Une première journée de grève à la Coop du Collège de Maisonneuve

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Coop du Collège de Maisonneuve–CSN exerceront aujourd’hui leur première journée de grève à compter de 10 h. Les employé-es feront du piquetage devant les bureaux de la Coop, à l’intérieur du collège, de 10 h à 17 h. Un barbecue est également prévu à l’heure du midi, devant le cégep, sur la rue Sherbrooke.

« Nous invitons les étudiantes et étudiants du collège, de même que les professeur-es, à se joindre à nous pour témoigner de leur solidarité envers les employé-es de la Coop en grève aujourd’hui. Cette journée de débrayage vise à envoyer un message clair à notre employeur quant à notre volonté de combattre les demandes de recul qu’il souhaite nous imposer une fois de plus, tant sur le plan salarial que sur celui des conditions de travail », a affirmé le président du syndicat, Jean-Sébastien Provencher.

Cette situation n’est pas sans rappeler la dernière négociation qui remonte à 2017. « On dirait que l’employeur a la mémoire courte ! Il y a à peine deux ans, les travailleuses et travailleurs de la Coop du Collège de Maisonneuve avaient dû exercer leur droit de grève pendant deux jours pour manifester leur mécontentement devant l’intransigeance de l’employeur. Cette année, les membres sont tout aussi déterminés à refuser ces demandes de recul et à se faire respecter une fois pour toutes ! », a ajouté David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce de la CSN.

En plus de l’appui de la Fédération du commerce–CSN, les quelque 40 employé-es de la Coop bénéficieront également du soutien du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN). « Tant qu’il le faudra, nous serons aux côtés des travailleuses et travailleurs de la Coop du Collège de Maisonneuve pour les appuyer dans leur lutte et leur mobilisation. Bravo pour votre détermination ! », a déclaré Dominique Daigneault, présidente du CCMM–CSN.

La conciliatrice du ministère du Travail a convoqué les parties à quatre dates de négociation en février.

Rappelons que le 7 janvier dernier, les membres du Syndicat de la Coop du Collège de Maisonneuve, réunis en assemblée générale, se sont dotés d’une banque de 72 heures de grève à être utilisée au moment jugé opportun.

Appui unanime pour un mandat de grève à la Coop du Collège de Maisonneuve

Les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Coop du Collège de Maisonneuve–CSN viennent d’adopter à 100 % une banque de 72 heures de grève, donnant ainsi un mandat à leur comité exécutif et au comité de négociation de déclencher la grève à un moment jugé opportun.

Pour les membres du syndicat, on dirait que l’histoire se répète. Rappelons que lors de la négociation de la convention collective en 2017, l’employeur avait un cahier de demandes de reculs énormes, ce qui avait d’ailleurs poussé les employé-es à tenir deux journées de grève.

Cette fois-ci, l’employeur revient avec des demandes de reculs très semblables à celles de 2017. Pour le syndicat, ce mépris patronal est inacceptable.

« Les membres de la Coop n’ont eu d’autre choix que de se munir d’un mandat de grève afin de manifester leur mécontentement devant les mêmes demandes de reculs que nous avons refusées lors de la dernière négociation », déclare le président du syndicat, Jean-Sébastien Provencher.

À propos
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Coop du Collège de Maisonneuve-CSN compte environ 40 membres. Il est affilié à la Confédération des syndicats nationaux, la Fédération du Commerce-CSN et au Conseil central du Montréal-Métropolitain-CSN.

Une année de congrès et de centenaire pour la CSN

C’est dans un monde du travail en pleines mutations que la CSN tiendra son 66e congrès, du 25 au 29 mai prochain. Ce rendez-vous triannuel marquera également le début de la commémoration du centenaire de la centrale syndicale, fondée en 1921.

« Nous constatons d’importantes transformations de nos milieux de travail », a indiqué d’emblée le président de la CSN, Jacques Létourneau, lors de la conférence de presse annuelle de la centrale syndicale. « L’évolution technologique, en particulier en matière d’informatisation et de robotisation, a un effet considérable sur les procédés de production. La crise climatique que nous traversons nous oblige également à réduire notre empreinte énergétique, tout en nous assurant que cette transition s’effectue de façon juste pour les travailleuses et les travailleurs. Enfin, ces transformations s’effectuent dans un contexte où les pénuries et la rareté de main-d’œuvre touchent l’ensemble de nos entreprises. Voilà pourquoi nous souhaitons profiter de notre 66e congrès pour réfléchir avec nos syndicats aux défis et aux perspectives offertes par ces importants changements, et ce, autant en matière de négociation que de mobilisation et de syndicalisation. »

