Fédération : Fédération du commerce (FC–CSN)
Syndicat des travailleuses et travailleurs de Colabor – CSN
Salaire d’entrée à plus de 18 $ chez IKEA !
Les quelque 500 salarié-es d’IKEA de Montréal ont une nouvelle convention collective. Réunis en assemblée générale le 19 juin, les travailleuses et les travailleurs se sont prononcés en faveur de l’entente de principe dans une proportion de 80 %.
Le nouveau contrat de travail prévoit une amélioration notable des salaires chez IKEA Montréal en revoyant la structure salariale. Les personnes qui sont au sommet de l’échelle auront une augmentation de 5,5 % rétroactive au 1er janvier 2022 ainsi que des augmentations de 3 % en 2023 et en 2024. La révision de l’échelle salariale entraîne une revalorisation atteignant jusqu’à 36 % dans certains cas. Ainsi, le 1er janvier 2024, le salaire d’entrée s’établira à 18,50 $ l’heure. Avant la conclusion de cette entente, il était de 15,60 $ l’heure.
De plus, le syndicat a obtenu une garantie de 12 heures pour les salarié-es à temps partiel, des bonifications aux clauses de santé-sécurité, ainsi qu’une bonification du REER. Par ailleurs, le syndicat a contré la volonté d’IKEA d’élargir davantage le recours à la sous-traitance.
Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs d’IKEA Montréal–CSN ont exercé deux journées de grève en mai. Ils s’étaient précédemment dotés d’une banque totalisant dix jours de grève. Ils se sont montrés solidaires et déterminés tout au long du processus de négociation.
Syndicat du personnel de vente SSQ, société d’assurance-vie inc. (CSN)
À la suite de deux (2) requêtes en accréditation, le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’assurance-Vie inc. (CSN) a été accrédité les 8 avril et 10 mai derniers pour représenter :
« Tous les salarié-es au sens du Code, affectés aux ventes et occupant les fonctions de gestionnaires de compte, directrices et directeurs de compte, directrices et directeurs régionaux, représentantes et représentants d’expérience client, à l’exception de ceux déjà couverts par un certificat d’accréditation. »
Ces travailleuses et travailleurs à l’emploi de La Capitale ont joint un syndicat CSN bien implanté représentant déjà des personnes effectuant le même type de fonctions afin de leur permettre un meilleur rapport de force lorsque la SSQ et La Capitale seront officiellement fusionnées pour devenir Beneva.
Ce personnel travaillant dans des établissements situés à Québec, Montréal, Laval et Brossard ont choisi de joindre la CSN pour obtenir le soutien d’un syndicat qui saura être à l’écoute de leurs besoins et qui saura défendre leurs intérêts.
Ces deux nouvelles sections demeureront affiliées à la Fédération du commerce, au Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
Les cols bleus d’Archibald choisissent la CSN
Le certificat d’accréditation vise « toutes et tous les salarié-es au sens du Code du travail en excluant les employé-es de bureau, les représentants aux ventes, les employé-es de restauration et celles et ceux déjà couverts par un autre certificat d’accréditation. »
Le 28 mai dernier, les travailleuses et travailleurs des établissements d’Archibald, situés à Québec et à Lac-Beauport, ont tenu leur première assemblée générale et ont élu leurs deux délégué-es de site ainsi que les membres de leur comité de négociation pour leur première convention collective.
Une avancée majeure dans l’industrie brassicole
Depuis quelques années, Archibald, une micro-brasserie devenue industrielle, est la propriété de la Brasserie Labatt qui assure d’ailleurs la distribution de ses produits.
Les établissements touchés sont l’usine et l’entrepôt de Québec, en plus du laboratoire situé à Lac-Beauport.
« C’est une avancée majeure de la CSN dans le milieu brassicole », a affirmé Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC–CSN). La fédération représente déjà d’autres employé-es dans l’industrie, dont ceux de la Labatt.
Pour des conditions comparables à celles de l’industrie
Parmi les motifs invoqués pour joindre le syndicat, les salarié-es invoquent l’organisation et la surcharge du travail, la rotation des quarts de fin de semaine, le manque de personnel, l’augmentation de la cadence de production et la volonté d’obtenir de meilleures conditions de travail tout en se faisant respecter par l’employeur.
