Les magasins Maxi ne seraient pas vendus aux franchisés Héritage

D’ici le 24 septembre, les travailleuses et les travailleurs des cinq autres Maxi syndiqués à la CSN mis en vente par la chaîne d’alimentation Loblaw en avril dernier voteront sur les offres patronales afin de renouveler leurs contrats de travail. Chacune des offres est munie d’une lettre d’entente qui spécifie que Loblaws s’engage à continuer d’exploiter leur magasin sous une bannière corporative pour la durée de la convention collective.

« Pour les membres de ces syndicats, c’est un résultat satisfaisant compte tenu des modifications à leurs conditions de travail que pourrait entraîner la vente de leurs magasins », a commenté le président de la Fédération du commerce (FC–CSN), Serge Fournier.

Les nouvelles conventions collectives maintiennent intégralement les acquis déjà existants et prévoient des augmentations de salaire de 2 % pour chacune des six prochaines années.

C’est en avril dernier que Loblaw avait annoncé qu’il voulait franchiser 12 Maxi syndiqués avec la FC–CSN au Québec. Ces 12 syndicats participent à la ronde de négociation coordonnée FC–CSN.

La CSN déplore la décision d’Olymel de contester une récente sentence arbitrale la condamnant à verser 14 millions de dollars à ses ex-travailleurs

Le Syndicat des travailleurs d’Olympia (CSN) et la Confédération des syndicats nationaux dénoncent avec véhémence la décision d’Olymel de demander la révision d’une sentence arbitrale l’obligeant à rembourser environ 14 millions de dollars à ses ex-travailleurs. Une décision d’autant plus choquante que les ex-travailleurs attendent depuis plus de sept ans que leurs droits soient pleinement rétablis, comme l’a conclu un arbitre de griefs.

« Cette contestation est tout simplement scandaleuse tellement elle confirme le mépris de cet employeur qui nous maintient toujours en lock-out après sept ans », affirme Michel Daigle, président du syndicat et vice-président du Conseil central de la Montérégie (CCM-CSN) pour la région de Saint-Hyacinthe. « C’est encore nous, les 406 ex-travailleurs, qui devront payer le prix de l’irresponsabilité d’Olymel. Malgré toutes les décisions rendues en notre faveur, Olymel continue de nier nos droits. On va se battre, comme on l’a fait jusqu’à maintenant. »

Pour Jean Lacharité, « Décidément, Olymel fait la preuve d’un acharnement hors du commun contre ses propres travailleurs, eux qui ont contribué pendant des décennies à la prospérité de la Coop fédérée, dont le chiffre d’affaires atteint aujourd’hui plus de huit milliards de dollars. Nous lui demandons d’intervenir et de rappeler à l’ordre Olymel pour qu’elle se conforme au jugement rendu le 20 août dernier en l’obligeant à se comporter en citoyen corporatif responsable et maintenant redevable envers ses employés. À défaut, nous allons appuyer les ex-travailleurs d’Olymel pour qu’ils obtiennent pleinement justice. »

« Olymel doit se ressaisir, avance Serge Fournier, président de la Fédération du commerce de la CSN. Elle doit profiter de l’offre faite par le syndicat de s’asseoir et de convenir d’une reddition de comptes qui permettra non seulement aux ex-travailleurs de recevoir leur dû, mais également de tourner enfin la page sur cet épisode qui a duré bien trop longtemps. »

Rappel des faits
Le 20 août dernier, un arbitre de griefs a donné raison aux ex-travailleurs syndiqués à la CSN en statuant que Olymel a contrevenu à la convention collective en fermant prématurément son usine et en jetant à la rue 406 employés. Il a donc ordonné à la filiale de la Coop fédérée de verser les salaires et les avantages perdus pour la période du 20 avril au 16 octobre 2007, une somme qui pourrait atteindre environ 14 millions de dollars. Depuis cette date, l’usine est fermée, Olymel ayant mis ses employés en lock-out.

Assemblée extraordinaire
Une assemblée générale extraordinaire à huis clos est prévue le samedi 4 octobre pour décider des suites à donner à cet important dossier. Un point de presse aura d’ailleurs lieu après la levée de celle-ci.

Les magasins Maxi ne seraient pas vendus aux franchisés Héritage

Sept syndicats CSN de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean d’épiceries Maxi ont entériné de nouvelles conventions collectives lors d’assemblées générales tenues hier soir, évitant ainsi la vente de leurs magasins à des franchisés qui les auraient exploités sous la bannière « Héritage ».

D’ici le 24 septembre, les travailleuses et les travailleurs des cinq autres Maxi syndiqués à la CSN mis en vente par la chaîne d’alimentation Loblaw en avril dernier voteront sur les offres patronales afin de renouveler leurs contrats de travail. Chacune des offres est munie d’une lettre d’entente qui spécifie que. Loblaws s’engage à continuer d’exploiter leur magasin sous une bannière corporative pour la durée de la convention collective.

« Pour les membres de ces syndicats, c’est un résultat satisfaisant compte tenu des modifications à leurs conditions de travail que pourrait entraîner la vente de leurs magasins », a commenté le président de la Fédération du commerce (FC–CSN), Serge Fournier.

Les nouvelles conventions collectives maintiennent intégralement les acquis déjà existants et prévoient des augmentations de salaire de 2 % pour chacune des six prochaines années.

C’est en avril dernier que Loblaw avait annoncé qu’il voulait franchiser 12 Maxi syndiqués avec la FC–CSN au Québec. Ces 12 syndicats participent à la ronde de négociation coordonnée FC–CSN.

Impasse dans les négociations

Réunis en assemblée générale le 20 août dernier, la quinzaine de salariés syndiqués du golf de Berthier ont rejeté les offres finales de l’employeur avec une très forte majorité. En réponse à la piètre qualité des offres patronales, les syndiqués avaient conséquemment mandaté leur syndicat pour déclencher des moyens de pression au moment jugé opportun.

Depuis l’échéance de la convention collective le 31 décembre 2013, un peu plus d’une douzaine de séances de négociation ont eu lieu entre la partie syndicale et les dirigeants du golf sans que ceux-ci puissent s’entendre sur les termes du prochain contrat de travail.

Le 19 juin dernier, la partie syndicale avait même demandé au ministre du Travail l’intervention d’un conciliateur du ministère du Travail afin d’aider les parties à dénouer l’impasse qui les animent.

