Syndicat des employés de Lafarge, division Lafarge Canada Inc. (CSN) Montréal-Est

Le 16 mars 2019, le Syndicat des employés de Lafarge, division de Lafarge Canada Inc. (CSN) Montréal-Est a été accrédité pour représenter les salarié-es travaillant au contrôle de la qualité, soit :

« Tous les salariés au sens du Code du travail travaillant à titre de préposé à la réception des matériaux et d’assistants-laboratoire Granulat de Lafarge Inc. »

Cette requête en accréditation survient grâce aux réflexes de syndicalisation du président du syndicat de Lafarge à Montréal-Est. En effet, c’est en maintenant de bonnes communications avec ce groupe de non-syndiqué-es qu’il leur a graduellement fait prendre conscience des avantages de l’être. Ces réflexes de syndicalisation s’inscrivent d’ailleurs directement dans les résolutions adoptées au dernier Congrès de la FIM.

Cette nouvelle section du SE de Lafarge, division de Lafarge Canada Inc. (CSN) Montréal-Est sera affiliée à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central du Montréal métropolitain et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Shawinigan Aluminium mobilisée pour le réseau de la santé

Les 65 salarié-es de Shawinigan Aluminium sont actuellement au travail. L’aluminium produit par l’usine, généralement sous forme de billettes, servira à la fabrication d’équipement médical.

Dans le contexte actuel de pandémie de COVID-19, la production est destinée à des clients qui concevront des bonbonnes d’oxygène destinées au secteur de la santé. Puisqu’elle fait partie prenante de la chaîne d’approvisionnement, l’entreprise est considérée par le gouvernement comme étant essentielle.

Avec cette production, Shawinigan Aluminium est en mesure d’opérer à 100 % de sa capacité. Néanmoins, le syndicat est en train d’évaluer le plan de contingence développé par l’employeur dans l’éventualité où la propagation du virus l’obligerait à fonctionner avec du personnel réduit.

Somme toute, le climat de travail reste bon. Les parties syndicale et patronale travaillent ensemble pour assurer la mise en place de mesures de santé et de sécurité et pour répondre aux nombreuses préoccupations des salarié-es.

Kronos : redonner au suivant

En 2013, les 280 travailleuses et travailleurs de Kronos ont traversé un long lock-out de six mois. Une période difficile au cours de laquelle certains d’entre eux ont dû se rabattre sur les banques alimentaires pour nourrir leurs familles.

« On a reçu beaucoup d’aide des autres syndicats de la CSN », se rappelle Serge Berthiaume, président du syndicat de l’entreprise située à Varennes. « Après la fin du lock-out, on avait pris la décision de prélever une cotisation spéciale de 10 $ par membre par semaine. La moitié pour renflouer nos caisses, l’autre moitié pour appuyer, à notre tour, d’autres syndicats dans le besoin. »

C’est à même ce fonds que les membres du syndicat ont décidé de verser un don de 5000 $ à une banque alimentaire de la région. « On n’a pas eu le temps encore de s’informer sur les groupes de la région, c’est juste trop fou à l’usine en ce moment avec tout ce qui se passe ! », s’excuse Serge. « Mais je vais voir à ça dès ce soir ! »

L’usine Kronos produit du dioxyde de titane. Le minerai, une fois purifié sous forme de poudre ou de liquide, entre dans la fabrication de divers produits alimentaires et pharmaceutiques. Faisant partie des secteurs jugés essentiels par le gouvernement, l’entreprise a pu poursuivre ses activités.

« Mais on talonne le boss tous les jours pour ajouter des mesures de prévention », nous rassure le président du syndicat. On a modifié les horaires de travail pour éviter que trop de monde se croise dans le vestiaire. En plus du personnel d’entretien régulier, on a ajouté des équipes pour désinfecter, 24 heures sur 24, les différents lieux de travail. Et pour ceux qui le peuvent, comme les dessinateurs ou les gens des bureaux, le télétravail est privilégié. »

Déjà réduit au minimum, le va-et-vient des camionneurs demeure une préoccupation pour le syndicat en raison des risques de propagation du virus. « On a fait installer une roulotte à l’extérieur de l’usine, ils peuvent l’utiliser pour aller à la salle de bain ou se laver les mains. On travaille également sur un projet avec l’employeur pour pouvoir prendre la température de toute personne voulant entrer sur les terrains de l’usine. À la guérite, avant même de passer le tourniquet. »

Chaque travailleur présentant des symptômes s’apparentant à un rhume ou à une grippe est promptement renvoyé chez lui. « On touche du bois. En date de 15 h aujourd’hui, personne n’a attrapé le virus chez nous. »

« Mais c’est ben du stress à gérer… »

L’usine de pales d’éoliennes de Gaspé tourne à nouveau

Le secteur de l’énergie étant inclus dans les services essentiels, l’usine LM Wind Power de Gaspé, qui fabrique des pales d’éoliennes, a été en mesure de redémarrer ses opérations le 30 mars dernier. Une série de conditions à cette reprise ont toutefois été exigées par la Santé publique.

