Transplant Québec

C’est au terme d’une assemblée générale tenue le 30 janvier en soirée que les travailleuses et travailleurs de Transplant Québec se sont dotés d’un mandat de grève pour faire avancer leur négociation. C’est 99 % des membres qui ont voté en faveur de la grève à exercer au moment jugé opportun.

Après plusieurs rencontres de négociation, les travailleuses et travailleurs ont jugé qu’ils devenaient nécessaires de se doter d’un mandat de grève de dix jours pour inviter l’employeur à améliorer les conditions de travail. Le personnel de Transplant Québec œuvre à la coordination du processus de don d’organes au Québec. Les 36 employé-es de Transplant Québec sont sans convention collective depuis plusieurs mois et sont confrontés à un blocage à la table de négociation. Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transplant Québec – CSN souhaite que cette négociation soit une occasion de mieux répondre aux préoccupations du personnel, notamment pour s’assurer que les travailleuses aient accès aux mêmes droits au niveau des congés de maternité que le personnel du secteur public. De son côté, l’employeur veut augmenter la flexibilité en forçant une augmentation des déplacements qui nuisent à la stabilité et à la conciliation travail-famille.

« Les travailleuses et travailleurs de Transplant Québec œuvrent sans relâche pour améliorer le processus du don d’organe au Québec. Mais pour y arriver, il faut améliorer les conditions de travail. Le personnel est déterminé à y arriver et c’est pourquoi nous avons en main un mandat de grève fort que nous devrons utiliser si la négociation ne débloque pas rapidement », lance Josée Maurice, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transplant Québec — CSN.

À propos du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transplant Québec — CSN

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transplant Québec – CSN est affilié à la FSSS-CSN. La Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS-CSN) compte plus de 110 000 membres dans les secteurs publics et privés. La FSSS est la plus grande organisation syndicale dans le secteur de la santé et des services sociaux et dans les services de garde. La FSSS-CSN agit en faveur d’une société plus équitable, plus démocratique et plus solidaire.

La grève des 30 et 31 janvier maintenue

Demain matin à la première heure, les conductrices et les conducteurs du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) seront en grève pour deux jours. Le 23 janvier dernier, ceux-ci avaient rejeté les dernières offres patronales à 98 %, tout en reconduisant leur mandat de grève à 98 %, par voie de scrutin secret.

« C’est à contrecœur que nous allons déclencher notre grève de deux jours demain matin en sachant très bien qu’elle aura un impact sur des milliers d’élèves que nous côtoyons tous les matins, des élèves que nous transportons en sécurité vers leur milieu scolaire. Aujourd’hui, nous avons rencontré l’employeur en conciliation et aucune avancée n’a été possible. Or, nos membres nous ont clairement dit, presque à l’unanimité, qu’ils ne veulent pas s’appauvrir. Nous voulons notre juste part des sommes que les commissions scolaires remettent à notre employeur afin d’augmenter nos salaires convenablement. Or, au lieu de nous verser ces sommes, les patrons étasuniens de First Student, qui possèdent Transco, se les mettront entièrement dans les poches pour les deux premières années, puis encaisseront la moitié des trois autres années. Pour nous, ça n’a tout simplement aucun sens », de dénoncer Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

À la rencontre d’aujourd’hui, l’employeur proposait toujours un gel des salaires pour les deux premières années, ce qui impose un appauvrissement aux travailleuses et aux travailleurs. Pour les trois autres années de la future convention de cinq ans, l’employeur propose de verser 50 % de l’IPC en augmentations salariales, soit la moitié seulement de ce que la commission scolaire leur verse à cette fin. Le 30 octobre dernier, une conciliatrice a été nommée par le Service fédéral de médiation et de conciliation.

Le conflit de travail touchera près de 15 000 élèves répartis sur plus de 300 parcours scolaires à Montréal. Les commissions scolaires et l’établissement touchés sont les suivants :

  • Commission scolaire Lester B. Pearson : 2640 élèves sur 55 routes ;
  • Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys : 3936 élèves sur 82 routes ;
  • Commission scolaire de Montréal : 2832 élèves sur 59 routes ;
  • Commission scolaire English Montréal : 4224 élèves sur 88 routes et ;
  • Le Collège Saint-Anne, un établissement privé : 864 élèves sur 18 routes.

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos
Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Rejet des offres patronales et vote de grève à 98 %

Ce soir, lors d’une assemblée générale tenue à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) ont rejeté les dernières offres patronales à 98 % et ont reconduit leur mandat de grève à 98 %, par voie de scrutin secret. Ce mandat, à exercer au moment jugé opportun, pourrait être mis en œuvre les 30 et 31 janvier prochain si aucune entente ne survient entre les parties d’ici là.

« Ce n’est jamais de gaieté de cœur que nous décidons de déclencher une grève, surtout quand nous savons qu’elle touchera des milliers d’élèves que nous connaissons bien et dont nous prenons soin à tous les jours d’école. Mais depuis notre dernière assemblée générale, de trop maigres avancées ont été réalisées. Les deux votes de ce soir réaffirment notre refus catégorique de laisser l’employeur nous imposer des conditions salariales qui nous appauvrissent. Même si les salaires qui nous sont versés ne reconnaissent pas nos compétences et toutes les responsabilités que nous assumons tous les jours, les patrons étasuniens de First Student, qui possèdent Transco, n’ont pas du tout l’intention d’améliorer nos conditions de travail », de dénoncer Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

À ce jour, l’employeur propose un gel des salaires pour les deux premières années, ce qui impose un appauvrissement aux travailleuses et aux travailleurs. Pour les trois autres années de la future convention de cinq ans, l’employeur propose de verser 50 % de l’IPC en augmentations salariales, soit la moitié seulement de ce que la commission scolaire leur verse à cette fin.

Plusieurs clauses normatives sans incidences importantes ont déjà été réglées en début de négociation, mais plusieurs autres, beaucoup plus importantes, demeurent en suspens. Le 30 octobre dernier, une conciliatrice a été nommée par le Service fédéral de médiation et de conciliation. Le conflit de travail pourrait toucher près de 15 000 élèves répartis sur plus de 300 parcours scolaires à Montréal.

« La lutte du STTT–CSN représente bien la problématique vécue dans le domaine du transport scolaire où nous retrouvons un grand nombre de bas salarié-es qui touchent un revenu annuel sous les 20 000 $ et une rémunération hebdomadaire de moins de 500 $. Voilà pourquoi nous menons actuellement une campagne qui revendique l’octroi d’enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées, vouées à l’amélioration des salaires et des conditions de travail. Le gouvernement du Québec doit régler cette injustice salariale qui existe dans notre secteur depuis trop longtemps », de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

« Les transporteurs qui ne pensent qu’à maximiser leurs marges de profit sur le dos de leurs salarié-es font face à une situation qui pourrait bien leur causer de graves problèmes. Nous savons qu’actuellement, il y a un sérieux problème de recrutement et de rétention du personnel, directement en lien avec les mauvaises conditions de travail offertes dans le transport scolaire. Pour nous, il n’y a pas de solution miracle sinon que d’offrir un salaire décent qui reconnaît l’importance du travail de ces salarié-es », de renchérir Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP et responsable politique du STS.

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos
Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

 

Le gouvernement Couillard persiste à se soumettre aux intérêts des consortiums privés des CHU en PPP

Le CHUM et le CUSM en PPP ne sont ouverts que depuis quelques mois que déjà les coûts supplémentaires s’accumulent. En acceptant de verser 233 millions aux consortiums privés, le gouvernement Couillard démontre le peu de courage qu’il a face à des entreprises qui n’ont pas rendu la marchandise. Pour la Confédération des syndicats nationaux (CSN), cette lubie libérale en faveur des PPP va nous coûter collectivement cher pendant plus de trente ans.

Nous apprenions ce matin que le gouvernement du Québec versera 233 millions de dollars pour régler à l’amiable des litiges entourant les coûts du CUSM et du CHUM en PPP. Le gouvernement a pourtant toujours prétendu que les budgets seraient respectés pour ces projets. Pourtant, les coûts réels ne font que grimper et cette entente à l’amiable s’ajoute à la facture. Rappelons de plus que ces deux projets ont été remis par les consortiums privés avec des milliers de ratés et que les conflits juridiques pullulent depuis l’ouverture des deux CHU. C’est d’ailleurs pour mettre la lumière sur ces extras que la CSN a lancé un appel en octobre dernier pour obtenir de l’information sur les vices cachés des CHU en PPP.

« Les problèmes des CHU en PPP sont bien connus. Cela va des extras à de la corruption pure et simple dans le cas de l’attribution du contrat du CUSM en PPP. Et tout ce que le gouvernement Couillard trouve à faire, c’est de rajouter des millions aux consortiums privés. Ce gouvernement rate toutes les occasions qui se présentent de sortir de ces contrats qui nous coûtent trop cher. Pourquoi continue-t-il à servir les consortiums privés plutôt que les besoins de la population? » se demande Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

« Ce sont dans les soins à la population qu’il faut investir, pas dans les PPP. Pendant que le gouvernement manque de courage pour freiner l’appétit des consortiums privés, il continue de mettre une pression sur le réseau public de santé et de services sociaux et sur le personnel qui donne des services au quotidien. C’est un non-sens », de conclure Jean Lacharité.

Si vous avez des informations à transmettre sur les extras, les vices cachés et autres malfaçons des CHU en PPP, veuillez écrire à OtagesDesPPP@hotmail.com

À propos de la CSN
La CSN représente près de 300 000 travailleuses et travailleurs regroupés dans quelque 2000 syndicats présents dans tous les secteurs d’activité. La CSN est la plus grande organisation dans le secteur de la santé et des services sociaux.

Pour la centaine de salarié-es de Médicar, le temps des Fêtes 2017 est assombri

La centaine de salarié-es assurant le transport médical non urgent pour les établissements du réseau de la santé et des services sociaux de Montréal et des environs sont sans emploi depuis le 30 novembre. C’est à cette date qu’ils apprenaient, pour la plupart par les médias, que leur entreprise, Médicar, déclarait faillite.

L’entreprise s’était placée sous la protection de la loi à la fin octobre. Médicar souhaitait se restructurer et croyait que cela lui permettrait de forcer la réouverture des contrats. Cette proposition, bien qu’appuyée par la plupart des créanciers au cours d’une assemblée des créanciers tenue le 29 novembre, a été rejetée par les organismes détenant des contrats de transport avec Médicar. Le 4 décembre, en assemblée générale, le syndicat faisait le point sur les étapes à venir.

Le 18 décembre, en assemblée générale, les salarié-es ont entrepris différentes démarches, soutenus par les divers services de la CSN. Par exemple, une avocate du Service juridique les aidera dans toutes leurs représentations auprès du syndic de faillite de la firme Deloitte. Ils seront également appuyés par des conseillers syndicaux dans leurs démarches auprès de l’assurance-emploi et des autres programmes gouvernementaux. Un laboratoire informatique était d’ailleurs mis à leur disposition toute la journée au siège social de la CSN pour leur permettre de remplir les différents formulaires en présence de personnes-ressources.

À la veille de Noël, ces travailleuses et travailleurs se retrouvent ainsi au chômage. Plusieurs d’entre eux ne recevront pas la totalité des sommes qui leur sont dues par l’entreprise : les actifs de Médicar sont évalués à moins de 1,5 million et les dettes de l’entreprise s’élèvent à près de 6,8 millions… Ce n’est qu’en début d’année prochaine qu’ils sauront combien ils auront perdu dans l’aventure. Une nouvelle assemblée générale se tiendra le 15 janvier.

Pour la vice-présidente régionale de la Fédération de la santé et des services sociaux, Judith Huot, les salarié-es sont victimes d’un secteur économique dont il faudrait revoir l’organisation. « Depuis longtemps, la concurrence est féroce entre toutes les entreprises du secteur du transport médical non urgent qui soumissionnent sur des contrats publics. Il en résulte une course folle au plus bas soumissionnaire. Le modèle devient intenable et ce sont les salarié-es qui en paient les conséquences, c’est déplorable. »

« Ces travailleuses et travailleurs pourront compter sur notre soutien indéfectible pour faire face à cette épreuve difficile, poursuit la présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN), Dominique Daigneault. Nous veillerons au respect intégral de tous leurs droits tout au long du processus. »

Grève des 210 répartiteurs, répartitrices et employé-es de bureau

Les 210 répartiteurs, répartitrices et employées de bureau du centre de communication santé tiennent une première journée de grève depuis 23 h, hier soir, dans le cadre d’un mandat de dix jours de grève. De fait, ils s’opposent aux nombreux reculs dans leurs conditions de travail et dénoncent l’absence de volonté de la Corporation d’Urgences-santé de régler leur convention collective échue depuis bientôt trois ans, soit le 31 mars 2015. Ils manifestent aujourd’hui à Brossard devant les bureaux de Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux, afin qu’il donne les mandats nécessaires à la partie patronale pour régler leur contrat de travail.

Martin Joly, président du SEUS-CSN

« Il est triste d’en arriver à faire la grève alors que nous demandons de maintenir la simple parité des conditions de travail avec celles de nos collègues ambulanciers-paramédics et des employés de soutien d’Urgences-santé, qui ont récemment conclu des ententes avec l’employeur, lance Martin Joly, président du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN), affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Nous demandons au ministre Gaétan Barrette de tout mettre en œuvre pour faire débloquer les négociations. Aucun motif ne justifie une attente de 33 mois sans convention collective. À défaut d’obtenir une entente rapidement, d’autres journées de grève et d’autres actions de visibilité comme aujourd’hui seront envisagées. »

Pas moins d’une trentaine de séances de négociation se sont tenues jusqu’ici devant un conciliateur du ministère du Travail, dont trois les 13, 15 et 19 décembre derniers sans toutefois entraîner un règlement satisfaisant. Les négociations achoppent entre autres sur les salaires, les primes diverses, l’assurance collective, les temps de pause, les modalités de prise des divers congés, la protection contre la sous-traitance, ainsi que les mécanismes de protection des emplois du personnel de bureau.

Le syndicat rappelle que la partie patronale souhaite imposer différents reculs, dont une diminution du nombre d’heures de travail des répartitrices et répartiteurs d’urgence médicaux, qui entraînerait une baisse de leurs revenus de 3,43 %, soit plus de 1600 $ par année. En outre, plusieurs postes de commis sont menacés d’être abolis et transformés en postes non protégés par les dispositions de la convention collective.

Quant aux salaires et aux primes, l’employeur propose des conditions inférieures à celles négociées pour les salarié-es d’Urgences-santé et du réseau de la santé et des services sociaux, notamment. « Le personnel de bureau et les répartiteurs et répartitrices méritent au moins la même reconnaissance que ces travailleurs », a déclaré Josée Marcotte, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

Pour Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) : « On ne peut tolérer qu’un groupe de travailleuses et de travailleurs soit traité différemment des autres salarié-es des secteurs public et parapublic, sachant que les cadres d’Urgences-santé bénéficient des mêmes avancées qu’eux. Pour notre part, nous allons les appuyer jusqu’à ce qu’ils obtiennent entièrement gain de cause. »

À propos

Le Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN) regroupe 102 répartitrices et répartiteurs médicaux d’urgence ainsi que du personnel de bureau. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui compte plus de 100 000 membres dans les secteurs privé et public. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) qui regroupe sur une base régionale quelque 95 000 membres. Pour sa part, la CSN est composée de plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que de 12 autres conseils centraux régionaux.

Grève d’une journée des 210 répartiteurs, répartitrices et employé-es de bureau

Les 210 répartiteurs, répartitrices et employées de bureau du centre de communication santé tiennent une première journée de grève depuis 23 h, hier soir, dans le cadre d’un mandat de dix jours de grève. De fait, ils s’opposent aux nombreux reculs dans leurs conditions de travail et dénoncent l’absence de volonté de la Corporation d’Urgences-santé de régler leur convention collective échue depuis bientôt trois ans, soit le 31 mars 2015. Ils manifestent aujourd’hui à Brossard devant les bureaux de Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux, afin qu’il donne les mandats nécessaires à la partie patronale pour régler leur contrat de travail.

« Il est triste d’en arriver à faire la grève alors que nous demandons de maintenir la simple parité des conditions de travail avec celles de nos collègues ambulanciers-paramédics et des employés de soutien d’Urgences-santé, qui ont récemment conclu des ententes avec l’employeur, lance Martin Joly, président du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN), affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN). Nous demandons au ministre Gaétan Barrette de tout mettre en œuvre pour faire débloquer les négociations. Aucun motif ne justifie une attente de 33 mois sans convention collective. À défaut d’obtenir une entente rapidement, d’autres journées de grève et d’autres actions de visibilité comme celles d’aujourd’hui seront envisagées. »

Pas moins d’une trentaine de séances de négociation se sont tenues jusqu’ici devant un conciliateur du ministère du Travail, dont trois les 13, 15 et 19 décembre derniers sans toutefois entraîner un règlement satisfaisant. Les négociations achoppent entre autres sur les salaires, les primes diverses, l’assurance collective, les temps de pause, les modalités de prise des divers congés, la protection contre la sous-traitance, ainsi que les mécanismes de protection des emplois du personnel de bureau.

Le syndicat rappelle que la partie patronale souhaite imposer différents reculs, dont une diminution du nombre d’heures de travail des répartitrices et répartiteurs d’urgence médicaux, qui entraînerait une baisse de leurs revenus de 3,43 %, soit plus de 1600 $ par année. En outre, plusieurs postes de commis sont menacés d’être abolis et transformés en postes non protégés par les dispositions de la convention collective.

Quant aux salaires et aux primes, l’employeur propose des conditions inférieures à celles négociées pour les salarié-es d’Urgences-santé et du réseau de la santé et des services sociaux, notamment. « Le personnel de bureau et les répartiteurs et répartitrices méritent au moins la même reconnaissance que ces travailleurs », a déclaré Josée Marcotte, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

Pour Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) : « On ne peut tolérer qu’un groupe de travailleuses et de travailleurs soit traité différemment des autres salarié-es des secteurs public et parapublic, sachant que les cadres d’Urgences-santé bénéficient des mêmes avancées qu’eux. Pour notre part, nous allons les appuyer jusqu’à ce qu’ils obtiennent entièrement gain de cause. »

À propos
Le Syndicat des employé-e-s d’Urgences-santé (SEUS–CSN) regroupe 102 répartitrices et répartiteurs médicaux d’urgence ainsi que du personnel de bureau. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui compte plus de 100 000 membres dans les secteurs privé et public. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) qui regroupe sur une base régionale quelque 95 000 membres. Pour sa part, la CSN est composée de plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que de 12 autres conseils centraux régionaux.

210 répartiteurs, répartitrices et employé-es de bureau en grève le 20 décembre

À moins d’un revirement à la table de négociation avec la Corporation d’Urgences-santé, les 210 répartiteurs, répartitrices et employées de bureau du centre de communications vont déclencher une première journée de grève le mardi 19 décembre prochain jusqu’au 20 décembre à 23 h. Le Tribunal administratif du travail (TAT) vient d’ailleurs d’approuver une entente sur les services essentiels à maintenir en cas de grève sur l’ensemble des territoires de Montréal et de Laval.

En déclenchant la grève, ces travailleuses et travailleurs, membres du Syndicat des employés d’Urgences-santé (SEUS–CSN), affilié à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), veulent mettre la pression nécessaire pour faire débloquer la négociation qui tarde alors que leur convention collective est échue depuis le 31 mars 2015. En cas d’échec des pourparlers, neuf autres journées de grève, votées à 82 % les 30 novembre et 1er décembre, pourraient être utilisées.

Des négociations avec l’employeur se tiennent aujourd’hui même. Deux autres séances sont aussi prévues les 15 et 19 décembre. Jusqu’à maintenant, il y a eu 28 séances de négociation qui n’ont pas permis de régler l’ensemble de la convention collective.

Pour Martin Joly, président du syndicat : « Cette annonce du recours à la grève pour le 20 décembre envoie un message clair à Urgences-santé : nous sommes prêts et surtout très sérieux dans notre volonté de négocier de manière intensive. Notre objectif n’est pas de faire la grève, mais bien de conclure une nouvelle convention collective satisfaisante pour les travailleuses et travailleurs que nous représentons. »

Les négociations achoppent notamment sur la parité de certaines conditions de travail, tant pécuniaires que non pécuniaires, avec les salarié-es du secteur public parmi lesquelles figurent les salaires, les primes diverses, l’assurance collective, les temps de pause, les modalités de prise des divers congés, la protection contre la sous-traitance, ainsi que les mécanismes de protection des emplois du personnel de bureau.

Le syndicat rappelle que la partie patronale souhaite imposer différents reculs dans les conditions de travail, dont une diminution du nombre d’heures de travail des répartitrices et répartiteurs d’urgence médicaux, ce qui entrainerait une baisse de leur revenu de 3,43 %, soit plus de 1600 $ par année. En outre, plusieurs postes de commis sont menacés d’être abolis et transformés en postes non protégés par les dispositions de la convention collective.

Quant aux salaires et aux primes, l’employeur propose des conditions inférieures à ce qui a été négocié tout récemment chez les paramédics et les employé-es de soutien d’Urgences-santé et chez le personnel du réseau de la santé et des services sociaux. « Le personnel de bureau et les répartiteurs et répartitrices méritent la même reconnaissance », ajoute Josée Marcotte, vice-présidente de la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN).

À propos du SEUS et de la CSN

Le Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN) regroupe 102 répartitrices et répartiteurs médicaux d’urgence ainsi que du personnel de bureau. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui compte plus de 100 000 membres dans les secteurs privé et public. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) qui regroupe sur une base régionale quelque 90 000 membres. Pour sa part, la CSN est composée de plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que douze autres conseils centraux régionaux.

Signature d’une première convention collective

Réunis en assemblée générale le 11 novembre dernier, les travailleurs de Groupe Canam inc. ont entériné l’entente de principe intervenue entre les parties dans une proportion de 75 %. Une première négociation qui s’est déroulée dans le respect des intervenants.

Cette convention collective, d’une durée de trois ans, reconnaît l’apport du syndicat en tant que vis-à-vis de l’employeur dans les relations de travail par la création d’une banque d’heures de libérations syndicales payées par l’employeur et la création d’un comité de relations de travail habilité à discuter, à prévenir et à régler tout problème.

Crédit : HNTB

 

En ce qui concerne les clauses non pécuniaires, les préoccupations syndicales ont été entendues : respect de l’ancienneté lors des mouvements de main-d’œuvre, garantie d’un pourcentage de salariés dans les échelons supérieurs, choix de vacances équitable pour tous les salariés.