« Nous sommes déjà la propriété de Labatt. Nous voulons des conditions de travail comparables à ses autres installations, a résumé un des employés, l’un des principaux organisateurs de la syndicalisation. Nous avons fait signer nos cartes en moins de 48 heures par une forte majorité d’employé-es. »
En se joignant à la CSN, le nouveau syndicat devient membre de la Fédération du commerce et du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches.
À propos
La Fédération du commerce regroupe plus de 30 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.
Syndicat des travailleuses et travailleurs des produits Bridor (FC–CSN)
Syndicat des travailleuses et travailleurs de Viande du Breton (FC–CSN)
Syndicat d’Ikea Montréal (FC–CSN)
Entente de principe au Fairmont Le Reine Elizabeth
Une entente de principe a été conclue cette nuit au Fairmont Le Reine Elizabeth. Il s’agit d’une 21e entente dans le cadre de la présente ronde de négociation coordonnée de l’hôtellerie. L’entente sera soumise à l’approbation des membres dans les prochains jours.
Tous les projecteurs se tournent maintenant vers les deux derniers hôtels de la ronde de négociation coordonnée CSN où les patrons refusent encore d’octroyer les mêmes conditions négociées dans les 21 autres hôtels de la négociation coordonnée.
Il s’agit du Quality Suite Pointe-Claire et du Ramada (Hôtel Espresso), tous deux situés à Montréal. La CSN entend tout mettre en œuvre dans les prochaines semaines afin de favoriser un règlement dans ces deux hôtels.
Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN, section Archibald
À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 31 mars 2022, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN a été accrédité pour représenter :
« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail en excluant les employé-es de bureau, les représentantes et représentants aux ventes, les employé-es de restauration et ceux déjà couverts par un autre certificat d’accréditation. »
Les travailleuses et travailleurs des usines situées dans la Municipalité de Lac-Beauport et de la Ville de Québec ont choisi de joindre un syndicat CSN déjà bien implanté pour obtenir de meilleures conditions de travail et pour se faire respecter par l’employeur.
Ces travailleuses et travailleurs surchargés ont choisi de se syndiquer avec la CSN afin de faire entendre leur voix et d’unir leurs forces face à un employeur qui devrait les considérer davantage dans ses prises de décision.
Cette nouvelle section du Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN demeurera affiliée à la Fédération du commerce, au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.
IKEA : le magasin de Montréal devra se passer de ses employé-es
Réunis en assemblée générale spéciale vendredi soir, les membres du syndicat ont voté à 97 % pour l’utilisation d’une banque de dix jours de grève au moment jugé opportun.
Sans contrat de travail depuis le 31 décembre 2021, les 500 syndiqué-es ont tenté de s’entendre avec l’employeur depuis mars dernier. Une dizaine de séances de négociations ont eu lieu, sans succès.
Moins de 16,90 $ l’heure
IKEA, la multinationale suédoise, souhaite pouvoir faire appel à davantage de sous-traitance. En contrepartie, le syndicat veut préserver les emplois et bonifier les salaires. En effet, à l’entrée, une nouvelle recrue gagne 15,60 $ l’heure, et ce, pour une période de trois ans.
Vendredi, plus d’une cinquantaine d’employé-es ont décidé de se présenter au travail sans leurs uniformes pour augmenter la pression vis-à-vis la négociation. Dans un coup d’éclat inattendu, l’employeur les a tout simplement renvoyés à la maison.
En soirée, le syndicat a décidé de tenir une assemblée extraordinaire. À l’issue de cette réunion, les syndiqué-es ont décidé de débrayer pour deux jours.
Boulangerie Bridor: le Bureau confédéral vient appuyer les lock-outé-es
« Vous méritez une convention collective digne de la job que vous faites », leur a d’abord dit Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CSN). « L’employeur vante vos mérites, mais ces beaux mots-là doivent se traduire par un salaire décent. »
À l’heure actuelle, un peu plus de 300 employé-es font rouler une usine qui pourrait en employer 400. « Ça veut dire des heures qui se prolongent et des lignes de production qui accélèrent, a-t-elle ajouté. Bridor n’est pas capable d’embaucher du personnel parce que ses salaires sont ridicules. » Par exemple, un nouvel aide-boulanger commence à moins de 17 $ l’heure.
