Le syndicat somme l’employeur de revenir sur sa décision

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

Les enfants ayant besoin de soutien particulier : de l’importance de favoriser l’accès aux services !

Les enfants ayant besoin de soutien particulier : de l’importance de favoriser l’accès aux services !

Actuellement, les enfants ayant besoin de soutien particulier qui fréquentent les milieux éducatifs à l’enfance n’obtiennent…
L’opinion publique est clairement du côté des travailleuses et des travailleurs, selon un sondage SOM

L’opinion publique est clairement du côté des travailleuses et des travailleurs, selon un sondage SOM

Le Front commun dévoile les résultats d’un sondage SOM sur la perception des Québécoises et des…
La CSN dénonce un autre pitoyable échec

La CSN dénonce un autre pitoyable échec

Une série de mauvaises décisions d’affaires d’Olymel cause une nouvelle fermeture, celle de l’usine de découpe…
Les centrales syndicales réclament une vision de l'immigration plus inclusive

Les centrales syndicales réclament une vision de l'immigration plus inclusive

Dans le cadre des auditions publiques sur l’immigration à l’Assemblée nationale, les quatre centrales syndicales du…
Équité salariale : importante manifestation devant le Conseil du trésor

Équité salariale : importante manifestation devant le Conseil du trésor

Excédés d’être victimes de discrimination salariale depuis plus de 12 ans, des centaines d’employé-es de bureau…
Le Front commun dénonce l’arrogance de la CAQ

Le Front commun dénonce l’arrogance de la CAQ

Plus de 700 travailleuses et travailleurs des services publics ont marché dans les rues de Trois-Rivières…

Suspension de deux employés du CISSSO

Le syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé de Gatineau (CSN) a déposé des griefs à la suite de la suspension injustifiée de deux employé-es du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Outaouais (CISSSO), qui ont fait appel aux médias pour alerter la population sur une aberration entourant la construction d’un laboratoire médical.

« L’employeur a voulu museler des personnes qui jugent inadmissible l’inutilisation d’un laboratoire médical alors que plusieurs centaines de milliers de dollars provenant des coffres de l’État ont servi à sa construction. Nous avons bien entendu contesté ces mesures disciplinaires complètement exagérées ; nous exigeons ni plus ni moins que la réintégration des deux travailleurs », a d’abord commenté la présidente du syndicat, Josée McMilen.

« L’employeur dispose de quatre jours civils à partir du dépôt de nos griefs pour réagir, ce qui nous conduit à jeudi. Sur certaines tribunes, il a fait planer le flou quant au sort des deux travailleurs. Nous l’enjoignons à faire marche arrière dès maintenant et à renoncer aux mesures disciplinaires qui pèsent injustement contre les employé-es concernés », a ajouté le vice-président de la Fédération de la santé et des services sociaux, Christian Meilleur.

« L’indignation dans la région et partout au Québec est palpable : les gens sont outrés du traitement réservé à ces deux travailleurs qui ont voulu informer la population dans un esprit de libre démocratie. La population a le droit de savoir ce qu’il advient des impôts qu’elle paie, qui plus est dans un contexte où le projet Optilab du gouvernement met en péril la qualité des soins aux patients », a poursuivi le président du conseil central de l’Outaouais (CSN), Michel Quijada.

« Il est clair que les réactions vont fuser de toutes parts si le CISSSO n’agit pas dans le sens d’une réintégration en bonne et due forme. Nous nous attendons à ce qu’il entende raison ; de toute façon, il n’arrive pas lui-même à soutenir le bien-fondé de sa décision », a conclu la présidente du syndicat.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket