Entente de principe à l’Hôtel Pur Québec

Ce matin, une entente de principe est intervenue entre le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (STTHPQ) et l’employeur. Celle-ci sera présentée aux membres en assemblée générale, mercredi prochain. Aucun commentaire ne sera émis d’ici là.

À propos
Affilié à la FC–CSN, le STTHPQ compte environ 125 membres. Le secteur de l’hôtellerie de la FC–CSN regroupe près de 5000 membres dans 57 syndicats. La Fédération du commerce–CSN compte 30 000 membres regroupés au sein de 360 syndicats œuvrant dans les domaines du commerce de gros et de détail, de l’agroalimentaire, de la finance et du tourisme.

Les personnes vulnérables et des employés écopent

La CSN dénonce la fermeture de quatre résidences à assistance continue (RAC) sur les neuf installations du Pavillon du Parc situées en Outaouais et met le gouvernement en garde contre la perte de services que subira inévitablement la clientèle dans ces centres.

« Comment le Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO) peut-il se montrer aussi désinvolte à l’endroit de clientèles vulnérables, pour la seule et unique raison qu’il faut se conformer aux orientations ministérielles ? Il dit vouloir que les logements s’enracinent davantage dans la communauté et pourtant, ils y sont déjà très ancrés ! Ces résidences sont de véritables milieux de vie », a lancé le président du Syndicat des employé-es du Pavillon du Parc – CSN, Michel Rossignol.

« Comment peut-on prétendre qu’il n’y aura pas de pertes de services, quand 33 postes d’auxiliaires en santé et services sociaux (ASSS) seront supprimés ? On voit bien que c’est de la pensée magique. Il est impossible de réduire autant les ressources et s’imaginer que les personnes n’en souffriront pas », a enchaîné le vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), Christian Meilleur.

Rappelons que ce type de résidences héberge une clientèle ayant de multiples handicaps, dont des problèmes de déficience intellectuelle, et que des personnes qui y demeurent depuis plus de 20 ans seront déplacées. « Sans raison valable, nous allons priver de repères des personnes qui ont besoin de stabilité. N’oublions pas qu’en 2015, une résidence de Fort-Coulonge avait fermé ses portes et transféré les résidents vers Shawville. Et aujourd’hui, on veut fermer la résidence de Shawville pour encore une fois procéder à une relocalisation qui risque de catapulter les résidentes et résidents concernés loin de leurs proches et des zones où elles ont leurs assises ? Le CISSSO fait exactement le contraire de ce qu’il prétend faire », enchaîne le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais (CSN), Michel Quijada.

« Voici un autre exemple de l’indifférence des établissements de santé et du gouvernement quant au sort réservé aux personnes vulnérables. Nous condamnons ce manque d’humanité. On veut nous faire croire qu’il s’agit de mieux s’implanter dans les communautés ! Du grand n’importe quoi. Il faut plutôt réinvestir dans le réseau et se rapprocher des clientèles en décentralisant les services. Ce n’est pas là ce qui est annoncé, bien au contraire. Et la CSN va continuer à s’élever contre ce genre de démarche », a conclu le vice-président de la CSN, Jean Lacharité.

La CSN plaide pour la consolidation du réseau public

Pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN), l’investissement de 100 millions annoncé hier par le gouvernement afin d’offrir davantage de places dans divers établissements de soins de longue durée est un pas dans la bonne direction. La CSN tient à ce que ces sommes soient investies dans le réseau public, lourdement touché par les dernières années d’austérité. Rappelons que le surplus budgétaire de l’État québécois se chiffre à 1, 7 milliard $.

 « Si le gouvernement est en train de prendre conscience des conséquences dramatiques des compressions budgétaires imposées ces dernières années, il faut saluer la mobilisation populaire qui l’aura forcé à changer de cap, souligne le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. Toutefois, selon nous, cet investissement ne sera pas suffisant pour rattraper tout le retard accumulé ces dernières années dans le réseau public. De plus, pas moins de 3500 personnes attendent une place en CHSLD actuellement et l’annonce d’hier ne permettra pas de répondre à l’ensemble des besoins en hébergement. »

La CSN milite depuis des années pour une amélioration de l’offre de services d’hébergement aux aîné-es et aux personnes nécessitant des soins prolongés. En ce sens, la CSN reconnaît que l’annonce d’hier devrait contribuer, à terme, à désengorger les hôpitaux. Toutefois, elle est d’avis qu’une solution à l’intérieur du système public devrait être privilégiée.

« Nous demeurons prudents devant ces investissements annoncés, poursuit Jean Lacharité, car le ministre est demeuré vague sur la part de ces sommes qui sera consacrée au réseau public. Quant à nous, la consolidation du réseau des CHSLD publics est incontournable. Tant en hébergement qu’en réadaptation ou encore dans les soins à domicile, nous croyons qu’il faut s’assurer que les services seront offerts par un personnel bien formé et bénéficiant de conditions de travail décentes. »

La CSN salue le rapport du Directeur de santé publique de Montréal

La Confédération des syndicats nationaux salue la publication du rapport émis par le Directeur de santé publique de Montréal (DSP–M) au sujet des agences de location de personnel.