Pour un salaire comparable au reste de l’industrie
Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce (FC–CSN), a rappelé que le propriétaire de Bridor, le groupe du milliardaire français Louis Le Duff, est la 53e fortune d’Europe.
« En 2020, sa fortune personnelle était de 2,1 milliards de dollars américains. Mais il n’a pas d’argent pour reconnaître les travailleurs qui ont fondé Bridor. Ailleurs, dans l’agroalimentaire, on négocie des augmentations de salaire de 20 à 30 % sur cinq ans. Il n’y a pas de raison que Bridor fasse exception. »
La présidente de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Caroline Senneville, est venue elle aussi saluer les lock-outé-es, « au nom des 325 000 membres de la CSN de toutes les régions et de tous les secteurs ».
La CSN ne les laissera pas tomber
« Vous mettez du pain sur notre table, a-t-elle lancé. Vous méritez d’avoir l’argent pour mettre du pain sur la vôtre. Ce n’est pas vrai qu’il faut s’appauvrir en travaillant. Ce n’est pas dans ce type de société là qu’on veut vivre. »
« Vous avez eu le courage de prendre un vote de grève, a-t-elle rappelé. Et l’employeur vous a mis en lock-out au bout de 13 minutes. La CSN va vous appuyer, a-t-elle promis. On va aller aussi loin que vous voulez aller. Et on ne vous laissera pas tomber. »
Dernier à prendre la parole, Cheikh Fall, président du syndicat local, a rappelé que « les travailleuses et les travailleurs de Bridor sont irremplaçables. »
Bridor risque gros
« Durant l’une des plus graves crises de main-d’œuvre de l’histoire du Québec, cet employeur prend le risque de mettre 300 employé-es en lock-out, a-t-il souligné. Il les met à la disposition d’autres employeurs qui payent bien mieux que Bridor. »
« J’ai grandi dans un pays qui était une colonie de la France, a-t-il ajouté. Je connais trop bien l’arrogance française. Mais ici, on est au Québec. On ne laissera pas Bridor prendre l’argent des Québécoises et des Québécois pour financer ses projets ailleurs dans le monde. »
Les syndiqué-es de Bridor en lock-out depuis bientôt un mois
Les 316 travailleuses et travailleurs de Bridor souligneront, le mercredi 25 mai prochain, leur premier mois en lock-out.
Le 25 avril dernier, forts d’un vote de 98 %, les syndiqué-es affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) avaient adopté une banque de jours de grève, totalisant 72 heures, pour convaincre l’employeur de négocier sérieusement le renouvellement de leur convention collective échue depuis le 31 décembre 2020. Moins d’une heure après le début de la grève, la partie patronale a répliqué en imposant un lock-out. Le lendemain, le syndicat a voté la grève générale illimitée dans une proportion de 99 %. Depuis lors, les 316 travailleuses et travailleurs de la boulangerie industrielle de Boucherville se retrouvent sur le pavé.
Des écarts énormes
Au plan pécuniaire, des écarts énormes séparent les parties. Le syndicat demande, entre autres, un rehaussement des salaires afin d’être plus attractif, tandis que du côté de l’employeur, les offres sont loin d’être satisfaisantes. De plus, la pénurie de personnel qualifié amène les employé-es à faire des heures supplémentaires. Cette surcharge de travail fait craindre pour leur santé et leur sécurité.
Le syndicat souhaite une vraie solution
« À ce stade-ci, les offres de l’employeur ne sont pas sérieuses, affirme la secrétaire générale de la Fédération du commerce (FC–CSN), Nancy Mathieu. Bridor manque de personnel depuis longtemps. C’est un problème que le syndicat souhaite régler. »
Après 24 séances de négociations
Depuis le 21 avril 2021, les parties se sont rencontrées à 24 reprises. Depuis le 22 septembre dernier, 16 rencontres ont eu lieu en présence d’un conciliateur. Les participantes et participants au 10e Congrès du Conseil central de la Montérégie–CSN tiendront ce mercredi 18 mai 2022, un rassemblement de solidarité en appui aux travailleuses et aux travailleurs de Bridor devant l’usine de l’entreprise de Boucherville.
