Les travailleurs se dotent d’un mandat de grève

L’assemblée générale du Syndicat national des salariés(es) de la Société zoologique de Granby a entériné, dans une proportion de 93 %, un mandat de grève de trois jours. Ces journées seront utilisées au moment jugé opportun.

Ce mandat de grève est adopté alors que la convention collective des travailleurs est échue depuis le mois de décembre 2012. La porte-parole du syndicat, Caroline Aubuchon, évoque des concessions importantes demandées par l’employeur qui rendront plus difficile la conciliation travail-famille. « Nous sommes rendus là. Les demandes de l’employeur risquent carrément de changer nos vies. Des employés seront obligés de travailler davantage les fins de semaine. L’employeur tente aussi de nous imposer des changements importants pour l’attribution des vacances », affirme-t-elle.

Le syndicat veut donner une dernière chance au processus de négociation avant d’entreprendre une première journée de grève. « La grève sera utilisée en dernier recours. Nous sommes prêts à négocier et souhaitons en arriver à une entente, encore faut-il que l’employeur ait la volonté d’en faire autant », conclut Mme Aubuchon.

Conscient des impacts que pourrait avoir ce moyen de pression au plus fort de la saison touristique, le syndicat communiquera les journées de grève à la population dans des délais raisonnables.

Le Syndicat national des salariés(es) de la Société zoologique de Granby est affilié à la Fédération du Commerce (CSN) qui rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.

Entente de principe adoptée à 97,5 %

Réunis en assemblée générale, les membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc., affilié avec la CSN, ont adopté à 97,5 % l’entente de principe conclue avec l’employeur lundi dernier.

Parmi les gains obtenus par les travailleurs, on retrouve davantage de flexibilité par rapport à l’horaire pour une meilleure conciliation entre le travail et la vie familiale. La convention collective, d’une durée de quatre ans, prévoit aussi une augmentation des salaires entre 2 % et 2,5 % par année, une prime en cas de licenciement et un salaire minimum de 15 $ de l’heure pour les étudiants.

Le président du syndicat, Jocelyn Dupuis, voit dans cette entente des gains importants pour les travailleuses et travailleurs représentés par le syndicat. « Nous sommes très heureux de la nouvelle convention collective et d’avoir évité un conflit de travail. Nous avons réalisé des avancées importantes entourant l’enjeu principal de la négociation, soit la conciliation travail-famille. Nous pouvons maintenant reporter nos congés et avons de meilleurs ratios de vacances », affirme-t-il.

La convention collective du Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc. était échue depuis le mois de mars 2013. La nouvelle convention collective adoptée est le fruit de plus de 35 rencontres de négociations.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc. est affilié avec la Fédération du commerce. Elle rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Entente de principe

Une entente de principe a été conclue entre la partie patronale et le Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc., affilié avec la CSN.

Cette entente de principe est le fruit d’un long marathon de 22 heures de négociation dimanche et lundi dernier. Pour Jocelyn Dupuis, président du syndicat, l’entente négociée améliorera les conditions des travailleuses et des travailleurs. « Malgré une négociation longue et difficile, le comité de négociation est très heureux d’être arrivé à une entente. La plupart de nos objectifs ont été atteints. Bref, après 35 rencontres de négociation, nous sommes satisfaits du résultat » affirme-t-il.

L’entente sera présentée aux membres en assemblée générale le jeudi 25 juillet 2013.

La convention collective des travailleurs et des travailleuses d’Aliments Ultima est échue depuis le mois de mars 2013. Les négociations ont débuté dès février 2013.

Le Syndicat des travailleurs et travailleuses d’Aliments Ultima inc. est affilié avec la Fédération du commerce. Elle rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN déplore la fermeture d’un des fleurons des hôtels montréalais

La Fédération du commerce-CSN (FC–CSN) déplore la fermeture de l’hôtel Delta Centre-Ville qui entraînera la mise à pied de 300 travailleuses et travailleurs le 31 octobre prochain. « Nous sommes encore sous le choc de l’annonce faite le 3 juillet dernier. Ce n’est qu’hier que nous avons appris les noms des nouveaux propriétaires et le changement de vocation de l’édifice qui sera transformé en résidence étudiante de luxe.

Cet établissement faisait partie des fleurons du secteur hôtelier de Montréal. Les travailleuses et les travailleurs étaient fièrement syndiqués avec nous depuis le 6 mai 1986. Durant ces 27 années de solidarité et de combativité au sein du secteur de l’hôtellerie de notre fédération, ils ont participé plus d’une fois à la ronde de négociation coordonnée, ce qui a grandement contribué à améliorer leurs conditions de travail, ainsi que celles des autres membres des syndicats participant à cette démarche », de déclarer Serge Fournier, président de la FC. Depuis l’annonce de cette fermeture, toutes les ressources se mobilisent pour accompagner et soutenir les travailleuses et les travailleurs pour la suite des évènements à l’automne.

« D’une part, en collaboration avec Emploi-Québec, nous allons mettre en place un comité de reclassement qui offrira tout le soutien nécessaire afin de replacer les travailleuses et les travailleurs qui se retrouveront sans emploi le 31 octobre prochain. D’autre part, la fédération instaurera une veille en lien avec tous les autres hôtels syndiqués avec nous afin de diffuser les offres d’emplois des autres établissements hôteliers montréalais. Enfin, nous avons mandaté le Service juridique de la CSN pour surveiller de près la conformité de la transaction entre InnVest et les deux nouvelles sociétés copropriétaires, Campus Crest Communities et Beaumont Partners, qui ont acquis l’édifice. Une chose demeure certaine : nous allons soutenir toutes les travailleuses et tous les travailleurs pour que cet événement malheureux ait le moins d’impacts possible sur leurs vies », de conclure monsieur Fournier.

