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L’entente de principe adoptée par les trois unités affiliées à la CSN

L’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a finalement été adoptée par les trois unités.

Les résultats des votes tenus à scrutin secret sont les suivants : vote en faveur à 94 % pour le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), à 87 % pour le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et à 96 % pour le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) qui tenait son assemblée générale hier, le 27 avril.

Dans une déclaration commune, les présidences des trois syndicats affiliés à la CSN, Chantale Joly, Éric Tremblay et Louise Bordeleau, ont souligné la grande satisfaction des membres face aux améliorations de leurs conditions de travail : « Nos augmentations salariales, incluant un montant forfaitaire, atteignent 5,78 % en 2022 et 3,5 % en 2023, incluant une protection contre l’inflation la dernière année. Pour celles et ceux qui touchaient des bonis, nous avons également obtenu une majoration de la bonification de l’atteinte de nos cibles variant de 0,3 à 0,5 % et une seconde majoration du plafond de la bonification qui varie de 1 à 2,8 %. Nous avons également introduit un encadrement du télétravail qui inclut des remboursements pour l’achat de mobilier et une allocation pour les frais de connexion à Internet. »

Précisons que dans le cadre de leurs négociations, les membres des trois unités viennent d’accepter massivement la prolongation de leurs contrats de travail respectifs liée à la fusion de SSQ assurances et de La Capitale sous la nouvelle bannière Beneva.

D’une seule et unique voix, Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN et Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN ont salué la lutte des membres qui ont réussi à obtenir une amélioration importante de leurs conditions de travail respectant leurs objectifs initiaux.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Deux unités syndicales sur trois affiliées à la CSN acceptent l’entente de principe

Lors de deux votes distincts tenus à scrutins secrets, l’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril dernier entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a été acceptée à 94 % par le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et à 87 % par le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

Pour sa part, le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) se réunira demain afin de prendre connaissance de l’entente de principe et de procéder au vote secret sur celle-ci par la suite. Aucun autre détail ne sera divulgué d’ici à ce que cette unité se soit prononcée.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Entente de principe chez SSQ (Beneva)

Une entente de principe est intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN : le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN).

Celle-ci sera bientôt présentée aux instances syndicales qui se prononceront sur tout son contenu. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

À propos

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Les grévistes manifestent chez SSQ (Beneva)

Ce lundi 28 mars, devant le siège social de SSQ (Beneva) à Québec, les membres en grève du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) se sont rassemblés et ont manifesté leur solidarité dans les rues de la ville. Les deux groupes de salarié-es disposent de mandats de grève dans le cadre des négociations en cours pour le renouvellement de leurs conventions collectives.

« Même si nous travaillons pour un employeur qui enregistre des résultats financiers records, comme vous pouvez le constater, nous devons actuellement nous battre afin d’obtenir simplement des augmentations salariales protégeant notre pouvoir d’achat et qui reconnaissent, pour plusieurs d’entre nous, les nombreuses années que nous accumulons à l’emploi de SSQ (Beneva) », de déplorer Chantal Joly, présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN).

« Alors que d’autres salarié-es du groupe ont obtenu des bonifications significatives de l’ordre d’un minimum de 10 %, l’employeur ne nous offre que des miettes à la table de négociation. Nous avons pourtant toutes et tous contribué aux excellents résultats financiers de l’entreprise, alors pour nous, il est clair que nous méritons autant que ces salarié-es », de renchérir Éric Tremblay, président du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

En négociation depuis le 2 novembre 2021, la question des salaires est abordée à une table centrale regroupant les unités affiliées à la CSN. Face à des pourparlers qui piétinent toujours, une demande de conciliation a été déposée le 4 février dernier au Tribunal administratif du travail.

D’une seule et unique voix, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN et Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN ont tenu à rappeler que, « en ces temps de rareté de main-d’œuvre et d’inflation dépassant les 5 %, nous sommes toujours étonnés de faire face à des employeurs qui agissent comme si tout allait bien. Beneva vient tout juste de réaliser des bénéfices de près du double à ses prévisions et malgré des actifs de plus de 25 milliards de dollars, la haute direction ne semble pas vouloir investir dans ce qu’elle a de plus précieux, c’est-à-dire ses travailleuses et ses travailleurs. Non seulement nous sommes ici aujourd’hui pour soutenir leur lutte, mais nous serons à leur côté jusqu’au bout ».

Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres et le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 qui sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN). Celle-ci compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Mandats de moyens de pression, incluant la grève, adoptés chez SSQ

Les deux principaux syndicats CSN de SSQ ont adopté dans les derniers jours des mandats de moyens de pression, incluant la grève, par de très larges majorités. Les syndicats espèrent ainsi démontrer leur détermination à obtenir de bonnes conditions de travail pour leurs membres à la veille de la fusion des opérations avec La Capitale pour former Beneva.

Les membres du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) ont voté respectivement à 94,9 % et 90 % en faveur de mandats de moyens de pression incluant la grève.

La question salariale est au cœur des négociations. « Le message est clair : on ne peut pas se contenter des augmentations de salaire habituelles, à 2 % par année, alors que l’inflation tourne autour de 5 % », explique Chantal Joly, présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), « surtout dans un contexte où les assureurs s’arrachent la main-d’œuvre et que notre employeur affiche des résultats qui dépassent largement ses objectifs dans les dernières années ».

« Notre objectif n’est pas de faire la grève à tout prix », précise Éric Tremblay, président du Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN), « mais c’est important que l’employeur comprenne bien l’importance que revêt cette négociation pour nos membres et leur détermination à améliorer leurs conditions de travail. » En effet, la présente ronde de négociation est la dernière avant la fusion des opérations de SSQ et de La Capitale (prévue en 2023). À noter, une table centrale a été créée pour le monétaire, mais que chaque syndicat négocie ses enjeux locaux à sa propre table de négociation.

« Au fil des ans, les travailleuses et les travailleurs de SSQ ont contribué à faire de cet employeur un chef de file dans son domaine », rappelle Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce (CSN), « la partie patronale doit le reconnaitre et ça doit se traduire par des conditions de travail et des offres salariales conséquentes. D’autant plus que dans le contexte actuel, avoir des employés dévoués et compétents, c’est de l’or en barre ».

« SSQ occupe une place particulière à Québec et dans le mouvement syndical, c’est un dossier que nous allons suivre attentivement », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « les travailleuses et les travailleurs de SSQ peuvent être assurés de l’appui du conseil central et de toute la CSN, nous allons accompagner les syndicats dans leur mobilisation pour qu’ils en arrivent à un règlement satisfaisant pour toutes les parties. »

Les salarié-es votent la grève

Réunis en assemblée générale, hier, les salarié-es de SSQ-Vie de Montréal et de Québec ont voté dans une proportion de 72 %, par scrutin secret, en faveur d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, à exercer au moment opportun.

La convention collective des quelque 600 salarié-es de SSQ-Vie est échue depuis le 31 décembre 2014 et les négociations n’ont pas permis de conclure une entente satisfaisante jusqu’à maintenant. Au cœur du litige : des demandes patronales de reculs importants au régime de retraite ainsi qu’aux assurances collectives.

Aucune rencontre n’a eu lieu depuis décembre 2015. Un conciliateur a été nommé en octobre 2015.

Le syndicat entend mettre toutes ses énergies à la conclusion d’une entente satisfaisante dans les prochains jours. Le comité de négociation syndical est prêt à négocier jour et nuit s’il le faut.

 

La solidarité et la persévérance

Le 2 mars dernier, les quelque 400 salarié-es de SSQauto déclenchaient une grève générale illimitée pour appuyer leurs revendications à la table de négociation. Les syndiqué-es, outrés de l’attitude méprisante de l’employeur, ont rejeté en bloc l’ensemble des demandes patronales. Il a fallu attendre neuf semaines de grève, l’intervention de la Fédération du commerce-CSN et de la CSN ainsi que l’arrivée d’un nouveau conciliateur pour enfin voir le conflit se solder par un règlement satisfaisant aux yeux des salarié-es.

« Sacrifiez-vous, je dois me payer une tour ! »

Les grévistes étaient offusqués de voir SSQauto se payer une nouvelle tour de bureaux à Longueuil, alors que l’employeur exigeait de leur part d’importants reculs, notamment en matière de retraite et d’assurance collective. Il était difficile de ne pas avoir l’impression que SSQ se construisait une tour sur le dos de ses salarié-es. Ils n’ont d’ailleurs pas manqué de le souligner en se mobilisant le 12 mars dernier alors qu’ils s’étaient réunis devant le chantier du futur édifice.

L’employeur espérait sûrement voir les salarié-es accepter ses demandes sans dire un mot. Il en a été tout autrement, ceux-ci ayant évalué que la mobilisation pouvait permettre des gains là où il semblait n’y avoir que des reculs. Les membres ont décidé de se serrer les coudes afin d’opposer à l’employeur un rapport de force suffisamment important pour le faire revenir à la table de négociation et lui faire renoncer à certaines exigences. Il est à noter qu’en cours de chemin, les syndiqué-es de SSQauto ont reçu l’appui de leurs quelque 600 collègues de SSQvie, qui ont voté trois jours de grève pour les appuyer.

