Fin d’une longue saga juridique

Ce matin, le juge Pierre Journet a procédé à la liquidation des créances de l’ordre de 600 000 $ en faveur des anciens salarié-es de Télévision Quatre Saisons (TQS), syndiqués avec la CSN. Cette liquidation combinée au montant négocié avec l’employeur permet à environ 200 salarié-es visés par les recours d’obtenir un montant global de 3 millions de dollars pour le règlement des litiges.

La Fédération nationale des communications-CSN salue la fin de cette saga juridique qui touchait les anciens employé-es de TQS. « Cette lutte menée depuis 2008 vient enfin d’arriver à son dénouement. Nous sommes heureux de pouvoir tourner la page sur cette période sombre de l’histoire de TQS et de pouvoir concentrer toutes nos énergies afin d’améliorer les conditions de travail des salariés de V », de préciser Pierre Roger, président de la FNC-CSN.

L’entente traite également des conditions du renouvellement de la convention collective actuelle pour celles et ceux toujours à l’emploi. « Considérant la situation financière difficile de l’entreprise, nous sommes satisfaits de la conclusion de cette longue procédure juridique qui nous permet de signer notre nouveau contrat de travail qui viendra à échéance le 31 août 2017 », de souligner Nathalie Pichette, présidente du syndicat.

Le Syndicat des employé-e-s de V-Interaction (FNC-CSN) représente 80 membres répartis à Montréal, à Sherbrooke, à Trois-Rivières et au Saguenay. La Fédération nationale des communications-CSN regroupe 6000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le SCRC et CBC/Radio-Canada s’entendent

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) et CBC/Radio-Canada ont conclu, mercredi, une entente de principe visant à reconduire la convention collective du 1er octobre 2012 au 28 février 2015.

Voici les principaux éléments de cette entente :

• Aucune modification apportée au texte de la Convention

• Augmentation des salaires de base de 1,5 %, rétroactive au 4 mars 2013 (incluant 0,1 % pour les coûts du régime d’assurance maladie complémentaire)

• Augmentation des salaires de base de 1,5 % rétroactive au 3 mars 2014 (incluant 0,1 % pour les coûts du régime d’assurance maladie complémentaire)

• Implantation du guide des tarifs 2011 pour le plan dentaire

• Grief M-1566 référé à l’arbitrage http://scrc.qc.ca/documents/Grief1566.pdf

L’entente sera présentée en détail aux membres du SCRC pour qu’elle soit soumise au vote lors d’une assemblée générale extraordinaire qui aura lieu le samedi 14 juin 2014.

Les syndicats œuvreront à la survie des médias régionaux

Les syndicats représentant les salarié-es des quotidiens Le Soleil (Québec), La Tribune (Sherbrooke), Le Nouvelliste (Trois-Rivières), Le Droit (Ottawa), Le Quotidien (Saguenay) et La Voix de l’Est (Granby) rencontraient hier la haute direction de Gesca afin de faire le point sur la situation actuelle des journaux régionaux du groupe de presse, propriété de Power Corporation.

Bien que la rencontre se soit déroulée dans un climat d’ouverture et qu’elle ait permis de riches discussions, de nombreuses incertitudes persistent quant au devenir des journaux régionaux de Gesca. Dans l’esprit de la direction de l’entreprise, il paraît clair à ce stade que la survie de ces six quotidiens passe par leur intégration à la plateforme numérique La Presse+.

La Fédération nationale des communications de la CSN et le syndicat Unifor, affilié à la FTQ, représentent actuellement les quelque 600 travailleuses et travailleurs de ces journaux, répartis à travers le Québec. Les deux organisations ont réaffirmé leur intention ferme d’œuvrer à la défense des intérêts de leurs membres. Pour toutes les présidences des syndicats qui étaient réunies, il apparaît clair qu’un projet d’intégration serait un passage difficile, voire douloureux. Toutefois, elles ont réitéré leur volonté à se montrer flexibles et ouvertes dans les discussions devant mener à la survie de leurs médias dans leurs régions.

Tous amis de Radio-Canada partage l’analyse de l’IRIS : le sondage de CBC/Radio-Canada est un exercice biaisé

Le groupe Tous amis de Radio-Canada partage entièrement les conclusions de l’analyse faite par l’Institut de recherche et d’informations socio-économiques (IRIS) publiée hier relativement au sondage public lancé le 5 mai dernier par Hubert T. Lacroix, président-directeur général de CBC/Radio-Canada. Le plus haut dirigeant de la Société a lancé cette initiative afin de répondre aux nombreuses critiques formulées à l’endroit du seul diffuseur public national qui vient tout juste d’imposer des compressions budgétaires totalisant 130 millions de dollars touchant à 657 postes.

« Plusieurs critiques avaient déjà soulevé le caractère particulièrement biaisé de ce sondage. À la lumière de l’analyse de l’IRIS, nous ne pouvons maintenant que leur donner raison. À l’aide de formulations tendancieuses et de prises de positions claires et nettes, l’ensemble du questionnaire invite la population à choisir un virage numérique intégral des services offerts par CBC/Radio-Canada. Or, c’est exactement cette vision que préconise la direction de la Société dans le plan stratégique qu’elle désire mettre en place d’ici à l’année 2020, c’est-à-dire une transformation radicale du diffuseur public sans aucune considération du mandat qui lui est confié. Pour nous, il est clair que cette démarche s’inscrit dans un plan de relations publiques visant à imposer une seule alternative à la population », de dénoncer Alex Levasseur, président du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Francis Fortier, l’auteur du billet publié sur le blogue du site de l’organisme de recherche (www.iris-recherche.qc.ca), a soumis le questionnaire du sondage à différents tests. Celui-ci conclut que des problèmes techniques et méthodologiques d’échantillonnage, la direction politique du sondage et la construction même des questions et des choix de réponses plombent l’entièreté de la validité de l’exercice proposé par CBC/Radio-Canada. « La population canadienne a besoin d’un réel espace de débat afin de participer aux décisions portant sur l’avenir de notre seul diffuseur public. En ce sens, nous avons réclamé un moratoire sur les compressions imposées par la direction de CBC/Radio-Canada, et la création rapide d’une commission parlementaire publique sur son avenir.

Le sondage proposé par monsieur Lacroix évacue complètement les nombreuses questions touchant au financement, à la gouvernance et à la programmation de la Société, des sujets que nous devons impérativement aborder pour qu’un vrai débat prenne place publiquement », de conclure monsieur Levasseur. La campagne Tous amis de Radio-Canada vise à défendre l’intégralité de notre seul diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Tous amis de Radio-Canada demande l’appui de Hubert T. Lacroix

Ce midi, le groupe Tous amis de Radio-Canada se présentera à un événement organisé par le Cercle canadien de Montréal afin de demander à Hubert T. Lacroix, président-directeur général de CBC/Radio-Canada, qu’il appuie deux revendications touchant à l’avenir du seul diffuseur public national. Lors d’un déjeuner-conférence, celui-ci y prononcera une allocution intitulée « CBC/Radio-Canada : à l’heure des choix ».

« À la suite de l’annonce des compressions récentes totalisant 130 millions de dollars qui ont affecté plus de 650 de nos collègues de travail, nous avons formulé deux revendications : une exigeant un moratoire sur les compressions budgétaires et une seconde demandant la tenue, dans les plus brefs délais, d’une commission parlementaire publique sur l’avenir de CBC/Radio-Canada. Nous sommes donc ici pour demander à Hubert T. Lacroix d’appuyer nos demandes. La semaine dernière, nous lui avons fait parvenir une lettre en ce sens. Or, jusqu’à maintenant, notre demande demeure sans réponse », de déclarer Alex Levasseur, président du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN).

Le PDG de CBC/RC prononcera cette conférence moins d’une semaine après le lancement du Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada, un ouvrage qui soulève plusieurs questions fondamentales touchant le financement, la gouvernance et la programmation de notre seul diffuseur public canadien. « Même si nous devions débourser 115 $ par personne pour y assister, la conférence de ce midi nous offre une occasion de demander au PDG de CBC/RC de s’engager à défendre notre diffuseur public. Nous comptons toutefois aller encore plus loin puisque le Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada soulève treize questions dont nous devons impérativement débattre avec toute la population canadienne, pas seulement avec les membres du Cercle canadien. Pour que ceux-ci y prennent également part, nous allons remettre une copie abrégée de cet ouvrage à tous les participants qui écouteront monsieur Lacroix ce midi. CBC/Radio-Canada nous appartient collectivement et son avenir doit faire l’objet d’un débat public éclairé », de préciser Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada.

La campagne Tous amis de Radio-Canada vise à défendre l’intégralité de notre seul diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN). Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Tous amis de Radio-Canada lance un livre blanc

Ce matin, à la Tribune de la presse du Parlement du Canada, le groupe Tous amis de Radio-Canada a procédé au lancement officiel du Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada. Cet ouvrage rédigé par Alex Levasseur, président du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), soulève plusieurs questions fondamentales touchant le financement, la gouvernance et la programmation de notre seul diffuseur public canadien.

« Ce document s’inscrit dans la tradition des livres blancs qui décrivent objectivement et factuellement une situation, favorisant ainsi une prise de position et des décisions éclairées. En plus de l’historique et de la description des services offerts par CBC/RC, nous y avons étudié d’autres diffuseurs publics dans le monde afin de soulever treize questions suscitant la réflexion. Nous le lançons au même moment où la direction de CBC/Radio-Canada vient tout juste de procéder à d’importantes compressions totalisant 130 millions de dollars, qui ont causé plus de 650 mises à pied chez nos artisans. Ces récents événements nous révèlent que nous devons, plus que jamais, réfléchir à l’avenir de notre Société, et surtout en débattre », de souligner Alex Levasseur, auteur du document.

Rappelons qu’à la suite de l’annonce de ces nouvelles mesures austères, le Syndicat des communications de Radio-Canada a exigé un moratoire sur les compressions actuelles, tout en revendiquant, dans les plus brefs délais, une commission parlementaire publique sur l’avenir de CBC/Radio-Canada. Trois lancements du Livre blanc sur l’avenir de CBC/Radio-Canada sont prévus : un à Québec, un à Montréal et un à Moncton. « Après avoir vécu plus de quarante ans de ma vie au service de CBC/Radio-Canada, je suis très heureux de prendre part à cette initiative qui vise à poser les réelles questions sur des enjeux qui ne sont pas exposés actuellement. J’espère de tout cœur que la population canadienne saisira l’occasion de prendre part à l’exercice que nous proposons », de préciser Pierre Maisonneuve, porte-parole de Tous amis de Radio-Canada, lors du lancement tenu à Québec, hier soir. « Nous avions prévu le lancement du Livre blanc depuis déjà quelque temps et les moments sombres que nous vivons encore exposent l’urgence et la pertinence de la réflexion que nous souhaitons lancer sur la place publique. Sans aucun débat et sans mandat, le gouvernement procède au démantèlement lent, mais certain, d’un des services publics essentiels en démocratie, celui dont le mandat consiste à renseigner, à éclairer et à divertir la population canadienne. Nous avons remis une copie de l’ouvrage à tous les député-es, à toutes les sénatrices et à tous les sénateurs canadiens. En ce sens, nous les invitons à réfléchir et à débattre des questions et des enjeux qui y sont soulevés, et ce, avec toute la population canadienne », de conclure monsieur Levasseur.

La campagne Tous amis de Radio-Canada vise à défendre l’intégralité de notre seul diffuseur public national. Elle est organisée par la Confédération des syndicats nationaux, de concert avec la Fédération nationale des communications-CSN et le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN). Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN dénonce les nouvelles compressions imposées aux artisans de CBC/Radio-Canada

D’une seule et unique voix, le président de la CSN, Jacques Létourneau, le président de la Fédération nationale des communications-CSN, Pierre Roger, et le président du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN), Alex Levasseur, dénoncent vivement les compressions budgétaires de 130 millions de dollars qui affecteront 657 artisans de CBC/Radio-Canada.

Les compressions touchent plus gravement le secteur anglais de la Société, soit à hauteur de 82 millions de dollars contre 42 millions de dollars pour le secteur français. Les deux entités sont affectées à près de 50 % par la suppression de postes permanents qui sera effective dès le 30 avril prochain. Les 6 millions de dollars restants toucheraient les cadres de CBC/RC. Au service français des sports, 55 postes sont abolis sur un total de 75.

« Pour la CSN, ces nouvelles compressions qui impliquent une des plus importantes mises à pied de l’histoire de la Société viennent compromettre davantage la mission de l’unique diffuseur public canadien. Le plan de match du gouvernement de Stephen Harper, visant à démanteler CBC/Radio-Canada, se concrétise de jour en jour sans qu’aucune consultation publique n’ait eu lieu. À cet égard, nous comptons relancer ce débat sous peu afin de remettre très sérieusement en question cette orientation qui va à l’encontre de l’intérêt public », de déclarer Jacques Létourneau, président de la CSN.

« Il s’agit d’un jour très sombre pour la démocratie et la population canadienne. La Société Radio-Canada contribue à ce qu’il y ait une couverture médiatique large et diversifiée d’un océan à l’autre, et ce, peu importe si elle est rentable ou non. Aujourd’hui, lors de son allocution devant les artisans de la Société, Hubert T. Lacroix, le PDG de CBC/Radio-Canada, a précisé que ces nouvelles compressions placeront le diffuseur public dans une position qui lui permettra de répondre minimalement aux exigences fixées par le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC). Monsieur Lacroix a même souligné le fait qu’il devra peut-être interpeller le CRTC si jamais CBC/RC ne réussissait plus à répondre à ce minimum exigé par le mandat qui lui est confié », de déplorer Pierre Roger, président de la FNC-CSN.

« Ce nouveau coup de force de la part de la direction de CBC/RC mine un peu chaque jour tout le travail qui est fait pour répondre à la mission confiée au seul diffuseur public canadien. L’orientation commerciale toujours plus présente dans les décisions de la direction de la Société nous mène tout droit à l’échec. Ces dernières années, alors que le nombre d’employé-es ne cessait de diminuer, nous avons été témoin d’une augmentation du nombre de cadres. Aussi, alors que CBC/RC souhaitait atteindre ses objectifs financiers en plaçant de plus en plus de contenu publicitaire dans sa programmation, nous apprenons aujourd’hui que ces revenus ne sont pas au rendez-vous, ce qui occasionne les compressions imposées par la direction. Or, ces suppressions de postes permanents auront un impact direct sur les services offerts à la population, et ce, partout au pays », de dénoncer Alex Levasseur, président du SCRC.

« À titre d’exemple, la mise à mort de la couverture médiatique du sport amateur aura des conséquences importantes qui ne sont actuellement pas mesurées. Alors que nous venons tout juste de vanter la très grande qualité de la couverture des Jeux olympiques de Sotchi réalisée par CBC/Radio-Canada, la direction annonce qu’elle met un terme à cette activité. Cette couverture, qui relève directement du mandat de notre diffuseur public, assurait pourtant la promotion du sport chez les jeunes dont plusieurs se sont retrouvés sur les marches de podiums de plusieurs olympiades », de conclure monsieur Levasseur.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les membres du syndicat reconduisent l’entente finale

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, les ex-employés de TQS et ceux de la station V ont reconduit à 95 % les termes d’une entente déjà acceptée en juin 2013 qui arrivait à échéance le 31 décembre dernier.

Le retard de l’application de cette entente est dû à des difficultés liées à la liquidation des sommes à verser dans le cadre de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (C-36). Afin de protéger les ex-salariés de TQS, le syndicat s’est assuré du respect des engagements de l’employeur en déposant dans un compte en fidéicommis les sommes nécessaires au règlement final des indemnités de licenciement.

