes de ses employé-es en pleine période de pénurie de main-d’œuvre, Cascades emploie des tactiques dignes des années 50 ou des pires multinationales antisyndicales comme Walmart ou Starbucks. Ces dernières n’hésitent devant rien pour empêcher leurs travailleuses et travailleurs de faire entendre leur voix collectivement », ajoute Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec.

Notons que Cascades a maintenant amené le débat sur l’accréditation syndicale de la CSN devant le TAT, et ce, malgré le dépôt de cartes signées en nombre suffisant par les travailleuses et travailleurs réguliers de l’usine. Une audience est prévue le 14 septembre à ce sujet.

À propos

La FIM–CSN rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis dans plus de 320 syndicats à travers toutes les régions du Québec.

Affilié à la CSN, le Conseil central du Cœur du Québec rassemble plus de 19 000 travailleuses et travailleurs regroupés au sein de 160 syndicats des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Le Front commun dénonce l’arrogance de la CAQ

Plus de 700 travailleuses et travailleurs des services publics ont marché dans les rues de Trois-Rivières mercredi midi afin de dénoncer l’attitude arrogante du gouvernement de la CAQ dans le cadre de leur négociation. « Nous avons devant nous un gouvernement qui refuse de comprendre la réalité de celles et de ceux qui font fonctionner les services publics. Sa condescendance se traduit aux tables tandis qu’il propose encore à notre monde de s’appauvrir et qu’il manque cruellement d’ouverture devant les solutions qui ne viennent pas de lui afin d’améliorer les conditions de travail et de pratique » a dénoncé Francois Enault, premier vice-président de la CSN et responsable de la négociation.

Un appauvrissement

Pour le Front commun, qui représente 420 000 travailleuses et travailleurs issus de la CSN, de la CSQ, de la FTQ et de l’APTS, le gouvernement doit faire preuve de réalisme. « Si le gouvernement veut attirer des travailleurs dans les services publics et freiner l’exode vers le privé, il doit offrir plus. Ce n’est pas avec 9 % sur cinq ans qu’on va redresser la situation, au contraire », a-t-il ajouté.

En effet, en considérant les propres prévisions d’inflation du ministre des Finances Éric Girard, les offres actuellement sur la table appauvriront les travailleuses et les travailleurs de 7 % au cours des cinq prochaines années. « L’inflation pour les seules années 2022 et 2023 va dépasser l’offre de la CAQ. C’est simple, elle propose à ceux qui soignent, soutiennent et éduquent la population de s’appauvrir, alors que les politiciens se votent une augmentation de 30 %. Ils nous refusent 100 $ par semaine, tandis qu’ils se donnent 582 $ d’augmentation hebdomadaire. Si c’est pas de l’arrogance, je me demande ce que c’est », a dénoncé M. Enault.

Coeur du Québec

De son côté, le président du Conseil central du Coeur du Québec (CCCQ–CSN), Pascal Bastarache, a souligné les impacts dévastateurs de la pénurie de main-d’oeuvre qui sévit dans des secteurs névralgiques de la région, tant en santé et services sociaux qu’en éducation. « Le gouvernement se targue d’être un employeur de choix, mais ses gestes et son manque de respect envers ses propres employé-es nous prouvent le contraire. C’est l’ensemble de la population qui est victime de l’inaction du gouvernement. En période où le coût de la vie est particulièrement préoccupant, le premier ministre ne peut pas rester les bras croisés et doit offrir des conditions qui sont à la hauteur des services rendus. »

Manifestation nationale le 23 septembre 2023

Une importante manifestation est prévue le 23 septembre prochain à Montréal. « Toute la population est invitée à venir dire à la CAQ que les services publics, on y tient, ne leur en déplaise. Que c’est pas vrai qu’on va laisser la CAQ affaiblir encore plus nos réseaux de la santé, des services sociaux, de l’éducation et de l’enseignement supérieur ! On a tous des enfants, des parents, des proches qui bénéficient de ces précieux services », a conclu François Enault.

Des gains exceptionnels pour les travailleuses et les travailleurs de Bacon Inter America

En grève depuis le 25 mai, les travailleuses et les travailleurs de Bacon Inter America ont décroché des gains très appréciables à la suite d’une recommandation de la conciliation qui a été adoptée à 93 % lors d’une assemblée extraordinaire.

