La Régie de gestion des matières résiduelles de la Maurice (Régie) et le syndicat régional des employé-e-s municipaux de la Mauricie (CSN) sont heureux d’annoncer que, dans le dossier du renouvèlement de la convention collective des employés du site (cols bleus), les parties ont conclues une entente de principe au terme d’une ultime rencontre qui s’est terminée la nuit dernière. Cette entente sera soumise aux membres du conseil d’administration de la Régie ainsi qu’aux employés du site dans les prochains jours. Entre temps, aucune autre information sur le contenu de cette entente ne sera rendue publique.
Source : Confédération des syndicats nationaux (CSN)
Appel à l’action
Cette année marque la 20e édition de la Journée mondiale des enseignantes et des enseignants. Et pour marquer l’événement, l’Internationale de l’éducation (IE) et ses organisations affiliées, dont la FNEEQ, lancent un appel à l’action.
Fred van Leeuwen, secrétaire général de l’organisation, indique qu’« afin de marquer la fin de la campagne Uni(e) s pour l’éducation de qualité de l’IE et de faire de cette Journée mondiale des enseignantes et des enseignants l’édition la plus exceptionnelle jamais organisée, nous invitons les enseignants et le personnel de l’éducation à agir en envoyant un message au Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, afin de lui faire part de leur soutien envers une éducation de qualité pour toutes et tous, de l’inclusion de l’éducation parmi les objectifs pour le développement pour l’après 2015, et de la campagne mondiale en faveur de la scolarisation de toutes les filles. »
La présidente de la FNEEQ, Caroline Senneville souligne que les enseignantes et les enseignants accomplissent leur travail dans des conditions de plus en plus difficiles. « Nous n’avons qu’à penser aux compressions et aux politiques d’austérité qui menacent les conditions de l’exercice de la profession et réduisent l’accessibilité et l’égalité des chances pour toutes et tous », affirme-t-elle.
Quant à Véronique de Sève, vice-présidente de la CSN responsable du dossier de l’éducation, elle rappelle que la plate-forme en éducation adoptée par la CSN est claire : « l’éducation est non seulement un droit humain, mais également une responsabilité sociale. Or, le gouvernement libéral, qui impose des compressions en prétendant qu’il n’y aura aucune répercussion sur les services aux élèves, met sérieusement en péril les acquis de la société depuis 50 ans. »
À l’échelle mondiale comme à l’échelle nationale, l’accessibilité à une éducation publique de qualité interpelle directement les autorités gouvernementales et est intimement liée aux conditions de l’environnement des enseignements, des apprentissages et aux ressources pédagogiques qui y sont dédiées.
C’est donc une invitation à l’action à laquelle sont conviés les membres de la FNEEQ. Parce que l’éducation, c’est un droit fondamental.
• par courriel à wtd@ei-ie.org ou • sur Twitter avec les mots-clics #unite4ed et #FneeqCSN
À propos de la CSN et de la FNEEQ-CSN
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 320 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec. La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.
La CSN réagit aux changements du ministre Moreau
La CSN dénonce les changements apportés par le ministre Moreau au projet de loi 3 et s’inquiète des travaux à venir concernant les régimes de retraite, notamment dans les secteurs universitaire et privé.
Principaux changements
Outre le report du début des négociations en vue de la restructuration des régimes et la limitation quant à la possibilité de suspendre l’indexation automatique des rentes des retraités, le ministre a conservé la plupart des mesures excessives du projet de loi. En effet, la capitalisation de tous les régimes à 100 % et le partage des coûts sur les déficits futurs ainsi que sur ceux du service passé, qui ont le plus fait couler d’encre, y ont été conservés quasi intégralement. « Ce que nous dit Pierre Moreau entre autres, c’est qu’il retardera l’application de son projet de loi, mais qu’il l’appliquera quand même! s’indigne la vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque. C’est à une consultation de façade que nous a conviés le ministre en commission parlementaire, qui l’a fait accoucher d’une souris. »
Pour la CSN, le projet de loi amendé répond essentiellement aux demandes des villes « Malheureusement, les préoccupations des organisations syndicales n’ont pas été retenues », déplore Francine Lévesque.
Un pas de plus vers l’austérité
Pour la CSN, il est clair que le projet de loi 3 vient concrétiser le début de la politique d’austérité du gouvernement. « On voit bien quelles étaient les réelles intentions du gouvernement, qui se sert des travailleuses et des travailleurs municipaux pour donner le ton de l’automne. Ça augure très mal pour les travaux sur les autres régimes et pour l’ensemble des programmes et des services des Québécois, qui vont passer dans le tordeur », a-t-elle enchaîné.
La CSN a travaillé sérieusement pour tenter de trouver des solutions aux régimes qui sont en réelle difficulté. Elle déplore profondément le manque d’écoute du ministre, qui a suivi son plan de match : répondre aux demandes de Québec et de Montréal pour leur permettre d’éponger leurs dépenses sur le dos des travailleurs municipaux, alors que bien des villes s’étaient positionnées contre le projet de loi. « L’approche est très préoccupante. Nous n’allons pas demeurer les bras croisés devant cette entreprise de démolition », a conclu Francine Lévesque.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
La lutte contre l’homophobie victime de l’austérité du gouvernement Couillard
La Confédération des syndicats nationaux dénonce la décision du gouvernement Couillard de sabrer les budgets de publicités télévisées de la campagne de lutte contre l’homophobie.
« Il est ironique d’apprendre de telles coupes, la journée même où se tient le Forum sur l’intimidation. Pour la CSN, il faut plus que jamais mener la lutte contre les préjugés homophobes et la transphobie dans les milieux de travail, de même que dans tous les autres milieux », a déclaré le secrétaire général de la CSN, Jean Lortie.
Au travail, un quart des travailleuses et des travailleurs LGBT taisent leur orientation sexuelle. Un tiers des jeunes qui ont subi de l’intimidation sur le Web souffrent de symptômes de dépression. Les jeunes LGBT signalent de la cyberintimidation et de l’intimidation à l’école deux fois plus que les jeunes hétérosexuels. « Cela démontre l’urgence d’agir et la nécessité de mener des campagnes de sensibilisation auprès du public. Les compressions annoncées font douter du sérieux de la démarche gouvernementale. Et les mesures d’austérité atteignent encore une fois les plus vulnérables de la société », d’ajouter monsieur Lortie.