Pour ce qui est des clauses à incidences financières, la convention collective bonifie notamment les vacances annuelles, améliore le paiement des heures supplémentaires, garantit le maintien d’une assurance collective et d’un régime enregistré de retraite pouvant atteindre 3,5 % du salaire pour la durée de la convention collective et octroie des augmentations salariales d’une moyenne de 2 % pour 2017, 2018 et 2019 pour atteindre un salaire moyen de 25 $ l’heure.

Le syndicat est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière (FIM–CSN) qui lutte pour améliorer les conditions de travail et de vie de ses membres et pour développer des emplois de qualité. Elle est très active sur le plan de la prévention en santé et sécurité du travail et de la formation. Elle rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats et provenant de toutes les régions du Québec.

Crédit : HNTB

Fondée en 1921, la CSN est une organisation syndicale qui œuvre pour une société solidaire, démocratique, juste, équitable et durable. À ce titre, elle s’engage dans plusieurs débats qui intéressent la société québécoise. Elle regroupe plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que sur une base régionale dans treize conseils centraux, principalement sur le territoire du Québec.

210 salarié-es du centre de communication santé bientôt en grève

Réunis en assemblées générales les 30 novembre et 1er décembre dernier, environ 210 travailleuses et travailleurs d’Urgences-santé, affectés au centre de communication santé pour Montréal et Laval, ont voté dans une proportion de 81,8 % en faveur d’une banque de dix jours de grève à utiliser au moment jugé opportun. Sans convention collective depuis le 31 mars 2015, ces syndiqué-es composés des répartitrices et répartiteurs médicaux d’urgence et du personnel de bureau déclencheront bientôt la grève, à moins d’un déblocage majeur à la table de négociation.

« Ça fait maintenant 33 mois que nous sommes sans contrat de travail et, malgré 27 séances de négociations, nous en sommes toujours à négocier des clauses dites non pécuniaires. C’est sans compter que l’employeur nous demande d’importants reculs à plusieurs niveaux. Il faut que ça change ! », déclare Martin Joly, président du Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN).

Bien qu’elles se poursuivent, les négociations achoppent notamment sur la parité de certaines conditions de travail, tant pécuniaires que non pécuniaires, avec les salarié-es du secteur public parmi lesquelles figurent les salaires, les primes diverses, l’assurance collective, les temps de pause, les modalités de prise des divers congés, la protection contre la sous-traitance, les mécanismes de protection des emplois du personnel de bureau.

« Parmi les reculs souhaités par la Corporation, explique Martin Joly, il y a la diminution du nombre d’heures de travail des répartitrices et répartiteurs d’urgence médicaux, qui entrainerait une baisse de leur niveau de rémunération de 3,43 %, soit plus de 1600 $ par année. En outre, plusieurs postes de commis sont menacés d’être abolis et transformés en postes non protégés par les dispositions de notre convention collective. Quant aux salaires et aux primes, l’employeur propose rien de moins que des conditions  inférieures à ce qui a été négocié chez le personnel du réseau de la santé. C’est inadmissible ! »

Bien que les membres du comité de négociation demeurent disponibles en tout temps pour poursuivre les pourparlers, plusieurs actions de visibilité sont prévues dans les prochaines semaines. Incidemment, l’ensemble des travailleuses et travailleurs vont se faire entendre de différentes façons auprès de la partie patronale d’Urgences-santé, mais aussi du ministère de la Santé et des Services sociaux, bailleur de fonds.

À propos de la CSN

Le Syndicat des employé-es d’Urgences-santé (SEUS–CSN) regroupe 102 répartitrices et répartiteurs médicaux d’urgence ainsi que du personnel de bureau. Il est affilié à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS–CSN) qui compte plus de 100 000 membres dans les secteurs privé et public. Le syndicat est aussi affilié au Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) qui regroupe sur une base régionale quelque 90 000 membres. Pour sa part, la CSN est composée de plus de 300 000 travailleuses et travailleurs réunis sur une base sectorielle ou professionnelle dans huit fédérations, ainsi que treize conseils centraux régionaux.

Le ministre Proulx doit intervenir

Alors que le gouvernement provincial nage dans les billets verts et annonce un réinvestissement en éducation, la Commission scolaire de Montréal (CSDM) est prête à jeter à la rue 75 élèves âgés de 8 à 18 ans et pas n’importe lesquels. Des enfants poqués et rejetés par le système, mais qui ont la chance d’aller dans une vieille école louée à la CSDM par le Centre d’intégration scolaire de Montréal (CIS). De l’aveu même de la présidente de la CSDM, Catherine Harel Bourdon, leur expulsion est pratiquement incontournable tant les besoins pour les élèves ayant un profil plus « normal » sont grands. Est-ce vraiment ainsi qu’on doit traiter nos élèves les plus vulnérables ?

Pour la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ–CSN), le ministre de l’Éducation Sébastien Proulx doit faire preuve de leadership et intervenir. « Le Centre d’intégration est un organisme sans but lucratif. Il s’occupe d’élèves à grands besoins qui lui sont confiés par les commissions scolaires. Sans le soutien du ministère, l’école risque de fermer, laissant ces enfants sans ressources » souligne Léandre Lapointe, vice-président et responsable du regroupement privé de la FNEEQ–CSN.

Les possibilités sont limitées et il est urgent d’agir. Ravagé par la moisissure et contaminé par l’amiante, le bâtiment a besoin de travaux de 10,8 millions de dollars et cela même si la CSDM renonce à son projet d’éviction. Et si le Centre d’intégration scolaire est relocalisé, il doit l’être dans le même secteur afin d’encourager la fréquentation des élèves. « Ce n’est ni socialement ni économiquement responsable d’abandonner ces élèves. Le ministre Proulx souhaite des projets innovateurs notamment le projet de Lab-école. Ne serait-il pas envisageable d’y associer ce centre ? » de questionner Léandre Lapointe.

