Entente de principe chez MDA Espaces

Les employé-es de MDA Espace de Sainte-Anne-de-Bellevue ont voté à 93 % en faveur de l’entente de principe négociée d’arrache-pied par le comité de négociation. Après 28 rencontres de négociation et plusieurs activités de mobilisation, le comité de négociation est parvenu à une entente plus que satisfaisante pour la centaine d’employé-es membres de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN).

« La partie patronale était en demande sur une centaine de points, elle voulait notamment éliminer le régime de retraite à prestations déterminées, mais en fin de compte, on n’a rien perdu. La solidarité affichée par nos collègues a été extraordinaire, elle a été déterminante pour l’issue de la négociation. Je crois aussi que la menace de grève a joué un grand rôle dans le résultat final », a exprimé avec soulagement Joël Lampron, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de MDA Espace.

Les employé-es de cet important fournisseur de satellites de communication ont obtenu des augmentations salariales de 2 %, 2,5 % et 2,5 % pour les trois années de la convention collective. La direction souhaitait modifier les échelons salariaux, ce qui aurait entraîné des pertes financières considérables pour les salarié-es, mais elle a également reculé sur ce point.

Persévérance et solidarité
Le 17 octobre dernier, les travailleuses et travailleurs avaient voté en faveur d’un mandat de grève de cinq jours, démontrant ainsi à la partie patronale une solidarité à toute épreuve.

« Le cas de MDA Espace est un bel exemple de ce qu’on peut accomplir quand un syndicat est mobilisé et qu’il est entouré d’une équipe compétente et dévouée. Quand les négociations plafonnaient, on poursuivait nos activités de mobilisation sans se décourager. Nous sommes très satisfaits du résultat de cette négociation, surtout pour les employé-es de MDA Espace », lance en conclusion Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

Grève évitée de justesse chez Héma-Québec

Lors d’une ultime journée de négociation, le 21 novembre, les cinq syndicats CSN d’Héma-Québec se sont entendus avec l’employeur sur les clauses communes et majeures du volet salarial, soit le régime de retraite, les salaires, les assurances collectives, la prime pour formateur, la prime de fin de semaine et les libérations syndicales).

Les conventions collectives des syndicats étant échues depuis plus de trois ans, plusieurs syndiqué-es montraient de plus en plus de signes d’impatience. Un blitz de cinq jours de médiation avait été prévu après le 7 septembre. Il aura fallu attendre une rencontre de négociation à Québec le 24 octobre pour obtenir un premier déblocage de l’employeur.
C’est grâce à la persévérance et au maintien des moyens de pression par tous les membres qu’une entente de principe satisfaisante est survenue après plusieurs jours de médiation au ministère du Travail. L’union de tous les syndicats a été décisive. Conséquemment, tous les avis de grève ont été retirés.

Toutefois, reste à conclure les négociations à chacune des tables locales à Québec et à Montréal. Les moyens de pression se poursuivront au besoin.

Le soutien de tous les membres de ce qu’on appelle les Syndicats Unis d’Héma-Québec–CSN sera donc essentiel afin d’en arriver à une ultime entente de principe globale qui sera par la suite soumise au vote en assemblée générale.

Six jours de grève pour les employés-es

Le Syndicat des employé-es de l’administration régionale Kativik (SEARK–CSN) a voté le 27 novembre dernier à 93 % en faveur de six jours de grève à utiliser au moment jugé opportun. Après trois ans de négociations difficiles, les membres du syndicat affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) ont décidé qu’il était temps de monter d’un cran les moyens de pression face à un employeur qui refuse de tendre l’oreille.

Le syndicat de l’administration régionale Kativik représente plus de 250 membres dans 14 communautés de la région du Nunavik, de Kuujjuaq à Salluit.

Négociez de bonne foi !

La Confédération des syndicats nationaux (CSN) somme la direction de l’Administration régionale Kativik (ARK) de négocier sérieusement et de bonne foi afin d’en arriver à une entente avec le Syndicat des employé-es de l’administration régionale Kativik (SEARK).

Après trois ans de négociations difficiles et de frustrations, l’ARK doit comprendre que ses employé-es sont des partenaires indispensables dans le bon fonctionnement de l’administration du Nunavik.

« Nous avons devant nous une direction qui préfère de loin la voie juridique au processus normal de négociation. Elle utilise tous les moyens dilatoires possibles pour tenter en vain d’affaiblir le syndicat plutôt que de s’asseoir pour discuter », déplore Caroline Senneville, vice-présidente de la CSN.

Vote de grève

Pour ajouter l’insulte à l’injure, l’ARK ne veut pas reconduire dans la prochaine convention collective une lettre d’entente qui permet d’attirer et de retenir une main-d’œuvre qualifiée au sein de l’organisation.

« Cette mesure d’attraction et de rétention de la main d’œuvre, qui existe depuis 2008, a fait ses preuves et permet une pérennité dans l’offre des services à la population. De plus, y mettre fin signifierait des pertes salariales de 5000 à 10 000 $ annuellement pour nos membres. Comment un employeur peut-il exiger une telle diminution salariale pour plusieurs de ses employé-es dévoués à la communauté ? », questionne Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Devant cette obstination éhontée, le SEARK a voté le 26 novembre dernier dans une proportion de 93 %, en faveur de six jours de grève à utiliser au moment jugé opportun.

Une rencontre de conciliation est prévue aujourd’hui avant que le Tribunal administratif du travail (TAT) ne se penche sur la question des services essentiels en prévision de la première journée de grève.

« Nous souhaitons que l’ARK soit dans de meilleures dispositions pour discuter, c’est son devoir de s’assurer que les Inuits aient accès aux meilleurs services possibles et pour y parvenir elle doit s’entendre avec ses employé-es dans les plus brefs délais », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN), qui défend aussi les intérêts du SEARK.

Pour la CSN, ça ne peut plus durer

Si rien n’est fait, les citoyens et citoyennes paieront une fortune pour chaque rénovation dans le CHUM et le CUSM en PPP pendant 30 ans. Pour la CSN, le gouvernement Legault a le gros bout du bâton pour passer à l’action. Il doit dès maintenant rendre les contrats publics et passer à l’action pour ramener ces établissements dans le public.

Dans un article publié ce matin dans Le Journal de Montréal, nous apprenons que chaque rénovation effectuée dans les CHU en PPP contient un surcoût pouvant aller jusqu’à 26 % pour payer les partenaires privés. Cela pourrait s’appliquer pour chaque rénovation pour les 30 prochaines années. « La moindre facture qui sort sur la place publique illustre à quel point nous nous faisons collectivement avoir dans le modèle des PPP », lance Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

Pour la CSN, le gouvernement Legault ne peut rester les bras croisés. À court terme, il peut mener une première action pour faire la lumière sur les coûts payés par la population dans les CHU en PPP. « Le gouvernement doit rendre publics les contrats secrets des CHU en PPP », souligne Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). « Il a de plus un argument supplémentaire pour ramener les établissements au public. À cela s’ajoute la confirmation que le contrat du CUSM a été accordé à la suite d’une fraude. » Les contrats prévoient des clauses de résiliation pour des situations de fraude. Du rachat des contrats en passant par l’annulation pure et simple, les options sont nombreuses et le gouvernement a le devoir de faire cesser cette hémorragie de dépenses publiques injustifiées.

« Le gouvernement Legault a une belle occasion de partir du bon pied. Il a répété qu’il sera un gouvernement qui a à cœur la bonne santé de nos finances publiques. Comment peut-il défendre les CHU en PPP qui nous coûtent une fortune ? Il a le gros bout du bâton pour lancer les négociations rapidement. Il doit rendre publics les contrats secrets des CHU en PPP et se mettre au travail pour ramener ces établissements dans le giron public », explique Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux.

Rénovations coûteuses au CHUM et CUSM en PPP

Si rien n’est fait, les citoyens et citoyennes paieront une fortune pour chaque rénovation dans le CHUM et le CUSM en PPP pendant 30 ans. Pour la CSN, le gouvernement Legault a le gros bout du bâton pour passer à l’action. Il doit dès maintenant rendre les contrats publics et passer à l’action pour ramener ces établissements dans le public.

Dans un article publié ce matin dans Le Journal de Montréal, nous apprenons que chaque rénovation effectuée dans les CHU en PPP contient un surcoût pouvant aller jusqu’à 26 % pour payer les partenaires privés. Cela pourrait s’appliquer pour chaque rénovation pour les 30 prochaines années. « La moindre facture qui sort sur la place publique illustre à quel point nous nous faisons collectivement avoir dans le modèle des PPP », lance Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

Pour la CSN, le gouvernement Legault ne peut rester les bras croisés. À court terme, il peut mener une première action pour faire la lumière sur les coûts payés par la population dans les CHU en PPP. « Le gouvernement doit rendre publics les contrats secrets des CHU en PPP », souligne Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM-CSN). « Il a de plus un argument supplémentaire pour ramener les établissements au public. À cela s’ajoute la confirmation que le contrat du CUSM a été accordé à la suite d’une fraude. » Les contrats prévoient des clauses de résiliation pour des situations de fraude. Du rachat des contrats en passant par l’annulation pure et simple, les options sont nombreuses et le gouvernement a le devoir de faire cesser cette hémorragie de dépenses publiques injustifiées.

