Un négociateur chevronné élu à la première vice-présidence de la CSN

La ronde de négociation 2023 du secteur public est lancée. Pour cette ronde, la CSN, la CSQ, la FTQ et l’APTS unissent leur force et travaillent en Front commun pour défendre les travailleuses et les travailleurs. Apprenez-en plus.

Du même SUJET

50 ans de luttes conjointes : les syndicats demandent toujours le respect

50 ans de luttes conjointes : les syndicats demandent toujours le respect

La négociation du secteur public battant son plein, la CSN a voulu souligner les 50 ans…
FIERS BÂTISSEURS DEPUIS 100 ANS

FIERS BÂTISSEURS DEPUIS 100 ANS

Réunis en congrès ces trois derniers jours à Montréal, les délégué-es membres de la CSN–Construction, affiliée…
Des avancées spectaculaires malgré les embûches

Des avancées spectaculaires malgré les embûches

Les négociations dans le secteur public et parapublic voient le jour au début des années 1960. Alors…
L'histoire de la CSN–Construction est intimement liée à celle de la CSN

L'histoire de la CSN–Construction est intimement liée à celle de la CSN

La FCMB est donc créée par des unions de métiers de Montréal, de Hull et de…
Prendre la route, tout ce temps

Prendre la route, tout ce temps

Chauffeuse d’autobus depuis vingt ans, Hélène Fortin n’a pas connu toutes les tempêtes rencontrées par son…
Là où l’action syndicale tire des leçons de l’histoire

Là où l’action syndicale tire des leçons de l’histoire

Peut-on agir sur le plan syndical sans mémoire historique ? Peut-être, mais les avancées marquantes des luttes…

Conseil confédéral

Un négociateur chevronné élu à la première vice-présidence de la CSN

Réunis en instance virtuelle ce matin, les délégué-es du conseil confédéral de la CSN ont élu François Enault comme nouveau premier vice-président au comité exécutif de la centrale. M. Enault succède à Caroline Senneville, qui a été élue présidente jeudi dernier à la suite de l’annonce du départ en politique municipale de Jacques Létourneau.

« Je remercie chaleureusement les délégué-es qui m’ont fait confiance en votant pour moi aujourd’hui. Je remercie aussi Dominique Daigneault, militante de longue date de notre mouvement qui avait aussi déposé sa candidature. La CSN a toujours mis en commun les forces de tout le monde. C’est donc bien entouré des 300 000 membres de la CSN que je remplirai mes nouvelles fonctions », déclare M. Enault.

Œuvrant à la CSN depuis plus de 25 ans, M. Enault a occupé des fonctions variées au sein de la centrale syndicale. Ayant fait ses premières armes en tant que stagiaire à la Fédération de la métallurgie — CSN (FIM—CSN) à compter de 1994, il a ensuite été conseiller syndical à la FIM pendant de nombreuses années et président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la CSN pendant six ans. Il devient directeur des services de la FIM en 2008, coordonnateur en 2011 et adjoint au comité exécutif de la CSN en 2014. Depuis 2017, il occupait le poste de coordonnateur du Syndicat des agents correctionnels du Canada (UCCO-SACC–CSN).

« Afin d’obtenir une société plus juste et égalitaire, il faut négocier de bonnes conventions pour les travailleuses et les travailleurs. Je suis convaincu que si nous voulons que la CSN demeure un acteur de premier plan, nous devons miser sur sa grande force de négociation. Et la négociation, ça me connaît ! Je suis intervenu dans plusieurs négociations difficiles dans le secteur privé ces quinze dernières années et j’ai aussi été négociateur auprès du Conseil du Trésor récemment dans le cadre de mes fonctions de coordonnateur d’UCCO-SACC–CSN. Comme une des responsabilités de la première vice-présidence est la négociation du secteur public, mes aptitudes de négociateur seront bénéfiques au mouvement et à ses membres », continue-t-il.

Pour le nouveau vice-président, il ne fait aucun doute que la négociation ne s’est jamais limitée aux seules discussions tenues à la table des pourparlers.

« Nos luttes se sont aussi gagnées dans les milieux de travail, sur le trottoir et sur les lignes de piquetage. Que ce soit en négociant, en se mobilisant ou en faisant pression sur les employeurs de toutes sortes de façons, c’est en mettant à contribution les habiletés de toutes et de tous qu’on peut gagner. Comme premier vice-président, je me ferai un devoir de veiller à cela », termine-t-il.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket