Déclenchement de la grève chez Olymel à Princeville

Hier matin, à 8 h précises, les travailleuses et les travailleurs syndiqués de l’usine d’Olymel à Princeville ont quitté leur poste de travail afin de se rendre à leur cafeteria. Forts d’un mandat de grève récemment adopté à 94 %, les membres du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont décidé d’envoyer un message clair à leur employeur.

« Pour garder ses mécaniciens, en 2018, l’employeur leur avait consenti des augmentations de 5,25 $ l’heure. C’est une preuve qu’il sait très bien qu’on peut régler les problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre actuels en versant de meilleurs salaires. En 2005, après 18 mois de fermeture, nous avons subi des baisses salariales de l’ordre de 5 $ l’heure. Aujourd’hui, l’entreprise est en pleine croissance grâce à nous et il est temps pour nous de rattraper le salaire perdu », de déclarer Steve Houle, président du SEOP–CSN.

Les parties se retrouveront à la table de négociation cet après-midi. Aucune entrevue ne sera donnée d’ici-là.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 350 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Les SQDC de Sainte-Foy et de Saint-Georges joignent la CSN

La campagne de syndicalisation de la SQDC à la CSN se poursuit. Après la succursale de Chicoutimi dimanche dernier, ce sont deux nouvelles succursales qui ont décidé de d’adhérer à la CSN, soit les travailleuses et travailleurs des succursales de Sainte-Foy et de Saint-Georges.

« Nous représentons déjà près de 13 000 membres de sociétés d’État et d’organismes publics. Pour nous, il est inconcevable que les employé-es de la SQDC, une société d’État, ne gagnent que 14 $ l’heure. C’est pourquoi nous demandons un rehaussement immédiat de leurs salaires à 18 $ l’heure », a souligné Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employé-es de services publics (FEESP-CSN). Après qu’une demande de conciliation fut déposée au mois de juillet, la négociation de la première convention collective se poursuivra cet automne pour l’ensemble des succursales que nous représentons. « La grande expérience de négociation de la CSN au sein des sociétés d’État fera en sorte que nous obtiendrons les conditions de travail que nous méritons », a rajouté Stéphanie Martel Gill, présidente du Syndicat des employées et employés de la Société québécoise du cannabis — CSN (SEE-SQDC-CSN).

Une décision qui respecte les employé-es

Suite à la décision rendue ce matin par le Tribunal administratif du travail sur le rejet des accréditations régionales demandées par le SCFP, la CSN poursuit sa campagne de syndicalisation dans l’ensemble des succursales de la SQDC.

« Ce qui guide toujours notre action, c’est la volonté des travailleuses et des travailleurs. Avec une décision comme celle-ci, les succursales auront le libre choix de rejoindre l’organisation syndicale qui saura le mieux les défendre » s’est exclamé Stéphanie Martel Gill, présidente du Syndicat des employé-es de la SQDC-CSN (SEE-SQDC-CSN). « Moi, j’ai choisi la CSN parce que c’est au sein de cette centrale que notre voix est entendue et respectée, et j’invite les autres succursales à se joindre à nous » a-t-elle rajouté.

« Nous représentons déjà près de 13 000 membres de sociétés d’État et d’organismes publics. Pour nous, il est inconcevable que les employé-es de la SQDC, une société d’État, ne gagnent que 14$ de l’heure. C’est pourquoi nous demandons un rehaussement immédiat de leurs salaires à 18$ de l’heure » a souligné Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employé-es de services publics (FEESP-CSN). Après qu’une demande de conciliation fut déposée au mois de juillet, la négociation de la première convention collective se poursuivra cet automne pour l’ensemble des succursales que nous représentons.

La CSN représente actuellement les succursales de Mascouche, Trois-Rivières, Peel et Marché Central, en plus d’avoir déposé des requêtes pour représenter les succursales de Chicoutimi, Ste-Foy et Saint-Georges-de-Beauce.