Lorsque l’entente sera exécutée, elle mettra un terme définitif à une longue saga juridique entre les propriétaires de la chaîne télévisée V et les employé-es mis à pied en 2008. L’entente prévoit également les conditions du renouvellement de la convention actuelle pour celles et ceux toujours à l’emploi.

La Fédération nationale des communications-CSN trouve cette situation déplorable puisque ces embûches juridiques ont un effet très négatif sur les anciens employé-es de TQS. « Ce dossier s’enlise depuis 2008 et les employé-es mis à pied sont en droit de recevoir les indemnités de départ prévues à leur convention collective. Nous dénonçons vivement ces délais et nous en appelons à la diligence de toutes les instances pour enfin clore définitivement ce dossier », de souligner Pierre Roger, président de la FNC-CSN.

La Fédération nationale des communications-CSN regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN interpelle les députés fédéraux

Aujourd’hui, la CSN lance une courte vidéo s’adressant aux parlementaires canadiens afin de leur exposer la problématique de l’iniquité salariale qui existe entre les membres du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) et ceux de la Guilde canadienne des médias. Alex Levasseur, président du Syndicat des communications de Radio-Canada-CSN, y explique qu’en 2009, la direction de Radio-Canada et le syndicat ont signé une lettre d’entente visant à étudier l’harmonisation des plages salariales des artisans du Québec et de Moncton avec celles du reste du Canada. « Cette disparité de traitement est solidement documentée par une recherche exhaustive de Stéphane Renaud, professeur titulaire à l’Université de Montréal et sommité en matière de rémunération. Celle-ci confirme hors de tout doute que deux emplois comparés selon le même plan d’évaluation qui obtiennent le même pointage ne sont pas rémunérés équitablement à CBC et à Radio-Canada. L’étude du professeur Renaud démontre clairement que les travailleuses et les travailleurs de CBC/Radio-Canada sont payés en moyenne 6,85 % de moins lorsqu’ils travaillent au Québec ou à Moncton, comparativement à leurs collègues du reste du Canada. Nous savons également que les emplois les plus touchés par cette iniquité sont les moins bien payés et qu’ils sont majoritairement occupés par des femmes », de souligner monsieur Levasseur. Malgré tout le sérieux et le professionnalisme de la démarche, la direction de Radio-Canada renie son engagement visant à corriger cette disparité salariale et refuse même de la reconnaître et d’en discuter avec les représentants syndicaux afin d’y mettre un terme.

Pascale St-Onge, secrétaire générale de la Fédération nationale des communications-CSN (FNC-CSN), invite les parlementaires à visionner la vidéo afin qu’ils puissent prendre position sur le sujet. « Nous savons que bien peu de gens connaissent l’existence même de cette injustice et la FNC est d’avis qu’il est de la responsabilité des parlementaires canadiens de poser des gestes concrets afin de mettre un terme à cette situation inacceptable », de préciser madame St-Onge. « À l’occasion des Jeux olympiques de Sotchi qui débutent sous peu, nous savons déjà que des artisans de CBC/RC travailleront côte à côte sur le même terrain pour le même employeur et que malgré le fait qu’ils puissent occuper des emplois équivalents, ceux-ci ne seront pas rémunérés équitablement », de renchérir monsieur Levasseur. La vidéo est disponible en version française (vimeo.com/84338178) et en version anglaise (vimeo.com/84338472).

Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le SCRC rejette l’offre de l’employeur

Aujourd’hui, lors d’une assemblée générale extraordinaire tenue au Palais des congrès de Montréal, les membres du Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) ont rejeté par une majorité de 94,5 % la dernière offre qualifiée de globale et finale par la partie patronale. « Nous avons présenté tout le contenu des dernières offres de CBC/RC à nos membres, nous avons répondu à toutes leurs questions et ceux-ci ont jugé qu’elles n’étaient pas à la hauteur du mandat qui a été confié au comité de négociation syndical. Les importants reculs inclus dans les propositions patronales ont incité le comité de négociation et le conseil syndical du SCRC à recommander unanimement le rejet de celles-ci.

Pour nous, le message de notre assemblée est donc très clair : la partie patronale doit revenir à la table de négociation, en présence des deux médiateurs nommés par la ministre du Travail, afin que nous puissions enfin arriver à une entente négociée », de déclarer Alex Levasseur, président du SCRC (FNC-CSN). Rappelons que les négociations entre le SCRC et CBC/RC ont commencé il y a 17 mois. Depuis le 1er octobre, deux blitz intensifs de négociation au Service fédéral de médiation et de conciliation, en présence des médiateurs, n’ont pas permis de rapprocher les deux parties. Précisons également que l’employeur a déposé une demande de révision des accréditations devant le Conseil canadien des relations industrielles et que, de ce fait, les deux parties n’ont pas le droit de grève ou de lock-out.

« Nous sommes prêts à reprendre les pourparlers dès que possible. Nous maintenons toujours nos quatre thèmes qui rassemblent nos demandes, c’est-à-dire la surcharge, la précarité, la reconnaissance et l’iniquité. Nous espérons seulement que la direction de la Société donnera enfin le mandat de négocier sérieusement avec notre comité », de conclure monsieur Levasseur. Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1700 membres au Québec et à Moncton. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Les journalistes du SIT-CSN entérinent une nouvelle convention collective

Les membres du Syndicat de l’information de Transcontinental (CSN), affilié à la Fédération nationale des communications, ont voté d’entériner, lors d’une assemblée générale mercredi soir, une nouvelle convention collective d’une durée de trois ans.

Ces journalistes et rédacteurs en chef de Montréal, Laval, Lanaudière et des Basses-Laurentides ont accepté l’entente dans une proportion de 92 %.

Entre autres, le nouveau contrat de travail comporte des augmentations salariales totalisant 8,11 % incluant une augmentation de la semaine de travail de 35 heures à 36 heures, des améliorations au régime d’ancienneté, et l’application de la juridiction syndicale et des clauses professionnelles sur les différentes plateformes de diffusion alimentées à partir des établissements visés par le certificat d’accréditation.

« Nous n’avons peut-être pas obtenu tous les gains que l’on espérait, mais nous avons réussi à bonifier notre contrat de travail sans céder sur des acquis majeurs, a commenté le président du SIT-CSN, Benoit LeBlanc. Tout le monde sait dans quel contexte les médias évoluent en ce moment. Malgré cela, nous avons réussi à nous faire respecter à la table de négociation, mais aussi à défendre les intérêts de nos lecteurs. »

Le SCRC exige de la transparence

À la suite de l’appel d’offres lancé hier par la Société Radio-Canada afin de vendre l’édifice abritant la Maison de Radio-Canada (MRC), le Syndicat des communications de Radio-Canada-CSN (SCRC) exige que tout le processus entourant la cession de ce bien public affiche toute la transparence qui doit guider la gestion des sociétés de la Couronne.

« Nous savons que les consortiums Média Cité, Partenaires du développement de la Maison, et SNC-Lavalin-Prével ont été retenus pour cet appel d’offres mais, malgré notre demande formulée directement à l’attention de Hubert Lacroix, président-directeur général de CBC/Radio-Canada, celui-ci nous refuse l’accès au cahier de charges de plus de 800 pages qui a été remis aux soumissionnaires. Dans ce scénario de partenariat public-privé, le processus de mise en vente d’un actif appartenant aux Canadiennes et aux Canadiens doit impérativement être transparent », de souligner Alex Levasseur, président du SCRC. Le SCRC formule cette demande alors que la Commission d’enquête sur l’industrie de la construction révèle une multitude d’informations touchant plusieurs firmes des génie-conseil au Québec.

« Un reportage de l’émission Enquête diffusé le 14 mars dernier sur les ondes de Radio-Canada révélait des informations troublantes relativement aux activités de SNC-Lavalin, un des consortiums retenus qui pourrait acquérir la MRC. Les allégations et les enquêtes actuelles nous incitent à réclamer cette clarté qui aurait dû guider les actions de la SRC, et ce, dès le début de ce processus », d’ajouter Alex Levasseur. « Nous savons que seulement 50 % de toute la superficie de la MRC sera réservée aux activités de la SRC et que seulement quatre studios de production télévisuelle sur douze seront maintenus en opération. Ces importantes modifications à notre milieu de travail vont influencer directement notre capacité de production interne, tout en ouvrant davantage la porte aux contenus plus coûteux réalisés à l’externe », de conclure le président du SCRC.

Le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) représente 1700 membres au Québec et à Moncton. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

L’entente entérinée, que fera V télé?

Réunis en assemblée générale aujourd’hui, les anciens employé-es de TQS et ceux de la station V ont entériné à 82 % les termes d’une potentielle entente visant à mettre fin au litige les opposant au propriétaire de la chaîne télévisée V. Celui-ci doit maintenant respecter les termes de ce règlement conclu cette semaine, soutient le syndicat représentant les employés mis à pied en 2008. L’entente prévoit notamment le paiement de leurs indemnités de départ et la gestion de leur régime de retraite.

Mais, selon les derniers signaux envoyés par l’employeur tard vendredi soir, celui-ci n’entendrait plus respecter le délai de paiement de 30 jours conclu dans l’entente. Le président de la Fédération nationale des communications (FNC–CSN), Pierre Roger, s’étonne de ce nouveau soubresaut de V télé. « Il s’agit d’un dossier qui traine depuis 2008. Les conventions collectives en vigueur à l’époque étaient claires quant au nombre de semaines de salaire d’indemnités par année de service à être versées. Nos membres ont entériné l’entente intervenue avec les dirigeants de V, et ce, malgré leur changement de position de dernière heure. Nous les appelons maintenant à respecter leur parole et de conclure cette trop longue saga à l’intérieur des délais qui ont été négociés au cours des derniers jours. » Par ailleurs, les employés de V télé ont adopté à 72 % les principes de l’entente visant le renouvellement de leur convention collective, conditionnellement au respect du délai de paiement par l’employeur.

La Fédération nationale des communications (CSN) représente 6000 travailleuses et travailleurs dans les médias et les industries culturelles et regroupe la majorité des journalistes syndiqués des grands médias écrits et électroniques au Québec, en Ontario et au Nouveau-Brunswick. La CSN compte, quant à elle, près de 300 000 membres provenant de tous les secteurs d’activité, tant privé que public.

« Cessez d’acheter de la publicité dans les journaux de Quebecor en lock-out »

Les lock-outés du Journal de Montréal et de l’hebdomadaire Le Réveil, à Saguenay, ont reçu un important appui lorsque le chef du NPD, Jack Layton, leur a annoncé qu’il demanderait au premier ministre Stephen Harper de cesser d’acheter de la publicité dans les publications de Quebecor dont les syndicats ont été mis en lock-out.

