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Nous demandons la démission de Hubert T. Lacroix

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) demande la démission du président et directeur général de Radio-Canada/CBC, Hubert T. Lacroix, ainsi que de l’ensemble du conseil d’administration.

Lors de sa réunion du 22 octobre dernier, le conseil syndical de transition a adopté une résolution en ce sens. Une pétition électronique auprès des membres vient d’être envoyée pour solliciter leur appui et une version papier circulera à partir du 3 novembre prochain.

« Dans un contexte de changement de gouvernement au fédéral, nous estimons que la direction n’a plus de légitimité. Alors que le nouveau gouvernement a promis de réinvestir dans la culture et dans Radio-Canada/CBC, Hubert T. Lacroix, avec son équipe, s’entête à appliquer son plan 2020. Leur intérêt n’est pas celui du maintien de la radio et la télévision publiques », soutient Isabelle Montpetit, présidente du SCRC.

« Nous n’avons aucune confiance en l’actuel p.-d.g. et en son conseil d’administration. De plus nous demandons l’arrêt de toutes compressions faites dans le personnel et la programmation, ainsi que l’arrêt de la vente des actifs de CBC/Radio-Canada, comme prévu dans le plan 2020 de la société », ajoute la présidente de la Guilde canadienne des médias, Carmel Smyth.

Plus de 2100 professionnel-les et artisans ont été mis à pied entre 2009 et 2012, puis 1300 entre 2014 et 2015. D’ici 2020, la direction a prévu le départ de plus de 1000 travailleuses et travailleurs additionnels.

À propos

Depuis la fusion en juillet dernier, le Syndicat des communications de Radio-Canada représente plus de 3200 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Fondée en 1921, elle est composée de près de 2000 syndicats répartis dans huit fédérations, dont la Fédération nationale des communications.

Le président reconnaît pour la première fois que l’existence même du diffuseur public est menacée en raison de compressions

Après huit ans passés à mettre en oeuvre des compressions sans précédent à CBC/Radio-Canada – les plus impitoyables en 80 ans d’histoire du diffuseur public, soit plus de 2000 postes ou 25 % du personnel mis à pied en cinq ans, sans répit en vue – le président de CBC/Radio-Canada Hubert T. Lacroix affirme maintenant qu’il aurait dû sonner l’alerte plus tôt. L’aveu soudain de M. Lacroix et sa défense du diffuseur public, qu’il n’a pourtant pas cessé de morceler, ont été faits non pas dans son arrière-cour où les défenseurs de CBC/Radio-Canada sonnent l’alarme depuis des années, mais lors d’une conférence internationale en Allemagne.

Dans un discours préparé, M. Lacroix a admis que le « plus grand manquement » des diffuseurs publics « est de ne pas avoir parlé suffisamment haut et fort des menaces qui nous guettent. » Et comme dans « la fable de la grenouille qu’on place dans un récipient d’eau froide chauffée progressivement, nous n’avons pas dit clairement que nous risquons de finir ébouillantés. »

Les employé-es de CBC/Radio-Canada seraient certainement d’accord avec ce constat, selon la présidente du plus grand syndicat du diffuseur public. « Si nous reconnaissons sa franchise subite, la réalité est que la température ne cesse de monter et que l’eau bout de plus en plus, déclare la présidente nationale de la Guilde canadienne des médias, Carmel Smyth. Au lieu de regretter les années passées à faire des coupes dans le silence, pourquoi M. Lacroix ne s’exprime-t-il pas au Canada plutôt que de tenter d’empêcher les membres de la Guilde de s’exprimer publiquement en faveur d’un financement stable pour CBC/Radio-Canada ? M. Lacroix pourrait lui-même exprimer son appui à un dialogue public sur cet enjeu. »

Le moment est parfait : nous sommes en plein milieu d’une campagne électorale alors que les Canadiens sont en droit de savoir qu’une institution qu’ils chérissent est en train d’être pulvérisée. Dévoiler plus de détails en ce moment pourrait possiblement influencer les électeurs et amènerait le prochain gouvernement à fixer comme priorité un financement amélioré pour CBC/Radio-Canada.

Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada, se demande si le silence de M. Lacroix au Canada ne serait pas lié à sa relation avec le bureau du premier ministre. On sait que, tout comme les sénateurs, le poste convoité de président de CBC/Radio-Canada est trié sur le volet par le premier ministre. Si nos deux syndicats apprécient la franchise soudaine de M. Lacroix ainsi que sa position en faveur de la plus importante organisation d’informations au pays et d’une plus grande collaboration entre les diffuseurs publics pour bâtir une collectivité mondiale des diffuseurs publics, nous exigeons plus d’honnêteté. Étant donné que trois partis politiques fédéraux sur quatre se sont engagés à annuler les récentes coupes budgétaires infligées à CBC/Radio-Canada, M. Lacroix s’engage-t-il, en cas de victoire de l’un de ces trois partis, à utiliser les fonds pour rétablir des emplois et poursuivre la fière tradition de production de documentaires de qualité et d’une programmation originale ? Sans un tel engagement, nous devons présumer qu’il continuera sur sa trajectoire actuelle, qui consiste à réduire le diffuseur public à un distributeur saturé de contenu commercial (en grande partie non canadien) acheté à l’extérieur.

L’allocution intégrale de M. Lacroix se trouve ici: http://www.cbc.radio-canada.ca/fr/centre-de-presse/2015/09/10/

Les positions de partis fédéraux se trouvent ici: http://www.cmg.ca/fr/wp-content/uploads/2015/05/Francais-Engagements-des-partis-federaux-envers-CBC-Radio-Canada.pdf

Le rapport du Sénat dénoncé par la FNC et le SCRC

La Fédération nationale des communications (FNC-CSN) ainsi que le Syndicat des communications de Radio-Canada (SCRC) dénoncent le rapport Le moment est venu de changer : CBC/Radio-Canada au vingt et unième siècle, rendu public cette semaine par le Comité sénatorial permanent des transports et des communications. Ils le jugent truffé d’incohérences et considèrent qu’il ne propose pas de solutions viables aux réels problèmes du producteur et diffuseur public.

« La grande majorité des recommandations issues de ce rapport ne fait qu’appuyer les valeurs du gouvernement Harper, soit réduire encore le financement public attribué à CBC/Radio-Canada, rendre sa gouvernance toujours plus dépendante du parti au pouvoir et favoriser la privatisation d’une majorité des activités de la société d’État, proteste Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN. Les idées énoncées vont complètement à l’inverse des engagements électoraux de tous les autres partis politiques fédéraux. En sachant que la plupart des sénateurs ayant participé à ce rapport ont été nommés par le gouvernement Harper, on peut dire que le jupon dépasse ! »

Le comité recommande de réduire la dépendance du diffuseur public aux crédits parlementaires en augmentant sa part de revenus privés, tout en mentionnant que CBC/Radio-Canada doit présenter une programmation qui n’est pas offerte par les diffuseurs privés. « Les recommandations qui touchent au financement n’ont aucun sens et ne tiennent pas compte de notre mandat. C’est le financement public qui nous permet de présenter du sport amateur par exemple ou des concerts de musique classique. En réduisant les crédits parlementaires, c’est justement ce genre d’émission que nous n’aurons plus les moyens de faire », soutient Isabelle Montpetit, présidente du SCRC.

