Le Collège s’apprête à mettre une trentaine de travailleurs à la rue

Les employé-es de soutien du collège Stanislas ont tenu un point de presse ce midi afin de dénoncer l’attitude odieuse de l’employer qui a l’intention de les mettre tous à la porte et d’avoir recours à la sous-traitance.

« Notre employeur fait pendre une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Son attitude va à l’encontre de la convention collective dûment signée par les parties, qui interdit le recours à la sous-traitance. Depuis le début de la négociation, nous avons l’impression qu’il n’a jamais réellement eu l’intention de trouver un compromis, mais plutôt de nous remplacer par une compagnie privée », a déploré le président du Syndicat des employé-es de soutien du Collège Stanislas-CSN, Jean Lacoursière.

Pour sa part, Nathalie Arguin de la FEESP-CSN a mis en lumière le fait que les raisons évoquées par l’employeur ne sont pas justifiées. « Nous savons que le collège ne connaît pas de difficultés financières. Nous avons procédé aux analyses financières et la conclusion est sans équivoque. Pourtant, le collège prétend devoir couper entre 400 000 $ et 600 000 $. S’il va de l’avant, il mettra à pied environ 30 personnes. Des hommes et des femmes qui, dans certains cas, travaillent au collège depuis des décennies. Travailleurs de l’ombre, ils sont celles et ceux qui, jour après jour, s’assurent que les élèves évoluent dans un environnement propice à l’apprentissage et à leur épanouissement », a dénoncé la secrétaire générale de la FEESP.

Finalement, Charles-Sainte-Marie, vice-président du CCMM-CSN, a dénoncé l’attitude inhumaine du Collège Stanislas dans le dossier. « Trente employé-es qui perdent leur travail, c’est aussi 30 familles qui écoperont. C’est pourquoi nous profitons de la kermesse d’aujourd’hui pour solliciter votre appui. Nous vous invitons à signer notre pétition et ainsi contribuer à envoyer un message clair au Collège Stanislas : choisir de mettre à pied d’honnêtes travailleuses et travailleurs constitue un geste odieux. »

À propos
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) représente près de 60 000 membres répartis dans plus de 425 syndicats.

Négociation au Collège Stanislas de Montréal et de Québec

À l’occasion du 2e tour des élections françaises, qui se tient aujourd’hui dans les locaux du Collège Stanislas de Montréal, les employé-es du collège accentueront la pression sur l’employeur afin de dénouer l’impasse qui perdure dans les négociations.

Le Syndicat des employé-es du collège Stanislas (FEESP-CSN), qui représente le personnel de l’entretien ménager, de l’entretien général et les gardiennes et techniciennes de laboratoire, profitera de la présence des électeurs – dont de nombreux parents d’élèves fréquentant Stanislas –  afin de les sensibiliser aux enjeux de leur négociation.

Le syndicat et le collège sont actuellement en négociation pour renouveler leur contrat de travail. Devant les reculs majeurs exigés par l’employeur, les discussions se déroulent en conciliation devant le Tribunal administratif du travail (TAT). « Le Collège souhaite transférer notre travail de nuit et réduire de façon draconienne nos conditions de travail. Et comme si ce n’était pas suffisant, il nous menace d’abolir la majorité de nos postes en utilisant les services d’une firme de nettoyage privée si nous n’acceptons pas ses demandes de recul », explique Jean Lacoursière, président du syndicat des employé-es du Collège Stanislas – CSN. Alors que le collège confirme ne pas être en situation précaire, il exige toutefois des concessions qui avoisinent le demi-million de dollars.  

Le syndicat invite l’employeur à respecter les valeurs qui font la renommée du Collège Stanislas et qui sont chèrement partagées par tous, soit : le respect, la solidarité et l’ouverture. « Depuis des années, nous faisons bien notre travail avec le goût de l’effort et de façon responsable. Nous tenons à conserver nos acquis », conclut Jean Lacoursière.

À propos
La Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) représente près de 30 000 membres dans 37 commissions scolaires francophones et anglophones et près de 4000 membres dans 34 cégeps. Elle regroupe plus de 200 membres œuvrant dans les établissements d’enseignement privés de même que 640 membres à l’Université Concordia.

Dépôt de la revendication aux députés de l’Assemblée nationale

Ce matin, réunis en conseil fédéral à Chicoutimi, les délégué-es de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP–CSN) ont manifesté leur appui à la revendication du Secteur transport scolaire (STS) visant à obtenir des conditions minimales d’emploi, incluant un salaire de référence.

« Aujourd’hui, nous avons déposé notre revendication aux 125 député-es de l’Assemblée nationale, qui vise à ce que rapidement, le gouvernement fixe des conditions minimales d’emploi pour notre métier. Plusieurs autres domaines du travail sont ainsi couverts par différents décrets qui jettent les bases des conditions de travail dans un secteur donné, dont un salaire minimal de référence et c’est exactement ce que nous revendiquons », de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire.

« Lors du processus rigoureux d’évaluation de nos emplois de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, auquel le gouvernement et les associations des transporteurs ont participé, les conclusions du comité de travail fixaient notre taux horaire minimal à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 19,74 $. Or, en ce moment même, certains conducteurs ne sont payés guère plus que le salaire minimum à 11,25 $ l’heure, d’où l’urgence et l’importance de notre revendication », d’ajouter monsieur Gauley.

Le piège des appels d’offre

« Lors des renouvellements de contrat, les commissions scolaires peuvent lancer des appels d’offres afin de retenir le transporteur qui chargera le moins cher pour le transport des élèves. Or, les employeurs qui chargent le moins cher sont aussi ceux qui payent le moins bien leurs conductrices et leurs conducteurs. Ce sont les plus bas soumissionnaires qui risquent d’obtenir les contrats que les employeurs détiennent actuellement, ce qui menace directement l’emploi et les conditions de travail des conductrices et des conducteurs de véhicule scolaire », de dénoncer Denis Marcoux, président de la FEESP.

« Depuis plus de 20 ans, les membres du secteur transport scolaire luttent pour la reconnaissance de leur emploi et pour l’obtention d’un traitement décent. À chaque nouvelle étape de leur lutte, elles et ils ont dû défendre l’importance de leur travail qu’ils accomplissent chaque jour avec fierté, et faire valoir la responsabilité importante que représente le fait de conduire en toute sécurité nos enfants vers leur milieu d’apprentissage. Depuis que nous avons un salaire de référence basé sur une évaluation solide, le gouvernement ne peut plus ignorer cette réalité, il doit prendre ses responsabilités et mettre en place les mécanismes législatifs pour que ce salaire soit versé, le plus rapidement possible, aux femmes et aux hommes qui accomplissent ce travail », de conclure Engelbert Cottenoir, président du Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay‒Lac-Saint-Jean.

Rappelons que plus de 575 000 écoliers, soit environ 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires chaque jour d’école.

Le Secteur transport scolaire regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Le Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CSN) réunit 16 600 membres dans plus de 160 syndicats affiliés à la CSN et provenant de différents secteurs d’activité dans la région.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Convention collective adoptée à l’unanimité!

Réunis en assemblée générale le jeudi 27 avril, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des métiers de Concordia ont entériné à l’unanimité, par vote secret, l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 13 avril dernier, près de deux ans après l’échéance de leur dernière convention collective.

« Nous sommes satisfaits de cette entente. Nous avons fait des gains intéressants, notamment l’ajout et la bonification de certaines primes et l’amélioration de la clause sur les heures supplémentaires », a lancé Daniel Rodrigues, président du syndicat affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Parmi les enjeux importants de cette négociation, on retrouvait aussi une préoccupation des travailleuses et des travailleurs quant à la présence grandissante de sous-traitants à l’intérieur des murs de Concordia. Les discussions à cet égard à la table de négociation ont mené à la création d’un comité conventionné sur l’organisation du travail. Ce comité paritaire, qui sera mis sur pied dans les 30 jours de la signature de la convention collective aura, entre autres, le mandat d’étudier les moyens de limiter le recours à la sous-traitance et examinera les différentes façons de développer les compétences à l’interne.

« Nous croyons que dans un contexte de forte croissance de l’Université Concordia, ce comité a toute sa pertinence. Cela permettra au syndicat d’évaluer les impacts de l’élargissement de l’immobilier sur les besoins de main-d’œuvre et d’être à l’avant-plan pour proposer des ajustements. Les employé-es se positionnent ainsi avantageusement, en période d’expansion de l’établissement », conclut Nathalie Arguin, secrétaire générale de la FEESP.

Le Syndicat des employés municipaux dépose une plainte pour négociation de mauvaise foi

Le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup (FEESP–CSN) a déposé aujourd’hui une plainte auprès du Tribunal administratif du travail, pour négociation de mauvaise foi de la part de la Ville.

Négociations rompues par l’employeur

Alors que la convention collective est échue depuis fin décembre 2016, seulement trois rencontres de négociation ont été tenues. Plutôt que de poursuivre les discussions, l’employeur a choisi de se retirer de la table et de rompre le processus. Il use de prétextes afin d’écouler les 150 jours de calendrier prévus pour la négociation, tel que le précise la nouvelle Loi 24. En effet, alors que le syndicat a demandé à deux reprises de reprendre les négociations, l’employeur a refusé systématiquement, préférant plutôt annuler les dates de négociation prévues.

« L’employeur veut se soustraire à son obligation de négocier pendant une période de 150 jours avant l’intervention d’un médiateur nommé en vertu de la loi 24. L’employeur doit s’asseoir avec nous et prendre le temps de négocier. Nos demandes sont tout à fait raisonnables, légitimes et nous pensons que des discussions constructives sont encore possibles », déclare Jean Soucy, président du syndicat.

En déposant sa plainte, le Syndicat des employés municipaux de Rivière-du-Loup souhaite forcer la ville à reprendre de façon sérieuse les pourparlers afin d’en arriver à une entente satisfaisante pour tous.

« La nouvelle Loi 24 ne doit pas être utilisée de la sorte par les municipalités. La négociation de bonne foi est l’objectif souhaitable et nous serons derrière tous nos membres afin de freiner les employeurs qui voudraient abuser des nouvelles règles de négociation », a pour sa part précisé Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

L’entente de principe adoptée à l’unanimité

Lors d’une assemblée générale tenue lundi soir, les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Autobus Yamaska inc.–CSN (STTAY) ont accepté à 100 % par voie de scrutin secret l’entente de principe intervenue avec leur employeur le 10 mars dernier.

« Pour les trois ans de durée de la convention collective, nous avons obtenu les augmentations salariales suivantes : un montant forfaitaire rétroactif de 750 $ pour 2015-2016, 2 % rétroactivement pour l’année suivante et l’indice des prix à la consommation pour la dernière année. Nous avons protégé les salaires des conductrices et des conducteurs de minibus présentement à l’emploi et nous avons également obtenu l’ajout d’une journée de maladie, ce qui nous porte à quatre jours au lieu de trois, de souligner Paul Mailloux, président du STTAY. Nous avons porté nos congés avec solde pour formation syndicale à neuf jours au lieu de trois jours et nous avons aussi simplifié la procédure de grief. »

Le nouveau contrat de travail couvrira la période du 1er septembre 2015 au 31 août 2018. Rappelons qu’en assemblée générale au mois de novembre 2016, les membres du STTAY avaient rejeté à 100 % une offre qualifiée de finale et globale déposée par l’employeur. Le 26 janvier dernier, lors d’une autre assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs s’étaient dotés d’un mandat de grève à l’unanimité.

Le STTAY rassemble 12 membres affiliés à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) et au Secteur transport scolaire qui regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs. La FEESP compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de la Montérégie compte environ 35 000 membres issus des secteurs privé et public.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Rencontre de négociation de la dernière chance

Les membres du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Autobus Yamaska inc.–CSN (STTAY) pourraient déclencher la grève au moment jugé opportun. Le comité de négociation syndical compte sur la rencontre de conciliation qui se tiendra le 10 mars prochain afin d’éviter le conflit.

« Lorsque nous avons pris connaissance des propositions salariales de l’employeur, nous avons rapidement fait appel à la conciliation. Celles-ci contenaient une réduction dans les salaires des conductrices et des conducteurs des minibus de l’ordre de 10 % et la coupure de la rémunération touchant à la vérification avant départ (VAD), de déplorer Paul Mailloux, président du STTAY. Pour nous, cette vérification obligatoire de nos véhicules nous prend une heure et demie par semaine. L’employeur désire confier cette opération à des salarié-es moins bien rémunérés, ce qui signifie une baisse salariale de 1000 $ par année pour chaque conductrice et conducteur. Comme tous les travailleurs, nous désirons améliorer nos conditions de travail et non assister à leur détérioration sans réagir. »

En assemblée générale au mois de novembre 2016, les membres du STTAY ont rejeté à 100 % une offre qualifiée de finale et globale déposée par l’employeur. Le 26 janvier dernier, lors d’une autre assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs se sont dotés d’un mandat de grève à l’unanimité.

« La Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP) mène actuellement une campagne afin d’obtenir un décret du gouvernement dans le secteur du transport scolaire. Celui-ci fixerait les bases d’une rémunération minimale afin d’empêcher des employeurs comme Autobus Yamaska d’attaquer les conditions de travail de leurs salarié-es. Il est temps au Québec qu’on reconnaisse le salaire de ces femmes et de ces hommes qui transportent nos enfants chaque jour à leur école », de souligner Yvon Godin, vice-président de la FEESP.

« Le Conseil central de la Montérégie sera toujours là pour appuyer les revendications des travailleuses et des travailleurs qui luttent pour améliorer leurs conditions de travail. Que l’employeur se le tienne pour dit : nous allons soutenir les membres du STTAY jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction. Et pour nous, ça veut surtout dire que leur employeur devra reconsidérer sa position », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie – CSN

Le STTAY rassemble 12 membres affiliés à la FEESP et au Secteur transport scolaire qui regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs. La FEESP compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics. Le Conseil central de la Montérégie compte environ 35 000 membres issus des secteurs privé et public.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le syndicat toujours disposé à négocier et à régler la convention collective

Malgré le dépôt, hier, d’un avis de grève prévue pour le 13 mars à 4 h du matin, les 950 chauffeurs membres du Syndicat des employé-es du transport public du Québec métropolitain (SETPQM) espèrent toujours en arriver à une entente satisfaisante avec le Réseau de transport de la Capitale (RTC). C’est le message que livre aujourd’hui le syndicat après deux séances de négociation, les 27 et 28 février, qui se sont avérées infructueuses.

L’avis de grève a été expédié au Tribunal administratif du travail (TAT) et à l’employeur au terme de 47 séances de négociation qui ont débuté le 22 juin dernier. « N’eût été du nouveau régime de négociation dans le secteur municipal (Loi 24), qui nous impose des délais extrêmement serrés, il y a fort à parier que cet avis de grève n’aurait pas été émis, du moins pas à ce moment-ci », affirme Ghislain Dolbec, président du SETPQM.