« Le gouvernement Legault a une belle occasion de partir du bon pied. Il a répété qu’il sera un gouvernement qui a à cœur la bonne santé de nos finances publiques. Comment peut-il défendre les CHU en PPP qui nous coûtent une fortune ? Il a le gros bout du bâton pour lancer les négociations rapidement. Il doit rendre publics les contrats secrets des CHU en PPP et se mettre au travail pour ramener ces établissements dans le giron public », explique Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux.

À propos

Présente tant dans les secteurs public que privé, la CSN regroupe 300 000 travailleuses et travailleurs, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec.

Les travailleurs de la STM outrés des propos du directeur général

Les travailleuses et les travailleurs du Syndicat du transport de Montréal (STM-CSN) dénoncent les propos du directeur général de la Société de transport de Montréal à l’émission de Mario Dumont plus tôt aujourd’hui.

« Le directeur général met tous les problèmes de pannes sur le dos des employés, mais on n’a rien à voir là-dedans », a déclaré Gleason Frenette, président du STM-CSN. Ce dernier précise que le ravitaillement en essence des autobus est réalisé avec un système informatisé qui détermine automatiquement la quantité d’essence versée dans un autobus. Le préposé au ravitaillement ne fait que brancher un boyau avec raccord rapide et ne peut pas décider de la quantité d’essence versée.

De plus, le syndicat estime que la demande patronale d’augmenter les heures de travail des quarts de soir et de nuit, n’est pas la meilleure solution pour diminuer le nombre moyen de véhicules immobiles, estimé à environ 450 ces derniers mois. Il y a tellement d’autobus à réparer, qu’il est certainement possible de faire avancer le travail sur le quart de jour. Le syndicat a malgré tout proposé un horaire de soir et de nuit qui a reçu un écho favorable à la table de négociation. Par ailleurs, le nombre d’environ 125 vérins disponibles à la STM ralentit le rythme des réparations.

Le STM-CSN dénonce par ailleurs le geste d’un cadre de la STM qui a volontairement blessé un employé en tapant sur la trompette (outil) qui se trouvait dans sa bouche.

Les accusations de la direction ont déclenché un mécontentement généralisé dans plusieurs garages et ateliers de la STM, ce qui a affecté la prestation de travail. Nous affirmons cependant que le syndicat n’a jamais lancé de mot d’ordre aux travailleuses et aux travailleurs pour cet après-midi. Il s’agit d’un mouvement spontané. Le syndicat a demandé à ses membres de reprendre le travail normalement pour que les quarts de soir et de nuit se passent sans contretemps.

Le syndicat a demandé à l’employeur de faire un communiqué de rétractation sur les propos tenus par le directeur général à l’émission de Mario Dumont.

Une nouvelle convention collective pour les employé-es de MDA Espace

La centaine d’employé-es de MDA Espace de Sainte-Anne-de-Bellevue, membres de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), ont maintenant une nouvelle convention collective. Elles et ils ont voté à 93 % en faveur d’une entente de principe survenue la semaine dernière avec la partie patronale.

Sur les trois années de la convention collective, les employé-es ont obtenu des augmentations salariales de 2 %, 2,5 % et 2,5 %. La direction souhaitait modifier les échelons salariaux, ce qui aurait entraîné des pertes financières importantes pour les travailleuses et les travailleurs, mais elle a reculé sur ce point. Plusieurs griefs ont également été réglés dans le cadre de cette négociation.

« La partie patronale était en demande sur une centaine de points, elle voulait notamment éliminer le régime de retraite à prestations déterminées, mais en fin de compte, on n’a rien perdu. La solidarité affichée par nos collègues a été extraordinaire, elle a été déterminante pour l’issue de la négociation. Je crois aussi que la menace de grève a joué un grand rôle dans le résultat final », explique Joël Lampron, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de MDA Espace.

Un exemple de persévérance

La FIM–CSN se félicite de ce dénouement heureux qui survient après 27 rencontres de négociation. « Le cas de MDA Espace est un bel exemple de ce qu’on peut accomplir quand un syndicat est mobilisé et qu’il est entouré d’une équipe compétente et dévouée. Quand les négociations plafonnaient, on a poursuivi nos activités de mobilisation sans se décourager. Nous sommes très satisfaits du résultat de cette négociation, surtout pour les employé-es de MDA Espace », lance en conclusion Louis Bégin, président de la FIM–CSN.

Des escouades jaunes près de chez vous

Les membres du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) défileront aujourd’hui vers 10 h au volant de véhicules scolaires dans les rues de Laval et de Montréal. Ces actions visent à attirer l’attention de la population sur les conditions de travail auxquelles ils et elles sont soumis.

« En général, la population ne connaît pas la réalité de notre travail, en particulier nos salaires nettement insuffisants pour les responsabilités qui nous sont confiées. Si nous manifestons sur les routes, c’est pour dénoncer le fait que nous vivons une rareté de main-d’œuvre directement liée à ces conditions de travail ridicules qui menacent ce service indispensable aux parents. Depuis le début de l’année scolaire, les menaces d’interruption de service et les nombreux retards se multiplient », de souligner Carole Laplante, vice-présidente du STS.

Le 25 septembre dernier, les membres du STS ont décidé d’interpeller la population en lançant une campagne d’affichage public visant à documenter les problèmes vécus dans leur secteur et dénoncer cette pénurie de main-d’œuvre en lien direct avec les conditions de travail.

En plus d’afficher des pancartes sur les grandes artères de leurs régions et d’offrir un numéro sans frais* à la population pour documenter les problèmes liés à la pénurie de main-d’œuvre, les membres du STS pourront également rapporter les ratés actuels dont ils sont témoins par le biais de rapports d’événements afin de documenter clairement les effets de la pénurie de main-d’œuvre.

« Chaque jour de classe, les conductrices et les conducteurs de véhicule scolaire transportent à bord de leur autobus, en toute sécurité, jusqu’à 72 élèves de 4 à 17 ans. Ils font face aux embouteillages, aux intempéries, ils doivent gérer la discipline à bord, prévenir et faire cesser l’intimidation, intervenir en cas d’urgence et garantir les premiers soins, tout en touchant un salaire sous le seuil de faible revenu, avec des gains annuels moyens de seulement 19 288 $. Cette situation dure depuis trop longtemps. Voilà pourquoi depuis plus d’un an nous revendiquons l’attribution, par le gouvernement du Québec, d’une enveloppe budgétaire supplémentaire de 26,75 millions de dollars, fermée et dédiée à l’amélioration des conditions de travail dans ce secteur », de préciser Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP–CSN.

Dans un communiqué publié le 4 septembre dernier, la Fédération des transporteurs par autobus (FTA) confirmait à nouveau que la situation actuelle s’aggrave et que la solution proposée par la FEESP–CSN pourrait régler le problème.

« Contrairement à un restaurant de fast-food qui ferme à cause d’une pénurie de personnel, dans le transport scolaire, le fait de manquer de conductrices ou de conducteurs d’autobus a pour conséquence de priver les familles d’un service public important, ce qui complique grandement leur vie. Voilà pourquoi le nouveau gouvernement doit régler cette question au plus vite », de déclarer Patrice Benoît, du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN.

D’autres actions sont prévues au cours de l’année scolaire, et ce, tant que cette problématique ne sera pas réglée.

Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 425 syndicats affiliés, représentant environ 60 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

*Le numéro sans frais est le 1 833 598-2196.

Trajet 1 :  Sud-Ouest de l’Ile de Montréal à partir des Jardins Dorval au 352, avenue Dorval. Les autobus se stationnent près du magasin La Baie pour 10 h.

Trajet 2 : Nord-Est et Laval  à partir du Centre Laval. Les autobus se stationnent près du Best Buy pour 10 h.

La CSN aux rencontres internationales du documentaire de Montréal

Depuis quelques années, la CSN appuie les Rencontres internationales du documentaire de Montréal, qui ont lieu du 8 au 18 novembre. Dans ce cadre, la CSN commandite la diffusion de cinq documentaires à caractère social et politique. De plus, la confédération remettra le 17 novembre prochain le prix du jury étudiant.


Fail to appear

Isolde est une jeune assistante sociale dans un quartier défavorisé de Toronto. Elle doit s’occuper du cas d’un certain Eric, un voleur qui rechigne à se présenter aux audiences de la cour. Mystérieux, il ne semble pas se préoccuper de sa réinsertion et accueille mollement les élans de bienfaisance d’Isolde. 

The ends and the Means

Tourné sur cinq ans, en majeure partie dans la ville sacrée de Varanasi en Inde, le nouveau film de Pawel Wojtasik (End of Life, RIDM 2017) fait le portrait de différents travailleurs : du dentiste de rue au chirurgien, du tisserand au masseur… Entrecoupée par des citations d’auteurs indiens, cette incursion dans le monde du travail est portée par une approche qui transcende la simple observation

Rêveuses de villes

Elles ont côtoyé Le Corbusier, Mies van der Rohe et bien d’autres. Elles ont des décennies de métier derrière elles et ont été des pionnières dans leur domaine. En tant que femmes, leur parcours n’a pourtant pas toujours été facile. Vous ne connaissez peut-être pas les architectes Phyllis Lambert, Blanche Lemco van Ginkel, Cornelia Hahn Oberlander et Denise Scott Brown : Rêveuses de villes est là pour vous les faire découvrir.