Les propositions qui traitent de la gouvernance ne règlent pas non plus les problèmes d’indépendance et de transparence de la société d’État. Par exemple, le rapport suggère que le PDG soit nommé par le conseil d’administration plutôt que par le bureau du premier ministre comme c’est le cas actuellement. « Cette mesure ne fait que donner l’illusion d’indépendance, car les membres du conseil d’administration sont eux-mêmes nommés par le bureau du premier ministre », souligne madame Montpetit.

Une administration centralisée

D’autres recommandations sont problématiques. Le comité affirme que la programmation doit refléter toutes les régions du Canada. Or, du même souffle, il propose que toutes les administrations soient rapatriées dans la Capitale nationale. Comment être collé aux différentes réalités régionales si toutes les orientations sont décidées à partir d’Ottawa plutôt que localement ?

Également, le rapport suggère que l’ensemble de la programmation radio-canadienne, à l’exception des nouvelles et de l’actualité, soit produit à l’externe et que la société d’État doive se départir de tous ses actifs, tout en précisant qu’elle doit faire preuve de jugement dans son utilisation des fonds publics. Or, plusieurs rapports ont démontré que la production indépendante coûte plus cher aux contribuables et qu’il est absolument illogique de louer avec de l’argent public des locaux au privé plutôt que de préserver des actifs qui appartiennent au peuple canadien.

« Pour nous, ce rapport est à rejeter du revers de la main. Peu de recommandations tiennent la route et s’inscrivent dans la réalité du rôle et de la mission du diffuseur public. Vivement les élections fédérales afin qu’un nouveau gouvernement redonne à CBC/Radio-Canada les moyens d’être le diffuseur public auquel les Canadiennes et les Canadiens ont droit ! », martèle madame St-Onge.

Les travailleuses et les travailleurs choisissent le SCRC (FNC-CSN)

Aujourd’hui, le Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) a dévoilé le résultat du vote à l’issue duquel près 3000 travailleuses et travailleurs ont fait leur choix entre le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) et le Syndicat canadien de la fonction publique 5757 (FTQ).

« Nous sommes très heureux du résultat de cet important vote imposé par l’employeur. Pour le SCRC, il s’agit d’un gain important à l’issue d’une campagne qui dure depuis plusieurs mois et qui a demandé environ trois ans de réflexions et de consultations. Notre syndicat a été choisi par la majorité et nous représenterons désormais environ 3000 membres avec qui nous allons travailler pour négocier de bonnes conditions de travail, favorisant une production et une diffusion publiques digne de ce nom à la population du Québec et de Moncton », précise Isabelle Montpetit, présidente du SCRC.

Rappelons que Radio-Canada a demandé le 31 mai 2012 au CCRI de revoir la structure syndicale de ses employé-es travaillant au Québec et à Moncton. Le vote s’est déroulé dernièrement, soit du 15 au 26 juin dernier.

« Pour la FNC-CSN, le résultat de ce vote confirme la place prépondérante qu’elle occupe dans le secteur des médias. Nous étions déjà l’organisation syndicale la plus représentative, cela explique, en grande partie, le choix exprimé par les travailleuses et les travailleurs de Radio-Canada. Afin d’améliorer leurs conditions de travail et, du même coup, de défendre et préserver la SRC, nous avons déjà longuement réfléchi au contenu de la convention collective que nous devrons négocier sous peu. Nos nouveaux membres seront à même de constater qu’ils ont fait le bon choix », souligne Pierre Roger, président de la Fédération nationale des communications-CSN.

« La CSN est fière du résultat de ce vote. Au nom du comité exécutif de la CSN, je désire saluer l’arrivée de nouvelles travailleuses et de nouveaux travailleurs au sein de notre confédération. Nous les remercions de leur confiance et nous leur garantissons toute notre solidarité. Nous les assurons de notre soutien indéfectible, de notre respect de leur autonomie et de notre appui, autant dans les décisions qui seront prises, que dans leurs efforts pour améliorer leurs conditions de travail », assure Jacques Létourneau, président de la CSN.

Avant la fusion, le Syndicat des communications de Radio-Canada représentait 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le SCRC interpelle la direction

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) dénonce la lourdeur bureaucratique qui règne à Radio-Canada. Selon une étude réalisée par le syndicat, le ratio cadres-salarié-es est de un pour six aux services français de Radio-Canada. La direction de Radio-Canada affirme de son côté que ce ratio est de un pour neuf. Quel que soit le ratio exact, le syndicat considère que ce poids bureaucratique est démesuré et qu’il a un impact néfaste sur les employé-es : – Perte d’autonomie : les cadres se mêlent de plus en plus du travail des salarié-es et exercent dans certains cas une surveillance continuelle. – Dédoublement : certains cadres exécutent des tâches qui relèvent des salarié-es. – Surcharge de travail : de nombreux cadres continuent d’exiger la même quantité de travail total, même si le personnel est réduit. – Sentiment d’injustice : les compressions semblent viser davantage les salarié-es que les cadres. – Lourdeur bureaucratique en contradiction avec le discours qui parle d’alléger et de simplifier les processus.

« La direction de Radio-Canada ne s’attaque pas aux problèmes réels de l’entreprise. Plutôt que d’agir, on préfère nous faire répondre à des sondages futiles pour mesurer notre satisfaction par rapport à la direction. Le taux d’encadrement est un problème qui pèse lourd sur le climat de travail. La société a annoncé qu’elle allait revoir la structure de l’organisation. Nous souhaitons qu’il s’agisse d’une refonte et d’une simplification en profondeur, et non d’une simple réaffectation des personnes déjà en place », affirme Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN). Le SCRC (FNC-CSN) a demandé à rencontrer le président-directeur général Hubert T. Lacroix pour discuter de la nécessité de revoir la structure hiérarchique de la société d’État.

L’étude Bureaucratie obèse à Radio-Canada – Rapport du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) est disponible à l’adresse suivante : www.tousunis.org/2015/06/12/bureaucratie-obese-a-radio-canada/

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), affilié à la Fédération nationale des communications-CSN et à la Confédération des syndicats nationaux représente 1500 membres au Québec et à Moncton.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Tous amis de Radio-Canada dépose sa pétition aux Communes

Ce matin, Pierre Maisonneuve, porte-parole de la campagne Tous amis de Radio-Canada, a déposé publiquement une pétition de plus de 23 000 signatures à la Chambre des communes en compagnie d’Hélène Laverdière, députée NPD de Laurier-Sainte-Marie, du député libéral de Saint-Laurent, Stéphane Dion, et du député de Haute-Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia, Jean-François Fortin, de Forces et Démocratie.

Depuis un an, les gens de tout le pays ont été invités à signer le document qui demande notamment un moratoire sur les compressions à Radio-Canada et la tenue d’une commission parlementaire sur l’avenir du diffuseur et producteur public. À quelques mois de l’échéance électorale, il était impératif pour Tous amis de Radio-Canada de remettre aux parlementaires cette pétition qui prouve une fois de plus, si nécessaire, l’attachement des Canadiens et Canadiennes, notamment francophones, à Radio-Canada.

La pétition sera symboliquement déposée par le député Jean-François Fortin, de Forces et Démocratie. « Il nous fait plaisir de constater que les deux principaux partis d’opposition ainsi qu’un jeune parti émergent sont derrière nous pour appuyer nos revendications envers notre diffuseur et notre producteur public. Cela démontre que la mobilisation populaire porte fruit et que les politiciens nous écoutent », a déclaré le porte-parole de la campagne Tous amis de Radio-Canada, Pierre Maisonneuve.

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégrité de notre seul producteur et diffuseur public national. Cette campagne de mobilisation populaire est organisée par le Syndicat des communications de Radio-Canada qui représente 1600 membres au Québec et à Moncton.

La campagne est soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN qui regroupe 6000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le SCRC et la FNC dénoncent l’expulsion de deux journalistes lors d’un colloque

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) et la Fédération nationale des communications-CSN dénoncent le fait que deux de leurs membres ait été expulsés d’une conférence qui s’est déroulée jeudi dernier, à Montréal, lors d’un colloque organisé par l’Association des transports du Québec (AQTr).

Pascal Robidas et Dominic Brassard, journalistes à Radio-Canada, étaient dûment accrédités pour assister à la conférence intitulée Défis et enjeux du transport de matières dangereuses, qui portait sur le transport de produits pétroliers. Le conférencier, vice-président de l’Association des chemins de fer du Canada, a toutefois refusé que sa conférence soit enregistrée, affirmant qu’il n’avait pas été mis au courant du fait que des médias pourraient être présents. L’AQTr a affirmé à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec qu’elle indiquera désormais, sur le formulaire que doivent remplir les conférenciers, que les médias peuvent assister aux événements qu’elle organise. « Les journalistes ont un rôle essentiel dans une société démocratique : celui de rapporter aux citoyennes et aux citoyens les informations nécessaires pour bien comprendre les enjeux du monde dans lequel ils vivent. Pour cela, ils doivent pouvoir faire leur travail librement. L’AQTr promet de modifier ses pratiques, mais entre-temps, les citoyens n’auront pas eu accès à des informations d’intérêt public », affirme Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN).

Ce n’est pas la première fois que Dominic Brassard subit des entraves dans son travail. Il rapporte avoir déjà été expulsé du stationnement de l’Agence métropolitaine de transport, où il faisait un micro trottoir, et il a eu maille à partir avec des manifestants au printemps 2015. En janvier 2014, le maire de Saint-Lambert avait aussi tenté de l’empêcher d’enregistrer une réunion du conseil municipal. « Les entraves à la pratique du journalisme se multiplient à une époque où la viabilité économique des médias est fragile et où les ressources affectées au journalisme s’amenuisent. Dans ce contexte, il est primordial que les journalistes de Radio-Canada, mais aussi de l’ensemble des médias, puisse faire leur travail en toute liberté », conclut Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Tous amis de Radio-Canada salue le dépôt du rapport Houle

Tous amis de Radio-Canada salue le dépôt du rapport intitulé Le financement de Radio-Canada : état de situation et pistes de solution, divulgué aujourd’hui par Jean-Marc Fournier, ministre québécois responsable des Affaires intergouvernementales canadiennes et de la Francophonie canadienne, et Madeleine Meilleur, procureure générale et ministre déléguée aux Affaires francophones de l’Ontario.

Le rapport rédigé par le consultant expert Michel Houle dresse un portrait alarmant de la Société Radio-Canada, mais propose des pistes de solution constructives, qui permettraient au radiodiffuseur public de bien remplir pleinement son mandat auprès des communautés francophones et acadiennes. « Ce rapport reconnaît avec force ce que nous dénonçons sur la place publique depuis plusieurs années relativement au financement de Radio-Canada/CBC, aux multiples compressions qui lui ont été imposées ainsi qu’aux solutions que nous préconisons afin de redonner à notre producteur et à notre diffuseur public la vigueur dont il a besoin pour remplir sa mission, particulièrement envers tous les francophones au Canada. Tous amis de Radio-Canada est heureux d’avoir contribué à la réflexion qui a mené à la publication de ce rapport », souligne Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

Le 19 janvier dernier, une délégation de Tous amis de Radio-Canada avait rencontré les ministres de la Francophonie du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick afin de leur faire part de leur point de vue sur l’avenir de Radio-Canada. Les ministres ont retenu cinq pistes de solutions : le rehaussement graduel, sur trois ans, des crédits parlementaires versés à Radio-Canada pour qu’ils reviennent au niveau de 2008-2009, une augmentation de 150 millions de dollars par rapport aux crédits actuels ; le maintien et l’indexation annuelle des crédits budgétaires en fonction de l’IPC, pendant les cinq années suivantes ; l’instauration d’une subvention annuelle additionnelle de 35 millions de dollars sur cinq ans pour renforcer la programmation locale des stations de radio et de télévision de Radio-Canada/CBC hors des marchés métropolitains, et ce, afin de contrer la perte financière liée à l’abolition totale du Fonds pour l’amélioration de la programmation locale (FAPL), le 31 août 2014, par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) ; la conversion du pouvoir d’emprunt à court terme de 220 millions de dollars de la SRC en marge de crédit à long terme d’environ 300 millions de dollars, afin qu’elle puisse déployer des initiatives multiplateformes et accroître sa présence dans l’univers de la télévision spécialisée, sans qu’il y ait d’incidence sur la qualité et la quantité de la production de contenu et ; favoriser l’accès aux services spécialisés en propriété exclusive de CBC/Radio-Canada afin qu’ils soient accessibles partout au Canada.

« Nous sommes heureux de constater que nos revendications trouvent écho dans la classe politique au pays. L’avenir de Radio-Canada nous préoccupe plus que jamais et ces propositions constituent un grand pas dans la bonne direction. Il faut maintenant que ces avenues fassent leur chemin à Ottawa, là où des partis politiques doivent s’engager clairement à concrétiser ces propositions », de préciser Jacques Létourneau, président de la CSN et responsable politique de la campagne Tous amis de Radio-Canada.

« Pour la FNC, il s’agit d’un important rapport en soutien à Radio-Canada, à la qualité de l’information et à la diffusion de la culture francophone sur toutes ses plateformes, partout au Canada. Nous comptons diffuser largement les constats et les propositions qui y sont formulées afin que ce point de vue qui défend notre unique producteur et diffuseur public présent d’un océan à l’autre soit entendu et reconnu », de marteler Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN.