Intervenant devant l’assemblée générale du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (CSN), ce matin, en présence de deux représentants du Syndicat des travailleurs des Éditions du Réveil (CSN), Jack Layton a déclaré aux lock-outés que 14 syndicats mis en lock-out en 14 ans par Pierre Karl Péladeau, « c’est honteux ! ».

« Nous disons à M. Péladeau qu’il doit respecter vos efforts, a-t-il poursuivi. Le lock-out n’est pas acceptable. Je demanderai au premier ministre Harper de ne plus acheter de publicité dans le Journal de Montréalet dans Le Réveil. » L’assemblée générale s’est alors levé spontanément pour applaudir la promesse du chef du Nouveau parti démocratique.

Ce dernier n’a pas tardé à respecter son engagement : dès la fin de l’après-midi, la lettre parvenait à Stephen Harper. Dans cette missive, il mentionne que « c es hommes et ces femmes ont passé leur vie à construire un journal dont ils sont fiers. Un journal qui, dans chaque cas, représente leur coin de pays et permet de donner la parole aux gens de leur région. Vous conviendrez que tout doit être fait pour aider ces gens à protéger leurs emplois et la qualité de l’information au bénéfice de leurs lecteurs. »

Jack Layton souligne aussi au premier ministre que « selon notre compréhension, votre gouvernement s’est engagé, par la voie du ministre Jean-Pierre Blackburn, à retirer toutes les publicités du ministère du Revenu et de l’Agriculture des pages du Réveil. Il nous apparait évident qu’une telle initiative devrait non seulement s’étendre à l’ensemble des ministères du Gouvernement du Canada, mais également aux sociétés de la couronne et autres organismes publics. Par ailleurs, la même politique devrait évidemment s’appliquer au Journal de Montréal. Sans plus tarder, nous vous demandons de mettre en place cette politique afin que les agences fédérales et les différents ministères cessent d’acheter de la publicité du Journal de Montréalet au Réveil. »

Le chef du NPD interviendra également en chambre la semaine prochaine à cet effet. Non à la concentration de la presse

Aux artisans du Journal de Montréalen conflit, Jack Layton a livré un plaidoyer contre la concentration de la presse. « Les entreprises visent une plus grande concentration, ils veulent réduire des postes, diminuer le nombre de journalistes, a-t-il déclaré. Ça veut dire moins d’information provenant des régions concernées. Nous devons arrêter cette concentration, nous avons besoin d’une diversité de sources. »

Le chef du NPD a également dénoncé le recours à des scabs: « On a entendu dire que Quebecor utiliserait des scabspour faire rouler son journal ! Ce serait une vraie honte. » Il a par ailleurs rappelé que son parti avait tenté de faire adopter une loi antibriseurs de grève, absente du Code fédéral du travail. Mais, a-t-il rappelé, plusieurs députés québécois l’ont rejeté, dont les 52 députés libéraux, les conservateurs et André Arthur. Jack Layton a annoncé qu’il reviendra prochainement avec un nouveau projet de loi.

Le député de Outremont, Thomas Mulcair, a également participé à l’assemblée générale du STIJM–CSN. Il a notamment mentionné qu’en réduisant les sources journalistiques, on appauvrit la démocratie.

Le Réveil

Deux membres du Syndicat des travailleurs des Éditions du Réveil (FNC–CSN) à Saguenay, Régis Gagnon et Michel Villeneuve, ont également participé à l’assemblée du STIJM–CSN pour expliquer les enjeux de leur conflit de travail. Jetés sur le trottoir le 4 mars, les artisans du Réveil sont entre autres menacés de voir disparaître 62 de leurs 80 emplois dans une région qui a connu son lot de pertes d’emplois. Sur les 18 emplois restants, il ne resterait que 5 membres du syndicat, dont trois journalistes.

Les 253 artisans du Journal de Montréal ont été mis en lock-out le 24 janvier 2009.

Le Journal de Montréal donne une interprétation insidieuse de la négociation chez Corus

Actuellement en négociation les représentants du Syndicat général de la radio (FNC-CSN) tiennent à rectifier l’impression de stagnation que le traitement journalistique du Journal de Montréal peut donner de leurs échanges avec la partie patronale.

Les pourparlers entre nous se déroulent en toute bonne foi et progressent à la satisfaction des deux parties fait valoir Michel Millard, président du syndicat. « Il n’est pas question pour nous d’utiliser une autre approche que celle du dialogue. Il est dommage qu’un gros titre comme celui du Journal de Montréal laisse entendre qu’une partie ou l’autre fait preuve d’entêtement », ont tenu à préciser les représentants syndicaux.

Les lock-outés du Journal de Montréal au lancement de la biographie de René Angélil

Les lock-outés du Journal de Montréal ont poursuivi leur campagne de sensibilisation sur les enjeux de leur conflit en distribuant des feuillets d’information devant l’hôtel Windsor, hier à Montréal, lors du lancement du livre Le maître du jeu.

Ils ont vu passer devant eux bon nombre d’artistes et autres personnalités dont le chanteur René Simard, le journaliste Jean René Dufort et le relationniste de Pierre Peladeau, Luc Lavoie.