De chaque instant

Après une classe d’école (Être et avoir), une ménagerie (Nénette) ou La maison de la radio, Nicolas Philibert nous emmène dans un nouveau lieu captivant d’étude, d’expérimentation et d’observation : un institut de formation en soins infirmiers. La formation théorique, la formation pratique et les stages auprès de patients réels se succèdent, tandis que les élèves traversent des émotions multiples : de la passion au doute, du tâtonnement à l’expérience, de la concentration des études à la pression sur le terrain.

The Coasters (COMPLET)

La Basse-Côte-Nord. Quelque 5000 résidents francophones, anglophones et innus cohabitent dans les villages répartis le long des 375 kilomètres du golfe du Saint-Laurent. Isolés du reste du Québec et affectés par l’exode qui touche les régions éloignées, les « Coasters » font rarement les manchettes. Pendant un an, à travers toutes les saisons, Nicolas-Alexandre Tremblay et Stéphane Trottier prennent le pouls des différentes communautés qui vivent « au-delà de la route 138 ». 

Le TAT démantèle deux syndicats de complaisance au Mount Stephen Club

Dans le cadre d’une décision historique rendue le 1er novembre 2018, le Tribunal administratif du travail (TAT) a jugé que les agissements du Mount Stephen Club contrevenaient à la loi et a tranché en faveur de la Confédération des syndicats nationaux, allant même jusqu’à démanteler deux syndicats de complaisance créés par l’entremise de l’employeur.

« Il s’agit d’une victoire majeure pour nous, puisqu’elle vient dire aux employeurs qu’ils ne peuvent abuser impunément de tactiques illégales pour nuire aux syndicats. Tout d’abord, le TAT a reconnu que les accusations publiques du Mount Stephen Club (MSC) envers la CSN n’avaient pour objectif que d’entraver le travail du Syndicat des travailleuses et travailleurs du Mount Stephen Club–CSN (STTMSC) afin de le rendre vulnérable puisque, finalement, le MSC n’avait pas l’intention de fermer ses portes de manière définitive, de déclarer David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce (FC–CSN). Dans cette décision totalement inédite, la preuve déposée était tellement solide que le TAT est allé jusqu’à dissoudre les deux syndicats de complaisance créés par l’employeur — ceux-ci ayant même été qualifiés de syndicats de boutique —, parce qu’il y avait apparence de collusion entre l’employeur et son représentant dans plusieurs dossiers ».

En 2012, le MSC fermait ses portes et blâmait notamment le STTMSC d’en être responsable par ses demandes salariales trop élevées et sa conduite trop rigide de la négociation.

« Le TAT a également annulé deux congédiements, la preuve déposée démontrant que le MSC a licencié arbitrairement deux serveurs dans le but de les empêcher de communiquer avec la CSN, de souligner le président de la FC–CSN. Le MSC a même refusé d’embaucher un travailleur pour le seul motif qu’il était membre de la CSN dans un autre restaurant montréalais et qu’en entrevue, il avait précisé qu’il pouvait s’accommoder de travailler dans un établissement syndiqué. »

Finalement, le TAT reconnaît que dès le dépôt de l’accréditation, le MSC n’a cessé d’entraver le travail du STTMSC par une série de gestes l’empêchant d’entrer en contact avec ses membres. L’employeur a favorisé notamment la venue d’un autre syndicat de boutique afin de syndiquer les nouveaux salarié-es de l’hôtel avant même sa réouverture. En agissant de la sorte, l’employeur tentait de bloquer le syndicat déjà légalement constitué affilié à la CSN. En 2011, la syndicalisation rapide du Mount Stephen Club par la CSN avait trouvé écho parmi les travailleurs parce qu’ils étaient soumis à l’arbitraire de la gestion de la direction et au favoritisme manifesté à l’égard de nouveaux employé-es, une pratique malheureusement trop courante dans l’industrie de la restauration.

« Le domaine de la restauration compte beaucoup trop d’employeurs qui font la pluie et le beau temps en imposant des conditions totalement illégales à leurs salarié-es. Quand ils ne se réapproprient pas tous les pourboires pour n’en redonner qu’une partie à leurs serveuses et serveurs, ce qui est carrément contraire à la loi, ils chargent le coût des uniformes à leurs salarié-es ou les congédient dès que l’un des leurs revendique le respect de ses droits au travail. Voilà pourquoi nous avons lancé le Syndicat des employé-es de la restauration–CSN (SER), afin d’offrir la possibilité à ces travailleuses et travailleurs d’unir leurs forces contre les employeurs sans scrupules », de poursuivre monsieur Bergeron-Cyr.

