Vidéo, 28 avril 2024
Lire la vidéo sur Vidéo, 28 avril 2024

Selon la FSSS–CSN et la FSQ–CSQ, si on veut freiner l’exode des infirmières, il faut améliorer les conditions de travail

Articles récents

28 avril : des données toujours aussi dérangeantes pour l’année 2023

28 avril : des données toujours aussi dérangeantes pour l’année 2023

Le 28 avril, la Confédération des syndicats nationaux souligne chaque année la Journée internationale de commémoration des…
Le maintien de l’équité salariale ne doit pas se faire au rabais

Le maintien de l’équité salariale ne doit pas se faire au rabais

La CSN salue une récente décision du tribunal qui indique que les employeurs ne peuvent dévier…
Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Les employé-es de la SAQ en grève contre la précarité d’emploi

Après plus d’un an de négociation, toujours sans entente sur les aspects normatifs de leur convention,…
« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

« Nous aussi, on veut notre part ! » – Jean-Guy Picard

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des Autobus Voltigeurs–CSN et le Syndicat du transport de la…
Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

Les employé-es de la SAQ en grève mercredi et jeudi

À moins d’avancées significatives à la table de négociation aujourd’hui et demain, les 5000 employé-es de…
Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt Amazon en voie d’être syndiqué au Québec

Un premier entrepôt d’Amazon est en voie d’être syndiqué au Québec : la CSN a en…

Pénurie d'infirmières dans le réseau de la santé

2021-09-16_infirmieres_FSSS

Selon la FSSS–CSN et la FSQ–CSQ, si on veut freiner l’exode des infirmières, il faut améliorer les conditions de travail

La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) et la Fédération de la Santé du Québec (FSQ–CSQ) unissent leur voix pour réagir au point de presse du premier ministre Legault sur le manque criant d’infirmières dans le réseau de la santé. Pour les deux organisations syndicales, il faut rapidement revoir à la hausse les conditions de travail du personnel pour régler cette crise, notamment en mettant fin au recours systématique au temps supplémentaire obligatoire.

La FSSS–CSN et la FSQ–CSQ participaient hier à une rencontre avec le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) portant sur le manque d’infirmières. Les deux organisations ont fait valoir qu’il faut d’abord et avant tout mettre en place de meilleures conditions de travail pour retenir le personnel en place et ainsi cesser l’hémorragie.

« Les raisons pour lesquelles les infirmières comme bien d’autres travailleuses du réseau quittent le bateau sont connues depuis longtemps. Ce sont les conditions de travail difficiles qui poussent le personnel infirmier et cardiorespiratoire à quitter le réseau. C’est là-dessus que le gouvernement doit se concentrer s’il veut convaincre des gens de venir prêter main-forte au réseau de la santé et des services sociaux », explique Josée Marcotte, vice-présidente de la FSSS–CSN.

« Le gouvernement a fait la sourde oreille à nos demandes en négociation pour améliorer les conditions de travail des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes et il doit maintenant se résigner à agir pour une meilleure conciliation travail-famille, pour mettre fin au TSO, pour contrer la surcharge de travail et pour agir sur l’instabilité des postes et des horaires », de dire Claire Montour, présidente de la FSQ–CSQ.

Les deux leaders syndicales déplorent que le gouvernement gère le personnel du réseau à coups d’arrêtés ministériels depuis plus d’un an et demi. « Il coupe sans cesse dans nos conditions de travail et s’étonne ensuite que les gens quittent le réseau », dénoncent-elles.

En terminant, la FSSS–CSN et la FSQ–CSQ rappellent que leurs représentantes ont rencontré en mai dernier les responsables du Groupe de travail national sur les effectifs infirmiers pour leur présenter l’ensemble des solutions à mettre en œuvre rapidement pour redresser le réseau public de la santé. « Nous soumettons des solutions concrètes depuis des années. Le gouvernement doit cesser de feindre la surprise devant la gravité de la situation puisque nous le prévenons depuis longtemps. L’heure est venue de collaborer réellement avec les organisations syndicales qui représentent les travailleuses et travailleurs qui connaissent la réalité dans les milieux de travail », concluent Josée Marcotte et Claire Montour.

Partager cette page sur Facebook Twitter LinkedIn Reddit Pinterest WeChat Mix Pocket

À LA UNE

Caroline Senneville sur la syndicalisation d'un entrepôt AMAZON à Laval
Partager cette nouvelle

Le Point syndical  automne 2023

Vie syndicale