« Le dépôt d’un avis de grève ne met pas fin à la négociation, précise Ghislain Dolbec. Bien au contraire. Cela nous donne une douzaine de jours pour mener à bien un blitz de négociation. Notre but est d’en venir à une entente négociée avant le 13 mars. Les parties ont convenu de se reparler cet après-midi et d’autres rencontres sont prévues. Le RTC doit cesser de faire du surplace et saisir cette occasion. »

Mardi, le syndicat a déposé à l’employeur une proposition de maintien des services essentiels tel que requis par la loi. Advenant une mésentente sur les services à offrir, les discussions se poursuivront au TAT qui, ultimement, rendra une décision finale.

Le 26 février dernier, les membres réunis en assemblée générale spéciale ont voté à 95,2 % en faveur d’un mandat de grève illimitée à être déclenchée au moment jugé opportun. D’ici la date butoir, le comité de négociation va déployer tous les efforts pour poursuivre la négociation avec le RTC dans le but d’en arriver à une entente pour le renouvellement de la convention collective échue depuis le 30 juin 2016.

À propos du SETPQM

Le SETPQM regroupe 950 chauffeurs. Il est affilié à la FEESP–CSN, qui regroupe 60 000 membres répartis dans 425 syndicats dans les services publics et parapublics, ainsi qu’au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CCQCA-CSN) qui compte 45 000 membres dans 250 syndicats de toutes provenances. Pour sa part, la CSN compte plus de 325 000 membres syndiqués issus tant des secteurs privés que publics.

 

 

Les employés municipaux renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale le 27 février 2017, les travailleuses et travailleurs de la municipalité de Saint-Cyrille-de-Wendover se sont prononcés, à 100 pour cent (100 %) en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de 5 ans, le contrat de travail de ces travailleurs, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire de 1,5 %  par année. Les travailleuses et les travailleurs ont droit à cette augmentation de salaire rétroactivement au 1er janvier 2016. Les employé-es voient également leur régime de retraite bonifié. En effet, la contribution de l’employeur augmentera de 2 %.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : horaire d’été, équipements de sécurité, augmentation annuelle des primes.

Il faut mieux protéger les préposé-es au péage

Prenant part à la consultation publique sur la sécurité routière du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (MTMDÉT), les représentants des 35 péagers de l’autoroute 30, près de Salaberry-de-Valleyfield, ont réclamé des mesures pour diminuer la vitesse des automobilistes à l’entrée du poste de péage ainsi que des moyens de prévention et de sensibilisation, afin de contrer les risques d’accident.

Chaque jour, en moyenne, quelque 22 000 véhicules croisent le poste de péage. Les péagers doivent régulièrement sortir de leur guérite, qu’il s’agisse par exemple de pallier des problèmes liés au fonctionnement du système ou encore d’assister un usager. Or ces interventions mettent souvent en danger inutilement les péagers car ils risquent ainsi d’être happés par un véhicule circulant trop rapidement ou de manière imprudente. Les péagers constatent que la limite de vitesse de 20 km n’est pas respectée. 

« Pour nous, éliminer le danger à la source, c’est d’abord et avant tout de s’assurer que la limite de vitesse est respectée, explique le président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs des préposés aux péages de la 30 – CSN, Alain Courtemanche. Il revient au ministère de s’assurer que des solutions soient mises en place. Cela pourrait être par exemple, l’installation d’un photo-radar clairement annoncé d’avance ou des bandes rugueuses sur la chaussée. N’attendons pas qu’il survienne un accident fatal pour réagir ! »

« De plus, même si le ministère n’est pas l’employeur direct des péagers dans le cadre de ce PPP, nous considérons qu’il en va tout de même de sa responsabilité de vérifier que la configuration des lieux et que les moyens mis en place par l’employeur contribuent à la sécurité du personnel, enchaîne la présidente du Conseil central de la Montérégie–CSN, Annette Herbeuval. Il nous apparaît également souhaitable que le ministère envisage une campagne de sensibilisation et de prévention auprès des usagers de la route, un peu comme il l’a fait, avec raison, pour ce qui est de la conduite à l’approche de chantiers routiers.»

À propos
Fondé en 2015, le Syndicat des travailleuses et des travailleurs des préposés aux péages de la 30 – CSN compte 35 membres. Il est affilié au Conseil central de la Montérégie, à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) ainsi qu’à la Confédération des syndicats nationaux.

Les employés adoptent leur première convention collective de travail

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et travailleurs de la municipalité de Saint-Élie-de-Caxton se sont unanimement prononcés à scrutin secret, le 10 février dernier, en faveur des termes de leur première convention collective.

Première rangée : Réjean Audet, maire de St-Elie-de-Caxton , Edith Prudhomme, présidente du syndicat. Deuxième rangée: Robert Morais, conseiller municipal, Carole Perron, directrice générale de la municipalité, Odette Villemure secrétaire générale du syndicat, Stéphane Lemaire, conseiller syndical de la FEESP–CSN et Gaétan Trépanier, négociateur patronal.

