L’entente de principe adoptée à l’unanimité

Hier, lors d’une assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôtel le Concorde–CSN (STTHC) ont adopté à 100 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue le 17 novembre dernier avec leur employeur.

« Pour nous, il s’agit d’un excellent règlement dans le cadre d’une négociation qui s’est vraiment bien déroulée. Alors que des rumeurs de changement de vocation de notre hôtel planaient à nouveau, nous avons obtenu l’assurance, inscrite dans notre nouvelle convention, que notre établissement allait poursuivre ses opérations hôtelières pour les huit prochaines années. Nous avons également préservé nos clauses normatives, incluant la protection des emplois et les indemnités de départ », de souligner Robert Lejeune, président du STTHC.

D’une durée de huit ans, l’entente prévoit des augmentations salariales de 3 % les trois premières années, de 4 %, les trois suivantes et de 5 %, les deux dernières années du contrat de travail.

« Nous sommes évidemment heureux de cette nouvelle entente qui vient consolider la relance de cet important hôtel de Québec. Celle-ci a permis aux travailleuses et aux travailleurs de rattraper les concessions salariales qui avaient été consenties lors de la saga qui avait entouré le dernier changement de vocation de leur hôtel », de souligner Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN.

Affilié à la FC–CSN, le STTHC compte environ 120 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les membres acceptent l’entente de principe à 98 %

Réunis en assemblée générale à 13 h aujourd’hui, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) (STTHPQ) ont adopté à 98 %, par voie d’un vote secret, l’entente de principe intervenue entre leur employeur et leur syndicat, le 9 décembre dernier.

« Après un conflit de travail d’un peu plus d’un mois, nous sommes satisfaits de notre nouvelle convention collective. Non seulement nous avons réalisé des gains intéressants, mais nous avons préservé nos acquis. En raison d’un investissement majeur et d’un engagement clair écrit en ce sens, la durée de notre contrat de travail est de sept ans, à laquelle s’ajoute une année d’option qui nous permettra de rejoindre la négociation coordonnée de l’hôtellerie, de souligner Richard Watters, président du STTHPQ. D’ici là, nous toucherons des augmentations salariales de 2 % pour les deux premières années, de 3 % pour les trois suivantes et de 4 % pour les deux dernières. Nous avons également obtenu des indemnités de départ en cas de fermeture, des protections contre les abolitions de poste et des augmentations de nos indemnités de vacances, trois gains qui faisaient partie de la plateforme de négociation coordonnée 2016. »

« Cette entente prouve, hors de tout doute, tout le sérieux de notre démarche de négociation à la CSN. Alors que certains nous accusent de déposer des demandes déraisonnables, déconnectées de la réalité des employeurs, ou encore de favoriser la fermeture d’établissements, la CSN vient encore une fois de faire la démonstration que nous sommes à l’écoute lorsque la transparence d’un employeur est au rendez-vous, de souligner Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN. Pour arriver à nous entendre, nous avons procédé à l’analyse de la santé financière du Pur avec la firme MCE Conseil. »

« À la veille du congé des fêtes, il s’agit d’une excellente nouvelle pour les salarié-es du Pur et d’un soulagement pour toutes celles et tous ceux qui les ont incroyablement soutenu durant le conflit », de conclure Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHPQ compte environ 125 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Lock-out à l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis

La direction de l’Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis a décrété un lock-out tôt ce matin.