La Fédération du commerce–CSN rassemble 32 500 membres dans différents secteurs d’activité. Elle compte 11 000 membres travaillant dans le secteur du tourisme, dont 6500 dans l’hôtellerie.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les salariés remportent une importante victoire en Cour supérieure

Plus soucieuse de son image publique que de la qualité des relations de travail dans ses hôtels, le groupe Tidan, qui a déclenché un conflit de travail à l’hôtel Maritime le 30 août 2012, demandait à la Cour d’empêcher les syndiqué-es de tenir des piquets de grève devant ses établissements montréalais. Or, dans un jugement rendu ce 14 janvier, le juge Benoit Emery, de la Cour supérieure rejette cette demande d’injonction provisoire. Les manifestations quotidiennes pourront donc se poursuivre.

Pour le trésorier de la Fédération du commerce de la CSN, Michel Valiquette, cette décision montre que la voie des négociations de bonne foi demeure la seule possible pour ramener la sérénité au Maritime. « C’est une honte de voir cette entreprise tenter de faire taire ses fidèles employé-es par toute sorte de moyens au lieu de s’asseoir et de négocier des solutions avec eux, comme l’ont fait ou le font actuellement ses concurrents, avec succès. Nous comprenons que le groupe Tidan préfère faire les manchettes avec ses lucratives acquisitions au centre-ville de Montréal plutôt que pour ses mauvais coups, mais il n’a que lui-même à blâmer. Après tout, ce sont bien les propriétaires qui ont choisi de déclencher ce conflit pour tenter de forcer les travailleuses et les travailleurs à accepter l’inacceptable. ».

Malgré bientôt cinq mois de conflit, la détermination de la quarantaine de salarié-es du Maritime pour obtenir un contrat de travail négocié satisfaisant ne se dément pas. Soulignons qu’en vertu d’un protocole de solidarité, les membres de 35 syndicats CSN de l’hôtellerie soutiennent financièrement les salarié-es en conflit, qui reçoivent également l’appui du Fonds de défense professionnelle, le fonds de grève des 300 000 membres de la CSN.

Rappelons que l’hôtel Maritime a choisi la voie de l’affrontement parce qu’il ne voulait pas négocier avec ses employé-es, membres de la CSN, qui réclament une convention collective semblable à celles négociées par plus d’une vingtaine de syndicats CSN du secteur de l’hôtellerie au cours des derniers mois. L’employeur prétend que la situation financière de l’hôtel serait trop précaire pour offrir un traitement équitable à ses salarié-es, mais il refuse d’en faire la démonstration en ouvrant ses livres comptables, une pratique pourtant courante dans le secteur. L’employeur exige de plus de nombreux reculs aux salarié-es.

Négociations coordonnées Les nouvelles conventions collectives CSN dans le secteur de l’hôtellerie, qui viendront à échéance à l’été 2016, comportent les mêmes améliorations de conditions de travail. Des augmentations salariales de 3 % par année seront accordées au cours de cette période. Les employeurs hausseront également leur contribution au régime de retraite de 2 % du salaire gagné. Des gains importants ont aussi été obtenus sur l’ensemble des demandes communes quant à la protection des emplois. Les clauses visant à restreindre le travail des cadres ont ainsi été renforcées. D’autre part, les programmes de service réduit d’entretien ménager des chambres ne pourront avoir pour effet de diminuer le nombre d’heures travaillées par les salarié-es. Enfin, les employeurs auront dorénavant l’obligation d’afficher les postes laissés vacants, et ce, selon leurs statuts.

Au Québec, la présente ronde de négociation coordonnée regroupe 35 syndicats représentant 5500 travailleuses et travailleurs du secteur de l’hôtellerie dans les régions du Grand Montréal, de Québec, de l’Estrie, de la Montérégie et de l’Outaouais. Fondée en 1921, la CSN rassemble 300 000 membres, et ce, tant dans les secteurs public que privé.

L’employeur devra tôt ou tard donner l’heure juste

Comme convenu, la négociation a repris hier entre Loblaws (Provigo) et le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Provigo Témiscaming affilié à la Fédération du commerce-CSN. Pour la présidente du syndicat, Cathy Presseault : « Cette longue journée nous aura permis de réitérer nos demandes et d’expliquer que celles-ci trouvent leurs justifications dans notre épicerie à Témiscaming avec des exemples concrets pour solutionner des problèmes concrets », de dire la porte-parole syndicale.

« Pour nous, bien qu’encore au stade des explications de nos revendications des dispositions normatives, n’ayant eu à ce jour aucune discussion sur l’aspect monétaire (contrairement à ce qui a été mentionné par l’employeur), l’exercice d’hier aura permis, souhaitons-le, de faire progresser la négociation sans oublier que plusieurs propositions patronales ont été acceptées par le syndicat », de poursuivre Cathy Presseault.

Bien que nous soyons pleinement disponibles, ce n’est que le 30 janvier prochain que Loblaws devra répondre à son tour au document déposé par le syndicat et justifier de la même façon ses réponses. Dire NON, c’est facile, mais expliquer pourquoi, ça l’est un peu moins… Quant aux fins de non-recevoir, ce n’est que source de conflit.