« Aujourd’hui, nous prenons les devants : si la Coalition avenir Québec (CAQ) tient vraiment à moderniser les syndicats, qu’il établisse des règles claires dans le domaine de la restauration afin de faire face aux enjeux actuels qui minent les relations de travail dans ce secteur et de mettre un terme à l’arbitraire qui y règne. Ce ne sont pas tous les restaurateurs qui agissent de la sorte, mais contre les trop nombreux délinquants, ce n’est qu’avec un rapport de force égalitaire digne de ce nom que les salarié-es pourront enfin espérer obtenir le respect auquel ils ont droit », de conclure le président de la FC–CSN.

La FC–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 330 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Les employé-es de MDA Espace votent en faveur de la grève

La centaine d’employé-es syndiqués de MDA Espace de Sainte-Anne-de-Bellevue se sont prononcés à 99 % en faveur d’un vote de grève de cinq jours à utiliser au moment jugé opportun. Les travailleuses et travailleurs affiliés à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) sont en négociation pour le renouvellement de leur convention collective depuis près d’un an.

« Nous ne souhaitons pas en arriver au débrayage, une entente négociée de bonne foi est toujours préférable, mais sur certains points, nous sommes bien loin d’une entente. La bonne nouvelle, c’est que les discussions se poursuivent toujours avec la partie patronale, mais les membres commencent sérieusement à s’impatienter et sont prêts à mettre de l’avant toutes les actions qui s’imposent pour démontrer à l’employeur leur réelle volonté d’obtenir un règlement à la hauteur de leurs attentes », explique Joël Lampron, président du Syndicat des travailleuses et travailleurs de MDA Espace.

Conditions de travail à l’américaine
 L’aspect salarial et le règlement de plusieurs griefs sont les principaux points en litige. Après 26 rencontres de négociation, il est toujours impossible de trouver un terrain d’entente sur ces importants enjeux.

« Les patrons voudraient faire reculer nos conditions de travail. Depuis que le siège social est déménagé aux États-Unis, c’est comme si la direction voulait appliquer la recette américaine de cheap labor chez nous, c’est inadmissible. En échange du statu quo sur certains enjeux, la partie patronale veut négocier à la baisse le règlement de plusieurs griefs, mais, pour nous, il n’est pas question de céder », ajoute M. Lampron.

François-Jean Coutu interpellé directement

La menace d’un chambardement complet des horaires de travail a mobilisé les travailleuses et les travailleurs de l’entrepôt de Pharmacie Jean Coutu de Varennes depuis le mois de septembre dernier. Un point culminant a été atteint le 6 novembre.

« Il était temps que François-Jean Coutu prenne conscience que le chambardement d’horaire imposé par son équipe de direction ne passe tout simplement pas auprès de nos membres », a commenté Audrey Benoît, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de PJC Entrepôt (CSN).

La présidente a interpellé directement le grand patron François-Jean Coutu lors d’une rencontre prévue avec les employé-es le 6 novembre. Ce dernier n’a pas vraiment donné de réponse pour le moment, mais a certainement été sensibilisé au refus de ses employé-es de subir un bouleversement complet de leur horaire. La grande majorité des travailleuses et des travailleurs sont ensuite sortis de la réunion du patron en guise de protestation.

La présidente rappelle que plus de 400 travailleuses et travailleurs sur un peu plus de 600 ont signé une pétition pour signifier leur opposition au changement d’horaire projeté par la direction. Des centaines de membres du STT PJC Entrepôt (CSN) ont également participé à une manifestation pacifique en face de l’entreprise et à plusieurs autres rencontres et activités de mobilisation au cours des dernières semaines.

Après quelques tentatives de certains représentants l’employeur de discréditer le mouvement des travailleurs sans jamais proposer de solution, le syndicat a convoqué une assemblée spéciale, le dimanche 4 novembre au matin. Les travailleuses et travailleurs ont alors décidé à l’unanimité de continuer les moyens de pression tant et aussi longtemps que l’employeur persiste à imposer cette modification majeure des horaires. En effet, ce “chambardement” n’est pas accepté dans la convention collective et n’a pas fait l’objet d’une négociation avec le syndicat.

Ce mouvement qui dure depuis maintenant plus d’un mois s’oppose plus spécifiquement à une volonté d’imposer le travail le dimanche à plus de 105 employé-es réguliers ainsi que des horaires atypiques (semaine coupée en deux ou changement de quart de travail en cours de semaine) pour plus de 79 employé-es à temps partiel.

Vote de grève générale illimitée

Pour Nancy Turgeon, présidente du Syndicat des tuteurs et tutrices de la Télé-université–CSN (STTTU), le changement de cap escompté à l’arrivée du directeur général, André G. Roy, ne s’est pas concrétisé. « La dernière offre de l’employeur, si l’on peut la qualifier ainsi, est pratiquement la même que celle qui nous a été présentée en novembre 2017 par l’ancien directeur. Monsieur Roy maintient la décision de son prédécesseur de mettre au rancart ou déqualifier la majorité des tutrices et des tuteurs en les confinant dans un rôle de correcteur, avec un salaire d’étudiant! Accepter cette offre, c’est accepter de voir disparaître notre profession » précise Nancy Turgeon.