Depuis le rejet des offres patronales à la fin août, le syndicat a multiplié les efforts pour permettre aux parties de s’approcher d’une entente. Une proposition de règlement impliquant des concessions majeures a même été soumise à l’employeur sans que celle-ci trouve écho auprès des propriétaires du golf.

L’employeur refuse toujours de bonifier significativement son offre rejetée par une très large majorité des syndiqués en août. En conséquence, les négociations piétinent. Lors de la dernière séance de négociation, l’employeur s’est même permis de contrevenir aux règles d’éthique fondamentales en matière de négociation de convention collective. En effet, après 13 séances de négociations les propriétaires du golf ont ajouté l’insulte à l’injure en ajoutant une importante demande de recul des conditions de travail.

« Pour nous, les intentions de l’employeur sont maintenant très claires. Il cherche l’affrontement. Nous avons été bons joueurs, notre patience à ses limites, il est maintenant temps de passer à l’action et de faire la démonstration de notre détermination. » déclare Monsieur René Vincent, président du Syndicat.

Madame Francine Ranger, présidente du Conseil Central de Lanaudière – CSN, ajoute : « L’employeur semble avoir un agenda caché à l’égard du déroulement de la négociation. Tantôt il feint de subites et injustifiées difficultés financières tantôt il ajoute innocemment de nouvelles demandes alors que le processus de négociation est sur le point d’être complété. C’est tout simplement odieux d’agir de cette façon à l’égard de ces travailleurs qui œuvrent au quotidien de façon professionnelle et soucieuse afin d’assurer une expérience de golf de qualité aux golfeurs de la région. Les travailleurs syndiqués du golf de Berthier ont l’appui inconditionnel du conseil central et de la CSN pour mener à terme leur lutte. »

La durée de la convention collective, la bonification du régime de vacances et le pourcentage d’augmentation générale des salaires sont au cœur du litige.

Le Syndicat des employé-es de golf, région Lanaudière (CSN) (Berthier) représente une quinzaine de salariés à l’emploi du Club de golf de Berthier. Celui-ci est affilié à la Fédération du Commerce de la CSN (FC) et au Conseil Central de Lanaudière-CSN.

L’usine Olymel de Saint-Simon condamnée à verser jusqu’à 14 millions de $ à ses ex-travailleurs

L’usine de découpe de porc de Saint-Simon, en Montérégie, a été illégalement fermée en avril 2007 malgré des dispositions contraires de la convention collective alors en vigueur, jetant à la rue un peu plus de 400 travailleurs. En conséquence, un tribunal d’arbitrage condamne Olymel à leur verser une compensation qui pourrait atteindre près de 14 millions de dollars en salaires et avantages sociaux perdus, incluant les intérêts. Voilà l’essentiel d’une décision rendue le 20 août, après plus de sept ans de démarches juridiques menées par le Syndicat des travailleurs d’Olympia (CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN). Pour Michel Daigle, président du syndicat et aujourd’hui vice-président du Conseil central de la Montérégie (CCM-CSN) pour la région de Saint-Hyacinthe, cette décision constitue un véritable baume pour les travailleurs qui ont vu leurs droits être bafoués : « On est très heureux de ce dénouement attendu depuis des années, qui va permettre à tous les travailleurs de recouvrer, enfin, une partie de leur dignité. Ce résultat est d’autant plus appréciable qu’il est le fruit de notre volonté de nous faire respecter, mais aussi de l’appui déployé par la CSN et ses organisations affiliées pour obtenir le rétablissement de nos droits de travailleurs. »

Rappel des faits

En 2006, Olymel a tenté de fermer illégalement l’usine, en dépit de dispositions de la convention collective lui interdisant de mettre fin à ses opérations jusqu’à l’échéance du contrat de travail à l’automne 2007. En juin 2006, un premier arbitre, Jean-Pierre Tremblay, a été saisi d’un grief et a ordonné à l’entreprise de maintenir ses activités, une décision confirmée par la Cour supérieure, le 23 avril 2007. Malgré tout, l’employeur a procédé à la fermeture de l’usine, le 20 avril 2007, d’où le dépôt de plusieurs griefs à l’origine de la récente décision. Ainsi, l’arbitre Claude H. Foisy, constatant ces violations flagrantes, ordonne à Olymel de verser les salaires et les avantages perdus par les 406 travailleurs de Saint-Simon pour la période du 20 avril au 16 octobre 2007, soit un peu au-delà de l’échéance de la convention. Dès le lendemain 17 octobre, Olymel a mis ses travailleurs en lockout. Depuis, l’usine est fermée. Selon Serge Fournier, président de la Fédération du commerce (FC-CSN) : « Avec toutes les décisions rendues ces dernières années, dont la récente sentence de l’arbitre Claude H. Foisy, Olymel doit maintenant en prendre acte et verser sans délai les sommes dues aux travailleurs lésés. Ces derniers ont largement subi les conséquences des décisions irresponsables de l’entreprise. Il est maintenant temps de tourner la page. » Pour Jacques Létourneau, président de la CSN : « Cette décision arbitrale vient confirmer le rôle pertinent des syndicats alors que, aujourd’hui encore, des employeurs et même certains gouvernements cherchent à imposer leurs diktats aux travailleuses et aux travailleurs, sans respecter leurs obligations ni les contrats de travail qui ont été dûment négociés et signés. Ce verdict vient surtout rappeler qu’on ne peut impunément contourner des droits sans qu’un jour ou l’autre, il y ait un prix à payer. Nous sommes fiers d’avoir soutenu ces travailleurs pendant toutes ces années. Je leur dis bravo pour leur ténacité et leur victoire! »

Une lutte constante pour le respect des droits
Au fil des ans, la CSN a remporté plusieurs batailles juridiques d’importance. En janvier 2014, 130 syndiqué-es injustement congédiés par le CRDITED de Montréal ont pu, pour la plupart, réintégrer leur emploi, non sans une compensation totalisant près de quatre millions de dollars. En 2013, après de nombreuses démarches, les ex-syndiqué-es CSN de Celanese de Drummondville ont recouvré une somme de près de huit millions que l’employeur avait détournés de leur caisse de retraite lors de la fermeture de l’usine en 2000. En 1999, après une longue saga judiciaire, la CSN a obtenu la réintégration de près de 150 travailleurs de Métro-Richelieu congédiés illégalement des années auparavant, en plus d’obtenir des compensations totalisant plus de 25 millions.

Conflits de travail chez Loblaw

À la demande de la sous-ministre du Travail, madame Suzanne Thérien, les parties ont accepté de se rencontrer pour relancer les discussions. Rappelons que le lock-out dure depuis près de deux ans dans un des trois magasins.

Reprise des négociations

Cette reprise des négociations se fera sous la supervision de la sous-ministre du Travail, madame Suzanne Thérien. La première rencontre est prévue le 11 août prochain. « Sans être une fin en soi, car nous sommes toujours ‎en lock-out et en grève, nous pouvons affirmer qu’il s’agit d’une étape importante pour le règlement des conflits », indique d’entrée de jeu Serge Fournier, président de la Fédération du commerce de la CSN.

Levée de siège

Les travailleuses et les ‎travailleurs des trois syndicats ont donné leur aval à une suspension des moyens d’action, à la demande de la sous-ministre, pour donner une chance aux négociations. Le siège devant les bureaux de Loblaw sera donc levé, mais le piquetage devant les lieux de travail demeure. « Nous souhaitons que notre décision donne l’espace nécessaire pour que les parties trouvent une solution commune à une problématique qui a éprouvé les travailleurs, leurs familles et les communautés de Témiscaming et de Rouyn-Noranda », précise Donald Rheault, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue (CSN). « Les travailleuses et les travailleurs demeureront vigilants quant à l’évolution des négociations. »

Afin de favoriser une négociation efficace, les syndicats de la CSN n’émettront pas de commentaires ‎jusqu’à nouvel ordre.

ENTENTE à l’Ermitage Saint-Antoine du Lac Bouchette

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs en hôtellerie du Lac Bouchette (CSN) se sont prononcés, le 2 juillet 2014, à plus de 90 % en faveur de l’entente de principe conclue entre les parties. Ceux-ci ont procédé à la signature du contrat de travail le 23 juillet dernier.

D’une durée de 3 ans, le contrat de travail de ces quarante (40) travailleuses et travailleurs syndiqués, membres du SYNDICAT DES EMPLOYÉ-E-S EN HÔTELLERIE DU LAC BOUCHETTE (CSN), affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant 8,25 %.

Autres gains

Les travailleuses et les travailleurs enregistrent également des gains aux chapitres suivants : vacances, droits syndicaux, protection de l’emploi, de la formation, des congés sociaux ainsi qu’au niveau des montants pour les uniformes.

Vacances

Les syndiqué-es ont obtenu des gains au chapitre des vacances. Désormais, ils jouiront de la 5e semaine de vacances après 20 années de service. Avant l’entente, cette cinquième semaine n’était pas accordée avant 25 années de service.

Au total, cinq (5) séances de négociations ont été nécessaires pour en venir à une entente.

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève pour en arriver à un règlement.

La Fédération du commerce (FC-CSN)

La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Nouvelle convention collective pour les 450 syndiqué-es CSN

Lors d’une assemblée générale tenue hier, les travailleuses et les travailleurs à l’emploi de l’entreprise Viandes du Breton, spécialisée dans les produits du porc biologique, ont entériné à 92 % une entente de principe intervenue le 27 juin dernier. L’entente d’une durée de sept ans vient ainsi mettre fin à une ronde de 24 séances de négociation amorcée au printemps 2013, dont 11 rencontres devant un conciliateur du ministère du Travail.

Selon Gabriel Côté, président du Syndicat des travailleurs de Viandes duBreton (CSN) : « Nous sommes très heureux du résultat d’acceptation de l’entente. Avec ce nouveau contrat de travail, nous obtenons d’importantes améliorations de nos conditions de travail. Et cela est principalement dû à la détermination et à la mobilisation de nos 450 membres qui ont constamment appuyé leur comité de négociation. »

Une fois signée, la nouvelle convention collective sera en vigueur jusqu’en 2020. Elle prévoit des améliorations significatives, à commencer par un réaménagement des classes salariales qui entraînera une bonification du revenu de bon nombre de salarié-es. Des hausses salariales globales sont aussi consenties, variant de 11 % à 17 % selon la classification, en plus d’un montant forfaitaire de 2 % rétroactivement au 14 avril 2013, date d’échéance de leur dernière convention collective.

À ces gains s’ajoutent l’octroi de deux congés mobiles et une cinquième semaine de vacances après 20 ans de services. Les salarié-es qui le voudront pourront aussi se prévaloir d’une retraite progressive grâce à de nouvelles dispositions. Ils obtiennent aussi le paiement du travail en heure supplémentaire après la journée normale de travail, une avancée importante pour les salarié-es.

Au chapitre des clauses dites non pécuniaires, de nouvelles règles respectant l’ancienneté sont introduites pour mieux encadrer l’attribution des surcroîts temporaires de travail. Des progrès majeurs ont aussi été réalisés dans le domaine de la santé et de la sécurité au travail, notamment par un renforcement du comité paritaire conforme à la Loi sur la santé et la sécurité du travail. Des mesures de conciliations famille-travail sont introduites, dont l’octroi de congé sans solde. Enfin, les travailleurs obtiennent de meilleures garanties au chapitre du respect de la liberté d’action syndicale.

Cette entente vient mettre un terme à un contrat social d’une durée de dix ans convenu entre le syndicat et l’employeur à la suite d’un incendie qui avait détruit l’entreprise alors située à Notre-Dame-du-Lac, en mai 2002. Ce contrat de travail de dix ans a ainsi permis la reconstruction de l’usine à Rivière-du-Loup et la sauvegarde des emplois. Toutefois, la négociation des conditions de travail avait été limitée aux seules questions d’ordre financier, sans que la convention collective ait été véritablement négociée.

Pour Gabriel Côté, « cette entente vient marquer une évolution importante dans nos rapports avec notre employeur. Non seulement nous rattrapons le temps perdu sur le plan des conditions de travail, mais nous avons fait la démonstration que les syndiqué-es sont un atout incontournable dans la bonne marche de l’entreprise. L’employeur ne peut donc plus nous ignorer. »

Le Syndicat des travailleurs de Viandes duBreton est affilié à la Fédération du commerce (FC-CSN) qui rassemble 32 500 membres et au Conseil central du Bas-St-Laurent (CCBSL-CSN) qui regroupe 110 syndicats représentant 10 000 membres. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) compte plus de 325 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité tant privés que publics.

Pour informations : François Forget, Service des communications de la CSN 514 212-7383

Puisque Loblaw ne vient pas à nous, nous irons à Loblaw

Depuis la mi-juin, les syndiqué-es en grève et en lock-out de Loblaw, en Abitibi-Témiscamingue au Québec, ont bravé la météo pour marcher 650 km jusqu’au siège social de Loblaw à Brampton, en Ontario.

