Des gains exceptionnels pour les travailleuses et les travailleurs de Bacon Inter America

En grève depuis le 25 mai, les travailleuses et les travailleurs de Bacon Inter America ont décroché des gains très appréciables à la suite d’une recommandation de la conciliation qui a été adoptée à 93 % lors d’une assemblée extraordinaire.

Les syndiqué-es ont obtenu une hausse de 4,55 $ l’heure sur quatre ans, dont 1,75 $ l’heure la première année. En plus, on note une baisse de 9,6 % de la cotisation des employé-es à l’assurance et des améliorations pour la retraite.

« Nous sommes vraiment satisfaits. Ce fut une belle lutte où les travailleuses et les travailleurs temporaires ainsi que celles et ceux du Québec ont gagné de meilleures conditions de travail en se battant ensemble », souligne Mélanie Cloutier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN qui compte quelque 500 membres.

« Olymel n’a pas eu le choix de tenir compte de la pénurie de main-d’œuvre et de l’inflation. C’est un signal pour les autres employeurs de la région », indique Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN compte près de 500 membres, dont une majorité de femmes. Il est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN).

La FC–CSN compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme.

Le STT de Bacon inter-America est aussi affilié au Conseil central du Cœur du Québec–CSN et regroupe plus de 16 300 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité. Le territoire du conseil central est composé des deux régions administratives de la Mauricie et du Centre-du-Québec.

Le prix du bacon augmente, nos salaires devraient suivre

De décembre 2019 à décembre dernier, le prix de détail moyen du bacon est passé de 7 $ à 9,14 $, soit quelque 30 % d’inflation, si on se fie aux données de la Banque Scotia.

« Les offres salariales de notre employeur sont carrément insuffisantes quand on regarde l’inflation en général et l’inflation du bacon en particulier », soutient Mélanie Cloutier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America–CSN, dont les 500 membres sont en grève générale illimitée depuis le 25 mai dernier. Une partie de ces membres a occupé aujourd’hui le siège social d’Olymel à Saint-Hyacinthe en guise de protestation.

Les pourparlers tournent en rond depuis plusieurs semaines, puisque l’employeur ne fait que déplacer des sommes sans jamais vraiment bonifier son offre. Les membres avaient voté en faveur de la grève, à 98 %, le 26 mars dernier.

« Notre division est rentable, le marché du bacon est porteur, notre employeur ne peut pas nous mettre sur le dos toutes les difficultés d’Olymel. Le salaire des usines qui restent ouvertes doit être compétitif », ajoute la présidente, qui compte sur une importante journée de négociation demain avec la conciliation.

« La pénurie de main-d’œuvre est réelle, Olymel ne peut pas passer à côté », ajoute Pascal Bastarache, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

 

La solidarité syndicale au-delà de la langue

Depuis près d’un an, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Hilton Garden Inn–CSN accueille une quinzaine de réfugié-es ukrainiens parmi ses membres.

Leur arrivée a nécessité une certaine adaptation, puisque la plupart ne parlaient ni le français ni l’anglais, explique la vice-présidente du syndicat, Malak Perron-Duclos. « Les communications se passent avec les moyens du bord : un bon vieux téléphone cellulaire et l’outil de traduction Google. Les sourires et les pouces en l’air font aussi le travail ! »

La grande majorité des réfugié-es sont des femmes venues ici pour fuir la guerre, leur conjoint étant demeuré au front. « Nous ne connaissions ni la CSN, ni nos droits, ni les éléments du contrat de travail. C’est un nouveau pays, une nouvelle langue, un nouveau contexte », raconte Irene, arrivée au pays il y a 11 mois. C’est agréable de savoir que nous pouvons compter sur des gens pour nous aider. » Tout comme ses collègues préposées aux chambres, plongeurs, cuisinière et préposés à l’entretien, Irene suit des cours de français, selon un horaire adapté à son quart de travail.

Nouvelle culture… syndicale !
En pleine négociation, le syndicat a fait traduire en russe les tracts, les macarons et les différentes communications destinées à ses membres. « Nous avons réussi à les intégrer aux activités syndicales. Ils participent aux assemblées et posent des questions », se réjouit Élisabeth Béfort-Doucet, conseillère syndicale à la Fédération du commerce–CSN. Certains ont porté le macaron même si la plupart se sont montrés assez timides face aux activités de mobilisation.

Nous essayons de leur expliquer qu’il ne faut pas avoir peur de perdre son travail, précise Malak Perron-Duclos. Nous ne voulons pas les brusquer. C’est vraiment important que toutes et tous se sentent soutenus dans ce grand changement », résume la vice-présidente du syndicat.

L’organisation recherche d’ailleurs une militante ukrainienne qui pourrait aider à la traduction des outils de communication.

Un manque de respect d’un bout à l’autre

Aujourd’hui, à la suite du déclenchement d’une grève de 24 heures par le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Presto Libre-Service de la région de Québec (CSN) hier, l’employeur a décidé de déclencher un lock-out complet et met ainsi à la rue les 25 membres du syndicat et freine les activités de l’entreprise qui dessert plusieurs restaurateurs et dépanneurs de la région.

Pour Gaétan Gagné, président du syndicat, la situation est inacceptable : « Notre désir était de faire bouger l’employeur qui est fermé à nos demandes depuis les premiers jours. Aujourd’hui, sa réaction est encore une autre démonstration de sa fermeture et de son attitude antisyndicale. Nous avons décidé de tenir seulement une seule journée de grève et lui nous envoie à la rue en nous menaçant de fermeture ! On fonctionne aux menaces constamment. »

« Loblaws mesdames et messieurs! Dans toute sa grandeur, l’entreprise décide de déclencher le lock-out et menace même de fermer une entreprise parce qu’on a des gens qui revendiquent de meilleures conditions de travail. De son côté, Loblaws fait des profits records encore cette année et refuse d’offrir des conditions de travail décentes pour ses travailleuses et ses travailleurs. On monte les prix de tous les produits, on maintient nos employé-es dans la misère, on les met à la rue et nous on se sauve avec l’argent, c’est ça Loblaws! », s’indigne Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Serge Monette, vice-président de la fédération du Commerce–CSN dénonce lui aussi la situation : « Pendant que le prix des aliments monte en flèche, Loblaws engendre profit par-dessus profit. Les membres du syndicat de Presto Libre-Service vivent la même situation que toute la population. Eux aussi veulent gagner assez d’argent pour pouvoir mettre du pain sur la table le soir. Malheureusement, on a un employeur qui préfère s’en mettre plein les poches sur le dos de toute la population, plutôt que d’agir respectablement. »

Nouvelle convention collective pour les travailleurs de Kitomer 

Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Kitomer–CSN renouvellent leur convention collective. 

Réunis en assemblée générale extraordinaire le 24 mai dernier, les salaries du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Kitomer (CSN) ont entériné à l’unanimité l’entente de principe intervenue entre le Syndicat et leur employeur, Marinard Biotech Inc. Les partis ont ensuite signé la nouvelle entente de travail pour une durée de quatre ans. Rappelons que la convention collective était arrivée à échéance le 28 février 2022. 

Notons les principaux gains obtenus par le syndicat : 

  • Ajustement de 2 $/heure rétroactive sur les salaires de 2022 ;
  • Augmentation salariale de 4 % en 2023
  • Augmentation salariale de 3,5 % en 2024
  • Augmentation salariale de 3,5 % en 2025

« Nous sommes satisfaits de la négociation visant le renouvellement de notre convention collective. Nos membres nous avaient donné le mandat de diminuer l’impact de la hausse vertigineuse du coût de la vie des dernières années sur leur portefeuille. L’ajustement salarial est une reconnaissance de l’employeur de l’importance de consolider la main-d’oeuvre et d’attirer de futurs salarié-es dans un milieu ultra-compétitif. Mission accomplie ! », explique Carl Reeves, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses de Kitomer–CSN.  

Quand le patron fait l’impasse

Devant une attitude aussi décevante et non constructive de la part de la partie patronale, les membres du Syndicat des chauffeurs de camion de la Ferme St -Zotique–CSN n’ont eu d’autres choix que de déclencher la grève le vendredi 26 mai 2023. Ce coup de semonce survient à la suite d’une autre séance de négociation (une cinquième) où l’employeur se présente sans mandat, sans s’être préparé et en ayant rien d’autre à offrir qu’une posture intransigeante.

Les négociations visant à renouveler la convention collective achoppent depuis le premier jour, l’employeur étant cantonné dans une posture de refus complet face à l’ensemble des demandes des membres du syndicat qui sont sans contrat de travail depuis le 19 avril dernier. Pire encore, il maintient plusieurs demandes de recul. Face à ce constat, les 30 membres du syndicat ont été convoqués en assemblée générale le 7 mai 2023 afin de renouveler leur confiance envers leur comité de négociation (100 %), de se prononcer contre les offres de reculs patronales (100 %) et en faveur d’un mandat de grève (100 %).

Michel Dulude, président du syndicat des chauffeurs de camion de la Ferme Saint-Zotique–CSN, demeure incrédule et s’explique mal l’attitude de l’employeur. « Nous nous sommes préparés depuis longtemps et nous étions prêts à négocier de bonne foi, de manière constructive et à la recherche de solutions. J’ai beau chercher à comprendre, j’en viens à la conclusion que si l’employeur agit de la sorte, c’est qu’il souhaite casser notre syndicat. Et ça, ça n’arrivera pas ! Nous serons debout, déterminés à aller jusqu’au bout pour obtenir de meilleures conditions de travail », ajoute M. Dulude.

Pour sa part, Serge Monette, vice-président de la Fédération du Commerce–CSN, estime qu’il « est temps que l’employeur réalise que nous sommes bel et bien en 2023. Partout au Québec, dans un contexte marqué par l’inflation et la pénurie de main-d’œuvre, patrons et syndicats parviennent à s’entendre sur la nécessité de bonifier substantiellement les conditions de travail. En jouant la carte de l’intransigeance, la Ferme Saint-Zotique/Burnbrae Farms se trompe royalement si elle pense être en mesure d’écraser une organisation syndicale comme la nôtre. L’employeur doit impérativement délaisser ses pratiques appartenant à une autre époque, s’assoir et négocier dans le respect et l’écoute des demandes des membres ».

Enfin, Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie–CN, estime que « les enjeux de gestion ne sont pas nouveaux à la Ferme Saint-Zotique, puisque l’an dernier, la négociation de la convention collective des travailleuses et des travailleurs de l’usine, syndiqués également à la CSN, a été particulièrement ardue. On fait face ici à un employeur qui ne témoigne pas de beaucoup de respect envers ses travailleuses et travailleurs et cette posture patronale mène à des conflits. En Montérégie, on règle actuellement la grande majorité de nos négociations sans grève. À la Ferme Saint-Zotique, on est rendu à deux en deux ans ! À ce titre, les chauffeurs de camion peuvent se rassurer : ils bénéficieront de toute la solidarité de nos membres dans la région et nous serons avec eux autant que nécessaire ».

Les robots et nous

Que ce soit à l’usine d’Alcoa à Baie-Comeau ou à l’entrepôt de Jean Coutu à Varennes, les impacts de l’informatisation et de la robotisation des procédés de production se font déjà sentir. À un rythme tel qu’il devient parfois difficile de bien en évaluer les conséquences sur les emplois.

« Il n’y a pas trop de risques pour nous parce qu’on fait plus d’alliage et c’est ce qui est le plus payant », affirme Hervé Deschênes, président du Syndicat national des employé-es de l’aluminium de Baie-Comeau–CSN. Ce dernier explique que deux nouveaux procédés d’automatisation ont eu des effets bénéfiques sur la santé et la sécurité, puisqu’elles éloignent les employé-es des risques d’éclaboussures du métal en fusion et des explosions causées lors du contact entre l’eau et le métal.

Il y a notamment le robot écumeur. « Avant, ce travail était fait à bras avec une grosse louche pour enlever la croûte qui se forme sur le métal en fusion », indique le président. Cette machine en place depuis 2015 n’a pas eu de répercussions à la baisse sur les emplois.

« On a aussi la machine à gueuse, qui est une roue de coulée automatisée », explique Mathieu Nadeau, vice-président. Cette machine épargne du temps et réduit grandement, elle aussi, les risques d’éclaboussures. Le métal va directement dans le puits de coulée sans passer par le four. Cette machine remplace des emplois, mais elle ne peut pas servir à couler des alliages. Or, l’aluminerie de Baie-Comeau fabrique en grande partie des alliages.

« On passe maintenant au travail connecté, avec des IPad, ajoute Mathieu Nadeau. Dès qu’une pièce brise, la commande est immédiatement passée et le bon de travail est créé. Ça risque de coûter des emplois de planificateurs et de cadres. Les planificateurs restent pour le moment en poste, puisque le système n’est pas encore rodé. »

L’aluminerie installe également des caméras pour jauger les anodes sur les ponts roulants. Au cours du procédé, une vieille anode doit être changée par une nouvelle de la même hauteur. Encore là, l’automatisation est plus sécuritaire, mais des emplois d’opérateurs de pont pourraient être touchés.

Ce sont surtout les camions sans conducteurs qui inquiètent le syndicat. Déjà, un chariot élévateur automatique est en activité à l’aluminerie Alouette. À long terme, une centaine d’emplois seraient en jeu. « Ça fait 31 ans que je suis là et chaque fois qu’on entend parler de quelque chose, ça finit par se faire », craint Hervé Deschênes.

L’impact psychologique de l’automatisation chez Jean Coutu

 Il est plus difficile de se faire un ami en travaillant à l’entrepôt de Jean Coutu depuis l’automatisation de la préparation des commandes pour les pharmacies du groupe.

« Il y a moins de travail en équipe et plus de troubles musculosquelettiques », mentionne Audrey Benoit, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de PJC entrepôt–CSN de Varennes. Alors qu’ils étaient en équipe de deux, les employé-es travaillent dorénavant seuls. À l’aide d’un simple bouton semblable au bouton de volume d’une radio, les cadres peuvent augmenter la cadence. « C’est la machine qui dicte ton rythme », précise la présidente.

Différentes techniques d’automatisation des commandes ont déjà été mises en place. Prochaine étape ? La consolidation des commandes, qui se feront prochainement avec des bras robotisés qui déposeront la marchandise sur les palettes. D’autres projets sont également à l’étude. Le poste de magasinier sera éventuellement retiré et il y aura de 100 à 150 personnes à relocaliser. « On a de la misère à croire que personne ne perdra son emploi », affirme Audrey Benoit.

 

Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce–CSN – section Boutique X20 inc.

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 19 février 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce – CSN a été accrédité pour représenter : 

« Toutes et tous les salariés au sens du Code du travail » 

Les salarié-es des Boutiques X20, RIO et X202 ont la même liste de salarié-es et le même employeur. Celui-ci modifiait leurs conditions de travail, les horaires et déplaçait les travailleurs et les travailleuses d’un département à l’autre ou de magasin à sa guise ou tout simplement les congédiait sans raison valable. 

L’union fait la force! Ils ont décidé de s’unir pour former leur syndicat. Tous ensemble ils ont fièrement rejoint les rangs de la CSN. 

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux. 

STT des stationnements de Montréal–CSN

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 22 février 2023, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des stationnements de Montréal–CSN a été accrédité pour représenter : 

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exception des superviseurs et superviseuses, des patrouilleurs et patrouilleuses, des agents et agentes du centre d’appels et des employé-es de bureau. » 

C’est pour rejoindre le syndicat régional, limiter l’arbitraire patronal et augmenter leurs conditions de travail que ces travailleurs et travailleuses se sont syndiqués. 

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des stationnements de Montréal–CSN est affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux. 

Projet de loi 15 – Les syndicats de la santé établissent les bases du dialogue  

À l’aube des consultations parlementaires sur le projet de loi 15 du ministre de la Santé, Christian Dubé, l’ensemble des organisations syndicales du milieu de la santé et des services sociaux unissent leurs voix en rendant public aujourd’hui un énoncé de principes détaillant les bases et les fondements de leur vision pour proposer des améliorations au réseau. Le statu quo n’étant pas une option, les organisations syndicales, fortes de l’expérience de leurs membres sur le terrain, sont prêtes à entamer le dialogue avec le ministre à propos de cette vaste réforme.

« Nous considérons que la refondation du réseau doit reposer sur une réaffirmation forte de son caractère public, et qu’il est nécessaire de répondre aux véritables défis de décentralisation, de démocratisation et d’accessibilité aux services publics du système de santé québécois », peut-on lire notamment dans l’énoncé endossé par l’APTS, la CSN, la CSQ, la FSQ-CSQ, la FIQ, la FP–CSN, la FSSS–CSN, le SCFP, le SPGQ et le SQEES.

Universalité d’accès et gratuité

Parmi les principes fondamentaux défendus par les organisations syndicales, on retrouve l’universalité de l’accès ainsi que la gratuité des soins et services pour l’ensemble de la population, principes qui reposent sur un financement entièrement public, de même que sur une gestion et une prestation publiques. En ce sens, les syndicats misent sur le caractère résolument public du réseau, et souhaitent mettre fin à toute nouvelle intrusion du privé, tout en limitant au maximum le recours qu’on en fait actuellement. « Il n’y a pas de place pour de la marchandisation de la santé ni de ressources pour financer des profits au privé », affirment les organisations.

Décentralisation et démocratisation

La coalition intersyndicale s’inquiète également de la perte de pouvoir démocratique au sein des établissements du réseau de la santé et des services sociaux (RSSS) : « la décentralisation et la démocratisation du réseau par la concertation avec les acteurs des milieux de toutes les régions du Québec sont des facteurs incontournables pour agir afin de mieux prioriser et adapter les soins et services aux besoins et aux réalités spécifiques et ainsi nous permettre d’agir en prévention sur les déterminants sociaux, tels que le revenu et le statut social, qui sont actuellement mis à l’écart ».

Enfin, les organisations syndicales réclament d’une même voix une nette amélioration des conditions de travail pour l’ensemble du personnel du RSSS, facteurs clés de la névralgique attraction/rétention des travailleuses et travailleurs au sein du réseau public.

Pétition

En outre, toujours à l’initiative de la coalition intersyndicale, une pétition parrainée par le co-porte-parole de Québec solidaire, Gabriel Nadeau-Dubois, reprenant l’essentiel de ces revendications, a été publiée hier sur le site de l’Assemblée nationale.

Pour consulter l’énoncé de principes :  https://bit.ly/3KG1iN5
Pour consulter la pétition : https://bit.ly/3mEo5AJ

Olymel Vallée-Jonction : La CSN dénonce un lamentable échec

L’entêtement entre Olymel et les producteurs de porcs du Québec cause la fermeture définitive de la plus grande usine d’abattage et de découpe de porc au Québec, située à Vallée-Jonction, entrainant la perte de plus de 1000 emplois.

« Il nous est terriblement difficile et pénible de contenir notre colère en ce jour sombre. Nous sommes plusieurs travailleuses et travailleurs qui cumulent des dizaines d’années d’ancienneté dans cette usine où les conditions de travail difficiles sont notre réalité quotidienne. Comme si ce n’était pas assez insultant et violent de nous faire traiter de la sorte, on nous demande de rester à l’emploi jusqu’à la fermeture définitive. La haute direction d’Olymel nous aura méprisés jusqu’à la fin », déclare Martin Maurice, président du Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN.

« La Confédération des syndicats nationaux dénonce la décision d’Olymel de procéder à la fermeture de son usine de Vallée-Jonction. L’impact de cet échec lamentable est violent pour les familles et les communautés qui paieront le prix de ce gâchis : plus de 1000 emplois directs et autant d’emplois indirects seront touchés. Cette fermeture est directement liée à l’échec des négociations entre les éleveurs de porcs du Québec et Olymel pourtant soutenues par le conciliateur nommé par le gouvernement, Raymond Bachand, ancien ministre des Finances du Québec. Après avoir investi 150 millions $ d’argent public dans Olymel en mai 2021, le gouvernement de François Legault abandonne toute une région à la merci d’une entreprise qui multiplie les mauvaises décisions d’affaires », souligne Caroline Senneville, présidente de la CSN.

« Olymel accumule les mauvaises décisions d’affaires pour établir son monopole au Québec au point où sa filiale porcine est actuellement déficitaire et fait également face à un entêtement obstiné des éleveurs de porcs qui ne veulent plus consentir de rabais sur chaque porc livré à leurs usines. Or, Vallée-Jonction est rentable, les relations de travail vont très bien et le bilan en matière de santé et sécurité du travail est excellent. Il s’agit donc d’une autre mauvaise décision et ce sont les travailleuses et les travailleurs qui écopent et les contribuables qui absorbent encore une fois la facture. Pour couronner le tout, le programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles aurait pu soutenir les producteurs et Olymel dans cette difficile situation où les deux parties ne voulaient pas absorber les pertes envisagées », ajoute Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN.

« Durant la pandémie, les salarié-es des usines de transformation de viande étaient nos héros qui assuraient notre autonomie alimentaire au péril de leur vie. Aujourd’hui, ils sont licenciés sans aucune considération à cause d’un différend sur le partage des pertes liées au marché, alors qu’ils sont pleinement assurés pour les compenser. Ces emplois auraient pu être sauvés et c’est scandaleux de traiter ces salarié-es ainsi, dont environ 150 travailleuses et travailleurs migrants sont venus d’ailleurs s’installer ici, au Québec, pour palier la pénurie de main-d’œuvre. Nous espérons vivement que l’Union des producteurs agricoles (UPA), le maire de Vallée-Jonction, les éleveurs de porcs de la Beauce et tous les autres acteurs touchés dénonceront cette fermeture dont Olymel est responsable, qui avait accusé les travailleuses et les travailleurs de tous les maux lors du conflit de travail à l’été 2021 », conclut Barbara Poirier, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches–CSN

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction–CSN représente environ 1000 membres.

STT de la Ferme des Voltigeurs–CSN – FC–CSN

 À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 29 novembre 2022, le Syndicat des travailleuses et travailleurs la Ferme des Voltigeurs–CSN a été accrédité pour représenter : 

« Tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exception des personnes du département du contrôle de la qualité, des mécaniciens et des employé-es de bureau ». 

La réussite de ce dossier a passé par la rapidité d’intervenir contre l’ingérence de l’employeur et c’est par un travail d’équipe du service juridique que le tribunal a rendu une ordonnance provisoire en faveur de la CSN. Ceci nous a permis de casser le BO$$ qui était aussi agressif que les TUAC à contrer le maraudage. Le travail terrain fait par le conseil central a aussi contribué au succès. Ces travailleuses et travailleurs ont majoritairement choisi de joindre les rangs de la CSN pour sa combativité. Cette entreprise oeuvre dans la transformation des viandes et l’élevage du poulet de grain, donc le syndicat aura une place de choix dans le secteur de l’abattage et la transformation des viandes rouges à la fédération du commerce. 

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du Commerce, au Conseil central du Coeur du Québec et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux. 

La CSN déplore la fermeture de Novago à Joliette

Après plus de 15 mois de grève, la coopérative Novago annonce la fermeture de son point de service de Joliette sans jamais avoir vraiment négocié avec ses employé-es syndiqué-es.

« La coopérative Novago n’a aucune considération pour ses employé-es. Non seulement elle a toujours maintenu sa ligne de faire reculer les salaires en pleine inflation, mais nous n’avons eu aucun préavis sur la décision de fermeture annoncée hier. On a obtenu l’information par les médias, alors que nous étions sur la ligne de piquetage », soutient Nicole Lambert, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la COOP LanaudièreCSN qui déplore qu’une coopérative membre du Groupe coopératif Sollio ferme un site sans vouloir négocier avec son syndicat.

Le syndicat a demandé au ministère du Travail de convoquer rapidement les parties. Une rencontre devrait avoir lieu au cours de la semaine qui vient. C’est à cette occasion que le syndicat compte obtenir tous les détails en lien avec cette annonce de fermeture. La CSN évalue par ailleurs quels sont les droits des travailleuses et des travailleurs dans les circonstances.

« Il est clair que la stratégie malicieuse de l’employeur de supprimer graduellement les emplois ne lui permet pas de disposer du syndicat, de son accréditation et de l’obligation de négocier. Nous allons prendre tous les moyens pour faire respecter les droits de ces travailleuses et travailleurs et protéger leurs emplois », ajoute Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière–CSN.

À propos

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Coop LanaudièreCSN rassemble 35 membres affiliés au Conseil central de Lanaudière–CSN, qui regroupe 81 syndicats représentant plus de 14 000 membres sur l’ensemble du territoire de Lanaudière. Le syndicat est également affilié à la Fédération du commerceCSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

La CSN exige plus de transparence de la part du Commensal

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs Les mets du Commensal, représentant les salarié-es de l’usine de Boisbriand, dénonce le manque de transparence et d’humanité de l’entreprise qui vient d’annoncer la fermeture de son établissement spécialisé dans la production de mets préparés végétariens.

Lors d’une rencontre convoquée hier par l’employeur, les travailleuses et travailleurs ont appris de façon brutale qu’ils perdaient leur emploi à la suite de l’annonce de la fermeture immédiate de l’usine. Après l’annonce, les travailleuses et travailleurs ont été invités à récupérer leurs effets personnels et à quitter les lieux.

À cette occasion, les représentants syndicaux et les employé-es ont tenté d’obtenir plus d’information concernant les raisons motivant la fermeture de l’usine de même que les projets de la compagnie, et ce, sans succès. L’employeur a simplement affirmé que différentes options étaient analysées. Pourtant, quelques minutes après cette rencontre, les travailleuses et travailleurs apprenaient dans le quotidien La Presse plusieurs détails qu’on leur avait cachés.

« C’est par les médias que les travailleuses et travailleurs ont appris que la production de Boisbriand sera cédée à un sous-traitant. Plusieurs employé-es de cette usine comptent plus de 20 années de loyaux services, certains même plus de 30 ans. Ils sont également plusieurs à résider dans la municipalité de Boisbriand. Cette fermeture a des impacts majeurs dans leur vie ! », souligne Chantal Maillé, présidente du Conseil central Laurentides–CSN.

Image de marque ternie
Depuis des années, les employé-es dénonçaient le laisser-aller des installations et s’inquiétaient des impacts sur l’avenir de l’usine et sur leurs emplois. À l’évidence, ce manque d’investissement ne découle pas de problèmes financiers.

En effet, l’entreprise se targue d’être la marque « la plus vendue en magasin au Québec dans la catégorie de repas préparés végétariens », avec des « parts de marché qui atteignent même les 80 % à 90 % dans certaines catégories spécifiques ».