Environ le tiers des 400 employé-es se sont portés volontaires pour reprendre le travail. Une autre équipe devrait entrer en action cette semaine.

« La compagnie n’a pas négligé les mesures de sécurité. Tout était en place lundi », soutient Marko Collin, président du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de LM Wind Power. Ce dernier souligne aussi que l’usine doit être en mesure de fournir des pales aux éoliennes québécoises en cas de bris.

L’entreprise doit cependant se conformer à une série de mesures exigées par la Direction régionale de la santé publique, notamment en matière de distanciation sociale, de protection respiratoire, d’ajustements aux horaires de travail et de mesures d’hygiène bien précises.

Pour le moment, le retour au travail se fait sur une base volontaire et l’employeur se montre flexible envers ceux qui ont des contraintes familiales. L’usine tourne maintenant au ralenti, mais le président estime que si la situation sanitaire le permet, une réouverture complète pourrait être possible le 13 avril. L’usine, propriété de General Electric, fonctionne habituellement 24 heures par jour, sept jours sur sept.

« On sent que GE est pressé de négocier notre nouvelle convention », ajoute Marko Collin qui entend parler de nouveaux contrats possibles, ce qui pourrait prolonger le contrat en cours qui devait normalement se terminer cette année.

LM Wind Power est l’un des plus gros employeurs privés de Gaspésie et offre des emplois à l’année. Le secteur des énergies renouvelables est promis à un bel avenir en raison des efforts de transition de l’économie pour sortir des énergies fossiles. Les chantiers du sud des États-Unis, que LM Wind Power approvisionne en ce moment, sont d’ailleurs toujours actifs.

Descendre sous terre, à deux par cage

À la mine Seleine, aux Îles-de-la-Madeleine, on produit du sel. Le gisement s’est formé il y a des lunes, lors de l’évaporation d’une mer intérieure. Depuis, les galeries sillonnent le minerai jusqu’à 489 mètres sous terre, où mineurs, opérateurs et mécaniciens s’affairent à concasser, à convoyer et à expédier le sel qui servira au déglaçage des routes.

En raison de nos hivers rudes, le gouvernement du Québec a finalement inscrit la mine Seleine à la liste des services jugés essentiels. La mine a temporairement cessé ses opérations mardi, puis a rouvert hier soir.

« Ça nous a permis de nous ajuster et de mettre en place de vraies mesures de prévention », raconte François Boulianne, mécanicien de machinerie lourde et délégué syndical en prévention. « C’est sûr qu’au début, on improvisait — comme toute la planète, j’imagine. Il n’y a pas de marche à suivre toute prête pour une situation comme ça ! On avait mis des mesures en place, mais il a fallu s’ajuster au fur et à mesure. »

La pause de mardi à jeudi a permis à tous les acteurs impliqués de prendre les dispositions nécessaires pour limiter les risques de contagion. La mine emploie plus de 100 personnes.

« Ça commence dès l’arrivée à la mine, poursuit François. Avant, on arrivait tous en même temps, on se retrouvait au punch, à la sécherie pour s’habiller, puis autour de la grande table où, coude à coude, on recevait nos directives pour la journée. Il a fallu revoir toutes nos habitudes. On demande maintenant aux gars d’arriver à cinq minutes d’intervalle, le gardien prend en notes les heures de travail. On remplit un questionnaire sur notre état de santé. À la sécherie, c’est maximum six personnes à la fois pour garder nos distances. Dans les cages pour descendre, on pouvait auparavant être 15 personnes en même temps. La semaine dernière, c’était quatre : chacun dans son coin. Maintenant, c’est jamais plus que deux par cage. C’est la même chose pour sortir. Pis quand t’as fini ta journée, on veut pas que le monde reste dans le corridor à niaiser. Décolle chez vous ! »

« C’est sûr que les gens ont peur. On a trois cas aux Îles. À la mine, on reçoit beaucoup d’appels, les gens ont des idées pour réduire les risques. Avec toutes les idées de tout le monde, on a plein d’ingrédients pour faire une bonne soupe. Pis rendu là, il n’y a plus de cadres ou de syndiqués. Tout le monde est concerné. »

Secteur industriel : certaines usines pourront continuer leur production

Après la frousse qui a suivi l’annonce du gouvernement du 23 mars, certaines usines d’importance pourront continuer à fonctionner sur une base limitée.

C’est le cas pour Alcoa à Baie-Comeau ainsi que pour Fer et Titane à Sorel et Sorel Forge à Saint-Joseph-de-Sorel. « Elles vont pouvoir faire virer les fours », explique Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN), qui n’a pas ménagé ses efforts après l’annonce de fermeture de toutes les entreprises non essentielles. Le président salue l’ouverture du gouvernement qui s’est finalement rallié au « gros bon sens ».