Ce congrès marquera également le coup d’envoi des activités soulignant le centenaire de la CSN, qui s’échelonneront jusqu’en septembre 2021. « Peu d’organisations québécoises peuvent se targuer d’avoir traversé 100 ans d’histoire. Nous désirons profiter de cet anniversaire pour célébrer l’évolution du travail et des conditions dans lesquelles nous l’exerçons. Grâce aux luttes que nous avons menées, tant sur le plan du travail que sur le plan social, nous sommes loin des conditions dans lesquelles vivaient les allumetières de Hull, même si beaucoup d’améliorations sont encore nécessaires », a souligné Jacques Létourneau.

Négociations à venir
L’année 2020 sera bien sûr marquée par les négociations du secteur public. La CSN y représente 150 000 travailleuses et travailleurs des réseaux de la santé et des services sociaux, de l’éducation et des organismes gouvernementaux. Alors que les organisations syndicales demandent un important rattrapage salarial et une amélioration des conditions de travail et de pratique, le gouvernement Legault déposait, il y a quelques semaines, des offres qui condamneraient les travailleuses et les travailleurs du secteur public à un appauvrissement supplémentaire. « Le premier ministre et son président du Conseil du trésor doivent comprendre que pour attirer et maintenir la main-d’œuvre dont nos services publics ont cruellement besoin, un sérieux coup de barre s’impose, a mentionné le président de la CSN. Espérons que les négociations qui s’amorcent seront l’occasion de régler les problèmes récurrents que nous rencontrons, et ce, dans un souci d’améliorer la qualité et l’accessibilité aux services publics auxquels la population québécoise est en droit de s’attendre. »

Plusieurs renouvellements de conventions collectives sont également à prévoir du côté parapublic, notamment dans les secteurs universitaire, préhospitalier, de la petite enfance et des agents correctionnels. Le secteur privé n’est pas en reste : d’importantes négociations coordonnées auront lieu dans les milieux de l’hôtellerie et de l’alimentation, entre autres. Au total, plus des deux tiers des membres de la CSN seront en négociation au cours de l’année 2020.

Dossiers en cours
Plusieurs dossiers d’importance qui chemineront à l’Assemblée nationale auront une attention toute particulière de la centrale syndicale. C’est le cas de la réforme des lois en matière de santé et de sécurité du travail. « Nos lois n’ont pas été revues depuis une quarantaine d’années, a déploré M. Létourneau. Alors que le Québec était chef de file à l’époque en matière de santé et sécurité, il traine aujourd’hui en queue de peloton. Nous avons été clairs avec le ministre du Travail, Jean Boulet : nous devons impérativement étendre les mécanismes de prévention à l’ensemble des milieux de travail et mettre à jour – pour la première fois depuis 1985! – la liste des maladies professionnelles reconnues, notamment en incluant les maladies d’ordre psychologique. » En plus de maintenir le programme de maternité sans danger continuellement remis en question par les employeurs, la CSN exigera des mesures pour déjudiciariser le régime d’indemnisation.

L’actualité des dernières semaines, avec la mise sous protection du Groupe Capitales Médias contre ses créanciers, a démontré le manque flagrant de protection des régimes de retraite lors de faillite. « Depuis l’automne, nous avons évalué plusieurs pistes pour tenter d’amoindrir les conséquences extrêmement malheureuses de cette situation sur les retraités du Groupe Capitales Médias ainsi que sur de nombreux travailleurs actifs, qui ont perdu près de 30 % de leur rente, a précisé Jacques Létourneau. Les transactions entre les administrations antérieures font évidemment partie des pistes que nous analysons. Mais, au risque de me répéter, jamais la CSN n’acceptera de prendre le blâme pour la terminaison des régimes de retraite du Groupe Capitales Médias. »

La CSN suivra de près la poursuite des travaux parlementaires entourant le projet de loi 40 portant sur les commissions scolaires. « Nous l’avons maintes fois répété : ce n’est pas d’un brassage de structures dont nous avons besoin, mais d’une réelle consultation sur la place qu’occupe l’école publique dans notre société et les ressources que nous devons y consacrer afin d’assurer la réussite scolaire de toutes et de tous. Dans le même ordre d’idées, nous attendons impatiemment des mesures concrètes pour augmenter le nombre de places en CPE et en milieu familial régi pour l’ensemble de nos tout-petits. »

Entre autres dossiers, la CSN s’intéressera de près au plan d’électrification et de lutte aux changements climatiques promis par le gouvernement Legault ainsi qu’aux travaux portant sur la réforme du mode de scrutin. La révision du programme de l’expérience québécoise, dont les débuts furent pour le moins cahoteux, sera également suivie de près.

Entente de principe adoptée à la Station de ski de Stoneham

Réunis en assemblée générale jeudi, les membres du Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN) ont adopté à 98 % l’entente de principe intervenue avec leur employeur à la suite d’une séance de négociation intensive la fin de semaine dernière.

Au chapitre des gains, mentionnons des augmentations de salaire de 6,72 % en moyenne pour la première année, de 3,05 % en 2020, 2 % en 2021, 2 % en 2022 et 2,5 % en 2023, ainsi qu’une bonification de la contribution de l’employeur aux REER des employé-es réguliers qui passera de 1 % pour atteindre 3 % d’ici la fin de la convention collective. La convention collective, d’une durée de cinq ans, arrivera à échéance le 4 juin 2024.

« Nous progressons sur la majorité de nos objectifs, nous sommes globalement satisfaits du règlement obtenu grâce à la détermination de nos membres », a déclaré Sébastien Noël, président du Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN), à l’issue de l’assemblée.

Rappelons que les membres du Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN) avaient rejeté une hypothèse de règlement jeudi dernier et adopté à 86,7 % un mandat de moyens de pression, pouvant aller jusqu’à la grève, à exercer au moment jugé opportun.

À propos du syndicat
Le Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN) compte entre 200 et 250 membres en haute saison. Il est affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), à la Fédération du commerce (CSN) ainsi, bien entendu, qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Entente de principe à la Station de ski Stoneham

À la suite d’une séance de négociation intensive hier, le Syndicat des employé-es de la station de ski de Stoneham (CSN) est heureux d’annoncer la conclusion d’une entente de principe jugée satisfaisante et dont il recommandera l’adoption. Aucun commentaire sur le contenu de l’entente ne sera émis avant de la soumettre aux membres du syndicat lors d’une assemblée générale à venir dans les prochains jours.

Rappelons que les membres du Syndicat des employé-es de la station de ski de Stoneham (CSN) avaient adopté à 86,7 % un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève à exercer au moment jugé opportun jeudi dernier.

À propos du syndicat

Le Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN) compte près de 150 membres en haute saison. Il est affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), à la Fédération du commerce (CSN) ainsi, bien entendu, qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Vote de grève à la Station de ski Stoneham

Réunis en assemblée générale jeudi soir, les membres du Syndicat des employé-es de la station de ski de Stoneham (CSN) ont adopté à 86,7 % un mandat de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève à exercer au moment jugé opportun. « Il appartient maintenant à la partie patronale de faire un bout de chemin pour sauver la saison à la veille du congé des fêtes, » a déclaré Sébastien Noël, président du Syndicat des employé-es de la station de ski de Stoneham (CSN), à l’issue de l’assemblée.

Après sept rencontres de négociation, les parties avaient fait appel au service d’une conciliatrice du ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale. Trois rencontres de conciliation ont eu lieu et se sont soldées par une hypothèse de règlement qui a été jugée insuffisante et rejetée par les membres du syndicat en assemblée générale.

« Là où le bât blesse, c’est vraiment au chapitre des salaires, » indique Sébastien Noël. Pour les syndiqué-es, il est inconcevable que leur salaire de base soit encore et toujours collé sur le salaire minimum. Notons que, dès le 1er mai 2020, le salaire du premier échelon de la classe 1 sera surpassé par l’augmentation du salaire minimum.

« Ces syndiqué-es ont déjà subi un lock-out lors du précédent renouvellement de convention collective, il y a cinq ans. Nous appelons, aujourd’hui, les porte-paroles de Resort of the Canadian Rockies (RCR), une compagnie basée en Alberta, à faire un bout de chemin afin d’éviter un arrêt de travail pendant le congé des fêtes, » a déclaré Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN). « Dans tous les cas, les employé-es de la station de ski de Stoneham peuvent être assurés que le conseil central et toute la CSN seront derrière eux, quoi qu’il arrive, » a conclu la syndicaliste.

À propos du syndicat

Le Syndicat des employé-es de la Station de ski de Stoneham (CSN) compte près de 150 membres en haute saison. Il est affilié au Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN), à la Fédération du commerce (CSN) ainsi, bien entendu, qu’à la Confédération des syndicats nationaux (CSN).