La position de l’Université TÉLUQ en laisse plusieurs perplexes et fortement mécontents. Richard Bousquet, vice-président et responsable du regroupement université de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec–CSN (FNEEQ), est étonné par les choix de l’université. « Ce n’est pas que des emplois ou des baisses importantes de salaire qui sont en jeu. Se départir d’enseignantes et d’enseignants qui représentent des décennies d’expérience en formation à distance et diminuer le service aux étudiants est une décision incongrue que nous continuerons à dénoncer sur toutes les tribunes, » annonce-t-il.

Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM) et Yves Fortin, secrétaire général du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA) croient que cette grève pourrait être évitée si la direction faisait preuve de bonne volonté, mais ajoutent-ils, « si la TÉLUQ persiste dans cette voie, nous serons là pour épauler les tutrices et les tuteurs comme nous l’avons fait depuis le début de ce conflit. »

Depuis 2016, les tutrices et les tuteurs se démènent pour préserver leur emploi et la qualité de l’enseignement. Une première bataille contre un sous-traitant privé, l’Institut MATCI, a mené à la suspension de l’ancien directeur général de l’Université TÉLUQ par madame Hélène David, alors ministre de l’Enseignement supérieur. Le syndicat est confiant dans la solidarité de ses membres pour relever cet autre défi décisif pour les tutrices et les tuteurs.

Les membres du syndicat se mobilisent

Lors d’une assemblée générale d’information tenue aujourd’hui à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Reine Elizabeth–CSN (STTHRE) ont fait le point sur les tensions vives qui minent les relations de travail au sein de leur établissement.

« Depuis la réouverture à la suite des rénovations majeures de 2016-2017, les relations de travail sont catastrophiques au Reine Elizabeth. Presque tous les départements sont de manière déficiente : des gestionnaires qui prennent plaisir à microgérer, des valeurs d’entreprise qui ne veulent rien dire, aucun plan de développement, un espace de travail déprimant et un manque de reconnaissance », de dénoncer David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce (FC–CSN).

En juillet 2017, après un an de mise à pied pour des rénovations, des salarié-es déterminés et ayant à cœur de faire revivre cette grande institution sont revenus au travail. La Caisse de dépôt et de placement du Québec venait tout juste d’investir plus de 160 millions de dollars pour la rénovation de l’hôtel, et le syndicat et l’employeur venaient de signer une convention collective de huit ans, jetant les bases d’un engagement mutuel à respecter ce contrat de travail. Malheureusement, cette bonne entente a été de courte durée et depuis, rien ne va plus : sous-effectifs, surcharge de travail, épuisement, heures supplémentaires obligatoires, augmentation des accidents de travail et pour couronner le tout, des erreurs majeures et fréquentes sur le versement de la paie aux salarié-es.

En dix mois seulement, le syndicat a déposé plus de 175 griefs en lien avec ces situations qui minent l’atmosphère de travail et le service à la clientèle. Pour se faire entendre par leur employeur lors d’une assemblée générale tenue le 19 juin dernier, le STTHRE a adopté à 98 % des moyens de pression en cours de convention collective, excluant la grève. Durant les mois de juillet et août, diverses actions ont été menées afin de faire entendre raison à l’employeur. Le 1er août, celui-ci a répondu en envoyant des mises en demeure par huissier aux domiciles de tous les dirigeants du syndicat.

« Comme si ce n’était pas suffisant, le 4 octobre dernier, après avoir paritairement convenu la veille de demander la nomination d’un médiateur-conciliateur auprès du ministère du Travail, l’employeur a déposé un grief patronal réclamant plus de 150 000 $ au syndicat. Aujourd’hui nous lui disons : assez, c’est assez ! Que cet employeur se le tienne pour dit : ses techniques antisyndicales d’intimidation ne fonctionnent tout simplement pas. La Fédération du commerce et la CSN seront aux côtés des membres de ce syndicat jusqu’à ce qu’ils obtiennent la considération et le respect auxquels ils ont droit », de conclure monsieur Bergeron-Cyr.

Le STTHRE représente plus de 700 membres. Il est affilié à la FC–CSN, qui compte 30 000 membres regroupés au sein de 330 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Impasse entre les 1500 travailleuses et l’Association patronale des CPE

C’est l’impasse entre les 1500 travailleuses en CPE de Montréal et Laval et l’Association patronale nationale des CPE (APNCPE) qui représente 61 établissements. Malgré une entente de principe convenue le 17 juin dernier devant deux conciliateurs après huit jours de grève, la partie patronale utilise l’étape de rédaction de textes de la convention collective pour en modifier des éléments et même remettre en cause certains termes de l’accord. C’est pourquoi leurs représentantes syndicales ont tenu un point de presse ce matin pour dénoncer l’attitude patronale alors que les travailleuses sont sans contrat de travail depuis près de quatre ans.