Il faut savoir, en effet, que fermer des cuves en fusion représente une perte, puisqu’elles ne peuvent pas être réactivées sans des frais importants par la suite. Pour Alcoa, cela représentait quelque 200 M$ et l’entreprise n’aurait pas eu le choix que de fermer l’une de ses alumineries. Il y aura quand même des mises à pied temporaires dans ces entreprises, mais moins que prévu.

L’autre bonne nouvelle concerne les usines de papier qui produisent du papier de toilette, des mouchoirs ou des serviettes hygiéniques. Ces usines tournent à plein régime étant donné la demande, tant au Canada qu’aux États-Unis. On pense ici, notamment, à des usines de Kruger et de Cascades. Quelques scieries qui approvisionnent en copeaux ces usines de papier pourront également continuer leurs activités. Il faudra toutefois qu’elles justifient auprès du gouvernement, à l’aide de contrats, ce à quoi ces copeaux sont destinés.

Les usines chimiques peuvent aussi poursuivre leurs opérations. Plusieurs d’entre elles, d’ailleurs, se tournent vers la production de produits désinfectants.

La FIM–CSN est cependant plus inquiète pour son secteur du béton qui dépend de celui de la construction. Les cas de Bombardier et d’Alstom demeurent également incertains, même si le métro constitue un service essentiel et que le transport en commun continuera à être une priorité après la crise actuelle.

Louis Bégin en appelle à la solidarité des Québécoises et des Québécois pour favoriser l’achat local quand c’est possible. Il a d’ailleurs décidé d’acheter des pneus Bridgestone de Joliette pour son changement de pneus du printemps, dans les prochains jours. L’usine de Joliette est en fermeture temporaire pour deux semaines, comme toutes les usines du groupe en Amérique du Nord. Pour reconnaître les pneus produits à Joliette, portez attention à la petite feuille d’érable imprimée sur le flan.

La CSN demande le renforcement des règles en matière de santé et de sécurité au travail

Alors que la propagation du coronavirus s’amplifie, la CSN demande au gouvernement de François Legault de s’assurer du renforcement de l’application des règles en matière de santé et de sécurité au travail par l’ensemble des employeurs au Québec. La CSN considère que des gestes en ce sens deviennent urgents, d’abord pour garantir la santé et la sécurité des travailleuses et des travailleurs, mais également pour diminuer l’ampleur du ralentissement économique auquel le Québec est confronté.

« Ce n’est pas le temps de niaiser avec les mesures de prévention en matière de santé et de sécurité au travail! », lance d’emblée le président de la CSN, Jacques Létourneau. « Chaque jour, le premier ministre lance un appel particulier pour contenir la crise. Nous estimons qu’il est plus que temps qu’il envoie une consigne très, très claire aux employeurs du Québec : les mesures de prévention en milieu de travail doivent être renforcées afin de contenir la propagation du virus. La CNESST doit intervenir dans les milieux de travail où des correctifs doivent être apportés. Il est de la responsabilité du gouvernement de s’en assurer. »

Depuis une semaine, la CSN reçoit de multiples témoignages de travailleuses et de travailleurs inquiets d’être contaminés au travail. La CSN salue la diligence des employeurs qui ont renforcé les mesures de salubrité et favorisé au maximum la possibilité de faire du télétravail, mais déplore que plusieurs d’entre eux négligent la situation, et ce, tant dans les secteurs public et privé que dans le secteur parapublic.

Le président de la CSN demande également à la population de tout mettre en œuvre afin de préserver la santé des salarié-es qui travaillent avec la clientèle. « Dans les épiceries, les restaurants et les commerces de vente au détail, nos membres sont directement exposés aux vecteurs de propagation du virus. Svp, faites en sorte de ne pas les contaminer : gardez vos distances, évitez la monnaie papier et respectez les consignes d’isolement », exhorte Jacques Létourneau.

Syndicat national des opérateurs de bétonnières Montérégie (FIM–CSN)

Le Syndicat national des opérateurs de bétonnières Montérégie (CSN) a été accrédité, le 29 janvier 2020, pour représenter :

« Tous les chauffeurs de bétonnières, salariés au sens du Code du travail à l’exception des employés de bureau, des contremaîtres, des vendeurs, des répartiteurs, des pointeurs, des doseurs et les préposés à la cour. »

Jusqu’à tout récemment employés de Béton Longueuil, ces travailleurs ont choisi de rejoindre la CSN pour augmenter leur rapport de force et de négociation face à leur nouvel employeur, Lafarge Canada Inc., et améliorer leurs salaires et conditions de travail.