Fin de la grève

Au terme de huit semaines de grève, les travailleuses et travailleurs d’Olymel – Princeville ont voté en faveur de la recommandation de la conciliatrice nommée par le ministère du Travail. La grève, qui a débuté le 28 octobre dernier, prendra donc fin aujourd’hui.

Parmi les gains effectués, notons des augmentations salariales de l’ordre de 8,03 % pour la première année ; les augmentations représentent un total de 3,05 $ l’heure sur cinq ans. En plus de cela, la hausse de la la contribution de l’employeur au régime d’assurance collectif, l’octroi d’un jour férié supplémentaire et une garantie bihebdomadaire d’heures de travail qui passera à 74 heures.

« Nous devons être fiers de nous être tenus droit face à un employeur sans scrupules, s’est exclamé le président du syndicat, Steve Houle. Olymel a essayé par tous les moyens possibles de nous briser, mais notre solidarité aura prévalu sur l’acharnement de l’employeur. »

« Les travailleuses et travailleurs d’Olymel pourront toujours compter sur le soutien de la CSN. Nous avons été à leurs côtés durant ces huit semaines de grève et nous serons encore présents lors des prochaines batailles à mener », d’ajouter Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du Commerce – CSN.

Manifestation à Québec après huit semaines de grève

Après plus de 50 jours de grève générale illimitée, les travailleuses et travailleurs en grève d’Olymel Princeville ont manifesté ce midi à Québec, devant le ministère du Travail. « C’est le sprint final pour régler avant Noël, il est encore temps pour la haute direction d’Olymel de se laisser guider par l’esprit des fêtes, s’est exclamé Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville – CSN. Derrière des décisions purement comptables, il y a des travailleuses, des travailleurs et leurs familles, qui vivent avec les conséquences désastreuses des choix imposés par l’employeur. » Rappelons qu’en 2005, les travailleuses et les travailleurs d’Olymel Princeville ont subi une baisse de salaire de l’ordre de 5,40 $ l’heure. Sans cette baisse, leur taux horaire moyen serait de 25,92 $ au lieu des 19,91 $ versés actuellement.

« Nous sommes entièrement en appui aux grévistes et il n’est pas question d’abandonner alors qu’Olymel a réalisé des surplus record ces trois dernières années et que, selon de nombreux experts, les perspectives d’avenir sont plus que reluisantes. Il est donc temps que ça se reflète dans les conditions de travail offertes à ses salarié-es », de déclarer Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN (FC–CSN).

« À l’aube du temps des Fêtes, alors que des règlements tombent partout, il est inconcevable de constater l’entêtement de la direction face à ses salariés. Le respect est de mise pour ces gens qui font en sorte qu’Olymel puisse fonctionner au quotidien. Dans ce cadre, les travailleuses et travailleurs d’Olymel peuvent compter sur l’appui inconditionnel du Conseil central de Québec–Chaudière-Appalaches », a souligné Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN).

Olymel appauvrit son monde 

Ce midi, les travailleuses et travailleurs en grève du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont manifesté devant le Centre des congrès de Québec qui reçoit tous les acteurs de l’industrie porcine au Québec dans le cadre du Porc Show.

« Nous rendons visite aux acteurs majeurs de l’industrie porcine du Québec pour leur signifier que la politique salariale d’Olymel dans les abattoirs appauvrit ses salarié-es. En 2005, nous avons subi une baisse de salaire de l’ordre de 5,40 $ l’heure. Sans cette baisse, notre taux horaire moyen serait de 25,92 $ au lieu des 19,91 $ touchés actuellement, de préciser Steve Houle, président du syndicat. Depuis ce temps, la prospérité actuelle d’Olymel, c’est sur notre dos qu’elle s’est bâtie. Nous demandons simplement une entente négociée avant la période des fêtes offrant cet ajustement salarial conséquent, qui suit, entre autres, les autres salaires versés dans les usines d’Olymel. »

L’an dernier, en plein contexte de rareté de main-d’œuvre, l’employeur avait consenti des augmentations de 5,25 $ l’heure pour garder ses mécaniciens. Malgré la pénurie de main-d’œuvre qui touche également les autres travailleurs de son usine, Olymel refuse toujours d’accorder les mêmes augmentations conséquentes à tous ses salarié-es de Princeville, ce qui lui cause des problèmes d’attraction et de rétention.