« Le Groupe Commensal constitue un leader dans l’industrie florissante des mets végétariens. Il ne s’agit donc pas de capacité financière de l’entreprise pour moderniser ses installations, mais plutôt d’un manque de volonté d’inclure le capital humain dans l’équation, ajoute Alexandre Laviolette, président de la Fédération du commerce–CSN. Et que dire de leur slogan : Commensal, créé pour l’humanité ? », s’interroge le dirigeant.

Soutien de la CSN
La CSN veillera à accompagner l’ensemble des travailleuses et des travailleurs et à faire respecter leurs droits. Le Conseil central des Laurentides–CSN a interpellé la ville de Boisbriand il y a déjà plusieurs semaines quant à l’avenir de l’usine Commensal afin de discuter de diverses pistes de solution pour en assurer la pérennité.

À propos
Le Syndicat des travailleurs et travailleuses Les mets du Commensal–CSN est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, à la Fédération du commerce–CSN et au Conseil central des Laurentides–CSN. Fondée en 1921, la CSN est la première grande centrale syndicale québécoise. Composée de près de 1 600 syndicats, elle défend plus de 330 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité sur l’ensemble du territoire. Elle prend part à plusieurs débats de fond de la société québécoise pour une société plus solidaire, plus démocratique, plus équitable et plus durable.

La colère gronde au sein de Novago et de Sollio Groupe Coopératif

Les grévistes du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la COOP Lanaudière et des syndicats du secteur agroalimentaire CSN de la Montérégie, du Centre-du-Québec et de Lanaudière se sont réunis à Trois-Rivières, région d’activités économiques importante pour ce secteur.

Après 15 mois de conflit, les grévistes de la Coopérative Novago de Lanaudière ont posé cette semaine un geste inédit à la table de négociation. « Devant le refus persistant de la partie patronale à négocier, nous avons déposé formellement à l’employeur une proposition de règlement globale et avons exigé qu’elle soit présentée au conseil d’administration de la Coopérative Novago. Nous n’avons pas le choix. Près d’un an et demi s’est écoulé depuis le début du conflit et les mandats des représentants de l’employeur à la négociation demeurent encore nébuleux. Le conseil d’administration nous semble tenu à l’écart des décisions qui lui sont imputables dans cette négociation », affirme Nicole Lambert, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la COOP Lanaudière–CSN. Cette offre du syndicat tient compte du contexte économique actuel ainsi que des réalités du marché du travail. Les grévistes souhaitent avoir l’heure juste en obtenant une position claire du conseil d’administration qui permettra de reprendre rapidement les négociations et de mettre fin au conflit de travail.

Les syndicats des usines d’Olymel de Berthierville, de Saint-Jean-Baptiste, de Sainte-Rosalie, de Princeville et de Drummondville ont tenu à être présents aujourd’hui. Inspirés par la ténacité et la détermination des grévistes, ils souhaitent s’inspirer de ceux-ci pour se mobiliser et dénoncer le traitement irrespectueux que réserve Sollio Groupe Coopératif aux travailleuses et aux travailleurs de ses divisions corporatives. Ceux-ci souhaitent également manifester publiquement leur appui aux grévistes et entendent le démontrer par des gestes de solidarité concrets au cours des semaines et des mois à venir. Rappelons notamment que les usines d’Olymel vivent actuellement de grandes incertitudes. Les six syndicats présents font tous partie de Sollio Groupe Coopératif.

« Sollio doit rappeler à l’ordre Novago et ses autres filiales. C’est d’une tristesse inouïe de voir que ce grand fleuron québécois qu’était la Coopérative fédérée est devenu aujourd’hui un monopole agricole du champ à l’assiette qui entraîne ses travailleuses et ses travailleurs du champ à la rue. Il n’y a aucune raison économique ou idéologique évidente ni justifiable pour que Sollio cautionne les artisans du plus long conflit de travail actif au Québec », insiste Alexandre Laviolette, président de la Fédération du Commerce–CSN.

Le contexte économique et social est actuellement favorable à l’amélioration des conditions de travail.  Nous nous trouvons en pleine pénurie de main-d’œuvre, avec un taux de chômage à un plancher historique de 3,8 % et un indice des prix à la consommation à un sommet depuis 30 ans. C’est dans ce contexte que les grévistes s’apprêtent à passer un deuxième hiver sur le trottoir. L’employeur, lui, a été incapable d’expliquer ses motivations et de les justifier à la table de négociation. Par surcroît, les négociateurs patronaux ont candidement avoué n’avoir aucun mandat provenant du conseil d’administration, et ce, même après 14 mois de conflit. Ceci soulève de sérieux doutes sur les motivations réelles de l’employeur Novago et sur sa volonté de trouver une sortie honorable à la crise.