« Enfin, nous ne pouvons laisser passer sous silence les dernières déclarations du relationniste de Loblaws qui minimise les demandes de celles et ceux qui permettent à la clientèle d’avoir le meilleur service possible et qui souhaitent profondément le maintenir, mais aussi l’améliorer. Hé oui, ne lui en déplaise, que l’on soit à Témiscaming ou ailleurs, comme travailleuses et travailleurs dans un marché d’alimentation, nous avons compris que la priorité en négociation, c’est la clientèle et nous sommes convaincus que nos demandes visent aussi cet objectif. Alors, sur la lenteur des négociations, Loblaws aurait intérêt à cesser de dire n’importe quoi, si ce n’est que leurs réelles intentions », de conclure Cathy Presseault, président du STT de Provigo Témiscaming-CSN

Les lockoutés CSN et la population de Témiscaming marchent pour la fin…

Afin de souligner la fin de l’année 2012 et près de deux semaines d’un lock-out décrété par le Provigo de Témiscaming (Loblaws) le 15 décembre dernier, les salariés-es marcheront dans les rues de la municipalité pour que l’employeur comprenne qu’il faut redonner la quiétude aux citoyens en mettant fin à ce coup de force lors de la prochaine séance de négociation toujours prévue le 8 janvier prochain.

Pour la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Provigo Témiscaming, affilié à la Fédération du commerce-CSN, Cathy Presseault, la population a déjà assez payé malgré le fait que nous ayons mis sur pied des moyens de transport pour atténuer les effets de ce geste. « Le 8 janvier, la négociation doit conduire à un règlement de notre nouveau contrat de travail afin que nous puissions retourner au travail et continuer de rendre les services à la population. Nous sommes d’avis qu’avec un peu de volonté, les parties peuvent en venir à une entente et convenir, comme il se doit, d’un protocole de retour au travail ».

« Il s’agit que leur porte-parole se présente à Témiscaming avec tous les mandats nécessaires pour éviter une fois de plus que cette négociation se prolonge indûment », de poursuivre la porte-parole syndicale.

De notre côté, les membres se présentent chaque jour face au Provigo depuis le 15 décembre afin de faire quelques heures de piquetage, sachant que le 8 janvier, la négociation doit reprendre pour obtenir leur nouveau contrat de travail puisque les dernières négociations ont été passablement difficiles, des compromis ayant été faits pour tenir compte de la réalité locale.

« Ce soir, nos membres seront présents et la population est aussi la bienvenue puisque tout comme nous, Provigo (Loblaws), lui est redevable », de conclure Cathy Presseault, présidente du syndicat CSN.

Les lock-outés CSN au service de la population de Témiscaming, de Kipawa et des environs

Réunis avec la population hier soir à Témiscaming, où plus d’une centaine de citoyennes et citoyens ont répondu à l’invitation du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Provigo-CSN mis en lock-out depuis samedi matin (15 décembre 2012), le message a été bien entendu. Devant le coup de force, la population a été invitée à se serrer les coudes et faire de l’achat local. D’ailleurs, les commerçants de la municipalité sont à pied d’œuvre depuis l’annonce pour augmenter leurs inventaires et permettre aux citoyen-nes d-être desservis dans la municipalité. « Nous avons d’ailleurs rencontré en après-midi un représentant de la Chambre de commerce », de dire Donald Rheault, président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec (CSN). « Comme organisation syndicale, nous avons mis à la disposition de la population trois véhicules afin de répondre aux déplacements des gens et trans-porter leur épicerie. De plus, les travailleuses et travailleurs vont accompagner les résident-es et les commerçants qui auraient besoin de coup de pouce », a poursuivi le porte-parole de la CSN en région.

« Si la demande se présente, nous accompagnerons la population pour qu’elle puisse se rendre dans un marché d’alimentation, que ce soit à Lorrainville ou ailleurs. Cependant, comme syndi-cat, notre position est claire : Ailleurs signifie toute épicerie autre que la bannière Loblaws », de préciser Donald Rheault. Hier, nous avons exprimé le souhait que la prise en charge se fasse au niveau local et demandé à la population de laisser la chance à tout le monde de s’organiser, considérant qu’aucun préavis n’a été donné par la direction de Loblaws. Déjà, même les fournis-seurs de l’extérieur ont accepté de s’ajuster à la situation d’urgence vécue à Témiscaming, Kipa-wa et les environs. Cela est très apprécié.

« D’avoir créé une crise sociale à Témiscaming, Kipawa et les environs pour un T-Shirt noir avec la mention « Le respect avant tout », alors que tous les services à la clientèle étaient maintenus, face à tout cela, la population portera son propre jugement », de conclure Donald Rheault, prési-dent du CCATNQ, affilié à la CSN.

Les « employé-es syndiqués de l’année 2012 » réclament qu’on respecte leur droits

À l’occasion d’une manifestation symbolique, tenue ce midi devant un nouvel établissement franchisé sous bannière Provi-Soir, propriété de Couche-Tard, les salarié-es syndiqués de Couche-Tard ainsi que des citoyennes et des citoyens épris de justice sociale ont tenu à rappeler le triste bilan de l’entreprise en ce qui a trait aux droits des salarié-es. Cet établissement tout neuf a été inauguré récemment au coin des rues Saint-Laurent et Beaubien… à quelques pas du commerce syndiqué situé au coin des rues Saint-Denis et Beaubien que Couche-Tard a fermé sauvagement l’an dernier en prétextant qu’il n’était pas rentable…

« Avec un employeur normal, nous serions en plein dans les plaidoiries sur la fermeture antisyndicale des dépanneur St-Denis/Beaubien et D’Iberville/Jean-Talon, explique le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. Les employé-es de Saint-Hubert et de Saint-Liboire auraient déjà une première convention collective et les négociations se poursuivraient activement dans tous les autres dépanneurs. Mais Couche-Tard ne veut pas accepter ces lois qui régissent toutes les entreprises au Québec. Il imagine toutes sortes de manœuvres pour étirer tous les délais. Cette attitude devra cesser parce que personne chez les employé-es ne va baisser les bras », souligne-t-il.

« Aujourd’hui, nous soulignons l’engagement, la détermination des employé-es syndiqués de Couche-Tard. Ce n’est pas anodin ce que vous êtes en train de réaliser. Vous forcez une entreprise qui s’est toujours crue au-dessus des lois à répartir un peu plus équitablement ses énormes bénéfices. Vous faites respecter vos droits au quotidien et vous vous tenez droits face à toutes sortes de manigances de Couche-Tard qui voudrait bien casser votre mouvement. Toute la CSN est avec vous, on ne vous lâchera pas », assure la trésorière du Conseil central du Montréal métropolitain, Manon Perron.

Une entreprise d’exception
L’entreprise Couche-Tard et son PDG, Alain Bouchard, se sont certainement distingués au cours de la dernière année. Mais pour la CSN, l’acquisition du réseau de dépanneurs fortement syndiqués de la norvégienne Statoil, n’est qu’un élément parmi les comportements marquants de l’entreprise en 2011-2012. La CSN note, entre autres :

• Deux plaintes par semaine logées à la Commission des normes du travail ;
• De nombreux retards dans la mise en place des recommandations de la CSST sur les agressions armées ;
• La violation des dispositions de la Loi 101 ;
• De l’intimidation, des menaces, des représailles et des congédiements contre des salarié-es qui veulent se syndiquer ;
• La fermeture sauvage de deux dépanneurs syndiqués rentables de Montréal ;
• La vente douteuse à des « franchisés » de deux dépanneurs syndiqués de la Montérégie pour tenter de pas être obligé de négocier à titre de véritable employeur.

2013 année de convention collective !
Si les employé-es de Couche-Tard n’avaient qu’un souhait collectif à formuler pour 2013, ce serait sûrement que Couche-Tard accepte enfin de se comporter en bon citoyen corporatif et qu’il mène rondement les négociations en vue de premières conventions collectives. Tout est en place pour que cela puisse se faire dans des délais raisonnables.

À propos
Une centaine de salarié-es de huit dépanneurs Couche-Tard sont syndiqués CSN à ce jour. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Un mépris envers les employé-es et la population

La décision de Provigo de mettre en lock-out, à quelques jours des fêtes, ses employé-es du Provigo de Témiscaming, fait preuve, pour la Fédération du commerce (FC-CSN), du mépris de l’employeur non seulement envers ses employés, mais aussi envers sa propre clientèle.

La FC déplore que l’employeur se soit empressé de déclarer un lock-out alors que les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming (FC-CSN) n’ont que posé un geste de solidarité. « Il s’agit d’une réponse disproportionnée par rapport à un moyen de visibilité fréquemment utilisé – celui de porter un chandail – et qui n’affecte en rien le service à la clientèle du magasin, précise le président de la FC-CSN, Serge Fournier. De plus, imposer aux résidents de Témiscaming, de Kipawa et des environs de rouler dorénavant des kilomètres pour s’approvisionner, dénote du peu de respect que la direction de Provigo porte à sa clientèle. »

L’envenimement récent des relations de travail étonne le président de la fédération. « Au cours des dernières années, les négociations avec l’employeur se sont toujours déroulées rondement. On a l’impression maintenant que les décisions se prennent dans un autre pays… et que tout à coup, Provigo est complètement déconnecté de la réalité des relations de travail au Québec! »

La FC tient à réitérer son appui indéfectible au Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming, dans leur lutte pour en venir à une entente satisfaisante. « Après huit mois de stagnation à la table de négociations, les employé-es méritent respect et considération. Les choses n’en resteront pas là, assure Serge Fournier. La CSN n’est pas le genre à baisser les bras, n’en déplaise à Provigo. » Affilié à la Fédération du Commerce, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Provigo Témiscaming compte une trentaine d’employé-es.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Des salarié-es sur le trottoir, des citoyens obligés d’être sur la route

Depuis le 15 décembre, à 7 h 30, la direction de Provigo de Témiscaming a pris la décision de décréter un lock-out, à quelques jours de Noël. En plus de mettre la trentaine de salarié-es sur le trottoir, les citoyennes et citoyens de Témiscaming, de Kipawa et des environs devront prendre la route pour faire leur épicerie à l’extérieur de la municipalité.

Pour la présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Provigo Témiscaming, affilié à la Fédération du commerce-CSN, le geste que vient de poser la direction à Témiscaming démontre clairement l’attitude méprisante envers les salarié-es, mais surtout le manque de respect de cette entreprise envers la clientèle. « Bien sûr, la direction va tenter de justifier son geste parce qu’on a augmenté nos moyens de visibilité vendredi dernier en portant un chandail noir avec nos uniformes tout en servant la clientèle. D’ailleurs, le seul dérangement survenu a été quand le directeur local, M. Laderoute, a monté le ton au comptoir de la boulangerie vers 15 h 10, de dire la présidente du syndicat. Depuis le 14 novembre, nous avons informé les représentants de Provigo (Loblaws) à la table de négociation que nos membres réagiraient après avoir laissé passer huit mois sans qu’aucune avancée ne soit faite ». D’ailleurs, leur porte-parole, conscient de la situation, nous a indiqué à plusieurs reprises d’un ton sarcastique : « Si vous n’êtes pas contents, vous ferez ce que vous avez à faire », de poursuivre la porte-parole syndicale.

De son côté, le président du Conseil central de l’Abitibi-Témiscamingue Nord-du-Québec (CSN), Donald Rheault, est estomaqué de voir l’attitude de Provigo dans ce dossier. « Jamais, comme organisation syndicale, nous n’aurions osé poser un geste de cette ampleur envers toute une population », de dire le porte-parole de la CSN en région.

Depuis le mois d’octobre, la colère gronde chez nos membres, mais jamais la clientèle n’a été affectée. Nous avons été à plusieurs reprises sur la place publique pour sensibiliser la population et l’alerter du peu de respect qu’avait Provigo (Loblaws) envers les salarié-es. D’ailleurs, malgré l’attitude de leur employeur, la priorité des travailleuses et des travailleurs n’a jamais été abandonnée : le service à la clientèle.

« Depuis samedi matin, nos services à la CSN sont à pied d’œuvre pour organiser la suite des choses et déjà nous avons eu des échanges avec certains élus des municipalités avoisinantes pour rassurer la population, mais aussi pour permettre aux citoyens dans le besoin de se rendre faire leurs achats à l’extérieur, et bien sûr, pas dans une épicerie appartenant à Provigo », d’ajouter Donald Rheault.

« On ne peut pas d’une part bafouer toute une population et leur demander d’aller faire sonner la caisse enregistreuse au profit de la même compagnie. J’espère que la population de Témiscaming fera entendre sa voix à ce chapitre », poursuit le président du CCATNQ.

Aujourd’hui, nous rencontrons les membres à 14 h et nous leur présenterons un plan de travail pour la situation d’urgence à laquelle Provigo (Loblaws) nous confronte et la CSN ne baissera jamais les bras devant une compagnie, quelle qu’elle soit. Nous avons toujours travaillé avec la population au Québec. La population de Témiscaming, de Kipawa et des environs aura les services auxquels elle a droit, n’en déplaise à Provigo (Loblaws). Au Québec, les citoyens ont le droit de s’exprimer et surtout d’être informés. C’est ce que les travailleuses et travailleurs font depuis le mois d’octobre, puisque sans contrat de travail depuis le 31 mars 2012, en espérant que le message se rende au bureau chef à Toronto.

« À la sortie de l’assemblée générale, le comité exécutif syndical émettra ses commentaires et connaissant leur professionnalisme, la population pourra elle aussi avoir une belle période des Fêtes pour contrecarrer le cadeau empoisonné de Provigo (Loblaws) offert à la clientèle et aux membres du personnel », de conclure le président du conseil central de la CSN.

La CRT accrédite un huitième établissement

Les dix employé-es du dépanneur Couche-Tard du 6331 boulevard Henri-Bourassa Est, à Montréal-Nord ont remporté une belle victoire ce matin. Leur syndicat CSN vient en effet de recevoir son accréditation de la Commission des relations du travail (CRT) à l’issue d’un vote secret tenu hier. Ils sont le huitième groupe d’employé-es de la chaîne de dépanneurs à obtenir la reconnaissance de leur syndicat.

La CRT avait ordonné le tenue d’un tel vote secret afin de confirmer que la majorité des employé-es de l’établissement souhaitent se syndiquer. Le vote s’est déroulé dans un endroit neutre dans les environs du magasin.

L’employeur a tenté d’influencer le vote en laissant planer toutes sortes de menaces en cas de syndicalisation. Les employé-es ne se sont pas laissés intimider : « Nous sommes très satisfaits de l’issue de ce vote. Nous formons un syndicat pour nous faire respecter et mettre fin à l’arbitraire par exemple en ce qui a trait aux horaires de travail. Nous considérons que notre gérant abusait de son pouvoir en nous menaçant pour des riens, en changeant nos conditions de travail au gré de ses humeurs. Ce temps-là est fini ! Nous pourrons nous soutenir les uns les autres pour nous assurer que tout le monde est traité avec respect et équité » d’expliquer une employée de ce Couche-Tard, Marie-France Chalifoux.

Ces travailleuses et ces travailleurs se réuniront prochainement pour adopter leur projet de négociation. Celle-ci pourra ensuite commencer dès le début de 2013. Les travailleuses et les travailleurs syndiqué-es des Couche-Tard réclament le respect de leurs droits, notamment ceux prévus aux normes du travail. Ils recherchent également des améliorations aux conditions de santé de sécurité au travail, des augmentations de salaire allant jusqu’à 12,80 $ l’heure, pour les préposé-es, ainsi que quatre journées de maladie payées, puisqu’ils n’en ont aucune actuellement.

Tous les employé-es de Couche-Tard qui souhaitent se syndiquer peuvent contacter la CSN de façon confidentielle au : 1 800 947-6177.

À propos La CSN représente une centaine de travailleuses et de travailleurs de Couche-Tard œuvrant dans des dépanneurs de la Montérégie, du Cœur-du-Québec, des Laurentides et de Montréal.

Le syndicat réitère l’importance de la santé et de la sécurité au travail

À la suite de l’accident de travail survenu au cours des dernières heures au mont Sainte-Anne, les membres du comité exécutif du Syndicat des employés de la station de ski Mont Sainte-Anne tiennent à souhaiter un prompt rétablissement à leur collègue grièvement blessé. Leurs pensées vont à sa famille et à ses proches en cette période difficile. Afin de ne pas nuire au bon déroulement de l’enquête menée par la Commission de la santé et de la sécurité du travail, le syndicat ne fera aucun commentaire supplémentaire à ce propos. Il tient tout de même à réitérer que la santé et la sécurité au travail constituent une priorité pour tous ses membres.