Appuyons les sages-femmes en négo

Événement Facebook

Depuis plus de deux ans, les sages-femmes du Québec sont en négociation avec le ministère de la Santé et des Services sociaux pour obtenir une reconnaissance concrète de leur travail et des conditions d’exercice plus favorables (salaire, forfait de garde, congés, etc.) Or, le ministère tente de restreindre toujours plus le champ de pratique des sages-femmes (AVAC, organisation clinico-administrative…) et, finalement, de réduire notre liberté de choix en reconnaissant de moins en moins notre capacité à mettre au monde nos enfants par nos propres moyens.

Ces négociations ont un impact direct dans nos vies. Nous voulons nos sages-femmes à nos côtés, et cela dans les meilleures dispositions pour continuer à nous accompagner avec bienveillance et diligence tout au long de la grossesse, durant et après l’accouchement.

Le 20 novembre prochain, nous sommes invité-e-s à appuyer la mobilisation des sages-femmes afin d’interpeller le ministre Barrette et de faire entendre la cause des femmes et des sages-femmes.

Rendez-vous devant l’hôtel Plaza Centre-Ville
(777 boul. Robert-Bourassa, Montréal, métro Square-Victoria-OACI)
dès 11 h lundi le 20 novembre 2017

 

Les salarié-es votent la grève à 98 %

Hier soir, lors d’une assemblée générale tenue à Montréal, les membres du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Transco–CSN (STTT–CSN) ont voté en faveur de la grève à 98 %, par voie de scrutin secret. Ce mandat, à exercer au moment jugé opportun, pourra être mis en œuvre à partir du 19 janvier prochain.

« Pour nous, le vote d’hier marque notre refus catégorique collectif de laisser l’employeur baisser nos salaires simplement pour faire augmenter sa marge de profit. Parce que c’est bien pour répondre à la demande de rentabilité accrue de la compagnie états-unienne First Student, qui possède Transco, que nos patrons veulent baisser nos salaires. Déjà, les taux horaires que nous recevons ne reconnaissent pas nos compétences et les responsabilités que nous assumons tous les jours. Nous voulons un salaire décent et non un salaire qui descend encore plus bas », de dénoncer Carole Laplante, présidente du STTT–CSN.

En date du 25 septembre, l’employeur demande les reculs salariaux suivants : moins 1,5 % pour la première année pour les autobus réguliers et moins 2 % pour les minibus, ce qui créerait une nouvelle catégorie de salarié-es moins bien payés, qui n’existait pas dans l’actuelle convention collective. Auparavant, peu importe le véhicule conduit, les échelles salariales demeuraient les mêmes. Pour les quatre autres années de la future convention de cinq ans, l’employeur propose de verser 50 % de l’IPC en augmentations salariales, soit la moitié seulement de ce que la commission scolaire leur verse à cette fin.

Plusieurs clauses normatives sans incidences importantes ont déjà été réglées en début de négociation, mais toutes les autres, beaucoup plus importantes, ont été abordées seulement en surface à la table de négociation. Le 30 octobre dernier, une conciliatrice a été nommée par le Service fédéral de médiation et de conciliation.

Le Secteur transport scolaire en campagne
« Ce vote de grève arrive au même moment où nous déployons une campagne de valorisation de l’emploi de conductrice et de conducteur de transport scolaire. Ces femmes et ces hommes se battent depuis plus de 20 ans afin d’obtenir la reconnaissance de leur métier et le salaire qui devrait leur être versé. Dans notre milieu, nous disons souvent que nous sommes moins bien payés que les éboueurs, même si nous transportons les enfants du Québec vers leur milieu éducatif », de souligner Stephen P. Gauley, président du Secteur transport scolaire (STS) de la Fédération des employées et employés de services publics (FEESP–CSN).

Dans le cadre de cette campagne, le STS demande au gouvernement du Québec l’octroi d’enveloppes budgétaires bonifiées, dédiées et fermées qui serviront à augmenter les salaires et à offrir des conditions de travail décentes qui reconnaissent et respectent leur travail. Lors d’un vote tenu ce soir en assemblée générale, le STTT–CSN a appuyé cette campagne à l’unanimité.

« À la suite d’un processus rigoureux d’évaluation de l’emploi de conducteur et de conductrice de véhicule scolaire auquel le gouvernement et les associations des transporteurs ont participé, le comité de travail a fixé le taux horaire minimal à 19,14 $ l’heure en avril 2015, ce qui représente actuellement un taux indexé de 20,02 $ à l’embauche, sans tenir compte de l’ancienneté. Or, le taux horaire moyen est de 17,86 $, soit un écart d’environ 12 % avec le salaire de référence obtenu dans le processus d’évaluation de l’emploi, sans avantages sociaux ni régime de retraite. Certains transporteurs vont même jusqu’à offrir seulement 12,07 $ l’heure à l’embauche, ce qui est complètement indécent. Or, le taux de 20,02 $ est désormais reconnu par tous les intervenants du milieu et il est grand temps qu’il soit versé aux travailleuses et aux travailleurs dont le travail consiste à conduire nos enfants en sécurité vers leurs écoles », de renchérir Stéphanie Gratton, vice-présidente de la FEESP et responsable politique du STS.

« Le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN) soutient les syndicats du transport scolaire de notre région depuis le début de leur lutte. Nous serons encore une fois mobilisés à leurs côtés afin de tout mettre en œuvre pour que ces femmes et ces hommes obtiennent les améliorations de leurs conditions de travail auxquelles ils ont droit. Nous ne pouvons accepter qu’un employeur réduise les salaires de travailleuses et de travailleurs qui ne touchent déjà pas un salaire à la hauteur du travail accompli chaque jour », de conclure Manon Perron, secrétaire générale du Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM–CSN).

Rappelons que plus de 521 000 écoliers, soit un peu plus de 60 % de tous les élèves du primaire et du secondaire, montent à bord des autobus scolaires tous les jours.

