Des centaines de manifestants de la Coalition syndicale devant l’Assemblée nationale

Plusieurs centaines de manifestants de la Coalition syndicale pour la libre négociation se sont rassemblés devant l’Assemblée nationale ce mercredi midi. Cette nouvelle mobilisation d’envergure marque le début des travaux de la commission parlementaire sur le projet de loi 3 touchant les régimes de retraite du secteur municipal. Les employés municipaux ont scandé leur refus d’un projet de loi radical et inutile qui empoisonne les relations de travail, appauvrirait la classe moyenne et sert à faire oublier les scandales révélés à la commission Charbonneau.

« Nous ne sommes pas les seuls à sonner l’alarme. La plupart des commentateurs constatent que le projet de loi 3 est nettement excessif. Beaucoup de régimes sont en bonne santé financière. Pour ce qui est des régimes en difficulté, nous l’avons prouvé, il est possible de les stabiliser par la voie de la négociation et d’une manière qui convient à tout le monde. Mais nous ne pouvons pas emprunter cette voie du consensus, de la convergence et du compromis si messieurs Couillard et Moreau la bloquent avec une loi », a lancé Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

La Coalition regroupe plus de 65 000 cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Ses revendications sont expliquées sur le site librenego.com

Elle est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

Les retraités et leurs leaders historiques manifestent

C’est dans la bonne humeur et le bruit des sifflets que se sont réunis les Retraités de la Coalition syndicale pour la libre négociation ce matin devant le bureau montréalais du premier ministre Philippe Couillard. Appuyés par de nombreux travailleurs encore actifs, ils ont étaient plus de 1000 à dénoncer le projet de loi 3 ainsi que les conséquences que ce projet aurait sur leur qualité de vie en tant que retraités.

Tour à tour, les leaders historiques des syndicats membres de la Coalition ont pris la parole. Parmi eux, Louis Larivière, président du Regroupement des syndicalistes à la retraite, et François Teasdale, président du Réseau Espaces 50+, tous deux représentants des Retraités de la Coalition, ainsi que Michel Bouliane, président des Retraités du 429 et Jacques Jacques Beaudoin, ex-dirigeant du syndicat des employés d’entretien de la STM-CSN, pour qui « le projet de loi 3, c’est renier la parole donnée. C’est renier les ententes conclues. C’est inadmissible et on ne va pas reculer pour faire valoir nos droits! »

Jean Lapierre, ancien président des cols bleus de Montréal, s’est adressé directement au gouvernement en condamnant le projet de loi 3 : « On ne vous laissera pas aplanir par le bas et démolir ce que des décennies de luttes ont construit afin que les générations futures profitent un peu du partage de la richesse! », a-t-il déclaré. « On ne les laissera pas davantage faire reculer la situation, pour en revenir au temps où la classe ouvrière, comme on le disait, vivait dans la pauvreté, pendant que l’écart entre les riches et les ouvriers s’agrandit continuellement », a ajouté M. Lapierre.

Gaston Fauvel, ex-président de l’Association des pompiers de Montréal, y est allé d’une sortie en règle contre les municipalités : « Plus d’une fois, pendant des années, on a cotisé comme de bons garçons à nos caisses de retraite pendant que la ville n’y mettait pas une cenne! », a-t-il lancé.

Yves Prud’homme, ancien président de la Fraternité des policiers de Montréal, a à son tour soulevé la foule avec des explications détaillées sur les efforts déjà faits à travers les décennies pour assurer un financement adéquat des régimes de retraite : « Ces millions-là, jamais ils n’ont été déposés dans notre caisse de retraite comme prévu. Où est passé tout cet argent aujourd’hui? Dans la collusion! », s’est-il exclamé sous les applaudissements des gens présents.

La manifestation s’est terminée par une invitation à toute la population à une grande marche de la Coalition le 20 septembre prochain, au parc Lafontaine, dès midi. Retraités et actifs ont bien l’intention d’y être en grand nombre, accompagnés de leur famille : « Ce n’est que le début des hostilités! », a rappelé Jean Lapierre.

La Coalition est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

La CSN dévoile les onze gagnants du concours Merci à vous!

La CSN est heureuse de dévoiler aujourd’hui les noms des onze gagnants du concours organisé dans le cadre de la campagne Merci à vous. Le tirage de onze tablettes iPads, effectué la semaine dernière dans les bureaux de la CSN, en présence de la vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque, mettait le point final à cette campagne de valorisation du travail des employé-es des services publics.

Déployée dans toutes les régions du Québec au cours des huit derniers mois, la campagne Merci à vous a suscité un grand engouement dans les établissements d’éducation, d’enseignement supérieur, de santé et de services sociaux ainsi que dans les organismes gouvernementaux. Le volet interactif a permis à des dizaines de milliers de personnes de saluer le dévouement des 500 000 employé-es des services publics québécois. « Avec plus de 20 000 participations sur le site Web et lors des photomatons dans les établissements, on constate que la campagne Merci à vous visait juste. Elle a résonné autant chez les travailleuses et les travailleurs que chez les usagers des services publics. De tous les messages reçus, dont certains étaient d’ailleurs très touchants, une constante se dégage : les employé-es des services publics mettent du cœur à l’ouvrage et cela vaut mille mercis », a déclaré Francine Lévesque.

Pour voir ou revoir les capsules vidéo qui ont été réalisées dans le cadre de la campagne et pour lire les nombreux messages de remerciement, visitez le site www.merciavous.org.

Voici les noms des gagnantes et gagnants des 11 tablettes iPads :

Amélie Nazurkiewicz Préposée aux achats, CSSS Inuulitsivik, Puvirnituq

Yvon Lessard Préposé aux bénéficiaires, Cité de la santé de Laval

Vicky Lafontaine Éducatrice spécialisée, Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles

Audrey Leblanc Assistante technique senior en pharmacie, Hôtel-Dieu de Montréal (CHUM)

Mélanie Meilleur Secrétaire de gestion, Polyvalente Saint-Joseph de Mont-Laurier

Mathieu D. Pilon Étudiant en technique de soins préhospitaliers d’urgence, Collège John-Abbott

Louise Lupien Préposée à l’entretien ménager, CSSS Les Eskers

Bruno Patry Agent de sécurité, Cégep de l’Outaouais

Annie Lavoie Secrétaire médicale, CSSS du Haut-Saint-Maurice

Clermont Brisson Préposé à l’entretien ménager, CSSS de Jonquière

Jenny Brisson Éducatrice en service de garde, Commission scolaire du Lac-Saint-Jean

La CSN dénonce une nouvelle coupe dans les services de garde en milieu défavorisé

La Confédération des syndicats nationaux est estomaquée d’apprendre que le ministère de la Famille éliminera l’allocation spéciale destinée aux services de garde en milieu défavorisé.