Le Syndicat national des opérateurs de bétonnières Montérégie (CSN) est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central de la Montérégie et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT des industries manufacturières, section A.D.I. Art Design International INC. (FIM–CSN)

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN a été accrédité, le 27 février 2020, pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exclusion des employés de bureau, des vendeurs et du représentant sur la route. »

Ces travailleuses et travailleurs ont choisi de rejoindre la CSN pour se faire respecter collectivement, mettre un terme à l’arbitraire et améliorer leurs conditions de travail.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central de la Montérégie et bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Chantier Davie est le seul choix logique pour construire le Diefenbaker

Le gouvernement du Canada a annoncé aujourd’hui qu’il consulterait l’industrie sur le remplacement du brise-glace polaire Diefenbaker. Plus précisément, le gouvernement a publié une « demande de renseignements » pour connaître les capacités des chantiers navals canadiens afin de « construire et de livrer un brise-glace de classe polaire ».

Le communiqué gouvernemental précise qu’il s’agit d’une procédure d’approvisionnement standard et que « les renseignements recueillis aideront le gouvernement à déterminer la meilleure façon de procéder pour que le brise-glace soit livré de la manière la plus efficace et le plus rapidement possible ».

« Il est évident que Chantier Davie est le seul choix logique pour remplacer le Diefenbaker », a déclaré Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « surtout si l’objectif est que le brise-glace soit ‘’livré de la manière la plus efficace et le plus rapidement possible’’. Seaspan, qui en avait la responsabilité, devait livrer ce brise-glace en 2017. La construction n’est même pas commencée et les budgets ont plus que doublé. C’est l’argent des contribuables ».

Rappelons que les deux autres chantiers navals canadiens potentiellement en mesure de livrer un tel navire ont déjà un carnet de commandes rempli et accumulent les retards. En comparaison, Chantier Davie n’a pas de navire en construction à l’heure actuelle. Il est le plus gros chantier naval au Canada et concentre 50 % de la capacité de construction du pays. « Nos travailleurs ont une grande expérience dans la construction des navires y compris les brise-glaces. Ils ont fait leurs preuves à plusieurs reprises. Il est plus que temps de les reconnaître », conclut Nicolas Samson, vice-président du syndicat.

Le gouvernement doit contribuer à la relance de l’industrie ferroviaire au Québec

En affirmant la semaine dernière que l’octroi de la construction du matériel roulant du REM en Inde par la Caisse de dépôt et placement du Québec constituait une « erreur libérale », le premier ministre reconnaissait que tous les leviers favorisant le secteur ferroviaire québécois n’avaient pas correctement été appelés à contribution. La récente transaction entre Alstom et Bombardier Transport met en lumière l’importance de cette industrie dans l’essor du Québec et de l’emploi en région.

À travers l’histoire, par le biais du financement du transport collectif, le gouvernement du Québec a contribué au soutien de l’usine de La Pocatière et de ses centaines d’emplois. Qu’on pense aux voitures du métro de Montréal ou aux wagons des agences régionales de transport, de grands projets collectifs ont été réalisés grâce à l’expertise et au savoir-faire des travailleuses et des travailleurs du Bas-Saint-Laurent.

Alors que nous assistons malgré nous à la déstructuration de l’entreprise Bombardier, la question du maintien des emplois au Québec se retrouve encore une fois soulevée par l’acquisition d’Alstom. En affirmant la semaine dernière que cette question relevait d’un « concept politique », Pierre Fitzgibbon reconnaissait, impuissant, que le niveau d’emploi d’une usine est intrinsèquement lié… à son carnet de commandes.

Or, ces commandes seront aussi nombreuses que les différents projets de transport collectif qui sont actuellement à l’étude au Québec.

Au plus avancé d’entre eux, le tramway de Québec, s’ajoutent les projets de Gatineau, de Longueuil et de l’est de Montréal, en plus des prolongements du REM qui sont envisagés. À la sortie de sa rencontre avec Justin Trudeau en décembre dernier, François Legault avait affirmé qu’un « accord » avait été convenu quant au financement de ces projets, malgré quelques détails devant être « finalisés ».

Alors qu’à l’usine de La Pocatière, la construction des nouvelles voitures du métro de Montréal prendra fin en juin 2021, le gouvernement du Québec doit prendre dès maintenant les mesures nécessaires pour accélérer les démarches entourant la conduite de ces projets. Ce n’est certainement pas la hauteur de nos besoins en matière de transport collectif qui l’en empêchera.

Nous sommes bien sûr conscients des réalités que nous imposent les accords de libre-échange signés par le fédéral au nom du Québec. Nous savons aussi pertinemment que tous les leviers n’ont pas toujours été utilisés, que ce soit dans le cas des wagons du REM ou dans celui des trains de VIA Rail pour l’axe Québec-Windsor, qui seront construits par Siemens en Californie.