« Dans les faits, le Porc Show célèbre le contrôle d’Olymel sur l’industrie porcine québécoise. Or, pour acquérir ce contrôle, Olymel a réalisé des investissements massifs et des rachats d’entreprises à coups de centaines de millions de dollars. C’est bien beau investir dans le béton et les équipements mais s’il n’y avait pas 350 travailleuses et travailleurs à Princeville pour abattre, découper et désosser les 13 500 porcs qui sont reçus chaque semaine à cette usine, il n’y aura pas un sou de profit qui serait réalisé chez Olymel, de déclarer Nancy Mathieu, secrétaire générale de la Fédération du commerce–CSN. Comme nous le faisons déjà depuis sept semaines, nous allons déployer tous les efforts et tous les moyens légitimes pour que les travailleuses et travailleurs reçoivent leur juste part de ces profits, et ce, sans appauvrissement, ce qu’offre actuellement Olymel. »

« Qu’Olymel se le tienne pour dit : comme toutes les composantes de notre mouvement, le Conseil central du Cœur-du-Québec sera toujours solidaire des revendications des travailleuses et des travailleurs de Princeville. Nous serons donc l’épine dans le pied de cet employeur, tant et aussi longtemps qu’il n’entendra pas raison. L’an prochain, ce sera au tour du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de Vallée-Jonction – qui se trouve sur ce territoire –, de négocier avec Olymel et nous démontrerons exactement la même solidarité à soutenir leur négociation », de conclure Mario Pellerin, vice-président, Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN.

En grève générale illimitée depuis le 28 octobre dernier, les grévistes poursuivent leurs moyens de pression dans le but de faire entendre raison à leur employeur, ainsi qu’à la Coopérative fédérée, qui possède Olymel.

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

STT de l’Abattoir Charron inc.–CSN

L’Abattoir Charron inc. est une entreprise située à Saint-André-Avellin qui se spécialise dans l’élevage, l’abattage et la mise en marché de poulets de grain.

Les travailleuses et travailleurs ont majoritairement choisi de rejoindre la CSN pour sa combativité et pour l’adhésion aux valeurs de la CSN. Joindre les rangs de la CSN leur permettra de négocier une première convention collective afin d’encadrer et d’améliorer leurs conditions de travail, mais surtout, avoir le support nécessaire pour se faire respecter.

Le syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Abattoir Charron inc.–CSN a été accrédité par le Tribunal administratif du travail, le 2 décembre 2019, pour représenter :

” Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception du personnel administratif. “

Ce nouveau syndicat sera affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central de l’Outaouais et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Pour éviter de recevoir une caisse dans la figure

Pour cette nouvelle baladodiffusion, l’équipe du Point syndical vous propose un entretien entre Jean Lacharité, vice-président de la CSN, et Serge Monette, chauffeur-livreur chez Sysco-Québec. Un échange surprenant sur les enjeux de santé-sécurité au travail, omniprésents dans cette multinationale. En voici quelques extraits.

Jean : Qu’est-ce que vous livrez chez Sysco ?

Serge : On fait de la distribution alimentaire. On va partout au Québec. On s’occupe de l’institutionnel – les hôpitaux, les prisons, les écoles –, ainsi que de la restauration, de La Belle Province jusqu’au Toqué. Il n’y a pas d’endroit où on ne va pas.

Jean : On m’a dit qu’il y avait pas mal de problèmes de santé-sécurité. Quels sont les facteurs associés à cet enjeu ?

Serge :  On vient de fusionner un paquet de centres de distribution. Sysco a fait beaucoup d’acquisitions. Ils sont en train de tous les fusionner dans un même centre. Mais chaque centre n’a pas le même équipement ou la même clientèle. Quand on fusionne les centres, on n’a pas toujours le bon équipement pour aller partout. En plus, on a intégré une nouvelle technologie de gestion d’entrepôt, ce qui fait que la marchandise est beaucoup plus mélangée. Ils ont optimisé certaines parties de l’entrepôt, alors la préparation des commandes est plus rapide, mais il y a une surcharge qui s’est transférée au transport. Nous la vivons difficilement. Les gens n’ont pas été formés pour bien s’adapter aux changements technologiques.

Jean : Avez-vous beaucoup de réclamations à la CNEEST ?