AdobeStock
AdobeStock

« Le rapport met en lumière les problèmes fondamentaux liés à ces agences de placement, un secteur affichant actuellement une croissance fulgurante. Les emplois offerts par celles-ci sont précaires, à bas salaire, et les personnes immigrantes y sont surreprésentées. Les travailleuses et les travailleurs qui utilisent les services de ces agences sont souvent très scolarisés même si ces emplois exigent généralement peu de compétences, de préciser Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Les emplois les plus dangereux sont souvent confiés à ces agences, ce qui permet à certains employeurs d’externaliser les risques liés à la santé et à la sécurité du travail afin d’afficher un dossier plus reluisant à la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST). »

Selon le rapport, les emplois dans les agences présentent un risque variant de élevé à extrême de lésions professionnelles, et les périodes d’indemnisation y sont plus longues, ce qui s’explique probablement par la gravité des lésions.

« Plus de 80 % des agences sont situées dans le Grand Montréal et les travailleuses et les travailleurs qu’elles emploient sont trop souvent invisibles. La relation tripartite d’emploi (client-agence-salarié) rend l’application de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (LSST) fort difficile. Les agences et leurs clients se renvoient la balle, que ce soit pour la simple responsabilité de fournir des équipements, la formation ou la prise en charge des accidents. Tous ces facteurs compromettent le droit à des conditions de travail sécuritaires », de dénoncer Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal Métropolitain (CCMM–CSN).

« Dans un contexte d’emplois multiples, il devient difficile de repérer la source des maladies qui se développent à long terme. Les travailleuses et les travailleurs d’agences sont aussi vulnérables du fait qu’il leur est très difficile d’exercer un droit de refus ou de signaler un accident de travail chez le client puisqu’ils pourraient perdre leur emploi. En ce sens, le taux de déclaration des accidents est clairement sous-évalué. La CSN revendique un encadrement strict des agences par le biais d’une réforme législative de toutes les lois du travail qui touchent à leurs activités. Cette réforme viserait à contrer les nombreuses difficultés que génère la relation tripartite et créées par le vide règlementaire actuel, en assurant un traitement juste et équitable des travailleuses et des travailleurs d’agences », de conclure Jean Lacharité.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

 

 

Échec des politiques austères du gouvernement Couillard

« Il est urgent de rétablir les principes d’universalité et d’accessibilité aux services de garde de qualité pour tous les enfants, et de poursuivre le développement des places en CPE et en milieu familial régi », a affirmé Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, à l’occasion de la tournée de la Commission sur l’éducation à la petite enfance menée par l’Institut du Nouveau Monde (INM) qui se tient jusqu’à demain à Montréal.

Diffusion de la consultation de la Commission sur l’éducation à la petite enfance
Diffusion de la consultation de la Commission sur l’éducation à la petite enfance

La CSN a présenté son mémoire sur l’état de dégradation des services de garde éducatifs en centres de la petite enfance (CPE) et en milieu familial régi, qui desservent près de 200 000 enfants. Selon Véronique De Sève : « Pendant que des parents paient davantage en raison de la hausse tarifaire fixée selon le revenu familial, le personnel fait tout en son pouvoir pour offrir des services de garde de qualité malgré les impacts des compressions budgétaires de plus de 300 millions de dollars imposées depuis trois ans. Pourtant, poursuit-elle, le gouvernement a récemment annoncé avoir fait des surplus budgétaires de 3,7 milliards de dollars pour l’année 2015-2016 et de 1,7 milliard pour les six premiers mois de l’année en cours. C’est tout à fait scandaleux et irresponsable ! »

Photo : Michel Giroux
Photo : Michel Giroux

Pendant ce temps, observe la centrale syndicale, le gouvernement Couillard a choisi clairement de favoriser et d’encourager le développement des garderies commerciales, dont la part dans la distribution des places disponibles a plus que doublé, passant de 16 % à 34 % en quelques années. « Ce choix en faveur des garderies commerciales et l’absence de réinvestissements dans les services de garde éducatifs démontrent que son objectif n’est pas d’atteindre l’équilibre budgétaire, mais de revoir le rôle de l’État québécois, la nature même des services publics et des services de garde. Et ce n’est pas l’injection non récurrente de quelque 90 millions depuis l’an dernier, dont 30 millions cette année, qui va régler les problèmes de sous-financement chronique », a renchéri Véronique De Sève.

Jacques Létourneau, président de la CSN et père de trois enfants ayant fréquenté pendant des années les services de garde éducatifs, a ajouté : « Comme père et parent utilisateur, j’ai eu la chance de fréquenter les services de garde éducatifs il y a quelques années. Ils ont permis à mes enfants de se développer à leur mieux dans un environnement sain, stimulant et formateur. Et c’est ce que tendent à démontrer diverses études sur les impacts positifs des services subventionnés et régis sur les enfants. On ne peut pas laisser aller un si beau joyau. »

Diffusion de la consultation de la Commission sur l’éducation à la petite enfance
Diffusion de la consultation de la Commission sur l’éducation à la petite enfance

Outre une hausse massive du financement et le retour à la tarification universelle, la CSN propose que soit offerte aux familles à faible revenu la gratuité des services de garde alors qu’actuellement, elles doivent assumer la moitié des frais. Cette mesure peu coûteuse en regard du financement des services de garde et des surplus budgétaires récents permettrait à leurs enfants de fréquenter à temps complet les services de garde de qualité sans alourdir leur budget familial.