Les syndiqué-es ont obtenu une hausse de 4,55 $ l’heure sur quatre ans, dont 1,75 $ l’heure la première année. En plus, on note une baisse de 9,6 % de la cotisation des employé-es à l’assurance et des améliorations pour la retraite.

« Nous sommes vraiment satisfaits. Ce fut une belle lutte où les travailleuses et les travailleurs temporaires ainsi que celles et ceux du Québec ont gagné de meilleures conditions de travail en se battant ensemble », souligne Mélanie Cloutier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN qui compte quelque 500 membres.

« Olymel n’a pas eu le choix de tenir compte de la pénurie de main-d’œuvre et de l’inflation. C’est un signal pour les autres employeurs de la région », indique Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN compte près de 500 membres, dont une majorité de femmes. Il est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN).

La FC–CSN compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Le STT de Bacon inter-America est aussi affilié au Conseil central du Cœur du Québec–CSN et regroupe plus de 16 300 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité. Le territoire du conseil central est composé des deux régions administratives de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Second déclenchement de la grève le 17 avril prochain chez Autobus de l’Énergie

Aujourd’hui, le 31 mars, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN a envoyé son second avis de grève dans le but de déclencher la grève générale illimitée le 17 avril prochain. Le syndicat a adopté ce mandat à l’unanimité le 28 mars dernier en assemblée générale.

Le 1er février dernier, le syndicat avait adopté à 100 % en assemblée générale une première banque de 14 jours de grève. Avant même d’exercer la seconde portion de ce mandat, les membres ont décidé de se munir d’un mandat de grève générale illimitée.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Vote de grève générale illimitée chez Autobus de l’Énergie

Réunis en assemblée générale en soirée, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN ont adopté par voie de scrutin secret un mandat de grève générale illimitée à l’unanimité à déclencher au moment jugé opportun.

« Le 20 mars dernier, notre syndicat a déclenché une première séquence de sept jours de grève à la suite d’une impasse créée par l’employeur. Depuis plus d’une semaine, donc, nous sommes la seule partie disposée à négocier. L’employeur continue à refuser de déposer une contre-proposition et nous n’avons toujours pas de garantie que notre mince pouvoir d’achat sera maintenu, alors que l’inflation nous frappe de plein fouet », déclare Michel Paquin, président du syndicat.

Le 1er février dernier, le syndicat avait adopté à 100 % en assemblée générale une première banque de 14 jours de grève. Avant même d’exercer la seconde portion de ce mandat, les membres ont décidé de se munir d’un mandat de grève générale illimitée.

« Il faut rappeler que l’employeur possède deux entreprises qui sont syndiquées avec la CSN et que la convention collective de l’autre entreprise arrive à échéance l’été prochain. Il apparaît donc évident qu’il souhaite reporter la présente négociation. Or, les salarié-es d’Autobus de l’Énergie ont débuté le processus de négociation, les pourparlers sont commencés, et en ce sens, les parties sont obligées de travailler de bonne foi pour en arriver à une entente. Négocier, ce n’est surtout pas imposer. Je réinvite donc la partie patronale à s’assoir avec le syndicat pour que cette négociation se règle, et ce, dès que possible », souligne Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).  

Déclenchement de la grève chez Autobus de l’Énergie

Ce matin, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN ont déclenché la grève à la suite d’une impasse imposée vendredi dernier par l’employeur. Le syndicat avait annoncé son intention le 8 mars dernier en envoyant son avis de grève en vertu de leur mandat d’une banque de 14 jours adopté à 100 % en assemblée générale le 1er février dernier.

« C’est assez élémentaire, on doit être deux parties pour négocier. Quand un employeur refuse de déposer une contre-proposition, que les salarié-es ne reçoivent aucune garantie que leur maigre pouvoir d’achat sera maintenu en pleine période d’inflation et qu’à la fin d’une rencontre, la partie patronale remet aussi en question la seule date de négociation restante à l’agenda, on comprend que la volonté de négocier n’est pas du tout au rendez-vous », déclare Michel Paquin, président du syndicat.

« Il faut comprendre que l’employeur possède deux entreprises qui sont syndiquées avec la CSN et que la convention collective de l’autre entreprise arrive à échéance l’été prochain. Il souhaite donc reporter la présente négociation. Or, les salarié-es d’Autobus de l’Énergie sont actuellement dans le processus de négociation, les pourparlers ont débuté et, en ce sens, les parties sont obligées de travailler de bonne foi pour en arriver à une entente. J’invite donc la partie patronale à y mettre du sien pour que ce conflit se règle, et ce, dès que possible », souligne Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », conclut Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

 

 

 

 

Grève imminente chez Autobus de L’Énergie

Déçus des offres patronales et du manque de reconnaissance de la direction face au travail effectué par les conductrices et les conducteurs, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN ont envoyé un avis de grève le 8 mars dernier dans le but de déclencher la grève le lundi 20 mars prochain s’il n’y a pas d’entente qui survient d’ici là.

