Annonce de la grève générale illimitée lors de la Fête de la reconnaissance

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

Semaine québécoise des services de garde éducatifs : reconnaître leur apport fondamental

Semaine québécoise des services de garde éducatifs : reconnaître leur apport fondamental

La Semaine québécoise des services de garde éducatifs à l’enfance se déroulera du 29 mai au…
Nouvelle entente dans les centres d’hébergement privés syndiqués CSN

Nouvelle entente dans les centres d’hébergement privés syndiqués CSN

Le 26 mai, les membres de la résidence Les Promenades du Parc ont signé une nouvelle…
Entente de principe adoptée chez Transco, division berlines

Entente de principe adoptée chez Transco, division berlines

Réunis en assemblée générale ce dimanche 28 mai, les membres du syndicat de Transco, division berlines,…
Quand le patron fait l’impasse

Quand le patron fait l’impasse

Devant une attitude aussi décevante et non constructive de la part de la partie patronale, les…
Entente de principe chez Transco, division berlines

Entente de principe chez Transco, division berlines

À la suite d’une ultime séance de négociation tenue hier soir, une entente de principe est…
Une nouvelle entente au Bas-Saint-Laurent !

Une nouvelle entente au Bas-Saint-Laurent !

Le 23 mai, les travailleuses et les travailleurs de la section Résidence Seigneur Lepage du Syndicat du…

Université TÉLUQ

La Fête de la reconnaissance organisée annuellement par l’Université TÉLUQ pour souligner l’apport inestimable de ses employé-es laisse cette année un goût amer dans la bouche des tutrices et des tuteurs. Sans aucune forme de considération ni de respect, l’université tente de convaincre les tutrices et les tuteurs qu’ils sont révolus; que ces enseignantes et ces enseignants d’expérience doivent laisser leur place à d’autres enseignants à statut précaire. Une aberration que dénonce la communauté universitaire sur toutes les tribunes depuis 2016.

Une fois de plus, les tutrices et les tuteurs soulignent toute l’ironie de la fête qui se déroule aujourd’hui. Mais cette fois, ils sont décidés à aller jusqu’au bout. « Nous n’avons pas le choix. Nous n’acceptons pas de disparaître. Si l’Université TÉLUQ ne revoit pas ses plans, nous déclencherons la grève générale illimitée le 22 novembre à 0 h 01 », annonce Nancy Turgeon, présidente du Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-université–CSN (STTTU). Près de 20 000 étudiantes et étudiants seront affectés par ce conflit et seront privés de l’encadrement nécessaire à la poursuite de leurs études.

La seizième séance de négociation en présence des conciliateurs du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale aura lieu le 21 novembre. « Si, après cette ultime journée, ces enseignantes et ces enseignants sont obligés de faire la grève, l’Université TÉLUQ devra en prendre l’odieux. C’est assez ignoble d’obliger du monde à négocier leur propre remplacement », s’indigne Yves Fortin, secrétaire général du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA).

Le syndicat a cependant bon espoir d’en arriver à un règlement. L’université TÉLUQ ne peut pas continuer à prétendre qu’elle participe à l’évolution du savoir depuis 1972 tout en méprisant le travail des tutrices et des tuteurs. « Nier la qualité de leur travail c’est nier la valeur même des diplômes émis par l’Université TÉLUQ depuis des décennies. Est-ce vraiment ce que soutient la direction de l’université ? » questionne Richard Bousquet, vice-président et responsable du regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec–CSN (FNEEQ).

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket