Grève au W Hôtel Montréal en fin de semaine

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de W Hôtel Montréal – CSN déclenche une grève surprise ce matin à 9 h. Devant la fermeture de l’employeur des derniers jours, les salarié-es ont décidé de démontrer leur sérieux et leur détermination à obtenir un salaire équivalent aux autres hôtels syndiqués.

« Nous travaillons dans un hôtel luxueux à plus de 400 $ la nuit et on veut nous offrir moins que plusieurs hôtels à Montréal. C’est inconcevable. Nous travaillons fort et avec cœur pour cet hôtel, nous avons le droit de recevoir notre part », affirme le président du syndicat, Raphaël Gouin-Loubert.

Le syndicat, qui représente une centaine de salarié-es, est en négociation depuis six mois. Les salaires sont le principal enjeu à régler pour obtenir une entente. Un blitz de négociation est prévu les 12 et 13 août et les travailleuses et travailleurs veulent que l’employeur réalise que c’est le temps que ça débloque.

« Dans le cadre de la négociation de l’hôtellerie à la CSN, les autres syndicats ont obtenu au moins 21 % sur 4 ans. On est loin de cela ici. Les travailleuses et les travailleurs de W Hôtel Montréal veulent la même chose. Nous serons derrière eux pour qu’ils obtiennent gain de cause », affirme Serge Monette, président de la Fédération du commerce–CSN.

« Les travailleuses et travailleurs de W Hôtel méritent un salaire compétitif. Il s’agit d’un hôtel prestigieux. Il n’y a aucune raison de ne pas égaler les salaires des hôtels de la même catégorie », déclare Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos
La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé.

Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités.

L’hôtel Le Concorde se fait rappeler à l’ordre par le Tribunal administratif du travail

Alors que les travailleuses et les travailleurs de l’hôtel Le Concorde sont en lock-out depuis près d’une semaine, le Tribunal administratif du travail (TAT) ordonne à l’employeur de cesser de recourir à des pratiques déloyales et à une négociation de mauvaise foi. Le Concorde est aussi condamné à payer 20000 $ en dommages punitifs pour violation intentionnelle et illicite de la liberté d’association du syndicat. 

Le juge ne mâche pas ses mots dans son jugement émis le 6 août dernier. Le TAT conclut notamment que l’employeur visait à discréditer, affaiblir et contourner le syndicat.  

«Ça n’a pas été une bataille facile, l’employeur a tout fait pour nous mettre des bâtons dans les roues. Après six jours de lock-out, cette décision me donne la force de continuer à me battre pour qu’on obtienne le respect qu’on mérite.», se réjouit la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Le Concorde–CSN, Ines Hajrovic. 

En plus de donner raison au syndicat sur toute la ligne, le Tribunal rejette également la plainte en négociation de mauvaise foi de l’employeur, voyant en cette dernière une tentative d’entraver les activités du syndicat. 

«Le Concorde se présente comme une institution de prestige emblématique de Québec. Leurs clients doivent prendre acte que ce sont en fait des voyous qui n’hésitent pas à ignorer la loi en toute connaissance de cause. Le syndicat salue la décision du Tribunal et espère qu’elle suffira à faire changer l’attitude de l’employeur à la table de négociation», ajoute le président de la Fédération du commerce–CSN, Serge Monette. 

«On a affaire à un patron de la pire espèce qui se pense au-dessus de tout le monde. S’il est prêt à violer les lois du travail, imaginez comment il traite les salarié-es au Concorde! À la CSN, on ne se laisse pas impressionner par ce genre de personnage-là», conclut la vice-présidente à la condition féminine au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Mélanie Pelletier. 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 29 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif. 

Les salarié-es du W Hôtel Montréal en grève ce matin

Les salarié-es du W Hôtel de Montréal ont déclenché 24 heures de grève hier soir à 23 h afin d’obtenir une augmentation salariale équivalente aux autres hôtels syndiqués.

L’augmentation salariale reste le principal enjeu à régler. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de W Hôtel Montréal–CSN demande une augmentation de 23 % sur quatre ans.

En négociation depuis 6 mois et sans contrat de travail depuis mars 2025, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de W Hôtel Montréal–CSN est insatisfait du dernier blitz de négociation des 22 et 23 juillet derniers. « Nous voulions accélérer le processus avec un blitz de négo, nous étions prêts à régler, mais l’employeur n’a pratiquement rien mis sur la table », affirme le président du syndicat, Raphaël Gouin Loubert.

Un autre blitz de négociation est prévu les 12 et 13 août. Le syndicat espère que l’employeur va avoir compris qu’il doit augmenter son offre. Rappelons que le 31 juillet, les syndiqué-es ont adopté à 85 % une banque de grève de 120 heures à exercer au moment jugé opportun. Le syndicat représente une centaine de salarié-es œuvrant au W Hôtel Montréal.

En débrayant aujourd’hui, ils augmentent la pression sur l’employeur afin qu’il leur accorde un rattrapage par rapport aux autres hôtels syndiqués. « On parle, ici, d’un hôtel de luxe, avec des chambres à plus de 400 $ la nuit. Les salarié-es demandent un salaire semblable aux autres hôtels comparables au W Hôtel Montréal », explique Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« La réputation de l’hôtel repose en grande partie sur les épaules de ses salarié-es. Ils méritent un salaire à la hauteur de leur travail. L’employeur a les moyens d’offrir, comme les autres hôteliers, l’augmentation demandée », conclut Serge Monette, président de la Fédération du commerce–CSN.

À propos

La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé.

Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

L’hôtel Le Concorde mis en lock-out : le syndicat dénonce l’employeur

 Après six mois de négociations, l’hôtel Le Concorde vient de mettre sa centaine de travailleuses et de travailleurs en lock-out. Dernier des 29 hôtels participant à la ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie à ne pas avoir conclu d’entente, le Concorde choisit donc la stratégie de la ligne dure.

« Ce matin, une centaine de travailleuses et de travailleurs sont privés de travail et de revenu. Nos familles comptent sur nous et l’employeur doit comprendre que nous n’avons pas les moyens d’accepter une entente à rabais », se désole Ines Hajrovic, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Le Concorde-CSN.

Le syndicat souhaite notamment obtenir les gains de la négociation coordonnée, soit une augmentation salariale de 21 % sur 4 ans, une augmentation de la contribution de l’employeur à l’assurance collective, ainsi que des gains sur la formation, les vacances, la restriction des agences privées, la charge de travail et le pourboire.

« L’employeur a choisi d’envenimer la situation plutôt que de s’entendre avec le syndicat à la table de négociation. S’il tente de démoraliser les membres du syndicat en les mettant en lock-out, ça ne fonctionnera pas. Le Concorde n’est pas au-dessus des autres employeurs et il se doit de respecter ses travailleuses et ses travailleurs. Nous les appuierons, chaque jour, jusqu’à la victoire » ajoute Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches-CSN.

De son côté, Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC-CSN), dénonce aussi la situation : « Ce lock-out est une insulte pour les travailleuses et aux travailleurs qui vont vivre l’hôtel au quotidien. Si les conventions collectives se sont réglées partout ailleurs, c’est donc dire que les 28 autres employeurs ont jugé que les demandes étaient réalistes et raisonnables. On est en droit de s’attendre à la même chose ici. ».

Munis d’un mandat de grève pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, les travailleuses et les travailleurs du Concorde avaient choisi de laisser une chance à la négociation.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 29 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable.

Les salarié-es de l’Hôtel Le Concorde votent la GGI

Les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Le Concorde ont voté à 75 % en faveur d’une grève générale illimitée afin de convaincre leur employeur de leur accorder les gains de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Ces salarié-es travaillent pour le dernier hôtel de la 11e ronde de négociation coordonnée de la CSN à ne pas avoir d’entente. Le déclenchement se fera au moment jugé opportun.

Malgré plusieurs rencontres de négociation, il a été impossible d’obtenir une entente à l’Hôtel Le Concorde jusqu’à maintenant. Alors que 28 des 29 hôtels prenant part à la négociation coordonnée de l’hôtellerie sont parvenus à s’entendre, l’employeur laisse encore trainer les négociations en longueur. Les plus de 100 salarié-es de cet hôtel souhaitent avoir les mêmes gains obtenus par les milliers de travailleuses et de travailleurs de l’hôtellerie.

En se dotant d’un tel mandat, ils augmentent la pression sur l’employeur pour obtenir les gains de la coordonnée, soit une augmentation salariale de 21 % sur 4 ans, une augmentation de la contribution de l’employeur à l’assurance collective, ainsi que des gains sur la formation, les vacances, la restriction des agences privées, la charge de travail et le pourboire.

« L’employeur du Concorde a les moyens de reconnaitre nos efforts. Il est capable de faire comme les autres hôteliers et d’accorder les gains de la négociation coordonnée. Des séances de négociation auront lieu dans les prochains jours. L’employeur doit saisir la balle au bond s’il veut mettre le conflit derrière lui », explique Ines Hajrovic, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel Le Concorde–CSN.

« On est actuellement dans une période de l’année bien occupée et très profitable pour l’Hôtel Le Concorde. Si l’employeur veut profiter du reste de l’été, il va devoir accepter de partager ses profits avec celles et ceux qui font rouler son hôtel », poursuit Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN.

« L’employeur de l’Hôtel Le Concorde a un bien triste record à son actif : il est le dernier hôtel à régler. Les travailleuses et les travailleurs de cet hôtel ont besoin, eux aussi, d’améliorer leur salaire et leurs conditions de travail. Si l’employeur veut pouvoir compter sur son personnel pour les années à venir, il est temps de régler », de conclure Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN).

 

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 29 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Fruits et Légumes Beauport : une entente de principe adoptée par les membres

Réuni-es en assemblée générale dimanche dernier, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Fruits et Légumes Beauport – CSN ont adopté à 89% l’entente de principe intervenue avec l’employeur dans le cadre du renouvellement de leur convention collective.

L’entente marque des avancées significatives, tant sur le plan monétaire que sur la reconnaissance des conditions de travail. Elle prévoit notamment :

  • Une augmentation salariale de 18,5 % sur 4 ans, incluant une rétroactivité ;
  • Une bonification des primes pour plusieurs postes ;
  • L’ajout d’une 6ᵉ semaine de vacances après 20 ans de service ;
  • Une hausse de la contribution de l’employeur au REER à 4 % pour celles et ceux comptant 10 ans et plus d’ancienneté ;
  • Une clause importante en santé et sécurité au travail (SST), ainsi que des avancées pour les travailleuses et travailleurs étrangers temporaires (TET).

« Cette entente reconnaît concrètement le travail essentiel accompli chaque jour par nos membres. C’est le résultat d’une négociation sérieuse, portée par un fort esprit de solidarité », souligne Patrick Sauvageau, président du syndicat.
Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), insiste sur la force du modèle syndical de la CSN :

« À la CSN, on est capable de régler sans recourir à la grève, quand les parties négocient de bonne foi. L’entente chez Fruits et Légumes Beauport en est un très bon exemple. Ça prend de la préparation, de la solidarité, et du respect — et nos membres ont livré tout ça. »

De son côté, Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (CSN), souligne l’importance du secteur et du travail accompli :

« Ce qui se passe chez Fruits et Légumes Beauport, c’est représentatif de tout le secteur du commerce : une entreprise essentielle à l’approvisionnement, portée à bout de bras par des travailleuses et des travailleurs compétents. Ces gains viennent reconnaître leur rôle central dans la chaîne alimentaire, et c’est exactement pour ça qu’on se bat à la Fédération : pour que leur travail soit enfin valorisé à sa juste valeur. »

La Fédération du commerce (CSN), le Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN) et la CSN saluent cette entente comme un pas important vers de meilleures conditions de travail dans le secteur du commerce.

Une augmentation salariale de 36 % pour les salarié-es de l’hôtel Château Roberval

Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtel Château Roberval ont adopté à 100% l’entente de principe contenant les gains de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Ces salarié-es obtiennent de plus un rattrapage salarial important menant à une augmentation de 36 % sur quatre ans.

Les 16 salarié-es de l’hôtel Château Roberval participaient pour la première fois à une négociation coordonnée de l’hôtellerie de la CSN. Dans les dernières semaines, les membres avaient voté en faveur d’un mandat de grève, ce qui a mis la pression nécessaire pour obtenir de nombreux gains, soit une augmentation de la contribution de l’employeur à l’assurance collective, ainsi que des avancées sur la formation, les vacances, la restriction des agences privées, la charge de travail et le pourboire. Ces salarié-es, qui accusaient un retard salarial important par rapport au secteur de l’hôtellerie, pourront par ailleurs améliorer considérablement leur pouvoir d’achat à la suite d’une augmentation salariale de 36 % sur quatre ans.

« À travers cette négociation, nous sommes parvenus grâce à notre mobilisation à convaincre l’employeur du Château Roberval de reconnaitre nos efforts. Nous savions qu’il était capable de faire comme les autres hôteliers et de bonifier nos conditions salariales et de travail. Avec une augmentation salariale majeure de 36 % en quatre ans, nous obtenons un rattrapage qui était plus que nécessaire », explique Sylvie Duchesne, présidente du Syndicat des employé-es en Hôtellerie de Roberval–CSN.

« Les salarié-es du Château Roberval ont de quoi être fiers! Les membres se sont tenus debout et sont parvenus à convaincre l’employeur de partager ses profits. Cette entente va permettre d’améliorer leurs conditions de vie et tout ça, c’est grâce à leur mobilisation », poursuit Manon Tremblay, présidente du Conseil central du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN.

« Au Château Roberval comme ailleurs dans l’hôtellerie, c’est quand les travailleuses et les travailleurs se font entendre qu’ils réussissent à obtenir des gains. Cette entente montre tous les avantages de se regrouper dans la négociation coordonnée de la CSN pour améliorer le quotidien du personnel de l’hôtellerie », de conclure Michel Valiquette, responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce–CSN.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN

La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 29 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Des gains majeurs pour les employé-es de la production de Keurig

Les quelque 400 travailleuses et travailleurs de la production de Keurig à Montréal ont voté à 80 % en faveur de l’entente de principe, qui leur permettra de bonifier leurs conditions de travail et leurs salaires.

C’est après avoir mené une grève du 15 au 17 mai que les salarié-es ont réussi à faire avancer la négociation, ce qui a conduit à une entente de principe, le 25 mai dernier. Cette négociation visait la signature de leur première convention collective CSN. Le nouveau contrat de travail inclut des gains majeurs, notamment :

  • Une augmentation salariale de 21 % sur quatre ans, dont 15,5 % pour les deux premières années, ce qui équivaut à une hausse de plus de 4 $ l’heure à la signature de la convention collective ;
  • Une réécriture complète de la convention incluant de nombreuses améliorations dans les conditions de travail, notamment :
    • Une banque d’heures pour le temps supplémentaire ;
    • Une bonification de la formation ;
    • L’ajout d’un congé mobile pour les salarié-es de 10 ans et plus d’ancienneté ;
    • Des améliorations sur la santé-sécurité au travail ;
    • Une bonification des mesures de libération syndicale.

« C’est grâce à la mobilisation des 400 travailleurs et travailleuses de la production de Keurig que nous avons réussi à obtenir notre première convention collective CSN. Notre détermination nous a permis d’améliorer nos conditions d’emploi et de forcer Keurig à partager ses profits avec nous », explique Abdeslam Ait Brahim, secrétaire – trésorier du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Keurig–CSN.

« Les syndiqué-es ont fait face à un géant comme Keurig et ils ont réussi à arracher de nombreux gains. C’est une belle leçon de solidarité. Quand on se tient debout, on réussit à rendre meilleur son quotidien au travail », poursuit Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN.

« Les salarié-es ont de quoi être fiers ! Leur mobilisation a fait la différence et ils n’ont pas hésité à faire la grève pour que l’employeur reconnaisse enfin leurs efforts. Cela nous rappelle à quel point la grève reste un moyen nécessaire pour obtenir de meilleures conditions », ajoute Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

« Keurig a rencontré des employé-es qui ont fait le choix de joindre la CSN pour se battre vers de meilleures conditions de travail. Leur nouvelle convention prouve que c’est lorsque les salarié-es s’organisent qu’ils peuvent convaincre les employeurs de les écouter », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

STT du commerce–CSN | section Village Vacances Valcartier, restaurants Le capitaine, Villagio et Chalet sportif

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 12 mai 2025, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN a été accrédité pour représenter :

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail de la restauration travaillant aux restaurants Le Capitaine, Villagio et Chalet Sportif. »

Après les sauveteuses et sauveteurs et les assistantes-sauveteuses et assistants-sauveteurs, c’est au tour du personnel de la restauration de se syndiquer. À l’instar de leurs camarades, ils rejoignent les rangs du STTC afin d’améliorer leurs conditions de travail.

Ces travailleuses et travailleurs ont pris la décision de s’unir afin de contrer le despotisme et l’arbitraire d’un nouveau directeur de la restauration qui s’était donné pour mission de sabrer dans leurs conditions de travail. Suivant le dépôt de la requête en accréditation, des résultats immédiats ont été observés et laissent entrevoir un beau rapport de force pour leur première négociation.

Cette nouvelle section du Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN demeurera affiliée à la Fédération du commerce, au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des travailleurs(euses) de la Station Mont-Tremblant (FC–CSN)

À la suite du dépôt de sa requête en accréditation le 15 avril 2025, le Syndicat des travailleurs(euses) de la Station Mont-Tremblant (CSN), section Château Beauvallon a été accrédité pour représenter :

Tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exception des agents de réservations et de la comptable.

Les travailleuses et travailleurs du Château Beauvallon se joignent à la CSN à la suite d’un changement d’employeur et d’une réorganisation du travail. Ils ont compris que c’est en étant solidaires les uns des autres qu’ils allaient réussir à devenir plus forts et mieux outillés pour faire face aux défis à venir. Les enjeux d’ancienneté, de salaires et de respect ont été le moteur de leur syndicalisation. En se syndiquant, ils ont choisi de prendre leur avenir en main et de bâtir un milieu de travail plus équitable, plus juste et plus humain.

Cette nouvelle section du syndicat demeurera affiliée à la Fédération du commerce, au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

IKEA : entente de principe adoptée

Dimanche soir, les salarié-es d’IKEA Montréal ont accepté à 80 % une nouvelle convention collective de quatre ans qui prévoie une augmentation salariale au-dessus de l’inflation pour toutes et tous, rétroactive au 1er janvier 2025.

« L’employeur a fini par comprendre que son offre salariale précédente était insatisfaisante. Toutes et tous ont droit de maintenir leur pouvoir d’achat. IKEA Montréal est le magasin le plus performant en matière de ventes au Canada et c’est en partie grâce à nous », croit Élie Zetrenne, président du Syndicat d’IKEA Montréal–CSN.

En plus d’obtenir des augmentations supérieures au taux d’inflation, le syndicat a réussi à faire reconnaître l’ancienneté en décrochant une augmentation salariale aux plus anciens, ce qui équivaut aux rémunérations des autres magasins-entrepôts de la région. Les travailleuses et travailleurs verront leur couverture d’assurance collective s’élargir et les horaires seront améliorés, notamment en ce qui concerne les congés de fin de semaine.

« Avec ce débrayage de trois jours, les salarié-es d’IKEA ont démontré qu’une grève peut faire toute la différence. Grâce à la mobilisation, ils ont réussi à obtenir justice pour tous. C’est un bel exemple de l’importance de notre droit de grève », affirme Serge Monette, président de la Fédération du commerce–CSN.

« Le magasin d’IKEA Montréal réalise d’énormes profits, c’est la moindre des choses qu’il accorde un salaire compétitif à son personnel. Il y a des employé-es qui ont fait le choix de faire carrière chez IKEA parce qu’elles et ils aiment leur travail. Ils ont droit de vivre dignement », soutient Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

Le Syndicat d’IKEA Montréal–CSN dénombre plus de 400 membres. Il regroupe l’ensemble des salarié-es du magasin.

La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé.

Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités.

Les salarié-es de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda interpellent leur direction

En processus de négociation de leur convention collective depuis près de deux ans, les travailleuses et les travailleurs de la Caisse Desjardins de Rouyn-Noranda enjoignent leur direction de mettre l’épaule à roue pour arriver à une entente avant l’été.

Dans une lettre remise à Chantal Parent, directrice générale de la caisse, le syndicat explique que la lenteur des négociations est due aux nombreuses demandes de reculs des conditions de travail faites par l’employeur.

«En ce moment, on se bat grosso modo pour quelques jours de congé, notamment durant le temps des fêtes, ainsi qu’une carte-cadeau remise aux salarié-es qui s’absentent peu. Ce sont des bénéfices qu’on a déjà, et que l’employeur veut échanger contre des grenailles. C’est déplorable que l’on traite les travailleuses et travailleurs de la sorte, surtout alors que les finances de la caisse se portent bien, en partie grâce à notre travail», explique Samuel Grenier, président du syndicat.

«Dans le cadre de notre travail, nous sommes fiers de respecter des normes élevées en matière de service à la clientèle, notamment dans le retour des appels qui ne dépassent jamais les 48 heures. Dans ces circonstances, nous avons de la difficulté à comprendre comment les retours patronaux peuvent être aussi longs», ajoutent les signataires de la lettre en rappelant qu’ils sont, eux aussi, membres de Desjardins.

«Ce que l’on constate à la table de négociation, c’est que l’employeur veut se débarrasser des conditions de travail dont il se vante quand vient le temps de recruter de nouvelles et de nouveaux salariés. Retirer des mesures de conciliation travail-famille en 2025, ça n’a pas de sens», explique Alexandre Filiatrault, vice-président de la Fédération du commerceCSN.

«En octobre dernier, on sortait dans les médias pour dénoncer la lenteur du processus de négociation. Sept mois plus tard, les salarié-es sont à bout de patience. Ça prend absolument un règlement avant l’été», de conclure Félix-Antoine Lafleur, président du Conseil central de l’AbitibiTémiscamingue–Nord-du-QuébecCSN.

Le syndicat bénéficie d’une banque de trois jours de grève quil pourrait utiliser sans préavis.

Grève chez Keurig pour faire avancer la négociation

Les quelque 400 travailleuses et travailleurs de la production de Keurig à Montréal ont déclenché la grève hier pour faire avancer leur négociation et obtenir leur première convention collective CSN.

Les salarié-es ont débuté la grève le 15 mai en avant-midi afin que Keurig accélère la négociation pour obtenir une entente le plus rapidement possible. Si la négociation a progressé dans les derniers mois, certains enjeux restent à régler. Les salarié-es demandent notamment des augmentations salariales pour faire face à l’inflation, des mesures pour freiner la sous-traitance, des solutions négociées pour faire face à la restructuration de l’employeur et une bonification des congés. Le 6 février dernier, les travailleuses et les travailleurs avaient voté un mandat de grève à 90 %.

« Avec l’inflation des dernières années, Keurig doit accepter de partager ses profits pour qu’on protège notre pouvoir d’achat et qu’on parvienne à nous enrichir. Nous voulons obtenir notre première convention collective avec la CSN et c’est le temps de bonifier les conditions de travail pour continuer d’assurer la production », explique Abdeslam Ait Brahim, secrétaire du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Keurig–CSN.

« Keurig a les moyens de mieux reconnaitre les efforts de ses salarié-es. En déclenchant la grève, les travailleuses et les travailleurs s’assurent qu’ils se feront entendre de leur employeur. La négociation a permis de faire des avancées et c’est le temps de conclure les échanges pour avoir une bonne convention collective », poursuit Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN.

« La mobilisation des travailleuses et des travailleurs montre à l’employeur qu’il doit accélérer la négociation et prendre en compte les préoccupations de celles et ceux qui font rouler l’entreprise. C’est la solidarité et l’unité des travailleuses et des travailleurs qui nous permettent de faire des gains. Ils peuvent compter sur l’appui indéfectible de la CSN », de conclure Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans 8 fédérations, ainsi que sur une base régionale dans 13 conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Fermetures sauvages d’Amazon : les audiences débutent vendredi devant le Tribunal administratif du travail

C’est à compter de vendredi que sera entendu le recours intenté par la CSN à la suite de la fermeture des sept entrepôts d’Amazon au Québec, dont l’un, situé à Laval, était syndiqué avec la centrale syndicale. La CSN demande au Tribunal administratif du travail (TAT) d’ordonner la reprise des activités aux sept entrepôts visés par la plainte et de verser à chaque employé plus d’un an de salaire en guise d’indemnité, en plus de dommages moraux et exemplaires.

Une requête en rejet sommaire déposée par Amazon sera d’abord entendue en matinée. Cette requête n’a pour objet que d’exclure du recours les six entrepôts non syndiqués afin de restreindre sa portée aux 287 employé-es syndiqués mis à pied à l’entrepôt DXT4 de Laval. La CSN fera valoir qu’au contraire, des campagnes de syndicalisation ayant été interrompues dans les autres entrepôts, les droits des travailleuses et des travailleurs ont été lésés par ces fermetures inattendues, une décision qui ne fait aucun sens sur le plan des affaires.

La multinationale américaine demande par ailleurs au tribunal de rejeter toute preuve qui pourrait être reliée à sa réputation antisyndicale hors Québec.

« On sait fort bien qu’Amazon tentera par tous les moyens de s’esquiver de ses responsabilités envers les milliers de travailleuses et de travailleurs qui ont fait les frais de cette décision profondément antisyndicale, affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN. Nous avons bon espoir que le tribunal saura y voir clair et verra à faire respecter les lois du travail et les chartes des droits qui prévalent au Québec. »

Québec, Sherbrooke et Gatineau bouderont aussi Amazon
Alors que l’enquête NETendances, dévoilée la semaine dernière par l’Institut de la transformation numérique, révélait que près d’un Québécois sur deux avait soit diminué (32 %), soit carrément cessé (17 %) d’acheter sur Amazon, d’autres villes ont répondu à l’appel de la CSN de cesser de s’approvisionner auprès de l’entreprise de Jeff Bezos. Les villes de Québec, de Sherbrooke et de Gatineau ont récemment pris contact avec la CSN pour expliquer les mesures prises par leur administration afin de restreindre et de contrôler les achats effectués sur Amazon.

