Maintien de la vocation hôtelière : il faut passer de la parole aux actes

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) réagit avec prudence, mais également avec satisfaction, à l’annonce de l’acquisition du Concorde par un groupe d’hôteliers, avec à sa tête l’homme d’affaires Jean-Guy Sylvain. Plus particulièrement, c’est leur engagement à maintenir la vocation hôtelière qui contente l’organisation qui représente les travailleuses et les travailleurs de l’édifice iconique de la Grande Allée.

« Nous sommes partis de très loin. Souvenez-vous : en janvier dernier, on annonçait la fin des beaux jours de l’hôtellerie au 1225 rue Général-Montcalm », souligne d’entrée de jeu le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. « Or, c’est la détermination de plusieurs acteurs politiques et économiques, dont la Ville au premier chef, avec qui nous avons travaillé en collaboration depuis l’annonce de la fermeture, qui a fait toute la différence afin que le Concorde ne soit pas transformé en résidences pour personnes âgées. À présent, si les promoteurs sont sérieux, nous pourrons tourner la page et redonner à cet hôtel tout son rayonnement », a déclaré le leader syndical.

« Soyons cependant très clairs : maintenir la vocation hôtelière du Concorde, ce n’est pas une demi-mesure, une mesure cosmétique ou encore une mesure temporaire », avertit Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CSN). « Étant donnée l’importance économique du tourisme d’affaires et des emplois qui en découlent, notre Capitale nationale ne pouvait pas se permettre de perdre 406 chambres, de même que des salles pouvant accueillir plusieurs congrès annuels. Nous espérons que le nouveau groupe d’acquéreurs l’a bien compris et qu’il agira conséquemment », précise madame Gingras.

« Nous souhaitons que le nouveau groupe d’acquéreurs nous présente un dossier sérieux et étoffé », soulève d’entrée de jeu Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (CSN) et porte-parole de l’hôtellerie, qui représente les intérêts des travailleuses et des travailleurs du Concorde. « Pour nous, cela passe par un plan d’affaires solide, avec des investissements conséquents, à la hauteur. », conclut-il. La Fédération du commerce (CSN) leur offre sa collaboration et est d’ailleurs disposée à entamer dès maintenant des échanges sur la base d’un plan d’affaires sérieux et respectueux des conditions de travail des travailleurs et travailleuses.

La CSN, le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches et la Fédération du commerce sont, depuis le début, à pied d’œuvre pour préserver la dignité des travailleuses et des travailleurs.

Veuillez noter que la CSN n’émettra pour l’instant aucun autre commentaire dans le dossier.

À propos du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches, de la Fédération du commerce et de la CSN

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 44 000 membres dans tous les secteurs d’activité. La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleurs et les travailleuses de SSQauto ne se laisseront pas affaiblir par le recours à la sous-traitance

Les 400 membres du syndicat de SSQauto manifestent aujourd’hui devant les bureaux de la compagnie Indemnipro. En grève depuis sept semaines, les salarié-es sont en colère de constater que l’employeur préfère délocaliser leur emploi vers ce sous-traitant plutôt que de tenter de dénouer l’impasse par une attitude ouverte à la négociation.

Bien que SSQauto ait régulièrement recours à la compagnie Indemnipro pour le suivi d’environ 20 % des évaluations, aujourd’hui c’est la totalité de ces dossiers qui migrent vers le sous-traitant. Une situation que dénonce le syndicat, « le message que nous envoie l’employeur est clair, il opte pour le mépris plutôt que l’ouverture » s’exclame Éric Tremblay, président du syndicat des salarié-es de SSQauto (SSS de SSQauto).

Pour une compagnie qui se targue d’être un modèle d’excellence, le choix d’opter pour la délocalisation des emplois vers une compagnie pour laquelle elle n’a aucun contrôle sur la qualité des services est incompréhensible. « Les salarié-es de SSQ, par leur rigueur et la qualité de leur service, ont largement contribué à la réputation de l’entreprise, il faudrait peut-être que la partie patronale s’en souvienne au moment opportun », s’insurge Éric Tremblay, président du syndicat de SSQauto.

Les salarié-es de SSQauto dénoncent cette stratégie patronale qui vise clairement à affaiblir leur rapport de force dans le cadre de cette négociation. « En venant manifester ici, nous voulons montrer à l’employeur que nous ne nous laisserons pas affaiblir par ses stratégies contestables, face au mépris nous opposons notre solidarité et notre détermination », renchérit Éric Tremblay.

Il est à noter que le syndicat ne veut pas cibler les travailleurs et les travailleuses d’Indemnipro qui n’ont peut-être pas conscience du rôle qu’ils et elles jouent actuellement. Le syndicat de SSQauto croit qu’il est dans l’intérêt des salarié-es d’Indemnipro que le conflit se règle, car ce sont eux et elles qui doivent supporter la hausse de charge de travail qu’entraîne cette situation.

Les travailleurs et les travailleuses désirent donc lancer de nouveau un appel à ce que l’employeur retourne à la table de négociation et adopte une attitude d’ouverture afin de régler le plus rapidement ce conflit qui s’enlise.

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La Fédération du commerce, affiliée à la CSN, compte 360 syndicats et plus de 32 000 membres dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de la finance, de l’agroalimentaire et du tourisme.

Manifestation des travailleurs contre la lenteur des négociations

Les 450 membres du Syndicat des travailleurs de Viandes du Breton (CSN) manifestent aujourd’hui devant l’usine de porc située dans le parc industriel. Ils dénoncent la lenteur des négociations avec leur employeur pour le renouvellement de leur convention collective échue le 14 avril 2013. Ils espèrent qu’il comprenne enfin leur exaspération et accélère le rythme des pourparlers.

« Si on manifeste aujourd’hui, c’est pour que notre employeur sache qu’on est tanné de voir les négociations piétiner, sans résultat tangible », affirme Gabriel Côté, président du Syndicat des travailleurs de Viandes du Breton (CSN). « Nos gens sont prêts à se mobiliser et à user de différents moyens pour dire à la direction de Viandes du Breton qu’on veut négocier, on veut que ça avance et on veut régler notre convention collective. »

Depuis près d’un an, leur comité de négociation syndicale constate qu’il y a eu à peine 17 rencontres, dont quatre se sont déroulées en présence d’un conciliateur du ministère du Travail. Trois séances sont prévues bientôt. L’exaspération des travailleurs s’explique notamment par le rythme peu soutenu des négociations qui n’a pas permis jusqu’ici de régler les sujets d’ordre non pécuniaire ni ceux à incidence monétaire. Leurs conditions de travail sont, de loin, inférieures à celles prévalant dans l’industrie au Québec.

Autre source d’insatisfaction : en 2002, peu après l’incendie qui a ravagé l’usine située alors à Notre-Dame-du-Lac, les salariés ont dû consentir d’importantes concessions pour assurer la reconstruction puis la prospérité de l’entreprise maintenant à Rivière-du-Loup. Un contrat social de dix ans, se terminant en avril 2013, a été convenu entre leur syndicat et la direction. Depuis, les syndiqués font des demandes sur plusi eurs sujets, leurs conditions ayant peu évolué.

Leurs principales revendications portent sur les salaires et les avantages sociaux comme les vacances et les congés mobiles, la santé et la sécurité au travail, le régime d’assurance collective et celui de la retraite, le travail effectué en heures supplémentaires, la conciliation famille-travail, etc. Bref, « Nous réclamons des améliorations qui sont normalement consenties dans l’industrie de la transformation des produits d’abatage », lance Gabriel Côté.

Soutenant leurs demandes et leurs actions, Nancy Legendre, présidente du Conseil central du Bas-Saint-Laurent, lance un appel à la raison à la direction de l’entreprise. « Les employé-es ont été très patients depuis plus d’une dizaine d’années, eux qui ont grandement contribué à l’essor de cette entreprise prospère, dont la réputation n’est plus à faire. Viandes du Breton doit saisir l’occasion de reconnaître pleinement la contribution de ses salarié-es en réglant rapidement et de façon satisfaisante leur convention collective. »

À propos du syndicat

Le Syndicat des travailleurs de Viandes du Breton (CSN) est affilié à la Fédération du commerce qui regroupe 32 500 syndiqués réunis dans 360 syndicats présents dans les secteurs du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme. Pour sa part, le Conseil central du Bas-Saint-Laurent compte plus de 10 000 membres issus des secteurs public et privé de La Pocatière jusqu’à Les Méchins. Enfin, la CSN est composée d’environ 2000 syndicats représentants plus de 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

La CSN demeure prudente et s’interroge

Ayant appris par le biais des médias la vente de l’hôtel Le Concorde, la CSN demeure prudente et attend d’avoir plus de détails avant de se prononcer. La CSN insiste cependant sur deux éléments essentiels à observer dans la conclusion de cette vente : d’une part, elle rappelle le consensus politique et économique très fort pour maintenir une vocation hôtelière qui soit à la hauteur des besoins du tourisme d’affaires de Québec et de son centre-ville. D’autre part, elle invite le nouvel acquéreur à respecter la portée et l’application du règlement de zonage de la Ville, tout en indiquant que la conclusion de l’étude commandée par le maire est attendue et sera pertinente étant donné l’usage hôtelier qu’entend prendre le nouveau groupe propriétaire.

« Évidemment, nous sommes prudents et nous attendons d’avoir plus de détails : qui sont les propriétaires? Respecteront-ils l’esprit de la loi quant au règlement de zonage dans la conversion de chambres d’hôtel en condos? Nous croyons que cette vente ne doit pas nuire à la vision économique durable pour l’ensemble de la collectivité qu’ont la ville et ses acteurs socioéconomiques. Plus encore, les nouveaux propriétaires doivent faire respecter intégralement l’accréditation syndicale» a fait savoir d’entrée de jeu monsieur Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

« Nous le répétons : la ville de Québec ne peut pas se permettre de voir s’amoindrir l’importance de cet hôtel. À lui seul, Le Concorde représentait 4 % de l’offre hôtelière de la région de Québec, en plus de ses espaces de congrès de plus de 24 000 pi2 de superficie. Avec environ 100 000 chambres louées par année, dont 50 % à une clientèle d’affaires, il nous apparaît évident que seule la vocation hôtelière permettrait de préserver le dynamisme économique du centre-ville et du Vieux-Québec, qui regorgent de commerçants et d’activités ! Avec ce projet qui risque de diminuer la portée du tourisme de loisir et d’affaires, assistons-nous à une vente qui enrichit Eddy Savoie au détriment de la collectivité, les commerçants du centre-ville de Québec et du Vieux-Québec et les travailleuses et les travailleurs?», s’interroge madame Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches.

La Fédération du commerce (CSN), de son côté, indique que cette annonce survient à un bien drôle de moment, alors que les démarches de concertation avec des acquéreurs potentiels entamées avant la fermeture s’étaient maintenues et poursuivies. « Nous ne sommes pas en mesure d’évaluer l’impact de cet achat pour le moment, mais, chose certaine, si la vocation hôtelière de l’immeuble est maintenue à juste hauteur, on offre toute notre collaboration au nouvel acquéreur, mais à cette seule et unique condition seulement. Chose certaine, nous serons à pied d’œuvre pour protéger les droits des travailleuses et des travailleurs du Concorde dans tous les scénarios possibles», a pour sa part affirmé monsieur Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce.

À propos du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, de la Fédération du commerce et de la CSN

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches regroupe les syndicats CSN sur le territoire de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches. Il représente 240 syndicats et plus de 44 000 membres dans tous les secteurs d’activité. La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6 500 dans l’hôtellerie. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2 000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les travailleuses et les travailleurs prêts à contribuer à la relance des activités hôtelières

Devant l’annonce de l’acquisition de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des Congrès par la compagnie sœur de Centre d’achats Beauward ltée, la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN) a décidé d’appuyer le Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS), en grève depuis le 28 octobre 2012. Le syndicat est ouvert à rencontrer les nouveaux acquéreurs lorsque la transaction sera conclue.

« Nous saluons le fait que Centre d’achats Beauward ltée est une entreprise québécoise, qui œuvre dans la communauté maskoutaine depuis 40 ans », indique d’entrée de jeu le trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce, Michel Valiquette

« Mieux encore, nous nous réjouissons que le directeur général de Centre d’achats Beauward Ltée, monsieur André Brochu, soit intervenu en faveur du changement au règlement de zonage proposé par la Ville de Saint-Hyacinthe lors d’une réunion du conseil de ville, tel qu’il appert au procès-verbal le 6 juin 2013 dernier. Ce règlement limite les usages autorisés à l’égard de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des Congrès, », rappelle monsieur Valiquette.

Les retombées économiques du tourisme d’affaires pour la région maskoutaine s’élèvent annuellement à 20 M$ et sont en grande partie reliées à l’exploitation de l’hôtel et de son centre des congrès. Leur fermeture est donc désastreuse pour le développement économique et social de la ville tout entière, mais plus particulièrement pour les 180 travailleuses et travailleurs de l’hôtel, qui ont consacré temps et amour à cet emblème régional.

Eddy Savoie invité à respecter le consensus politique et économique

Le Conseil central Québec Chaudière-Appalaches (CSN), la Fédération du commerce (CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) tiennent à mettre en garde le magnat des résidences pour personnes âgées Eddy Savoie, qui a annoncé aujourd’hui avoir acheté l’immeuble du Loews Le Concorde, un peu plus d’un mois après sa fermeture. Le maintien de la vocation hôtelière est la seule option viable et à valeur ajoutée pour l’immeuble iconique du centre-ville de Québec : le tourisme d’affaires, le tourisme de loisir, le développement commercial et l’emploi s’en trouvent directement affectés. Les acteurs socioéconomiques et politiques de Québec, le maire en tête, tiennent absolument à cette vocation et la CSN les encourage à continuer de viser cet objectif essentiel.

« Nous l’avons dit maintes fois et nous le répétons : la ville de Québec ne peut pas se permettre de perdre cet hôtel. Le maire, tout comme une série d’acteurs socioéconomiques, abonde dans le même sens et ne désire pas changer le zonage nécessaire au projet de monsieur Savoie. D’ailleurs, on voit bien que la vitalité économique du centre-ville de Québec est le moindre de ses soucis. Alors que la ville a décidé de procéder à une étude sur les impacts qu’aurait un changement de zonage, Eddy Savoie décide d’en passer outre les résultats pour imposer sa seule vision, en se plaçant comme intermédiaire. Dorénavant, lui seul contrôle le message sur l’avenir de cet immeuble », a déploré madame Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches.

La Fédération du commerce (CSN), de son côté, indique que cette annonce d’achat survient à un bien drôle de moment, alors que les démarches de concertation avec des acquéreurs potentiels entamées avant la fermeture s’étaient maintenues et poursuivies. « Nous ne sommes pas en mesure d’évaluer l’impact de cet achat pour le moment, mais, chose certaine, si Eddy Savoie désire devenir propriétaire et maintenir la vocation hôtelière de l’immeuble, on lui offre toute notre collaboration, à cette seule et unique condition, comme pour n’importe quel acquéreur d’ailleurs. Chose certaine, nous serons à pied d’œuvre pour protéger les droits des travailleuses et des travailleurs du Loews Le Concorde dans tous les scénarios possibles», a pour sa part affirmé monsieur Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce.

La vice-présidente de la CSN, madame Denise Boucher, invite monsieur Eddy Savoie, président et porte-parole des Résidences Soleil, à observer scrupuleusement le consensus politique et économique à l’égard de l’immeuble au restaurant tournant. « Monsieur Savoie ne doit pas chercher à promouvoir ses intérêts personnels, alors qu’un consensus politique et économique des acteurs de la ville de Québec et du gouvernement se dégage clairement du côté de la vocation hôtelière du 1225, Cours du Général de Montcalm. C’est un consensus qui vise le bien de la communauté dans une ville où l’industrie touristique est un moteur économique important. Des organismes comme l’Office du tourisme de Québec et l’Association des commerçants de la Grande Allée, ainsi que le maire de Québec, monsieur Régis Labeaume, la ministre responsable de la Capitale nationale, madame Agnès Maltais et le ministre délégué au Tourisme, monsieur Pascal Bérubé, ont abondé en ce sens », rappelle la leader syndicale.

Appui du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Nutrinor (CSN)

C’est pour réitérer leur appui aux lockouté-es des garages des concessionnaires automobiles de la région que des représentants du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Nutrinor (CSN) se sont déplacés sur les lignes de piquetage d’Alma aujourd’hui. Ils ont aussi profité de l’occasion pour leur remettre un chèque de 500 $. « Dans moins de deux semaines, ça fera un an que plus de 400 travailleuses et travailleurs ont été mis à la rue par leur employeur. Cette situation est tout à fait inacceptable et c’est pourquoi les membres de notre syndicat ont décidé de se solidariser avec le Syndicat des employé-es de garage du Saguenay – Lac St-Jean. La solidarité syndicale est de mise dans de telles situations et le message doit être clair : la meilleure façon de soutenir cette lutte, est de respecter les lignes de piquetage! » déclare Éric Simard, président du STT de Nutrinor (CSN). Pour le STT de Nutrinor (CSN), le combat que mène présentement ces travailleuses et travailleurs touche l’ensemble du mouvement syndical.

«Depuis plusieurs années, certains employeurs tentent d’augmenter leurs profits en diminuant nos conditions de travail. Que ce soit par la sous-traitance ou le recul sur nos avantages sociaux, ils s’attaquent à celles et ceux qui font vivre leurs entreprises. La lutte que les membres du SDEG vivent présentement est la lutte que plusieurs autres devront mener dans l’avenir. Nous sommes donc venus leur dire aujourd’hui que nous sommes toutes et tous derrière eux! » conclut monsieur Simard, tout en encourageant la partie patronale à faire preuve de bonne foi, de s’assoir à la table de négociation avec une délégation qui ne se limite pas à leur seule représentante. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Nutrinor (CSN) regroupe 200 membres salariés de différents établissements de Nutrinor partout au Saguenay – Lac St-Jean. Il est affilié au Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay – Lac St-Jean, à la Fédération du commerce (FC) et à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

L’industrie hôtelière est loin de la crise

La Fédération du commerce (CSN), qui représente 60 syndicats de travailleuses et de travailleurs du milieu de l’hôtellerie, a présenté la semaine dernière son analyse de la conjoncture hôtelière du Québec. Contrairement à l’Association des hôteliers du Québec, qui voulait faire croire que l’industrie était en crise et que les temps durs n’étaient pas encore passés, il y a lieu de parler de restructuration plutôt que de tracer un portrait apocalyptique de la situation.

Des hôtels en majorité non syndiqués

Selon des données de l’étude réalisée par MCE Conseil pour le compte de la fédération, 66 établissements ont fermé leurs portes en 2013, en incluant le Holiday Inn Montréal Midtown et le Loews Le Concorde de Québec qui ont servi des clients en 2014. Parmi les hôtels disparus, seulement dix hôtels employaient des travailleuses et des travailleurs syndiqués. Sept d’entre eux étaient affiliés à la CSN.

Examen de conscience à faire

La plupart des hôtels qui ont fermé ne souffraient pas d’un problème de rentabilité. Les propriétaires auraient pu renverser la tendance en réalisant des investissements importants. Ils auraient pu s’ajuster aux nouvelles attentes des voyageurs, avec un service plus personnalisé. Mais les propriétaires ont plutôt préféré vendre leur immeuble à profit. Ils ont ainsi engrangé des profits pendant des années sans jamais investir dans leurs établissements et dans la formation de leurs employés. Qui plus est, auparavant, les hôtels appartenaient à de vrais hôteliers. Aujourd’hui, ce sont souvent des fonds d’investissement et des caisses de retraite qui les possèdent. Leur objectif est le profit à court terme. Pas la satisfaction de la clientèle.

Des conditions salariales loin d’être exagérées

Lors des négociations avec leurs employé-es syndiqués, le discours de la rentabilité est toujours utilisé par les employeurs, sans que ces derniers présentent nécessairement leurs chiffres. Le rôle de la FC n’est pas de faire fermer les hôtels. La FC a toujours collaboré avec les hôteliers qui le désiraient pour trouver des solutions si un problème financier s’avérait.

D’ailleurs, les conditions de travail négociées par la FC l’ont été de bonne foi et sont loin d’être au-delà de la capacité financière de l’industrie. La fédération existe depuis 75 ans, œuvre dans le secteur de l’hôtellerie depuis 30 ans et travaille avec les syndicats en négociation coordonnée depuis 25 ans. Il y a trente ans, il faut se rappeler que les employé-es gagnaient à peine cinq ou dix sous l’heure de plus que le salaire minimum et ne bénéficiaient pas de régimes de retraite ni même d’assurance collective. La FC a contribué à la professionnalisation des métiers de l’hôtellerie et à leur reconnaissance. Aujourd’hui, le salaire moyen oscille entre 20 000 $ et 40 000 $ par année. Les gens qui oeuvrent au sein de cette industrie ne font pas 40 heures de travail par semaine toute l’année et même lors des fortes saisons, c’est fluctuant. On peut donc affirmer que le salaire des professionnel-les de l’industrie hôtelière oscille entre le seuil minimum de pauvreté et le salaire moyen du Québec… c’est loin d’être le Pérou!