Forts d’un mandat de grève adopté à 100 % en assemblée générale le 1er février dernier, les membres du syndicat n’ont d’autre choix que d’exercer cet ultime moyen de pression étant donné l’état actuel de la négociation. « Une rencontre de négociation est prévue ce vendredi et nous avons avisé l’employeur que nous sommes disposés à négocier toute la fin de semaine afin d’en arriver à une entente satisfaisante et du même coup d’éviter la grève. Comme on dit, la balle est dans son camp », déclare Michel Paquin, président du syndicat.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Josée Dubé, présidente du secteur du transport scolaire de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Ces fonds additionnels permettent de répondre amplement aux demandes du syndicat et de payer convenablement les conductrices et les conducteurs qui ne l’oublions pas, portent de lourdes responsabilités en offrant le transport aux élèves quotidiennement. On demande à ce monde-là de travailler selon un horaire coupé, de 6 h le matin à 18 h, de veiller sur 72 enfants derrière leur siège, de gérer la discipline et de faire cesser la possible violence, bref, on leur en demande énormément, eh bien ça, ça doit se refléter dans le salaire qui est versé », conclut Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Entente de principe chez B.R. et Tremblay & Paradis

Une entente de principe est intervenue en ce 10 mars entre le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN, le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN et leur employeur. Celle-ci sera prochainement soumise aux membres.

Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos

Sans contrat de travail depuis le 30 juin 2022, partageant le même établissement et les mêmes propriétaires, le Syndicat des employé-es de transport Autobus B.R.–CSN regroupe une quinzaine de membres alors que le Syndicat des employé-es du transport scolaire Tremblay et Paradis–CSN en compte 70. Les deux unités sont affiliées à la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

Encore une fois, la CSN réussit un tour de force 

Le syndicat des travailleuses et travailleurs de la Fonderie Belgen (CSN) a conclu avec succès la négociation d’une nouvelle convention collective. 

Les salarié-es se sont prononcés à 92 % en faveur d’une entente de cinq années où ils ont obtenu des gains significatifs, notamment au niveau des augmentations des salaires et des avantages sociaux, ainsi qu’une amélioration notable des conditions de travail. « Nous n’avons jamais abandonné ; la solidarité et la participation de toutes et de tous ont eu un impact extraordinaire sur le résultat de la négociation. » – Bruno Sirois, président du syndicat de la Fonderie Belgen. 

Les travailleuses et les travailleurs bénéficieront d’une augmentation de salaire de 10 % pour l’année 2023, de 3 % ou l’IPC pour les années 2024-2025 et de 3,5 % ou l’IPC pour les années 2026-2027. En plus d’une augmentation des avantages sociaux et d’une amélioration des conditions de travail, les travailleurs auront également droit à des congés payés supplémentaires et à des primes majorées substantiellement. Ceci s’ajoute à un réajustement salarial de 16 % qui lui a été négocié avant l’échéance de la convention collective en 2021. Ce qui place les salarié-es de la Fonderie Soucy Belgen en tête de liste des comparables pour les salaires dans l’industrie manufacturière. Paul Lavergne, président du Conseil central du Coeur du Québec–CSN : « Cette négociation est un succès sur toute la ligne et a été possible grâce à l’implication de tous les services de la CSN, la FIM–CSN ainsi que de l’appui du Conseil central du Coeur du Québec. » 

En conclusion, Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) se dit fier de la combativité des travailleuses et des travailleurs lors de cette négociation de convention collective qui pourra offrir des avantages supplémentaires aux travailleurs. « Je suis convaincu que ces gains contribueront à améliorer la qualité de vie des travailleurs et à diminuer l’impact de la pénurie de main-d’oeuvre sur cette entreprise en offrant des salaires plus que compétitifs ». 

Vote de grève chez Autobus de l’Énergie Inc. (Sogesco)  

Réunis en assemblée générale ce mercredi 1er février au soir, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN (STTTSÉ–CSN) ont voté par scrutin secret à l’unanimité en faveur d’une banque de 14 jours de grève à exercer au moment jugé opportun.