Rappelons que dans 78 pays, les comportements des personnes LGBT sont encore criminalisés, et même passibles de la peine de mort dans une dizaine d’entre eux. Rappelons aussi que l’identité ou l’expression de genre ne comptent pas parmi les motifs particuliers de discrimination inscrits dans les chartes canadienne et québécoise.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Éradiquer le phénomène en posant des gestes concrets
C’est avec beaucoup d’intérêt que Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, responsable du dossier de l’éducation, et Caroline Quesnel, vice-présidente de la FNEEQ, responsable du regroupement des établissements scolaires privés, prennent part aujourd’hui au Forum sur la lutte contre l’intimidation organisé par le gouvernement québécois.
« Si le forum a pour objectif de mobiliser les acteurs concernés et de dégager les pistes d’action d’un plan de lutte contre l’intimidation, il faudra cependant plus que des orientations pour changer les mentalités », affirme madame De Sève.
Pour la CSN et pour la FNEEQ, un suivi éducatif est nécessaire, mais il doit s’accompagner de sérieuses mesures de formation pour le personnel ainsi que de mesures pour l’éducation et la sensibilisation des jeunes.
« Dans nos écoles et dans nos collèges, nous faisons face à la croissance du phénomène de l’intimidation, entre autres, dans les médias sociaux, et il est urgent de définir et de mettre en place les services nécessaires au soutien des jeunes qui sont victimes d’intimidation ainsi qu’à ceux qui commettent de tels actes », précise madame Quesnel.
La lutte à la violence et à l’intimidation à l’école suppose la collaboration de tout le monde; celle des élèves, celle du personnel, mais aussi celle des directions d’école et des parents. Cette lutte nécessite un engagement financier à long terme dans le réseau scolaire de façon à pouvoir disposer des ressources humaines et des outils éducatifs nécessaires. « Or, le gouvernement libéral nous parle de compressions et d’austérité sur tous les tons. Cela nous semble en contradiction avec l’élaboration et la mise en place de mesures pour s’attaquer véritablement au problème de l’intimidation à l’école », ajoute madame Quesnel.
Par ailleurs, madame de Sève souligne que l’intimidation est un phénomène qui n’est pas exclusif à l’école. « Les milieux de travail n’en sont pas exempts et bien que le dispositif de plaintes pour harcèlement psychologique soit un acquis, cela est loin de constituer une panacée : il judiciarise gravement un problème qui aurait intérêt à être traité d’abord sur le plan de la prévention et de la santé-sécurité. »
La vice-présidente de la CSN rappelle également que les personnes âgées peuvent elles aussi être victimes d’intimidation. « Là encore, des mesures de dépistage et de lutte à la maltraitance sont nécessaires, mais les compressions budgétaires risquent de compromettre les efforts pour mettre en œuvre le plan gouvernemental de lutte à la maltraitance contre les aînés. »
La lutte à l’homophobie constitue un autre front de lutte à l’intimidation où la CSN est active avec son comité confédéral LGBT, « Nous appelons les syndicats de la CSN à s’engager fermement dans la lutte à l’homophobie en milieu de travail. »
« Nous espérons vivement que la tenue de ce Forum donnera lieu à des actions concrètes afin d’éradiquer une fois pour toutes, le phénomène de l’intimidation sous toutes ses formes et dans tous les milieux », conclut la vice-présidente de la CSN.
À propos de la CSN et de la FNEEQ-CSN
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) est une organisation syndicale composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres, dans les cégeps, les établissements privés et les universités. Elle est l’organisation syndicale la plus représentative de l’enseignement supérieur au Québec.
Un peu de cohérence, s’il vous plaît!
S’il est souhaitable de favoriser le développement économique du Nord, il faut cesser de faire de la Côte-Nord une zone grise sur le plan des services aux citoyens pendant que le minerai et les travailleurs transitent, emportant avec eux richesses et salaires, au détriment d’un développement local et régional plus que nécessaire. Le gouvernement en place trouve des fonds publics pour son Plan Nord, alors qu’il nous fait un portrait dramatique des finances publiques.
Quel développement intégré?
La nouvelle mouture du Plan Nord libéral, présentée par le premier ministre Couillard au forum Objectif Nord mardi dernier à Montréal, lançait un appel aux entreprises, les invitant à investir dans le développement minier nordique, malgré un marché baissier, avec des millions de dollars de fonds publics annoncés, sans aucun calendrier ni échéancier. Un projet de loi dans le but de créer une société d’État autonome. À cela s’ajoute un investissement de 20 millions de dollars dans la réalisation d’une étude de faisabilité pour la construction d’un lien ferroviaire entre la Côte-Nord et la fosse du Labrador. Cela ressemble à l’improvisation des deux premières moutures du développement du Plan Nord, qui nous faisaient miroiter la richesse pour tous les Nord-Côtiers.
Et pendant ce temps, on fusionne dans les services de santé et services sociaux, on coupe dans les garderies, l’éducation, les directions régionales des ministères, accumulant les pertes d’emplois et les difficultés pour obtenir des services essentiels pour la population. Comment pourra-t-on gérer l’arrivée de nouveaux projets, si la pression déjà trop forte sur les ressources disponibles des villes de la Côte-Nord accroît le déficit des soins de santé, des garderies, des logements, des commerces?
L’expérience des dernières années est une preuve limpide de l’échec à venir : pénurie de logements à Sept-Îles et Port-Cartier, hausse du prix des loyers et des maisons, manque de places en garderie, pénurie de personnel dans les établissements de santé et services sociaux, dans les commerces, dont plusieurs ont dû fermer faute d’employé-es. Sans oublier les jeunes qui quittent l’école sans terminer leur secondaire pour occuper des emplois souvent éphémères. Que leur arrivera-t-il lorsqu’ils devront aller travailler ailleurs? Et la pauvreté augmente dans un tel contexte. Le fly in/fly out devient la norme, il faut accueillir des travailleurs qui vont repartir sans participer à la vie régionale.
Et voilà que le ministre Barrette abolit les Agences de santé et services sociaux, fusionne les CSSS et crée une méga structure, le « Centre intégré de santé et de services sociaux » (CISSS), qui n’équivaut qu’à un chambardement des structures actuelles et qui n’assure en rien de meilleurs services, surtout sur un grand territoire comme celui de la Côte-Nord, où la proximité des services est essentielle. Et d’autres mesures d’austérité sont à venir… Ce gouvernement veut récupérer 3.2 milliards de dollars, dont 2 en santé. Nous sommes convaincus que les services à la population seront touchés.
Où se trouvent les investissements en services dans ce beau programme? Quelles sont les propositions pour un développement intégré, non pas du point de vue de l’entreprise, mais bien de celui des villes, des communautés et des citoyens de la Côte-Nord qui doivent voir leur région se développer de manière durable? Faut-il regarder passer les trains comme d’autres municipalités regardent passer les pétroliers, être prêts à assumer les inconvénients, les conséquences et les risques, sans aucune contrepartie?
Le parti pris de ce gouvernement est clair : favoriser les entreprises, peu importe ce qu’il en coûte. On revient à une vision de l’économie axée sur l’extraction des ressources minières, une stratégie qui rend les régions ressources dépendantes des aléas des marchés, constamment à la traîne sur le plan des services. Au XXIe siècle, il faut au contraire penser à l’avenir, choisir de diversifier l’économie de ces régions, penser en termes de développement durable et d’occupation du territoire. Le Conseil central Côte-Nord- CSN invite le gouvernement à faire preuve de cohérence : les mesures d’austérité ne feront que compliquer une situation déjà difficile, contribuant entre autres à la pénurie de main-d’œuvre, au manque de services et à l’éloignement des investisseurs. Il est temps de faire du Plan Nord un modèle de développement durable.
À propos du conseil central
Le Conseil central Côte-Nord – CSN regroupe plus de 50 syndicats représentant plus de 5 500 travailleuses et travailleurs. Quant à la CSN, elle compte plus de 325 000 travailleuses et travailleurs provenant de tous les secteurs d’activité, tant public que privé.
La CSN poursuit sa lutte pour le droit à l’équité salariale de toutes les travailleuses
La CSN en appelle du jugement de la Cour supérieure concernant la Loi sur l’équité salariale qui a notamment pénalisé les travailleuses des CPE en les privant des rajustements salariaux auxquels elles avaient droit.
Rappelons que l’adoption tardive du règlement visant les milieux de travail exclusivement féminin a entraîné des dates différentes de rétroactivité pour les travailleuses qui y occupent un emploi. Voilà qui est au cœur de la contestation que les travailleuses des CPE affiliées à la FSSS et à la CSN ont été les premières à faire valoir devant les tribunaux.
« Rien ne justifie que les travailleuses des centres de la petite enfance perdent autant d’années au point de vue de l’application de l’équité salariale, déplore la vice-présidence de la CSN, Francine Lévesque. Nous avions contesté cette disposition de la loi discriminatoire, qui contrevient aux chartes puisqu’elle viole le droit à l’égalité. Et nous n’en démordons pas : c’est ce que nous comptons faire valoir en appel. »
Pour la vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Josée Marcotte, les femmes travaillant en centre de la petite enfance, comme toutes celles qui œuvrent dans des secteurs exclusivement féminins, sont victimes d’une terrible injustice. « Ce déni de droit à leur égard doit être corrigé. Nous ne pouvons laisser perdurer une telle aberration législative et nous allons nous battre pour que toutes les travailleuses du Québec aient les mêmes droits au point de vue de l’équité salariale. »
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Les agents correctionnels lancent une campagne pour contrer les attaques antisyndicales des conservateurs
Ottawa, le 30 septembre 2014 — Cet après-midi, les agents correctionnels syndiqués entament leur action contre les attaques antisyndicales du gouvernement conservateur en s’adressant directement aux électeurs de la circonscription fédérale d’Ottawa-Ouest – Nepean.
Environ 200 membres du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC-CSN) feront du porte-à-porte dans la circonscription pour parler de réalités qui réfutent les déclarations inexactes du gouvernement Harper au sujet du rôle des syndicats au Canada. Cette action, surnommée « Attention : Danger », est la première de nombreuses campagnes de sensibilisation ciblées qu’UCCO-SACC-CSN entend mener au cours des prochains mois.
Après une série de lois qui affaiblissent les droits syndicaux pour les travailleurs en vertu du Code canadien du travail et un certain nombre de résolutions politiques adoptées au dernier congrès du Parti conservateur, qui détruiraient essentiellement le mouvement syndical, Kevin Grabowsky, président national d’UCCO-SACC-CSN, déclare qu’il est temps pour les agents correctionnels de se mobiliser.
« Nous avons atteint un point de non-retour avec ce gouvernement, a déclaré M. Grabowsky. C’est pourquoi nous nous adressons directement à la population pour lui expliquer qu’en s’attaquant aux syndicats, Harper s’en prend à tous les Canadiens. »
Les agents correctionnels fédéraux diront également aux résidents que beaucoup des moyens utilisés pour protéger les Canadiens ont été obtenus grâce aux efforts des syndicats, et que cela aurait probablement été impossible avec les lois que les conservateurs ont mis en place ou envisagent d’adopter.
Les récentes modifications apportées au Code canadien du travail contenues dans le projet de loi omnibus C-4 de mise en œuvre du budget, par exemple, changent la définition de danger dans le lieu de travail. Les agents correctionnels sont directement visés par ce changement, car l’ancienne définition était cruciale pour rendre leur milieu de travail plus sûr et sécuritaire.
« Les syndicats sont essentiels à la société canadienne. En travaillant ensemble, les syndiqué-es ont gagné un grand nombre des avantages que tous les Canadiens tiennent pour acquis aujourd’hui : la semaine de 40 heures, les protections en matière de santé et de sécurité, les vacances, la rémunération des heures supplémentaires, et ainsi de suite », a déclaré M. Grabowsky.
« Tous les Canadiens devraient se demander s’ils veulent d’une société qui n’accorde pas un semblant de respect aux travailleuses et aux travailleurs, poursuit-il. C’est pourquoi nous disons aux gens “Attention : Danger”. C’est ce qui nous attend si nous laissons les conservateurs implanter leur programme antisyndical. »
Nouvelle convention collective entérinée à la mine Niobec
Les 58 membres du Syndicat des employé-es cols blancs de la Mine Niobec – CSN, réunis jeudi dernier en assemblée générale, ont entériné l’entente de principe intervenue le 17 septembre dernier dans une proportion de 86 %.
La nouvelle convention collective, d’une durée de 3 ans, prévoit des augmentations salariales annuelles de 2, 3 et 3,5 % assorties de montants forfaitaires, la majoration des primes existantes et la création d’une prime pour les travailleurs sous terre. L’accord prévoit aussi la bonification de la contribution de l’employeur pour le régime de pension et Fondaction de même que celle des assurances collectives et des vacances.
L’entente permet également de clarifier plusieurs articles de la convention collective, de renforcer le travail syndical et les relations de travail et de mettre en place un nouvel outil d’information et de suivi des tâches confiées à la sous-traitance. « Nous sommes satisfaits du résultat de cette négociation. En plus des bonifications monétaires, nous avons réussi à renforcer nos outils syndicaux pour assurer de saines relations de travail à la mine et pour agir pour protéger les tâches de notre unité de négociation. Ces outils seront utiles dans le contexte actuel où notre employeur cherche à se départir de nos installations au profit d’un nouvel acquéreur. Évidemment, nous resterons vigilants et mobilisés pour assurer l’intérêt de nos syndiqués pendant les trois prochaines années de notre contrat de travail », d’affirmer Yves Rousseau, président du syndicat.
À propos
La Fédération de l’industrie manufacturière (FIM-CSN) rassemble plus de 30 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de 320 syndicats partout au Québec. La FIM est présente dans l’ensemble du secteur forestier. Quant à la CSN, elle représente 325 000 travailleuses et travailleurs, et ce, tant dans les secteurs privé que public.
De nouveau, les familles sont attaquées de plein fouet par les mesures d’austérité de Philippe Couillard
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) déplore les compressions budgétaires annoncées, qui frapperont les services de garde en milieu scolaire et auront des conséquences néfastes sur les services aux élèves.
« Par les compressions dans les budgets des services de garde en milieu scolaire et la hausse de la tarification demandée aux parents, Philippe Couillard et son gouvernement s’attaquent à nouveau aux mesures de soutien familiale, remettent en question la conciliation des responsabilités professionnelles et familiales et mettent à mal le développement des enfants et l’égalité des chances », fustige Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN. « Au final, les familles verront leur fardeau financier augmenter, sans pour autant obtenir de meilleurs services, puisque l’on coupe en même temps dans le programme », se désole la dirigeante syndicale.
« Déjà que les parents font leur part en contribuant à plus de 55 % aux services de garde offerts en milieu scolaire, les mesures d’austérité vont directement diminuer le nombre d’activités ou de sorties des élèves ou, pire encore, risquer de stigmatiser encore plus les enfants de familles à faible revenu, qui ne pourront plus y participer », décrie Marjolaine Côté, vice-présidente de la Fédération des employées et des employés des services publics.
La CSN demande depuis longtemps de reconnaître les services de garde en milieu scolaire comme service complémentaire à l’article 5 du Régime pédagogique de l’éducation préscolaire, de l’enseignement primaire et de l’enseignement secondaire et qu’à ce titre, ils soient gratuits, conformément à l’article 3 de la Loi sur l’instruction publique.
Dur coup pour Brompton
La CSN regrette la fermeture temporaire de la machine numéro 1 et de l’atelier de pâte désencrée de l’usine de Kruger qui va entraîner la perte de 98 emplois dès le 14 novembre. L’usine compte 360 employé-es au total.
« Nous comprenons la difficulté dans le marché du papier journal, mais nous souhaitons que Kruger et le gouvernement puissent se concerter pour trouver une solution à long terme pour les usines de papier », affirme André Forest, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des pâtes et du papier de Brompton-CSN.
L’usine de Brompton possède par ailleurs des atouts indéniables, comme son unité de cogénération et un barrage.
En attendant une solution, le syndicat accompagnera les membres qui seront directement affectés afin qu’ils puissent avoir tout le soutien requis dans les circonstances. L’incertitude demeure complète pour ces travailleuses et ces travailleurs qui n’ont encore aucune idée de la durée de leur mise à pied.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Quand le dialogue promis devient monologue
La CSN, la Fédération de la Santé et des Services sociaux (FSSS-CSN) ainsi que la Fédération des Professionnèles (FP-CSN) ont appris avec étonnement, ce matin, le dépôt expéditif du projet de loi proposant l’abolition des Agences. La CSN, la FP et la FSSS sont choquées de l’attitude cavalière du gouvernement Couillard, alors qu’il s’était engagé à un dialogue ouvert sur la question.
Rappelons que les composantes du réseau de la santé et des services sociaux sont actuellement engagées dans une démarche visant à définir des solutions pour assurer la pérennité du réseau. Il est déplorable que le gouvernement propose de façon unilatérale d’en revoir les structures alors que le 2e Rendez-vous national sur l’avenir du système public de santé et de services sociaux, qui aura lieu en décembre, permettra de déterminer des voies d’avenir. « La réforme des structures proposée par le gouvernement est loin d’être une réponse satisfaisante aux défis que rencontre le réseau. Ce que la population souhaite, c’est que l’on améliore les services de santé et non qu’on se lance dans une énième réforme des structures », explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Force est de constater que le gouvernement a choisi d’imposer sa décision unilatéralement, optant pour un monologue aux dépens du dialogue promis.
Les trois organisations déplorent d’autre part le fait que le MSSS ait imposé la loi du silence en exigeant la signature de clauses de confidentialités aux PDG d’agences lors d’une rencontre la semaine dernière. Ainsi, les travailleuses et les travailleurs œuvrant dans les Agences n’ont été ni consultés ni informés de ce qui les attendait, jusqu’à ce matin, où ils ont appris leur sort dans les médias.
À propos
La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.
La Fédération des professionnèles (FP) représente plus de 8000 professionnèles, techniciennes et techniciens, œuvrant dans différents secteurs d’activité, dont les Agences de la santé et des services sociaux.
Fondée en 1921, la CSN regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
La CSN s’engage dans la lutte à l’austérité
La Confédération des syndicats nationaux (CSN) propose à ses organisations affiliées de faire de la lutte aux politiques d’austérité du gouvernement Couillard une priorité d’action au cours des prochains mois. En ce sens, elle participera, aux côtés de celles et de ceux qui s’opposent aux visées libérales, à créer une alliance la plus large possible pour mener cette bataille cruciale pour le Québec.
« L’opposition aux politiques d’austérité du gouvernement Couillard se met en place, a mentionné Jacques Létourneau. La lutte que mènent les employé-es municipaux et ceux des sociétés de transport en commun pour s’ opposer au projet de loi no 3 en est un gros morceau. Tous les jours, des syndicats de la santé dénoncent les effets des coupes budgétaires et du sous-financement sur les services à la population. Le Front commun prépare la prochaine négociation des employé-es de l’État dans un contexte des plus sinistres. En outre, des groupes populaires annoncent une manifestation le 31 octobre contre les visées des libéraux. Nous proposons à nos 2000 syndicats et à nos 325 000 membres de prendre part au mouvement et d’étendre cette mobilisation aux quatre coins du Québec pour empêcher le gouvernement Couillard de démanteler l’État social québécois et de saccager nos services publics et nos programmes sociaux. »
Au Palais des congrès de Montréal, où sont réunis jusqu’à vendredi plus de 750 salarié-es de la centrale et délégué-es du conseil confédéral, l’instance décisionnelle entre les congrès, le président de la CSN a plaidé pour créer une alliance la plus large possible afin de favoriser une coordination des actions contre le gouvernement libéral. « Nous n’avons pas l’intention de le laisser faire et nous serons actifs avec celles et ceux qui veulent contrecarrer le projet dévastateur des libéraux, a-t-il ajouté. L’enjeu est majeur. »
Un Québec trompé et tronqué
« Depuis les dernières semaines, les libéraux ont été très clairs sur leurs intentions, a mentionné le président de la CSN. Ils veulent en finir avec ce qui fait la force du Québec pour atteindre à mieux répartir la richesse et établir plus d’équité : la fin d’un État social fort. Pourtant, lors de la campagne électorale, il n’a jamais mentionné qu’il irait dans cette direction ni qu’il frapperait aussi durement. Il a trompé le Québec. » Le 1er mai, lors de la traditionnelle rencontre des chefs syndicaux avec le premier ministre, ce dernier a déclaré qu’il n’avait pas l’intention d’entreprendre son mandat comme l’avait fait son prédécesseur Jean Charest, en 2003, en déposant une kyrielle de projets de loi antisociaux et antisyndicaux, tous adoptés sous le bâillon. « Philippe Couillard disait plaider pour une réconciliation. Dans les faits, ses politiques d’austérité auront exactement l’effet contraire : couper le Québec en deux et creuser davantage les écarts », a réagi Jacques Létourneau. « Nous rappellerons à sa mémoire comment, en 2003, nous avons réagi en manifestant dans la rue, devant les établissements et les usines contre les politiques du gouvernement Charest. Le premier ministre devrait aussi se souvenir du bruit des casseroles qui ont retenti en 2012, lorsque les libéraux ont voulu hausser les droits de scolarité universitaires. »
Un modèle unique
Selon ce dernier, le modèle social québécois, unique en Amérique du Nord, n’est certes pas parfait, diminué par plus de 25 années de réformes et de sous-financement. « En outre, en changeant à maintes reprises les règles fiscales, les gouvernements qui se sont succédé ont privé l’État de sources de revenus qui font aujourd’hui défaut. Ces coupes purement idéologiques et cette quête effrénée vers le déficit zéro jouent davantage contre la classe moyenne, celle des travailleuses et des travailleurs, et contre les plus démunis. Elles doivent cesser. Un autre modèle est possible. Nous le ferons valoir. » Récemment, aux politiques d’austérité lancées (gel des effectifs dans le secteur public, réduction des dépenses dans plusieurs ministères, sous-financement des services de santé et d’éducation, coupes dans les centres jeunesse…) et aux cibles, colossales, des commissions sur la révision permanente des programmes et de la fiscalité qu’il a mises sur pied se sont ajoutées des annonces d’une série d’autres mesures toutes plus catastrophiques les unes que les autres qui frapperaient tous les pans de notre société : congés parentaux, services de garde, universités, autres réorganisations dans la santé et l’éducation, conservatoires de musique, etc.
Pour la CSN, l’État doit jouer un rôle actif pour consolider notre modèle en redonnant tout son sens aux fonctions de l’État comme redistributeur de la richesse tout en permettant la croissance économique. « Les organisations internationales comme le Fonds monétaire international ont avoué avoir été dans l’erreur en misant à tout prix sur l’austérité, a poursuivi le président de la CSN. Le premier ministre Couillard dirige le Québec vers un cul-de-sac. » « Au cours des prochains mois, nous démontrerons tous les effets des coupes libérales sur la population. Le gouvernement Couillard verra qu’elle est fortement attachée à ses services publics, ses programmes sociaux et à la mission que doit jouer l’État au Québec pour redistribuer la richesse. Nous lui ferons valoir de multiples façons notre opposition à son entreprise de démantèlement » a conclu Jacques Létourneau.
Les orphelins de l’austérité
Chaque compression budgétaire produit des effets négatifs sur la population, mais il est particulièrement irresponsable de jouer avec la vie de milliers d’enfants et d’adolescents vulnérables sous la responsabilité de la DPJ. La Loi sur la protection de la jeunesse prévoit pourtant que l’État doit assurer la sécurité et le développement de ces enfants.
Le gouvernement du Québec a décidé de retrancher 20 M$ dans le budget des centres jeunesse du Québec pour 2014-2015, alors que le nombre de cas d’enfants signalés à la DPJ ne cesse d’augmenter chaque année. Ce chiffre de 20 M$ provient de l’Association des centres jeunesse du Québec (ACJQ) qui se dit « préoccupée » quant à sa capacité à maintenir les services actuels pour les jeunes vulnérables.
L’ACJQ, qui regroupe 16 centres partout au Québec, rappelle que l’« effort d’optimisation » des trois dernières années rend la compression de cette année très difficile. « Les travailleuses et les travailleurs des centres jeunesse sont déjà épuisés et on ne peut pas se permettre d’augmenter encore le roulement de personnel quand on sait l’instabilité que vivent déjà plusieurs des jeunes en crise qui sont sous la responsabilité de l’État », insiste Line Beaulieu, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). La vice-présidente ajoute qu’un tel contexte budgétaire rend très difficile la prévention des mauvais traitements envers les enfants et empêche d’assurer l’accès aux meilleures pratiques en matière de services aux enfants et à leurs familles.
Ces compressions surviennent au moment où le nombre d’enfants pris en charge augmente régulièrement depuis des années. En effet, le Bilan des directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) indique que les signalements retenus sont passés de 21 979 en 1979-1980 à 32 661 en 2011-2012. En ce qui concerne les cas pris en charge par la DPJ, ils sont passés de 31 741 en 2011-2012 à 32 239 en 2012-2013. Depuis 2010, la DPJ constate une hausse de 17,3 % des signalements dont plus du tiers sont retenus. En 2013-2014, cela représentait 3 % de plus que l’année précédente. Bref, ce sont plus de 30 000 enfants vulnérables qui ne pourront pas bénéficier de ressources stables et suffisantes à leur rétablissement physique et psychologique.
Incohérence du gouvernement libéral
L’équipe libérale avait pourtant pris position en campagne électorale pour sauvegarder les services aux jeunes vulnérables.
Le premier ministre Couillard lui-même avait promis de rouvrir le foyer de groupe de Roberval situé dans son compté. Il a en partie tenu promesse en octroyant 1,1 M$ spécifiquement pour Roberval, mais le Centre jeunesse Saguenay-Lac-Saint-Jean a récemment appris qu’il subira une coupe budgétaire de 600 000 $. Ce sera donc d’autres services de la région qui écoperont.
Interpellée par la FSSS-CSN en campagne électorale, la directrice générale du Parti libéral du Québec, Marie-Ève Ringuette, rassurait la FSSS-CSN sur l’avenir des centres jeunesse en disant vouloir hausser le budget de la santé de 4 % et ainsi préserver les services.
L’actuelle ministre de la Justice, Stéphanie Vallée, a dénoncé, pas plus tard qu’en janvier dernier, les compressions prévues à ce moment dans les centres jeunesse. « De ce que nous comprenons maintenant, c’est qu’il y a des coupes dans les services dispensés à l’une des clientèles les plus fragiles que le gouvernement doit protéger », insistait alors la députée libérale, qui a œuvré comme avocate auprès de cette clientèle.
Campagne Grandir dans la dignité
Pour ramener un peu d’humanité dans le soutien aux jeunes vulnérables, la FSSS-CSN a décidé de mettre sur pied la campagne Grandir dans la dignité qui vise à mettre fin au sous-financement dans les centres jeunesse que le Vérificateur général dénonçait déjà en 2009, et à réclamer des états généraux afin de prendre le temps de se demander comment le Québec entend traiter les enfants qui sont confiés à l’État.
Plus d’informations au : http://www.fsss.qc.ca/grands-dossiers/vpp/ #grandir_dignite
Le site contient une vidéo qui explique les raisons de la campagne ainsi que l’affiche de Grandir dans la dignité qui est placardée depuis peu dans les centres jeunesse partout au Québec.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
La CSN, pour l’action sur les changements climatiques
À Montréal comme à New York, la CSN a été présente pour le climat, aujourd’hui, à la veille d’un sommet névralgique des Nations Unies sur les changements climatiques.
Des membres de la CSN ont marché sous la bannière du Conseil central du Montréal métropolitain, se joignant à plusieurs milliers de Québécoises et de Québécois pour réclamer une action internationale immédiate pour contrer les gaz à effet de serre.
À New York, où plus de 100 000 manifestants ont investi les rues, la CSN était représentée par Nathalie Guay, adjointe au comité exécutif et responsable des relations internationales. Elle a pris part à la marche avec une délégation de 120 militantes et militants québécois, organisée par Équiterre. Le mouvement syndical américain a aussi joué un rôle central dans cette mobilisation, soulignant le fait que les travailleuses et les travailleurs syndiqués ont été les premiers répondants à risquer leurs vies dans des désastres environnementaux – comme l’ouragan Sandy – causés par les changements climatiques.
À Montréal, les marcheurs affichant des cœurs verts ont dénoncé le gouvernement fédéral conservateur pour avoir retiré le Canada de l’accord de Kyoto sur les gaz à effet de serre. Le premier ministre Stephen Harper brillera par son absence parmi 125 autres chefs d’État qui participeront au sommet des Nations Unies, lundi.
Ailleurs dans le monde, des marches et des manifestations pour le climat ont été tenues dans plus de 2700 villes sur les cinq continents : une mobilisation internationale sans précédent afin de donner un coup d’élan aux pourparlers à l’ONU demain, qui visent à préparer la Conférence mondiale sur les changements climatiques de Paris de l’automne 2015.
Le président de la CSN lance un sérieux avertissement aux libéraux de Couillard
Le président de la CSN, Jacques Létourneau, a lancé un message clair aujourd’hui au gouvernement Couillard à la grande marche contre la réforme des régimes de retraite du secteur municipal et des politiques d’austérité à laquelle ont pris part plus de 50 000 personnes, à Montréal. « Nous disons non au virulent projet de loi 3 contre les travailleurs, non à des compressions purement idéologiques qui viendraient complètement saccager le modèle social que les Québécois se sont donné », a-t-il lancé à la foule de manifestants rassemblée devant le bureau du premier ministre à Montréal.