Une croissance à court terme dans les prochaines années L’étude précise ainsi que le taux d’occupation des hôtels et le prix moyen des chambres ont progressé légèrement de 2012 à 2013. Le taux d’occupation est passé de 53 à 53,3 % dans l’ensemble du Québec, mais il atteint 67 % dans la région de Montréal et 58 % dans la région de Québec. On prévoit d’ailleurs des records d’achalandage dans les prochaines années, à l’occasion du 375e anniversaire de Montréal, entre autres. Quant au prix moyen enregistré pour les chambres, il est passé de 120 à plus de 122 $ pour l’ensemble du Québec. À Montréal le tarif moyen a atteint 142 $ alors qu’il s’est chiffré à 130 $ à Québec.

Pour la ville de Québec, le Conference Board table sur une hausse de la fréquentation touristique de 2,1 % par année jusqu’en 2017, le tout assorti d’une augmentation des dépenses des visiteurs de l’ordre de 4,6 % par année.

Dans le cas de Montréal, le Conference Board est plus optimiste encore, et prévoit une croissance de la fréquentation touristique de 2,2 % par année en moyenne de 2014 à 2016 inclusivement et de 5,8 % en 2017, grâce aux festivités entourant le 375e anniversaire de la métropole. Les dépenses des visiteuses et des visiteurs augmenteront de quelque 4,7 % par année pour la période 2014 2016 et de 10 % en 2017. La chute de la valeur de la devise canadienne par rapport au dollar américain devrait également contribuer à apporter de l’eau au moulin de l’industrie touristique québécoise.

Loin d’être en crise, mais plutôt en restructuration, l’industrie hôtelière connaît et connaîtra donc une croissance.

De nombreuses voix s’élèvent pour demander la reprise des pourparlers avec trois épiceries Loblaw en conflit de travail

À la veille de la Saint-Valentin, des voix importantes se solidarisent afin de livrer un message clair à la chaîne alimentaire Loblaw : C’est le temps de revenir à la table de négociation. C’était le consensus aujourd’hui de plusieurs organisations et élus de l’Abitibi-Témiscamingue, qui ont ajouté leurs voix à celles des syndiqué-es CSN. Tous exigent de la chaîne alimentaire torontoise qu’elle reprenne les négociations afin de résoudre les longs conflits de travail dans trois épiceries Loblaw de la région.

Des lock-outés, des grévistes et d’autres militants de la CSN (en particulier, les grévistes de l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe) distribuent aujourd’hui des chocolats et des cartes de Saint-Valentin au public dans le centre-ville de Rouyn-Noranda. Les cartes suggèrent à la population de communiquer avec le service à la clientèle de Loblaw (au 1 888 495-5111 ou par courriel au customerservice@loblaws.ca) afin de les inviter à revenir à la table.

Le Maxi de Rouyn-Noranda est en lock-out depuis août 2012. Le Provigo de Témiscaming est en lock-out depuis décembre 2012. Le Loblaws de Rouyn-Noranda est en grève depuis juin 2013. À l’heure actuelle, il n’y a aucune négociation en lien avec ces trois conflits de travail.

« Ce ne sont pas que les salarié-es qui sont atteints par ces conflits de travail », a observé Donald Rheault, le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec (CSN) en conférence de presse, ce matin, à Rouyn-Noranda.

« Les consommateurs qui paient plus cher ou qui sont contraints de voyager sur de longues distances afin de faire leur épicerie le sont aussi. Les producteurs agricoles qui perdent du pouvoir de négociation face aux gros détaillants le sont également. Ainsi, le refus obstiné de Loblaw à négocier des conventions collectives justes et raisonnables a des impacts sur toute l’économie de l’Abitibi-Témiscamingue. »

Parmi les signataires d’une lettre au président de Loblaw, Vincente Trius, demandant la reprise des négociations :

• Réseau Vigilance (regroupement régional de plusieurs organismes communautaires, syndicaux et féministes, représentant près de 30 000 personnes) • L’Union des producteurs agricoles (UPA) de l’Abitibi-Témiscamingue • Madame Christine Moore, députée fédérale de la circonscription de l’Abitibi-Témiscamingue • Monsieur David Maden, conseiller régional de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) • Monsieur Réal Fortier, président régional, par intérim, du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ)

À ceux-là se joint la Fédération du commerce – CSN, qui représente 32 500 travailleuses et travailleurs au Québec.

« À la Saint-Valentin, nous exprimons notre amour, nous aussi, pour ces travailleuses et ces travailleurs courageux, a commenté le président de la fédération, Serge Fournier. Ils sont en lutte pour améliorer les conditions de travail de l’ensemble de leurs collègues de travail. Il n’y a pas plus belle expression d’amour que la solidarité et la Fédération du commerce restera solidaire avec eux tout au long de ces conflits de travail. »

La fermeture du Loews Le Concorde ne signifie pas la fin de la vocation hôtelière de l’édifice

À l’occasion d’un point de presse, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Loews Le Concorde (CSN), le Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches (CSN), la Fédération du commerce (CSN) et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ont fait part de leur bilan et de leurs perspectives au lendemain de la fermeture de l’immeuble iconique du centre-ville de Québec. La CSN s’active avec différents partenaires pour préserver la vocation hôtelière de l’édifice et accompagne les travailleuses et les travailleurs dans cette épreuve.

Pour Jacques Fortin, président du syndicat des travailleuses et des travailleurs, c’est un jour de deuil pour les 230 employé-es. « Le Loews, c’est plus qu’un simple emploi. C’est une famille, une vie. 70 % des employé-es avaient plus de dix ans de loyaux services au sein de l’institution hôtelière ! Les gens qui y travaillaient sont compétents, passionnés par leur métier, et ont contribué à fidéliser la clientèle. Sans contredit, ils ont bâti la réputation internationale du Loews », a affirmé le président, le cœur gros. Il rappelle qu’en 40 ans (la bannière Loews Le Concorde allait souffler ses 40 bougies en avril de cette année), plus de 6 millions de gens ont passé les portes de l’édifice au restaurant tournant. « Imaginez ! Nous avons carrément vu vieillir d’année en année des clients arrivés tout jeune chez nous. » Plusieurs appels ont d’ailleurs été reçus dans les deux dernières semaines de la part de fidèles clients, qui tenaient à saluer les employé-es avec lesquels ils ont partagé de merveilleux souvenirs.

« La ville de Québec ne peut pas se permettre de perdre cet hôtel. Le maire, tout comme une série d’acteurs socioéconomiques, l’a bien compris. Preuve en est : le zonage n’est pas encore changé, le maire tient absolument à maintenir la vocation hôtelière et on l’encourage à poursuivre. Le tourisme d’affaires, le tourisme de loisir, le développement commercial et l’emploi s’en trouvent directement affectés. Des organismes comme l’Office du tourisme de Québec, l’Association des commerçants de la Grande-Allée et la ministre responsable de la Capitale nationale, madame Agnès Maltais, ont abondé en ce sens », a déclaré Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches.

La Fédération du commerce (CSN), de son côté, accompagnera les travailleuses et les travailleurs dans cette dure épreuve, notamment sur le plan de leur reclassement et du suivi de leurs dossiers. « Nous serons à pied d’œuvre pour protéger leurs droits et leur dignité durant cette période de transition. Ce sont des professionnels de l’hôtellerie et nous veillerons à ce qu’ils soient traités de la sorte », a pour sa part affirmé monsieur Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce.