« Pour montrer notre ténacité et notre volonté de négocier avec Loblaw, nous avons franchi ces centaines de kilomètres à pied. Nous ne lâcherons pas ! », a déclaré Serge Fournier, président de la Fédération du commerce-CSN.

Trois conflits de travail interminables

Avant même de négocier sérieusement, Loblaw a mis en lock-out ses employés du Maxi de Rouyn-Noranda au mois d’août 2012. Le géant de l’alimentation a servi le même plat aux syndiqués du Provigo de Témiscaming en décembre 2012. Puis, il y a un an, devant le refus de négocier de bonne foi de la part de Loblaw, les travailleurs du Loblaws de la place Rouanda à Rouyn-Noranda déclenchaient la grève.

« Qu’est-ce que Loblaw attend pour s’asseoir avec nous et enfin régler ces conflits qui pourrissent depuis des mois, non seulement la vie de ses travailleurs et leurs familles, mais également celle des populations de Rouyn-Noranda et de Témiscaming ? » questionne Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN.

Siège devant le siège social de Loblaw

Les employés en conflit organisent donc un siège devant le siège social du géant ontarien, dans l’espoir d’être entendus par ses dirigeants. « En 2014, syndicats et employeurs doivent se parler et négocier de bonne foi. Si Loblaw ne le fait pas, nous ferons connaître sans relâche sa mauvaise foi », conclut Donald Rheault, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec.

Les 250 syndiqués, qui gagnent près du salaire minimum au Provigo de Témiscaming (maximum de 12,40 $ de l’heure), et encore moins au Maxi de Rouyn-Noranda (maximum de 11,40 $ de l’heure) revendiquent à l’entreprise milliardaire une meilleure qualité de vie au travail et le maintien des acquis.

Rappelons que la Cour supérieure du Québec a confirmé en mai dernier une décision de la Commission des relations du travail (CRT) reprochant à l’employeur d’entraver les activités du syndicat, d’avoir négocié de mauvaise foi et d’avoir porté atteinte à la liberté d’association. En plus d’une série d’autres mesures, la CRT a ordonné à Loblaw de verser au syndicat la somme de 5000 $ à titre de dommages et intérêts punitifs.

Pour inciter Loblaw à négocier, une marche de 650 kilomètres

Déterminés à relancer les négos, et ainsi régler les trois conflits qui s’éternisent, les employés de Loblaw, Maxi et Provigo en Abitibi-Témiscamingue vont se relayer pour marcher jusqu’au siège social du géant ontarien à Brampton. « C’est pour montrer notre ténacité et notre volonté de négocier avec Loblaw qu’on va franchir ces 650 kilomètres à pied du 14 juin au 2 juillet », a déclaré Serge Fournier, président de la Fédération du commerce-CSN.

Trois conflits de travail interminables

Avant même de négocier sérieusement, Loblaw a mis en lockout ses employés du Maxi de Rouyn-Noranda en août 2012. Le géant de l’alimentation a servi le même plat aux syndiqués du Provigo de Témiscaming en décembre 2012. En ce mois de juin, la CSN s’attriste du premier anniversaire de la grève du Loblaws de la place Rouanda à Rouyn-Noranda. « Qu’est-ce que Loblaw attend pour s’asseoir avec ses travailleurs et régler ces conflits qui pourrissent depuis des mois ? » questionne Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN.

Mauvaise foi

Les 250 syndiqués, qui gagnent près du salaire minimum au Provigo de Témiscaming (maximum 12,40 $ de l’heure), et encore moins au Maxi de Rouyn-Noranda (maximum 11,40 $ de l’heure) revendiquent à l’entreprise milliardaire une meilleure qualité de vie au travail et le maintien des acquis.

Rappelons que la Cour supérieure du Québec a confirmé en mai dernier une décision de la Commission des relations du travail (CRT) qui reprochait à l’employeur d’entraver les activités du syndicat, d’avoir négocié de mauvaise foi et d’avoir porté atteinte à la liberté d’association. En plus d’une série d’autres mesures, la CRT a ordonné à Loblaw de verser au syndicat la somme de 5000 $ à titre de dommages et intérêts punitifs. « Nous ne lâcherons jamais devant cet employeur qui a abandonné l’Abitibi-Témiscamingue », conclut Donald Rheault, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec.

Les employé-es syndiqués CSN de Montour de Blainville déclenchent une première journée de grève

La quarantaine de syndiqué-es CSN de l’usine Montour de Blainville ont déclenché, hier, une première journée de grève.

Depuis l’échéance de la convention collective, le 15 mars dernier, six rencontres de négociation se sont tenues. La presque totalité des enjeux normatifs étant réglée, la partie syndicale avait fondé beaucoup d’espoir dans la dernière séance de négociation du 23 mai.

Rappelons que les syndiqués avaient voté à 95 % en faveur du déclenchement d’une grève générale illimitée le 11 mai dernier. En conséquence, la partie syndicale croyait fermement que l’employeur avait saisi le sérieux de la démarche syndicale et que son offre monétaire prendrait en compte cette volonté collective.

« Cette offre, tant attendue, est nettement insuffisante et demeure à des lunes des attentes de nos membres et en deçà de la capacité de payer de l’employeur. C’est, pour nous, une énorme déception. L’employeur ne nous prend pas au sérieux. Il sous-estime nettement la détermination de nos membres », souligne le président du syndicat, Frédérik Bleau.

Rappelons aussi que les enjeux syndicaux sont essentiellement liés aux augmentations générales des salaires, à la bonification de la retraite, ainsi qu’aux régimes de congés et de vacances annuelles et à la durée de la convention collective.

Les négociations se tiennent dans un contexte où le niveau de productivité et la qualité de la production assurent à l’entreprise des produits prisés par ses nombreux clients. L’employeur envisage officiellement, à court terme, l’élargissement de sa gamme de produits offerts sur le marché. En conséquence, des projets d’agrandissement de l’usine de Blainville sont actuellement sur la planche à dessin. La rentabilité de cette entreprise n’est donc aucunement en jeu.

« Nous réitérons que le succès de cette entreprise est, en grande partie, lié au fait que nos membres offrent une prestation de travail exemplaire et de qualité. Nous estimons avoir contribué significativement à cette prospérité économique et nous demandons simplement notre juste part », précise Monsieur Bleau.

Nettement insatisfaits du déroulement de la négociation et devant le peu de considération de l’employeur envers la détermination exprimée par 95 % des membres du syndicat, ces derniers ont pris la décision d’exercer une première journée de grève ce 26 mai.