Créée en 2006, cette allocation permet au bureau coordonnateur d’offrir plus de soutien aux responsables de services de garde en milieu familial (RSG) qui travaillent dans un milieu défavorisé et qui interviennent auprès d’enfants ayant des besoins particuliers.

Ce soutien prend différentes formes : il permet, entre autres, aux enfants des familles démunies d’avoir accès à des spécialistes tels que des orthophonistes et des psychoéducateurs. La subvention couvre également la location de salles de motricité qui favorisent l’exercice et le développement des habiletés physiques des enfants.

« Voici un autre cas illustrant clairement que l’austérité budgétaire, leitmotiv du gouvernement Couillard, affecte bel et bien les services à la population, a déploré Véronique De Sève, 3e vice-présidente de la CSN. Cette annonce nous fait craindre pour la suite de la Commission de la révision permanente des programmes dont les effets sur les services se feront sentir sous peu, les enfants en milieux défavorisés et leur famille étant les premiers touchés. Pourtant, plusieurs recherches démontrent que la fréquentation d’un service de garde éducatif de qualité améliore significativement le développement global de l’enfant et accroît ses chances de réussite scolaire. »

Cette nouvelle coupe s’ajoute aux compressions budgétaires dans le réseau des CPE, au report de la création de nouvelles places et à l’augmentation de la contribution des parents. Selon Véronique de Sève, ces annonces nous amènent à nous demander si le gouvernement reconnaît toujours l’apport éducatif du réseau des services de garde et son impact positif sur le développement des enfants, ainsi que l’égalité des chances.

Le projet de loi 3 sur les retraites viole les droits fondamentaux des travailleurs

En conférence de presse ce matin, la CSN a présenté les grandes lignes de son mémoire sur le projet de loi 3 qu’elle condamne pour atteinte à la liberté d’association et de négociation. La CSN déplore également certaines mesures de ce projet qui pourraient représenter un recul pour les femmes.

Violation des droits et détournement de l’épargne « L’inclusion d’un plafond sur la valeur des régimes de retraite équivaut à agir après coup, pour obtenir, par la force, une réduction de la rémunération des employé-es municipaux », dénonce la vice-présidente de la CSN, Francine Lévesque. Le transfert des risques liés au financement du régime aux travailleurs et le partage à 50-50 de la moitié du service courant viennent aussi modifier unilatéralement la rémunération déjà négociée et la compromettre pour l’avenir. »

Selon le président de la FEESP-CSN, Denis Marcoux, la possibilité de suspendre l’indexation de la rente des retraités constitue une négation des engagements contractuels et des promesses qui leur ont été faites. « Le comble, c’est que le résultat de la négociation est prévu d’avance. Le ministre Moreau n’est pas sérieux lorsqu’il invite les parties à négocier. D’ailleurs, de plus en plus de maires se positionnent contre ce carcan législatif. » Il s’agit là, selon Francine Lévesque, d’un aberrant travail de sape de l’épargne au Québec, à l’heure où l’endettement des ménages fait régulièrement les manchettes. « Des travailleurs ont épargné pour leurs vieux jours et le ministre leur tire le tapis sous les pieds en leur refusant cette retraite qu’ils se sont honorablement construite. C’est malhonnête. Il faut exactement faire le contraire et élargir l’accès à un régime de retraite pour tous. »

Discrimination envers les femmes Le projet de loi pourrait aussi avoir un effet de discrimination envers les groupes à prédominance féminine. « Plusieurs régimes devront réduire leurs bénéfices afin de respecter la limite de cotisations maximales de 18 % de la masse salariale. Si chaque groupe veut préserver la valeur de ses rentes, il en résultera un âge de retraite plus élevé pour les groupes où les femmes sont plus nombreuses, puisque celles-ci vivent plus longtemps », déplore-t-elle. Si ces travailleuses décident de prendre leur retraite au même moment que leurs collègues masculins, elles devront le faire avec des rentes réduites qui accentueront l’écart du revenu entre les femmes et les hommes », ajoute Francine Lévesque.

Pistes de solution « Nous sommes ouverts pour travailler à trouver des moyens pour régler la situation des régimes réellement en difficulté. Il n’y a aucune raison de contraindre tous les régimes à cet exercice, d’autant plus que la situation financière de l’ensemble s’est grandement améliorée », explique Denis Marcoux. Seuls les régimes capitalisés en deçà de 85 % devraient faire l’objet d’une restructuration obligatoire. Le gouvernement et les villes ont aussi le devoir de respecter les engagements pris envers les travailleurs. »

Des solutions existent pour stabiliser et pérenniser les régimes, insiste Francine Lévesque. « Des outils doivent être mis à la disposition des syndicats pour les aider à négocier des régimes solides. Nous exhortons aussi le gouvernement à prévoir un droit de retrait pour les municipalités et leurs syndicats afin qu’ils puissent échapper aux prescriptions de la loi et négocier librement. C’est une question de justice, de respect des droits fondamentaux et de préservation de la paix industrielle », conclut Francine Lévesque.

Venez rencontrer les artisans du diffuseur public au Congrès mondial acadien 2014

Alors que la direction de Radio-Canada a annoncé des compressions qui toucheront près de 2 000 employé-es (soit près de 20 % de son effectif) d’ici 5 ans, nous croyons qu’il est grand temps d’entreprendre collectivement une réflexion sur l’avenir de notre diffuseur public et son rôle crucial pour la survie du français au Canada et en Acadie.

Alors que la direction de Radio-Canada a annoncé des compressions qui toucheront près de 2 000 employé-es (soit près de 20 % de son effectif) d’ici 5 ans, nous croyons qu’il est grand temps d’entreprendre collectivement une réflexion sur l’avenir de notre diffuseur public et son rôle crucial pour la survie du français au Canada et en Acadie. C’est pourquoi le groupe « Tous amis de Radio-Canada » ainsi que le Syndicat des communications de Radio-Canada seront présents au cours des prochains jours sur le site ExpoMONDE du Congrès mondial acadien, qui s’ouvre à Grand-Sault, au Nouveau-Brunswick. Pierre Maisonneuve, porte-parole du groupe « Tous amis de Radio-Canada » et Alex Levasseur, président du SCRC, seront sur place à compter de samedi. « Le Livre blanc sur l’avenir de Radio-Canada sera notre outil de base pour parler et convaincre les Acadiennes et les Acadiens de l’importance d’un diffuseur public au Canada, et surtout pour parler du financement adéquat de cette institution essentielle à une vie démocratique saine chez nous. Tous les autres pays occidentaux européens l’ont compris depuis longtemps » de souligner le président du SCRC, Alex Levasseur Venez en discuter avec des artisans de Radio-Canada dans le cadre du Congrès mondial acadien.

Date : Du 16 au 23 août 2014

Heure : De midi à 20 h

Endroit : ExpoMONDE 2014 Centre E.P. Sénéchal, 60 rue Ouellette, Grand-Sault, NB

À propos

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La CSN réprouve l’adoption par les jeunes libéraux de la proposition pour l’abolition des cégeps

La CSN réprouve la proposition adoptée par les jeunes libéraux d’abolir les cégeps et invite Philippe Couillard à demeurer ferme concernant la position qu’il a lui-même prise lorsqu’il s’est prononcé contre cette idée lors de la course à la chefferie du parti libéral en 2013.

C’est grâce à ce modèle unique que le Québec vient en tête de liste de la fréquentation postsecondaire chez les jeunes de 24 ans et moins au Canada, rappelle d’entrée de jeu Véronique De Sève, vice-présidente de la CSN. « Les chiffres ne mentent pas : depuis plusieurs années, le Québec a réussi, grâce aux cégeps, à combler son retard par rapport au reste du Canada en matière d’études postsecondaires. Les Québécois sont même les plus nombreux au Canada à entreprendre de telles études », enchaîne la vice-présidente.

Les cégeps représentent un pôle important de développements économique, social et culturel pour bon nombre de régions au Québec, estime pour sa part Caroline Senneville, présidente de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), qui représente le corps enseignant des cégeps. « Ils forment dans différents secteurs des techniciennes et techniciens de haut niveau qui contribuent étroitement au développement des régions. Pour certaines d’entre elles, la fermeture du cégep pourrait être catastrophique » explique-t-elle.

« La cohabitation entre les secteurs technique et préuniversitaire, qui partagent les mêmes cours de formation générale, constitue une passerelle intéressante vers l’université », souligne enfin Denis Marcoux, président de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN) qui représente les employé-es de soutien des cégeps. « Beaucoup de jeunes issus de milieux moins favorisés choisissent dans un premier temps de faire une technique et décident par la suite, grâce à cette formation générale commune, de poursuivre des études universitaires », illustre-t-il.

« J’invite Philippe Couillard à se montrer cohérent avec sa propre position. Il faut préserver un modèle qui a fait ses preuves et qui a un rôle à jouer de premier ordre dans le développement du Québec et de ses régions », conclut finalement Véronique De Sève.

À propos de la CSN, de la FNEEQ-CSN et de la FEESP-CSN La CSN est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. La Fédération nationale des enseignants et des enseignantes du Québec (FNEEQ-CSN) regroupe quelque 33 000 membres dans les cégeps, les établissements privés et les universités. La Fédération des employées et employés de services publics-CSN (FEESP-CSN) compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 travailleuses et travailleurs dans le domaine des services publics et parapublics.

Le syndicat et l’employeur peuvent maintenant tourner la page

Après de longs mois de négociation, la saga qui semblait ne plus vouloir en finir s’est finalement conclue avec l’arrivée du nouveau propriétaire. En effet, les parties ont finalement signé l’entente de prolongation, qui porte la convention collective au 31 mars 2015. Le nouveau propriétaire du Manoir Normandie, monsieur Sylvain Gagnon et le président du Syndicat des travailleurs(euses) des résidences d’hébergement Rimouski-Neigette (CSN), monsieur René Dextraze ont scellé, ce mardi 5 août, de leur signature respective, l’entente qui avait préalablement été acceptée par les membres du syndicat à 86 %.

Cette entente permet des rajustements salariaux selon les titres d’emploi ainsi qu’un rattrapage significatif en lien avec les autres résidences d’hébergement privé de la région, le tout rétroactif au 16 décembre 2012. Cette prolongation règle ainsi plusieurs griefs qui demeuraient litigieux. Par ailleurs, le syndicat et l’employeur se sont engagés à procéder à une démarche d’équité salariale. Les parties se sont également entendues afin que la prochaine période de négociation collective, en ce qui a trait aux sujets normatifs, soit faite de façon regroupée avec les autres centres d’hébergement privé. Le syndicat et l’employeur espèrent maintenant pouvoir développer des relations de travail harmonieuses.

Le Syndicat des travailleurs(euses) des résidences d’hébergement Rimouski-Neigette (CSN), lequel est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux, qui compte près de 130 000 membres syndiqués présents dans les secteurs privés et publics. Pour sa part, la CSN est composée de près de 2 000 syndicats regroupant plus de 325 000 travailleuses et travailleurs de tous les secteurs d’activité.

La CSN, le choix de milliers de professionnel-les en soins

À l’issue de la période de changement d’allégeance syndicale, qui a pris fin hier à minuit, des milliers de professionnel-les en soins choisissent de demeurer au sein de l’organisation la plus représentative en santé et en service sociaux, la CSN. « Au terme de cet exercice démocratique, la CSN demeure la force incontournable dans le secteur public québécois et nous sommes plus que satisfaits », déclare le vice-président responsable de la syndicalisation à la CSN, Jean Lacharité.

Pour la CSN, la période de changement d’allégeance, que la centrale syndicale souhaitait éviter, aura pris temps, ressources et énergies qui auraient dû être consacrés au développement de liens solidaires et au partage d’une même analyse conjoncturelle en vue de la prochaine négociation avec le gouvernement. « Rappelons que la FIQ a choisi de ne pas joindre le Front commun dans l’espoir d’élargir ses rangs mais, malgré ses tentatives nombreuses et étendues, l’immense majorité de nos membres a choisi de demeurer avec la CSN », affirme la vice-présidente responsable du personnel en soins infirmiers et cardiorespiratoires de la FSSS-CSN, Nadine Lambert. « Les milliers de professionnel-les en soins de partout au Québec ont reconnu la justesse de notre position, qui prône la création de liens solides et l’élaboration de revendications communes en prévision de la prochaine négociation. Ils ont rejeté celle de l’affrontement intersyndical qui accentue l’isolement et le corporatisme et qui nuit à l’avancement de nos revendications. La période de changement d’allégeance maintenant derrière elle, la CSN est heureuse d’enfin pouvoir travailler pleinement au sein du Front commun à la préparation de la prochaine négociation du secteur public québécois », conclut Jean Lacharité.