Parce que la fermeture de la bannière ne signifie pas la fin de la vocation hôtelière de l’édifice, la CSN, quant à elle, collabore avec plusieurs acteurs politiques et économiques pour qu’elle soit préservée. Son vice-président, Jean Lacharité, a d’ailleurs souligné que la CSN a entamé des démarches de concertation avant la fermeture et qu’elle maintient ces démarches actives, malgré la fermeture. « Notre évaluation, en ce premier jour de fermeture, c’est que des acquéreurs potentiels sont toujours intéressés », a insisté monsieur Lacharité. La CSN entend donc poursuivre, avec tous les acteurs, la bataille sur le maintien de la vocation hôtelière et retournera toutes les pierres possibles pour trouver un acquéreur à l’institution hôtelière. La mission de la CSN ne se limite pas aux relations de travail. Elle voit aussi, avec tous les outils collectifs qu’elle possède, au maintien de l’emploi.

Eddy Savoie invité au respect du consensus sociopolitique Par ailleurs, le vice-président de la CSN invite monsieur Eddy Savoie, président et porte-parole des Résidences Soleil, à de la circonspection dans les propos publics qu’il tient. « Monsieur Savoie cherche à promouvoir ses intérêts personnels, alors qu’un consensus politique et économique des acteurs de la ville de Québec et du gouvernement se dégage clairement du côté de la vocation hôtelière du 1225, Cours du Général de Montcalm. C’est un consensus qui vise le bien de la communauté dans une ville où l’industrie touristique est un moteur économique important », rappelle le leader syndical.

Des lock-outés et des grévistes manifestent devant le lieu de réunion des actionnaires

« Alors qu’ils annoncent des investissements majeurs au Québec, Loblaw devrait avoir honte de garder 250 travailleuses et travailleurs de trois épiceries de l’Abitibi-Témiscamingue dans la rue depuis plus d’un an », a fait savoir aujourd’hui Serge Fournier, président de la Fédération du commerce – CSN.

Il s’adressait aux lock-outés et aux grévistes des magasins Provigo à Témiscaming ainsi que du Maxi et du Loblaws de Rouyn-Noranda, qui manifestent, ce matin, avec l’appui de militants CSN à l’extérieur du Centre des congrès de Québec, où 3000 actionnaires, dirigeants et partenaires d’affaires de Loblaw sont en réunion.

« Le président de Loblaw peut bien se vanter de l’expansion de son empire au Québec et de son acquisition de Shoppers Drug Mart, mais lorsqu’il refuse de négocier une augmentation salariale pour les employé-es qui travaillent pour lui depuis des décennies et ne gagnent que 12,40 $ l’heure, il y a un problème majeur avec son modèle d’affaires », a commenté M. Fournier lors de la manifestation.

Mardi, le président du géant de l’alimentation, Vincente Trius, a annoncé que Loblaw investira 110 millions de dollars dans de nouvelles succursales et la rénovation d’autres au Québec au cours de 2014. L’année passée, Loblaw a dépensé 12,4 milliards afin d’acquérir la chaîne pharmaceutique Shoppers Drug Mart (connue sous le nom Pharmaprix au Québec).

« M. Trius ne peut pas nous dire qu’il n’a pas les moyens de permettre à ses propres employés de mettre de la bouffe sur leurs tables, a dénoncé le président de la Fédération du commerce. Ses dépenses faramineuses se font sur le dos des gens qui ont fait de Loblaw un phare dans l’industrie alimentaire. »

M. Fournier questionne aussi les propos du chef d’entreprise dans son communiqué de mardi, alors qu’il faisait l’éloge du rôle des magasins Loblaw : « Depuis toujours, tant ailleurs au Canada qu’ici même au Québec, nos magasins sont au cœur de nos vies. Nous devons tous nous nourrir. Nous devons tous faire l’épicerie. »

Or, à Témiscaming, Loblaw a barré les portes de la seule épicerie en ville, le 14 décembre 2012, lorsqu’il a mis en lock-out la trentaine d’employé-es qui y travaillaient. Depuis lors, les résidents de la ville sont contraints à voyager 80 km jusqu’à la ville de North Bay, en Ontario, afin de faire leur marché. Ce sont les lock-outés de ce Provigo eux-mêmes qui transportent par navette les résidents démunis et sans transport vers North Bay.

« Loblaw n’est plus au cœur de la vie des gens de Témiscaming; au contraire, Loblaw est en train de tourner le dos à toute la région d’Abitibi-Témiscamingue », a déploré M. Fournier.

Loblaw a également mis en lock-out le Maxi de Rouyn-Noranda en août 2012. Le 10 juin dernier, les syndiqué-es du Loblaws de Rouyn-Noranda ont déclenché la grève devant l’offre globale inacceptable de l’employeur. Aucune négociation ne se tient actuellement concernant ces trois conflits de travail.

Il est à noter que le 27 juin 2013, une décision rendue par la Commission des relations du travail (CRT) a reproché à l’employeur d’entraver les activités du syndicat, d’avoir négocié de mauvaise foi et d’avoir porté atteinte à la liberté d’association. En plus d’une série d’autres mesures, la CRT a ordonné à Loblaw de verser au syndicat la somme de 5000 $ à titre de dommages et intérêts punitifs.

« Il est grand temps que Loblaw revienne à la table avec un vrai mandat de négocier des conventions collectives justes et honorables », a conclu Serge Fournier.

Les travailleuses et les travailleurs font le point avec le maire

Les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de l’Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS), en grève depuis le 28 octobre 2012, ont rencontré hier, lors d’une assemblée générale, le maire de la ville, monsieur Claude Corbeil. Ils ont échangé avec ce dernier sur l’Hôtel des Seigneurs, fermé unilatéralement le 22 décembre dernier. Le maire répondait à l’invitation du président du syndicat, monsieur Robin St-Pierre, formulée une semaine plus tôt. Cette rencontre s’est déroulée sur un ton cordial et a permis au leader politique maskoutain de vérifier directement la détermination des syndiqué-es et de répondre aux nombreuses questions qu’ils souhaitaient poser. « De l’avis de tous, cette discussion a été positive et confirme que la ville et notre syndicat ont une priorité commune : la reprise du travail dans cet établissement touristique particulièrement important pour l’économie régionale », a déclaré monsieur St-Pierre.

Les membres du syndicat saluent toute initiative visant à rouvrir l’hôtel et son centre des congrès. Les retombées économiques du tourisme d’affaires pour la région s’élèvent annuellement à 20 M$ et sont en grande partie reliées à l’exploitation de l’hôtel et de son centre des congrès. Leur fermeture est donc désastreuse pour le développement économique et social de la ville et c’est encore plus vrai pour les 180 travailleuses et travailleurs de l’hôtel, dont certains ont consacré une partie de leur vie à transmettre l’amour de leur métier et de leur région.

Rappelons que le 18 décembre 2013, les syndiqués ont rejeté l’offre globale et finale de leur employeur dans une proportion de 90 %, après avoir voté une grève générale illimitée en octobre 2012 dans une proportion de 85 %.