« Nous négocions depuis le mois de mai dernier et rapidement, nous avons dû demander la conciliation. Depuis tout ce temps, les pourparlers piétinent et nous sentons que la partie patronale ne dispose pas des mandats qu’il lui faudrait pour régler cette négociation. Plusieurs demandes que nous avons déposées, qui visent à régler des problèmes, sont totalement ignorées. L’employeur a même retiré son engagement relativement à certains éléments normatifs sur lesquels les parties s’étaient pourtant entendues lors des discussions à la table de négociation, de dénoncer Yvon Therrien, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs Hôtel des Gouverneurs Place Dupuis (CSN) (STTHGPD). Nous sommes toutefois déterminés à obtenir le respect auquel nous avons droit, à l’instar des treize autres hôtels qui ont obtenu des ententes de principe et les éléments de la plateforme de la négociation coordonnée. »

« Décréter un lock-out à la veille du congé des fêtes, ça démontre une attitude vraiment cavalière de la part de cet employeur. Nous allons tout mettre en œuvre pour que ces femmes et ces hommes obtiennent leur juste part des profits que les propriétaires de cet hôtel encaissent tous les jours », de déclarer Serge Fournier, président de la Fédération du commerce–CSN.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHGPD compte environ 100 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

STT de la tour Cartier (FC–CSN)

Le 7 novembre 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Tour Cartier – CSN a été accrédité pour représenter : « Tous les portiers et préposés à l’entretien ménager salariés au sens du Code du travail. »

Ce groupe de travailleuses et travailleurs a décidé de se syndiquer pour se faire respecter. Depuis un certain temps, ceux-ci avaient des conditions de travail minimales et même inférieures à ce que les normes du travail prescrivent. L’arbitraire dans les avantages et dans les conditions de travail ont motivé plusieurs d’entre eux à se joindre au mouvement de syndicalisation. Ces camarades occupent différents postes dans une luxueuse tour d’appartements dans le centre-ville de Montréal.

Cette nouvelle unité s’ajoute au Syndicat des travailleuses et travailleurs de la tour Cartier qui est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

STT de Iron Mountain (FC–CSN)

Le 6 décembre 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Iron Mountain (FC–CSN) a été accrédité pour représenter : « Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du personnel administratif et des représentants ».

Ces travailleuses et travailleurs ont majoritairement choisi de s’affranchir du SEPB 574 – FTQ pour davantage de transparence, de respect et de démocratie. Par cette campagne, ils ont décidé de joindre les rangs de la CSN, la centrale syndicale la plus représentative à Montréal dans le secteur de l’archivage et du déchiquetage sécuritaire.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Iron Mountain est affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN), au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Entente de principe à l’Hôtel Pur Québec

Ce matin, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (STTHPQ) et l’employeur. Celle-ci sera présentée aux membres en assemblée générale, mercredi prochain. Aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHPQ compte environ 125 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

STT des marinas de Sorel (FC–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 26 juillet 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des marinas de Sorel (FC–CSN) a été accrédité pour représenter : « Tous les salarié-es au sens du Code du travail ».

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine des ports de plaisance, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du Commerce (FC–CSN), au Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

STT du Jardin Mobile des Halles de Sainte-Foy (FC–CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 25 octobre 2016, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Jardin Mobile des Halles de Sainte-Foy (FC–CSN) a été accrédité pour représenter : « Toutes les salariées et tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du superviseur, du gérant de magasin, des gérants de rayons et des assistants-gérants de rayons » du Jardin Mobile des Halles de Sainte-Foy.

Ce groupe de travailleurs, oeuvrant dans le domaine de la vente de fruits et légumes, a décidé très majoritairement de se joindre à la CSN afin d’améliorer leurs conditions de travail.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce (FC–CSN), au Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Les syndiqué-es de Kronos soutiennent les luttes de l’hôtellerie

Hier, lors d’une assemblée générale tenue à Verchères, les membres du Syndicat des employé(e)s de Kronos Canada (CSN) ont démontré leur solidarité en versant une somme de 17 000 $ à deux syndicats de l’hôtellerie actuellement en conflit. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) se partageront donc ce montant.

Michel Giroux
Michel Giroux

« Pour nous, il s’agit simplement de partager des sommes que nous avons reçues alors que nous étions nous-mêmes en conflit avec notre employeur. Pour avoir traversé un conflit d’une durée de six mois en 2013, nous connaissons très bien cette épreuve qui a laissé indéniablement des marques dans les vies de tous nos collègues, de souligner Martin Pelletier, président du Syndicat des employé(e)s de Kronos Canada (CSN). À l’approche des fêtes, nous avons décidé de soutenir celles et ceux qui ont besoin de notre soutien indéfectible. À la CSN, la solidarité, ce n’est pas des paroles en l’air. »

Les 65 membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN sont en grève générale illimitée depuis le 21 septembre dernier et les 125 salarié-es du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) sont en lockout depuis le 11 novembre 2016. Le Syndicat des employé(e)s de Kronos Canada (CSN) compte 270 salarié-es.

Briseurs de grève : le syndicat gagne sur toute la ligne

Aujourd’hui, le Tribunal administratif du travail (TAT) a donné raison sur toute la ligne au Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN (STTHC) en lien avec le recours illégal à des briseurs de grève sur leur lieu de travail. Les membres du STTHC ont adopté la grève générale illimitée (GGI) à 100 % lors d’une assemblée générale tenue le 21 septembre dernier.

« Pour nous, il s’agit d’une victoire totale contre les manœuvres illégales de notre employeur visant à briser notre rapport de force. L’ordonnance interdisant la présence de briseurs de grève est désormais permanente. Le juge a ordonné à la direction de l’Hôtel, nommément à Annie April, la directrice des opérations du Classique, de cesser d’utiliser les services des personnes qui ont été identifiées à titre de briseurs de grève ainsi que la compagnie Prestige, qui est également reconnue comme un subterfuge pour contourner la législation anti-briseur de grève, de préciser Martine Harvey, présidente du STTHC. Le TAT a finalement rejeté la requête de l’employeur visant à envoyer en sous-traitance l’entretien des chambres et la buanderie. »

« Nous sommes extrêmement contents de cette décision qui donne raison aux travailleuses et aux travailleurs de l’Hôtel Classique. Nous avons toujours dénoncé ces tentatives antisyndicales et les subterfuges des employeurs qui adoptent ce genre de comportements pour arriver à leurs fins au lieu de négocier de bonne foi avec leurs salarié-es. Aujourd’hui, le juge Christian Drolet a ordonné à l’employeur de respecter les lois mais, par dessus tout, ses employé-es », de souligner Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN.

« Ce n’est pas tous les jours que nous recevons une telle décision du TAT. Celle-ci confirme l’illégalité des comportements de l’employeur visant à contrecarrer la réglementation en vigueur en lien avec les briseurs de grève. Nous invitons donc l’employeur à prendre la juste mesure de ces décisions qui confirment les droits des membres du syndicat de son établissement, à respecter l’ordonnance permanente et à revenir à la table de négociation afin de conclure, dans les plus brefs délais, une entente satisfaisante pour les travailleuses et les travailleurs », de conclure Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie.

Affilié à la FC–CSN, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN compte environ 65 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’hôtel PUR Québec (FC–CSN)

« Notre syndicat a rejeté à 86 % une offre que l’employeur qualifiait de finale et globale, incluant plusieurs nouveaux reculs permanents qui datent du 4 novembre dernier et qui n’ont jamais fait partie de nos échanges depuis le début de la négociation. Alors que l’employeur confirme que les prochaines années seront excellentes, il tente de nous refiler la facture de ses investissements de 5 millions $ en nous imposant des demandes de reculs beaucoup plus importantes que ses besoins financiers, de dénoncer Richard Watters, président du STTHPQ. Pour nous, il s’agit d’une attaque en règle contre notre syndicat qui n’a rien à voir avec la rentabilité de l’établissement, et la proposition de l’employeur d’un contrat de travail de cinq ans qui vise à nous sortir de la négociation coordonnée de l’hôtellerie en est la preuve flagrante. »

Le syndicat rétablit les faits

À la suite d’une assemblée générale tenue aujourd’hui à 13 h durant laquelle les membres ont voté la grève générale illimitée à 91 %, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) (STTHPQ) a tenu une conférence de presse afin de rétablir les faits au sujet du conflit avec leur employeur. Rappelons que celui-ci leur a décrété un lockout le vendredi 11 novembre, à 22 h.