Pour plus d’information sur la campagne de boycottage d’Amazon, consultez www.csn.qc.ca/amazon

À propos 
Le 19 avril 2024, la CSN déposait une requête auprès du TAT pour représenter les 230 salarié-es de l’entrepôt DXT4 d’Amazon, rue Ernest-Cormier à Laval. Au cours des semaines précédentes, un grand nombre de salarié-es avaient rallié leur syndicat. Le 10 mai, le TAT accréditait officiellement le syndicat, reconnaissant qu’une majorité d’employé-es y avaient adhéré.

La négociation en vue d’établir une première convention collective a débuté en juillet. Le 22 janvier dernier, Amazon annonçait son intention de fermer ses sept entrepôts au Québec et de céder l’ensemble de ses opérations à la sous-traitance. Le dossier a depuis été référé en arbitrage de première convention collective devant un arbitre du travail. 

Fondée en 1921, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec et ailleurs au Canada.

Entente adoptée : les salarié-es ont tenu tête à la direction du Reine Elizabeth

Les 600 salarié-es auront dû tenir près de six mois en lock-out pour forcer le Fairmont Reine Elizabeth à bonifier leurs salaires et leurs conditions de travail. Rassemblés en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs ont voté à 91 % en faveur de l’hypothèse d’entente du conciliateur.

L’entente contient l’ensemble des gains de la négociation coordonnée, soit une augmentation salariale de 21 % sur quatre ans, une bonification de la contribution de l’employeur à l’assurance collective, ainsi que d’autres avantages en lien avec la formation, les vacances et le pourboire. L’entente permet aussi d’obtenir des gains sur la restriction du recours aux agences de personnel, un élément majeur de cette négociation. La réduction de la charge de travail fait aussi partie de l’entente, notamment par l’obtention d’un gain d’un maximum de 12 chambres par préposé-e aux chambres.

L’entente intègre aussi des gains locaux concernant le maintien de l’ancienneté face à des changements de l’hôtel, l’augmentation des libérations syndicales, l’augmentation des allocations pour les équipements et un meilleur accès aux congés. Rappelons que les 600 salarié-es du Fairmont Reine Elizabeth étaient en lock-out depuis le 20 novembre dernier.

« Ce que les 600 salarié-es du Reine Elizabeth ont surtout gagné, c’est le respect. Après près de six mois à subir un lock-out, ils ont réussi à arracher les gains de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Ils font la preuve qu’avec de la détermination, on peut réussir à améliorer nos salaires et nos conditions de travail. Ils ont tenu la minute de plus dans une négociation particulièrement difficile. Bâtissons sur ce bon règlement pour de meilleures conditions de travail et de bonnes relations de travail », explique Michel Valiquette, trésorier et responsable de l’hôtellerie de la Fédération du commerce (FC–CSN).

Six hôtels qui doivent maintenant se mettre en mode règlement

Ce ne sont que six hôtels de la 11e ronde de négociation coordonnée qui n’ont toujours pas d’entente. Parmi ces hôtels, certains avaient des échéances de convention collective plus tardives. Les hôtels toujours en négociation sont l’Hôtel Concorde et l’Hôtel Clarendon à Québec, le Holiday Inn Sinomonde et le Hilton Garden Inn à Montréal, le Quality Inn à Dorval et le Château Roberval au Saguenay–Lac-Saint-Jean.

« L’entente au Reine Elizabeth rappelle aux hôteliers retardataires qu’il est temps qu’ils passent à la table de négociation pour régler. L’été est à nos portes et s’ils veulent en profiter au maximum, ils doivent eux aussi octroyer les gains de la négociation coordonnée à leurs travailleuses et leurs travailleurs », de conclure Caroline Senneville, présidente de la CSN.

