Des primes insultantes pour le secteur préhospitalier de la CSN

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

Ajout temporaire de trois véhicules ambulanciers 

Ajout temporaire de trois véhicules ambulanciers 

Le Syndicat des Paramédics de l’Estrie–CSN interpelle le CIUSSS de l’Estrie CHUS à propos de l’ajout…
Le rapport de force se renforce

Le rapport de force se renforce

En janvier 2015, la Cour suprême du Canada rendait une décision fondamentale reconnaissant que le droit…
Les grévistes d’Urgences-santé enterrent leur convention collective

Les grévistes d’Urgences-santé enterrent leur convention collective

En grève aujourd’hui, le personnel de bureau et les répondantes et répondants médicaux d’urgence (RMU) d’Urgences-santé…
La CSN dénonce l’austérité postpandémique dans les écoles

La CSN dénonce l’austérité postpandémique dans les écoles

La CSN dénonce les compressions budgétaires que doivent effectuer plusieurs centres de services scolaires pour pouvoir…
COVID-19 : la transmission en milieu de travail existe encore

COVID-19 : la transmission en milieu de travail existe encore

La pandémie mondiale de la COVID-19 a bouleversé l’ensemble de la société et ses pratiques. La…
La ministre Pascale Déry devrait présenter ses priorités

La ministre Pascale Déry devrait présenter ses priorités

La CSN, la centrale syndicale la plus représentative en enseignement supérieur au Québec, estime que Pascale…

Covid-19

Des primes insultantes pour le secteur préhospitalier de la CSN

Les paramédics, répondantes et répondants médicaux d’urgence (RMU), et le personnel de soutien de la CSN réagissent avec vigueur à l’arrêté ministériel concernant le secteur préhospitalier et dénoncent les primes qu’ils jugent non seulement insuffisantes, mais insultantes.

« À nos yeux, il ne fait aucun sens que les primes accordées à notre secteur soient de 4 % tandis que le reste des corps de métiers qui sont en première ligne ont des primes de l’ordre de 8 % », s’est s’exclamé Jean Gagnon, paramédic et responsable du secteur préhospitalier de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). « Face à l’ampleur de la crise sanitaire dans laquelle nous nous trouvons, la reconnaissance de celles et de ceux qui sont confrontés quotidiennement à la pandémie est une nécessité. Une offre aussi basse, c’est un manque de respect envers notre travail et un affront considérant les risques qu’on prend au quotidien! » ajoute le représentant syndical.

Pour Lucie Longchamps, vice-présidente des secteurs privés de la FSSS–CSN, il est inconcevable que les primes accordées dans le secteur soient inférieures à celles de la première  ligne, quand on sait que l’élément sur lequel le gouvernement s’est basé pour les fixer est la fréquence des contacts. « Lorsqu’on voit que les paramédics portent directement secours et assistance à des personnes porteuses de la COVID-19, on ne comprend pas que le ministère choisit de leur donner des primes inférieures à celles qu’il a accordées au reste du réseau. Les conditions dans lesquelles les paramédics travaillent actuellement ont un impact sur leur santé et sur celle de leur famille, au même titre que les travailleuses et les travailleurs dans les établissements. »

Les syndicats du secteur préhospitalier dénoncent également le fait que les répartiteurs et répondants médicaux d’urgence ne soient pas considérés dans l’octroi des primes accordées aux travailleuses et aux travailleurs de la santé et des services sociaux alors qu’ils fournissent des services essentiels et nécessaires en ces temps de pandémie.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket