Qui enquêtera sur le scandale des CHUs en PPP?

La Coalition CHUs sans PPP s’étonne que la commission Charbonneau n’ait pas souhaité l’entendre durant ses consultations publiques. La Coalition a déposé un mémoire qui met en lumière plusieurs irrégularités dans le dossier des CHUs en PPP. Elle demande la tenue d’une rencontre d’urgence avec le gouvernement pour discuter des enjeux entourant ces investissements publics qui se chiffrent maintenant à plus de 7 milliards $.

Une enquête approfondie est nécessaire

En juillet dernier, la Coalition CHUs sans PPP déposait un mémoire pour être entendue devant la commission Charbonneau. La semaine dernière, la Coalition apprenait que la commission Charbonneau ne l’entendrait pas durant ses consultations publiques. Dans son mémoire, la Coalition réclame notamment un examen approfondi du processus ayant mené à l’octroi des contrats en PPP pour la modernisation des deux centres hospitaliers universitaires montréalais. « Le gouvernement s’est fait élire en promettant plus de transparence. S’il veut être conséquent, qu’il rende publiques les informations relatives aux contrats, aux dépenses et aux engagements de l’État et de ses représentants dans les PPP des CHUs. Plus vite il le fera, plus vite nous économiserons. Qu’il lance une enquête approfondie sur les CHUs en PPP! C’est à se demander à qui profite le flou actuel sur l’octroi de ces contrats », déclare Pierre J. Hamel, professeur à l’INRS et porte-parole de la Coalition CHUs sans PPP.

Trouver une solution aux CHUs en PPP pour l’avenir de nos finances publiques

Plusieurs révélations ont démontré l’impact négatif des CHUs en PPP dans les dernières années. Opacité dans le processus d’octroi des contrats, accusation de corruption dans l’attribution du contrat au CUSM, dépassements de coûts de plusieurs milliards, coûts juridiques en forte hausse : plus on laisse traîner la situation, plus la catastrophe annoncée que sont les CHUs en PPP prend de l’ampleur. La semaine dernière, nous apprenions de plus que plusieurs litiges sont en cours au CUSM en raison de l’empressement à réaliser des plans trop minimalistes.

« Nous ne comprenons pas pourquoi le gouvernement n’entend pas agir au sujet des CHUs en PPP, alors qu’on parle de réduire les dépenses de l’État. Comment le gouvernement peut-il prétendre que les PPP sont la solution alors que le coût des CHUs en PPP dépasserait ce qui était prévu d’environ 4 milliards $ ? Pendant qu’on continue de couper dans les soins de santé, le ministre peut-il nous dire quels seront les paiements associés aux CHUs en PPP? », demande Jacques Benoît, coordonnateur de la Coalition Solidarité santé et porte-parole de la Coalition CHUs sans PPP.

À propos de la Coalition CHUs sans PPP

La Coalition CHUs sans PPP regroupe l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics, la Coalition Solidarité Santé, la Confédération des syndicats nationaux (CSN), le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN), la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), le Regroupement intersectoriel des organismes communautaires de Montréal (RIOCM), le Secrétariat intersyndical des services publics (SISP), le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-FTQ) et le Syndicat de professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ).

La FSSS–CSN en mode mobilisation pour défendre les services à la population

« Le parti libéral a les deux mains sur le volant… d’un bulldozer. Il veut nous faire croire qu’il n’y a aucune alternative à ses politiques d’austérité. Il y va de menaces à peine voilées à l’égard de toutes celles et de tous ceux qui oseraient questionner le démantèlement de l’État québécois auquel il se livre… À la FSSS–CSN, nous ne nous laisserons certainement pas intimider! Nous savons que la population tient fortement au réseau public de santé et de services sociaux et qu’elle attend du gouvernement qu’il l’améliore plutôt que de le détruire. Comme syndicats, nous avons le devoir de défendre le réseau, de défendre les services à la population et nous entendons faire précisément cela ».