Par ailleurs, la CSN se dit très heureuse d’avoir pu participer à la consultation de la Commission sur l’éducation à la petite enfance, une initiative développée par l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE). Plusieurs syndicats représentant des travailleuses et des travailleurs en CPE et des responsables en service de garde en milieu familial (RSG) ont également été très actifs lors de cette tournée réalisée dans 14 villes du Québec depuis octobre dernier. Ces consultations publiques ont permis de mieux faire connaître les effets concrets des politiques austères du gouvernement libéral sur les services dispensés.

Photo : Michel Giroux
Photo : Michel Giroux

Depuis près d’un an, la CSN mène une campagne de sensibilisation et de mobilisation auprès des parents et de la population sous le thème Un réseau qui fait grandir! Plusieurs manifestations ont eu lieu dans les derniers mois, dont deux se sont déroulées le 3 décembre dernier devant les bureaux du député et premier ministre Philippe Couillard à Saint-Félicien et à Montréal. Près de 80 000 cartes postales signées par la population y ont été déposées.

À propos de la CSN

La CSN représente plus de 11 000 travailleuses et travailleurs provenant de 400 CPE, et 3 200 responsables de service de garde en milieu familial. Elle représente aussi une forte proportion des enseignantes et des enseignants de niveau collégial en techniques d’éducation à l’enfance. Plus globalement, la CSN regroupe plus de 325 000 membres syndiqués provenant tant des secteurs privé que public.

 

Le travail contre la violence envers les femmes n’est pas terminé

Encore cette année, la CSN tient à souligner le tragique anniversaire de la tuerie de l’École Polytechnique et en profite pour lancer un appel pressant en faveur de l’élimination de toute forme de violence à l’endroit des femmes.

« À de nombreuses reprises en 2016, les manchettes ont démontré qu’il faut se relever les manches et continuer la lutte contre ce fléau. Les violences envers les femmes s’alimentent des inégalités entre les sexes qui perdurent dans de nombreux milieux et de l’inertie de la classe politique. Il faut s’attaquer dès maintenant et de façon concrète aux stéréotypes qui permettent à ces violences de se développer », a souligné d’entrée de jeu la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève.

Cette dernière évoque notamment les dénonciations d’agressions de femmes autochtones par des policiers et les événements de l’Université Laval, qui ont soulevé l’indignation de la société tout entière. « Malheureusement, l’issue de l’enquête concernant les policiers de Val d’Or n’a pas donné les résultats escomptés par les plaignantes. Nous souhaitons vivement la commission d’enquête publique indépendante que nous demandons depuis longtemps au gouvernement Couillard pour que toute la lumière soit faite sur le racisme systémique envers les femmes autochtones et sur le comportement du corps policier à leur endroit », a-t-elle poursuivi.

« Chaque fois que les médias révèlent de nouveau cas d’agression sexuelle comme ceux survenus à l’Université Laval, les voix s’élèvent pour les dénoncer, poursuit-elle. Mais tous les jours, des femmes se font agresser, harceler, subissent des comportements sexistes, vivent du harcèlement, et plusieurs gardent le silence. Lutter contre la culture du viol et contre la violence en général, c’est agir en amont pour que de tels comportements ne soient jamais tolérés. C’est tout mettre en place pour que les femmes puissent les dénoncer en étant sûres d’être entendues et soutenues. »

« Le 6 décembre 1989, 14 femmes ont été froidement assassinées par un misogyne. Ce drame nous rappelle encore une fois qu’il faut combattre collectivement tous les comportements violents et sexistes que subissent les femmes au quotidien. C’est une condition sine qua non si nous voulons continuer à évoluer comme société dite égalitaire », a conclu Véronique De Sève.

 

Le syndicat réclame des mesures pour protéger le personnel

La CSN exige de la direction du CISSS de l’Outaouais la mise en place de mesures qui permettront d’éviter que le personnel ne subisse d’autres attaques violentes comme celle survenue le samedi 3 décembre. Rappelons que ce jour-là, une préposée aux bénéficiaires a été agressée, dans l’établissement, par un détenu qui y était soigné. Celui-ci a pris la fuite à l’aide de la carte magnétique de l’employée qui se trouvait seule avec le patient au moment de l’agression.

Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé de Gatineau (STTSG–CSN) demande notamment :

  • La remise sur pied immédiate du comité paritaire en santé et sécurité du travail ;
  • Une révision de tous les mécanismes de sécurité en place, notamment des appareils de communication d’urgence en nombre suffisant ;
  • Une réponse aux besoins en formation du personnel ;
  • Une évaluation quant aux situations où une employée de l’établissement peut se trouver complètement seule avec un patient.

Le président du Conseil central des syndicats nationaux de l’Outaouais, Michel Quijada, invite le CISSS de l’Outaouais à prendre la juste mesure de ces événements. « Cette travailleuse a subi une commotion cérébrale et se trouve en état de choc post-traumatique, ce n’est pas rien ! Cela fait plusieurs fois que le syndicat intervient pour demander des changements pour rendre le travail plus sécuritaire. Il ne faut pas attendre qu’une telle situation se reproduise à nouveau : il faut agir ».

« Nous avons posé des questions à l’employeur quant à la sécurité du personnel au cours des derniers mois, mais rien n’a avancé, explique la présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé de Gatineau, Josée Mc Millan. En juin 2015, nous avions interpellé la CSST dans un autre dossier de violence physique cette fois au CH de Hull. En juin dernier, nous dénoncions le nombre insuffisant d’appareils de communication d’urgence interne. Aucune formation particulière n’a été offerte aux salarié-es appelés à travailler dans de telles situations. Quant à la formation générale, elle a été offerte pour la dernière fois en décembre 2015 : il y a donc des salarié-es en place qui n’ont suivi aucune formation pour travailler dans ces conditions. »

« Ces femmes et ces hommes ont droit à un lieu de travail sécuritaire pour exercer leur profession et pour servir la population, poursuit le vice-président régional de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Christian Meilleur. Les mesures que nous mettons en avant existent dans d’autres établissements. Nous n’accepterons pas qu’on balaie cette histoire sous le tapis pour passer à autre chose. La situation doit être prise au sérieux !»

80 000 cartes postales remises au PM Couillard en faveur d’un réinvestissement massif

Le gouvernement du Québec doit enfin écouter le cri du cœur de dizaines de milliers de parents et de travailleuses et travailleurs des services de garde en centres de la petite enfance, en milieu familial régi et en milieu scolaire. Il doit réinvestir massivement pour assurer le développement des services de qualité dispensés à près de 400 000 enfants. C’est l’essentiel du message livré aujourd’hui par des manifestants venus déposer des dizaines de milliers de cartes postales aux bureaux de Philippe Couillard, à Montréal, tout comme à Saint-Félicien. (Voir la vidéo)

Saint-Félicien, photo : Jeannot Lévesque
Saint-Félicien, photo : Jeannot Lévesque

Au total, près de 80 000 cartes postales ont été signées par la population et les travailleuses et travailleurs de toutes les régions depuis le lancement de la campagne de la CSN Un réseau qui fait grandir, le 28 février dernier. De ce nombre, 25 000 cartes ont déjà été déposées à l’Assemblée nationale, le 15 mars dernier, pour réclamer du gouvernement un changement de cap.

Montréal, photo : Michel Giroux
Montréal, photo : Michel Giroux

« Le premier ministre Philippe Couillard doit se montrer sensible à cette démarche qui a permis de rejoindre un à un des parents, des salarié-es, des spécialistes et des personnalités de tous horizons et ce, dans toutes les régions, affirme Jacques Létourneau, président de la CSN. Tous réclament la fin de la modulation des tarifs selon le revenu familial, l’arrêt des compressions budgétaires récurrentes de dizaines de millions de dollars et un réinvestissement significatif dans le réseau des services de garde. Deux années d’austérité ont permis au gouvernement d’engranger des surplus de 3,7 milliards de dollars en 2016, dont 1,5 milliard dédiés au Fonds des générations. Il a donc amplement les marges de manœuvre pour remettre le réseau sur ses rails. »

Jacques Létourneau, président de la CSN, Montréal, photo : Michel Giroux
Jacques Létourneau, président de la CSN, Montréa,l photo : Michel Giroux

Un choc tarifaire déplorable

La CSN rappelle que le gouvernement a imposé, le 1er avril 2015, des hausses tarifaires additionnelles et indexées annuellement aux parents fréquentant un service de garde régi à contribution réduite pour un total de 160 millions de dollars par année, tout en mettant ainsi en cause l’universalité et l’accessibilité aux services de garde. En milieu scolaire, la contribution a aussi augmenté, en plus d’une hausse du coût des activités pédagogiques.

Un parti pris pour les garderies commerciales

Au fil des ans, la CSN constate que les gouvernements libéraux successifs ont mis en place des mesures pour favoriser le développement de garderies commerciales : pour certaines, en leur accordant davantage de places à contribution réduite et, pour d’autres, par le biais de la bonification du crédit d’impôt versé aux parents pour frais de garde. En 2003, ces garderies privées représentaient 16 % du total des places, contre 35 % aujourd’hui.

Saint-Félicien, photo : Jeannot Lévesque
Saint-Félicien, photo : Jeannot Lévesque

 Des compressions inadmissibles

Les compressions de 300 millions de dollars imposées depuis 2014 font très mal aux enfants et aux travailleuses et travailleurs. En CPE : diminution des heures consacrées à l’alimentation, à la désinfection et à l’entretien sanitaire, à l’accompagnement des enfants aux besoins spécifiques ainsi que le non-remplacement du personnel. En milieu familial régi : baisse des ressources dédiées à l’aide pédagogique et à l’aide aux enfants ayant des besoins spécifiques. En milieu scolaire : réduction des achats de matériel ainsi que du temps de planification et de préparation au détriment de la diversité des activités des enfants.

Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, Saint-Félicien, photo : Jeannot Lévesque
Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, Saint-Félicien, photo : Jeannot Lévesque

À bout de souffle !