Les travailleuses et les travailleurs pourront compter sur la CSN pour faire respecter leurs droits

Réunis aujourd’hui en assemblée générale d’information, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs du Loews Le Concorde – CSN ont reçu l’appui du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN) de même que la Fédération du commerce (CSN). La CSN et le syndicat se sont ainsi engagés à explorer toutes les pistes afin que tous les droits des travailleuses et des travailleurs soient respectés, quel que soit le scénario.

« Les membres ont profité de cette assemblée pour partager leurs inquiétudes quant à l’avenir de leurs emplois, de leurs retraites et de leurs reclassements », a indiqué d’entrée de jeu monsieur Jacques Fortin, président du syndicat. Les gens aiment leur emploi, veulent continuer à desservir la clientèle touristique et d’affaires qui passe par Québec et souhaitent que l’on trouve une solution pour garder la vocation hôtelière de l’édifice », a-t-il poursuivi.

« Avec plus de 4 millions de personnes qui viennent visiter Québec annuellement et un impact économique annuel de quelque 1,7 milliard de dollars, l’industrie touristique de notre Capitale-Nationale doit être priorisée. À lui seul, le Loews Le Concorde représente 4 % de l’offre hôtelière de la région de Québec. Qui plus est, ses espaces de congrès de plus de 24 000 pi2 de superficie représentent aussi, aux dires de nombreux organisateurs de congrès, une solution de rechange ou complémentaire au Centre des congrès », a pour sa part fait valoir madame Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches. La fermeture du Loews Le Concorde privera Québec d’un des hôtels possédant les plus grandes aires d’accueil et salles de réception pour les salons d’exposition. Déjà, plusieurs congrès qui devaient s’y tenir ont été déplacés ailleurs. Avec environ 100 000 nuitées par année, dont 50 % sont une clientèle d’affaires, il nous apparaît évident que seule la vocation hôtelière peut préserver le dynamisme économique du centre-ville et du Vieux-Québec, qui regorgent de commerçants et d’activités ! », a martelé par la suite madame Gingras.

« La fermeture du Loews Le Concorde n’a pas de sens pour un hôtel s’étant classé jusqu’à tout récemment parmi les meilleurs au Canada, avec les plus grandes distinctions touristiques et d’accueil de la clientèle. Qui plus est, à la veille de souffler ses 40 bougies, la direction de l’hôtel s’enorgueillissait de la fidélité et de la fierté de son personnel. Et pour cause, plus de 70 % d’entre eux travaillaient au Loews depuis plus de 10 ans, dont près d’une dizaine depuis son ouverture ! » a souligné quant à lui monsieur Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur hôtellerie de la Fédération du commerce.

Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches, la Fédération du commerce et le syndicat sont donc à pied d’œuvre pour préserver la dignité des travailleuses et des travailleurs.

Veuillez noter que le syndicat n’émettra aucun autre commentaire dans le dossier.

La dernière offre patronale rejetée à 90 %

C’est sans équivoque que les membres du syndicat des travailleurs et travailleuses de l‘Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS), en grève depuis le 28 octobre 2012, ont rejeté l’offre globale et finale de leur employeur. Au terme d’une assemblée générale qui a duré plus de quatre heures, ils ont dit non dans une proportion de 90 % à une offre qu’ils considèrent comme insuffisante, incomplète et irrespectueuse. Ce rejet massif est principalement dû au fait que les documents patronaux ne fournissent aucune réponse adéquate sur les principaux points en litige : aucune garantie sur la survie de la convention collective en cas de concession partielle de même qu’aucune protection contre la diminution d’heures de travail associée à l’application d’un plan vert.

Qui plus est, les membres du syndicat refusent de se faire complices du congédiement d’un des leurs, qui a comme seul défaut d’avoir été bousculé par un cadre pendant qu’il accompagnait un inspecteur du ministère du Travail chargé de vérifier la présence de briseurs de grève.

« En multipliant les menaces de fermeture, l’employeur fait fuir les clients et prolonge inutilement le conflit. Lui et la ville devraient comprendre que l’avenir du tourisme à Saint-Hyacinthe passe par un bon règlement de la convention collective et une remise en état des installations que l’employeur a laissé aller depuis trop longtemps », a martelé le président du syndicat, Robin Saint-Pierre.

Les grévistes considèrent que l’annonce de fermeture constitue un lock-out et sont prêts à poursuivre la lutte le temps qu’il faudra. Rappelons que c’est en octobre 2012 que le syndicat a obtenu à 85 % un vote de grève générale illimitée.

Un an de lock-out au Provigo, la seule épicerie de Témiscaming

Hier soir, une trentaine de travailleuses et de travailleurs syndiqués du magasin Provigo de Témiscaming – en lock-out depuis un an demain – se sont préparés à vivre un autre Noël sombre en soulignant ce triste anniversaire par un souper communautaire.

Les employé-es de la seule épicerie de cette ville frontalière de la région d’Abitibi-Témiscamingue sont sans convention collective valide depuis le mois d’avril 2012. La dernière séance de négociation a eu lieu le 14 août, malgré les demandes du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Provigo Témiscaming – CSN de poursuivre les pourparlers.

Conscients de l’impact social de la décision prise par le géant de l’alimentation Loblaw sur les 2500 habitants de Témiscaming, la CSN organise depuis presque un an une navette – opérée par les membres du syndicat – à la ville de North Bay, Ontario, afin que les résidents puissent s’approvisionner de façon plus économique.

« Il est impensable qu’une corporation qui vaut des milliards puisse être si inconsciente de sa responsabilité sociale envers cette ville et envers ses propres employé-es, a commenté la vice-présidente de la CSN, Denise Boucher, lors d’un point de presse à Témiscaming, aujourd’hui. L’impact économique local est énorme, mais il semble que l’avidité de Loblaw est sans limite. »

Refus de négocier

À l’exception des sujets de moindre importance, les négociateurs de Loblaw n’ont eu qu’un mot à dire devant les principales revendications raisonnables du syndicat : non. Loblaw refuse la demande créer davantage de postes permanents pour les employé-es de longue date. De fait, plus de 70 % des employé-es du Provigo de Témiscaming travaillent à temps partiel, et ce, pour un taux horaire maximum de 12,40 $.

« Cette approche de bulldozer à la table de négociation n’est pas digne d’un employeur avec autant de moyens que Loblaw, se désole Serge Fournier, président de la Fédération de commerce – CSN. Toutefois, nous sommes tous conscients des morts tragiques des employé-es sous-contractés par Loblaw au Bangladesh afin de fabriquer les vêtements de la marque Joe Fresh. Et nous nous demandons si Loblaw aimerait importer les mêmes conditions de travail au Québec. »

Pour le président du Conseil central d’Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec, (CCATNQ-CSN), Donald Rheault, il est primordial que Loblaw se remette au travail et retourne à la table avec un vrai mandat de négocier. C’est toute l’économie locale qui en écope, malgré une entente entre la CSN et la Chambre de commerce de Témiscaming de favoriser l’achat local autant que possible lors des rencontres avec la population.