« Tous les jours, les parents nous confient leurs enfants et malgré cette grande responsabilité, nos conditions de travail ne sont pas à la hauteur de nos responsabilités. Notre salaire annuel varie de 20 000 $ à 25 000 $, nous n’avons pas d’assurance collective ni de régime de retraite, déclare Michel Paquin, président du syndicat. Et ce n’est jamais de gaieté de cœur que nous votons en faveur de la grève, mais l’impasse dans notre négociation actuelle ne nous laisse pas d’autre choix. Notre convention collective est échue depuis le 30 juin 2021 et les offres de l’employeur sont nettement insuffisantes pour vivre décemment. Nous vivons toujours un important problème d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre et la question des salaires est bien évidemment au centre de ce problème. »

Hier, le ministre de l’Éducation lui-même, Bernard Drainville, a déclaré que les conductrices et les conducteurs de transport scolaire doivent obtenir leur juste part du financement récemment octroyé par le gouvernement aux transporteurs.

« Lors de leurs récentes négociations avec le gouvernement, les transporteurs scolaires ont reçu des bonifications significatives de l’ordre de 15 à 30 % de leurs contrats, ce qui leur donne une nouvelle capacité de bien payer leurs conductrices et leurs conducteurs. Notre secteur vit toujours avec de graves problèmes d’attraction et de rétention de la main-d’œuvre, ce qui menace toujours le service de transport aux élèves que nous offrons tous les jours. Pour nous, il est temps que ça cesse et la seule solution, c’est de verser de bons salaires qui attireront des travailleuses et des travailleurs dans notre secteur », souligne Stéphanie Gratton, vice-présidente de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN.

« Depuis près de 30 ans, les conductrices et les conducteurs de véhicules scolaires se battent pour une reconnaissance de leur difficile métier et, dans bien des cas, les salaires décents ne sont toujours pas au rendez-vous. Actuellement, les bris de service aux parents des élèves qui doivent se déplacer en autobus et les circuits en retard ou même annulés sont monnaie courante. On demande à ce monde-là de travailler selon un horaire coupé, de 6 h le matin à 18 h, de veiller sur 72 enfants derrière leur siège, de gérer la discipline et la possible violence, bref, on leur en demande énormément, eh bien ça, ça doit se refléter dans le salaire qui est versé », conclut Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du transport scolaire de l’Énergie–CSN rassemble 15 membres et est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Un congrès fort engagé au Conseil central du Cœur du Québec–CSN

Le 10e Congrès du Conseil central du Cœur du Québec s’est conclu, ce midi, à l’hôtel Victorin de Victoriaville. Tout au long de la semaine, ce rendez-vous trisannuel des 160 syndicats de la Mauricie et du Centre-du-Québec affiliés à la CSN a réuni plus d’une centaine de participantes et de participants.

Les congressistes présents ont pu échanger sur de nombreux enjeux touchant le monde du travail : la pénurie de main-d’œuvre, qui touche tous les secteurs, et la nécessité d’améliorer les conditions de travail générales afin de pallier les problèmes de recrutement; les impacts de la Loi 27 sur la santé et la sécurité du travail et le nécessaire travail de prévention dans nos milieux; l’impact des changements technologiques en matière d’informatisation et de robotisation; l’importance des régimes de retraite pour les travailleuses et les travailleurs, etc.

Au cours de ces quatre journées de séances plénières, de présentations et d’ateliers, les délégué-es ont ainsi pu déterminer les pistes d’action et les orientations générales du Conseil central du Cœur du Québec de la CSN.

« Nous ressortons de ce congrès très stimulés ! », s’est réjoui Paul Lavergne, réélu président du comité exécutif du Conseil central. « Les militantes et les militants présents ont pu débattre, échanger et prioriser les actions que nous devons prendre afin d’améliorer les conditions de travail des membres que nous représentons et de viser une société plus juste et plus égalitaire pour l’ensemble de la population du Cœur du Québec. »

Les congressistes ont également élu au comité exécutif Sylvain Pratte au poste de secrétaire général et trésorier, Karine Bolduc à la première vice-présidence et Mario Pellerin à titre de deuxième vice-président.

Le 10e Congrès du Conseil central du Cœur du Québec est lancé !