Finalement, notons que certains dossiers litigieux se retrouveront devant la Commission des relations du travail et la conclusion de ce processus juridique viendra préciser les résultats.

Avec plus de 170 000 membres œuvrant dans les réseaux de la santé, des services sociaux et de l’éducation, ainsi que dans les organismes gouvernementaux, la CSN est la centrale la plus représentative du secteur public québécois.

La période de changement d’allégeance s’est déroulée du 4 juillet au 4 août 2014.

Fondée en 1921, la CSN représente 325 000 travailleuses et travailleurs oeuvrant dans tous les secteurs d’activité.

Des diminutions de services absolument inacceptables

Le syndicat de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) s’oppose à la diminution des services qui apparaîtront en raison des compressions budgétaires au CSSS Cléophas-Claveau. Le syndicat s’inquiète particulièrement de la situation au point de service de L’Anse-Saint-Jean, où des abolitions de postes auront un impact direct sur les services.

Des coupes dans les services à L’Anse-Saint-Jean

L’employeur du CSSS a récemment annoncé que des compressions auront lieu sur le territoire du CSSS. Le syndicat FSSS s’inquiète particulièrement de la situation au point de service de L’Anse-Saint-Jean. L’employeur a annoncé que des suppressions de postes auraient lieu dans les soins infirmiers, dans les services psychosociaux et dans les services administratifs.

« Ces compressions qui touchent les professionnel-les en soins auront un impact direct sur la quantité de services donnée à la population. Cela aura pour conséquence de réduire les services à L’Anse-Saint-Jean, alors que les services équivalents pour la population sont à plus de 65 kilomètres », explique Marie-Josée Tremblay, présidente du syndicat FSSS du CSSS Cléophas-Claveau.

« Le gouvernement a le culot de nous dire que ces compressions n’ont pas d’impact sur les services. Comment peut-il défendre cela devant ce qu’on voit au CSSS? Il faut absolument mettre un terme à ces vagues successives de compressions et trouver d’autres solutions pour assurer la pérennité de nos services publics de santé et de services sociaux », lance Gaston Langevin, vice-président régional de la FSSS-CSN.

Rappelons que le CSSS a largement fait sa part dans les dernières années et que le syndicat a fait tout en son pouvoir pour réduire l’impact des compressions sur les services à la population. « Nous avons revu l’organisation du travail et fait notre part. Nous devons maintenant alerter la population sur les impacts de cette nouvelle vague de compressions, parce que c’est maintenant elle qui sera directement touchée », poursuit Marie-Josée Tremblay.

Ces compressions s’ajoutent à celles des autres CSSS de la région. On évalue à plus de 10 millions le montant des compressions régionales pour l’année en cours. La FSSS interviendra sur la place publique pour dénoncer ces compressions dans la région.

« Avec les organisations membres du front commun, nous nous engageons dans une négociation pour préserver les services publics et pour accentuer la reconnaissance du personnel du réseau de la santé et des services sociaux. Pour nous, la négociation sera un bon moment de proposer des solutions pour préserver nos services publics », de conclure Gaston Langevin.

À propos de la FSSS-CSN

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte près de 130 000 membres dans les secteurs public et privé. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

Il est grand temps de préserver les services à la population, selon la CSN

Devant l’annonce de compressions budgétaires au CHU de Québec de l’ordre de 15,4 millions de dollars, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) se mobilise pour préserver les services à la population. Les annonces de compressions s’accumulent partout au Québec dans les dernières semaines et ont des impacts directs sur les services.

Des coupes dans les services

Le réseau de la santé et des services sociaux a subi plusieurs millions de compressions budgétaires dans les dernières années et les compressions de 15,4 millions de dollars au CHU de Québec s’ajoutent au lot. « Ces compressions ont un impact direct sur les soins à la population. Cela a parfois pour conséquence d’augmenter les listes d’attente. À d’autres moments, cela occasionne des abolitions de postes. Ces coupes ont aussi un impact sur le personnel du réseau, qui travaille dans des conditions de plus en plus difficiles », explique Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

« Nous avons le devoir de prendre la parole au nom des travailleuses et travailleurs du réseau. Ils s’épuisent chaque jour pour donner les meilleurs soins possible sans recevoir aucun signe de reconnaissance du gouvernement. Les infirmières, préposé-es aux bénéficiaires, infirmières auxiliaires, ainsi que l’ensemble du personnel du réseau s’attendent à ce qu’on propose d’autres solutions que des compressions », déclare Jeff Begley, président de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN).

Des mesures d’austérité qui attaquent nos services publics

La CSN n’accepte pas les mesures d’austérité du gouvernement Couillard et tient à réitérer l’importance d’une alliance syndicale la plus large possible afin de défendre efficacement les services de qualité à la population et des conditions de travail équitables pour les travailleuses et les travailleurs. « Les syndicats se doivent de travailler ensemble pour contrer le rouleau compresseur qui s’en vient et qui va inévitablement remettre en question les services en place partout au Québec », affirme Jean Lacharité.

« Avec les organisations membres du front commun, nous nous engageons dans une négociation pour préserver les services publics et pour accentuer la reconnaissance du personnel du réseau de la santé et des services sociaux. Nous profiterons de cette période pour veiller à préserver les services à la population », de conclure Jean Lacharité.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

Israël doit mettre fin à son offensive militaire à Gaza

Monsieur le Ministre,

La Confédération des syndicats nationaux (CSN), une organisation syndicale composée de près de 2 000 syndicats regroupant plus de 325 000 travailleuses et travailleurs, joint sa voix à celle des nombreux Canadiens et Canadiennes vous demandant de faire tout en votre pouvoir afin qu’Israël mette fin à son offensive militaire à Gaza.

Nous tenons à préciser que nous ne soutenons pas les actions actuelles du Hamas. Toutefois, nous condamnons fermement l’intervention de l’armée israélienne, l’une des plus puissantes au monde, qui a fait jusqu’à maintenant plus de 650 morts, dont la plupart sont des civils, notamment des femmes et des enfants. Le rapport de force entre les deux parties ne saurait être plus inégal. Que restera-t-il de Gaza et de sa population si les choses continuent au rythme actuel ? Combien de nouvelles victimes et combien de nouveaux réfugiés avant que la communauté internationale ne s’engage à trouver une solution au drame qui se déroule en Palestine depuis plus de 65 ans ?

Nous demandons que le Canada fasse siennes les demandes formulées par le Conseil de sécurité de l’ONU lors d’une déclaration à la presse le 12 juillet dernier, soit « l’apaisement des tensions, le retour au calme et le rétablissement du cessez-le-feu de novembre 2012 » ainsi que le respect du droit international humanitaire et, notamment, la protection des civils.

Nous demandons également que le Canada mette tout en oeuvre pour appuyer la recherche d’une solution au conflit israélo-palestinien. Soulignons que toute solution devra tenir compte des obligations d’Israël en vertu du droit international, notamment :

• le droit au retour ou à une compensation des réfugiés palestiniens chassés de leurs maisons et de leurs terres à la suite de la création de l’État d’Israël en 1948 (Résolution 194 de l’Assemblée générale des Nations unies adoptée en décembre 1948);

• la fin de l’occupation des territoires palestiniens par Israël qui dure depuis 1967 (Résolution 242 du Conseil de sécurité des Nations unies adoptée en novembre 1967);

• la fin de la colonisation qui ne cesse de s’intensifier (art. 49 de la IVe Convention de Genève);

• la fin du blocus de Gaza (Déclaration universelle des droits de l’homme, conventions de Genève, Pacte international relatif aux droits civils et politiques et Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels);

• le démantèlement du Mur (avis consultatif de la Cour internationale de Justice du 9 juillet 2004); et

• la fin des politiques et pratiques d’apartheid (Convention internationale sur l’élimination et la répression du crime d’apartheid adoptée en 1973).

En mars dernier, la CSN a participé à une mission syndicale internationale en Palestine. Nous avons été témoins des humiliations quotidiennes et des inconvénients que représentent pour la population palestinienne les innombrables contrôles de sécurité et l’impossibilité d’utiliser les routes réservées aux colons. Nous avons vu la fatigue dans les yeux des travailleurs de Qalqilya qui, depuis la construction du Mur, doivent se présenter dès 2 heures du matin au point de passage afin d’arriver à temps à leur travail qui ne se trouve pourtant qu’à quelques kilomètres de là. Avant la construction du Mur qui encercle désormais cette ville, la principale activité de ses habitants était l’agriculture. Comment peuvent-ils continuer maintenant que les terres et l’eau se retrouvent de l’autre côté du Mur ? Nous avons vu les colonies et les zones de sécurité qui grugent illégalement, chaque jour davantage, un territoire palestinien déjà sévèrement morcelé.

Malheureusement, nous n’avons pas pu nous rendre à Gaza, ce territoire dont on dit qu’il est devenu une prison à ciel ouvert, pour observer, par nous-mêmes, la situation et pour témoigner de notre solidarité avec ses habitants.

Le peuple palestinien subit depuis trop longtemps la dépossession, la colonisation, l’oppression et l’apartheid. Le Canada peut et doit refuser que cette situation perdure. Le Canada doit aussi jouer un rôle important pour mettre un terme à ce conflit.

Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à la présente lettre et sommes à votre disposition si vous souhaitez en discuter davantage. Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de ma considération distinguée. Le président, Jacques Létourneau

De nouvelles compressions inquiétantes de 12 M$

La CSN, la CSQ et l’APTS, qui représentent le personnel du CSSS de Laval, dont celui de l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé, s’inquiètent vivement de constater que le CSSS devra réduire son budget de 12 M$ pour 2014-2015. Comme on sait déjà que cette coupe ne visera pas les cadres, cela pourrait représenter 300 postes de moins dans les différents services (en fonction du type d’emploi visé).

La CSN, la CSQ et l’APTS ont tenu aujourd’hui un point de presse devant l’Hôpital de la Cité-de-la-Santé pour réagir à cette annonce de compression rendue publique dans les derniers jours, lorsque le CSSS a reçu la confirmation des montants qui lui sont octroyés pour l’année en cours. Ces montants résultent de l’approbation récente des crédits du budget Leitao. Cette exigence de compression de 12 M$ s’ajoute à une autre coupe de 5 M$ qui avait été imposée l’an dernier.

Les organisations syndicales dénoncent d’une même voix l’effet qu’auront ces compressions sur le personnel. « Le personnel sur le plancher est déjà à bout de souffle et ne peut plus encaisser à lui seul les conséquences des resserrements budgétaires. Contrairement à ce que prétend le gouvernement, on a la démonstration que les coupures affectent les services à la population », affirme Jean Lacharité, vice-président de la CSN, venu en appui au BBQ de solidarité intersyndicale organisé aujourd’hui.

Pour sa part, la CSQ exprime de sérieuses interrogations sur le bien-fondé de la décision de la direction d’interdire le recours aux heures supplémentaires et de ne pas procéder à certains remplacements. « Cette décision est complètement irréaliste et ne tient pas compte des besoins de la population et des contraintes auxquelles le personnel doit faire face pour assurer des soins et services de qualité. On risque de sérieux débordements s’il n’y a pas assez de personnel en place lors des périodes plus achalandées qui vont certainement arriver », prévient Louise Chabot, présidente de la CSQ.

Malheureusement, tout porte à croire que 2014-2015 ne sera pas la dernière ni la pire année de coupes. « Des signaux provenant de l’Agence de la santé et des services sociaux de Laval nous laissent croire que des compressions budgétaires plus massives devraient suivre au cours des deux prochaines années. Avant de couper dans les services directs, examinons le taux d’encadrement. Les compressions annoncées ne touchent même pas les cadres. Ça n’a aucun bon sens », affirme Carolle Dubé, présidente de l’APTS.

Plus de 500 M$ de coupes au Québec

Le CSSS de Laval est loin d’être le seul établissement de santé et de services sociaux aux prises avec ces difficultés. Pour le Québec, ce sont des efforts budgétaires de plus de 500 M$ qui sont demandés pour cette année seulement et qui vont se répercuter de différentes façons en fonction des décisions régionales et locales. Ce sera encore pire si l’étalement de la hausse de rémunération des médecins n’est finalement pas convenu avec les fédérations médicales.

La situation est même jugée « inquiétante » par l’Association québécoise des établissements de santé et de services sociaux (AQESSS), qui représente les établissements du réseau.

Notons au passage que le service de la dette du ministère de la Santé et des Services sociaux est en hausse de 13,2 % cette année et que 69 % de cette croissance s’explique par le début du paiement du CHUM et du CUSM en PPP. Il s’agit là d’un des rares postes de dépenses en croissance importante au MSSS avec celui du salaire des médecins.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2000 syndicats. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

À propos de la CSQ

La CSQ représente plus de 200 000 membres, dont près de 130 000 font partie du personnel de l’éducation. Elle est l’organisation syndicale la plus importante en éducation et en petite enfance au Québec. La CSQ est également présente dans les secteurs de la santé et des services sociaux, des services de garde, du municipal, des loisirs, de la culture, du communautaire et des communications.