Cette biographie de René Angélil est publiée aux éditions Libre expression, une autre entreprise appartenant à l’empire Quebecor Media. Les membres du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (STIJM–CSN) tentent de ramener leur employeur à la table de négociation. On se souvient que le 22 janvier, deux jours avant de décréter le lock-out, les représentants patronaux du Journal de Montréal ont quitté la table de négociation sans même avertir le conciliateur, M. Pierre-Marc Bédard

Le 24 janvier, les 253 membres du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (CSN) ont été jetés sur le trottoir par Quebecor Media. Depuis le début de la négociation, le 22 octobre, ce dernier maintient l’ensemble de ses demandes qui visent à sabrer près d’une centaine d’emplois, à réduire les conditions de travail et les avantages sociaux ainsi que les clauses professionnelles qui assurent le droit du public à une information de qualité et provenant de diverses sources.

Les lock-outés poursuivent leur campagne de sensibilitation

Une soixantaine de membres du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (CSN) ont distribué ce matin plus d’un millier de feuillets d’information sur leur conflit aux usagers de la station de métro Pie IX. Les syndiqué-es ont dénoncé la distribution gratuite du Journal de Montréal par les camelots du 24 heures.

« Il est évident que le Journal de Montréal cherche à rassurer ses annonceurs en maintenant artificiellement son tirage. Nous savons qu’il ne cesse de diminuer depuis le début du conflit, ont indiqué les porte-parole syndicaux. Nous demandons à la population de ne plus lire le quotidien de la rue Frontenac et de cesser de l’acheter. Cette pression populaire représente un moyen pour ramener la direction de Quebecor Media à la table de négociation.»

Depuis que Quebecor Media a mis ses employé-es en lock-out, le 24 janvier, le syndicat a reçu de nombreux appels téléphoniques de personnes qui ont annulé leur abonnement par solidarité à la lutte qu’il mène pour des emplois de qualité et le respect des règles qui assurent le droit du public à l’information, menacés par le plan d’affaires de Pierre K. Péladeau. « Le Journal de Montréal a perdu beaucoup de valeur, sans la participation de ses 253 artisans. À tel point, qu’il est de plus en plus distribué gratuitement », ont poursuivi les porte-parole du STIJM–CSN.

Martin Brodeur se joint à ruefrontenac.com !

Le gardien étoile des Devils du New Jersey, Martin Brodeur, se joint à ruefrontenac.com, le site Internet du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (FNC–CSN). Cette nouvelle a de quoi réjouir les amateurs de sports qui sont privés des commentaires du futur membre du temple de la renommée du hockey depuis qu’il a décidé de ne plus signer de chronique dans le Journal de Montréal. Sa participation au quotidien de la rue Frontenac avait débuté il y a cinq ans.

En décembre, l’agent de marketing de Martin Brodeur, Guy Martin, avait déclaré au quotidien La Presse qu’il mettrait fin à sa chronique par solidarité envers le journaliste syndiqué qui recueille ses propos. Depuis le déclenchement du lock-out par Quebecor Media, le 24 janvier, plusieurs autres personnes ont cessé d’écrire dans le Journal de Montréal, dont Jacques Demers, Daniel Green, Bernard Landry, Mgr Turcotte et l’abbé Gravel.

L’équipe de ruefrontenac.com est heureuse d’accueillir Martin Brodeur qui signera sa première chronique dès demain. Son arrivée représente un appui de taille à l’égard des 253 lock-outés du Journal de Montréal.

La convergence sur la sellette

Star Académie et Archambault Musique, deux rouages importants de la convergence d’affaires de Quebecor Media, ont été la cible des lock-outés du Journal de Montréal cette semaine.

La première de Star Académie, le 8 février, a eu droit au comité d’accueil d’une soixantaine de travailleuses et de travailleurs en conflit qui a manifesté devant le studio d’où est retransmis l’un des fers de lance de la programmation de TVA, propriété de Quebecor. Trois jours plus tard, c’était au tour de Archambault Musique, qui appartient aussi à l’entreprise dirigée par Pierre K. Péladeau, de « recevoir » la délégation de plus de 230 membres du Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal (FNC–CS¬N).

L’émission Star Académie permet à Quebecor Media de dénicher des recrues, dont certaines se retrouvent sous contrat avec Musicor, la compagnie de disque qui lui appartient. Les disques, distribués par Distribution Select, aussi propriété de Quebecor, sont notamment vendus chez Archambault Musique ou Zik.ca, le site Web du disquaire. La promotion de Star Académie, des spectacles des nouvelles vedettes et des disques qu’elles produisent se retrouve tout au long du processus et à profusion dans les multiples plateformes de l’empire Péladeau : TVA, Canoë, le Journal de Montréal, le Journal de Québec, 24 heures 7 jours, Échos Vedettes, Lundi, Dernière heure, Ici, Montreal Mirror.

Les lock-outés en campagne

Le syndicat des 253 employé-es de bureau et de la rédaction du Journal de Montréal poursuit une campagne pour sensibiliser la population sur les enjeux de leur négociation et pour solliciter leur appui. Dans un feuillet d’information qui est distribué notamment lors des manifestations, il est demandé aux citoyennes et aux citoyens de faire pression sur Quebecor Media en :

  • ne lisant plus le Journal
  • annulant leur abonnement
  • cessant d’acheter le quotidien de la rue Frontenac.

Le syndicat a également envoyé une lettre aux annonceurs afin qu’ils prennent conscience de l’impact d’acheter de la publicité dans un journal qui a mis ses employé-es en lock-out. « Le Journal peut-il encore prétendre bien servir ses annonceurs et rejoindre le lectorat tout en maintenant ses tarifs publicitaires », y lit-on. Dans cette missive, on rend également compte du courant de sympathie à l’égard des lock-outés qui ne cesse de s’étendre. On y lit aussi que « ce mouvement d’appui a incité plusieurs chroniqueurs, parmi les plus respectés, à cesser d’écrire dans le Journal durant le conflit. Des personnalités aussi reconnues que Jacques Demers, Martin Brodeur, Daniel Green, Bernard Landry, entre autres, sont intervenues publiquement en ce sens. »

Il est noté que la plupart des partis politiques au Canada et au Québec, ainsi que l’Union des artistes, refusent d’accorder des entrevues au Journal de Montréal. Il est également fait mention de la stratégie utilisée par Quebecor de maintenir artificiellement son lectorat en distribuant gratuitement le journal à ceux qui se sont désabonnés : « Dans ces conditions, êtes-vous certains que vos publicités dans le Journal de Montréal rejoignent encore votre clientèle habituelle et vous permettent d’atteindre vos objectifs de vente ou de notoriété ? Bien humblement, nous croyons que le prix payé par les annonceurs est trop élevé pour le produit livré. »

Une autre lettre s’adressant aux commerces qui offrent gratuitement le journal à leur clientèle est aussi distribuée à Montréal. Le syndicat leur demande d’annuler leur abonnement et de ne plus acheter de publicité jusqu’à la fin du conflit. « Tant que le Journal continuera de se retrouver sur vos tables et vos présentoirs, le lock-out se poursuivra et nous serons privés de notre travail et de notre gagne-pain. Votre soutien est essentiel », peut-on y lire.

Enfin, les commerçants sont invités à visiter un nouveau média, www.ruefrontenac.com, qui est le fruit du travail de VRAIS artisans de l’information, les membres du STIJM.

Dénonciation d’abus de pouvoir et appel à la relance des négociations

L’entreprise dirigée par Pierre K. Péladeau abuse de sa position dominante dans le marché de la presse écrite, des magazines et de la télévision pour faire pression sur les travailleuses et les travailleurs de l’information, qu’ils soient syndiqués ou non, salariés ou pigistes, ce que dénonce le Syndicat des travailleurs de l’information du Journal de Montréal.

« Le lock-out décrété au Journal de Montréal le 24 janvier en est un exemple éloquent, a expliqué Raynald Leblanc, président du STIJM. Utilisant les multiples médias dont il détient la propriété pour remplir les pages de son journal, Quebecor détruit le fragile équilibre dans le rapport de forces entre les parties impliquées. Il prend du même coup en otage les journalistes pigistes des autres publications de Quebecor, qui peuvent ainsi se retrouver à faire le travail des journalistes lock-outés malgré eux. »

Les pigistes des différentes publications de Quebecor Media, dont les magazines de TVA Publications et les journaux culturels, dont ICI, goûtent ces jours-ci à la médecine de Quebecor, qui tente de leur imposer un contrat immoral. Pierre K. Péladeau demande à ses pigistes de lui céder leurs droits d’auteur, mais aussi leurs droits moraux pour la planète entière et à perpétuité. Un contrat indécent qui serait illégal notamment en France.

Il stipule que le pigiste « s’engage à céder, et cède exclusivement à l’éditeur, et ce, sans limitation de durée ou de territoire, tous les droits d’auteur qu’il détient sur l’œuvre, incluant sans limitation, tous les droits de publication, de diffusion ou de reproduction de l’œuvre sur tout support et par tous moyens ou procédés que ce soit.

« Le collaborateur renonce aux droits moraux qu’il détient sur l’œuvre, tant au bénéfice de l’éditeur qu’au bénéfice de tout ayant droits de l’éditeur. » Quebecor va même jusqu’à demander aux signataires de garder secret ce contrat.

« Nous déplorons l’attitude de Quebecor qui abuse de ses pouvoirs et qui, du même coup, muselle les journalistes, chiens de garde de la démocratie », a poursuivi Raynald Leblanc. Nous saluons les pigistes qui ont refusé de signer le contrat de cession de droit qu’a voulu leur imposer un employeur qui est sans respect pour leur travail et ce, même s’ils risquent de se mettre à dos toutes les publications.

Le combat que les 253 travailleurs de l’information du Journal de Montréalmènent contre Pierre K. Péladeau et Quebecor est aussi le combat des centaines de pigistes dont se sert l’empire pour mener ses conflits.

Retour à la négociation

Le STIJM, affilié à la Fédération nationale des communications (CSN), demande à l’employeur qu’il reprenne le chemin de la négociation afin de conclure une convention collective satisfaisante pour les deux parties, dans le respect de celles et de ceux qui ont fait du quotidien de la rue Frontenac le numéro 1 au Québec tout en maintenant les conditions qui assurent la qualité de l’information.

Le STIJM entend maintenir la pression sur la direction de l’entreprise afin qu’elle renoue avec la négociation dans les meilleurs délais. Les représentants patronaux ont en effet quitté la table de négociation le 22 janvier, avant de décréter le lock-out deux jours plus tard.