« Pour tous les artisans de Radio-Canada, il est réconfortant de constater que les problèmes du producteur et diffuseur public sont reconnus et que des solutions sont proposées. Nous savions que nous jouissons d’un vaste appui public. Aujourd’hui, nous lançons un appel à toute la population canadienne pour que ces propositions soient partagées massivement », conclut Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée et soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Des amis improbables prennent la parole

Le groupe Tous amis de Radio-Canada lance aujourd’hui une série de vidéos rassemblant des duos d’ami-es de notre producteur et diffuseur public.

Chacune des vidéos qui seront diffusées dans les prochaines semaines regroupe deux personnalités qui ne se côtoient pas dans la vie de tous les jours mais qui ont accepté d’échanger et de nous expliquer pourquoi ils se portent à la défense de Radio-Canada/CBC. « Nous avons invité plusieurs figures publiques à se prononcer sur ce qui rend Radio-Canada unique pour elles et pour eux. Nous avons réussi à jumeler des ami-es qui nous dévoilent des beaux souvenirs et des moments forts de leur vie en lien avec la SRC. Je vous invite personnellement à découvrir ce que ces femmes et ces hommes ont à dire », de déclarer Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

Voici la liste des ami-es ayant participé aux vidéos : Yves Boivert, Claude Castonguay, Xavier Dolan, Joseph Facal, Philippe Falardeau, Mitsou Gélinas, Paul Gérin-Lajoie, John H. Gomery, Amir Khadir, Marc Labrèche, Bernard Landry, Lisa LeBlanc, Salomé Leclerc, Pauline Marois, Jean-François Mercier, Gabriel Nadeau-Dubois, Chantal Petitclerc et Michèle Richard.

« Depuis 2008, la CSN n’a ménagé aucun effort pour se porter à la défense de Radio-Canada. Ce nouveau volet met en lumière des personnalités qui partagent également notre inquiétude face à l’avenir de notre producteur et notre diffuseur public. Pour nous, à l’approche de la campagne électorale fédérale qui arrive à grands pas, plusieurs questions que soulèvent nos ami-es doivent être débattues sur la place publique », de souligner Jacques Létourneau, président de la CSN et responsable politique de la campagne Tous amis de Radio-Canada.

« Les personnalités qui ont pris part à ce volet de notre campagne nous révèlent toute l’importance de Radio-Canada pour la culture et l’information, et ce, peu importe la région. De Moncton à Rouyn-Noranda, en passant par Rimouski, par Québec et par Montréal, le rôle unique de la SRC doit être plus que jamais défendu », de rappeler Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN.

Les vidéos seront diffusées sur les réseaux sociaux et Tous amis de Radio-Canada souhaite que toutes celles et tous ceux qui appuient Radio-Canada les partagent. Elles se retrouveront sur le blogue ( amisderadiocanada.com), sur la page Facebook (amisradiocanada) et seront diffusées via Twitter (@AmisRadioCanada).

« Au sein de la campagne Tous amis de Radio-Canada, nous sommes nombreux, nous venons de partout, de tous les horizons, mais nous ne sommes pas toujours d’accord. Toutefois, une chose nous unit : notre appui à Radio-Canada. Près d’une vingtaine d’ami-es ont accepté, malgré leurs différences, de partager leur attachement et leur vision de Radio-Canada à un moment crucial pour son avenir », de conclure Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée et soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Radio-Canada doit attendre après les élections pour décider de l’avenir de la MRC

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) se réjouit de la décision de la haute direction de Radio-Canada/CBC de ne pas retenir la proposition déposée par le consortium Média Cité dans le processus de vente de la Maison de Radio-Canada (MRC) et de ses espaces de stationnement à Montréal. Média Cité demeurait le seul promoteur encore sur les rangs de ce projet qui aurait été réalisé en partenariat public-privé.

Le SCRC demande maintenant à la haute direction de Radio-Canada de surseoir à tout processus de vente ou de cession de la MRC d’ici les résultats de la prochaine élection. « Il nous apparaissait de plus en plus évident que la vente de la MRC et le réaménagement subséquent des installations de Radio-Canada/CBC à Montréal aurait hypothéqué de manière irréversible la capacité de production et de diffusion publique », affirme la présidente du SCRC, Isabelle Montpetit.

Rappelons que selon la dernière version du projet, Radio-Canada n’aurait disposé que d’un seul et unique studio, alors que la MRC en compte actuellement douze. Le syndicat était par ailleurs très inquiet de l’opacité du processus, qui ne permettait pas d’évaluer les gains et les coûts financiers de la transaction. Faute d’informations suffisantes, il demeurait très difficile de mesurer l’impact du projet sur les emplois, la production télévisuelle et la poursuite du mandat de Radio-Canada/CBC. Cette décision vient donc suspendre une démarche hautement questionnable.

Média Cité restait le seul soumissionnaire en lice après le retrait de SNC/Lavalin et des Partenaires du développement de la Maison. Son offre n’a pas été retenue par Radio-Canada en raison de non conformités importantes. Média Cité était piloté par la firme de gestion immobilière Busac associée, entre autres, à l’échec immobilier majeur de l’Îlot Voyageur.

À quelques mois d’une élection, cet arrêt nous semble donc propice à une nouvelle discussion sur la vocation et la restauration de la tour de Radio-Canada, un symbole culturel fort dans le paysage montréalais. Il est clair que le processus de cession de l’immeuble, construit il y a seulement 42 ans, a été engagé à cause des moyens financiers étriqués de la Société. La conjoncture médiatique difficile ne justifie pas la baisse constante du financement et les compressions budgétaires qui minent la production télévisuelle et radiophonique et qui entraînent la fermeture du costumier, celle des ateliers de décors et de la bibliothèque.

Le SCRC croit que les Canadiennes et les Canadiens, véritables propriétaires de la Société, n’appuient pas ces orientations. D’ailleurs, hormis les conservateurs, la plupart des partis politiques fédéraux ont pris des engagements clairs envers un meilleur appui au producteur et au diffuseur public. « Il faudrait donc que les membres du conseil d’administration de Radio-Canada, mandataires de la société publique, agissent de manière responsable et évitent de prendre des décisions précipitées d’ici l’échéance électorale du 19 octobre », conclut Isabelle Montpetit.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada, affilié à la Fédération nationale des communications et à la Confédération des syndicats nationaux (SCRC-FNC-CSN), représente 1500 membres au Québec et à Moncton.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Gaspésie fête à son tour notre producteur et notre diffuseur public

En cette belle soirée de printemps, pas moins de vingt-cinq artistes et personnalités d’ici et d’ailleurs montent sur la scène du Centre culturel de Paspébiac afin d’appuyer Radio-Canada. Plus de 350 personnes ont répondu à l’appel lancé par des artisans de la région et les Amis de Radio-Canada.