« Ça ne peut plus continuer ! lancent en cœur Louise Labrie, représentante du secteur des CPE, Julie Legault, du Syndicat des responsables en service de garde (RSG) en milieu familial de l’Outaouais, toutes deux de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN), et Gabrielle Messier, du Syndicat du soutien scolaire Chemin-du-Roy affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). Tout le monde est à bout de souffle tellement on nous oblige à faire beaucoup plus avec beaucoup moins. C’est sans compter les impacts extrêmement négatifs sur la santé physique et psychologique de nos travailleuses et de nos travailleurs de même que pour les RSG qui, dans bien des cas, sont contraintes d’abandonner leur service de garde pour aller au secteur privé. »

Montréal, photo : Michel Giroux
Montréal, photo : Michel Giroux

À propos de la CSN

Quelque 11 000 travailleuses et travailleurs en CPE ainsi que 3200 RSG reconnues sont membres de la FSSS–CSN. Plus de 8000 éducatrices en service de garde en milieu scolaire sont représentées par la FEESP–CSN. Plus globalement, la Confédération des syndicats nationaux compte plus de 325 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité.

 

La nécessité d’un réinvestissement massif s’impose plus que jamais

« Le surplus budgétaire de 1,7 milliard $ constaté par le ministre Leitão aujourd’hui impose plus que jamais un réinvestissement massif dans les services publics et les programmes sociaux », a plaidé le président de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), Jacques Létourneau.

« Depuis son élection, le gouvernement n’a cessé de démanteler l’État social québécois qui est de moins en moins en mesure d’assumer son rôle auprès de la population et dans les régions, a poursuivi le porte-parole syndical. Les milliards de compressions ne peuvent être considérés comme le résultat d’une saine gestion, mais comme une véritable opération de démolition des services publics de santé, de services sociaux, d’éducation et des autres missions fondamentales de l’État québécois. Les mesures d’austérité ont aussi fragilisé le rôle des groupes communautaires au Québec et considérablement nui à l’emploi et au développement des régions. »

En effet, les dépenses en éducation (3 %) et dans la santé et les services sociaux (2,4 %) dans le dernier exercice budgétaire étaient sous les coûts de système. « Ces services à la population et les conditions de travail des employé-es ont continué d’être mis à mal par les politiques austères des libéraux », a mentionné Jacques Létourneau. La CSN avait dénoncé cette façon de faire.

Avec ce surplus de 1,7 milliard, le gouvernement atteint presque son objectif de 2 milliards $ pour l’année en cours, un montant qu’il souhaite verser entièrement dans le Fonds des générations. L’année dernière, le surplus budgétaire s’était élevé à 3,7 milliards $, dont 1,5 milliard avait été versé au Fonds des générations. « Le gouvernement Couillard a la responsabilité d’assurer la pérennité des services publics, a ajouté le président de la CSN, il doit donc cesser de creuser le déficit social et de réinvestir massivement dans l’ensemble des services publics et des programmes sociaux. »

Demain, à Montréal et à Saint-Félicien, la circonscription du premier ministre Couillard, la population et l’ensemble du personnel des services de garde éducatifs sont invités à manifester pour un réinvestissement dans la petite enfance, un programme qui a subi son lot de coupes et de hausses de tarifs.

La CSN participe aux débats à l’occasion de la consultation nationale

Le ministre de l’Éducation et de la Famille, Sébastien Proulx, ne peut pas dire en même temps qu’il reconnaît l’apport des services de garde à la réussite éducative, tout en poursuivant leur saccage au point de remettre en cause les fondements mêmes d’un réseau qui a fait ses preuves depuis deux décennies. C’est le message martelé par la CSN au terme de la deuxième et dernière journée de la consultation nationale sur la réussite éducative initiée par le gouvernement du Québec sur les problèmes et les défis qui confrontent le réseau de l’éducation.

Photo : Clément Allard
Photo : Clément Allard

 

Dans le cadre de la rencontre tenue au Centre des congrès de Québec, la vice-présidente de la CSN, Véronique De Sève, a insisté sur le rôle essentiel des services de garde éducatifs en centres de la petite enfance (CPE), en service de garde en milieu familial régi (RSG) et en milieu scolaire. « C’est le premier maillon du réseau d’éducation. Et il est urgent que le ministre concilie ses actions et ses paroles. Reconnaître l’apport du personnel des services de garde, leur attribuer un rôle dans la prévention et le dépistage des problèmes de développement, notamment par leurs interventions auprès des enfants de milieux défavorisés ou qui éprouvent des difficultés, c’est tout à fait louable. Mais procéder comme le fait son gouvernement au démantèlement des CPE et des services de garde en milieu familial régi, ce n’est absolument pas cohérent ! »

 

Mme De Sève a aussi souligné l’importance de reconnaître les services de garde en milieu scolaire comme service complémentaire au régime pédagogique, ajoutant qu’il faut par ailleurs s’attaquer aux inégalités qu’un système d’éducation à deux vitesses engendre : « Au fil des ans, les pratiques de sélection dans les écoles ont contribué à la création de deux réseaux parallèles. Le premier, qui sélectionne et trie les élèves sur le volet. Le second, essentiellement public, qui accueille tous les autres et qui doit mener vers la réussite des élèves rencontrant le plus de difficultés. Un tel système à deux vitesses n’assure pas l’égalité de chances. »

 

La vice-présidente a aussi abordé la question de l’éducation aux adultes, un autre enjeu du droit à l’éducation : «  Le gouvernement fait preuve de désintérêt et de désengagement envers la formation des adultes et la formation continue. Ainsi, le Québec enregistre un des taux de participation à des activités de formation les plus faibles au Canada parmi la population âgée de 18 à 64 ans. Il faut remédier à cette situation et prendre les mesures pour que les adultes aient eux aussi accès à l’éducation tout au long de la vie ».