À propos du secteur de l’hôtellerie de la CSN
La 11e ronde de négociation coordonnée regroupe plus de 3500 travailleuses et travailleurs issus de 29 syndicats de l’hôtellerie des régions de la Capitale-Nationale, de l’Estrie, du Saguenay–Lac-Saint-Jean et du Grand Montréal. Ces syndicats portent une plateforme de demandes communes qu’ils ont le mandat de négocier avec leur employeur respectif.

Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de plus de 1600 syndicats, elle défend près de 330 000 travailleuses et travailleurs réunis dans 8 fédérations ainsi que dans 13 conseils centraux régionaux, principalement sur le territoire du Québec. La CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise.

Les travailleuses et travailleurs déclenchent une autre journée de grève

Le Syndicat d’IKEA Montréal – CSN déclenche une grève surprise à 11 h ce matin. Lors de la séance de négociation de lundi dernier, l’employeur n’a pas bonifié son offre salariale, qu’il maintient en deçà de l’inflation.

« L’employeur continue de nous offrir des augmentations dérisoires. Il n’offre pas à tous les employé-es la même hausse, selon l’échelon salarial où ils se situent. Avec sa proposition, plusieurs membres recevraient 0 % d’augmentation. C’est inconcevable avec le coût de la vie aujourd’hui », déclare Elie Zetrenne, président du syndicat.

Le syndicat a fait une contre-proposition à l’employeur. Ce dernier a répondu que les parties étaient trop loin l’une de l’autre et a demandé l’intervention d’un conciliateur auprès du gouvernement.

« Le magasin d’IKEA Montréal est le plus performant en matière de ventes en Amérique du Nord. Et c’est en grande partie grâce à ses travailleuses et ses travailleurs. L’employeur n’est même pas capable de les remercier en leur offrant une augmentation décente », croit Serge Monette, président de la Fédération du commerce–CSN.

« On est les meilleurs, on mérite un meilleur salaire  », ajoute Elie Zetrenne.

« La vision d’IKEA est d’améliorer le quotidien du plus grand nombre. Pour y arriver, l’entreprise doit commencer par bien rémunérer ses salarié-es. Le personnel contribue au succès du magasin, il mérite une reconnaissance salariale », affirme Bertrand Guibord, président du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos
Le Syndicat d’IKEA Montréal–CSN dénombre plus de 400 membres. Il regroupe l’ensemble des salarié-es du magasin.

La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé.

Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités.

Le Syndicat d’Ikea de Montréal déclenche la grève

Les travailleurs et travailleuses d’IKEA de Montréal ont déclenché la grève cette nuit à minuit. Devant des offres salariales insuffisantes, le Syndicat d’Ikea de Montréal–CSN a décidé de débrayer afin de faire comprendre à l’employeur sa détermination à obtenir plus.

« L’employeur nous propose environ 5 % d’augmentation sur quatre ans. Les finances d’IKEA vont bien. La compagnie fait des centaines de millions de dollars en chiffre d’affaires par année, en grande partie grâce à notre travail, et elle n’est pas capable de nous offrir une protection contre l’inflation afin de maintenir notre pouvoir d’achat », déclare Nicole Aguilera, vice-présidente générale du syndicat.

Le syndicat demande un rattrapage par rapport à d’autres magasins comparables. Les membres du syndicat gagnent moins que les autres travailleuses et travailleurs de lieux de travail semblables. Alors que la partie patronale ne leur offre même pas un salaire indexé à l’inflation.

« Avec tous les profits que la compagnie fait, c’est la moindre des choses qu’elle accorde un salaire compétitif à ses employé-es. Il y a des employé-es qui ont fait le choix de faire carrière chez IKEA parce qu’elles et ils aiment l’entreprise. Ils aiment leur travail, c’est la moindre des choses qu’ils puissent vivre dignement », croit le président de la Fédération du commerce–CSN, Serge Monette.

Rappelons que les salarié-es d’IKEA sont sans contrat de travail depuis janvier 2025. « Nous serons solidairement aux côtés des syndiqué-es jusqu’à ce qu’ils obtiennent un salaire à la hauteur de ce qu’ils méritent », affirme Dominique Daigneault, la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

À propos

La Fédération du commerce–CSN compte plus de 325 syndicats affiliés représentant 30 000 membres œuvrant dans le domaine privé.

Le Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) rassemble tous les syndicats de la CSN de la région du Montréal métropolitain, de Laval, du Nunavik et d’Eeyou Istchee Baie-James. Il compte près de 400 syndicats représentant plus de 110 000 membres œuvrant dans tous les secteurs d’activités.