Le Syndicat des employés de la Cie Montour – CSN représente tout près d’une quarantaine de salarié-es à l’emploi de Montour Ltée, une compagnie située sur le boulevard Michèle-Bohec à Blainville et spécialisée dans la production d’assaisonnements, d’épices, de sauces, de soupes, de bouillons et de consommés. Le Syndicat est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC) et au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides CSN (CCSNL).

L’entente est acceptée, la page est tournée : les travailleuses et les travailleurs retrouvent leurs emplois et leur dignité

À l’occasion d’un point de presse tenu hier soir, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’hôtel Le Concorde (CSN), le Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches (CSN), la Fédération du commerce (CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont fait part de leur bilan et de leurs perspectives sur l’acceptation à plus de 92 % du projet de convention collective par l’assemblée générale des membres du syndicat.

Les gens retrouveront leurs emplois, la tête haute

« C’est un moment heureux pour les travailleuses et les travailleurs », a déclaré d’entrée de jeu Robert Lejeune, vice-président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’hôtel Le Concorde (CSN). « Il y a à peine trois mois, tout le monde était en deuil. Nous perdions notre emploi, une famille, des clients que nous chérissions et qui nous rendaient la pareille. Bref, nous nous retrouvions devant un grand vide. Aujourd’hui, grâce aux efforts mis de l’avant par la CSN, nous retrouvons notre emploi. Nous le faisons avec des compromis réalistes, mais sans compromission. C’est une grande fierté de voir cet hôtel connu partout dans le monde rouvrir ses portes », s’est réjoui le représentant des travailleuses et des travailleurs.

La vocation hôtelière, seule avenue économiquement viable pour la communauté

« Le chemin a été long et nous l’avons répété à plusieurs reprises : la ville de Québec ne pouvait se permettre de perdre cet hôtel », a souligné pour sa part Ann Gingras, présidente du Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches. « Les enjeux liés au tourisme de loisirs et au tourisme d’affaires étaient trop grands. Ce constat était aussi partagé par une majorité d’acteurs politiques et socioéconomiques. Le maire a aussi contribué à ce que seule la vocation hôtelière s’impose, et ce, pour le bien de la communauté et de l’économie régionale et locale. À présent, réjouissons-nous pour ces femmes et ces hommes qui retrouvent leur dignité. Et surtout, souhaitons que la page soit définitivement tournée, afin que nous puissions continuer de projeter l’image d’une ville touristique attrayante là où il fait bon vivre, et ce, pour le bien de la collectivité ! », a indiqué Ann Gingras.

Une convention collective pragmatique

« Le syndicat s’est mis depuis le début de cette saga en mode solution, afin que soit rouvert l’hôtel iconique sis devant la Grande-Allée », a affirmé de son côté Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur de l’hôtellerie de la Fédération du Commerce. « Cette convention collective, qui s’échelonne sur 3 ans, protège les conditions salariales des travailleuses et des travailleurs qui, somme toute, gardent globalement la même paie et confère les conditions normatives similaires à ce qui existait sous la bannière Loews. Qui plus est, les travailleuses et les travailleurs seront impliqués dans un suivi régulier de la santé financière de l’hôtel. Au final, c’est une convention collective réaliste, qui permet un retour la tête haute », a précisé Michel Valiquette.

Un véritable tour de force

« Quel exemple de ténacité et de détermination! », s’est exclamé d’entrée de jeu le vice-président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jean Lacharité. « Nous sommes partis de très loin : d’abord, d’un hôtel fermé, avec un siège social américain qui avait littéralement mis une croix dessus. On perdait plus de 400 chambres. Ensuite, on caressait l’idée d’en faire une résidence pour personnes âgées, en plein milieu de l’effervescence festive de la Grande-Allée, et ce, sans tenir compte de l’incidence économique qui affaiblirait le centre-ville! Devant la levée de boucliers, l’hôtel a changé de mains pour un projet de condo-hôtel dont le plan d’affaires était plus qu’incertain et qui offrait à peine une centaine de chambres pour accueillir les touristes du centre-ville. Puis, au final, les nouveaux acquéreurs, représentés par l’homme d’affaires Jean-Guy Sylvain, ont trouvé devant eux des gens sérieux, compétents, déterminés à contribuer à la réouverture du Concorde. Ils ont trouvé un syndicat CSN : un syndicat qui s’est tenu debout, qui a livré bataille sur le maintien de la vocation hôtelière et des emplois », a dit très fièrement Jean Lacharité.

Le syndicat des travailleuses et des travailleurs du Concorde (CSN) invite à présent ses membres à communiquer avec lui au sujet du rappel progressif au travail dans le cadre de la réouverture prochaine du 1225, Cours du Général de Montcalm.

À propos du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, de la Fédération du commerce et de la CSN

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la capitale nationale et de la région Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 44 000 membres dans tous les secteurs d’activité. La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Vote de grève des employé-es syndiqués CSN de chez Montour de Blainville

Réunis en assemblée générale dimanche dernier, jour de la fête des Mères, les travailleuses et travailleurs syndiqués de chez Montour de Blainville ont d’abord voté, à l’unanimité, pour le déclenchement immédiat de moyens de pression.

Déterminés à ce que la négociation ne traîne pas en longueur, les membres présents, lors de l’assemblée générale, ont aussi adopté à 95% un vote permettant le déclenchement de journées de grève sporadiques et, si nécessaire, le déclenchement de la grève générale illimitée.

« La compagnie engendre des profits et des projets d’agrandissement de l’usine sont sur les planches à dessin. Dans ce contexte, il est permis d’exiger que nos conditions de travail demeurent concurrentielles et il est tout à fait légitime pour nos membres de revendiquer leur juste part de la rentabilité de l’usine », souligne le président du syndicat, Monsieur Frédérick Bleau.

En effet, le niveau de productivité et la qualité de la production assurent à l’entreprise des produits prisés par ses nombreux clients. Il est donc propice pour l’employeur d’envisager, dans ce contexte, l’élargissement de la gamme de produits qu’il offre sur le marché. La rentabilité de cette usine n’est aucunement en jeu.

Cependant, l’employeur tente de profiter de ce contexte économique favorable pour exiger quelques concessions des syndiqué-es lui assurant, selon lui, une meilleure flexibilité dans l’utilisation de la main-d’œuvre. L’agrandissement envisagé de l’usine en serait la raison.

« Le syndicat et ses membres ne sont vraiment pas à ce niveau de discussions. Les règles de la convention collective régissant la main-d’œuvre n’ont jamais, par le passé, posé problème ni même été un frein au développement économique de l’entreprise. La preuve en est aujourd’hui palpable. Pour nous, l’employeur tente simplement de faire dévier le débat lié à la négociation qui est maintenant purement économique », précise Monsieur Bleau.

Les enjeux syndicaux sont essentiellement liés aux augmentations générales des salaires, à la bonification de la retraite, ainsi qu’aux régimes de congés et de vacances annuelles.

Depuis l’échéance de la convention collective le 15 mars dernier, cinq rencontres de négociation ont eu lieu. Les parties se sont entendues sur la presque totalité des enjeux normatifs. La prochaine date de rencontre entre les parties est prévue le 23 mai prochain.

Pour l’instant, les syndiqués ont entrepris des moyens de pression. Selon l’évolution des négociations, des journées de grève sporadiques seront à prévoir.

Le syndicat a acquis son droit légal d’exercer la grève le 12 mai dernier, au lendemain de la tenue de son assemblée générale.

Le Syndicat des employés de Montour – CSN représente tout près une quarantaine de salarié-es à l’emploi de Montour Ltée, une entreprise située sur le boulevard Michèle-Bohec à Blainville et spécialisée dans la production d’assaisonnements et d’épices, de sauces, de soupes, de bouillons et de consommés. Le Syndicat est affilié à la Fédération du commerce de la CSN (FC) et au Conseil central des syndicats nationaux des Laurentides CSN (CCSNL).

Le comité exécutif de la CSN démontre un appui indéfectible aux lock-outés et aux grévistes de Loblaw en Abitibi-Témiscamingue

Malgré une ordonnance émise la semaine dernière qui limite leurs activités, les lock-outés et les grévistes de trois magasins de la bannière Loblaw en Abitibi-Témiscamingue ne baisseront pas les bras devant le géant de l’alimentation.

C’est ce qui ressort de la conférence de presse de ce matin à Val-d’Or, où tous les membres du comité exécutif de la Confédération des syndicats nationaux se sont réunis avec des élus et des militants régionaux de la CSN.

« Nous allons respecter la décision de la Cour supérieure, a commenté le président de la CSN, Jacques Létourneau. Toutefois, à la CSN, ce sont les membres de chaque syndicat qui choisissent les moyens de mener leur lutte. Comme organisation syndicale, nous sommes solidaires de la lutte menée par ces travailleuses et ces travailleurs pour la dignité et le respect. »

M. Létourneau et le comité exécutif ont ensuite participé à une manifestation devant le magasin Maxi de Val-d’Or.

Les trois conflits de travail – le lock-out du Maxi de Rouyn-Noranda ayant débuté en août 2012, le lock-out du Provigo de Témiscaming en décembre 2012 et la grève du Loblaws de Rouyn-Noranda en juin 2013 – perdurent parce que depuis plus de six mois l’administration de Loblaw refuse de s’asseoir à la table de négociation.

C’est pourquoi, selon Donald Rheault, président du Conseil central Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CSN), le grand public continuera d’être informé des enjeux du conflit et du traitement réservé par Loblaw aux travailleuses et aux travailleurs en conflit.

« Ces travailleuses et ces travailleurs ont un employeur qui cherche à les écraser. Au lieu de négocier des hausses de salaire qui leur permettraient de faire leur épicerie chez Loblaw, l’entreprise paye des avocats afin de les garder sur le trottoir. Ce sont des communautés tout entières en Abitibi-Témiscamingue qui écopent. Pour nous, à la CSN, c’est inacceptable. Loblaw doit retourner sans délai à la table de négociation. »

Vers le 64e Congrès de la CSN

Les membres du comité exécutif de la CSN sont à Val-D’or pour rencontrer les membres des syndicats affiliés au Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue – Nord-du-Québec (CSN) afin d’échanger sur les propositions qui seront abordées lors du 64e Congrès qui se tiendra du 26 au 30 mai à Québec.

« Ce processus de préconsultation est essentiel à la vie démocratique de notre mouvement, a déclaré Jacques Létourneau. Nous sillonnons le Québec pour connaître l’opinion de nos membres sur l’ensemble des recommandations qui seront débattues lors du congrès triennal. À la CSN, ce sont les syndicats qui décident et nous souhaitons que les membres de la région y participent en grand nombre. »

Plus de 2400 personnes prendront part au congrès de la CSN où l’on discutera de propositions telles que le renouveau syndical, la démocratie syndicale, la qualité des emplois et des revenus tout au long de la vie et le renforcement du rapport de force en négociation. « Les délégué-es auront aussi à se pencher sur les moyens d’améliorer les conditions de travail des travailleuses et des travailleurs non syndiqués, a poursuivi le président de la CSN. En ce sens, la question d’une révision des lois du travail sera au cœur des débats. »

Entente au marché IGA de Chibougamau

Réunis en assemblée générale lundi dernier, les employé-es du marché IGA de Chibougamau, syndiqués à la Fédération du commerce-CSN, ont entériné unanimement l’entente de principe convenue entre leur comité de négociation et l’employeur, en présence du médiateur de la Commission des relations du travail.

D’une durée de cinq ans (août 2019), le nouveau contrat de travail a été mis à jour et refait, puisque celui-ci était devenu un peu désuet, ce qui permettra à tout le monde d’y voir un peu plus clair. Bien que les discussions aient quelques fois été un peu plus complexes, les parties se sont entendues sur une convention collective afin de tenir compte de la réalité du IGA de Chibougamau. Sur le plan salarial, l’augmentation sera de 7,5 % sur cinq ans (1,5 % par année). De plus, les travailleuses et les travailleurs verront la mise sur pied d’un REER collectif où l’employeur cotisera.

De façon générale, la grande majorité des avantages déjà prévus à leurs conditions de travail a été reconduite dans leur nouveau contrat de travail. « En fait, avec la réécriture et les matières convenues en négociation, les travailleuses et les travailleurs du IGA Chibougamau obtiennent une convention collective mise à jour qui répond clairement à la réalité locale de l’employeur », de dire monsieur Gilles Truchon, porte-parole à la négociation pour le Syndicat des travailleuses et travailleurs de IGA Chibougamau-CSN. « Les personnes présentes à l’assemblée générale ont donc reçu positivement l’entente de principe tenant compte du contexte actuel du magasin et des réalités financières disponibles de l’employeur », d’ajouter le porte-parole syndical.