La solidarité a finalement payé

Malgré l’intransigeance patronale, malgré la sous-traitance dont ils étaient victimes, malgré l’épuisement résultant de neuf semaines de grève, les travailleuses et travailleurs ont refusé de baisser les bras et ont pu obtenir un règlement qui répondait à leurs attentes. Selon Éric Tremblay, président du Syndicat des salariés et salariées de SSQ société d’assurance générale, « la grève a été éprouvante pour nos membres, mais avec cette entente, elle en a valu la peine. Le retour au travail sera plus facile, les salarié-es ne se seront pas battus en vain ».

À la conclusion de ce règlement, les travailleurs et les travailleuses ont obtenu des hausses de 11 % réparties sur une période de six ans, auxquelles s’ajoute un montant forfaitaire de 5 % pour l’année 2014. Les salarié-es réussissent à éviter que leur régime de retraite soit intégré à celui des cadres et des professionnel-les non syndiqués. En outre, alors que l’employeur voulait obstinément hausser l’âge de départ à la retraite à 63 ans, les syndiqué-es ont réussi à faire en sorte qu’il passe de 60 à 61 ans. Ils ont également réussi à obtenir une amélioration générale de l’ensemble des différentes primes qui leur sont accordées, tout en maintenant celle liée au départ à la retraite. Pour leur part, les conseillers et les conseillères en assurance de groupe voient leurs différentes conditions de travail bonifiées.

Les grèves sont assez rares dans le secteur financier et celle de SSQauto aura permis de démontrer que la solidarité, la persévérance et la lutte peuvent rapporter. Cela n’a pas été de tout repos, mais avec l’entente conclue, les salarié-es sont rentrés au travail la tête haute.

Les salarié-es acceptent l’entente de principe

Réunis en assemblée générale, les 327 membres du Syndicat des salariés et des salariées de SSQ société d’assurances générales (CSN) ont accepté une entente de principe avec leur employeur, mettant ainsi un terme à un conflit qui a culminé par une grève générale de neuf semaines. C’est dans une proportion de 83% que les membres se sont prononcés en faveur de l’entente survenue après deux journées de négociations intensives et l’intervention du conciliateur.

Rappelons que les travailleurs et les travailleuses dénonçaient les reculs importants que l’employeur exigeait de leur part, notamment sur le plan de l’assurance collective, du régime de retraite et des salaires. Le règlement intervenu satisfait donc les membres et constitue un changement de cap important de la part de l’employeur. Les salarié-es ont toujours souhaité une entente négociée satisfaisante. « Nos demandes étaient raisonnables et c’est pour cela que nous avons fait la grève, on ne demandait quand même pas la lune ! » s’exclame Éric Tremblay, président du syndicat.

À la conclusion de ce règlement, les travailleurs et les travailleuses ont obtenu des hausses de 11 % réparties sur une période de six ans, auxquelles s’ajoute un montant forfaitaire de 5 % pour l’année 2014. Les salarié-es réussissent à éviter que leur régime soit intégré à celui des cadres et des professionnel-les non syndiqués. En outre, alors que l’employeur voulait obstinément monter l’âge de départ à la retraite à 63 ans, les syndiqué-es obtiennent qu’il passe de 60 à 61 ans. De plus, ils ont réussi à obtenir une amélioration générale de l’ensemble des différentes primes, tout en maintenant celle liée au départ à la retraite. Pour leur part, les conseillers et les conseillères en assurance de groupe voient leurs différentes conditions de travail bonifiées.

C’est donc avec soulagement que les salarié-es ont accueilli cette entente et qu’ils l’ont ratifiée dans une bonne proportion. Selon Éric Tremblay, « la grève a été éprouvante pour nos membres, mais avec cette entente, elle en a valu la peine. Le retour au travail sera plus facile, les salarié-es ne se sont pas battus en vain ».

À propos

Le Syndicat des salariés et des salariées de SSQ société d’assurances générales (CSN regroupe environ 400 membres travaillant à Sainte-Foy et à Longueuil. Il est affilié à la Fédération du commerce-CSN qui compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

SSQ Vie de nouveau en grève

Les 600 membres du syndicat de SSQ Vie ont déclenché une nouvelle journée de grève dès 11 heures aujourd’hui. Ils vont ainsi rejoindre leurs 400 collègues de SSQauto en grève illimitée depuis le 2 mars dernier. Les deux syndicats manifestent aujourd’hui devant le siège social de SSQ Groupe Financier sur le boulevard Laurier à Québec.

Les travailleurs et les travailleuses dénoncent les demandes patronales qui impliquent une série de reculs dans leurs conditions de travail, en particulier en ce qui concerne le régime de retraite et les assurances collectives. « Il y a quelque chose de paradoxal dans l’attitude de l’employeur, il s’enrichit grâce à la couverture de risque, mais il refuse de l’assumer pour ses propres employé-es. C’est un autre cas de cordonnier mal chaussé », affirme la présidente du Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), Linda Morissette.