 

Enfin, Mme Véronique De Sève a souligné la nécessité d’un réinvestissement majeur en éducation. « Après les compressions de près d’un milliard de dollars au cours des dernières années, il va falloir réinvestir massivement. Les écoles sont en ruine et les personnels à bout de souffle. Il faut réparer les pots cassés du déficit zéro, soutenir la réussite de tous les élèves et fournir les ressources nécessaires à toutes les travailleuses et travailleurs du secteur. Le gouvernement dit vouloir faire de l’éducation une priorité nationale ? Si cela est vrai, alors les prochains budgets, dont celui du printemps 2017, devront refléter clairement cette volonté », de conclure Mme De Sève.

 

À propos de la CSN

La CSN est l’une des organisations syndicales les plus représentatives dans le secteur de l’éducation avec plus de 22 000 travailleuses et travailleurs en services de garde en centres de la petite enfance, en milieu familial régi et en milieu scolaire. Elle regroupe également la majorité des enseignantes et des enseignants dans 46 cégeps et 10 universités au Québec. Plus globalement, la CSN regroupe plgius de 325 000 membres syndiqués provenant tant des secteurs privés que publics.

 

 

Une bonne nouvelle pour les travailleuses des CPE

Les travailleuses des CPE peuvent se réjouir puisque la Cour suprême a accepté, aujourd’hui, d’entendre le recours mené conjointement par la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) pour que les travailleuses en CPE aient droit aux ajustements d’équité salariale rétroactivement au 21 novembre 2001. Cette décision survient au moment où nous célébrons les vingt ans de la Loi sur l’équité salariale.

Contestation de la validité constitutionnelle de l’article 38 de la Loi sur l’équité salariale

La CSN et la CSQ contestent la validité constitutionnelle de l’article 38 de la Loi sur l’équité salariale qui autorise les employeurs œuvrant dans des entreprises n’ayant pas de comparateurs masculins, comme c’est le cas pour les centres de la petite enfance, à appliquer les correctifs en date du 5 mai 2007 plutôt que du 21 novembre 2001. Rappelons que les entreprises qui comptent des comparateurs masculins avaient l’obligation de corriger la discrimination salariale au 21 novembre 2001. Les femmes œuvrant dans les entreprises visées par l’article 38 ont donc attendu pendant près de six ans pour que leur droit aux ajustements salariaux se concrétise.

Une discrimination qui viole le droit à l’égalité

Une telle disparité de traitement est non seulement injuste, mais elle viole le droit à l’égalité garanti par les chartes canadienne et québécoise. La loi crée une différence de traitement qui prive les femmes œuvrant dans les entreprises où n’existe aucune catégorie d’emplois à prédominance masculine (ghettos féminins d’emploi) d’une égale reconnaissance de la protection et du bénéfice de la loi.

Selon Francine Lévesque, vice-présidente de la CSN, « il est ironique de constater que les travailleuses des centres de la petite enfance ne peuvent, pour l’instant, bénéficier des mêmes droits concernant l’équité salariale que les autres, alors qu’elles ont été longtemps le symbole de la lutte pour l’équité salariale. On n’a qu’à se rappeler de la comparaison entre leur travail et celui des gardiens de zoo qui a illustré les problèmes de discriminations salariales dont les femmes étaient les victimes ».

« La décision de la Cour suprême d’entendre cette cause constitue un premier pas significatif pour combler le vide juridique qui perdure afin que nos intervenantes en petite enfance puissent obtenir un traitement équitable. La Loi sur l’équité salariale doit s’appliquer uniformément pour toutes les personnes qui occupent des catégories d’emplois à prédominance féminine », soutient Louise Chabot, présidente de la CSQ.

La CSN et la CSQ poursuivront donc leur recours devant la Cour suprême pour mettre fin à cette iniquité dont sont victimes des milliers de femmes œuvrant dans les centres de la petite enfance.

Rappel du cheminement judiciaire :

— Juillet 2007, dépôt d’un recours visant à faire déclarer inconstitutionnel, nul et contraire au droit à l’égalité l’article 38 de la Loi sur l’équité salariale;

— Le 2 septembre 2014, la Cour supérieure rend une décision en première instance indiquant que, pour elle, la distinction entre les articles 37 et 38 ne constitue pas une discrimination fondée sur le sexe des personnes;

— La décision rendue en 2014 a été portée en Cour d’appel. Le 8 mars 2016, la Cour d’appel a maintenu la décision du juge de première instance, confirmant la légalité de l’article 38 de la Loi sur l’équité salariale;

— 1er décembre 2016, la Cour Suprême accepte notre demande d’autorisation d’appel et nous poursuivrons notre bataille pour faire reconnaître le droit des travailleuses des CPE.

 

La réussite éducative au cœur des actions de la CSN

La CSN participe activement à la consultation sur la réussite éducative qui se déroule actuellement et jusqu’à demain au Centre des congrès de Québec. Cette rencontre nationale vient clore une série de consultations initiées par le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, M. Sébastien Proulx.