Dans l’appel à propositions lancé pour la construction du tramway de Québec, certains verront d’un bon œil l’utilisation de l’exigence d’une proportion de 25 % de contenu local – une disposition qui n’aurait pas été exploitée à pleine capacité dans le cas du REM. Pour la CSN, il s’agit d’un seuil minimal. Le gouvernement peut exiger plus, notamment quant aux opérations d’assemblage en sol québécois et à l’entretien nécessaire des véhicules à court et à long terme.

Sans parler du fait que la Caisse de dépôt se retrouve aujourd’hui dans une position envieuse au sein d’Alstom, position obtenue en contrepartie de ses parts dans Bombardier Transport. Il serait surprenant qu’Alstom ne tente d’obtenir sa part des contrats qui sont prévus au Québec. Espérons que la Caisse saura corriger les erreurs du REM.

L’expertise, les infrastructures et la technologie nécessaires aux grands projets de transport du Québec se situent à La Pocatière, sans l’ombre d’un doute. Une main-d’œuvre qualifiée dans un secteur de pointe qui cadre très bien avec le projet que François Legault ambitionne pour la vallée du Saint-Laurent : un pôle d’innovation créateur d’emplois qui nous permette de répondre aux défis du 21e siècle.

La lutte contre les changements climatiques nous impose de changer nos façons de faire. En ce sens, les projets de transport collectif se multiplieront au cours des prochaines années. Par un effort soutenu, le gouvernement peut poser les balises de l’essor du développement ferroviaire au Québec. Avec la contribution d’Investissement Québec, objet d’une récente refonte, et de la Caisse de dépôt, le gouvernement doit contribuer positivement au développement de ce secteur de pointe.

En ce sens, M. Fitzgibbon a bien raison : le maintien d’emplois au Québec renvoie à une conception bien politique des choses. Au gouvernement de François Legault d’en saisir l’occasion.

 

Vote de grève à 88 % chez Acier Leroux de Rimouski!

Réunis en assemblée générale samedi dernier, les seize travailleurs d’Acier Leroux de Rimouski, membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs d’Acier Leroux Est du Québec–CSN, ont rejeté la recommandation de la conciliatrice du ministère du Travail et ont adopté à 88 % un mandat de moyens de pression incluant la grève à déclencher au moment jugé opportun.

Les syndiqués de Rimouski souhaitent un rattrapage salarial avec leurs collègues de Québec et du Saguenay. Actuellement, il existe une différence pour les chauffeurs de l’ordre de 2,39 $ l’heure pour le Saguenay et de 3,45 $ l’heure pour ceux de Québec; l’écart se creuse pour les journaliers, alors que la différence salariale passe à 2,99 $ l’heure pour le Saguenay et à 4,88 $ l’heure pour les salariés de Québec.

Le président par intérim du CCBSL, Dany Héon, se demande comment l’employeur peut justifier cette différence. « Les travailleurs du Bas-Saint-Laurent ne sont pas des travailleurs de second ordre », déclare-t-il.

Ce point étant le seul en litige, les syndiqués espèrent ne pas avoir à recourir à la grève pour que leur employeur comprenne la légitimité de cette demande de rattrapage salarial.

Le syndicat entreprendra dès maintenant des moyens de pression et donnera suite au mandat de grève obtenu, au moment jugé opportun. La convention collective est échue depuis le 8 avril 2019.

Le transport collectif au cœur de la relance de l’usine de La Pocatière

Alors que la transaction entre Alstom et Bombardier Transport semble en voie de se concrétiser, la CSN estime que la clé de la relance de l’usine de La Pocatière réside en bonne partie dans les mains du gouvernement. En ce sens, la centrale syndicale exhorte le premier ministre François Legault à accélérer les démarches entourant les nombreux projets de transport collectif actuellement à l’étude au Québec.

« Il est regrettable d’assister à la déstructuration d’une entreprise bien québécoise, bâtie par des milliers de travailleuses et de travailleurs d’ici, a indiqué Jacques Létourneau, président de la CSN. L’important aujourd’hui, c’est que le gouvernement utilise tous les leviers dont il dispose pour maintenir des emplois à La Pocatière. Les six projets de tramway et de prolongement du REM actuellement sur la table à dessin au Québec ainsi que la stratégie d’électrification des transports du gouvernement constituent une excellente occasion. »

« Il faut comprendre que les commandes actuelles pour le métro de Montréal se termineront en juin 2021. Le gouvernement peut agir dès maintenant pour assurer l’arrivée de nouveaux projets pour l’usine de La Pocatière et celle qu’Alstom possédait déjà à Sorel. Ce n’est certainement pas la hauteur de nos besoins en matière de transport collectif qui l’en empêchera », d’ajouter M. Létourneau.

« Nous prenons bonne note que le premier ministre a qualifié la décision d’envoyer la construction du REM en Inde d’”erreur libérale”, a soulevé Jacques Létourneau. La possibilité d’exiger 25 % de contenu local constitue pour nous un seuil minimal. Le gouvernement doit veiller à ce que les opérations d’assemblage du matériel roulant soient effectuées au Québec. Pierre Fitzgibbon a en partie raison quand il affirme que le maintien des emplois est un “concept politique” : le gouvernement a toutes les cartes en mains pour assurer l’essor du secteur de la construction ferroviaire au Québec. »

Fondée en 1921, la CSN regroupe 300 000 travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé, et ce, dans l’ensemble des régions du Québec. Les syndicats des usines de Bombardier Transport à La Pocatière et d’Alstom à Sorel y sont affiliés.

Montant record amassé par la CSN pour le Camp Vol d’été Leucan–CSN

La 23e campagne de financement de la CSN pour le Camp Vol d’été Leucan–CSN, camp unique pour les enfants atteints de cancer et leur famille, vient de se terminer. Nous sommes très heureux d’annoncer qu’un montant record de 231 457 $ a été amassé collectivement par les membres de la CSN. C’est en 2019 que le cap des 4 millions de dollars a été franchi en montant amassé total depuis le début de cette belle association.

Par solidarité envers les enfants atteints de cancer, les militants et militantes ont organisé différentes actions pour atteindre un tel résultat (campagne du 1 $ par membre, retenues à la source, tournois de golf, ventes de bonbons,  organisation d’activités, etc.). Le Camp Vol d’été Leucan-CSN est d’ailleurs la cause officielle de la CSN.

30 personnes membres de toutes les organisations de la CSN s’impliquent bénévolement à la Fondation Camp Vol d’été Leucan-CSN pour mener cette campagne de collecte de fonds. Ils agissent avec cœur et dévouement tout au long de l’année pour voir à la réussite de la campagne. Ils sont : Jean Lacharité (CSN), Gabrielle Pelletier (CSN), Ramatoulaye Diallo (Conseil central du Montréal Métropolitain–CSN), Éric Céré (Conseil central des Laurentides–CSN), Nancy Legendre (Conseil central Bas-Saint-Laurent–CSN), Félix-Antoine Lafleur (Conseil central Abitibi-Témiscamingue-Nord-du-Québec–CSN), Daniel Lamoureux (Conseil central Bas-Saint-Laurent–CSN), Sylvain Pratte (Conseil central Cœur-du-Québec–CSN), Agathe Tremblay (Conseil central Côte-Nord–CSN), Julie Bolduc (Conseil central Estrie–CSN), Serge St-Pierre (Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine–CSN), Alain Chevarie (Conseil central de la Gaspésie et des Île-de-la-Madeleine–CSN), Patricia Rivest (Conseil central Lanaudière–CSN), Louis-André Boulay (Conseil central Montérégie–CSN), Daniel Baril (Conseil central Outaouais–CSN), Louis Hamel (Conseil central Québec-Chaudière-Appalaches–CSN), Monic Perron (Conseil central des syndicats nationaux du Saguenay–Lac-Saint-Jean–CSN), Emmanuelle-Cynthia Foisy (CSN-Construction), Alexandre Giguère (FC–CSN), Jean-Pierre Bourgault (FEESP–CSN), Michel Tétreault (FIM–CSN), Pierre Roger (FNC–CSN), Léandre Lapointe (FNEEQ–CSN), Yvan Duceppe (FP–CSN), Nadine Lambert (FSSS–CSN), François Gagnon (L’OR–CSN), Céline Charbonneau (Marraine), Jean-Claude Gagnier (STT–CSN)

Les familles de Leucan tiennent à remercier tous ceux qui participent de près ou de loin à cette grande campagne provinciale de financement. Soyez assuré que vous faites une réelle différence. Comme on le dirait au camp….

« C’estttttt un M, un E, un R. C’est un C avec un I.  Rassembler tou-tes ces let-tres, vous y trouverez, MERCI MERCI MERCI! »

Les choses n’en resteront pas là

Les salarié-es de l’usine de pâtes et papiers de Kruger à Brompton sont prêts pour la lutte. S’ils obtiennent gain de cause dans l’arbitrage qui les oppose à l’employeur, ils entameront sans attendre la négociation de leur convention collective. Et ils comptent bien récupérer leur dû.

Les employé-es sont en colère, car l’employeur ne respecte pas l’entente intervenue entre les deux parties en 2017. Pour comprendre pourquoi était intervenue cette entente, il faut se reporter il y a 10 ans. Le président de Kruger, Joseph Kruger fils, s’était lui-même rendu à l’usine de Brompton pendant la négociation de la convention collective. Devant une foule de salarié-es ébahis, il a retourné ses poches, vides, pour illustrer la situation financière difficile dans laquelle se trouvait l’entreprise.