« Pour le syndicat, il était important de protéger les conditions de travail des membres et de les améliorer », de conclure monsieur Truchon, conseiller syndical affecté à la négociation.

Maintien de la vocation hôtelière : il faut passer de la parole aux actes

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) réagit avec prudence, mais également avec satisfaction, à l’annonce de l’acquisition du Concorde par un groupe d’hôteliers, avec à sa tête l’homme d’affaires Jean-Guy Sylvain. Plus particulièrement, c’est leur engagement à maintenir la vocation hôtelière qui contente l’organisation qui représente les travailleuses et les travailleurs de l’édifice iconique de la Grande Allée.

« Nous sommes partis de très loin. Souvenez-vous : en janvier dernier, on annonçait la fin des beaux jours de l’hôtellerie au 1225 rue Général-Montcalm », souligne d’entrée de jeu le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. « Or, c’est la détermination de plusieurs acteurs politiques et économiques, dont la Ville au premier chef, avec qui nous avons travaillé en collaboration depuis l’annonce de la fermeture, qui a fait toute la différence afin que le Concorde ne soit pas transformé en résidences pour personnes âgées. À présent, si les promoteurs sont sérieux, nous pourrons tourner la page et redonner à cet hôtel tout son rayonnement », a déclaré le leader syndical.

« Soyons cependant très clairs : maintenir la vocation hôtelière du Concorde, ce n’est pas une demi-mesure, une mesure cosmétique ou encore une mesure temporaire », avertit Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN). « Étant donnée l’importance économique du tourisme d’affaires et des emplois qui en découlent, notre Capitale nationale ne pouvait pas se permettre de perdre 406 chambres, de même que des salles pouvant accueillir plusieurs congrès annuels. Nous espérons que le nouveau groupe d’acquéreurs l’a bien compris et qu’il agira conséquemment », précise madame Gingras.

« Nous souhaitons que le nouveau groupe d’acquéreurs nous présente un dossier sérieux et étoffé », soulève d’entrée de jeu Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (CSN) et porte-parole de l’hôtellerie, qui représente les intérêts des travailleuses et des travailleurs du Concorde. « Pour nous, cela passe par un plan d’affaires solide, avec des investissements conséquents, à la hauteur. », conclut-il. La Fédération du commerce (CSN) leur offre sa collaboration et est d’ailleurs disposée à entamer dès maintenant des échanges sur la base d’un plan d’affaires sérieux et respectueux des conditions de travail des travailleurs et travailleuses.

La CSN, le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches et la Fédération du commerce sont, depuis le début, à pied d’œuvre pour préserver la dignité des travailleuses et des travailleurs.

Veuillez noter que la CSN n’émettra pour l’instant aucun autre commentaire dans le dossier.

À propos du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, de la Fédération du commerce et de la CSN

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 44 000 membres dans tous les secteurs d’activité. La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleurs et les travailleuses de SSQauto ne se laisseront pas affaiblir par le recours à la sous-traitance

Les 400 membres du syndicat de SSQauto manifestent aujourd’hui devant les bureaux de la compagnie Indemnipro. En grève depuis sept semaines, les salarié-es sont en colère de constater que l’employeur préfère délocaliser leur emploi vers ce sous-traitant plutôt que de tenter de dénouer l’impasse par une attitude ouverte à la négociation.

Bien que SSQauto ait régulièrement recours à la compagnie Indemnipro pour le suivi d’environ 20 % des évaluations, aujourd’hui c’est la totalité de ces dossiers qui migrent vers le sous-traitant. Une situation que dénonce le syndicat, « le message que nous envoie l’employeur est clair, il opte pour le mépris plutôt que l’ouverture » s’exclame Éric Tremblay, président du syndicat des salarié-es de SSQauto (SSS de SSQauto).

Pour une compagnie qui se targue d’être un modèle d’excellence, le choix d’opter pour la délocalisation des emplois vers une compagnie pour laquelle elle n’a aucun contrôle sur la qualité des services est incompréhensible. « Les salarié-es de SSQ, par leur rigueur et la qualité de leur service, ont largement contribué à la réputation de l’entreprise, il faudrait peut-être que la partie patronale s’en souvienne au moment opportun », s’insurge Éric Tremblay, président du syndicat de SSQauto.

Les salarié-es de SSQauto dénoncent cette stratégie patronale qui vise clairement à affaiblir leur rapport de force dans le cadre de cette négociation. « En venant manifester ici, nous voulons montrer à l’employeur que nous ne nous laisserons pas affaiblir par ses stratégies contestables, face au mépris nous opposons notre solidarité et notre détermination », renchérit Éric Tremblay.

Il est à noter que le syndicat ne veut pas cibler les travailleurs et les travailleuses d’Indemnipro qui n’ont peut-être pas conscience du rôle qu’ils et elles jouent actuellement. Le syndicat de SSQauto croit qu’il est dans l’intérêt des salarié-es d’Indemnipro que le conflit se règle, car ce sont eux et elles qui doivent supporter la hausse de charge de travail qu’entraîne cette situation.

Les travailleurs et les travailleuses désirent donc lancer de nouveau un appel à ce que l’employeur retourne à la table de négociation et adopte une attitude d’ouverture afin de régler le plus rapidement ce conflit qui s’enlise.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Manifestation des travailleurs contre la lenteur des négociations

Les 450 membres du Syndicat des travailleurs de Viandes du Breton (CSN) manifestent aujourd’hui devant l’usine de porc située dans le parc industriel. Ils dénoncent la lenteur des négociations avec leur employeur pour le renouvellement de leur convention collective échue le 14 avril 2013. Ils espèrent qu’il comprenne enfin leur exaspération et accélère le rythme des pourparlers.

« Si on manifeste aujourd’hui, c’est pour que notre employeur sache qu’on est tanné de voir les négociations piétiner, sans résultat tangible », affirme Gabriel Côté, président du Syndicat des travailleurs de Viandes du Breton (CSN). « Nos gens sont prêts à se mobiliser et à user de différents moyens pour dire à la direction de Viandes du Breton qu’on veut négocier, on veut que ça avance et on veut régler notre convention collective. »

Depuis près d’un an, leur comité de négociation syndicale constate qu’il y a eu à peine 17 rencontres, dont quatre se sont déroulées en présence d’un conciliateur du ministère du Travail. Trois séances sont prévues bientôt. L’exaspération des travailleurs s’explique notamment par le rythme peu soutenu des négociations qui n’a pas permis jusqu’ici de régler les sujets d’ordre non pécuniaire ni ceux à incidence monétaire. Leurs conditions de travail sont, de loin, inférieures à celles prévalant dans l’industrie au Québec.