Consultations publiques sur la réussite éducative | Photo : Clément Allard
Consultations publiques sur la réussite éducative
Photo : Clément Allard

« Pour nous à la CSN, affirme Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, il est primordial d’être présents à ce forum en raison des enjeux majeurs soulevés dans le cadre des discussions sur l’atteinte du plein potentiel de tous les élèves,  sur le contexte favorisant le développement, l’apprentissage et la réussite éducative, de même que sur le rôle et la place de tous les partenaires autour de ces enjeux. »

Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, participe à la consultation publique. | Photo : Clément Allard
Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN, participe à la consultation publique.
Photo : Clément Allard

La CSN est l’une des organisations syndicales les plus représentatives dans le secteur de l’éducation avec plus de 22 000 travailleuses et travailleurs en services de garde en centres de la petite enfance, en milieu familial régi et en milieu scolaire. Elle regroupe également la majorité des enseignantes et des enseignants de niveau collégial et universitaire.

 Suivre en direct sur YouTube »

 

 

Les syndiqué-es de Kronos soutiennent les luttes de l’hôtellerie

Hier, lors d’une assemblée générale tenue à Verchères, les membres du Syndicat des employé(e)s de Kronos Canada (CSN) ont démontré leur solidarité en versant une somme de 17 000 $ à deux syndicats de l’hôtellerie actuellement en conflit. Le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN et le Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) se partageront donc ce montant.

Michel Giroux
Michel Giroux

« Pour nous, il s’agit simplement de partager des sommes que nous avons reçues alors que nous étions nous-mêmes en conflit avec notre employeur. Pour avoir traversé un conflit d’une durée de six mois en 2013, nous connaissons très bien cette épreuve qui a laissé indéniablement des marques dans les vies de tous nos collègues, de souligner Martin Pelletier, président du Syndicat des employé(e)s de Kronos Canada (CSN). À l’approche des fêtes, nous avons décidé de soutenir celles et ceux qui ont besoin de notre soutien indéfectible. À la CSN, la solidarité, ce n’est pas des paroles en l’air. »

Les 65 membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Classique–CSN sont en grève générale illimitée depuis le 21 septembre dernier et les 125 salarié-es du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de l’Hôtel Pur Québec (CSN) sont en lockout depuis le 11 novembre 2016. Le Syndicat des employé(e)s de Kronos Canada (CSN) compte 270 salarié-es.

Ottawa doit agir pour dénouer la crise du bois d’œuvre !

La Fédération de l’industrie manufacturière–CSN interpelle le gouvernement canadien afin que celui-ci intervienne avec force et conviction pour régler le différend qui l’oppose aux États-Unis dans le dossier du bois d’œuvre. Rappelons qu’avec le dépôt aujourd’hui d’une requête de la part de l’industrie forestière américaine, les autorités réagiront en imposant, six mois plus tard, une surtaxe de 25 % sur le bois canadien.

La FIM-CSN exhorte le gouvernement fédéral à déployer tous les efforts en vue d’un règlement favorable à tous et qui tienne compte des particularités de l’industrie du bois d’œuvre québécoise. « Le compte à rebours est maintenant commencé. Il faut qu’Ottawa passe de la parole aux actes et ce, de façon urgente, autant avec l’administration actuelle qu’avec celle de Monsieur Trump » estime Alain Lampron, président de la FIM–CSN.

Les conflits commerciaux qui opposent les états et les grandes compagnies font toujours les mêmes victimes, « c’est encore des milliers de travailleurs et de travailleuses de l’industrie du bois d’œuvre qui vivent l’incertitude quant à leur avenir. À la veille de la période des fêtes, ils auraient pu s’en passer », déplore Alain Lampron. Selon la FIM–CSN, le gouvernement fédéral doit mettre en place des mesures qui permettront à l’industrie de traverser la crise en assurant la préservation des emplois.

Luttons contre les violences envers les femmes

En 2016, les femmes font encore l’objet de violences, du fait qu’elles sont des femmes. Les autochtones et toutes celles qui appartiennent à des communautés culturelles, les lesbiennes, trans et bisexuelles, celles qui souffrent de handicaps physiques ou mentaux, les femmes issues de milieux modestes, connaissent un risque encore plus élevé de vivre une forme de violence ou une autre. On aura beau dire, tout n’est pas acquis et il faut continuer à lutter contre cette réalité.

15042070_10154830511034924_337590529405402640_o

À la CSN, nous ne manquons pas une occasion de dénoncer cette violence et de participer à des initiatives pour l’éliminer. C’est pourquoi, encore cette année, nous appuyons la campagne d’action contre les violence envers les femmes qui se déroule du 25 novembre au 6 décembre. Pour faire connaître le déroulement des actions auxquelles vous participez, pensez au mot-clic #12joursdaction!

Visionnez ici la vidéo de lancement de la campagne produite par le Collectif des 12 jours d’action.

Une enquête publique pour les femmes autochtones
Quand le ministre Couillard suivra-t-il son homologue fédéral ? Il est honteux de ne pas avoir encore déclenché une commission d’enquête publique. La Ligue des droits et libertés nous demande de l’appuyer pour exercer une pression en ce sens. Envoyons massivement à Philippe Couillard une lettre pour le déclenchement d’une commission que demandons depuis longtemps.