Voulant protéger leur gagne-pain et aider à maintenir l’entreprise et l’usine à flot, les travailleuses et travailleurs avaient alors accepté d’importantes concessions. C’est ainsi qu’ils ont encaissé une diminution de salaire de 10 %. Transportons-nous maintenant sept ans plus tard, en avril 2017. La société Kruger a survécu et l’usine de Brompton aussi. D’autres défis se dressent toutefois sur leur chemin. La crise des médias continue de s’aggraver et la demande pour le papier journal, qui est alors le seul produit fabriqué à l’usine de Brompton, est en forte baisse. Qui plus est, les États-Unis imposent des tarifs importants sur les papiers d’impression en provenance du Canada, prétendant que les sociétés canadiennes font du dumping.

Kruger juge qu’il est temps de diversifier sa production. L’entreprise décide d’investir afin d’équiper l’usine de Brompton des dispositifs nécessaires pour la production de papier d’emballage alimentaire. Faisant encore planer les perspectives d’avenir incertaines de l’établissement, la papetière sollicite, une fois de plus, la collaboration des salarié-es. Afin de prévoir ses dépenses à long terme et d’avoir les coudées franches pour pouvoir procéder aux investissements qui s’imposent, l’employeur demande aux employé-es de renoncer, deux ans d’avance, à négocier une nouvelle convention collective.

Le syndicat s’est donc à nouveau retrouvé coincé entre son désir d’obtenir les meilleures conditions possible pour ses membres et sa volonté de participer à la pérennité de l’organisation. « Les travailleuses et travailleurs ont de nouveau accepté d’apporter leur contribution durant cette importante phase de transformation », explique le président du syndicat et opérateur de bobineuse-coupeuse depuis 20 ans, Sébastien Carrier Provencher. Une entente visant à prolonger de six ans la convention collective alors en vigueur, sans droit de grève et de lock-out a ainsi été conclue. Selon ses propres termes, l’entente était conditionnelle à « la réalisation du projet de diversification de 53 millions de dollars […] » en réalisant « la séparation des systèmes de cassé et d’eau blanche des deux machines » ainsi que « l’installation d’une tour de blanchiment, d’un système de raffinage de la pâte Kraft et d’une presse encolleuse sur la machine 2 ». L’entente stipulait également que le projet devait être réalisé avant le 31 mai 2019, soit la date d’échéance de la convention collective.

Une « collaboration » à sens unique
Où en est-on aujourd’hui, plus de six mois après l’expiration de la convention collective et de la date butoir pour l’achèvement du projet de diversification ? La tour de blanchiment n’est pas installée et elle ne le sera vraisemblablement jamais, selon le président du syndicat. L’entreprise a finalement opté pour un papier d’emballage brun, que l’usine produit depuis novembre dernier.

« Au lieu d’installer un système de raffinage, ils font passer la pâte Kraft dans les vieux raffineurs, souligne M. Carrier Provencher. Ils ne se sont pas non plus occupés de l’installation d’une presse encolleuse et n’ont pas l’air partis pour s’en occuper un jour. »

L’employeur affirme de son côté avoir rempli ses obligations en investissant 53 millions de dollars dans l’usine. Il estime cela suffisant pour que l’entente soit valide. Une position quelque peu surprenante, considérant qu’il n’a toujours pas versé les augmentations salariales prévues pour l’année 2019. « Il dit qu’il a investi l’argent, mais on ne voit pas où ça a été fait. Les 53 millions, c’était pas pour faire de l’entretien ! », s’exclame-t-il.

Il va sans dire que les syndiqué-es sont déçus et ont l’impression que l’employeur a profité de leur bonne volonté. « Les membres connaissent les concessions qu’ils ont faites pour sauver l’usine et sont frustrés. Aujourd’hui, celle-ci se porte mieux ; le prix du papier journal a recommencé à augmenter depuis, mais l’employeur n’a toujours pas renvoyé l’ascenceur. Les syndiqué-es ne vont pas baisser les bras et sont déterminés à faire invalider l’entente pour négocier dès maintenant. Ils sont résolus à se faire respecter », conclut le président du syndicat.

Première convention collective pour le STT de services techniques industriels Marchand

Lundi le 27 janvier dernier, les syndiqué-es réunis en assemblée générale ont adopté à 82 % les termes de l’entente de principe intervenue au cours des semaines précédentes. Il aura fallu une douzaine de rencontres de négociation pour s’entendre sur les termes du contrat de travail d’une durée de deux ans à compter de sa signature.

Au chapitre des gains, la nouvelle convention collective prévoit l’intégration d’une banque d’heures supplémentaires pouvant être reprises en congé, 10 jours fériés, des vacances annuelles entre 2 et 4 semaines, soit entre 4 % et 8 % des gains annuels en fonction de l’ancienneté. Le contrat prévoit également un régime d’assurance collective dont le partage de coûts progressifs assurera une contribution jusqu’à 45 % du coût total des primes par l’employeur ainsi qu’un REER collectif avec une contribution de l’employeur allant jusqu’à 1 % des gains annuels. La grille des salaires pour les mécaniciens prévoit un taux horaire à l’entrée de 25 $ l’heure à l’échelon 1 jusqu’à 28,95 $ au maximum de l’échelle. Chacun des échelons de salaire de la grille de rémunération sera majoré de 1 % à 1.6 % au 1er mai de chaque année.