De son côté, la CSN rappelle que de tels accidents sont malheureusement encore trop nombreux. « Depuis plusieurs années, nous organisons la Semaine nationale de la santé et de la sécurité au travail, précise Jean Lacharité, vice-président de la CSN et responsable de ce dossier. Pour nous, la prévention et l’élimination à la source des dangers sont des questions primordiales. Employeurs et syndicats doivent en faire une priorité. »

Affilié à la Fédération du commerce, le Syndicat des employés de la station de ski Mont Sainte-Anne compte 350 membres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les lock-outés de l’hôtel Maritime interpellent les dirigeants du groupe Tidan

Les salarié-es de l’hôtel Maritime, en lock-out depuis bientôt quatre mois, interpelleront aujourd’hui les dirigeants de l’entreprise Tidan à l’occasion de leur souper de Noël. À l’approche du temps des fêtes, les propriétaires de l’hôtel seront ainsi appelés à contribuer à une guignolée à l’attention des lock-outés, sans salaire depuis le 30 août dernier. Cette collecte aura lieu face au Nouvel Hôtel, aussi propriété du groupe Tidan, dès 17 h ce soir, à l’angle du boulevard René-Lévesque et de la rue Saint-Mathieu.

Malgré 23 ententes de principe obtenues par différents syndicats prenant part aux négociations coordonnées de l’hôtellerie, le groupe Tidan refuse toujours de s’entendre avec ses employé-es de l’hôtel Maritime. Les dernières offres patronales, jugées nettement insuffisantes par les syndiqué-es et comportant plus de 25 nouvelles demandes de recul des conditions de travail, ont été rejetées par ceux-ci à 97 % lors d’un vote tenu à scrutin secret le 23 novembre dernier.

Tout au long des négociations, l’employeur a multiplié les pratiques intimidantes envers les syndiqués, allant même jusqu’à violer certaines dispositions du Code du travail. Le 5 septembre dernier, un avis de licenciement collectif a été envoyé à l’ensemble des salarié-es afin de forcer un règlement. Le 24 octobre, la Commission des relations du travail réprimandait la direction de l’hôtel pour avoir utilisé des briseurs de grève malgré le conflit de travail en cours.

À ce jour, 23 syndicats du secteur de l’hôtellerie de la CSN ont obtenu des ententes de principe. Les nouvelles conventions collectives, qui viendront à échéance à l’été 2016, comportent les mêmes améliorations de conditions de travail. Des augmentations salariales de 3 % par année seront accordées au cours de cette période. Les employeurs hausseront également leur contribution au régime de retraite de 2 % du salaire gagné. Des gains importants ont aussi été obtenus sur l’ensemble des demandes communes quant à la protection des emplois. Les clauses visant à restreindre le travail des cadres ont ainsi été renforcées. D’autre part, les programmes de service réduit d’entretien ménager des chambres ne pourront avoir pour effet de diminuer le nombre d’heures travaillées par les salarié-es. Enfin, les employeurs auront dorénavant l’obligation d’afficher les postes laissés vacants, et ce, selon leurs statuts.

Au Québec, la présente ronde de négociation coordonnée regroupe 35 syndicats représentant 5500 travailleuses et travailleurs du secteur de l’hôtellerie dans les régions du Grand Montréal, de Québec, de l’Estrie, de la Montérégie et de l’Outaouais. Fondée en 1921, la CSN rassemble 300 000 membres, et ce, tant dans les secteurs public que privé.

Nouvelle convention collective pour la Coopérative funéraire de Chicoutimi

Le 4 décembre dernier, les représentants syndicaux et patronaux de la Coopérative funéraire de Chicoutimi ont procédé à la signature de leur nouvelle convention collective. En effet, le 27 novembre dernier, les employé-es de la Coopérative funéraire de Chicoutimi ont entériné dans une proportion de 92%, l’entente de principe intervenue entre leur comité de négociation et la direction de la coopérative. La nouvelle convention collective est d’une durée de quatre (4) ans et prévoit des hausses salariales totales de 11,7%.

Les parties ont apporté des améliorations à la rémunération à l’acte réalisé par les employé-es, au régime de vacances, aux allocations de déplacement et repas et au REER collectif.

Également, les parties ont profité de cette négociation pour confirmer et terminer la mise en place d’une nouvelle organisation du travail qui offrira à la coopérative plus de polyvalence et de flexibilité offrant ainsi aux familles dans le deuil un service de très grande qualité.

La Coopérative funéraire de Chicoutimi a été fondée en 1997. Elle a comme principal objectif de protéger et conserver le patrimoine funéraire régional, tout en offrant des services de qualité à des prix justes et équitables. Depuis l’ouverture de la coopérative en 1997, soit 15 ans, déjà 5 338 personnes ont adhéré à titre de membres.

Les salarié-es d’un autre dépanneur Couche-Tard se syndiquent

Un nouveau groupe de salarié-es d’un dépanneur Couche-Tard, celui situé au 18 401, Antoine-Faucon, dans l’arrondissement de Pierrefonds-Roxbore, à Montréal, joignent la Confédération des syndicats nationaux. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des Couche-Tard de Montréal et de Laval – CSN a en effet déposé une requête en accréditation, hier soir, auprès de la Commission des relations du travail (CRT) afin de les représenter.

« Nous sommes très heureux de les accueillir parmi nous. Ils rejoignent ainsi leurs collègues des Couche-Tard syndiqués et ils pourront compter en tout temps sur la solidarité des 300 000 membres de syndicats CSN qui les soutiendront sans relâche », a réagi le vice-président de la CSN, responsable de la syndicalisation, Jean Lacharité.

Pour une des employés du Couche-Tard de Pierrefonds, Elvira Sarkissian, il est temps de sortir de l’isolement. «On est très fiers de briser notre coquille, et on encourage les employés dans les autres Couche-Tard à se syndiquer pour se faire respecter et pour avoir de meilleures conditions de travail. Ça suffit de si mauvaises conditions, en 2011 » !

La plupart des salarié-es de Couche-Tard travaillent au salaire minimum peu importe le nombre d’années de service et ils ne jouissent d’aucune journée de maladie payée. En l’absence de syndicat, ils ont de la difficulté à faire respecter les normes du travail ainsi que les lois sur la santé et la sécurité au travail.