« Notre syndicat a rejeté à 86 % une offre que l’employeur qualifiait de finale et globale, incluant plusieurs nouveaux reculs permanents qui datent du 4 novembre dernier et qui n’ont jamais fait partie de nos échanges depuis le début de la négociation. Alors que l’employeur confirme que les prochaines années seront excellentes, il tente de nous refiler la facture de ses investissements de 5 millions $ en nous imposant des demandes de reculs beaucoup plus importantes que ses besoins financiers, de dénoncer Richard Watters, président du STTHPQ. Pour nous, il s’agit d’une attaque en règle contre notre syndicat qui n’a rien à voir avec la rentabilité de l’établissement, et la proposition de l’employeur d’un contrat de travail de cinq ans qui vise à nous sortir de la négociation coordonnée de l’hôtellerie en est la preuve flagrante. »

Les membres du STTHPQ en assemblée générale. - Photo : Louise Leblanc
Les membres du STTHPQ en assemblée générale. – Photo : Louise Leblanc

« À l’aube des vacances des fêtes, alors que les rencontres de négociation allaient bon train, l’employeur impose un lockout sauvage directement sorti de nulle part, comme si nous étions en rupture des pourparlers. Or, il n’en est rien et agir de la sorte, c’est inacceptable, de marteler Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches–CSN. À l’image de 2015, l’année 2016 a été une année exceptionnelle pour le tourisme à Québec et 2017 s’annonce encore meilleure. Cette excellente conjoncture touchera également l’hôtel Pur. »

« Lorsque l’employeur dit sur la place publique que nous sommes inflexibles, il déforme complètement la réalité. La CSN a toujours été à l’affût de la situation financière des employeurs avec qui elle négocie et lorsque ceux-ci pratiquent la transparence, ce qui est le cas avec l’hôtel Pur, nous tenons toujours compte des données financières dont nous disposons, de souligner Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce–CSN et responsable politique de la négociation coordonnée de l’hôtellerie. Nous sommes donc à même de comprendre clairement qu’il utilise sa situation financière pour faire reculer les conditions de travail bien au-delà de ses besoins actuels, allant même jusqu’à maintenir des demandes qui n’ont aucune incidence sur ses finances. »

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHPQ compte environ 125 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Nous sommes l’hôtellerie et nous sommes hot

Le secteur de l’hôtellerie de la Fédération du commerce (FC–CSN) se trouve au cœur d’une autre ronde de négociations coordonnées. Depuis 30 ans, les travailleuses et les travailleurs de ce secteur ont utilisé cette stratégie à neuf reprises et, encore une fois, cette approche permet l’atteinte des objectifs fixés par les syndicats. Pour arriver à ces résultats plus que convaincants, les syndicats et les équipes de travail coordonnent solidement leurs forces et leurs efforts.

Au moment d’écrire ces lignes, douze syndicats avaient conclu autant d’ententes de principe avec leurs employeurs respectifs : dans l’ordre des règlements, il s’agit du Marriott Château Champlain, du Ritz-Carlton, du Hilton Laval, du Quality Suites Pointe-Claire, du Lord Berri, du Delta de Québec, du Hilton de Québec, du Delta de Sherbrooke, du Quality de Sherbrooke et au Holiday Inn Laval Montréal, du

Les dix ententes de principe respectent en tous points les quatre éléments de la plateforme et c’est grâce à la mobilisation, au travail acharné et aux efforts communs que le secteur a réussi à atteindre ses objectifs.