« Nos principaux gains se situent essentiellement dans l’établissement de règles justes et équitables pour l’ensemble de nos membres. Ces règles basées essentiellement sur l’ancienneté viendront pallier une grande partie des irritants qui ont mené à la formation de notre syndicat. Nous croyons fermement que ce nouveau contrat de travail permet de consolider nos emplois et assurer une certaine forme de rétention de la main-d’œuvre dans le contexte de pénurie. Il permet également à nos conditions de travail de rester concurrentielles. Le contrat d’une durée de 2 ans permet aussi d’avoir une perspective de renégociation à court terme qui permettra de bonifier davantage nos conditions actuelles », souligne Yanic Desjardins, président du syndicat.

Les parties ont entamé leur processus de négociation à l’automne 2019 après une longue bataille juridique pour la reconnaissance et la formation de leur syndicat. Malgré le dépôt majoritaire de leur requête en accréditation à l’automne 2018, l’employeur s’est opposé à la formation du syndicat. Il aura fallu l’intervention du Tribunal administratif du travail (TAT) et plusieurs journées d’audience pour que ce dernier confirme l’accréditation syndicale dans sa décision du 26 mars 2019.

La décision du TAT vient du même coup permettre la syndicalisation de travailleuses et de travailleurs sur une base régionale. STIM, dont le siège social est situé en Estrie, est une entreprise qui offre à des clients des services de mécanique et d’entretien partout au Québec. Le tribunal en vient à la conclusion, pour la viabilité de l’unité syndicale, d’accorder une accréditation permettant au syndicat de représenter les travailleurs de STIM, peu importe le client donneur d’ouvrage situé sur le territoire de Lanaudière.

« Cette décision nous a permis de créer une percée dans le secteur de la sous-traitance mécanique. Ces travailleurs ont souvent un emploi précaire et des conditions de travail peu enviables si on les compare aux mêmes titres d’emploi et fonctions que leur donneur d’ouvrage. Avec la nouvelle convention collective chez STIM, nous avons fait la démonstration qu’il est possible de négocier de bonnes conditions de travail même pour des salarié-es d’une entreprise de service qui dépend de clients et dont le siège social n’est pas nécessairement situé sur le territoire concerné. Nous espérons que cette réussite de STIM inspirera d’autres travailleuses et travailleurs du secteur à se syndiquer et améliorer leurs conditions de travail », souligne Patricia Rivest, présidente du Conseil central de Lanaudière – CSN.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de services techniques industriels Marchand – CSN représente près de 70 salariés mécaniciens, soudeurs, électromécaniciens, plombiers et commissionnaires dont le port d’attache est situé à Joliette et travaille chez les clients de STIM sur le territoire de Lanaudière.

Vote de grève à 95 % chez Acier Leroux

Réunis en assemblée générale ce matin, les membres du Syndicat des travailleurs d’Acier Leroux-Québec (CSN) ont rejeté les dernières offres de l’employeur. Un vote de grève à être exercé au moment jugé opportun, adopté à 95 %, a été tenu dans la foulée.

« Notre objectif n’est pas d’aller en grève, mais l’employeur doit comprendre que, dans le contexte actuel, les travailleurs s’attendaient à plus et mieux. La recette pour éviter un conflit de travail est simple : il doit bonifier ses offres salariales », a déclaré Serge Beaulieu, président du syndicat. Le comité de négociation du syndicat annonce qu’il est disponible en tout temps pour négocier.

« Les employeurs doivent comprendre que le contexte de pénurie de maind’œuvre et la bonne santé économique de la région ont changé la donne pour les travailleuses et les travailleurs », a déclaré Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), « c’est normal que les gens veulent améliorer leur sort et obtenir de meilleures augmentations de salaires ».

« Le conseil central est derrière le syndicat et nous allons soutenir les travailleuses et les travailleurs dans leurs démarches pour obtenir satisfaction »  a conclu Ann Gingras.

 « Le conseil central est derrière le syndicat et nous allons soutenir les travailleuses et les travailleurs dans leurs démarches pour obtenir satisfaction »  a conclu Ann Gingras.

STT des industries manufacturières, section Demix Béton Mont-Tremblant (FIM-CSN)

À la suite du dépôt de la requête en accréditation, le 14 novembre 2019, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières-CSN, section Demix Béton Mont-Tremblant a été accrédité pour représenter :

« Tous les salariés au sens du Code du travail. »

Ce groupe de travailleurs a majoritairement choisi de joindre les rangs de la CSN.

Ce nouveau groupe joint ainsi le syndicat qui est déjà affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière, au Conseil central des Laurentides et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.