Le Syndicat des employés de l’Abattoir de Berthierville–CSN adopte à 83,5 % un nouveau contrat de travail
Le dimanche 15 mai 2022, les travailleuses et travailleurs de l’Abattoir Olymel de Berthierville ont voté sur une entente de principe permettant d’ouvrir et de prolonger la convention collective. Le contrat de travail actuel devait initialement se terminer le 31 décembre 2023. L’entente de principe intervenue au terme de cinq rencontres de négociation entre les parties a pour effet de repousser l’échéance au 31 décembre 2025.
Les membres ont voté pour l’acceptation de ce nouveau contrat de travail dans une proportion de 83,5 %. Le nouveau contrat de travail entrera en vigueur à compter de la signature.
Les principaux gains portant sur les aspects normatifs se résument à une bonification des libérations syndicales, l’encadrement des conditions touchant le recours à des travailleuses et travailleurs étudiants, la réduction des délais pour l’obtention d’un poste par affichage, des bonifications au chapitre des congés annuels, une majoration de certaines primes versées ainsi que le règlement de plusieurs griefs.
En ce qui a trait aux aspects salariaux, les salarié-es, selon les titres d’emploi, obtiendront à la signature des augmentations allant de 9 à 17 %. Des augmentations ultérieures de 4 % seront par ailleurs accordées d’ici la fin du contrat de travail.
La CSN salue le travail réalisé par le comité de négociation et félicite les membres du syndicat pour leur solidarité en ces temps difficiles de forte inflation dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre. « Je suis pleinement satisfait du résultat et heureux que nos membres aient été en mesure de protéger leur pouvoir d’achat », affirme monsieur Daniel Gaudet, président du Syndicat des employés de l’Abattoir de Berthierville–CSN.
Novago met ses quincailleries locales (BMR) en danger
Après plus de six mois de grève à la coopérative Novago de Joliette, c’est maintenant la moitié des employé-es permanents de Novago (BMR) de St-Tite qui ont quitté l’entreprise pour obtenir de meilleurs salaires, ce qui menace la pérennité de cette quincaillerie.
Dans les deux cas, Novago et son directeur général, Dany Côté, ne comprennent pas la nouvelle réalité du marché du travail. Le directeur exige toujours un recul salarial à Joliette et le maintien d’un salaire plus bas à son BMR de St-Tite. « Avec l’inflation actuelle et la hausse généralisée des salaires, l’intransigeance de Novago est incompréhensible. Le directeur parle d’agilité et d’équité, mais, en réalité, il veut niveler les salaires vers le bas sur le dos de nos membres », indique Nicole Lambert, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la COOP Lanaudière–CSN. Novago fait partie du grand groupe coopératif québécois Sollio (La Coop fédérée) qui fête d’ailleurs son centenaire cette année.
Le BMR de Novago à Joliette est déjà fermé et celui de St-Tite a perdu la moitié de ses employé-es permanents. « Ce n’est pas rassurant pour les clients qui comptaient sur ce service de proximité. Les services pour les agricultrices et les agriculteurs pourraient également souffrir du conflit si Novago perd une partie de son personnel par entêtement », affirme Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.
Bons résultats financiers
Les travailleuses et les travailleurs de Novago sont d’autant plus en colère de cette situation que l’entreprise a dégagé des ristournes de 3,1 millions de dollars dans son dernier exercice financier, en plus d’investir 200 000 $ dans la communauté. Les travailleurs demandent seulement une augmentation raisonnable en cette période d’inflation élevée. « C’est complètement contre-productif, surtout lorsque l’on sait que certains employeurs, comme Olymel qui fait également partie de grand groupe coopératif Sollio, rouvrent les conventions collectives pour améliorer les salaires de départ et s’assurer de retenir et d’attirer la main-d’œuvre », indique Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce (FC–CSN).
Pour une coopérative à vocation agricole, il est important que les services soient à proximité des membres. Concentrer les succursales dans les villes en procédant à des fusions, comme Desjardins l’a fait dans les dernières années, n’est pas une solution pour ce type de coopérative. L’économie des plus petites villes et des villages est importante et les principaux clients de Novago habitent en zone rurale.
Les quincailleries BMR de Sollio (auparavant La Coop fédérée) forment pourtant le secteur qui a le mieux tiré son épingle du jeu parmi toutes les filiales du grand groupe coopératif québécois dans le dernier exercice financier. Sollio a terminé cet exercice avec des ventes de 8,3 milliards de dollars, en hausse de 10 % en un an. L’engouement de la population pour la construction et la rénovation est d’ailleurs généralisé au Québec.
Présence de scabs en temps de pandémie
Dans une décision rendue le 25 mars dernier, le Tribunal administratif du travail (TAT) a reconnu la présence de six briseurs de grève et a ordonné à la Coop Novago de ne plus avoir recours aux services de ces salarié-es non syndiqués dans ses activités réduites. « Tout emploi de scabs pour remplacer des grévistes est non seulement inacceptable, mais avant tout illégal. C’est d’autant plus surprenant en provenance d’une coopérative qui s’implique dans sa communauté », affirme Caroline Senneville, présidente de la CSN.
Selon le très pertinent jugement du TAT, le travail effectué à la maison dans le cadre de la pandémie est considéré sur le même plan que celui fait dans l’établissement, étant donné les circonstances particulières. La CSN estime que la coopérative Novago et tous les autres employeurs dans une situation semblable devraient démontrer clairement qu’ils respectent la loi et les jugements du Tribunal administratif du travail. Le projet de loi 992 a d’ailleurs été déposé récemment par Québec solidaire pour tenir compte du télétravail dans les dispositions anti-briseurs de grève.
L’entente de principe adoptée par les trois unités affiliées à la CSN
L’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a finalement été adoptée par les trois unités.
Les résultats des votes tenus à scrutin secret sont les suivants : vote en faveur à 94 % pour le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), à 87 % pour le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et à 96 % pour le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) qui tenait son assemblée générale hier, le 27 avril.
Dans une déclaration commune, les présidences des trois syndicats affiliés à la CSN, Chantale Joly, Éric Tremblay et Louise Bordeleau, ont souligné la grande satisfaction des membres face aux améliorations de leurs conditions de travail : « Nos augmentations salariales, incluant un montant forfaitaire, atteignent 5,78 % en 2022 et 3,5 % en 2023, incluant une protection contre l’inflation la dernière année. Pour celles et ceux qui touchaient des bonis, nous avons également obtenu une majoration de la bonification de l’atteinte de nos cibles variant de 0,3 à 0,5 % et une seconde majoration du plafond de la bonification qui varie de 1 à 2,8 %. Nous avons également introduit un encadrement du télétravail qui inclut des remboursements pour l’achat de mobilier et une allocation pour les frais de connexion à Internet. »
Précisons que dans le cadre de leurs négociations, les membres des trois unités viennent d’accepter massivement la prolongation de leurs contrats de travail respectifs liée à la fusion de SSQ assurances et de La Capitale sous la nouvelle bannière Beneva.
D’une seule et unique voix, Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN, Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN et Mario Pellerin, vice-président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN ont salué la lutte des membres qui ont réussi à obtenir une amélioration importante de leurs conditions de travail respectant leurs objectifs initiaux.
À propos
Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.
Deux unités syndicales sur trois affiliées à la CSN acceptent l’entente de principe
Lors de deux votes distincts tenus à scrutins secrets, l’entente de principe intervenue le jeudi 14 avril dernier entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN a été acceptée à 94 % par le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) et à 87 % par le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN).
Pour sa part, le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) se réunira demain afin de prendre connaissance de l’entente de principe et de procéder au vote secret sur celle-ci par la suite. Aucun autre détail ne sera divulgué d’ici à ce que cette unité se soit prononcée.
À propos
Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.
Entente de principe chez SSQ (Beneva)
Une entente de principe est intervenue le jeudi 14 avril 2022 entre l’employeur et les trois syndicats affiliés à la CSN : le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN), le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN).
Celle-ci sera bientôt présentée aux instances syndicales qui se prononceront sur tout son contenu. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.
À propos
Le Syndicat des employés de bureau de SSQ Vie (CSN) rassemble environ 570 membres, le Syndicat des salarié-e-s de SSQ Société d’assurances générales (CSN) en regroupe près de 520 et le Syndicat du personnel de vente de SSQ, Société d’Assurance-Vie inc. (CSN) en compte 35. Ils sont tous affiliés à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.
STT du Commerce–CSN (STTC–CSN), section Services alimentaires Monchâteau
À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 25 février 2022, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN a été accrédité pour représenter :
« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail à l’exception des salarié-es du service traiteur. »
Le Centre des glaces Gilles-Chabot, situé à Boucherville, comprend quatre patinoires et six allées de curling. N’étant plus syndiqués depuis l’acquisition de l’établissement par la ville en 2019, ce sont les employé-es du restaurant-bar qui ont fait la démarche pour se syndiquer. Anciennement syndiqués avec le SCFP 307, ils ont été laissés à eux-mêmes et veulent maintenant faire partie d’un syndicat qui saura mieux les soutenir.
Cette nouvelle section du Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN (STTC) est affiliée à la Fédération du commerce, au Conseil central de la Montérégie et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).
Les travailleuses et les travailleurs de Hilton Québec de retour au travail la tête haute
Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Hilton Québec ont adopté aujourd’hui, en assemblée générale, l’entente de principe intervenue il y a quelques jours permettant le renouvellement de la convention collective.
Parmi les gains réalisés par les travailleuses et les travailleurs après plus de six mois de grève, notons des augmentations de salaire totalisant 12 % sur quatre ans. Dans les faits, ils reprendront le travail avec un salaire 8 % plus élevé que celui qu’ils avaient au début du déclenchement de la grève, le 7 septembre 2021. Les salarié-es recevront une dernière augmentation de 4 % le 1er octobre 2023. L’entente ne prévoit aucun recul dans les conditions de travail et y ajoute même un certain nombre de bonifications, notamment en ce qui a trait à la protection du lien d’emploi.
« C’est toute une lutte que nos membres ont menée, rappelle la présidente du syndicat, Louise Jobin. C’est parce qu’ils se sont montrés déterminés, solidaires, qu’ils ont fait confiance à leur comité de négociation, même dans les moments les plus difficiles, qu’on en arrive à ce résultat-là. Nous continuons de penser qu’il n’y aurait jamais dû y avoir de conflit de travail au Hilton Québec. Il faut espérer que l’employeur va se souvenir que ça peut lui coûter cher, nous manquer de respect. Nous, nous voulons maintenant regarder en avant. Reprendre notre travail, retrouver notre clientèle le plus rapidement possible. Nous appelons la direction du Hilton Québec à reconstruire avec nous des relations de travail plus harmonieuses sans tarder. »
« Nous l’avons dit et répété, la bataille des salarié-es du Hilton Québec, c’était la bataille de tous les salarié-es du Québec, enchaîne la présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN), Barbara Poirier. Ils et elles devaient sortir gagnants pour prouver à tous les employeurs du Québec que s’en prendre aux conditions de travail de ses quelques centaines de salarié-es membres de la CSN, c’est s’assurer d’une réponse solidaire de tout un mouvement réunissant plus de 325 000 salarié-es. J’espère que la direction du Hilton-Québec a bien noté que non seulement ses salarié-es ont bloqué toutes ses demandes de reculs mais ils ont obtenu les augmentations de salaires les plus élevées de l’industrie. »
Il y a maintenant 19 ententes dans le secteur de l’hôtellerie de la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN). Les négociations se poursuivent toutefois dans les cinq autres hôtels de la ronde de négociation coordonnée. « Cela fait maintenant une quarantaine d’années que nous menons des négociations coordonnées dans le secteur de l’hôtellerie et la formule porte toujours ses fruits, se réjouit le trésorier de la fédération, Michel Valiquette. Notre message est simple : la relance, ça doit passer par nous, les travailleuses et les travailleurs de l’hôtellerie. Cette fois-ci, certains hôteliers ont voulu tenter de briser notre solidarité en provoquant de longs conflits de travail qui auraient pu être évités. Nous ne pouvons que souhaiter que ce règlement nous permette de regarder vers l’avenir. »