À propos de l’APTS

L’APTS est une organisation syndicale qui regroupe 31 000 personnes occupant des postes professionnels et techniques dans le réseau de la santé et des services sociaux, dont des technologistes médicales, des techniciennes en loisir, des archivistes médicales, des technologues en imagerie médicale, des technologues en électrophysiologie médicale, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des orthophonistes, des audiologistes, des psychoéducateurs, des thérapeutes en réadaptation physique, des organisatrices communautaires des travailleurs sociaux et des psychologues.

Les employés du Laboratoire optique de Hull inc. renouvellent leur convention collective

Réunis en assemblée générale, les travailleuses et les travailleurs de la compagnie Laboratoire optique de Hull, à Gatineau, se sont prononcés, le 16 juillet à 100 pour cent en faveur des termes de leur nouvelle convention collective.

D’une durée de trois ans, du 1er juillet 2014 au 30 juin 2017 le contrat de travail de ces neuf syndiqué-es, membres d’un syndicat affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM) et la CSN, prévoit des augmentations de salaire totalisant deux pour cent par année. De plus, les travailleuses et les travailleurs ont aussi droit à un boni de 300 $ à la signature.

Autres gains

Les employé-es enregistrent également des gains aux chapitres suivants : horaire de travail et diminution de la sous-traitance.

À propos de la FIM-CSN

La Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN (FIM-CSN) compte plus de 30 000 membres au Québec. Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

La Cour suprême entérine le détournement de 57 milliards de dollars

Par jugement rendu ce matin, la Cour suprême du Canada accueille la requête en irrecevabilité du Procureur général du Canada contre le recours entrepris par la CSN et la FTQ. C’est avec une grande déception que les deux centrales reçoivent ce jugement qui empêchera qu’on puisse entendre cette cause au fond. « Nous continuons de croire que le gouvernement a détourné la somme colossale de 57 G$ pour équilibrer ses comptes sur le dos du régime d’assurance-emploi. Même si la Cour avalise cet état de fait, ça demeure inacceptable », lance Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

« La décision de la Cour suprême crée une confusion entre le pouvoir de taxation général et la possibilité de mettre en place des cotisations à des fins déterminées. Dans les faits, il s’agit d’un véritable vol. Ce sont les travailleurs et les entreprises qui cotisent à l’assurance-emploi, le gouvernement fédéral n’a pas mis une seule cenne relativement à ce surplus de 57 milliards », ajoute Daniel Boyer, président de la FTQ. La décision actuelle pose, par ailleurs, une question plus large sur notre démocratie. « Il s’agit d’une atteinte à notre système démocratique puisque nos gouvernements n’ont plus à faire preuve du courage politique requis afin d’augmenter les impôts des particuliers, mais ils peuvent le faire désormais en prétextant prélever des sommes pour financer un régime d’assurance », d’affirmer Jean Lacharité, vice-président de la CSN. Rien n’est réglé non plus en ce qui concerne le fonctionnement actuel du régime d’assurance-emploi et qui est à l’origine des surplus importants. « Ce qui est odieux c’est qu’à l’heure actuelle à peine 40 % des personnes en chômage ont droit à des prestations alors qu’en 1989, 87 % des chômeurs bénéficiaient de la protection du régime » ajoute Daniel Boyer, président de la FTQ.

Rappel des faits

Au mois d’avril 2011, les deux centrales syndicales avaient déposé un recours contestant la validité constitutionnelle de certaines dispositions mettant en œuvre le budget fédéral de 2010 et par lesquelles le gouvernement avait aboli le Compte d’assurance-emploi sans transférer le solde cumulatif du compte au nouveau Compte des opérations de l’assurance-emploi soit plus de 57 milliards de dollars. La Cour supérieure avait accueilli la requête en irrecevabilité du gouvernement en concluant que la Cour suprême avait déjà tranché la question dans son jugement de 2008. La Cour d’appel avait accueilli l’appel des centrales syndicales et retourné le dossier à la Cour supérieure pour qu’elles soient entendues au fond, mais le gouvernement fédéral a obtenu la permission d’en appeler devant la Cour suprême.

Recours précédent

Rappelons que la CSN et le Syndicat national des employés de l’Aluminium d’Arvida, affilié à la FTQ, avaient intenté un recours en 1999 pour contester l’utilisation par le gouvernement fédéral de son pouvoir constitutionnel de prélever des cotisations d’assurance-emploi pour garnir les coffres de l’État plutôt que pour financer le régime d’assurance-emploi. Pour les organisations syndicales, il s’agissait d’un détournement des sommes prélevées. Par jugement rendu le 13 décembre 2008, la Cour suprême concluait, tout comme le juge Clément Gascon de la Cour supérieure et la Cour d’appel, que les sommes prélevées n’avaient pas été détournées, mais constituaient plutôt une réserve de stabilisation des taux de cotisation puisque les surplus cumulatifs avaient été comptabilisés en tant que solde créditeur du Compte d’assurance-emploi auprès du Trésor. Suivant les tribunaux, l’objectif poursuivi par le mode de fixation du taux de cotisation, soit la création d’une réserve, et l’inscription au Compte d’une créance envers le Trésor, équivalente au montant des surplus, préservaient le lien entre les cotisations prélevées et le régime et assuraient leur validité constitutionnelle.

L’actuel recours

Pour la CSN et la FTQ, la tentative du gouvernement, en 2010, de faire disparaître le solde créditeur du Compte constitue, cette fois, un détournement des sommes prélevées au titre de cotisation d’assurance-emploi et constitue une rupture du lien entre les sommes prélevées et le financement du régime, ce qui est inconstitutionnel. Pour les organisations syndicales, il est important que le solde créditeur de 57 milliards de dollars soit rétabli et puisse combler les besoins financiers du régime en évitant, d’une part, des hausses artificielles du taux de cotisation et en finançant, d’autre part, des améliorations nécessaires à la couverture du régime afin que celui-ci joue véritablement son rôle d’assurance des travailleurs canadiens contre le chômage.

À propos de la CSN

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle est composée de près de 2 000 syndicats. Elle regroupe plus de 325 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

À propos de la FTQ

La FTQ représente plus de 600 000 travailleurs et travailleuses au Québec.