D’une durée de 5 ans, du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2021, le contrat de travail de la douzaine de salarié-es syndiqués membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire considérables, à la suite de l’atteinte de la parité salariale avec les municipalités comparables et en appliquant une augmentation équivalant à l’IPC les deux premières années de la convention. Dans certains cas, ces augmentations représentent des gains de plus de vingt pour cent (20 %) échelonnés sur trois ans, en prenant en compte l’éventuelle application de la Loi sur l’équité salariale dans les échelles salariales. Pour les trois dernières années, le syndicat a obtenu des augmentations salariales de 2 % par année. Les parties ont aussi convenu de bonifier la participation de l’employeur dans le REER et l’ajout d’un forfaitaire pour l’année 2016, et ce, même si la convention prend effet en 2017.

Sécurité d’emploi, horaire de travail

Les travailleuses et les travailleurs ont aussi réussi à protéger leur emploi en établissant un cadre qui limitera la fluctuation de la main-d’oeuvre et assura ainsi une stabilité aux membres de l’unité tout en leur garantissant un horaire de travail régulier.

Plusieurs conventions collectives renouvelées

Saint-Barnabé 

La convention collective a été signée le 15 février, à l’Hôtel de ville de Saint-Barnabé. Ce contrat de travail, qui doit se terminer le 31 décembre 2021, comprend des augmentations annuelles de 2,5 % par année. De plus, il précise l’horaire d’hiver qui permettra à l’un des salariés aux travaux publics de travailler toute l’année.

Les membres du Syndicat régional des employé-es municipaux de la Mauricie (Saint-Barnabé) – CSN : Julie Bordeleau, secrétaire du syndicat et secrétaire à la municipalité, Guy Castonguay, président du syndicat, le directeur général de la municipalité, Denis Gélinas, le maire Michel Lemay et la conseillère municipale Paule Jacques

Saint-Élie-de-Caxton 

Le vendredi 10 février, les membres du syndicat se sont prononcés à 100 % en faveur de l’entente de principe de leur première convention collective. Elle comporte plusieurs modifications aux conditions de travail : l’horaire de travail, le temps supplémentaire, l’encadrement de la sous-traitance et d’autres thèmes tels que les mécanismes relatifs à l’ancienneté.

Au chapitre des salaires, les augmentations prévues à la convention collective sont de 1,1 % la première année, 1,5 % la deuxième année et 2 % pour chacune des trois dernières années d’application. À cela s’ajoutent les ajustements faisant suite aux travaux en vertu de la Loi sur l’équité salariale qui ont été réalisés pendant la négociation.

Hérouxville 

Dans la soirée du 13 février, après deux jours de négociation, la convention collective a été acceptée et comprend des augmentations de 2 % par année pour les cinq années d’application du contrat de travail. Des ajustements salariaux ont également été consentis pour le poste de secrétaire municipale et à l’un des salariés attitrés aux travaux publics. La convention se signera le 6 mars prochain.

Saint-Cyrille de Wendover 

Dans l’après-midi du 9 février dernier, après plus d’un an de pourparlers, une entente de principe a enfin permis de conclure cette difficile négociation. Les membres du syndicat se prononceront le 27 février prochain et les paramètres du contrat de travail seront connus à ce moment.

Sainte-Thècle 

La prochaine rencontre de négociation est prévue pour le 24 février prochain.

Une partie de bras de fer semble vouloir se dessiner à propos des horaires de travail. Le climat à la table de négociation est inquiétant. La prochaine rencontre sera déterminante pour la suite des choses.

Notons que le contrat de travail est échu depuis le 31 décembre 2015.

Le gouvernement doit donner suite aux travaux de la table d’évaluation de l’emploi

Ce midi, les délégué-es du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN (FEESP) ont manifesté dans les rues de Québec, jusqu’à l’édifice Marie-Guyart. Leur action visait à revendiquer un décret de leurs conditions de travail, incluant un salaire de référence, dans le domaine du transport scolaire.

« Lors du processus rigoureux d’évaluation de nos emplois de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire, auquel le gouvernement et les associations des transporteurs ont participé, les conclusions du comité de travail fixaient notre taux horaire minimal à 19,14 $ l’heure en janvier 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 19,74 $, de souligner Stephen P. Gauley, président du STS. Or, en ce moment même, certains conducteurs ne sont payés guère plus que le salaire minimum à 10,75 $ l’heure, d’où toute l’importance de notre revendication ».

Le piège des appels d’offre

« À chaque renouvellement de contrat, les commissions scolaires peuvent lancer des appels d’offres afin de retenir le transporteur qui chargera le moins cher pour les trajets à couvrir. Or, les transporteurs qui chargent le moins cher sont aussi ceux qui payent le moins bien leurs salarié-es. Ce sont eux qui risquent d’obtenir les contrats que les employeurs détiennent actuellement, ce qui menace directement l’emploi et les conditions de travail des conductrices et des conducteurs de véhicule scolaire », de dénoncer Yvon Godin, vice-président de la FEESP et responsable politique du STS.