« Le Régime québécois d’assurance parentale, les CPE, les universités, les commissions scolaires, les agences de santé, les conservatoires de musique en région, et j’en passe, sont des cibles pour les libéraux qui nous ont caché leurs réelles intentions en campagne électorale. Les Québécois n’ont pas voté pour ça. Que Pierre Moreau et Philippe Couillard se le tiennent pour dit : nous ne nous laisserons pas faire et nous ne les laisserons pas faire. »
« Les politiques annoncées visent notamment les familles, les étudiants, les retraités, les jeunes, les travailleurs, qui profitent tous de l’occasion aujourd’hui pour rappeler à l’ordre les libéraux. Aucun gouvernement, même majoritaire, ne peut se permettre de sabrer si délibérément les acquis de ces citoyens, sans quoi il en paiera un jour le prix politique. Rappelons-nous à cet effet la lutte étudiante au printemps 2012. »
Visionnez la galerie de photos de la manifestation sur la page Facebook de la CSN ou rendez-vous à facebook.com/lacsn.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.
Grande marche à Montréal contre le projet de loi 3
Ce samedi en milieu de journée, plus de 50 000 manifestants ont défilé au centre-ville de Montréal contre le projet de loi 3 du gouvernement Couillard. Syndiqués et non-syndiqués, jeunes, aînés, familles ont réclamé le droit à une retraite décente pour tous. Ensemble, ils ont dénoncé les conséquences du projet de loi, notamment l’appauvrissement des aînés et le reniement des contrats signés.
La manifestation s’est mise en branle à midi au parc La Fontaine pour se diriger vers le bureau du premier ministre Couillard sur l’avenue McGill College. L’événement était organisé par la Coalition syndicale pour la libre négociation, qui représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec : cols blancs, cols bleus, policiers, pompiers, professionnels et employés de sociétés de transport.
La Coalition réitère que les régimes de retraite des municipalités sont globalement en bonne santé financière. Là où des difficultés persistent, les syndicats sont prêts à continuer le processus déjà enclenché pour négocier des mesures de contrôle des coûts.
« Le grand rassemblement d’aujourd’hui démontre que la grogne prend de l’ampleur. Nous mettons en garde le gouvernement Couillard contre un gâchis annoncé. Le projet de loi 3 aurait des conséquences incalculables sur le climat de travail et les négociations futures dans les municipalités, de même que sur le climat social en général. Pourtant, les nombreuses ententes conclues à ce jour font la démonstration que nous sommes déjà en mode solutions. Le gouvernement est à la croisée des chemins : il a encore la chance d’emprunter la voie du compromis et de l’apaisement », a lancé Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.
« Nous sommes très inquiets face à l’attitude du gouvernement qui prétend vouloir établir un dialogue social, mais qui se braque devant toutes tentatives de discussions franches et de solutions alternatives. Québec devrait s’occuper de la vaste majorité de la population qui n’a pas de régime de retraite à prestations déterminées au lieu de s’attaquer aux travailleurs et aux retraités », a réclamé Daniel Boyer, président de la FTQ.
« Philippe Couillard parlait durant les élections de réconciliation nationale et de dialogue social et nous arrive avec le projet de loi 3 qui s’en prend sans vergogne à la rémunération et aux conditions de tous les travailleurs municipaux. Celui-ci est la première étape des nombreuses mesures d’austérité annoncées par les libéraux qui vont nous toucher directement. Nous allons combattre sur tous les fronts possibles pour les empêcher de se livrer à ce saccage », a dénoncé Jacques Létourneau, président de la CSN.
La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com
Elle est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.
Le CCRI accepte la demande de CBC/Radio-Canada
Aujourd’hui, la vice-présidente du Conseil canadien des relations industrielles (CCRI), Louise Fecteau, a rendu une décision favorable à la demande de révision des accréditations syndicales déposée par CBC/Radio-Canada le 31 mai 2012.
Selon le Code canadien du travail, à la suite de cette décision, les parties disposeront d’un délai de 90 jours pour tenter de s’entendre sur la définition de la structure des unités. Advenant une impasse, le CCRI tranchera sur la redéfinition des unités en présence qui pourrait comporter une, deux ou trois unités syndicales. C’est à l’issue de cette seconde décision qu’un vote d’allégeance sera planifié et que les salarié-es touchées seront consultés.
Rappelons qu’en assemblée générale, le Syndicat des communications de Radio-Canada (FNC-CSN) s’est démocratiquement positionné contre cette réorganisation recherchée par l’employeur. À la lumière de la décision rendue aujourd’hui, le SCRC convoquera une nouvelle assemblée générale afin de prendre position sur l’avenir de notre structure syndicale.
Le Syndicat des communications de Radio-Canada représente 1600 membres au Québec et à Moncton. Il est affilié à la Fédération nationale des communications-CSN, qui regroupe 7000 membres œuvrant dans les domaines des communications et de la culture.
Les RSG membres de la CSN choquées par les offres ridicules du ministère de la Famille
Les représentantes des 2000 responsables en service de garde éducatif en milieu familial trouvent complètement ridicules et choquantes les offres pécuniaires déposées par le ministère de la Famille lors d’une séance de négociation tenue hier après-midi. Si bien qu’en réponse à ces offres, les RSG amorcent dès demain et pour les prochains jours des actions de visibilité dans l’ensemble des régions. Elles se réuniront bientôt pour décider des moyens d’action à déployer.
« On ne s’attendait aucunement à se faire déposer des offres aussi insignifiantes et surtout révoltantes », lance Lucie Longchamps, représentante du secteur des RSG et membre du comité de négociation national à la FSSS-CSN. « Avec ces offres, nos membres vont s’appauvrir inévitablement. Que la ministre de la Famille ait mandaté ses représentants pour nous présenter ce dépôt nous confirme le profond mépris de son ministère et de son gouvernement à l’égard de celles qui accueillent, éduquent, nourrissent et cajolent plus de 92 000 enfants fréquentant les services de garde en milieu familial. Or, la ministre nous avait promis, lors d’une rencontre estivale, qu’elle nous respecterait. C’est plutôt le contraire qui se passe aujourd’hui. On n’a pas dit notre dernier mot », de poursuivre Lucie Longchamps.