Modèle de règlement très satisfaisant

Grâce à ces dix ententes, le modèle de règlement est plus que confirmé puisqu’il a été reconnu et accepté dans des établissements de différentes tailles. Celui-ci est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année, pour un total de 13 % sur quatre ans. Il inclut également une bonification des indemnités de vacances et une amélioration notable des indemnités de départ.

Même si plusieurs employeurs ont bien compris qu’ils pouvaient très bien poursuivre leurs activités et demeurer parfaitement rentables en acceptant un juste partage de leurs revenus avec leurs salarié-es, deux syndicats font actuellement face à un conflit. Ces deux conflits touchent l’Hôtel Classique de Québec et l’Hôtel Bonaventure de Montréal, qui ont le même propriétaire.

Grève générale illimitée à l’Hôtel Classique

Le mardi 20 septembre en après-midi, la directrice générale de l’Hôtel Classique a rencontré une dizaine de membres du syndicat pour leur annoncer que leurs tâches étaient désormais confiées à un sous-traitant. Face à ce geste de confrontation, les salarié-es ont décidé de débrayer et de convoquer une assemblée générale extraordinaire dès le lendemain matin. Lors de cette assemblée, ils ont décidé, à l’unanimité, de recourir à l’ultime moyen de pression en déclenchant la grève générale illimitée. Parallèlement à ce débrayage, la FC–CSN et la CSN ont déposé une requête d’ordonnance provisoire au Tribunal administratif du travail (TAT) visant à contrer cette manœuvre antisyndicale.

Sous-traitant de stratagème

Lors de l’audition du 23 septembre, la preuve déposée par l’employeur révélait que le sous-traitant, D. Prestige Hôtelier inc., avait été fondé une journée avant la manœuvre de la direction de l’Hôtel Classique.

Dans sa décision sévère à l’égard de l’employeur, rendue le jour même de l’audition, le juge Raymond Gagnon du TAT de Québec ordonnait à l’Hôtel Classique et à ses dirigeants de cesser « d’utiliser, dans les établissements où la grève a été déclarée, les services de personnes non autorisées à remplir les fonctions des salarié-es faisant partie de l’unité de négociation en grève. » En d’autres mots, de cesser de recourir à des briseurs de grève. Cette ordonnance provisoire touchait principalement des cadres embauchés après le début de la négociation, mais visait surtout la raison sociale D. Prestige Hôtelier inc., que le tribunal a reconnue à titre d’entité spécifiquement fondée pour contourner illégalement la loi interdisant les briseurs de grève.

Le message envoyé à l’employeur par le TAT est clair : les membres du syndicat revendiquent le respect du travail qu’elles et ils accomplissent chaque jour et le respect des lois et des règles en vigueur. Il faut dire que le propriétaire de l’Hôtel Classique, également propriétaire de l’Hôtel Bonaventure, est bien connu du milieu syndical pour ses pratiques douteuses et son antisyndicalisme. La CSN a été forcée de recourir aux tribunaux plus d’une fois afin de le rappeler à l’ordre. C’est donc avec une grande satisfaction que le secteur de l’hôtellerie a reçu la décision du TAT lui ordonnant de respecter les lois et les règles en vigueur en matière de relations de travail.

Lock-out au Bonaventure

Après une grève de 36 heures qui a débuté le samedi 24 septembre à 9 h, le dimanche, en début de soirée, le propriétaire décidait d’imposer un lock-out aux travailleuses et aux travailleurs de l’Hôtel Bonaventure. Le lendemain, les membres du syndicat votaient en faveur de la grève générale illimitée à 97 % afin de bien signifier à leur employeur qu’ils ne reviendront au travail que lorsque leurs demandes seront satisfaites. Au même moment, le ministère du Travail rendait public un rapport d’enquête qui révélait que l’employeur avait eu recours à 14 briseurs de grève durant un arrêt de travail, le 16 septembre dernier.