Autre source d’insatisfaction : en 2002, peu après l’incendie qui a ravagé l’usine située alors à Notre-Dame-du-Lac, les salariés ont dû consentir d’importantes concessions pour assurer la reconstruction puis la prospérité de l’entreprise maintenant à Rivière-du-Loup. Un contrat social de dix ans, se terminant en avril 2013, a été convenu entre leur syndicat et la direction. Depuis, les syndiqués font des demandes sur plusi eurs sujets, leurs conditions ayant peu évolué.

Leurs principales revendications portent sur les salaires et les avantages sociaux comme les vacances et les congés mobiles, la santé et la sécurité au travail, le régime d’assurance collective et celui de la retraite, le travail effectué en heures supplémentaires, la conciliation famille-travail, etc. Bref, « Nous réclamons des améliorations qui sont normalement consenties dans l’industrie de la transformation des produits d’abatage », lance Gabriel Côté.

Soutenant leurs demandes et leurs actions, Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, lance un appel à la raison à la direction de l’entreprise. « Les employé-es ont été très patients depuis plus d’une dizaine d’années, eux qui ont grandement contribué à l’essor de cette entreprise prospère, dont la réputation n’est plus à faire. Viandes du Breton doit saisir l’occasion de reconnaître pleinement la contribution de ses salarié-es en réglant rapidement et de façon satisfaisante leur convention collective. »

À propos du syndicat

Le Syndicat des travailleurs de Viandes du Breton (CSN) est affilié à la Fédération du commerce qui regroupe 32 500 syndiqués réunis dans 360 syndicats présents dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Pour sa part, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent compte plus de 10 000 membres issus des secteurs public et privé de La Pocatière jusqu’à Les Méchins. Enfin, la CSN est composée d’environ 2000 syndicats représentants plus de 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

La CSN demeure prudente et s’interroge

Ayant appris par le biais des médias la vente de l’hôtel Le Concorde, la CSN demeure prudente et attend d’avoir plus de détails avant de se prononcer. La CSN insiste cependant sur deux éléments essentiels à observer dans la conclusion de cette vente : d’une part, elle rappelle le consensus politique et économique très fort pour maintenir une vocation hôtelière qui soit à la hauteur des besoins du tourisme d’affaires de Québec et de son centre-ville. D’autre part, elle invite le nouvel acquéreur à respecter la portée et l’application du règlement de zonage de la Ville, tout en indiquant que la conclusion de l’étude commandée par le maire est attendue et sera pertinente étant donné l’usage hôtelier qu’entend prendre le nouveau groupe propriétaire.

« Évidemment, nous sommes prudents et nous attendons d’avoir plus de détails : qui sont les propriétaires? Respecteront-ils l’esprit de la loi quant au règlement de zonage dans la conversion de chambres d’hôtel en condos? Nous croyons que cette vente ne doit pas nuire à la vision économique durable pour l’ensemble de la collectivité qu’ont la ville et ses acteurs socioéconomiques. Plus encore, les nouveaux propriétaires doivent faire respecter intégralement l’accréditation syndicale» a fait savoir d’entrée de jeu monsieur Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

« Nous le répétons : la ville de Québec ne peut pas se permettre de voir s’amoindrir l’importance de cet hôtel. À lui seul, Le Concorde représentait 4 % de l’offre hôtelière de la région de Québec, en plus de ses espaces de congrès de plus de 24 000 pi2 de superficie. Avec environ 100 000 chambres louées par année, dont 50 % à une clientèle d’affaires, il nous apparaît évident que seule la vocation hôtelière permettrait de préserver le dynamisme économique du centre-ville et du Vieux-Québec, qui regorgent de commerçants et d’activités ! Avec ce projet qui risque de diminuer la portée du tourisme de loisir et d’affaires, assistons-nous à une vente qui enrichit Eddy Savoie au détriment de la collectivité, les commerçants du centre-ville de Québec et du Vieux-Québec et les travailleuses et les travailleurs?», s’interroge madame Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches.

La Fédération du commerce (CSN), de son côté, indique que cette annonce survient à un bien drôle de moment, alors que les démarches de concertation avec des acquéreurs potentiels entamées avant la fermeture s’étaient maintenues et poursuivies. « Nous ne sommes pas en mesure d’évaluer l’impact de cet achat pour le moment, mais, chose certaine, si la vocation hôtelière de l’immeuble est maintenue à juste hauteur, on offre toute notre collaboration au nouvel acquéreur, mais à cette seule et unique condition seulement. Chose certaine, nous serons à pied d’œuvre pour protéger les droits des travailleuses et des travailleurs du Concorde dans tous les scénarios possibles», a pour sa part affirmé monsieur Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce.

À propos du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, de la Fédération du commerce et de la CSN

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 44 000 membres dans tous les secteurs d’activité. La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6 500 dans l’hôtellerie. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2 000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleuses et les travailleurs prêts à contribuer à la relance des activités hôtelières

Devant l’annonce de l’acquisition de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des Congrès par la compagnie sœur de Centre d’achats Beauward ltée, la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) a décidé d’appuyer le Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS), en grève depuis le 28 octobre 2012. Le syndicat est ouvert à rencontrer les nouveaux acquéreurs lorsque la transaction sera conclue.

« Nous saluons le fait que Centre d’achats Beauward ltée est une entreprise québécoise, qui œuvre dans la communauté maskoutaine depuis 40 ans », indique d’entrée de jeu le trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce, Michel Valiquette

« Mieux encore, nous nous réjouissons que le directeur général de Centre d’achats Beauward Ltée, monsieur André Brochu, soit intervenu en faveur du changement au règlement de zonage proposé par la Ville de Saint-Hyacinthe lors d’une réunion du conseil de ville, tel qu’il appert au procès-verbal le 6 juin 2013 dernier. Ce règlement limite les usages autorisés à l’égard de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des Congrès, », rappelle monsieur Valiquette.

Les retombées économiques du tourisme d’affaires pour la région maskoutaine s’élèvent annuellement à 20 M$ et sont en grande partie reliées à l’exploitation de l’hôtel et de son centre des congrès. Leur fermeture est donc désastreuse pour le développement économique et social de la ville tout entière, mais plus particulièrement pour les 180 travailleuses et travailleurs de l’hôtel, qui ont consacré temps et amour à cet emblème régional.