Présenté gratuitement, le spectacle de solidarité et de prise de parole rassemble sur scène les Sœurs Boulay, Daniel Boucher, Gilles Bélanger, Guillaume Arsenault, Claude Cormier, Juan Sebastian Larobina, Alan Côté, St. Mars et Philippe Garon qui joignent leur voix à la défense de notre producteur et de notre diffuseur public. Éric Dion, le directeur artistique de la soirée, a accepté de s’y impliquer parce que selon lui, « la très grande majorité des artistes que nous connaissons nous ont été présentés sur les ondes de Radio-Canada.

Toutes les plateformes de notre service public offrent une vitrine incroyable aux artistes de toutes les régions du pays, ce qui en fait un lieu de découverte artistique, un lieu d’inspiration pour nous toutes et nous tous. » « Après Sherbrooke, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Moncton, Montréal, Rouyn-Noranda, le Bas-Saint-Laurent, Ottawa, la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine termine cette belle tournée de spectacles en appui à Radio-Canada. Comme partout ailleurs, de nombreuses voix se regroupent afin de défendre la présence de Radio-Canada/CBC dans leur magnifique région. Ici toutefois, la population sait ce que c’est que de perdre Radio-Canada puisqu’en 1990, la haute direction avait procédé à la fermeture de toutes les stations de télévision régionales de l’Est du Québec, celles de Matane, de Rimouski et de Sept-Îles avec le plus profond mépris pour la population du Bas Saint-Laurent, de la Côte-Nord et de la Gaspésie. Ce n’est qu’en juillet 2012 que la production télévisuelle est revenue mais seulement à Rimouski, pour tout ce vaste territoire. Pour contrer ces reculs, nous devons nous mobiliser pour les choses changent à Ottawa et à Radio-Canada », de déclarer Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

Plusieurs personnalités de la région sont aussi présentes pour affirmer l’importance du producteur et du diffuseur public à la vitalité culturelle, au rayonnement et à la diffusion de l’information en région. Le spectacle est une initiative de la campagne Tous amis de Radio-Canada. Il est organisé par les artisans et les amis de Radio-Canada.

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée et soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Radio-Canada réduit la rémunération de ses employés

Aujourd’hui, Radio-Canada/CBC a annoncé qu’elle augmentera unilatéralement dès cette année la contribution de ses employé-es au régime de retraite, alors que le gouvernement fédéral n’impose ce changement qu’en 2017. À partir du 1er juillet de cette année, la participation des employé-es passera de 40 % à 43,3 %, puis à 46,6 % le 1er juillet 2016, et à 50 % le 1er juillet 2017.

Par ces mesures, Radio-Canada/CBC ira puiser plus de 18 millions de dollars en trois ans dans la rémunération de son personnel. Cela correspond à des centaines de dollars par année pour chaque employé-e. « Cette augmentation nous est imposée même si le régime de retraite de Radio-Canada/CBC est en bonne santé financière. Rien n’oblige la direction à entamer des changements dès 2015. Elle ne le fait que pour régler ses propres problèmes financiers puisque la hausse de nos cotisations sera accompagnée d’une baisse de celles de Radio-Canada/CBC. Le régime de retraite ne recevra pas un sou de plus, car l’argent enlevé aux employé-es ira dans les coffres de Radio-Canada/CBC. Ce n’est pas étonnant que tous les syndicats de la SRC s’opposent à cette mesure qui appauvrit leurs membres », dénonce Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Une hausse de cotisation non négociée

L’augmentation de la participation des employé-es au régime de retraite a été décidée en février dernier par le conseil d’administration de Radio-Canada/CBC, sans négociation avec les syndicats et sans avoir averti le Comité consultatif des avantages sociaux, le comité paritaire qui doit normalement se pencher sur ces questions. Radio-Canada/CBC publiera les détails dans les prochains jours.

Le SCRC est actuellement en négociation pour le renouvellement de sa convention collective. C’est dans ce cadre que devrait être discutée toute modification de la contribution des membres au régime de retraite. Cette participation, qui s’inscrit dans la rémunération globale des employé-es, devrait être négociée avec les autres clauses monétaires. Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) va contester par des moyens juridiques cette hausse unilatérale et non négociée.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN dénonce les nouvelles coupes de postes à Radio-Canada/CBC

Le président de la CSN, Jacques Létourneau, le président de la Fédération nationale des communications-CSN, Pierre Roger, et la présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), Isabelle Montpetit, dénoncent avec force la nouvelle abolition d’une centaine de postes à Radio-Canada/CBC.

« La CSN dénonce cette nouvelle réduction des effectifs qui met toujours plus en péril le mandat confié à la Société et qui compromet davantage la mission de notre unique producteur et diffuseur public au pays. La haute direction suit à la lettre les projets du gouvernement de Stephen Harper qui visent à démanteler Radio-Canada. À chaque nouvelle coupe, le plan des conservateurs se concrétise sans qu’aucune consultation publique n’ait eu lieu sur le sujet.

On peut également questionner le moment et les motivations de cette nouvelle saignée qui sera mise en application juste avant les élections de cet automne. Si ce n’est pas un coup de force électoraliste et une tactique politique pour placer le prochain parti au pouvoir devant un état avancé de démolition de Radio-Canada, on se demande bien pourquoi alors annoncer et mettre en œuvre maintenant cette nouvelle réduction, alors tous les autres partis fédéraux ont appuyé l’arrêt des coupes et le réinvestissement urgent dans Radio-Canada», de déclarer Jacques Létourneau, président de la CSN.

Les abolitions de postes qui prendront effet à l’automne touchent à presque toutes les régions du service français de la Société au Québec et à Moncton : dix postes sont donc coupés à Moncton, un à Rimouski, un à Roberval, un à Rouyn-Noranda, quatre postes sont abolis et un est créé au Saguenay, un poste est coupé à Sept-Îles, trois à Sherbrooke et trois à Trois-Rivières. À Montréal, 54 postes sont abolis dont deux non-syndiqués et cinq nouveaux postes seront affichés. ICI Musique perd 10 postes parmi de la soixantaine d’artisans qui y œuvrent. Seules les stations de Matane et de Québec sont épargnées dans cette nouvelle annonce. « Ces coupes touchent les régions de manière importante alors que la CSN a récemment déposé un mémoire devant le Comité sénatorial permanent des transports et des communications qui réitérait l’importance de Radio-Canada/CBC en région.

On se demande pourquoi le gouvernement nous consulte si c’est pour agir en sens contraire de l’intérêt public, de déplorer Pierre Roger, président de la FNC-CSN. Nous décelons clairement une improvisation totale de la direction actuelle, l’application d’un plan obscur, sans objectifs clairs, par une équipe de cadres sans véritable commandant aux opérations. On assiste à un autre volet dramatique tout en continuité avec l’œuvre de destruction déjà trop amorcée. »

« La production de l’information régionale est touchée en plein cœur, et ceci dans le but d’effectuer un virage numérique dont personne ne sait rien. De plus, Radio-Canada crée de nouveaux postes qu’elle affiche à l’externe, en même temps qu’elle procède à des mises à pied importantes. Il faudrait plutôt offrir les nouveaux postes aux personnes qui connaissent déjà la culture de l’organisation et qui peuvent y apporter toutes leurs connaissances.

Ces bouleversements se produisent dans un contexte de va-et-vient constant aux ressources humaines et aux relations de travail, et alors que Radio-Canada impose une fusion des accréditations syndicales au Québec et à Moncton. Pour couronner le tout, la haute direction ne s’est pas donné la peine de rencontrer les employé-es pour répondre à leurs questions légitimes, ce qui augmente l’inquiétude et l’amertume de tous les artisans », de dénoncer Isabelle Montpetit, présidente du SCRC-CSN.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le Bas-Saint-Laurent célèbre Radio-Canada

Ce soir, vingt-cinq artistes d’ici et d’ailleurs montent sur la scène de la salle Desjardins-Telus de Rimouski afin d’appuyer Radio-Canada. Plus de 500 personnes ont répondu à l’appel lancé par des artisans de la région et les Amis de Radio-Canada.

En cette journée internationale des femmes, Danielle Doyer, mairesse de Mont-Joli, première femme à occuper ce poste, a lancé un message de soutien à la grande dame qu’est Radio-Canada en région. « Il n’est pas normal que nous devions nous battre ainsi pour obtenir le respect de notre droit à une production et à une diffusion publique qui reflète l’entièreté de nos régions. Sans ce miroir essentiel, il nous manque un outil collectif de communications et de développement local et régional, un espace qui fait vivre notre culture, nos réalités et notre quotidien, un lieu qui nous permet de savoir d’où nous venons pour mieux choisir où nous voulons aller ». Le spectacle de solidarité et de prise de parole, présenté gratuitement, a commencé avec un rassemblement dans le foyer de la salle Desjardins-Telus.

Ce fut l’occasion d’échanger sur les suites à donner à l’événement d’aujourd’hui avec les artisans de Radio-Canada Est du Québec et avec le porte-parole de la campagne Tous amis de Radio-Canada, Pierre Maisonneuve. « Après Sherbrooke, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Moncton, Montréal et Rouyn-Noranda, le Bas-Saint-Laurent se rassemble afin de défendre la présence de Radio-Canada/CBC dans leur belle région. Plus que quiconque, les citoyennes et les citoyens du Bas-Saint-Laurent savent ce que c’est que de perdre leur producteur et leur diffuseur public. Il faut se souvenir qu’en 1990, la haute direction de Radio-Canada avait procédé à la fermeture de toutes les stations de télévision régionales de l’Est du Québec. Ce n’est qu’en juillet 2012 que nous avons pu voir renaitre la production télévisuelle, ici, à Rimouski, pour le Bas-Saint-Laurent, la Gaspésie et la Côte-Nord. Pour contrer ces reculs, nous devons donc poursuivre nos moyens d’action citoyenne qui commence à donner leurs fruits, il faut poursuivre notre lutte à la défense de Radio-Canada », de déclarer Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

La soirée est animée par madame Lyse Bonenfant, bien connue des auditeurs de Radio-Canada au Bas-Saint-Laurent. Sont présents au spectacle, The Lost Fingers, Equse, Guillaume Arsenault, Dylan Perron, Olivier D’amours, Antoine Létourneau-Berger, Valérie Sabbah, Véronique Bilodeau, Paule-Andrée Cassidy, Vincent Gagnon, Marilie Bilodeau, Divanlit et le Projet Quatuor. Des personnalités de la région sont aussi présentes pour affirmer l’importance du producteur et du diffuseur public à la vitalité culturelle, au rayonnement et à la diffusion de l’information en région.

Le spectacle est une initiative de la campagne Tous amis de Radio-Canada. Il est organisé par les artisans et les amis de Radio-Canada.

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée et soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

L’Abitibi-Témiscamingue célèbre les 15 ans de Radio-Canada

Ce soir, le collectif Ici, nous aimons Radio-Canada Abitibi-Témiscamingue tient un spectacle de solidarité et de prise de parole à la scène Paramount. Plusieurs personnalités participent à l’événement dont Dany Placard, l’École de danse Danzhé, Geneviève et Matthieu, Louis-Philippe Gingras, Anodajay, Raôul Duguay et Marta Saenz de la Calzada.

« Après Sherbrooke, le Saguenay-Lac-Saint-Jean, Moncton puis Montréal, c’est au tour de l’Abitibi-Témiscamingue de célébrer Radio-Canada/CBC, présente depuis 15 ans dans la région. Je suis heureux de prendre part à cette fête qui souligne le travail indispensable réalisé par tous les artisans du producteur et du diffuseur public. Alors que le gouvernement conservateur de Stephen Harper poursuit son œuvre de destruction, il y a urgence de nous mobiliser pour défendre ce service public essentiel qui nous appartient », de déclarer Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

« Cette célébration n’aurait jamais pu avoir lieu si les artisans de Radio-Canada et les artistes qui prennent part au spectacle n’avaient pas accepté d’y participer. Nous pouvons toutefois nous interroger sur le fait que Radio-Canada n’ait pas cru bon souligner ses 15 ans dans notre région. À l’heure où les nombreuses suppressions de postes imposées menacent toutes les régions, le spectre des compressions budgétaires n’est jamais trop loin pour nous qui avons une des plus petites stations de Radio-Canada au Québec. Ce soir, nous prenons la parole pour défendre la liberté et l’indépendance de notre service public et le protéger d’un gouvernement qui souhaite sa disparition », de souligner Fernand Bellehumeur, co-porte-parole de l’événement du 21 février.

« Nous sommes ici pour dire à l’Abitibi-Témiscamingue que plusieurs autres régions sont tout aussi concernées par ce qui arrive actuellement à Radio-Canada. En ce sens, la CSN est sensible et solidaire des nombreux enjeux qui menacent la présence de la SRC partout au pays. Nous allons donc continuer à défendre bec et ongles ce service public qui doit être maintenu », de préciser Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN.

« Ça fait chaud au cœur de voir tout ce beau monde se rassembler pour défendre Radio-Canada tout en célébrant ses 15 ans. Ce soir, les gens de notre région reconnaissent que la production du contenu adapté à nos réalités régionales doit demeurer. Le travail accompli par Radio-Canada permet aux citoyennes et aux citoyens d’avoir une vue sur leur région, sur leurs préoccupations et de prendre part aux débats qui les concernent. Comme toutes les autres régions, l’Abitibi-Témiscamingue ne peut se priver de la présence de Radio-Canada », d’ajouter Valérie Lemay, co-porte-parole du spectacle et employée de l’organisme Valorisation Abitibi-Témiscamingue. « Je tiens à saluer le travail et à remercier les artisans de Radio-Canada et les artistes qui ont pris part à l’organisation de cette soirée. Ces spectacles qui sont organisés un peu partout au Québec, à Moncton et bientôt à Ottawa nous donnent une merveilleuse dose d’énergie à un moment où les travailleuses et les travailleurs de Radio-Canada ont besoin de sentir l’appui de la population », de conclure Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée et soutenue par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Selon la CSN, la haute direction et le conseil d’administration doivent plus que jamais démissionner

À la suite d’une nouvelle attaque en règle contre Radio-Canada et ses artisans, de la bouche même de Stephen Harper, la Confédération des syndicats nationaux, la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) réitèrent plus que jamais leur demande de démission à l’endroit de la haute direction de Radio-Canada et de son conseil d’administration.

« Pour nous, il est clair depuis longtemps que la haute direction de Radio-Canada suit un agenda politique commandé par le gouvernement Harper et appuyée par un conseil d’administration qui rassemble dix contributeurs au Parti conservateur sur douze administrateurs. À la suite des récents propos attaquant les artisans de Radio-Canada, nous savions déjà que la haute direction allait une nouvelle fois garder le silence alors que les mandats qui leur sont confiés consistent à veiller au bon fonctionnement, au développement et à la préservation d’un service public essentiel appartenant à la collectivité. S’ils ne veulent pas faire le travail pour lequel ils sont payés, qu’ils démissionnent », de réclamer Jacques Létourneau, président de la CSN.

« Que cette attaque survienne au lendemain d’un grand spectacle en appui à Radio-Canada qui a rassemblé 2000 personnes et de la diffusion d’une vidéo regroupant 125 artistes qui se portent également à la défense de notre producteur et de notre diffuseur public en dit long sur le plan du gouvernement de Stephen Harper. Les propos du Premier ministre démontrent une fois de plus qu’il voudrait bien faire taire les voix dissidentes qui documentent sérieusement, preuves à l’appui, que plusieurs des politiques conservatrices vont à l’encontre de l’intérêt public. Les conservateurs s’attaquent ainsi à la liberté journalistique, à la diversité des voix et à l’indépendance que les artisans de Radio-Canada défendent. Nous savons toutefois que la population canadienne est attachée à cet outil indispensable en démocratie qui contribue à la richesse culturelle de centaines de communautés, qui nous renseigne, nous éclaire et nous divertit », de souligner Pascale St-Onge, secrétaire générale de la FNC-CSN.

Dans le cadre d’une entrevue diffusée hier sur les ondes du FM93 de Québec, Stephen Harper a précisé qu’il comprenait très bien qu’il y a beaucoup de gens à Radio-Canada qui détestent les valeurs défendues par son parti. « Les employé-es de Radio-Canada sont au service du public et les politiques internes leur interdisent de faire la promotion d’opinions politiques dans l’exercice de leur travail, quelles qu’elles soient. Au lieu d’attaquer Radio-Canada et ses artisans, le Premier ministre devrait plutôt écouter la population qui s’est mobilisée en grand nombre contre les compressions budgétaires lors des manifestations du 16 novembre dernier, où 25 000 personnes ont marché dans les rues de Montréal, et lors des nombreux spectacles d’appui en région et, dimanche dernier, à Montréal.En cette période particulièrement éprouvante, où les compressions et les suppressions d’emplois se multiplient, la haute direction et le conseil d’administration devraient soutenir les employé-es et défendre l’institution dont ils sont responsables, ce qu’ils ne font plus depuis trop longtemps », de déplorer Isabelle Montpetit, présidente du SCRC (FNC-CSN).

Rappelons que le 4 novembre dernier, les quatre syndicats du réseau français de Radio-Canada/CBC ont réclamé la démission de sa haute direction et de tout le conseil d’administration du diffuseur public.

À propos

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Une grande manifestation d’amour

Aujourd’hui, la population témoigne de nouveau son attachement à Radio-Canada/CBC en participant au spectacle Tous en « cœur » pour Radio-Canada, qui a lieu au Métropolis. Le spectacle qui rassemble plus d’une trentaine d’artistes de renom et plusieurs personnalités politiques est une initiative de la campagne Tous amis de Radio-Canada. Il a été organisé par des employé-es et des Amis de Radio-Canada.

Pour Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada, « ce nouveau témoignage d’amour envers notre producteur et notre diffuseur public nous démontre que la population est véritablement attachée à Radio-Canada. En ce sens, et avec elle, nous allons poursuivre tous nos efforts afin de contrer le démantèlement de ce service public essentiel à la population vivant partout au pays ».

« Je suis impressionnée de voir tous ces gens réunis sur scène afin de démontrer leur gratitude envers Radio-Canada qui a toujours fait la promotion de notre culture et des artistes qui y contribuent tous les jours. De ma position privilégiée sur scène, j’ai une vue incroyable sur tout ce beau monde qui appuie Radio-Canada. C’est réconfortant de voir tout cet amour au rendez-vous », de souligner Pénélope McQuade, qui coanime le spectacle avec Philippe Fehmiu.

Pour Jacques Létourneau, président de la CSN et responsable politique de la campagne Tous amis de Radio-Canada, « les prochains mois seront cruciaux pour l’avenir de Radio-Canada. Des élections fédérales se tiendront fort probablement à l’automne et nous devons obtenir l’assurance que le prochain gouvernement se porte fermement à la défense de notre service public. Nous avons déjà un engagement de Thomas Mulcair, le chef du Nouveau Parti démocratique, et nous sommes impatients d’entendre les engagements des autres partis en ce sens ».

« Je n’aurais pas pu ne pas être là. Radio-Canada fait partie de ma vie depuis ma tendre enfance. Mon père était marionnettiste dans l’émission Pépinot et Capucine. J’ai eu mon premier contrat à Radio-Canada à l’âge de sept ans, en 1958. Depuis ce temps, il n’y a pas une année où Radio-Canada n’a pas fait partie de ma vie. C’est ma famille et c’est une part énorme de ma culture », de déclarer Michel Rivard qui participe à l’événement.

« De tout cœur, je désire remercier tous les artistes qui ont accepté notre invitation et, particulièrement, les artisans de Radio-Canada qui ont travaillé ensemble afin de faire de ce grand événement un succès. Malgré tous les défis importants auxquels nous faisons face et toutes les difficultés que nous vivons chaque jour dans notre travail, les membres de différents syndicats se sont unis afin de célébrer notre producteur et notre diffuseur public avec la population », de préciser Isabelle Montpetit, présidente du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

« Je suis ici pour la même raison que je me suis présenté à la manifestation du 16 novembre dernier. Radio-Canada est essentielle à la culture québécoise. C’est un outil qu’on se donne collectivement. Au Québec, on n’a pas la même appréciation de Radio-Canada qu’ailleurs au Canada. Toutes ces compressions, qui ne datent pas d’aujourd’hui, c’est une manière de nous faire taire un peu. C’est pour ça que je me devais d’être là », de conclure Paul Piché, qui participe également au spectacle.

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée par le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) de concert avec la Confédération des syndicats nationaux et la Fédération nationale des communications-CSN.

Des artistes se mobilisent

Pénélope McQuade, Philippe Fehmiu, Sylvie Rémillard et Pierre Maisonneuve invitent la population à manifester leur appui à Radio-Canada/CBC en participant au spectacle Tous en « cœur » pour Radio-Canada, qui aura lieu au Métropolis le dimanche 15 février, à 14 h. Le spectacle est une initiative de la campagne Tous amis de Radio-Canada. Il est organisé par des employé-es et des Amis de Radio-Canada.

Pénélope McQuade animera ce grand rassemblement. « Tous les artistes se sentent interpellés par l’avenir de Radio-Canada qui les a toujours soutenus, de déclarer Pénélope McQuade. Je n’ai pas hésité une seconde à participer à ce formidable spectacle mobilisateur. Depuis mon enfance, j’ai un attachement particulier à Radio-Canada. On a le diffuseur public dans le sang de père en fille chez nous. Et je sais que c’est la même chose pour le public. C’est un héritage essentiel, un témoin de notre histoire individuelle et collective ».

En conférence de presse, elle a dévoilé la liste des 33 artistes qui ont accepté de participer gracieusement au spectacle : Ariane Moffat, Louis-Jean Cormier, Paul Piché, Yann Perreau, Damien Robitaille, Klô Pelgag, Normand Brathwaite, Normand Chouinard, Alex Nevsky, Johanne Blouin, Michel Rivard, Richard Séguin, Daniel Lavoie, Jim Corcoran, Yves Lambert, David Giguère, Marco Calliari, David Goudreault, Debbie Lynch-White, Maxime Le Flaguais, Renaud Paradis, Simon Kearney, Antoine Gratton, Carlos Placeres, Jean Maheux, Claude Prégent, Radio Radio, Dumas, Michel Faubert, Gilles Bélanger, Elisapie Isaac, David Marin et Pierre Flynn.

Philippe Fehmiu, co-animateur du spectacle, explique que cette manifestation d’amour et de solidarité est essentielle afin de protéger Radio-Canada : « Mon intention est de provoquer une conversation nationale sur notre attachement au diffuseur public. Je suis un enfant de la radio de Radio-Canada, j’ai appris mon métier en écoutant les plus grands de la Maison. Je sais que ce pan important de notre identité est vital à notre culture ; nos artistes de la scène musicale me le disent tous les jours ».

Sylvie Rémillard, qui a réalisé la mise en scène d’une vingtaine de spectacles de la Fête nationale, a accepté sans hésiter de participer. « C’est le booking de spectacle le plus simple que j’ai jamais fait. Tout le monde voulait être là. On aurait pu faire un spectacle de douze heures », de souligner Sylvie Rémillard. Elle s’est engagée dans l’aventure par conviction : « Radio Canada, c’est le navire amiral de notre flotte culturelle. Il ne faut pas le laisser prendre l’eau. C’est un honneur pour moi d’être à la barre de ce spectacle, entourée d’un formidable équipage, tant sur scène, qu’en coulisses ». La direction musicale sera assurée par Simon Godin.

Pour Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada, « il faut agir avant qu’il ne soit trop tard. Les premières promesses électorales formelles sont venues du chef du Nouveau Parti démocratique, Thomas Mulcair. Nous attendons celles des autres partis fédéraux déjà en campagne. Il faut maintenir la pression. Ce spectacle à Montréal va beaucoup nous aider. Radio-Canada nous appartient et nous devons défendre notre bien ». Informations sur le spectacle : – Billets en vente maintenant à 15 $ (+ taxes + frais) : ticketmaster (français), ticketmaster (anglais)ou au Métropolis – Métropolis : 59 rue Ste-Catherine Est, à Montréal – Date : le dimanche 15 février à 14 h – Diffusion web : www.amisderadiocanada.ca

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée par le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) de concert avec la Confédération des syndicats nationaux et la Fédération nationale des communications-CSN.

Ici, nous aimons Radio-Canada Abitibi-Témiscamingue… Depuis quinze ans !

Aujourd’hui, le collectif Ici, nous aimons Radio-Canada Abitibi-Témiscamingue annonce la tenue d’un spectacle de solidarité et de prise de parole le samedi 21 février 2015 à 20 h à la Scène Paramount située au 15, rue Gamble Ouest à Rouyn-Noranda. Plusieurs personnalités participeront à cet événement : Dany Placard, l’École de danse Danzhé, Geneviève et Matthieu, Louis-Philippe Gingras, Anodajay, Raôul Duguay, Alexandre Castonguay et Marta Saenz de la Calzada.

« Après Sherbrooke, le Saguenay-Lac-Saint-Jean et bientôt Moncton puis Montréal, c’est au tour de la belle région de l’Abitibi-Témiscamigue de célébrer la présence de Radio-Canada/CBC dans ses communautés. Je suis heureux de pouvoir participer à cet événement qui souligne le travail essentiel réalisé par tous les artisans de notre producteur et diffuseur public. Comme partout ailleurs au pays, la présence de Radio-Canada en Abitibi-Témiscamigue contribue à la diffusion de l’information régionale, à la vitalité de la culture, à la diversité des voix et à la liberté d’expression de toute la population de la région. Cette présence est précieuse et il faut la défendre », de déclarer Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

« Radio-Canada a toujours eu une place privilégiée dans ma vie. Je suis né au même moment de sa création et quand je veux de l’information sur le monde de ma région, c’est ma référence. J’ai une confiance sans bornes envers le sérieux de leur programmation. Avec les nombreuses suppressions de postes imposées partout dans les régions, le spectre des compressions budgétaires n’est jamais trop loin pour nous, particulièrement lorsque nous précisons que nous avons une des plus petites stations de Radio-Canada au Québec. Mais tout ça nous appartient et nous devons avoir le pouvoir de décider pour notre avenir qui est intimement lié à cet outil collectif. Si nous voulons préserver la liberté et l’indépendance de notre service public, nous devons retirer le pouvoir d’intervention des élus du gouvernement fédéral », de souligner Fernand Bellehumeur, co-porte-parole de l’événement du 21 février prochain.

« Radio-Canada permet d’accroître le sentiment d’appartenance des gens de la région, produit du contenu adapté à nos réalités régionales, permet aux citoyennes et aux citoyens d’améliorer leur connaissance de la région, diffuse nos préoccupations, nos débats, nos réussites et nos fiertés, et ce, bien au-delà de nos frontières. En ce sens, nous croyons fermement que les décisions gouvernementales, qu’elles soient prises à Québec ou à Ottawa, doivent impérativement refléter notre réalité lorsqu’elles nous touchent collectivement. Je m’inquiète sérieusement de la réduction du nombre de voix dans la sphère médiatique. Comme toutes les autres régions, l’Abitibi-Témiscamingue ne peut se priver de l’apport médiatique de Radio-Canada », de conclure Valérie Lemay, co-porte-parole du spectacle et employée de l’organisme Valorisation Abitibi-Témiscamingue.

La campagne Tous amis de Radio-Canada a été lancée afin de défendre l’intégralité de notre seul producteur et diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).