Le 10e Congrès du Conseil central du Cœur du Québec a été lancé ce matin à l’hôtel Victorin de Victoriaville. Sous le thème « Se choisir », le rendez-vous triannuel des 160 syndicats de la Mauricie et du Centre-du-Québec affiliés à la CSN réunira, jusqu’à vendredi, près d’une centaine de participantes et de participants lors de l’ouverture.

D’entrée de jeu, le président du conseil central, Paul Lavergne, a placé les enjeux auxquels le mouvement syndical est confronté en cette période de sortie de crise : « Nous devons faire le choix de nous respecter mutuellement, en assurant à tous et à toutes de bonnes conditions de travail, pour vivre dignement et en santé. Nous faisons le pari du syndicalisme, puisqu’il nous permet de faire primer l’intérêt collectif sur l’individualisme grandissant. Enfin, nous misons sur un modèle de société basé sur l’équité et la justice sociale. C’est ça, le syndicalisme d’aujourd’hui que nos membres veulent mettre de l’avant ! »

Des propos salués par la présidente de la CSN, Caroline Senneville, qui a rappelé l’engagement de la CSN pour un salaire minimum à 18 $ l’heure et un rehaussement général des conditions de travail et salariales dans le contexte actuel de la pénurie de main-d’œuvre. Celle-ci, a-t-elle rappelé, mine les capacités de développement économique et social du Cœur du Québec.

« Il y a encore trop d’employeurs, visiblement, qui n’ont pas encore compris que les travailleuses et les travailleurs sont en droit d’exiger de bonnes conditions d’emploi. Tant dans le secteur privé, où certains employeurs peinent à recruter de la main-d’œuvre, que dans le secteur public, où les années d’usure et d’épuisement ainsi que les heures supplémentaires forcées ont entraîné l’effondrement de nos réseaux publics durant la pandémie », a affirmé Caroline Senneville, invitant les congressistes à poursuivre leur engagement syndical envers une société plus juste.

Les délégué-es réunis auront la semaine pour se pencher sur les orientations du prochain mandat du Conseil central du Cœur du Québec de la CSN. Des ateliers portant sur la santé mentale et la santé et sécurité en milieu de travail, les transformations technologiques et les impacts des changements climatiques, notamment, auront cours tout au long de la semaine. Les congressistes auront également l’occasion d’élire les membres du comité exécutif du conseil central ainsi que de pourvoir les postes des différents comités de travail.

L’entente de principe adoptée par les trois unités affiliées à la CSN

L’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a finalement été adoptée par les trois unités.

Les résultats des votes tenus à scrutin secret sont les suivants : vote en faveur à 94 % pour le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), à 87 % pour le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et à 96 % pour le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) qui tenait son assemblée générale hier, le 27 avril.

Dans une déclaration commune, les présidences des trois syndicats affiliés à la CSN, Chantale Joly, Éric Tremblay et Louise Bordeleau, ont souligné la grande satisfaction des membres face aux améliorations de leurs conditions de travail : « Nos augmentations salariales, incluant un montant forfaitaire, atteignent 5,78 % en 2022 et 3,5 % en 2023, incluant une protection contre l’inflation la dernière année. Pour celles et ceux qui touchaient des bonis, nous avons également obtenu une majoration de la bonification de l’atteinte de nos cibles variant de 0,3 à 0,5 % et une seconde majoration du plafond de la bonification qui varie de 1 à 2,8 %. Nous avons également introduit un encadrement du télétravail qui inclut des remboursements pour l’achat de mobilier et une allocation pour les frais de connexion à Internet. »

Précisons que dans le cadre de leurs négociations, les membres des trois unités viennent d’accepter massivement la prolongation de leurs contrats de travail respectifs liée à la fusion de SSQ assurances et de La Capitale sous la nouvelle bannière Beneva.

D’une seule et unique voix, Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN et Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN ont salué la lutte des membres qui ont réussi à obtenir une amélioration importante de leurs conditions de travail respectant leurs objectifs initiaux.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Deux unités syndicales sur trois affiliées à la CSN acceptent l’entente de principe

Lors de deux votes distincts tenus à scrutins secrets, l’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril dernier entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a été acceptée à 94 % par le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et à 87 % par le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

Pour sa part, le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) se réunira demain afin de prendre connaissance de l’entente de principe et de procéder au vote secret sur celle-ci par la suite. Aucun autre détail ne sera divulgué d’ici à ce que cette unité se soit prononcée.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Entente de principe chez SSQ (Beneva)

Une entente de principe est intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN : le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN).