La CSN–Construction demande la reconnaissance du métier de cheminot dans la Loi R-20

En prévision du Sommet national sur le transport ferroviaire qui se déroulera le 9 décembre prochain à Drummondville, la
CSN–Construction a déposé auprès du Ministère du Transport du Québec un mémoire dans lequel elle réclame au gouvernement la reconnaissance concrète du métier de cheminot.« La construction d’un réseau construit dans les règles de l’art nécessite l’apport de milliers de travailleuses et de travailleurs aguerris, souligne le président de la CSN–Construction, Pierre Brassard. Ceux-ci sont spécialisés dans la construction d’un réseau sécuritaire, performant et efficace, avec une faible empreinte environnementale. Leur expertise entraîne une économie de coûts importante à différents niveaux et à ce titre, il est important qu’ils soient reconnus dans la Loi R-20 encadrant l’industrie de la construction. »

De fait, en plus de favoriser le développement économique par la création d’emplois de qualité, un transport accru des marchandises et des personnes via le réseau des chemins de fer entraînera la réduction des frais gouvernementaux relatifs à la détérioration et à la sécurité du réseau routier. « Plus l’utilisation du réseau ferroviaire québécois sera efficiente et fluide, moins la dépense en infrastructures sera lourde à assumer pour les Québécoises et les Québécois », souligne le vice-président de la CSN–Construction, Jean-Luc Deveaux.

L’industrie ferroviaire doit par ailleurs offrir de nouveaux services intermodaux qui peuvent concurrencer l’usage des routes, estime aussi la CSN–Construction. Les trains procurent un avantage important aux entreprises en ce qui a trait aux frais de transport et en ce sens, ils leur permettent d’être plus compétitives. « La construction de gares de triage plus près des communautés, quelle que soit la région, va favoriser un camionnage local plus léger et plus efficace en milieu rural et urbain », poursuit le vice-président génie civil et voirie de la CSN–Construction, Jean-Luc Deveaux.

Bien sûr, le mémoire de la CSN–Construction ne saurait faire l’impasse sur l’énorme apport du transport ferroviaire en matière d’environnement. En outre, la CSN–Construction invite le gouvernement à donner suite à sa demande. « Sans reconnaissance professionnelle des travailleurs et travailleuses des compagnies de chemin de fer, les coûts seront exorbitants pour les donneurs d’ouvrage », conclut Pierre Brassard.

 

 

L’entente de principe acceptée par le syndicat

Lors d’une assemblée générale tenue ce soir, le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle et Longueuil) a adopté à 71 %, par voie de scrutin secret, l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 11 octobre dernier.

« Les membres sont satisfaits des résultats de cette négociation. Nous avons obtenu des augmentations salariales de l’ordre de 2,75% pour 2019, et de 2,5 % pour les quatre années suivantes. Aussi, l’employeur cotisera à parts égales à notre régime de retraite en nous versant 5 % pour les trois premières années de notre convention de cinq ans et 5,5 % pour 2022 et 2023. Nous avons également obtenu un nouveau régime d’assurances collectives entièrement assumé par l’employeur. Finalement, nous sommes parvenus à un accord qui règle les différents problèmes en lien avec les mouvements de main-d’œuvre à la suite de l’implantation du système de répartition assisté par ordinateur, mesure qui minait les relations entre les parties depuis plus d’un an », de préciser Pierre Langlois, porte-parole du syndicat.

« Au nom de la FIM–CSN, je tiens à saluer le travail du comité de négociation qui, dans un contexte difficile, est parvenu à s’entendre avec l’employeur. Depuis l’implantation du système de répartition assisté par ordinateur, les travailleurs vivaient de nombreux problèmes d’organisation du travail », de souligner Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière–CSN.

« Je félicite les membres du syndicat qui ont réussi à trouver une entente avec un employeur qui leur a imposé un système qui a causé de nombreuses tensions dans les relations de travail. Ils ont également réussi à améliorer leurs conditions de travail et ce, à la satisfaction de leurs membres », d’ajouter Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN).

« Je tiens à saluer chaleureusement le travail des comités de négociation et de mobilisation qui, très rapidement, ont réussi à boucler cette négociation avec brio, à la satisfaction des membres du syndicat », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal Métropolitain–CSN.

Le Syndicat des travailleurs de Demix regroupe environ 80 membres travaillant aux deux sites de Demix à LaSalle et à Longueuil. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe 320 syndicats comptant plus de 30 000 membres au Québec. Le Conseil central de la Montérégie rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale. Le Conseil central du Montréal métropolitain regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Entente de principe adoptée au Collège Jean de la Mennais

Après plus d’une année de négociation et 11 rencontres de conciliation, les enseignantes et enseignants du Collège Jean de la Mennais ont accepté hier, à 92 %, l’entente de principe convenue avec le collège le 8 octobre dernier. « La partie patronale a décidé de donner suite aux demandes légitimes des syndiqué-es, souligne le vice-président de la Fédération des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), Léandre Lapointe. Nous sommes très heureux pour nos membres ainsi que pour les élèves du collège, qui, nous l’espérons, pourront bénéficier d’un encadrement pédagogique bonifié par les mesures à mettre en place. »

Les gains
« Notre demande principale portait sur la réduction de la tâche éducative au secondaire afin de nous permettre de mieux encadrer les élèves dans leur apprentissage. Nous avons obtenu une réduction de cette tâche, qui pourra passer graduellement de 1800 à 1720 minutes par cycle de huit jours pour les trois prochaines années scolaires. Nous en sommes satisfaits, même si notre objectif de départ était d’atteindre 1680 minutes », a d’abord souligné avec enthousiasme le président du syndicat, Mathieu Boutin.

Parmi les autres gains de cette négociation, notons la refonte du comité pédagogique, l’amélioration de la compensation d’un enseignant lorsqu’il participe à des activités autres que l’enseignement, l’augmentation du temps alloué aux professeurs du primaire pour corriger les épreuves ministérielles, la création d’un comité pour améliorer le soutien aux enseignantes et enseignants du primaire et faciliter l’aide aux élèves qui éprouvent des besoins particuliers, la bonification du budget de perfectionnement, des montants alloués pour les frais de déplacement, la participation du collège au paiement des frais de scolarité des enfants des enseignants du collège qui étudient au secondaire ainsi que l’amélioration des droits parentaux.

Autre fait important à noter : l’employeur a finalement reculé et maintient telle quelle sa participation au régime d’assurance collective.

En outre, malgré une négociation difficile, les parties pourront poursuivre le travail afin de consolider les relations de travail ainsi que le soutien aux enseignants et d’améliorer le service aux élèves.

« Le collège bénéficie d’une réputation enviable grâce aux syndiqué-es du collège. Ceux-ci se sont battus pour le mieux-être des élèves, ont décroché des gains en ce sens, et c’est tout à leur honneur », a conclu la présidente du Conseil central de Montérégie (CSN), Annette Herbeuval.

 

 

Entente de principe chez Demix

Cette nuit, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle et Longueuil) et l’employeur.

Une assemblée générale se tiendra sous peu. Les membres se prononceront alors sur le contenu de l’entente. Aucune entrevue ne sera accordée d’ici là.

Entente de principe entre les enseignantes et enseignants et leur employeur

Après une rencontre de conciliation qui s’est terminée tard hier soir, une entente de principe a été conclue entre les enseignantes et enseignants et leur employeur, le Collège Jean de la Mennais. Le contenu de l’entente ne sera pas divulgué avant que les membres ne puissent se prononcer à ce sujet dans les prochains jours, en assemblée générale.

Rappelons que la négociation achoppait principalement sur la question de la tâche éducative et du maintien de la contribution de l’employeur au régime d’assurance collective. Les enseignants demandaient notamment une réduction de la tâche afin d’être en mesure de mieux encadrer les élèves dans leur apprentissage.

 

 

Groupe Capitales Médias : Une occasion à saisir pour les communautés locales

Protéger un bien public
« Les dernières semaines nous ont permis de constater à quel point nos communautés tiennent à leurs journaux locaux. Tout le monde comprend que ce qui est actuellement en jeu, c’est la survie d’une couverture professionnelle et indépendante de leur réalité politique, économique et culturelle. Nos communautés sont inquiètes de voir leurs enjeux passer sous le radar du débat public. Elles n’ont pas tort, l’information régionale fait face à de l’adversité, mais nous souhaitons lancer un message positif et transformer la situation actuelle en opportunité. Nous avons une réelle possibilité de nous mobiliser collectivement et de nous assurer de la survie de nos journaux », explique Louis Tremblay, du journal Le Quotidien et porte-parole du comité provisoire chargé de développer le projet.

Une campagne intensive
Pilotée par les membres de ce comité provisoire, composé de représentants de chacun des journaux, la campagne « Je coopère pour mon journal » se déploiera dès cette semaine. Les personnes, organisations et entreprises qui le souhaitent pourront contribuer via la plateforme web coopmonjournal.com ou lors de sollicitations officielles qui se dérouleront dans les régions où sont implantés les journaux.