« Loblaw a longtemps profité de la ville de Témiscaming en exploitant sa seule épicerie. Il est étonnant qu’il puisse démontrer autant de mépris, non seulement pour ses propres employé-es, mais aussi pour sa fidèle clientèle. Il est temps que cette puissante corporation reconnaisse que des salaires raisonnables et des conditions de travail acceptables sont un échange honorable pour les profits monopolistiques tirés de la ville de Témiscaming. »

Conflits sans fin

Ce lock-out à Témiscaming n’est pas le seul conflit de travail provoqué par Loblaw dans la région. Le 10 juin dernier, les syndiqué-es du Loblaws de Rouyn-Noranda ont déclenché la grève devant l’offre globale inacceptable de l’employeur. Les salarié-es en question sont sans convention collective depuis le 1er novembre 2012.

Il est à noter que le 27 juin 2013, une décision rendue par la Commission des relations du travail (CRT) a reproché à l’employeur d’entraver les activités du syndicat, d’avoir négocié de mauvaise foi et d’avoir porté atteinte à la liberté d’association. En plus d’une série d’autres mesures, la CRT a ordonné à Loblaw de verser au syndicat la somme de 5000 $ à titre de dommages et intérêts punitifs.

Le conflit du Loblaws de Rouyn-Noranda est venu s’ajouter au lock-out qui perdure au Maxi de Rouyn-Noranda depuis le mois d’août 2012.

Un Noël difficile

Cathy Presseault, la présidente du syndicat et une travailleuse au Provigo depuis 22 ans, a remarqué que, pour un deuxième Noël de suite, les paniers de ses membres sont loin d’être pleins.

« Nous savons qu’il en coûte de se faire respecter et d’être déterminés, a-t-elle dit. Mais nous restons solidaires devant Loblaw. Cet employeur peut nous priver de notre gagne-pain, mais il n’a pas droit à notre dignité. Avec l’appui de la CSN, nous passerons au travers ! »

Les grévistes soulignent le premier anniversaire du conflit de travail

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses de l‘Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe – CSN (STT-HS) a souligné, aujourd’hui, le premier anniversaire du conflit. Ils ont profité de cette journée de solidarité pour dénoncer l’impasse et crier haut et fort leur indignation devant une mort annoncée d’une partie de l’économie touristique et d’affaires maskoutaine par la fermeture imminente de l’Hôtel des Seigneurs et de son Centre des congrès.

« Nous sommes inquiets pour notre ville, pour le rayonnement de la région maskoutaine », a d’entrée de jeu déclaré Robin St-Pierre, président du STT-HS. « Nous souhaitons faire appel à la solidarité des Maskoutains dans le conflit pour éviter la fermeture et ses conséquences socioéconomiques désastreuses pour la Ville, ses habitants, ses entreprises. Plus de 300 000 personnes par année passaient par Saint-Hyacinthe, notamment pour la tenue de congrès nationaux et internationaux d’envergure. C’est inacceptable que Silverbirch, propriétaire détenteur de l’hôtel, joue avec l’avenir de la région comme ça, nous ne le laisserons pas faire ! » a martelé par la suite le président.

« Sans vouloir verser dans le scénario catastrophe, fermer cet hôtel, c’est dire non à 300 000 personnes qui passent annuellement par la région, ce qui donne 250 emplois directs et indirects et surtout maintient le pôle d’influence maskoutain en Montérégie… c’est très inquiétant ! La population maskoutaine doit se mobiliser avec nous ! » a lancé Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie – CSN.

« La sécurité d’emploi demeure au centre du litige, l’employeur refuse d’encadrer, dans la convention collective, les programmes de service réduit d’entretien des chambres. Ces programmes lui permettraient d’augmenter ses bénéfices, tout en réduisant sérieusement le nombre d’heures travaillées par les préposé-es aux chambres. L’obstination de la direction de l’hôtel des Seigneurs démontre clairement le bien-fondé de nos demandes communes relatives à la protection de nos emplois, » explique Michel Valiquette, trésorier et porte-parole du secteur Hôtellerie de la FC–CSN.

« Les retombées économiques du tourisme d’affaires pour la région s’élèvent annuellement à 20 M$ et sont en grande partie reliées à l’exploitation de l’hôtel et de son Centre des congrès. La menace de la fermeture est d’une grossièreté indécente pour le développement économique et social de la Ville et c’est encore plus vrai pour les travailleuses et pour les travailleurs de l’hôtel, dont certains ont consacré une partie de leur vie à transmettre l’amour de leur métier et de leur région », de conclure Jean Lortie, secrétaire général de la CSN.

À propos du Conseil central de la Montérégie, de la Fédération du commerce et de la CSN

Le Conseil central de la Montérégie-CSN regroupe quelque 34 000 membres dans plus de 210 syndicats de la grande région de la Montérégie. La Fédération du commerce (CSN) rassemble 32 500 syndiqué-es dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe en main, la CSN est heureuse du dénouement

Après avoir déployé ses ressources pour la syndicalisation des salarié-es de Couche-Tard, la CSN peut annoncer aujourd’hui qu’elle est parvenue à convenir d’une entente de principe avec la direction de Couche-Tard portant à la fois sur des conventions collectives pour les quelque 70 travailleuses et travailleurs des six Couche-Tard syndiqués et sur une contrepartie satisfaisante pour les 24 salarié-es des deux Couche-Tard qui, malheureusement, ont été fermés. C’est à l’unanimité que celle-ci a été entérinée.

« Nous l’avons dit sur tous les tons : malgré les lois québécoises, le processus de syndicalisation au Québec est ardu. Les embûches rencontrées ont été nombreuses pour parvenir à syndiquer des travailleuses et des travailleurs de Couche-Tard qui le souhaitaient ardemment. Nous n’avons pas dérogé de notre plan de travail. Et aujourd’hui, nous pouvons dire que ces employé-es de Couche-Tard en retirent les fruits. Entente de principe en main, nous pouvons affirmer que nous sommes heureux du dénouement positif que trouve enfin ce dossier », d’affirmer Jacques Létourneau, président de la CSN.

Faits saillants de l’entente

Les salarié-es des deux Couche-Tard qui ont été fermés, soit ceux à l’angle des rues Saint-Denis et Beaubien puis D’Iberville et Jean-Talon, profiteront d’une contrepartie satisfaisante.

Pour ce qui est de la première convention collective des travailleuses et des travailleurs de Couche-Tard, elle repose principalement sur quatre volets : santé et sécurité au travail, salaires, organisation du travail ainsi que reconnaissance et vie syndicales.

« On le sait, la question de la santé et de la sécurité des travailleurs était depuis le début au cœur de nos revendications. Notamment la nuit, nous avons à faire face à des dangers d’agression. La convention comporte une série de mesures qui contribueront à assurer la sécurité du personnel, mais aussi des clients », de déclarer Kassandra Lanteigne, vice-présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Couche-Tard de la Montérégie-CSN.

Au plan des salaires, une échelle a été établie et les salariés l’intégreront à l’échelon représentant leur ancienneté. Tous les ans, à la date anniversaire de la convention, une augmentation de salaire de 2 % sera automatiquement octroyée à ceux qui se trouvent au maximum de l’échelle salariale. Évidemment, la constitution de celle-ci permet également d’accélérer les augmentations salariales des autres salarié-es. De plus, celles et ceux qui étaient à l’emploi de Couche-Tard ou d’un des franchisés entre la date d’accréditation et celle de la signature de la convention recevront un montant forfaitaire de 0,25 $ l’heure travaillée.