Une fois accrédité par la CRT, le syndicat réunira ses nouveaux membres afin de convenir d’un projet de négociation pour conclure une première convention collective.

Rappelons que leurs collègues de deux dépanneurs en Montérégie mènent actuellement des négociations, en présence d’un conciliateur, pour une première convention collective. Parmi leurs revendications, notons :

• quatre journées de maladie par année ; • un bouton de panique en cas de vol à main armée ; • un suivi psychologique pour les victimes d’agression armée ; • des règles objectives pour les octrois de poste ainsi que les choix d’horaire et de vacances ; • le respect des normes du travail et des lois sur la santé et la sécurité ; • une échelle salariale menant à un taux horaire d’environ 12,50 $ l’heure, après quatre ans de service, pour les préposé-es.

Le Syndicat des employé-es de Couche-Tard de Montréal et de Laval – CSN est affilié à la Fédération du commerce de la CSN ainsi qu’au Conseil central du Montréal métropolitain. Il fait également partie de la Confédération des syndicats nationaux qui regroupe 300 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

Les employés n’accepteront pas de gel de leurs conditions de travail

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Couche-Tard de la succursale située au coin des rues d’Iberville et Jean-Talon se sont dotés d’un mandat de moyens de pression excluant la grève pour la suite de la négociation de leur toute première convention collective.

Les 13 syndiqué-es ont décidé à l’unanimité de mettre sur pied un comité de mobilisation lors d’une assemblée générale spéciale hier soir à Montréal. Leur décision fait suite à la réponse de la partie patronale concernant leurs demandes salariales et pécuniaires. L’employeur soutient qu’il ne peut se permettre d’accorder d’augmentations à ses employés. Couche-Tard a accepté d’ouvrir ses livres comptables afin qu’ils soient vérifiés par une firme externe.

« Par contre, nous ne sommes pas nés de la dernière pluie, affirme Serge Fournier, président de la Fédération du commerce de la CSN (FC-CSN). Nous connaissons très bien le modèle d’affaire de Couche-Tard et ne nous attendons pas à ce qu’il y ait une masse de profits inscrits aux livres de la succursale. »

Le modèle d’affaires Chacune des succursales d’Alimentation Couche-Tard achète ses produits à l’entrepôt de la société situé à Laval. Ce dernier négocie des prix avantageux auprès de ses fournisseurs (par exemple, Alimentation Couche-Tard est un des plus grand acheteur de croustilles au Canada) et revend à prix fort aux succursales qui, ainsi, déclarent de faibles marges bénéficiaires.

« Ce modèle est courant dans le milieu de l’alimentation, plusieurs marchés fonctionnent de la même manière au Québec, poursuit Serge Fournier. Cependant, comme on sait qui est le véritable employeur, nous trouverions indécent qu’Alimentation Couche-Tard continue de geler les salaires de ses employés alors même que le PDG, Alain Bouchard, voit le sien augmenter de 58 % pour s’établir à 3,3 M$ par année ! », s’insurge le président de la FC-CSN.

La suite de la négociation La négociation se poursuivra à l’automne pour les employés de la succursale montréalaise du géant de l’alimentation. Le temps de faire les vérifications comptables et de préparer une stratégie pour la suite des choses.

Rappelons que la succursale d’Alimentation Couche-Tard de Saint-Liboire en Montérégie a adopté, il y a deux semaines, son projet de négociation, identique, à quelques particularités près, à celui des syndiqué-es montréalais.

Toutes les travailleuses et tous les travailleurs de Couche-Tard qui souhaitent se renseigner sur la syndicalisation peuvent le faire en contactant la CSN de façon confidentielle, au numéro suivant : 1 800 947-6177 ou en visitant le site mesyndiquer.qc.ca.

La Fédération du commerce – CSN regroupe plus de 37 000 salarié-es du secteur privé. Quelque 300 000 travailleuses et travailleurs unissent aujourd’hui leurs forces au sein de la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

La pression monte à l’hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe

Les employé-es (CSN) de l’hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe se sont prononcés à l’unanimité à scrutin secret en faveur de l’exercice de moyens de pression, à l’exclusion de la grève générale illimitée.

La convention collective est échue depuis le 31 décembre dernier, les syndiqué-es souhaitent améliorer leurs conditions de travail localement. Ils veulent aussi obtenir les mêmes avantages que ceux négociés jusqu’ici par la Fédération du commerce de la CSN (FC–CSN) dans le cadre des négociations coordonnées de l’hôtellerie entreprises l’été dernier.

Demandes locales

En plus des augmentations de salaire totalisant 13 % que sont allés chercher les travailleuses et les travailleurs de 30 autres hôtels, ceux de l’hôtel des Seigneurs demandent un ajustement salarial. Il revendique un raccord de 1,50 $ l’heure pour chacun des titres d’emploi.

Toujours au chapitre des enjeux locaux, ils exigent, pour l’essentiel, le maintien du statut d’employé à temps plein, l’encadrement de l’ajout du nombre d’heures travaillées, et l’amélioration de la confection des horaires de travail

Demandes communes

Les travailleuses et les travailleurs de l’hôtel de Seigneurs aimeraient bien décrocher les mêmes avantages que ceux négociés jusqu’ici par FC–CSN dans le cadre des négociations coordonnées de l’hôtellerie :

  • une réduction de la charge de travail des préposées aux chambres ;
  • des mesures favorisant la conciliation entre la famille et le travail ;
  • des dispositions limitant les recours aux agences de personnel ;
  • des augmentations de salaire totalisant 13 % ;
  • l’amélioration du régime de retraite ;
  • la bonification des assurances collectives ;
  • des jours de maladie ;
  • l’amélioration des procédures de griefs et d’arbitrage ;
  • un contrat de travail de trois ans et demi se terminant le 30 juin 2012.