C’est ainsi que le président de la plus importante organisation syndicale de la santé et des services sociaux, Jeff Begley, a accueilli des centaines de délégué-es syndicaux réunis aujourd’hui, à Montréal, pour adopter un plan d’action majeur contre les politiques d’austérité, dont le projet de loi 10.

Structures mammouths

Le projet de réforme des structures en santé et services sociaux – le projet de loi 10 – ne passe pas du tout auprès des intervenantes et des intervenants qui soutiennent ce réseau, jour après jour, par leur travail et leur engagement. La réforme va dans le sens contraire de toutes les pistes de solutions que mettent en avant, non seulement les syndicats, mais aussi les associations qui défendent les droits des usagères et des usagers ainsi que des directions d’établissement.

Pour la FSSS–CSN, le projet de loi 10, s’il était adopté, provoquerait un chaos et la paralysie dans le réseau, alors que toutes les énergies devraient être concentrées sur les besoins de la population plutôt que sur un énième rebrassage des structures. La FSSS considère que l’abolition des agences, la constitution de structures « mammouths » et la concentration des pouvoirs dans les mains du ministre ne règleront pas les problèmes de surcharge de travail, du taux d’encadrement trop élevé, du sous-financement des services sociaux et de la multiplication des recours au secteur privé, à grands frais. Au contraire! Les citoyennes et les citoyens seront plus éloignés que jamais des centres de décision. De plus, la FSSS se demande pourquoi le ministre tient tant à remplacer les membres des actuels conseils d’administration, bénévoles et élus par la communauté, par des administrateurs nommés par Québec et rémunérés…

Refusons l’austérité

Lors d’une manifestation tenue ce midi devant les bureaux montréalais de Philippe Couillard, le vice-président de la CSN, Jean Lacharité, a réitéré l’appui indéfectible de la confédération syndicale à l’égard de toutes celles et ceux qui se mobilisent contre les politiques d’austérité. « Ce n’est pas vrai que les compressions se font sans impact sur les services. On le voit chaque jour. Ce gouvernement fait le choix politique de couper dans les services et les programmes au lieu de regarder ce qui pourrait être fait du côté de la fiscalité ou de meilleures pratiques dans le secteur public, comme réduire la sous-traitance. L’austérité détruit. L’austérité est un échec. L’austérité n’est pas une solution. L’approche du gouvernement est idéologique et son vernis de légitimité commence déjà à craquer » souligne-t-il.

« Le gouvernement libéral trouvera la CSN sur son chemin, c’est certain, d’ajouter la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain, Dominique Daigneault, également présente à la manifestation de ce midi. Le parti libéral du Québec s’est fait élire en promettant de protéger les plus vulnérables et les services publics. Il n’a jamais parlé de couper dans les fonds de retraite des travailleurs. Il n’a jamais parlé de démanteler le système de santé. Au contraire, Philippe Couillard traitait François Legault de démagogue, lui qui promettait d’abolir les agences de santé. Aujourd’hui, il profite de sa majorité parlementaire pour imposer un projet antisocial, sans aucun dialogue, aucune transparence, malgré ses promesses en ce sens. Nous ne laisserons pas saccager ce que nous avons construit ces 50 dernières années. »

À propos

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. Représentant des travailleuses et des travailleurs de tous les titres d’emploi, dans tous les types d’établissement, la FSSS est l’organisation syndicale la plus représentative du secteur de la santé et des services sociaux.

Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN) rassemble tous les membres de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval et du Grand Nord, soit plus de 92 000 travailleuses et travailleurs œuvrant dans tous les secteurs d’activité, répartis dans quelque 400 syndicats.

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) représente quelque 325 000 travailleuses et travailleurs dans près de 2000 syndicats, de tous les secteur, partout au Québec.

