La compassion des épiciers n’aura pas duré longtemps !

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

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Fin de la prime COVID-19

La compassion des épiciers n’aura pas duré longtemps !

La Fédération du commerce (FC–CSN) dénonce la décision hâtive et injustifiée des grandes bannières alimentaires de couper les primes « COVID-19 » versées aux employé-es. « Alors que nos membres travaillent sans relâche depuis la mi-mars dans des conditions difficiles, voire dangereuses, les épiciers décident de mettre fin à la seule compensation qui leur était versée, et ce, même si la crise sanitaire n’est pas terminée », déplore le président de la FC–CSN, David Bergeron-Cyr.

Incohérence
Jugés essentiels par le gouvernement, les travailleuses et les travailleurs des grandes bannières — incluant les employé-es des entrepôts — ont dû se battre au début de la crise afin que des mesures de protection soient mises en place. « Au début, il n’y avait rien pour les protéger. Pas de masques, pas de gants, pas de plexiglas de protection et pas de prime. Aujourd’hui, le matériel n’est pas près de disparaitre, mais les employé-es ne peuvent plus toucher leur prime. Il y a quelque chose de complètement incohérent là-dedans, déplore Bergeron-Cyr. Pour nous, cette décision est hâtive et injustifiée. »

La FC–CSN dénonce aussi le choix de certaines bannières de transformer la prime en bonus. « Cette solution n’a pour objectif que d’économiser sur le dos des employé-es. On est déçu de constater que la reconnaissance et la compassion des patrons auront été de courte durée. »

Deuxième vague
Quotidiennement, le gouvernement et les autorités de Santé publique rappellent aux Québécoises et aux Québécois que la pandémie n’est pas terminée et que la menace d’une deuxième vague de contagion plane toujours. « Devant ces constats, les bannières doivent continuer à verser cette prime d’autant qu’elles ont connu, grâce à cette pandémie, des hausses de revenus de l’ordre de centaines de millions de dollars. Lorsque la situation se sera véritablement stabilisée et qu’un vaccin sera disponible, le retrait de la prime pourra être envisagé. »

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