Serge : Sur 300 salariés syndiqués, on a 45 dossiers ouverts à la CNEEST. C’est énorme. Il y a tellement de contraintes physiques. En plus, avec les fusions, ce sont plusieurs équipes de travail que tu mets ensemble, mais il n’y a personne pour arrimer tout ça. Il y a vraiment beaucoup d’accidents. Il y a des gens qui reçoivent des caisses dans la figure, ou des bars de retenue qui tombent. Il y a beaucoup de chariots élévateurs qui sont tombés, heureusement les chauffeurs ne sont pas tombés avec. Malheureusement, parce qu’on ne fait pas beaucoup de formation, ça empire. Quand, le vendredi, tu fermes un centre, et que le lundi t’en ouvres un autre, cette fin de semaine-là, tu ne fais pas grand-chose d’autre que déménager. Les gens n’ont pas été formés et ça paraît. En plus, on livre à tellement d’endroits difficiles. Parfois, il faut faire des changements chez les clients et, parfois, les clients sont réticents. Il y a des marches qui sont glissantes à cause de la graisse d’une friteuse, et toi t’arrives avec tes bottines et t’as cent cinquante caisses à descendre au sous-sol. Tout à coup, boum, tu tombes. Alors, il arrive qu’on doive installer des caoutchoucs chez les clients, payés et installés par Sysco. Mais, même là, il y a des clients qui sont réticents ou qui n’en font pas l’entretien. Ça devient compliqué. Pour les livreurs, ce n’est pas juste le milieu de travail et le camion qui sont compliqués, c’est toute la clientèle qui est compliquée.

Faire plier un géant mondial du chocolat

Après une courte grève, les 350 travailleuses et travailleurs de la plus grande usine de chocolat en Amérique ont obtenu une augmentation de 20,5 % en six ans, la création de 26 postes, la fin des disparités salariales et une prime de 2 $ l’heure pour les formateurs.

« C’est par notre solidarité sans failles que nous avons été en mesure de faire des gains importants malgré l’éloignement du centre décisionnel de Chicago », a affirmé Roland Piché, président du syndicat de Barry Callebaut dont l’usine est située à Saint-Hyacinthe. Le règlement a été adopté à 72 %, le 24 septembre dernier.

Tout au long de la négociation, le syndicat a insisté pour dire que la filiale canadienne de la multinationale suisse du chocolat était dans une situation économique très favorable et pouvait payer. Les résultats financiers publiés le 6 novembre ont d’ailleurs confirmé que le groupe Barry Callebaut a vu ses bénéfices nets s’envoler de 10,4 % pour l’exercice financier 2018-2019 comparativement à l’année précédente. « Nous avions raison de penser que notre employeur pouvait faire un effort considérable », ajoute Roland Piché.

Notons que la solidarité régionale et internationale a joué un rôle dans ce conflit de travail, puisque des syndiqué-es de Montérégie, de France et d’Allemagne ont donné leur appui à leurs camarades de Saint-Hyacinthe. Au total, c’est moins de cinq jours de grève qui se seront tenus, dont quelque 36 heures juste avant l’entente de principe.

Grève chez Olymel Princeville

Le 28 octobre 2019, les 350 membres du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont déclenché une grève générale illimitée. Les employé-es ayant subi un recul salarial majeur de l’ordre de 5,40 $ en 2005, les salaires sont au cœur du litige. En 2018, l’employeur avait consenti des augmentations de 5,25 $ l’heure aux mécaniciens pour les garder dans l’entreprise. Malgré un chiffre d’affaires record en 2018, la réouverture du marché chinois au porc canadien et sa difficulté à recruter et à retenir ses travailleuses et travailleurs, Olymel refuse pour le moment d’appliquer le même traitement à tous ses salarié-es. Dans cette entreprise située dans les Bois-Francs, on abat, découpe et désosse environ 13 500 porcs par semaine.

Visite surprise des grévistes à Vallée-Jonction 

Ce matin, bien avant l’aube, les travailleuses et travailleurs en grève du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont manifesté devant une autre usine d’abattage d’Olymel, celle de Vallée-Jonction.

« Nous avons décidé de rendre visite à nos camarades de la Beauce qui, tout comme nous, sont syndiqués à la CSN, afin de partager quelques moments de solidarité avec elles et eux. Nous avons bien évidemment parlé de notre conflit qui en est à sa septième semaine et du manque de respect constant qu’Olymel affiche envers ses salarié-es, de déclarer Steve Houle, président du syndicat. Dans le cadre de nos négociations respectives, nous avons toujours fait face à cette même attitude insensée de la part d’Olymel, nous qui sommes pourtant à la base même de leur succès mondial. »

En grève générale illimitée depuis le 28 octobre dernier, les grévistes poursuivent leurs moyens de pression dans le but de faire entendre raison à leur employeur, ainsi qu’à la Coopérative fédérée, qui possède Olymel.