La malveillance de cet employeur semble sans bornes. Au moment d’écrire ces lignes, celui-ci pourrait bien faire face à des accusations d’outrage au tribunal puisque, malgré l’ordonnance provisoire lui interdisant de recourir à des briseurs de grève, les membres d’un des deux syndicats en conflit ont constaté et documenté la présence d’individus ciblés par le jugement, ce qui constitue une nouvelle infraction au Code du travail.

Requête insultante

Dans le cas de l’Hôtel Classique, les procédures sont loin d’être terminées. Le mardi 27 septembre, alors que le TAT devait entendre l’audition sur le fond de la question des briseurs de grève dans cet hôtel, le juge a plutôt reconduit l’ordonnance provisoire contre l’employeur jusqu’au 27 octobre, date de la prochaine audition portant sur l’ordonnance permanente. Au lieu de trancher le sort de l’ordonnance permanente réclamée contre le Classique, le juge a dû prendre connaissance d’une nouvelle requête déposée par l’employeur la veille de l’audition, à 21 h 30.

Insultante pour le syndicat, cette demande permettrait à l’employeur de céder les droits de gérance de plus d’une trentaine de salarié-es syndiqués à l’entreprise fondée le 19 septembre dernier, entité identifiée à titre de subterfuge afin de contourner les dispositions anti-briseurs de grève. Puisque le juge n’avait pas pris connaissance de cette nouvelle requête, il a tout simplement reconduit pour un autre mois l’ordonnance provisoire prononcée le 23 septembre.

La lutte se poursuit

Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (FC–CSN) et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération, est catégorique : « Que le propriétaire du Classique et du Bonaventure se le tienne pour dit, les manœuvres antisyndicales et irrespectueuses qu’il déploie seront combattues et dénoncées sur la place publique jusqu’à ce que les travailleuses et les travailleurs qui l’enrichissent chaque jour obtiennent leur juste part de cette richesse. Que ce soit à Québec, en Estrie ou à Montréal, la Fédération du commerce et la CSN feront tout en leur pouvoir pour que les 25 hôtels qui participent à cette neuvième ronde de négociations coordonnées atteignent leurs objectifs à l’image des dix syndicats qui l’ont déjà fait. »


Chronologie des dix premières ententes conclues
  • Marriott Château Champlain, 7 septembre
  • Ritz-Carlton, 9 septembre
  • Hilton Laval, 14 septembre
  • Quality Suites Pointe-Claire, 16 septembre
  • Lord Berri, 20 septembre
  • Delta de Québec, 21 septembre
  • Hilton de Québec, 23 septembre
  • Delta de Sherbrooke, 23 septembre
  • Quality de Sherbrooke, 26 septembre
  • Holiday Inn Laval Montréal, 1er octobre

Deux autres syndicats ont signé des ententes depuis l’impression du Perspectives : l’Hôtel Bonaventure et Comfort Suites Downtown. 

Entente de principe à l’Hôtel Bonaventure

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Bonaventure ont adopté une entente de principe intervenue dans la nuit de mardi à mercredi, dans une proportion de 86 %. Ce dénouement intervient à à l’issue d’un conflit de travail qui aura duré près de cinq semaines.

Le trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la Fédération du commerce (FC–CSN), Michel Valiquette, se réjouit de ce dénouement positif, constituant un 12e règlement pour les syndicats CSN de l’hôtellerie en négociations coordonnées. « Les salarié-es du Bonaventure peuvent rentrer au travail la tête haute ! L’entente de principe inclut les éléments de la plateforme commune que se sont donnée les syndicats de l’hôtellerie. Ainsi, la convention collective est d’une durée de quatre ans et elle prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année. En plus, le syndicat a pu réaliser des gains sur les deux autres éléments de la plateforme en bonifiant les indemnités de vacances et en renforçant les clauses traitant des indemnités de départ ».