La Coalition syndicale lance l’opération autocollants « On n’a rien volé »

Cette semaine, la Coalition syndicale pour la libre négociation lance graduellement l’opération autocollants dans une multitude de municipalités du Québec. Le coup d’envoi a été donné ce mardi soir à Montréal. Des autocollants « Libre négo » et « On n’a rien volé (nous) » font donc leur apparition dans les lieux de travail et sur différents véhicules à la grandeur du Québec. La Coalition a pris toutes les mesures pour s’assurer que les autocollants soient pleinement amovibles et n’endommagent en aucun cas les équipements publics.

La formule « On n’a rien volé (nous) » souligne que les conditions de travail des employés municipaux ont été négociées de bonne foi avec les municipalités et qu’il est inadmissible de présenter ces conditions comme étant illégitimes. « Nous avons vu à la commission Charbonneau ce que c’était que du vol. Le gouffre financier, il est là. Le scandale, il est là. Nous déplorons que l’UMQ et certains maires fassent diversion en attaquant les conditions de travail des employés municipaux », a expliqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

« Les employés municipaux n’ont rien volé, ils ont négocié de bonne foi. Le projet de loi 3 change les règles du jeu rétroactivement et empêche de trouver des solutions imaginatives pour l’avenir, a souligné Marc Ranger. C’est une attaque en règle contre les employés municipaux qui survient au moment même où il faut valoriser l’expertise interne des villes et municipalités pour faire rempart à la collusion. »

« Certaines villes tentent de nous faire payer leurs propres incapacités de gestion. Elles demandent davantage de pouvoirs au gouvernement mais sont incapables d’user de ceux dont elles disposent déjà pour négocier en toute honnêteté avec leurs employés », a ajouté Marc Ranger. Il rappelle que le saccage des relations de travail par le projet de loi 3 est une réponse démesurée à une situation largement conjoncturelle et pas nécessairement structurelle. En effet, les déficits des régimes de retraite des municipalités fondent sous l’effet conjugué des bons rendements financiers et des concessions consenties volontairement par les employés.

La Coalition déplore également que le projet de loi 3 dévaste la rémunération globale des employés qui ont fait des compromis salariaux au bénéfice d’un meilleur régime de retraite. Le projet de loi impose uniformément des contraintes radicales à 170 régimes de retraite différents.

Lancée le 20 mars dernier sur le thème « La négociation, pas la confrontation! », la Coalition regroupe au total plus de 65 000 membres cols blancs, cols bleus, pompiers, policiers, professionnels et employés de sociétés de transport. Elle représente la quasi-totalité des employés municipaux syndiqués du Québec. Elle s’oppose fermement à tout projet de loi qui compromettrait le droit fondamental à la libre négociation dans le dossier des régimes de retraite.

Le 17 juin dernier, des milliers d’employés municipaux ont participé à des manifestations d’une quinzaine de minutes dans plus de 50 municipalités du Québec. Le 21 mai, plus de 12 000 membres de la Coalition ont manifesté devant l’Assemblée nationale. Le 24 avril, plus de 2500 d’entre eux ont manifesté devant le siège social de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) à Montréal. Le 15 avril dernier au Palais des congrès de Montréal, plus de 1000 délégués des différentes organisations syndicales se sont réunis.

La Coalition est composée du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP-Québec) et de son Conseil provincial du secteur municipal de même que de son Secteur du transport terrestre, de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN), de la Fédération indépendante des syndicats autonomes (FISA), de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, de la Fraternité des policiers et policières de Montréal, de l’Association des pompiers de Montréal, du Regroupement des associations de pompiers du Québec ainsi que du Syndicat des pompiers et pompières du Québec – FTQ.

La CSN, signataire de la déclaration d’appui

Attaques meurtrières sur GAZA, invasion imminente par l’armée israélienne

ISRAËL PUNIT LE PEUPLE PALESTINIEN…. POUR SON « REFUS DE DISPARAÎTRE »

Notre réponse : intensifier notre solidarité avec le peuple palestinien

Nous assistons en direct à un autre massacre de la population de Gaza par l’armée israélienne comme si le gouvernement Netanyahou rejouait le même scénario de son même mauvais film. 2009 : l’opération « Plomb durci » avait fait près de 2000 morts et des milliers de blessés sans compter la destruction de la presque totalité des infrastructures essentielles (hôpitaux, écoles, eau, électricité, routes, etc.) Juillet 2014 : mêmes attaques aériennes et même menace imminente d’invasion terrestre Le nombre de tirs israéliens augmente d’heure en heure et le nombre de victimes palestiniennes (parmi lesquelles la plupart sont des civils et beaucoup d’enfants) ne cesse d’augmenter. Du côté israélien, si on vit dans un certain climat de peur, on ne compte aucun mort et on bénéficie de puissants moyens de protection.

Nous constatons avec indignation, colère, tristesse l’ampleur démesurée des assauts militaires, la brutalité planifiée, la violence gratuite et aveugle envers des civils, l’asymétrie totale des forces et des ressources en présence, la puissance de la machine de propagande israélienne au service du « droit absolu et inconditionnel de se défendre » fut-ce au prix de la destruction de la population de Gaza, argument lâche repris en chœur par la « communauté internationale », Canada en tête.

Nous comprenons que tout cela n’est pas dû aux seuls tirs de roquettes du Hamas (inacceptables, car pouvant atteindre des civils, mais dérisoires et inefficaces face à l’une des plus puissantes armées du monde, possédant l’arme nucléaire et ne menaçant donc aucunement la sécurité d’Israël), au seul rapprochement des forces politiques palestiniennes pour reconstruire leur unité (rapprochement refusé par Israël), à la seule présence « d’éléments terroristes » en territoires palestiniens (pour Israël tous les Palestiniens y compris les enfants sont des terroristes), à la seule « mauvaise volonté » des Palestiniens soi-disant hostiles aux compromis (ils ont déjà tout perdu.. Quels autres « compromis » pourraient-ils faire ?)

Tout cela fait partie du projet initial d’Israël et qui se déploie sur plusieurs décennies déjà : la dépossession et la négation à l’existence du peuple palestinien.

La carte suivante parle d’elle-même….