« Nous sommes vraiment exaspérées par l’attitude de la partie patronale qui retarde indûment la signature de conventions, notamment à cause de mésententes sur des textes qu’on croyait réglés en conciliation avec le ministère du Travail », affirme Nathalie Fontaine, vice-présidente du Syndicat des travailleuses (eurs) des CPE de Montréal et Laval–CSN (STCPEML-CSN).

Parmi les éléments qui achoppent figure le fait que l’APNCPE veut empêcher, contre toute logique, la conclusion d’ententes locales qui pourraient survenir en cours de convention entre la partie syndicale et la direction d’un CPE dans le but d’aplanir des difficultés.

Autre litige, l’APNCPE souhaite abolir les lettres d’entente existantes qui permettent aux travailleuses de conserver des droits acquis ou encore de préciser des conditions particulières propres aux installations locales.

« Ce qui nous choque, dit Louise Labrie, représentante du secteur des CPE à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN), ce sont les manœuvres de l’APNCPE, incluant les aller-retour devant les conciliateurs, qui retardent inutilement le règlement de la convention de 1500 travailleuses. »

« À qui profite ce genre de situation qui coûte cher, très cher ? lance Lucie Longchamps, vice-présidente responsable des secteurs privés à la FSSS–CSN. Certainement pas aux parents et à leurs enfants, ni aux travailleuses. Tout cet argent pourrait être consacré à la mission des CPE plutôt que d’engraisser une firme d’avocats. »

Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain–CSN (CCMM–CSN) estime « que les travailleuses ont cessé leur grève générale illimitée en toute bonne foi après avoir adopté l’entente de principe convenue en juin dernier et que l’APNCPE doit respecter sa parole et régler ce dossier, comme il a été entendu. Tout au long de cette lutte, les travailleuses ont pu compter sur notre appui, et nous continuerons à les soutenir à fond pour qu’elles obtiennent gain de cause contre cette association patronale intraitable ».

Syndicat des sauveteurs et moniteurs de SODEM projet Saint-Laurent (FEESP–CSN)

Le Syndicat des sauveteurs et moniteurs de SODEM projet Saint-Laurent – CSN a été accrédité, le 5 octobre dernier, pour représenter : « Tous les salarié-es au sens du Code du travail, à l’exception du personnel d’accueil. »

Les travailleuses et travailleurs de SODEM à St-Laurent ont choisi de se doter d’un syndicat pour améliorer leurs conditions d’emploi. À l’instar des leurs collègues de Varennes et de Lasalle, ils veulent s’assurer d’augmenter leur rapport de force face à l’employeur. C’est donc la troisième (3e) accréditation syndicale auprès de SODEM inc.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP), au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT non-assujettis | STTNA (CSN-Construction)

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs non-assujettis – CSN (STTNA-CSN) a obtenu sa première accréditation, le 29 août 2018, pour représenter : « Tous les salariés au sens du Code du travail, pour les travaux exclus de la Loi R-20, à l’exclusion des employés de bureaux »

Les travailleurs de PNR Railworks Québec inc., qui oeuvrent à la construction et l’entretien des réseaux ferroviaires du Québec, se retrouvaient sans couverture syndicale durant une certaine période dans l’année, lors de l’exécution de travaux non-assujettis par le secteur de la construction. »

Grâce à l’accréditation du STTNA-CSN, ces travailleurs verront leur couverture syndicale s’échelonner tout au long de l’année, améliorant ainsi leurs conditions d’emploi et ouvrant le pas à d’autres travailleurs du secteur ferroviaire.

Ce nouveau syndicat sera affilié à la CSN-Construction, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Syndicat des employé-es du Collège Charlemagne (FEESP–CSN)

Le Syndicat des employé-es du Collège Charlemagne – CSN a été accrédité le 21 août dernier, pour représenter : « Tous les salariés au sens du code du travail à l’exception des enseignants, des suppléants enseignants, des salariés affectés aux services aux étudiants, à l’entretien et au transport. »

Les employé-es de soutien du Collège Charlemagne, représentés par les Teamsters 1999 depuis une douzaine d’années et insatisfaits des services de ces derniers, ont majoritairement choisi de rejoindre la CSN pour représenter leur syndicat. Ce faisant, ils pourront non seulement faire front commun avec le syndicat du Transport scolaire du Collège, lui aussi syndiqué CSN, mais également prendre en main leur syndicat, tant au niveau de la négociation que de l’application de leur convention collective.

Cette nouveau syndicat sera affilié à la Fédération des employées et employés de services publics, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.