« Avec cette entente au Bonaventure, il est inconcevable que le conflit de travail se poursuive encore à l’Hôtel Classique de Québec, qui appartient également à monsieur Chan, poursuit Michel Valiquette. Ces salarié-es ont droit à la même reconnaissance que tous les travailleurs et les travailleuses du secteur ».

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Les salariés d’un 11e hôtel atteignent leurs objectifs

Le syndicat représentant les travailleuses et les travailleurs de l’Hôtel Quality Inn Centre-ville à Montréal a conclu une entente de principe, le 21 octobre 2016, dans le cadre de la ronde de négociations coordonnées de l’hôtellerie de la CSN. Les membres du syndicat se prononceront sur cette entente de principe ce vendredi 28 octobre.

Selon Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération, « l’entente de principe, qui inclut tous les éléments de la plateforme commune, permet d’atteindre les objectifs que s’étaient fixés les travailleuses et les travailleurs. Ainsi, tout comme les ententes obtenues par dix autres syndicats de la ronde de négociations coordonnées, elle est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % pour la dernière année. En plus, le syndicat a obtenu les deux autres éléments de la plateforme en bonifiant les indemnités de vacances et en réalisant des gains importants relativement à la question des indemnités de départ ».

Il s’agit d’une 11e entente de principe pour les syndicats en négociations coordonnées du secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN. Celui-ci regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Les syndicats acceptent les offres à l’unanimité

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’hôtel Quality Sherbrooke (CSN) et du Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’hôtel du Delta Sherbrooke (CSN) ont entériné, la semaine dernière, leur entente de principe respective en acceptant à 100 % les termes de leur nouveau contrat de travail. Selon Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération, « ces deux résultats démontrent clairement que les attentes des membres de ces deux syndicats ont été satisfaites, tant au niveau des demandes de la plateforme de la négociation coordonnée qu’au niveau de leurs revendications locales. »

« Les deux ententes sont d’une durée de quatre ans et contiennent des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. En plus de ces deux éléments de la plateforme commune, les syndicats ont réussi à obtenir une bonification de leurs indemnités de vacances et ont obtenu des gains importants relativement à la question des indemnités de départ », souligne Michel Valiquette. Les deux syndicats ont également obtenu satisfaction sur différents éléments de leur contrat de travail, notamment en bonifiant différentes primes pour le travail de nuit ainsi que sur les livraisons spéciales.

Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Entente de principe au Holiday Inn Laval Montréal

La Fédération du commerce (FC–CSN) annonce une dixième entente de principe intervenue hier entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Holiday Inn Laval Montréal (STTHILM) et l’employeur. À l’image des autres ententes paraphées depuis le 7 septembre, elle est d’une durée de quatre ans et prévoit des augmentations salariales de 3 % pour les trois premières années et de 4 % la dernière année. Elle sera présentée prochainement aux membres du syndicat en assemblée générale afin d’être entérinée.

« Comme les neuf autres syndicats qui ont réglé leur négociation, les membres du STTHL (FC–CSN) ont aussi obtenu des avancées importantes sur les deux autres revendications des syndicats participant à la 9e ronde de négociations coordonnées, souligne Michel Valiquette, trésorier de la FC–CSN et responsable politique du secteur du tourisme de la fédération. La bonification de leurs indemnités de vacances et de départ fait également partie de l’entente. Lors de la négociation, lorsque notre modèle de règlement s’est officialisé dans plusieurs établissements, l’employeur du Holiday Inn Laval Montréal s’était engagé à offrir intégralement les quatre éléments de la plateforme à la conclusion des autres demandes locales. Et il a tenu parole. »

« Voici un autre employeur qui nous démontre clairement que nous ne sommes pas obligés d’engager des moyens de pressions lourds pour arriver à nous entendre. Nous réitérons que nos demandes sont raisonnables et légitimes. Elles sont conséquentes avec les taux de fréquentation records que l’industrie du tourisme affiche actuellement », de conclure monsieur Valiquette.

À propos
Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.