La convention comporte aussi des avancées sur l’attribution des horaires, la durée et l’octroi des vacances, et ce, selon le principe d’ancienneté, le nombre de jours de congé, la surveillance électronique et l’assurance collective.

« La syndicalisation des salarié-es de ces dépanneurs et l’obtention d’une convention collective dans ce secteur est une première en Amérique du Nord. Nous en sommes fiers ! Nous souhaitons collaborer avec l’employeur afin qu’ensemble nous fassions une réussite de cette syndicalisation. Voilà pourquoi, nous avons aussi demandé au ministère du Travail d’accompagner les parties dans le suivi de l’application de la convention collective. Nous croyons que la contribution du ministère sera un atout pour faire en sorte d’introduire chez Couche-Tard une culture différente de relations de travail », de soutenir Serge Fournier, président de la Fédération du commerce (FC–CSN). « Une page est tournée, il faut aller de l’avant. Si la direction de Couche-Tard a su développer ses initiatives entrepreneuriales, nous sommes convaincus qu’elle peut travailler de concert avec nous afin de favoriser un bon climat de travail et de faire de son entreprise un exemple en matière de responsabilité sociale », d’ajouter le président de la CSN.

« Nous avons voulu nous syndiquer pour améliorer notre sort, obtenir le respect et la reconnaissance et faire en sorte que l’entreprise pour laquelle nous œuvrons redistribue plus équitablement à ses employé-es la richesse que nous contribuons également à produire. Aujourd’hui, nous savons que nous avons fait le bon choix », de conclure Luis Salvator Donis Ramirez, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs des Couche-Tard de Montréal et Laval–CSN.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le syndicat mettra tout en œuvre pour favoriser le reclassement des travailleurs

C’est avec stupéfaction que le syndicat des 125 travailleuses et travailleurs de BlueWater Seafoods, affilié à la Fédération du commerce de la CSN, a appris hier la fermeture de l’entreprise de Lachine en juin 2014. Dans la communication transmise hier par l’employeur, il est fait état d’un plan de transition mis en œuvre dès aujourd’hui et du soutien nécessaire pour le reclassement des salariés touchés. Une majorité de travailleuses et de travailleurs ne se qualifient pas actuellement pour la retraite, mais sont âgés d’autour de 50 ans, un âge où il peut être difficile de se dénicher un nouvel emploi.

C’est face à cette situation que l’employeur a assuré le syndicat qu’il mettra tout en œuvre pour favoriser le reclassement des employés. La direction a indiqué qu’elle les rencontrerait à compter d’aujourd’hui pour expliquer les prochaines étapes, dont le soutien au reclassement. Depuis un certain temps, les employés avaient vu des produits traditionnellement transformés à l’usine de Lachine être transférés vers d’autres filiales de l’entreprise américaine Gorton’s. Cette dernière ferait face à des difficultés qui l’obligeraient à « consolider ses activités manufacturières en Amérique du Nord afin d’affronter la forte concurrence dans le marché des produits de poisson congelé », lit-on sur le communiqué émis par l’entreprise. C’est ainsi que la transformation à Lachine de poisson et de fruits de mer, qui proviennent essentiellement des États-Unis, sera dorénavant transférée au Massachusetts. «

C’est un coup dur pour de nombreuses familles, a réagi le président de la Fédération du commerce de la CSN, Serge Fournier. Nous accompagnerons nos membres dans ce moment difficile et les appuierons pour faire respecter leurs droits et s’assurer que tout est fait pour favoriser leur reclassement. »

Trente syndicats des magasins d’alimentation FC–CSN manifestent avec les lock-outés et les grévistes de Loblaw

Aujourd’hui, les délégué-es de trente syndicats des magasins d’alimentation, affiliés la Fédération du commerce – CSN, sont venus donner leur appui aux travailleuses et aux travailleurs en lock-out et en grève aux magasins Loblaws, Maxi de Rouyn-Noranda et au Provigo de Témiscaming. Ceux-ci manifestaient devant le magasin Loblaw à Charlesbourg, afin de souligner le refus de Loblaw Companies ltd de négocier de bonne foi. Le plus gros détaillant alimentaire au Canada, Loblaw, provoque des arrêts de travail un peu partout au pays dans le but de sabrer les salaires de ses employé-es les plus expérimentés. Les plus longs conflits de travail perdurent depuis des périodes allant jusqu’à 14 mois dans trois de ses magasins dans le nord-ouest du Québec.

Rappel des faits

Les travailleuses et les travailleurs de trois épiceries Loblaw de la région d’Abitibi-Témiscamingue – les magasins Maxi et Loblaws de Rouyn-Noranda ainsi que le Provigo de Témiscaming – sont en lock-out ou en grève depuis trop longtemps, parfois jusqu’à 14 mois. En juin dernier, la Commission des relations du travail du Québec a imposé une amende de 5000 $ à Loblaw, entre autres mesures, pour avoir entravé les activités du syndicat, avoir négocié de mauvaise foi et avoir porté atteinte à la liberté d’association. Le syndicat y a déclenché une grève légale le 10 juin.

À Témiscaming, la population est privée de la seule épicerie de la ville depuis l’imposition d’un lock-out en décembre dernier. Au magasin Maxi de Rouyn-Noranda, Loblaw a mis ses employé-es en lock-out en août 2012.

À propos de la Fédération du commerce et de la CSN

La Fédération du commerce de la CSN compte plus de 32 000 membres regroupés dans 400 syndicats locaux présents dans les secteurs de la vente de gros et de détail, de l’agro-alimentaire, des finances et du tourisme. Fondée en 1921, la CSN rassemble 300 000 membres, et ce, tant dans les secteurs public que privé.

Entente chez Laurent Lapointe

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs de la quincaillerie Laurent Lapointe se sont prononcés, le 16 octobre 2013, à l’unanimité en faveur de l’entente de principe intervenue le 1er octobre dernier.

D’une durée de 5 ans, le contrat de travail de ces 60 syndiqué-es, membres du Syndicat des employé(e)s de Laurent Lapointe, affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant 12%.

Autres gains

Les travailleurs enregistrent également des gains aux chapitres suivants : du régime de vacances, des primes de responsabilités, de la formation, des congés sociaux, des congés mobiles, protection des emplois ainsi qu’au plan des équipements de sécurité.

Vacances

Les syndiqué-es ont aussi obtenu des gains au chapitre des vacances. Désormais, ils jouiront de la 3e, 4e et 5e semaine de vacances après 4, 8 et 18 années de service. Avant l’entente, ces vacances n’étaient pas accordées avant 5, 9 et 20 années de service.

Les syndiqués obtiennent par ailleurs un 5e congé mobile, une période de formation obligatoire lors de l’obtention d’un poste et finalement la mise en place d’un programme de réduction de la semaine normale de travail pour les salarié-es désirant se prévaloir d’une préretraite.

L’employeur et le syndicat n’ont pas eu besoin de recourir à leur droit de lock-out ou de grève pour en arriver à un règlement.