« Les membres du STS luttent pour la reconnaissance de leur emploi et pour l’obtention d’un salaire décent depuis plus de 20 ans. À chaque étape de leur lutte, elles et ils ont dû défendre l’importance du travail qu’ils accomplissent chaque jour et la responsabilité importante de conduire en toute sécurité nos enfants vers leur milieu d’apprentissage. Nous avons maintenant un salaire de référence basé sur une évaluation solide et le gouvernement doit prendre ses responsabilités pour que ce salaire soit versé aux femmes et aux hommes qui accomplissent ce travail », de conclure Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches.

Rappelons que plus de 575 000 écoliers, soit un peu moins de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours. À l’issue de la rencontre d’aujourd’hui, les délégué-es auront adopté un plan d’action dans le but de concrétiser leur revendication.

Le STS regroupe environ 3000 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Le Conseil central de Québec Chaudière-Appalaches rassemble 250 syndicats sur son territoire regroupant plus de 45 000 membres.

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Le Syndicat du transport de Montréal (STM-CSN) réserve ses commentaires sur le retrait des voitures Azur

Le Syndicat du transport de Montréal (STM-CSN) et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN) à laquelle il est affilié, informent la communauté journalistique qu’ils réservent leurs commentaires relativement aux incidents qui ont amené le retrait des nouvelles voitures de métro, en fin de semaine dernière. Lorsqu’il le jugera nécessaire et une fois colligées l’ensemble des informations pertinentes à ce dossier, le STM-CSN fera connaître son point de vue.

À propos du syndicat et de la CSN
Le Syndicat du transport de Montréal (STM-CSN) représente 2400 salarié-es à la Société de transport de Montréal. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) qui regroupe plus de 60 000 syndiqué-es oeuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Pour sa part, la Confédération des syndicats nationaux compte plus de 325 000 membres présents dans tous les secteurs d’activité, tant publics que privés.

 

 

 

Entente à Autobus Manic

Réunis en assemblée générale le 9 janvier 2017, les 42  membres du Syndicat des chauffeurs scolaires de Baie-Comeau – CSN se sont prononcés en faveur de l’entente de principe intervenue avec l’employeur.
D’une durée de 10 ans, de 2015 à 2025, le contrat de travail de ces syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la CSN, prévoit des augmentations de salaire, selon l’IPC, que le ministère de l’Éducation (MELS) remet annuellement à la Commission scolaire de l’Estuaire.
Les salariés ont maintenu leurs acquis notamment, la garantie de 40 heures par semaine sur leur circuit scolaire que l’employeur, à chaque renouvellement de convention collective, cherche à leur retirer.

Appelé à commenter, le président du syndicat, Robert Jean, a déclaré : « Nous avons obtenu une entente qui répond aux objectifs fixés et qui satisfait les deux parties. »
À propos
Fondée en 1947, la Fédération des employées et employés de services publics compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Dans le secteur du transport, la FEESP défend plus de 4600 membres et dans le secteur municipal, près de 6300. La CSN regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs dans quelque 2000 syndicats présents dans tous les secteur d’activité.

Chronologie d’un chaos annoncé dans les municipalités du Québec

Le projet de loi 110 (PL110) concernant « Le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal », vient d’être adopté et sanctionné ce 2 novembre par l’Assemblée nationale du Québec.

Inutile et sans fondement, il a été maintes fois décrié par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN). De toute évidence, cette loi a été écrite et pensée par des individus qui ne connaissent rien aux relations de travail.

Cette nouvelle loi crée des conditions qui amèneront rapidement des conflits de travail car elle limite la durée du processus de négociation à un délai qui est bien en deçà de la normale dans le secteur municipal et le secteur du transport terrestre. Plus les délais sont courts, plus les travailleurs seront obligés d’appliquer la pression tôt. Plus les enjeux seront majeurs, plus il y aura risque de grève rapide.

Dans les faits, les municipalités du Québec perdront leur autonomielors de négociations. Alors qu’une Ville, en accord avec le syndicat, voudrait continuer à négocier sans l’intervention d’un tiers, le gouvernement pourrait quand même décider d’intervenir. De la même façon, qu’une Ville qui voudrait négocier une convention collective de moins de 5 ans pour des raisons qui lui appartiennent (restructuration à venir, nouveau service à venir, nouveau conseil municipal à venir, etc.), le Gouvernement a décidé que ce ne serait maintenant plus possible.

« D’ailleurs, seuls les maires de Montréal et de Québec se sont réjouis de l’adoption d’une telle loi. Ils sont les seuls avoir souhaité un nouveau cadre législatif pour encadrer les négociations collectives, alors que plusieurs autres maires ont vite compris que cette loi s’avère être un cadeau empoisonné pour les municipalités. C’est un régime d’exception qui n’a aucune justification et qui cible, encore une fois, les employés municipaux et du transport terrestre »de préciser Denis Bolduc, Président du SCFP-Québec.

Cette loi ne menace rien de moins que la paix industrielle et torpille le ministère du Travail. PL110 veut écarter le ministère du Travail du secteur municipal et du transport terrestre Ce ministère est doté d’une grande expertise en matière de relations de travail et assure depuis des décennies la paix industrielle qui règne actuellement dans le secteur municipal et le secteur du transport terrestre.

« Auparavant, il était possible de trouver des solutions intelligentes, efficaces et durables aux demandes, des deux côtés de la table de négociations. Dorénavant, ces discussions se feront sous pression. Le gouvernement vient de créer un déséquilibre historique avec l’adoption de cette loi … la tension risque de monter assez vite ! … » de conclure Denis Marcoux, Président de la FEESP–CSN.

Le SCFP-Québec et la FEESP comptent porter cette cause devant les tribunaux, tout comme ils l’ont fait pour la loi 15 sur les régimes de retraite dans le secteur municipal. Une nouvelle bataille débute.

Le SCFP et la FEESP–CSN représentent la presque totalité des employés municipaux du Québec.

Le projet de loi 110 est adopté !

Le projet de loi 110, Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal, a été adopté aujourd’hui par l’Assemblée nationale et devrait être sanctionné jeudi ou vendredi.

La FEESP–CSN, conjointement avec le SCFP, réagiront rapidement après avoir pris connaissance du texte final. « Nous allons prendre le temps de bien analyser la version finale de la Loi et ensuite évaluer les différentes options qui s’offrent à nous, », a déclaré Yvon Godin, vice-président de la FEESP–CSN.

Ensemble, la FEESP–CSN et le SCFP représentent la vaste majorité des travailleuses et des travailleurs municipaux et de transport en commun qui seront touchés par cette nouvelle loi.

Bandeau noir

La Ville de Grande-Rivière refuse d’appliquer le projet de loi 110 s’il est adopté

C’est avec enthousiasme que le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CCGIM-CSN) accueille la résolution votée à la Ville de Grande-Rivière hier soir lors de l’assemblée du conseil municipal, qui demande au gouvernement Couillard de respecter l’autonomie des municipalités en matière de négociation et de relations de travail dans le contexte du projet de loi 110.

L’assemblée mensuelle du conseil municipal a adopté une résolution identique à celle votée à la Ville de Sorel-Tracy le 3 octobre, qui dénonce le projet de loi 110 pour son attaque au droit de négociation collective. Pour le président du CCGIM–CSN, Jacques Mimeault, « cette résolution est une bonne nouvelle. Il est clair en ce moment que les maires des municipalités évaluent pleinement les conséquences d’une telle loi. Je ne peux qu’inviter les maires des autres municipalités à emboîter le pas afin de conserver leur autonomie et laisser la place au droit fondamental de négocier. Nous saluons cette décision ».

Du côté du Syndicat des employés municipaux de Grande-Rivière, Jean-Yves Boutin, trésorier, se dit heureux de cette résolution qui défend le droit fondamental de négocier. « Nous sommes contents de cette résolution et cela augure bien pour nos prochaines négociations qui auront lieu en 2017. Lors de nos négociations antérieures, nous n’avons jamais eu de grève et nos relations ont toujours été bonnes ». Jean-Yves Boutin estime que la présente campagne de la CSN porte ses fruits.

Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN), note une opposition grandissante au PL 110 parmi les élu-es municipaux partout au Québec. D’autres villes ont également exprimé leur opposition au projet de loi, incluant Mont-Joli et Amqui dans le Bas-Saint-Laurent, Rouyn-Noranda et Ville-Marie en Abitibi-Témiscamingue, de même que Shawinigan et la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau en Outaouais.

« Le projet de loi 110 est un cadeau politique des libéraux aux maires des grandes villes comme Montréal et Québec, déclare Yvon Godin. Toutefois, pour les élu-es des villes de petite et moyenne taille au Québec, le PL 110 est un cadeau empoisonné qui les privera de leur autonomie. Nous invitons tous les maires, ainsi que les employeurs au secteur de transport municipal, à prendre la pleine mesure de ce projet de loi. »

 

À propos

Fondée en 1947, la Fédération des employées et employés de services publics compte plus de 425 syndicats affiliés représentant environ 60 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics. Dans le secteur du transport, la FEESP défend plus de 4600 membres et dans le secteur municipal, près de 6300.

Le Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine (CSN) regroupe plus de 4500 travailleuses et travailleurs dans 77 syndicats des secteurs privé et public. La CSN compte plus de 325 000 membres dans tous les secteurs d’activité aux quatre coins du Québec.

La FEESP et le Conseil central de Lanaudière rencontrent la vice-première ministre du Québec

Alors que la ministre responsable de la région de Lanaudière, Lise Thériault, était de passage à Joliette le lundi 3 octobre, des représentant-es de la CSN l’ont rencontré afin de lui faire part de leurs critiques à l’endroit du projet de loi 110, Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal. Les trois porte-paroles présents à cette rencontre tenue au Château Joliette étaient Yvon Godin, vice-président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière-CSN ainsi que Benoit Coutu, président du Syndicat des employés municipaux de St-Gabriel–CSN.