Pour garder ses mécaniciens, en 2018, l’employeur leur avait consenti des augmentations de 5,25 $ l’heure. Malgré la pénurie de main-d’œuvre qui touche également les autres travailleurs de son usine, Olymel refuse toujours d’accorder les mêmes augmentations conséquentes à tous ses salarié-es de Princeville.

« L’an prochain, ce sera au tour des travailleuses et des travailleurs de Vallée-Jonction de négocier un nouveau contrat de travail avec Olymel. Avant même que cette négociation ne débute, nous tenons à dire à cet employeur que s’il persiste à mépriser de la sorte celles et ceux qui leur font faire des millions de dollars de profits chaque année, ils vont nous trouver sur leur chemin, de déclarer David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN. Comme nous le faisons actuellement, nous allons déployer tous nos efforts et tous les moyens légitimes pour que les travailleuses et les travailleurs reçoivent leur juste part de ces profits. »

Le Syndicat des travailleurs d’Olymel Vallée-Jonction représente environ 1200 salarié-es alors que le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres. Les deux syndicats sont affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Les travailleuses et travailleurs d’Olymel Princeville sollicitent des appuis

Ce matin, les travailleuses et travailleurs du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN ont manifesté dans les rues de la municipalité des Bois-Francs. En grève générale illimitée depuis le 28 octobre dernier, ils ont distribué des tracts à la population et ils ont interpellé les élus municipaux afin que ceux-ci interviennent pour que le conflit se règle.

« Les 350 travailleuses et travailleurs d’Olymel Princeville représentent une part importante de la population active de cette ville et des environs. Même en grève, nous contribuons grandement à la vie économique de notre communauté. Ce matin, c’est également à titre de citoyennes et de citoyens que nous interpellons la population et les élus de notre municipalité, de souligner Steve Houle, président du syndicat. Entre autres, les élus municipaux, provinciaux et fédéraux doivent rappeler à la société Olymel qu’elle doit se comporter en bon citoyen corporatif. Il n’y a pas 25 solutions : elle doit s’assoir et déposer des offres qui mettront fin à ce conflit ».

« Pour nous, il est plus qu’évident que le maire et les élus municipaux doivent également jouer leur rôle de représentation envers les citoyennes et les citoyens, ce qui veut dire intervenir auprès de l’employeur afin de mettre un terme au conflit. Depuis le début de celui-ci, le syndicat n’a pas reçu le moindre appel ou visite d’une ou un élu-e de la région sur leur ligne de piquetage, de déplorer Paul Lavergne, président du Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN. Leur lutte est légitime et aucun élu ne peut les ignorer ».

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur-du-Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité.

Manifestation à la Coopérative fédérée

Ce midi, les travailleuses et travailleurs en grève d’Olymel Princeville ont manifesté à Montréal, devant le siège social de la Coopérative fédérée qui possède Olymel.

« Encore une fois ce midi, nous portons un message clair à la haute direction de la Coopérative fédérée. Depuis 2005, derrière les excédents de la coop, il y a une part de nos salaires qui ont été amputés de 5,40 $ l’heure d’un coup, comme si nous avions les moyens depuis 15 ans, de vivre avec moins d’argent dans nos poches et de financer les excédents d’une entreprise dont la mission, rappelons-le, n’est pas d’engranger des profits, de souligner Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN. Nous vivons des problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre à Princeville et l’employeur sait très bien comment les régler rapidement. C’est d’ailleurs ce qu’il a accepté dans d’autres usines alors nous attendons une offre qui corrigera enfin nos salaires ».

« En 2018, la Coop fédérée a enregistré des revenus records de 6,5 milliards de dollars qui, au final, se sont traduits par un excédent avant ristournes et impôts de 210,7 millions de dollars. À hauteur de 3,44 milliards de dollars, les ventes d’Olymel contribuent à plus de la moitié du chiffre d’affaires de la coopérative, ce qui démontre l’importance de cet employeur au Québec, de préciser Jacques Létourneau, président de la CSN. Or, ces dernières semaines, la haute direction d’Olymel ne démontre pas le respect qu’elle devrait avoir envers celles et ceux qui contribuent plus que quiconque, tous les jours, au succès de la Coop fédérée ».

« Avec la récente réouverture du marché chinois au porc canadien, la Coopérative fédérée sait très bien qu’Olymel peut faire des affaires d’or. Le prix du porc est bas et selon les perspectives actuelles, la demande poursuivra la croissance qu’elle connaissait avant la fermeture de marché chinois. En plus des 300 millions qui viennent tout juste d’être placés dans la Coop, ces dernières années, ce sont plus de 500 millions de dollars qui ont été investis dans la modernisation de ses équipements, de ses installations et dans des acquisitions, de rappeler David Bergeron-Cyr, président de la Fédération du commerce–CSN. Or, la Coop fédérée doit également investir dans ce qu’elle a de plus précieux, et je parle bien sûr de ses travailleuses et ses travailleurs qui sont à la base du succès de l’entreprise ».

