Il y a un an, les salarié-es de six dépanneurs Couche-Tard signaient une première convention collective

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Une première en Amérique du Nord dans les commerces de détail

Il y a un an, les salarié-es de six dépanneurs Couche-Tard signaient une première convention collective

En cette journée qui marque le premier anniversaire de la signature d’une convention collective dans six dépanneurs Couche-Tard, la Fédération du commerce-CSN (FC-CSN) tient à souligner le courage et l’importance du geste qu’ont posé les salarié-es qui se sont syndiqués devant l’empire Couche-Tard – qui est bien loin du « petit magasin du coin ». Cette victoire est d’autant plus importante que c’est d’abord une première en Amérique du Nord dans ce type de commerce de détail et ensuite parce qu’elle a eu un impact sur l’ensemble des travailleuses et des travailleurs de l’entreprise.

« Le respect, ça n’a pas de prix et la FC-CSN, en appuyant cette lutte, a voulu envoyer un message clair aux différents dirigeants du commerce de détail, dont Couche-Tard au premier chef : en 2014, au Québec, faire travailler des gens dans des conditions de travail déplorables, c’est honteux. Ça ne fait que confirmer le bien-fondé des revendications des travailleurs qui ont exigé et exigent toujours d’être respectés », fait valoir d’entrée de jeu David Bergeron-Cyr, vice-président de la Fédération du commerce-CSN.

La première convention collective des travailleuses et des travailleurs de Couche-Tard repose principalement sur quatre volets : santé et sécurité au travail, salaires, organisation du travail ainsi que reconnaissance et vie syndicale.

Parce qu’ils ont choisi d’être syndiqués, les salarié-es des dépanneurs Couche-Tard de Boisbriand, dans les Laurentides, de Pierrefonds sur l’île de Montréal, de Montréal sur le boulevard Henri-Bourassa, de Saint-Liboire et de Saint-Hubert en Montérégie, de même qu’à Victoriaville, dans le Centre-du-Québec ont fait des gains qui ont profité à tous les préposé-es de Couche-Tard du Québec.

En effet, depuis janvier 2014, Couche-Tard a tenté de minimiser les gains de ses salarié-es syndiqués en procédant au rehaussement des conditions de travail similaires à l’ensemble des autres succursales non-syndiquées. Ainsi, grâce à leur lutte, la centaine de salarié-es qui ont résisté et se sont tenus debout ont permis à plus de 5000 autres employés d’améliorer leurs conditions de travail.

« La syndicalisation demeure encore le meilleur moyen pour assurer sa sécurité d’emploi. Car malgré l’augmentation de salaire et l’amélioration des conditions qui visaient surtout à contrer la syndicalisation, les gérants peuvent encore faire ce qu’ils veulent, contrairement aux magasins où il y a des préposé-es qui sont syndiqués », affirme David Bergeron-Cyr.

Rappelons que l’empire du hibou a étendu ses ailes et s’est doté de plus de 12 500 sites partout dans le monde, avec plus de 80 000 employé-es aux États-Unis, au Canada, au Mexique et en Asie. Alain Bouchard, qui assure à présent la présidence du conseil d’administration, fait en moyenne 400 fois le salaire annuel d’un préposé et 272 fois le salaire annuel d’un gérant.

Comme nous le rappellent souvent plusieurs salarié-es syndiqués de chez Couche-Tard : « On le fait pour nous, mais on le fait surtout pour ceux qui nous suivent », conclut le responsable syndical.

À propos de la Fédération du commerce-CSN

La Fédération du commerce (FC-CSN) compte plus de 30 000 membres regroupés dans 350 syndicats locaux présents dans les secteurs de la vente de gros et de détail, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

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Le Point syndical  automne 2023