Le conseil central de Montréal salue la décision de la CSDM de refuser de réduire son budget de neuf millions $

Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) estime légitime et juste la décision de la Commission scolaire de Montréal de ne pas réduire davantage son budget cette année. En juillet, avec l’aval du ministère de l’Éducation, la CSDM a adopté son budget pour 2014-2015, qui comporte un déficit anticipé de près de 30 millions $. Toutefois, le ministère est récemment revenu sur sa position et a exigé de la commission scolaire qu’elle retranche son budget de neuf millions $, ce qu’elle se refuse à faire, apprend-on dans La Presse de ce matin. La présidente de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon : « La décision finale sera prise mercredi prochain au conseil des commissaires, mais mon équipe du conseil des commissaires ne veut pas faire des compressions de l’ordre de neuf millions », peut-on lire dans le journal montréalais. Madame Harel-Bourdon craint des impacts négatifs sur la réussite des élèves.

Rappelons que le ministre des Finances, lors du dépôt du budget provincial en juin, a annoncé des compressions de 150 M$ aux commissions scolaires, qui s’ajoutent aux nombreuses coupes déjà imposées par le passé.

« Ce sont les élèves qui feront les frais de ces compressions », s’insurge Dominique Daigneault, présidente du CCMM-CSN. « On nous rabâche sans cesse que les coupes n’auront pas d’impact sur la population. C’est de la foutaise! Il n’y a plus de gras à couper depuis déjà belle lurette!, fustige la représentante syndicale. « Nous saluons la volonté de la CSDM de refuser de pénaliser davantage les élèves en protégeant les services qui leur sont offerts », conclut madame Daigneault.

À propos du CCMM-CSN

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Gaza-Québec solidarité : Grande manifestation de la société civile québécoise

10 août 2014, à midi Montréal Départ de la Place Émilie-Gamelin Métro Berri-UQAM • Invoquant scandaleusement son « droit à se défendre », Israël est, une nouvelle fois, en train de mettre Gaza à feu et à sang…

• Alors qu’on y mourait déjà à petit feu sous un blocus illégal et immoral, des quartiers complets sont maintenant détruits à coups de bombes, des mosquées, des écoles et d’autres lieux de refuge sont pris pour cibles, les morts et les blessés se comptent par milliers…

• Alors que ce carnage se poursuit, on voit non seulement le gouvernement Harper continuer d’appuyer inconditionnellement l’agression israélienne et d’en blâmer toute l’horreur et la destruction sur les Palestiniens eux-mêmes, mais aussi tous les partis politiques fédéraux d’opposition faillir honteusement à leur responsabilité minimale d’exiger le respect du droit international par Israël…

Face à tous ces crimes commis au grand jour et à l’appui – ouvert ou tacite – inqualifiable des politiciens canadiens, nous appelons la population québécoise à venir s’exprimer haut et fort pour réclamer :

• LA CESSATION IMMÉDIATE DE L’AGRESSION ISRAÉLIENNE SOUS TOUTES SES FORMES • LA FIN DU BLOCUS DE GAZA

• LA FIN DE L’OCCUPATION ET DE LA COLONISATION ISRAÉLIENNES DES TERRIROIRES PALESTINIENS

• UNE SOLUTION RÉELLE DU CONFLIT, FONDÉE ENFIN SUR LA JUSTICE ET LE RESPECT DU DROIT INTERNATIONAL

• UN CHANGEMENT RADICAL DES ORIENTATIONS HONTEUSES DU GOUVERNEMENT ET DE TOUTE LA CLASSE POLITIQUE CANADIENNE

Invitation lancée par une large coalition d’organisations syndicales, populaires, communautaires, de défense des droits, de femmes, d’étudiantEs, de groupes de solidarité, d’artistes, d’intellectuelLEs etc. et de citoyennes et citoyens.

Une décision incohérente du gouvernement

Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) dénonce la décision du gouvernement Couillard de suspendre la subvention pour l’organisation de la Semaine québécoise des adultes en formation (SQAF), qui se tient au mois d’avril de chaque année depuis 12 ans. Pour le CCMM-CSN, qui participe depuis déjà plusieurs années à la tenue d’activités dans le cadre de cette importante Semaine, il est inconcevable que le gouvernement du Québec se désintéresse ainsi de la formation des adultes. En juin, l’Institut de coopération pour l’éducation des adultes (ICEA) apprenait que son financement d’environ 800 000 $ serait suspendu en 2015, ce qui aura pour effet de compromettre sérieusement l’organisation de la SQAF dont elle est le maître d’œuvre.

« S’il y a un secteur qui fait figure de parent pauvre dans le vaste monde de l’éducation, c’est bien celui de la formation des adultes », s’est indignée Dominique Daigneault, présidente du CCMM-CSN. « Comment le gouvernement peut-il prendre une telle décision alors que cette Semaine s’inscrit dans le cadre d’une campagne de valorisation de la formation, et par conséquent, de l’éducation de façon plus large ».

Mise en place en 2002 dans la foulée de la Politique gouvernementale d’éducation des adultes et de formation continue, la SQAF soutient les adultes qui souhaitent se mettre à jour et s’outiller pour leur travail, qui désirent entreprendre un retour aux études ou qui cherchent à s’épanouir dans leur vie professionnelle. « Les parcours de formation, faut-il le rappeler, permettent à des personnes d’améliorer leur employabilité et leurs chances d’intégrer un emploi ainsi que de se sortir de la pauvreté et de l’exclusion professionnelle. Dans un contexte où les fermetures d’entreprises continuent de frapper l’économie du Québec, la valorisation de la formation des adultes doit être une priorité du gouvernement », a conclu la présidente du CCMM-CSN.

À propos du CCMM-CSN

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Rapport Ménard : prendre acte des dérives policières

Le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN) accueille favorablement plusieurs des recommandations émises par la Commission spéciale d’examen des événements du printemps 2012, dont le rapport a été déposé hier, en fin d’après-midi.

Le CCMM-CSN tient à rappeler que le gouvernement Charest, par son attitude de fermeture par rapport aux revendications étudiantes, a laissé dégénérer la situation. De nombreuses semaines se sont écoulées avant que Québec décide d’ouvrir un semblant de dialogue avec le mouvement étudiant.

Plusieurs propositions doivent être retenues. « Le conseil central somme le gouvernement d’appliquer immédiatement les recommandations proposant l’interdiction de l’usage du poivre de Cayenne et des grenades assourdissantes, d’affirmer Manon Perron, vice-présidente au CCMM-CSN. Nous considérons que l’utilisation de balles de plastique devrait aussi être interdite dans le cadre de manifestations ». Le rapport de la commission évoque de révoltantes histoires où on a assisté à des manquements flagrants aux droits et à l’absence de considération pour la dignité humaine. « C’est absolument intolérable dans une société de droit et le gouvernement doit en prendre acte », de s’indigner madame Perron.

L’utilisation disproportionnée de la force lors du printemps 2012 et relatée par les commissaires doit cesser. La population est en droit de pouvoir manifester sans avoir peur de la police, surtout que depuis, on a assisté à plusieurs événements durant lesquels les forces de l’ordre se sont déployées de façon démesurée. Manifester, c’est un droit fondamental.

À propos du CCMM-CSN 

Organisme régional affilié à la CSN, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Vers une pleine réparation des lésions professionnelles

À l’occasion de de son assemblée générale mensuelle, le 29 janvier au soir, le Conseil central du Montréal métropolitain-CSN recevait Monsieur Roch Lafrance, porte-parole de l’Union des travailleuses et travailleurs accidentés de Montréal (UTTAM), un groupe communautaire voué à la défense des travailleurs accidentés depuis 1975. Monsieur Lafrance a présenté le Livre vert de l’UTTAM, qui vise à consulter la population sur un enjeu important, la réforme du régime de réparation.