Pertes de terres palestiniennes de 1946 à 2010

Une nakba permanente (catastrophe en arabe). Les causes profondes de l’horreur actuelle sont tout entier contenues dans les violations systématiques et permanentes par Israël du droit international pourtant limpide sur ce conflit :

  • le droit de retour et/ou de compensation pour les réfugiés palestiniens exclus de leur maison et terre suite à la création de l’État d’Israël en 1948 (Résolution 194)
  • la fin de l’occupation qui dure depuis 1967 (Résolution 242)
  • la fin de la colonisation qui ne cesse de s’intensifier (art 49 de la IVe Convention de Genève)
  • la fin du blocus de Gaza (Déclaration universelle des droits de l’homme, Conventions de Genève, Pactes internationaux relatifs aux droits civils et politiques et aux droits économiques, sociaux et culturels)
  • le démantèlement du mur de la honte (décision de la Cour internationale de Justice, 9 juillet 2004)
  • la fin des politiques et pratiques d’apartheid (Convention Internationale sur l’élimination et la répression du crime d’apartheid (1973).

Le droit à la résistance quand on est occupé, colonisé depuis des décennies; quand on est emmuré faisant de la vie quotidienne un enfer quotidien; quand on est pris au piège d’un blocus implacable qui fait de Gaza une « prison à ciel ouvert » dont on ne peut ni sortir ni recevoir parenté et amis; quand on est victime de politiques discriminatoires « parce que palestiniens » ce que l’ex-président Carter, Nelson Mandela, Mgr Tutu et tant d’autres ont qualifié d’apartheid; quand on est tout le temps abandonné et dénigré par la communauté internationale dès qu’on ose protester ou tenter d’accéder à l’ONU; quand on se fait détruire sa maison et ses oliviers centenaires; quand on reçoit de vraies balles en échange d’actions pacifiques comme à Bill’In; quand on gaspille une partie de sa vie à attendre dans les « check points » le bon vouloir des soldats-enfants israéliens qui se prennent pour des maîtres tout puissants; quand ses enfants n’ont que cela comme passé, que la guerre comme présent et rien comme avenir….Doit-on « présenter la joue » ?

Le préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme est formel : il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contrait, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression. Le peuple palestinien a le droit de résister et de choisir ses propres moyens de résistance, dans la mesure où ces moyens respectent le droit international et les conventions qui régissent les conflits armés (dont entre autres la protection des civils)

Nous demandons :

  • l’arrêt immédiat et inconditionnel des hostilités : le carnage doit cesser, les armes doivent se taire, les militaires doivent retourner dans leurs casernes. Il n’y a pas de solution militaire à ce conflit.
  • le respect par Israël du droit international et des droits humains fondamentaux de tous les Palestiniens et Palestiniennes. Ce droit international doit constituer la seule base d’une solution politique juste.
  • l’engagement des gouvernements canadien et québécois et de tous les éluEs à faire pression sur Israël pour qu’il respecte ce droit. Cela suppose un changement radical d’orientation des dirigeants canadiens unilatéralement compromis en faveur d’Israël. Les éluEs québécois doivent également s’aligner sur une position plus courageuse envers le peuple palestinien, basée sur le droit international

Nous invitons la population québécoise à renforcer sa solidarité avec le peuple palestinien en se joignant à la marche à Montréal vendredi 11 juillet 17h30 Métro Guy/Concordia

Les groupes suivants appuient (11 juillet 16h00) …autres appuis à venir

Ligue des Droits et Libertés • CSN • Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec FNEEQ-CSN • Conseil central du Montréal métropolitain-CSN • Conseil régional FTQ du Montréal métropolitain • L’Association québécoise des organismes de coopération internationale (AQOCI) • L’Entraide missionnaire TADAMON • PAJU • Arche de Gaza • CJPP •

La ville doit tout faire pour régler la situation

Il y a un an jour pour jour, les concierges de la ville de Terrebonne déclenchaient la grève pour protester contre l’absence de considération de la ville à leur égard. La CSN a voulu souligner la teneur particulière de l’événement. « Un an de conflit n’est jamais facile pour celles et ceux qui ont à le vivre, a affirmé le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. Je tiens à vous manifester notre soutien le plus complet en tant que CSN. Depuis un an, vous avez fait preuve d’un courage et d’une ténacité exemplaires. Vous vous êtes tenus debout dans le but d’en arriver à une bonne convention négociée. Chapeau mes amis. »

Des demandes justifiées

La présidente du Conseil central de Lanaudière, Francine Ranger, rappelle que les doléances des concierges sont tout à fait justifiées. « Les concierges assurent la propreté et la sécurité dans les parcs, patinoires et autres établissements gérés par la ville. Leur travail est absolument essentiel pour la population. Quand la ville va-t-elle enfin le reconnaître et leur manifester le respect auquel ils sont en droit de s’attendre ? », a-t-elle déclaré.

Après les cols bleus, pourquoi pas les concierges ?

Après plus de deux ans de négociation, les cols bleus de Terrebonne ont réussi en juin à s’entendre avec la ville, qui a consenti à lâcher du lest. « C’est la preuve concrète qu’il est possible de se rejoindre et qu’il n’y a aucune raison pour la ville de refuser cette voie aux concierges », a pour sa part souligné Denis Renaud, le président du syndicat.

« Nous avons récemment réalisé des avancées intéressantes concernant la future organisation du travail, notamment sur la question des heures de travail garanties et du problème d’annulation des activités. Pour la partie syndicale, cette nouvelle approche concernant l’organisation du travail permettra notamment d’améliorer considérablement les services offerts à la population. Or, il reste du chemin à parcourir pour pouvoir en arriver à une entente satisfaisante. J’ose espérer que l’ouverture manifestée par l’employeur représente un véritable pas dans cette direction », a-t-il renchéri.

Un appui indéfectible de la FEESP-CSN aux concierges

Avec un ultime appel à la Ville de Terrebonne, le président de la Fédération des employées et employés de services publics (FSSS-CSN), Denis Marcoux, demande à l’employeur de poser des gestes concrets pour tenter un règlement, notamment en établissant un calendrier de négociation serré qui donnerait un élan à la négociation. « Un règlement de convention collective doit nécessairement passer par une discussion franche et ouverte », lance-t-il.

« Nous sommes entièrement derrière vous et j’insiste : tant et aussi longtemps qu’une nouvelle convention ne sera pas conclue à votre satisfaction, nous vous soutiendrons dans le long conflit qui vous oppose à la ville et qui perdure maintenant depuis un an. N’en doutez jamais », a-t-il finalement conclu.

À propos du syndicat

Le Syndicat des employé-es manuels de la Ville de Terrebonne-CSN regroupe plus de 200 travailleuses et travailleurs. Il est affilié à la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP-CSN). La CSN est composée de près de 2000 syndicats et regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux. Le Conseil central de Lanaudière représente pour sa part 84 syndicats et environ 14 000 salarié-es.