L’enquête criminelle à Val d’Or a montré ses limites. Une commission d’enquête publique est absolument nécessaire si nous voulons faire la lumière sur les pratiques policières à l’égard des autochtones et sur le racisme systémique dont elles sont la cible.

Imprimez la lettre et envoyez-la maintenant.

Les syndicats de La Presse et Nuglif saluent Guy Crevier à l’occasion de son départ

Les syndicats représentant les 420 employé-es syndiqués de La Presse et de sa filiale Nuglif saluent la fin du mandat de Guy Crevier en tant que président de La Presse en soulignant le rôle important qu’il a joué dans le lancement de La Presse+.

« Monsieur Crevier a noté avec raison le succès de La Presse+ auprès des lecteurs et des annonceurs et aussi le rôle de l’ensemble des employé-es de La Presse et de Nuglif dans ce succès », a affirmé Charles Côté, porte-parole de l’Intersyndicale des syndicats de La Presse et Nuglif.

Les décisions stratégiques et les efforts financiers et humains consentis à ce projet depuis 2010 en ont fait un cas unique dans le secteur des médias écrits dans le monde, comme en témoigne la croissance des revenus publicitaires annoncée aujourd’hui aux employé-es.

Ce succès est d’autant plus important que les médias sont fragilisés par les géants comme Facebook et Google, qui attaquent le modèle d’affaires des journaux sans contribuer à la société en matière d’emplois ou de revenus fiscaux. Sans parler du rôle délétère qu’ont pu jouer les réseaux sociaux dernièrement en diffusant largement de fausses nouvelles. « À ce titre, d’ailleurs, le lectorat de La Presse+ n’est pas dépendant des réseaux sociaux, un choix stratégique qui s’avère très judicieux », a noté Charles Côté.

Les employé-es et les actionnaires de La Presse peuvent se féliciter aujourd’hui d’avoir créé une entreprise numérique viable qui permet à notre média de pleinement jouer son rôle dans la société.

Les syndicats saluent aussi la nomination de Pierre-Elliott Levasseur au poste de président, un gage de continuité. Ce dernier a dit que sa nomination était le signe d’une transition ordonnée. Dans le contexte actuel de renouvellement des conventions collectives, les syndicats souhaitent que les négociations en cours se concentrent sur les enjeux les plus importants, dans le respect de la culture de l’entreprise et de ses artisans.

Source: L’intersyndicale La Presse et Nuglif
Syndicat des travailleurs de l’information de La Presse (STIP/FNC/CSN)
Syndicat des employés de bureau de journaux (SEBJ/FNC/CSN)
Syndicat des travailleurs et travailleurs du centre informatique de La Presse (STTCIP/FNC/CSN)
Syndicat de la publicité de La Presse (SEPB-574 | Unité La Presse/FTQ)

 

 

Mettre fin au saccage de nos services de garde éducatifs

reseau-qui-fait-grandir-manif-2016-12-03

Le 3 décembre, manifestons pour réclamer du gouvernement la fin du saccage et le renforcement de notre réseau de services de garde éducatifs, un joyau envié dans le monde.

Malgré des surplus de 3,6 milliards de dollars cette année, le gouvernement de Philippe Couillard impose toujours ses politiques d’austérité aux parents utilisateurs et aux travailleuses et travailleurs des services de garde éducatifs à contribution réduite en CPE, en milieu familial régi et en milieu scolaire. Conséquences : les familles ont de la difficulté à payer la facture alors que les centres de la petite enfance, les services de garde en milieu familial régi et en milieu scolaire vivent durement les contrecoups des hausses tarifaires. En outre, leur capacité à offrir des services de qualité accessibles à tous les enfants se voit minée par les compressions récurrentes de dizaines de millions de dollars. Nous vous invitons à communiquer avec le conseil central de votre région pour les horaires des autobus.

Saint-Félicien: à 11 h 30, Carrefour Saint-Félicien, 1140 boul. Saint-Félicien

Montréal: à 13 h, Carré Saint-Louis (angle Saint-Denis et du Square-Saint-Louis). Métro Sherbrooke

Signalez votre participation sur Facebook :

Saint-Félicien | Carrefour Saint-Félicien
Montréal | Carré Saint-Louis métro Sherbrooke

Le festin du Dr Barrette perturbé

Comme un cheveu sur la soupe, une délégation du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches (CCQCA–CSN) s’est invitée à la dégustation organisée aujourd’hui par le Dr Barrette. Celui-ci avait invité les journalistes à goûter des mets servis en CHSLD à l’occasion d’un vaste « show de boucane » visant à contrer la perception du public à l’égard de la qualité des aliments servis en CHSLD. Le ministre promet une amélioration de ce côté, et ce sans ajout de ressources.

La présidente du CCQCA–CSN, Ann Gingras, a présenté aux journalistes une série de photos des mets servis au même moment aux aîné-es hébergés en CHSLD dans la région de la Capitale-Nationale. L’intervention a été fort remarquée ! Elle a rappelé au ministre que les services aux aîné-es reposent d’abord et avant tout sur un personnel qualifié en nombre suffisant.

23112016-_MG_0783

Cette mobilisation a été l’objet de quelques reportages :

Dégustation de repas dans les CHSLD : loin de la réalité, déplorent les syndicats

Le festin du Dr Barrette