« Il est plus que temps que Novago et Sollio s’ajustent aux conditions actuelles du marché de l’emploi. Il est inconcevable de mettre autant de pression sur des travailleuses et des travailleurs et espérer avoir un succès économique en pleine pénurie de main-d’œuvre. La position de Novago est intenable et complètement irrationnelle dans ce contexte. Depuis le début du conflit, une vingtaine de travailleuses et de travailleurs ont quitté leur emploi. Une perte nette de plus de 20 années et plus d’expérience dans certains cas. Quel employeur peut se permettre une telle réalité de nos jours ? », soutient Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur du Québec–CSN.

Voici le nom des syndicats d’Olymel qui étaient sur place aujourd’hui en appui à leurs camarades de la Coop Novago :

  • Syndicat des employé-es de l’Abattoir de Berthierville–CSN
  • Syndicat des travailleuses et travailleurs d’abattoir de volaille de Saint-Jean-Baptiste–CSN
  • Syndicat des employé-es de l’usine de transformation de volaille de Sainte-Rosalie–CSN
  • Syndicat des employé-es du groupe Olymel (Princeville)–CSN
  • Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-América–CSN

Fin du lock-out au Hilton de Mont-Tremblant

En lock-out depuis le mois d’août, les travailleuses et les travailleurs du Hilton Homewood Suites de Tremblant ont adopté, ce midi, les termes de l’entente de principe intervenue lundi auprès de l’employeur. Le retour au travail s’effectuera à compter de dimanche.

Les salarié-es de l’hôtel situé au pied de la station de ski avaient pour objectif de mettre un terme au retard salarial qu’ils accusent par rapport à des emplois comparables dans les hôtels du même acabit sur la montagne. Ils obtiennent ainsi des augmentations salariales de 1,75 $ l’heure, rétroactivement au 1er juillet dernier. Ils recevront également des majorations salariales annuelles de plus de 4 % en 2023, de 3 % en 2024, de 2,5 % en 2025 et de 2 % en 2026. Un mécanisme de protection contre l’inflation a également été obtenu pour chacune de ces années.

« Les gains sont considérables ! », s’est réjoui le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la Station Mont-Tremblant–CSN, Benoit Filion, au terme de l’assemblée. « On parle d’augmentation de près de 10 % dès la première année, pour des augmentations d’environ 22 % en cinq ans. De plus, nous avons renforcé nos protections contre la sous-traitance afin de préserver des emplois de qualité pour les employés de l’hôtel. »

Les employé-es ont en effet obtenu la clause type du secteur de l’hôtellerie de la CSN en matière d’encadrement des agences de personnel, ce qui permet au syndicat d’avoir accès aux termes du contrat avec l’agence de personnel, d’être avisé 72 heures à l’avance et d’obtenir un dédommagement correspondant à 2 % de la masse salariale.

« Ça n’a pas été une négociation facile, reconnaît le responsable du secteur de l’hôtellerie et trésorier de la Fédération du commerce–CSN, Michel Valiquette. Les travailleuses et les travailleurs du Hilton ont pourtant fait preuve d’une détermination exemplaire qui leur a permis d’atteindre les objectifs de négociation qu’ils s’étaient donnés et de rentrer la tête haute. Il s’agit d’une très grande victoire pour nous. »

La présidente du Conseil central des Laurentides–CSN, Chantal Maillé, a tenu à féliciter les lock-outés pour l’extraordinaire mobilisation des dernières semaines. « Ce n’est pas toujours facile, surtout à l’approche de l’hiver, de tenir le coup pendant un conflit de travail. Les employé-es du Hilton n’ont jamais abandonné. Nous remercions également l’ensemble des syndicats de la CSN qui se sont montrés extrêmement généreux au cours des dernières semaines, n’hésitant pas à soutenir financièrement les travailleuses et les travailleurs en conflit. »

À propos

En lock-out depuis le 26 août dernier, les employé-es du Hilton Homewood Suites de Tremblant étaient sans convention collective depuis le 30 juin. La section Hilton du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Station Mont-Tremblant–CSN regroupe 24 salarié-es, alors que le syndicat général représente les 900 employé-es des différentes installations de la montagne. Fondée en 1921, la CSN regroupe 330 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et parapublic, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.