Madame Thériault s’est montrée à l’écoute et a pris bonne note des nombreux griefs que les trois représentants syndicaux lui démontraient. « Le projet de loi 110 pave une voie de contournement au droit de libre négociation, a expliqué Yvon Godin. La possibilité de nommer un mandataire spécial qui pourrait recommander au gouvernement l’adoption de conditions de travail est une ingérence inacceptable au droit fondamental de négociation. »

Outre la possibilité pour le gouvernement de décréter les conditions de travail des employés municipaux et des sociétés de transport, d’autres aspects du PL 110 ont été discutés avec la ministre Thériault. Parmi eux : l’insuffisance du délai de négociation imposé, les compressions de 1,2 milliard $ sur quatre ans, des transferts fiscaux aux municipalités ainsi que les restrictions sévères imposées au droit de grève.

« On ne comprend pas la pertinence de ce projet de loi, a déclaré Francine Ranger, présidente du Conseil central de Lanaudière-CSN. Depuis 2000, dans plus de 96 % des cas, nous arrivons à trouver une entente avec les employeurs sans conflit de travail. Plutôt que d’harmoniser les relations de travail, ce projet de loi risque de les envenimer puisque notre droit à la libre négociation sera bafoué! ».

La FEESP salue la décision de Sorel-Tracy

Le vice-président de la Fédération des employées et employés des services publics (FEESP–CSN), Yvon Godin, ne peut que se réjouir et prendre acte de la résolution adoptée hier soir à l’unanimité par le conseil municipal de Sorel-Tracy. « Nous ne cessons de le répéter sur toutes les tribunes, au cours des dernières années à la FEESP–CSN, 96 % des conventions collectives de ce secteur ont été conclues sans exercer la grève. Alors, pourquoi créer un régime d’exception dans ce cas ? »

Le conseil municipal de Sorel-Tracy a adopté hier soir une résolution qui informe le ministre Coiteux que, de son point de vue, l’adoption du projet de loi no 110 (PL110) par l’Assemblée nationale nuirait au droit fondamental de négocier, causer un déséquilibre entre les parties en matière de relations de travail et aurait des répercussions négatives sur le climat et les relations de travail dans le secteur municipal. Il demande au gouvernement du Québec de laisser aux municipalités leur pleine autonomie pour fixer les conditions de travail de leurs employés. Il informe le gouvernement du Québec qu’il n’entend pas recourir à l’application d’une telle loi si elle est adoptée tel qu’elle a été rédigée et, finalement, il demande au gouvernement du Québec de modifier le PL110 de manière à donner aux municipalités le pouvoir de se soustraire de l’application de la loi pour qu’elles puissent négocier librement avec les associations syndicales qui représentent leurs employés.

Une invitation aux autres municipalités
La présidente du Conseil central de la Montéregie (CSN), Annette Herbeuval, invite les autres municipalités à emboiter le pas à Sorel-Tracy. « Nous invitons les représentants municipaux de la Montéregie et ailleurs au Québec à faire preuve d’ouverture à l’égard des travailleuses et des travailleurs municipaux en rejetant le marteau antidémocratique qu’est le projet de loi 110. Je salue les efforts du maire et du conseil municipal de Sorel-Tracy pour leurs efforts de démontrer du respect aux gens qui fournissent des services à la population. »

Le vice-président de la région de Sorel-Tracy du Conseil central de la Montéregie (CSN), Éric Lalancette, a aussi applaudi le geste du conseil municipal. « C’est une excellente nouvelle pour préserver les bonnes relations de travail qui existe entre Sorel-Tracy et ses employé-es et un exemple pour les autres villes, déclare Éric Lalancette. Comme dans toute bonne relation, c’est par la communication, des discussions et des négociations qu’elles se créent et non par l’imposition de mesures. »

Le président du syndicat de la centaine d’employé-es municipaux de la ville de Sorel-Tracy (CSN), François Martin, est plus que satisfait de la décision du conseil municipal. « Nous avons interpelé le conseil municipal en juin pour les sensibiliser au danger que représente le PL110 pour la qualité des relations de travail dans notre ville et pour le droit fondamental de négocier, a-t-il déclaré. On a vraiment pas besoin de ça pour s’entendre ! »

Pour Yvon Godin, la décision prise hier soir par le conseil municipal de Sorel-Tracy est un signe que la division s’installe et que les villes font le constat que ce projet de loi va créer plus de tension que d’harmonie. Il souligne au passage que Sorel-Tracy n’est pas seule, c’est aussi le cas de Mont-Joli et d’Amqui dans le Bas-Saint-Laurent, de même que Shawinigan et la MRC de la Vallée de la Gatineau en Outaouais qui ne soutiennent pas ce projet de loi.

Le projet de loi est actuellement en lecture en commission parlementaire et il est encore temps pour les villes de manifester leur opposition. « J’en appelle au courage politique des conseils municipaux pour leur demander de suivre l’exemple de Sorel-Tracy et des autres municipalités qui ont agi de même. C’est maintenant qu’il faut le faire pour faire reculer ce gouvernement », conclut Yvon Godin.