« Ce qu’on demande à nos communautés respectives, c’est d’abord de signer des lettres d’engagement comportant des montants de contribution volontaire pour le démarrage de la coopérative de leur journal. Notre objectif est de déposer une offre de reprise cohérente, soutenue par un plan d’affaires viable sur un horizon de cinq ans. D’ailleurs, des experts comptables travaillent actuellement sur cet aspect du projet. Malgré le contexte difficile et le temps qui presse, nous sommes emballés devant la perspective d’offrir aux communautés concernées la possibilité de participer avec nous à une reprise collective des journaux par la création de coopératives. C’est novateur comme approche et pour un milieu qui est en crise, c’est aussi une lueur d’espoir pour l’avenir. Pour y arriver, nos régions doivent se serrer les coudes et nous sommes persuadés qu’elles seront au rendez-vous », commente Louis Tremblay.

Rappelons que les parties intéressées à reprendre les journaux ont jusqu’au 25 octobre pour déposer une offre.

Le comité provisoire représente tous les employés, syndiqués et non syndiqués. Il est composé de sept représentants, soit Louis Tremblay (Le Quotidien), Jérôme Savary (La Voix de l’Est), Louis Ménard (Le Nouvelliste), Jean-François Néron (Le Soleil), Patrick Duquette (Le Droit), Isabelle Pion (La Tribune) et Gilles Carignan (cadres GCM). Le comité provisoire est soutenu par le Conseil québécois de la coopération et de la mutualité, ainsi que par la Fédération nationale des communications – CSN.

La transformation des commissions scolaires entraîne de nombreux risques

Redonner plus de pouvoir aux écoles et au ministère de l’Éducation pour en enlever au niveau régional créera des déséquilibres importants, estime la CSN. Certaines écoles pourraient mieux tirer leur épingle du jeu que d’autres, ce qui accentuerait les iniquités dans le réseau scolaire.

« Qui va s’assurer que les écoles de tous les villages et de tous les quartiers ne souffrent pas d’un manque d’équité ?, demande Jacques Létourneau, président de la CSN. Il y a un risque réel  d’accentuer les disparités entre les écoles par des mesures qui ne tiendraient pas compte des particularités régionales. On pourrait pénaliser certaines écoles, en particulier dans les zones les plus défavorisées. »

« Les enfants en difficulté d’apprentissage ont besoin de plus de services, pas d’un brassage de structures », ajoute Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN).

Si le ministère souhaite éviter les trop grandes disparités en imposant des normes à partir de Québec, il faudra trouver un moyen pour que les écoles rendent des comptes sans générer un trop lourd fardeau administratif. « Est-ce que le ministère a tenu compte du fait que sa réforme pourrait avoir un impact sur les services administratifs et a prévu les ressources nécessaires pour ces nouveaux défis ? », s’interroge Annie Charland, présidente du secteur scolaire de la FEESP-CSN. Cette dernière estime aussi essentiel que la voix du personnel de soutien soit entendue pour éviter des perturbations inutiles, notamment dans les services aux élèves.

Centralisation

Par ailleurs, la CSN souligne que le ministère de l’Éducation a déjà repris une partie du contrôle sur les décisions de construction ou d’agrandissement d’écoles, un budget de 2,3 G$ pour l’année en cours. « Comment s’assurer d’une réelle décentralisation si les décisions importantes se prennent à Québec », s’inquiète Jacques Létourneau.

Enjeux pour le personnel de soutien

« Il est encore temps d’éviter les effets négatifs qui pourraient accompagner la réforme des commissions scolaires en étant à l’écoute de tous les acteurs du réseau, y compris le personnel de soutien. Nous sommes disponibles pour donner le point de vue des employé-es qui font que les écoles fonctionnent jour après jour et nous souhaitons participer à la commission parlementaire portant sur le projet de loi », conclut Jacques Létourneau.

La CSN prendra le temps d’analyser le projet de loi en profondeur et interviendra plus tard sur les éléments qui ne sont pas abordés ici.

Le syndicat se dote d’un mandat pouvant aller jusqu’à la grève

Lors d’une assemblée générale tenue ce soir, le Syndicat des travailleurs de Demix (LaSalle et Longueuil) a voté à 95 % en faveur d’un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée.

« Après la présentation des rapports de négociation et de mobilisation, les membres ont décidé de nous donner ce mandat. Nous avons déposé des demandes raisonnables à l’employeur et nous n’avons pas l’intention de laisser les négociations traîner en longueur. Personne n’y a intérêt, ni Demix ni nos clients. Le message est donc clair : nous n’hésiterons pas à exercer notre mandat de grève si le comité de négociation juge que les discussions piétinent. Demix doit négocier une convention collective qui rend justice à la contribution de ses travailleurs, s’il désire que ses affaires continuent de tourner rondement », de préciser Pierre Langlois, membre du comité de mobilisation.

Le Syndicat des travailleurs de Demix regroupe environ 80 membres travaillant aux deux sites de Demix à LaSalle et à Longueuil. Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui regroupe 320 syndicats comptant plus de 30 000 membres au Québec.

Les employé-es de transport ferroviaire de Schefferville déclenchent la grève générale illimitée

Après une longue journée de négociation qui n’a débouché sur aucune avancée de la part de l’employeur, les deux syndicats de transport ferroviaire de la compagnie Tshiuetin ont déclenché la grève générale illimitée, aujourd’hui même à 00 h 01.

« De façon générale, l’employeur est resté sur ses positions, souligne le vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), Jean-Pierre Bourgault. Il veut que le syndicat accepte sa proposition de couper des postes et des heures de travail, tout en annonçant qu’une restructuration s’en vient. Il est hors de question que les employé-es disent oui maintenant à des reculs alors qu’ils ne savent pas ce qui leur pend au bout du nez dans quelques mois », ajoute-t-il.

Les syndiqué-es sont pourtant prêts à mettre de l’eau dans leur vin, le temps que la compagnie procède à certaines restructurations. Ils ont fait des concessions sur leurs demandes salariales. Ils ont proposé des solutions à court terme pour essayer d’empêcher la grève, comme une convention sur deux ans pour sauver la saison du minerai. L’employeur refuse. Ils ont suggéré la création d’un comité paritaire pour discuter de restructuration, mais l’employeur estime que ce serait trop lent.

« Un comité paritaire serait trop lent, mais alors que la grève était imminente, l’employeur n’a pas mis tous les efforts nécessaires pour régler la situation. Le directeur général de la compagnie s’était planifié des vacances au Chili ; le porte-parole du comité de négociation, lui, n’a pas jugé bon de se déplacer et a préféré participer à la séance par une visioconférence de Québec. Ça dénote le manque de sérieux de l’employeur qui dit vouloir trouver des solutions rapidement », renchérit le président du conseil central de la Côte-Nord, Guillaume Tremblay.

« Les employé-es sont déterminés à rester en grève le temps qu’il faudra pour se faire respecter et on sera derrière eux jusqu’au bout. », ont conclu les deux porte-parole.

 

Augmentations raisonnables ou grève générale illimitée chez Tshiuetin à Shefferville

Exaspérés par les propositions salariales inacceptables de l’employeur, les deux syndicats de transport ferroviaire de la compagnie Tshiuetin se préparent à déclencher la grève générale illimitée, vendredi à 00 h 01, si l’employeur ne fait aucune proposition satisfaisante durant la séance de négociation de demain.

Les membres refusent catégoriquement la proposition de l’employeur qui veut financer les augmentations de la majorité au détriment d’un petit groupe de travailleurs. Ces personnes doivent se montrer disponibles et prêtes à prendre les commandes du train durant 14 jours successifs pendant le mois. Or, leur travail dépend de la compagnie qui leur apporte le minerai. « Il se peut qu’il n’y ait aucune marchandise à transporter durant une journée et que ces employé-es n’aient pas à travailler; ils doivent tout de même rester en poste, dans le bois, et l’employeur voudrait réduire de moitié leur salaire durant cette période. Ça ne passe pas. », explique le président du Conseil central de la Côte-Nord, Guillaume Tremblay.

L’ensemble des demandes des travailleuses et travailleurs sont loin d’être excessives, estime le vice-président de la FEESP–CSN, Jean-Pierre Bourgault. Ceux-ci sont d’ailleurs prêts à mettre de l’eau dans leur vin, le temps que la compagnie procède à certaines restructurations dans la gestion. Mais ils tiennent à ce que leurs revendications soient prises en compte, car elles sont tout à fait légitimes. « Il ne faut pas oublier que les nombreux départs non remplacés de la dernière année les ont exposés à une surcharge de travail importante. Nous serons derrière eux pour les soutenir et pour qu’ils obtiennent ce qu’ils méritent », conclut-il.

 

 

Réforme du mode de scrutin : la CSN déçue du peu d’empressement de François Legault

Réunis en Conseil confédéral à Lévis, les délégué-es de la CSN se sont dit déçus aujourd’hui du peu d’empressement du premier ministre François Legault à réformer le mode de scrutin uninominal à un tour qui prévaut actuellement au Québec.

« L’an dernier, le premier ministre avait non seulement pris l’engagement de déposer un projet de loi pour une réforme de notre système électoral avant le 1er octobre, mais il avait aussi donné l’assurance qu’un nouveau mode de scrutin serait en vigueur dès les élections de 2022, rappelle le président de la CSN, Jacques Létourneau. Or, en reléguant l’adoption d’un mode de scrutin proportionnel mixte à un éventuel référendum, le premier ministre renie sa parole. Lorsqu’il affirme qu’il ne prendra pas position lors de cette consultation populaire, on est en droit de se questionner sur ses réelles volontés à ce sujet. »

La CSN déplore par ailleurs l’absence, dans le projet de loi, de contraintes réelles visant à atteindre la parité hommes femmes sur les listes de députation, celui-ci se contentant de demander à chaque parti politique de « transmettre au directeur général des élections un énoncé au sujet des objectifs qu’il se fixe en matière de parité » et de lui transmettre, avant le scrutin, un « rapport au sujet de l’atteinte de ces objectifs ».

La CSN, qui milite pour une réforme du mode de scrutin depuis 1970, tient à ce que la loi qui sera adoptée par l’Assemblée nationale respecte les principes suivants : la meilleure représentation du vote populaire, la conservation d’une assise territoriale forte à la députation, la promotion du pluralisme politique de la population ainsi que la représentation égalitaire des femmes à l’Assemblée nationale.

La CSN entend participer à une éventuelle commission parlementaire afin d’exposer plus en détails ses positions sur le projet de loi 39.

Entente adoptée à 94 % chez les préposé-es au péage de l’autoroute 30

Les préposé-es au péage de l’autoroute 30 ont entériné à 94 % l’entente de principe intervenue le 2 août dernier avec leur employeur, A30 Express. « Nous nous réjouissons de l’adoption de ce règlement qui nous permet de réaliser plusieurs avancées notoires sur de nombreux aspects de la convention. Cette entente confirme que nous avions raison de nous battre pour de meilleures conditions de travail. Nous avons cru en notre lutte et, aujourd’hui, nous en récoltons les fruits », a souligné d’entrée de jeu le président du syndicat, Alain Courtemanche.

« Grâce à leur détermination, les travailleuses et travailleurs sont allés chercher des gains appréciables et la reconnaissance concrète qu’ils réclamaient pour les conditions difficiles dans lesquelles ils travaillent. Nous sommes très heureux qu’ils aient réussi à tirer leur épingle du jeu dans cette négociation et à se faire respecter », a ajouté Jean-Pierre Bourgault, vice-président et trésorier de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Des gains majeurs
Les membres du syndicat ont notamment décroché une augmentation salariale de près de 21 % sur cinq ans et demi. Cette augmentation s’accompagne d’un bonus de signature selon la durée de service, soit 100 $ pour les personnes embauchées depuis moins de neuf mois, 250 $ pour les personnes dont la durée d’emploi varie entre 9 et 18 mois et 600 $ pour celles qui cumulent 18 mois et plus d’ancienneté.

Les employé-es ont également obtenu de nouvelles primes, dont celle de fin de semaine de 1,25 $ et celle pour la formation de 1 $. La prime de nuit, quant à elle, passe de 1 $ à 1,25 $. Lorsqu’ils travailleront 8 heures dans la journée, ils pourront bénéficier d’une période de repas payée de 45 minutes. Le montant alloué pour le repas pris durant des heures supplémentaires sera pour sa part augmenté de 10 $ à 12 $.

Les préposé-es au péage de A30 express ont aussi réussi à avoir une quatrième semaine de vacances après sept ans au lieu de huit, un jour férié supplémentaire le lendemain de Noël à partir de décembre 2021 ainsi que d’autres améliorations des congés sociaux et personnels. Ils sont également assurés du maintien de neuf postes permanents au sein de leur équipe pour la durée de la convention.

« Une grande victoire comme celle d’aujourd’hui nous rappelle que les syndicats ont tout à gagner avec la machine CSN derrière eux. Je suis très fière d’appartenir à ce mouvement qui met tout en œuvre pour que ses travailleuses et travailleurs aillent chercher le maximum lors de la négociation de leur convention collective », a conclu la présidente du Conseil central de Montérégie–CSN, Annette Herbeuval.

 

La Cour d’appel confirme la position de la CSN-Construction

La Cour d’appel donne raison à la CSN–Construction en ce qui concerne le pourvoi judiciaire accompagné d’un sursis d’urgence qui a été déposé en juillet dernier dans le dossier du conflit de compétences entourant la pose des rails du métro de Montréal. En ce sens, la Cour rejette la requête pour une permission d’en appeler du local 711 qui représente les monteurs-assembleurs affiliés au Conseil provincial des métiers de la construction (CPQMCI).