Celle-ci sera bientôt présentée aux instances syndicales qui se prononceront sur tout son contenu. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Les grévistes manifestent chez SSQ (Beneva)

Ce lundi 28 mars, devant le siège social de SSQ (Beneva) à Québec, les membres en grève du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) se sont rassemblés et ont manifesté leur solidarité dans les rues de la ville. Les deux groupes de salarié-es disposent de mandats de grève dans le cadre des négociations en cours pour le renouvellement de leurs conventions collectives.

« Même si nous travaillons pour un employeur qui enregistre des résultats financiers records, comme vous pouvez le constater, nous devons actuellement nous battre afin d’obtenir simplement des augmentations salariales protégeant notre pouvoir d’achat et qui reconnaissent, pour plusieurs d’entre nous, les nombreuses années que nous accumulons à l’emploi de SSQ (Beneva) », de déplorer Chantal Joly, présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN).

« Alors que d’autres salarié-es du groupe ont obtenu des bonifications significatives de l’ordre d’un minimum de 10 %, l’employeur ne nous offre que des miettes à la table de négociation. Nous avons pourtant toutes et tous contribué aux excellents résultats financiers de l’entreprise, alors pour nous, il est clair que nous méritons autant que ces salarié-es », de renchérir Éric Tremblay, président du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

En négociation depuis le 2 novembre 2021, la question des salaires est abordée à une table centrale regroupant les unités affiliées à la CSN. Face à des pourparlers qui piétinent toujours, une demande de conciliation a été déposée le 4 février dernier au Tribunal administratif du travail.

D’une seule et unique voix, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN et Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN ont tenu à rappeler que, « en ces temps de rareté de main-d’œuvre et d’inflation dépassant les 5 %, nous sommes toujours étonnés de faire face à des employeurs qui agissent comme si tout allait bien. Beneva vient tout juste de réaliser des bénéfices de près du double à ses prévisions et malgré des actifs de plus de 25 milliards de dollars, la haute direction ne semble pas vouloir investir dans ce qu’elle a de plus précieux, c’est-à-dire ses travailleuses et ses travailleurs. Non seulement nous sommes ici aujourd’hui pour soutenir leur lutte, mais nous serons à leur côté jusqu’au bout ».

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres et le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 qui sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN). Celle-ci compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Le syndicat d’Olymel Princeville s’entend avec son employeur

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN vient tout juste d’accepter à 93 % une prolongation de sa convention collective jusqu’en 2030 en échange d’une bonification sans précédent des salaires et des avantages sociaux.

« Durant les années touchées par la nouvelle entente, les salarié-es recevront des augmentations variant de 7,44 à 7,64 $ l’heure, soit une bonification d’environ 35 %. L’augmentation à la signature totalise plus de 1,50 $ l’heure et une seconde augmentation de 0,80 $ l’heure sera appliquée dès le 1er octobre 2022, de préciser Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN. Même si notre convention collective a atteint une maturité dans notre secteur, nous avons également obtenu d’autres avancées, dont un cadre sur les travailleurs étrangers, des modifications importantes aux régimes des samedis obligatoires et une clause de transparence économique. »

« Avec les bonifications salariales qui viennent d’être adoptées, les travailleuses et les travailleurs de Princeville sont désormais au sommet en matière de rémunération globale, en partie grâce au régime de retraite déjà actif et aux contributions de l’employeur aux assurances collectives, de souligner Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN. L’atteinte du sommet de l’échelle salariale passe de 24 à 4 mois seulement et les primes atteignent maintenant 2 $ l’heure pour le soir et la nuit, puis 1,75 $ l’heure pour la formation. L’employeur augmentera sa contribution aux assurances collectives de 4 % par année jusqu’à l’échéance du nouveau contrat de travail. »

« Il faut se souvenir que les syndicats de Princeville et de Vallée-Jonction ont tracé la voie des règlements dont nous sommes témoins dans l’industrie de l’abattage. Les deux syndicats sont montés au front et ont vécu de longues grèves, respectivement de huit semaines et de dix-huit semaines. Ce sont elles et eux qui ont forcé leur employeur à reconnaître ses problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre – particulièrement dans le contexte de rareté qui persiste toujours actuellement –, et à y faire face en bonifiant substantiellement les conditions de travail offertes dans leurs usines. Ce nouveau règlement s’inscrit donc directement dans la foulée de ces luttes pour améliorer leurs conditions de travail », de conclure Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN), qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.