Photos : Cédric Martin

« La Coopérative fédérée devrait impérativement rappeler Olymel à l’ordre dans cette négociation. Au fil des ans, nous avons connu Olymel dans des négociations difficiles, nous avons vécu des fermetures sauvages et des conflits interminables. Ces actions sont très loin du comportement exemplaire dont se vante la Coop fédérée sur son site web. Derrière des décisions purement comptables, il y a des travailleuses, des travailleurs et leurs familles qui vivent avec les conséquences désastreuses de ces actes. Nous attendons donc des actions concrètes de la haute direction de la Coop afin de corriger cette attitude de mauvais citoyen corporatif », de conclure Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN), qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité. Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) regroupe plus de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de près de 400 syndicats à Montréal, à Laval et dans le Grand Nord du Québec.

Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce | La Cordée Plein-Air (FC–CSN)

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce – CSN a été accrédité le 19 septembre 2019, pour représenter:

“Toutes et tous les salarié-es au service à la clientèle en magasin et en ligne, à l’atelier et à l’arrière-boutique”

des boutiques La Cordée situées à Montréal.

Il s’agit d’une première percée en termes de syndicalisation dans le domaine du commerce de détail spécialisé dans la vente d’articles de sport et de plein air.

Cette première section du Syndicat des travailleuses et travailleurs du commerce – CSN sera affiliée au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Fédération du commerce et à la Confédération des syndicats nationaux.

Les travailleuses et les travailleurs manifestent au siège social d’Olymel

Ce matin, les travailleuses et travailleurs en grève d’Olymel Princeville ont manifesté devant le siège social de leur employeur.

« Ce matin, nous portons un message clair aux hauts dirigeants d’Olymel : depuis 2005, nous vivons avec moins d’argent dans nos poches et c’est l’entreprise que vous dirigez qui encaisse des millions grâce à nous. Cette baisse de 5,40 $ a plombé nos finances familiales et personnelles depuis près de 15 ans et sans cette correction salariale que nous revendiquons, rien ne se règlera, de souligner Steve Houle, président du Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN. De plus, les problèmes d’attraction et de rétention de main-d’œuvre que nous vivons à Princeville peuvent se régler rapidement si l’employeur met l’effort qu’il faut, une logique qu’il a accepté et appliqué ailleurs dans son réseau d’usines. Nous attendons donc une offre à la hauteur de ce que nous n’avons pas gagné durant toutes ces années ».

« Nous appuyons sans réserve les revendications des salarié-es d’Olymel Princeville. Nous l’avons déjà dit : la prospérité actuelle d’Olymel s’est bâtie sur le dos des travailleuses et des travailleurs qui se pointent au travail chaque jour pour faire rouler leur usine. Les bons salaires qui augmentent équitablement à chaque année et qui suivent la hausse générale des prix, ce n’est pas juste pour les hauts dirigeants d’Olymel et de la Coop fédérée qui possède Olymel », de déclarer Alexandre Giguère, vice-président de la Fédération du commerce–CSN.

« Olymel roule sa bosse en Montérégie depuis longtemps. Nous avons vu passer des négociations difficiles, des fermetures sauvages, des conflits interminables et plusieurs décisions d’affaires froides qui ont eu des conséquences désastreuses sur les travailleuses, sur les travailleurs et leurs familles. Pour nous, il serait temps qu’on puisse entrevoir la haute direction d’Olymel autrement qu’au travers des luttes qui ternissent leur image et qui montrent un visage de mauvais citoyen corporatif », de conclure Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN).

Le Syndicat des employé-es d’Olymel Princeville–CSN regroupe 350 membres affiliés à la Fédération du commerce (FC–CSN) qui compte quelque 28 000 membres regroupés dans plus de 330 syndicats présents dans les secteurs du commerce de détail, de gros et de services divers, de l’agroalimentaire, des finances et du tourisme. Ils sont également affiliés au Conseil central du Cœur du Québec–CSN qui regroupe près de 17 000 membres réunis au sein de 130 syndicats de tous les secteurs d’activité. Le Conseil central de la Montérégie (CCM–CSN) rassemble environ 31 000 membres, issus des secteurs privé et public, sur une base régionale.