Rappelons qu’il s’agit de la première fois dans l’histoire qu’un tel pourvoi avec un sursis est pris par une organisation syndicale. Une demande devant le Tribunal administratif du travail (TAT) peut être extrêmement longue. Cela peut prendre un, voire deux ans avant qu’une décision ne soit rendue. En attendant, la CSN-Construction a voulu s’assurer que les droits des travailleuses et travailleurs ferroviaires qui exécutent ce travail depuis des années soient protégés.

« Cette décision du plus haut tribunal du Québec vient démontrer que la position de la CSN-Construction est tout à fait avisée. Grâce au maintien du jugement accordant le sursis, les travailleurs du rail peuvent être assurés qu’ils ne perdront pas leurs emplois durant la période du sursis et qu’ils auront de quoi mettre du beurre sur leur pain le temps que le TAT rende sa décision. C’est une victoire significative pour eux aujourd’hui », souligne le vice-président de la CSN–Construction, Jean-Luc Deveaux.

 

 

Si l’employeur ne respecte pas ses engagements, il devra vivre avec les conséquences

Les travailleuses et travailleurs de Barry Callebaut sont outrés de voir l’employeur nier l’offre sur laquelle il s’était initialement entendu avec le conciliateur. Réunis en assemblée générale ce matin, ils ont donc voté à 100 % afin que le comité de négociation enclenche les démarches pour aller chercher les gains auxquels l’employeur s’était engagé.

Piquetage symbolique
Ils tiennent également en ce moment-même un piquetage symbolique pour protester contre les manœuvres patronales. Des porte-parole sont disponibles sur place et par téléphone pour des entrevues avec les médias.

: Entrepôt Barry Callebaut, 6375 rue Picard, Saint-Hyacinthe
Quand : En ce moment même et pour toute la journée
Qui : Les membres du comité de négociation du syndicat de Barry Callebaut

Rencontre avec le ministère
Face à cette situation, le conciliateur au dossier a dû quitter la table de négociation. « Une rencontre est prévue demain avec le ministère du travail pour dénouer cette situation, causée par un comportement qui n’a pas sa place dans un processus de négociation », explique la secrétaire générale de la Fédération du commerce-CSN, Nancy Mathieu.

Accélération des moyens de pression
« L’écart entre ce que le conciliateur nous a présenté et ce que l’employeur a proposé est de 4,5 % pour une durée de cinq ans. C’est énorme et si la situation ne se règle pas, cela pourrait vouloir dire une grève générale illimitée dès dimanche », souligne le président du syndicat, Roland Piché.

« L’employeur se moque carrément du syndicat et du service de conciliation du ministère du travail, souligne la présidente du conseil central de Montérégie, Annette Herbeuval. Il nie s’être entendu avec le conciliateur, alors que c’est lui-même qui a demandé la tenue d’une démarche de conciliation. C’est indigne d’un porte-parole à une table de négociation. Nous serons derrière les travailleuses et les travailleurs et les soutiendrons dans leurs démarches pour obtenir le respect de l’offre initiale », conclut Annette Herbeuval.

 

 

La CSN se réjouit de l’unanimité sur la consigne à la SAQ

La Confédération des syndicats nationaux se réjouit des conclusions du rapport de la Commission des transports et de l’environnement, chargée d’évaluer les enjeux de recyclage et de valorisation locale du verre, au sujet de la consigne à la Société des alcools du Québec.

« À la veille d’une des plus grandes mobilisations environnementales à l’échelle de la planète, nous ne pouvons que nous réjouir de cette unanimité exprimée par tous les partis politiques, qui nous permettra enfin de remédier au gaspillage insensé du verre au Québec », de souligner Pierre Party, trésorier de la CSN et responsable du dossier de l’environnement et du développement durable. « Nous revendiquions depuis longtemps cette consigne et nous voyons d’un très bon œil qu’une société d’état comme la SAQ doive désormais assumer cette responsabilité fondamentale ».

« Nous sommes heureux de constater que les conclusions du rapport tiennent compte des préoccupations que nous avions formulées en commission parlementaire. Pour nous, il va de soi que la SAQ devra jouer un rôle central dans le processus de consignation et que les centres de tri continueront de faire partie intégrante de l’équation. Nous saluons également l’intention de moderniser ces centres de tri et nous revendiquons toujours l’amélioration des conditions de travail au sein de ces installations, afin de favoriser l’attraction de la main-d’œuvre et la rétention de leur expertise », de renchérir Nathalie Arguin, présidente de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Il va de soi qu’il s’agit d’une excellente nouvelle. Nous sommes toutefois préoccupés par l’absence totale de la question de la bouteille brune classique utilisée par les brasseurs au Québec. En janvier dernier, l’abandon des quotas qui obligeaient les brasseurs à limiter à 37,5 % leur mise en marché de contenants à remplissage unique (CRU) a, en quelque sorte, signé l’arrêt de mort des contenants à remplissages multiples (CRM) dont la bouteille brune fait partie », de déplorer David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN (FC–CSN). « Or, de tous les contenants consignés, ceux qui sont réutilisés jusqu’à une dizaine de fois demeurent plus respectueux pour l’environnement, tout en créant plus d’emplois au total ».

La CSN-Construction salue un sommet qui redonne ses lettres de noblesse au transport ferroviaire

La CSN-Construction est heureuse de participer au Sommet sur le transport ferroviaire qui se déroule aujourd’hui à Québec et salue cette initiative qui s’échelonnera jusqu’au 9 décembre 2019 dans toutes les régions du Québec.

« Le transport ferroviaire contribue à la création d’emplois directs avec la construction d’un chemin de fer qui emploiera des milliers de travailleurs de la construction, ainsi qu’à la création d’emplois indirects dans les hôtels, les restaurants et autres commerces où passe le rail. En ce sens, il constitue un apport économique majeur pour le Québec dont il faut s’occuper », souligne, d’entrée de jeu, le président de la CSN-Construction, Pierre Brassard, avec l’appui actif du spécialiste de la construction des chemins de fer, Jean-Luc Deveaux, vice-président de la CSN-Construction.

Celui-ci rappelle que la région de Québec ne sera pas en reste en matière de travaux ferroviaires. « La construction du tramway nécessitera l’apport de milliers de travailleuses et travailleurs aguerris; la CSN-Construction est d’ailleurs très fière de représenter les travailleuses et travailleurs spécialisés dans ce type de construction et s’attend à les voir s’activer en grand nombre sur ce chantier d’envergure », ajoute Pierre Brassard.

La tenue du sommet ferroviaire viendra finalement favoriser la pérennité du système ferroviaire au Québec, estime-t-il, car il mettra de l’avant, pour les personnes et les marchandises, un réseau sécuritaire, performant et efficace avec une faible empreinte environnementale. « Le transport ferroviaire est loin d’être désuet, je dirais même qu’il est avant-gardiste. Ce sommet est là pour en faire la promotion et la CSN-Construction profitera de toutes les tribunes pour le vanter », conclut-il.

 

L’employeur doit revenir sur ses positions et négocier

Le syndicat des enseignantes et enseignants du Collège Jean de la Mennais dénonce l’intransigeance de l’employeur et annonce que ses membres ne participeront pas à la rencontre prévue le 19 septembre. Précisons qu’en organisant cette rencontre, l’employeur se place en contravention de la convention collective qui lie les parties.

« Nous tenons à aviser les parents de l’établissement qu’ils risquent de se déplacer inutilement lors de la rencontre qui a été annoncée par le collège ce jeudi car, malgré le rejet en bloc des dernières offres patronales et le message clair qui a été envoyé à l’employeur par les enseignants, celui-ci maintient sa ligne dure et refuse toujours de faire de nouvelles offres. Nous exprimons ainsi notre insatisfaction et notre volonté que la négociation progresse et invitons la partie patronale à revenir à la table de négociation avec des propositions en phase avec nos demandes », a souligné le président du syndicat, Mathieu Boutin.

Rappel des demandes
Rappelons que les discussions achoppent principalement sur la question de la tâche éducative et du maintien de la contribution de l’employeur au régime d’assurance collective. Les enseignants du collège demandent une réduction de la tâche afin d’être en mesure de mieux encadrer les élèves dans leur apprentissage.

À l’employeur de bouger
« Nous ne comprenons pas cet entêtement de l’employeur, qui préfère la confrontation à la négociation alors qu’il s’agit de favoriser le plein épanouissement des élèves de son établissement. Quoi qu’il en soit, la balle est dans le camp du collège, qui doit revenir avec une proposition acceptable pour ses enseignantes et ses enseignants. Il va de soi que le conseil central appuiera sans réserve le syndicat dans cette lutte des plus légitimes », conclut la présidente du Conseil central de la Montérégie, Annette Herbeuval.