Des syndiqué-es de SSQauto de Longueuil rejoindront leurs collègues aujourd’hui pour manifester avec eux leur mécontentement face à l’employeur. Les deux syndicats font face aux mêmes exigences inacceptables de l’employeur. « Nous saluons le geste de solidarité des membres de SSQ Vie, car c’est ensemble que nous parviendrons à faire comprendre à l’employeur qu’il est dans l’intérêt de tous de changer d’attitude à la table de négociation», s’exclame Éric Tremblay, président du Syndicat des salariées et des salariés de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

Les deux syndicats sont prêts à négocier, mais pas à se faire imposer des conditions.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Pourquoi SSQ peut se construire une tour ?

Malgré un volume d’affaires de 3 G$ et l’atteinte de ses cibles de rendement, SSQ demande une série de reculs inacceptables à ses employé-es. Au même moment, l’assureur québécois construit pourtant une grande tour de bureaux en bordure du pont Jacques-Cartier, à Longueuil. SSQ, en pleine expansion depuis dix ans, a également acheté un immeuble à Québec.

Rappelons que les employé-es de SSQ auto sont en grève générale illimitée depuis le 2 mars, après avoir refusé les offres finales de l’employeur qui représentaient une série de reculs inacceptables. Un conciliateur tente en ce moment de convaincre l’employeur de reconsidérer son offre finale.

« Ce refus de rediscuter de certaines demandes patronales est dur à expliquer dans un contexte financier favorable et une croissance soutenue qui exige toujours plus d’espace de bureaux », avance Éric Tremblay, président du Syndicat des salariées et des salariés de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

Les offres finales de SSQ visaient notamment un recul important dans la contribution patronale au régime de retraite et une diminution de la couverture d’assurance offerte aux syndiqué-es. Au niveau du salaire, on offrait une hausse de 10 % sur six ans, soit 1,66 % par année en moyenne. « SSQ doit remettre ses valeurs à la bonne place et investir dans son actif le plus important et le plus utile à sa croissance : ses employé-es », insiste Diane David, secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC-CSN).

« La Montérégie est heureuse de pouvoir accueillir plus d’emplois du secteur financier sur son territoire, mais il faudrait éviter que la qualité de ces emplois se détériore », affirme Fernande Lévesque, vice-présidente du Conseil central de la Montérégie (CSN).

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Une série de reculs injustifiés

L’assureur SSQ auto vise à se désengager dans la couverture d’assurance collective et du régime de retraite pour près de 400 de ses employé-es membres du Syndicat des salariées et des salariés de SSQ Société d’assurances générales (CSN).

La dernière offre globale et finale de l’employeur a été rejetée à 70 % lors de l’assemblée générale du 22 février dernier. Aucune date de conciliation n’est prévue pour le moment avec l’employeur. Le Syndicat a donc décidé de déclencher une grève générale illimitée à partir d’aujourd’hui. Il est à noter qu’une banque de cinq jours de grève avait déjà été votée auparavant. Les derniers jours de cette banque ont été utilisés la semaine dernière, sans pour autant inciter l’employeur à reconsidérer sa position.

En plus des deux reculs déjà cités, l’offre globale et finale de l’employeur propose 10 % d’augmentation de salaire en six ans. « SSQ est pourtant en bonne situation financière. L’offre patronale ne vise qu’à diminuer la masse salariale pour gonfler les profits », explique Diane David, secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC-CSN).

De plus, accepter l’offre finale de l’employeur ferait en sorte que les experts en sinistre, les agents d’assurance auto et habitation, les souscripteurs et les estimateurs, etc., membres du syndicat, se retrouveraient avec un système d’assurances « flexible », ce qui aurait pour conséquence d’augmenter la contribution au régime d’assurance sans toutefois maintenir le même niveau de protection actuelle.

Quant au régime de retraite, l’employeur s’accorde une baisse de cotisation de 2,35 %, ce qui diminue d’autant la cotisation des employé-es puisqu’il s’agit d’un régime financé à 50 % par l’employeur et 50 % par les salarié-es. À terme, cela signifie toutefois une diminution de la rente des futurs retraité-es. « C’est d’autant plus difficile à justifier comme position que le régime est actuellement solvable à plus de 100 %. Pourquoi vouloir trouver des solutions à un problème qui n’existe plus ? », ajoute Diane David. La secrétaire générale reproche également à SSQ de véhiculer un chiffre global pour les déficits du passé, qui inclut la partie du régime réservée aux cadres et aux salarié-es qui ne sont pas membres du syndicat. On cherche ainsi à donner plus d’ampleur à un problème passé.

SSQ demande également des reculs en ce qui concerne les primes tout comme sur les horaires et sur l’application de l’ancienneté. Bref, il s’agit d’une série de reculs injustifiés par la situation de SSQ et inacceptables pour ses employé-es.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.