Les offres sont à mille lieues des demandes initiales des RSG déposées le 12 juin dernier. Ainsi, le ministère propose un maigre 0,5 % d’augmentation annuelle du 1er avril 2014 au 31 mars 2015, sans rétroactivité couvrant la fin de l’entente, le 1er décembre 2013. Elles demandent la même hausse versée aux employé-es des secteurs publics et parapublics pour les années 2014 et 2015, soit 3 %. L’offre contient une hausse d’à peine 0,5 % au chapitre de la parité du nombre de congés payés en vigueur chez les éducatrices en CPE. Elles demandent un rattrapage d’environ 5 %. Aucune hausse n’est prévue concernant la part de la subvention spécifique pour les poupons et les enfants aux prises avec des handicaps. Aucune indexation pour parer à l’augmentation des coûts des protections sociales comme la CSST, le Régime québécois d’assurance parentale, le Régime des rentes du Québec, etc., alors que les RSG demandent environ 1 %. Pas d’indexation non plus pour compenser les coûts du service de la garde familiale, notamment l’électricité, le gaz, l’alimentation, les assurances, les frais d’entretien et ceux liés à l’accomplissement de leur mission. Pour Dany Lacasse, vice-président et responsable des secteurs privés à la FSSS-CSN : « Avec ces offres-là, le ministère se moque carrément des RSG! Il faut qu’il prenne la pleine mesure de leurs effets néfastes sur leur situation et sur le développement du réseau des services de garde en milieu familial. Accepter ces offres serait ni plus ni moins que de signer à court terme leur propre disparition, une bonne partie des avancées obtenues lors de la première entente fondant comme neige au soleil. Le gouvernement doit le réaliser et il doit revoir à la hausse ses offres à la lumière des demandes réalistes des RSG, et non de son obsession idéologique, l’austérité budgétaire à tout prix. »
Selon Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches. « On sait que l’amélioration des conditions de travail et de pratiques contribue au renforcement de la mission des RSG et du réseau des services en milieu familial. Or, avec ses offres totalement inacceptables, le gouvernement fragilise encore plus les services de garde. En outre, l’élimination de l’allocation spéciale destinée aux services de garde en milieu défavorisé, l’augmentation des tarifs, la fin annoncée du principe de la tarification unique, les appels à réduire les avantages du Régime québécois d’assurance parentale, tout ça concourt à affaiblir les acquis qui ont permis à des dizaines de milliers de femmes d’intégrer le marché du travail et de battre en brèche la pauvreté. On ne laissera pas faire ça, c’est certain. »
Rappelons que les négociations pour le renouvellement de l’entente collective des RSG, membres de la CSN, se sont amorcées le 19 octobre 2013, près de deux mois précédant l’échéance de première entente, le 30 novembre. Les RSG CSN ont déposé leurs demandes d’ordre financier le 12 juin dernier. Jusqu’ici, une trentaine de rencontres ont permis de régler l’ensemble des matières excepté celles d’ordre pécuniaire.
À propos des RSG et de la CSN
Quelque 2000 RSG regroupés dans 21 syndicats régionaux sont membres de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), laquelle représente quelque 130 000 membres provenant des secteurs privés et publics. Le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches compte 44 000 membres présents dans 240 syndicats des secteurs publics et privés regroupés sur une base régionale. Pour sa part, la CSN compte plus de 325 000 membres issus de tous les secteurs d’activité tant privés que publics.
La révolution Barrette, une autre réforme improvisée
Le ministre Barrette a présenté les grandes lignes des changements de structures qu’il proposera pour le réseau de la santé et des services sociaux. Pour la CSN, cela revêt toutes les apparences d’une réforme improvisée qui viendra chambouler l’organisation du réseau, au détriment des services à la population.
Selon Radio-Canada, cette refonte complète du système prévoit l’abolition des agences régionales de la santé et la fusion de la majorité des centres de santé et de services sociaux (CSSS).
La réforme libérale qui a mené à la création des CSSS, il y a 10 ans, n’a rien donné de bon puisqu’on compte aujourd’hui 30 % de cadres de plus, une concentration des budgets dans les hôpitaux, toujours pas de première ligne efficace et pas d’organisation adéquate des soins à domicile. La nouvelle réforme semble pourtant poursuivre dans la même voie. Aucune véritable consultation n’avait été menée à l’époque avant de transformer de but en blanc le réseau.
« Pourquoi tout virer à l’envers sans aucune véritable consultation du public et des principaux maillons du réseau de la santé, alors que l’expérience récente montre que ces fusions répétées d’établissements ne donnent rien de bon », questionne Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Ce dernier rappelle par ailleurs que la Confédération des syndicats nationaux (CSN), l’Association québécoise d’établissements de santé et de services sociaux (AQESSS), l’Institut du Nouveau Monde (INM) et plusieurs autres partenaires du réseau ont déjà lancé une importante réflexion pour trouver des solutions pour assurer la pérennité du système public de santé et de services sociaux. « Nous invitons le ministre Gaétan Barrette à prendre acte de cet important effort de concertation du milieu qui pourra certainement donner des solutions plus viables et adaptées à la réalité », ajoute le vice-président de la CSN.
« Regrouper encore plus d’établissements avec des missions aussi variées sous un même chapeau représente un degré élevé de complexité et risque fort de provoquer des dérapages. Du haut de son ministère, le ministre Barrette veut pouvoir transmettre ses diktats aux régions. Ce sera une perte d’autonomie régionale. Nous n’y croyons plus lorsque le ministre dit qu’il ne touchera pas aux services », estime Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN). Cette réforme des structures administratives ne fait par ailleurs rien pour améliorer la première ligne, les services à la population ou les conditions de travail difficiles du personnel qui est déjà aux prises avec l’effet des compressions budgétaires répétées.
« On doit aussi se questionner sur l’économie réelle que représenterait le fait de remplacer une agence régionale par un méga CSSS qui devrait forcément prendre en charge les missions régionales de planification, de gestion et de prévention qui sont assurées par les agences en ce moment. Sans compter le cauchemar administratif que représenterait la gestion de ces CSSS mammouths » fait valoir Michel Tremblay, président de la Fédération des profesionnèles (FP-CSN).
Le modèle social québécois est menacé. Il est temps de réagir. La CSN lance un appel à la mobilisation à toute la population qui peut venir manifester son désaccord avec le projet de loi 3 et l’ensemble des mesures d’austérité que le gouvernement Couillard mijote en ce moment. Rendez-vous le 20 septembre à 11 h au parc La Fontaine à Montréal.
À propos
Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.