L’UTTAM souhaite ainsi identifier et proposer des solutions aux injustices les plus criantes du régime de réparation. Selon monsieur Lafrance, il n’y a pas eu véritablement d’améliorations à la loi depuis 1985, alors que depuis, le patronat et la CSST ont réussi à en contourner les dispositions afin de se soustraire à leurs obligations. La consultation lancée par l’UTTAM vise à conscientiser les travailleuses et les travailleurs sur les enjeux du régime et à contribuer à la recherche de solutions pour obtenir une réforme qui leur est plus favorable. L’UTTAM estime que depuis 15 ans, 60 % des réclamations liées à des maladies professionnelles ont été refusées par la CSST, tandis que le taux global d’acceptation des réclamations a baissé de 9 % durant la même période. « Depuis ce temps, peut-on lire dans le Livre vert, plusieurs maladies du travail n’ont pas été intégrées à la liste québécoise […]. Il en est ainsi de l’asthme bronchique relié aux agents autres que sensibilisants, du syndrome du tunnel carpien, de certaines maladies psychologiques reliées aux conditions stressantes de travail, de nombreux cancers professionnels, etc. Il est, de ce fait, très difficile de les faire reconnaître à titre de maladie professionnelle. »

Le CCMM-CSN a par la suite invité les délégué-es des syndicats à participer à la consultation en ligne de l’UTTAM.

Enfin, on a présenté une vidéo de l’Association québécoise de prévention du suicide afin de souligner la Semaine de prévention du suicide, du 2 au 8 février. Plusieurs personnes, des membres de syndicats, ont ensuite livré des témoignages émouvants sur diverses situations vécues dans les milieux de travail et sur les ressources à y mettre en place pour réagir à ce problème social.

Du nouveau au comité exécutif

Le congrès du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM–CSN) vient d’élire, pour un mandat de trois ans, une nouvelle équipe au comité exécutif : Dominique Daigneault à la présidence, Manon Perron à la première vice-présidence, Suzanne Audette à la deuxième vice-présidence, Véronique De Sève, au secrétariat général et Patrice Benoît, à la trésorerie. Les congressistes ont offert de chaleureuses salutations à Gaétan Châteauneuf, qui après 12 ans au conseil central, a décidé de prendre sa retraite. Francis Lagacé, qui assurait la deuxième vice-présidence depuis 2009, a également pris sa retraite.

Sur un thème particulièrement évocateur, Notre cœur bat à gauche, le congrès a réuni plus de 400 délégué-es représentant les syndicats des régions de Montréal, de Laval et du Grand Nord. Ils ont adopté une série de résolutions portant notamment sur le renouveau syndical, la modernisation des dispositions sur les briseurs de grève au Code du travail du Québec, la lutte contre les PPP et la sous-traitance ainsi que la reconnaissance de la valeur des services publics, l’organisation du travail, la participation citoyenne et la mise en branle d’un projet d’éducation sociopolitique.

Plusieurs moments forts ont marqué ce 35e congrès. Ainsi, l’équipe du conseil central s’est employée à mettre en valeur le travail des comités de front de lutte, notamment par le biais d’une série de capsules vidéo qui ont été diffusées tout au long de la semaine. Le mercredi après-midi, une surprise attendait les délégué-es : sur l’air de la chanson Motivés, du groupe Zebda, les membres des comités ont tenu à marquer le coup afin que toutes et tous retiennent l’importance de l’existence de ces comités. Les jeunes se sont aussi fait remarquer le mercredi avec une lecture particulière de leur Déclaration adoptée lors de leur 5e Rassemblement, en novembre dernier. Il faut aussi souligner la formule participative qui a permis aux congressistes de discuter en tables rondes de certaines propositions.

Le CCMM–CSN regroupe plus de 105 000 membres réunis au sein de 388 syndicats provenant de tous les secteurs d’activité.