L’employeur et le syndicat doivent se rencontrer en négociation à cinq reprises d’ici le 26 mars. Le syndicat représente 290 employé-es

10 syndicats – 2 conflits

Des 40 syndicats participant à cette ronde de négociations de l’hôtellerie, dix sont toujours à la recherche d’un accord : le Holiday Inn Longueuil, en lock-out depuis le 17 juillet ; le Sheraton Four Points, en grève générale depuis le 25 août ; le Holiday Inn Centre-ville ; le Mahi ; le Day’s Inn ; le Ritz-Carlton ; le Comfort Inn de Pointe-Claire ; le Comfort Inn de Dorval ; le Château-Cartier de Gatineau et l’hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe.

Au total, la FC–CSN compte 37 500 membres, dont 6500 dans les hôtels du Québec. De ce nombre, environ 5500 font partie de la ronde de négociations coordonnées 2008, soit les membres des syndicats de 40 hôtels totalisant 11 500 chambres. La CSN compte aujourd’hui 300 000 membres dans tous les secteurs d’activité.

Les syndiqués en lock-out du Roi du Coq Rôti resserrent les rangs

Convoqué à une séance de conciliation le 13 février dernier, c’est avec consternation que le Syndicat des travailleurs et travailleuses du Roi du Coq Rôti – CSN a appris la dernière décision de l’employeur quant à la vocation future de sa rôtisserie. À cette occasion, les propriétaires ont avisé le syndicat que dorénavant la rôtisserie opérerait sans ses livreurs, mettant à la rue du même coup des travailleurs qui ont plus de 25 ans de loyaux services. La réouverture serait donc possible mais uniquement avec un service au comptoir.

« Les frères Perreault n’ont pas fini de nous surprendre par leur décision. Cette décision ne s’expliquant nullement par des raisons financières, les conclusions ne sont pas trop difficiles à tirer. Par ailleurs, cette décision manque carrément de respect envers une clientèle qui n’a d’autre choix que d’utiliser le service de la livraison », déclare Jean Lacharité, président du Conseil central de l’Estrie.

« Ces propriétaires n’ont jamais accepté de négocier, ils ont toujours voulu le pouvoir et à n’importe quel prix, force est de le constater encore une fois. Je ne peux m’empêcher d’imaginer ce que leur père penserait de tout cela. Ils ont reçu un précieux héritage et ils sont en train de le dilapider petit à petit. Monsieur Perreault, père, a bâti cette entreprise, l’a fait prospérer et regardez ce qu’ils en font, c’est tellement triste », a-t-il conclu.

Réunis en assemblée générale vendredi soir dernier, les travailleuses et travailleurs ont pris la décision d’appuyer les livreurs dans une proportion de 97%. « Nous entrerons au travail tous ensemble ou pas du tout, » a déclaré Robert Labrecque, rôtisseur et vice-président du syndicat. «Nous sommes une famille, nous n’accepterons pas d’entrer au travail sans eux, c’est impensable», a ajouté Christelle Lemieux, caissière-réceptionniste.

« Les livreurs sont émus et touchés par la solidarité du groupe » a mentionné Serge Lemay, président du syndicat et livreur.

Jean Lacharité conclut en répétant aux frères Perreault que le syndicat est prêt à négocier, aucune demande n’étant exagérée dans cette négociation, il faut juste un peu d’humilité et surtout un peu d’humanité.

Les syndiqués en lock-out du Roi du Coq rôti resserrent les rangs

Convoqué à une séance de conciliation le 13 février dernier, c’est avec consternation que le Syndicat des travailleurs et travailleuses Au Roi du Coq Rôti – CSN a appris la dernière décision de l’employeur quant à la vocation future de sa rôtisserie. À cette occasion, les propriétaires ont avisé le syndicat que dorénavant la rôtisserie opérerait sans ses livreurs, mettant à la rue du même coup des travailleurs qui ont plus de 25 ans de loyaux services. La réouverture serait donc possible mais uniquement avec un service au comptoir.

« Les frères Perreault n’ont pas fini de nous surprendre par leur décision. Cette décision ne s’expliquant nullement par des raisons financières, les conclusions ne sont pas trop difficiles à tirer. Par ailleurs, cette décision manque carrément de respect envers une clientèle qui n’a d’autre choix que d’utiliser le service de la livraison », déclare Jean Lacharité, président du Conseil central de l’Estrie.

« Ces propriétaires n’ont jamais accepté de négocier, ils ont toujours voulu le pouvoir et à n’importe quel prix, force est de le constater encore une fois. Je ne peux m’empêcher d’imaginer ce que leur père penserait de tout cela. Ils ont reçu un précieux héritage et ils sont en train de le dilapider petit à petit. Monsieur Perreault, père, a bâti cette entreprise, l’a fait prospérer et regardez ce qu’ils en font, c’est tellement triste », a-t-il conclu.

Réunis en assemblée générale vendredi soir dernier, les travailleuses et travailleurs ont pris la décision d’appuyer les livreurs dans une proportion de 97%. « Nous entrerons au travail tous ensemble ou pas du tout, » a déclaré Robert Labrecque, rôtisseur et vice-président du syndicat. «Nous sommes une famille, nous n’accepterons pas d’entrer au travail sans eux, c’est impensable», a ajouté Christelle Lemieux, caissière-réceptionniste.

« Les livreurs sont émus et touchés par la solidarité du groupe » a mentionné Serge Lemay, président du syndicat et livreur.

Jean Lacharité conclut en répétant aux frères Perreault que le syndicat est prêt à négocier, aucune demande n’étant exagérée dans cette négociation, il faut juste un peu d’humilité et surtout un peu d’humanité.