À propos
Le STTT–CSN compte près de 330 membres responsables d’environ 300 parcours de transport scolaire. Le STS regroupe plus de 3100 travailleuses et travailleurs membres de la Fédération des employées et employés de services publics–CSN. Celle-ci compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 syndiqué-es dans le domaine des services publics et parapublics.

Le Conseil central du Montréal métropolitain regroupe près de 100 000 membres des secteurs public et privé, répartis au sein de syndicats à Montréal, à Laval, au Nunavik et à la Baie-James.

Une convention collective majeure est signée

Le Syndicat des employé(e)s de la Cinémathèque québécoise (STCQ-CSN) vient de conclure une entente importante avec la direction de l’établissement. Ce nouveau contrat de travail devrait permettre à la Cinémathèque, d’une part, de maintenir en ses rangs l’expertise qui fait sa renommée et d’autre part, de mieux cerner ses dépenses liées à la masse salariale. Le tout dans l’objectif de démontrer des pratiques responsables de gestion afin de préparer le terrain aux discussions touchant au financement, qui auront lieu avec les partenaires gouvernementaux.

9,5% d’augmentation sur quatre ans
La nouvelle convention, d’une durée de quatre ans, a été signée à la mi-octobre.
Elle prévoit des augmentations salariales de 9,5% réparties ainsi : 2.5% la première année, 2% pour les deux années suivantes et finalement, 3% pour la dernière année.

Le syndicat était sans contrat de travail depuis 2009. Pour la cinquantaine de travailleuses et de travailleurs qui représentent notamment les projectionnistes, le personnel des collections, des communications et les préposé-es à l’accueil, cette signature vient mettre un terme à un long sacrifice. « Nous savions que la Cinémathèque vivait des difficultés financières, et c’est pourquoi nous avons consenti à reporter la négociation, tout en acceptant de subir un gel salarial », explique la présidente du syndicat, Claudine Viens. « Le climat n’était pas propice à la négociation. Des rumeurs de fusion avec la BANQ courraient, et le financement était difficile », précise-t-elle. À l’époque, une importante campagne d’appui à la Cinémathèque québécoise avait été mise sur pied par le syndicat, appuyé par la FNC–CSN. « Les gens du milieu nous avaient soutenus et nous avions réussi à éviter le pire ; l’idée de la fusion ayant été abandonnée par la suite », se souvient Mme Viens, aussi vice-présidente à la FNC-CSN.

Attirer et maintenir l’expertise
Le « statu quo » n’aura pas qu’engendré des conséquences financières pour les travailleuses et les travailleurs. Les problèmes d’attraction et de rétention à la Cinémathèque étaient aussi significatifs. « On a vu certains de nos membres quitter leur emploi, car ils n’avaient pas de perspectives intéressantes. Heureusement, avec l’entente, l’expertise va pouvoir rester au sein de la Cinémathèque. Elle vient donner un élan important aux travailleuses et aux travailleurs afin qu’ils puissent remplir un mandat important, celui d’aider et d’appuyer la création, note Claudine Viens. « Nous souhaitons aussi attirer une relève qui viendra consolider le rôle essentiel joué par la Cinémathèque dans les milieux du cinéma, de la télévision et des nouveaux médias. »

Nouvelle approche à la direction
Suite à la campagne d’appui à la Cinémathèque et après que le danger d’une remise en question des mandats et de la mission de la Cinémathèque québécoise ait été écarté, il fallait entreprendre des discussions en vue du renouvellement de la convention collective. Les travaux ont débuté après la nomination d’une nouvelle direction. « La direction a décidé, d’entrée de jeu, de revoir sa structure interne ainsi que ses budgets ce qui lui a permis de dégager des sommes destinées à la masse salariale. », explique Mme Viens. « En réglant la question de la négociation, la direction de la Cinémathèque est en meilleure position pour aller chercher un financement adéquat. Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les travailleuses et les travailleurs bien sûr, mais aussi pour tous ceux qui fréquentent notre établissement aujourd’hui et dans les années à venir », conclut Claudine Viens.

 

Une première convention collective pour le syndicat Béton 640

Récemment, les travailleuses et travailleurs de Béton 640 à Terrebonne ont accepté dans une proportion de 100 % les termes de leur première convention collective.

Il aura fallu 6 rencontres de négociation, pour que les parties en arrivent à s’entendre.

Au final, la convention collective d’une durée de trois ans prévoit des augmentations totales et rétroactives des salaires de l’ordre de 10 %, incluant 4,25 % la première année. En plus de ce gain monétaire important, les syndiqués auront dorénavant accès à un Régime enregistré d’épargne retraite pour lequel l’employeur contribuera à la hauteur de 0,95 $ pour chaque heure travaillée pour la durée totale de la convention collective.

L’employeur s’engage de plus à assumer 50 % du coût total de la facture du régime d’assurance collective, à verser une prime de 0,85 $ pour les heures travaillées de soir et de nuit, ainsi qu’à assurer le paiement du temps requis à l’inspection quotidienne et obligatoire des véhicules des chauffeurs ainsi que le temps de lavage des véhicules lorsque requis par l’employeur. Finalement, les heures travaillées chaque jour au-delà de 10 heures par jour seront rémunérées à taux et demi et les heures travaillées le dimanche, elles, seront rémunérées à taux double.

« Au terme de ce processus de négociation, notre décision de former un syndicat et de devenir membre de la CSN aura été gagnante. La négociation aura permis d’améliorer significativement nos conditions de travail et d’atteindre les objectifs visés. Nos membres sont fiers du règlement, et notre solidarité aura été un élément déterminant dans cette négociation », précise Jean-François Chevalier, vice-président du syndicat.

Le Syndicat des opératrices et opérateurs de bétonnières du Grand Montréal‑CSN section Béton 640 représente plus de 20 membres. Il est affilié à la Fédération de l’industrie manufacturière CSN (FIM) et au Conseil central de Lanaudière-CSN.

STT du Motel Idéal (FC–CSN)

Le 2 mai 2017, le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Motel Idéal – CSN a été accrédité pour représenter « Tous les salariés au sens du Code du travail, à l’exception des employés de bureau, des réceptionnistes et de ceux automatiquement exclus par la loi » au Motel Idéal (10195 rue Lajeunesse, Montréal), établissement des Entreprises H. Pepin (1991) Inc.

Nettement insatisfait des services des Teamsters, local 931, ce groupe de travailleuses et de travailleurs, composé essentiellement de préposé(e)s à l’entretien ménager et à la maintenance, a décidé de joindre la CSN afin de se doter d’un syndicat autonome, démocratique et combatif pour la prochaine négociation de leur convention collective. Voyant leurs conditions de travail se détériorer au fil des dernières années, ils se joignent à la CSN pour bénéficier de la protection, de l’entraide et de l’expertise dont bénéficient déjà leurs collègues regroupés au sein de la CSN.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs du Motel Idéal – CSN est affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

STT des stationnements de Montréal (FC–CSN), section bureau

Le 18 avril 2017, le Syndicat des travailleuses et travailleurs des stationnements de Montréal – CSN a été accrédité pour représenter « Toutes et tous les salarié(e)s de la centrale d’appel au sens du Code du travail» d’Indigo Parc Canada inc., une entreprise multinationale gérant un grand nombre de parcs de stationnement au pays.

Ce groupe de travailleuses et de travailleurs, composé d’agents de centrale d’appel, a fait le choix de la syndicalisation pour contribuer à mettre un terme à l’arbitraire et au manque de respect de la direction à son égard, et afin de revendiquer le respect de l’ancienneté. Ne voulant plus rester à la merci du bon vouloir de la direction de l’entreprise, ils se joignent à la CSN pour bénéficier de la protection, de l’entraide et de l’expertise dont bénéficient déjà leurs collègues regroupés au sein de la CSN.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs des stationnements – CSN est déjà détenteur d’une unité d’accréditation dans le stationnement Indigo de la Place Bonaventure. Il est affilié à la Fédération du commerce, au Conseil central du Montréal métropolitain et, bien entendu, à la Confédération des syndicats nationaux.

Les cachotteries du partenariat public-privé vont nous coûter cher longtemps !

Réunis ce midi devant le nouveau CHUM en partenariat public-privé (PPP), la CSN, Médecins québécois pour le régime public (MQRP), le député Amir Khadir et le professeur de l’INRS Pierre J. Hamel ont dénoncé les cachoteries de ce contrat secret. Le nouvel hôpital est à peine ouvert que déjà plusieurs exemples viennent illustrer les risques importants de gaspillage de fonds publics.

Combien va nous coûter le PPP ?
Les premiers patients viennent tout juste d’arriver au nouveau CHUM en PPP et déjà plusieurs problèmes qui risquent de nous coûter cher apparaissent. Encore aujourd’hui, il est difficile de savoir combien la construction du CHUM a coûté. Et comme les contrats des CHUs en PPP ont été maintenus secrets, il est impossible de connaître les coûts pour l’entretien de ces hôpitaux pour les 34 prochaines années. Le bureau d’une employée de bureau a par exemple été installé au mauvais endroit et cela impliquera un coût supplémentaire pour le CHUM. Dans un hôpital de pointe comme le CHUM, il y aura toujours de petites choses à changer et des modifications plus importantes à faire pour répondre aux besoins de la population et tout cela va engendrer des extras qui s’accumuleront rapidement. L’hôpital vient tout juste d’ouvrir et nous avons des exemples d’extras que veulent nous facturer les PPP.

« Contrairement au gouvernement Couillard, nous pensons qu’il n’y a pas grand-chose de bon à célébrer avec l’ouverture du CHUM en PPP. Parce que la grande question demeure : combien va nous coûter l’entêtement des libéraux à favoriser le PPP ? Le contrat est secret. Il n’y a donc pas moyen de savoir combien ça va nous coûter collectivement pour l’entretien de cet hôpital qu’on a payé très cher, trop cher ! Le gouvernement est bien pressé à continuer de couper dans le réseau de la santé, mais visiblement pas à faire le ménage dans les CHUs en PPP pour économiser des milliards ! », lance Jean Lacharité, vice-président de la CSN.

Si les libéraux ne veulent pas rendre l’information publique, nous oui !
Les dépassements de coûts, le manque de transparence et les retards des CHUs en PPP ont fait la manchette. Plusieurs pourraient croire que le bourbier s’achève avec l’ouverture du CHUM. Pourtant, les cachoteries des PPP ne peuvent qu’ouvrir la porte à des dérives. Et c’est d’ailleurs ce que nous enseignent nombre d’exemples à l’international, où de plus en plus de PPP sont rachetés ou même résiliés par des gouvernements. La CSN lance donc un appel à toute personne qui aurait de l’information sur des vices cachés ou qui serait en mesure de nous faire parvenir des documents démontrant les extras que le PPP voudrait nous faire payer. La CSN distribuera d’ailleurs des cartes partout au CHUM pour rejoindre l’ensemble du personnel.

« Si c’est comme au CUSM, il ne faudra pas attendre longtemps avant de voir s’accumuler les malfaçons. Si le PPP a tout pour plaire au consortium et aux bureaux d’avocats qui vont gérer les nombreuses chicanes entre l’hôpital et le consortium, il a tout pour frustrer le citoyen ! Comme le gouvernement ne veut pas faire la lumière sur les millions de dollars qu’on dépense dans les CHUs en PPP, nous allons nous en occuper. C’est pourquoi nous lançons un appel à toutes ceux qui auraient des informations sur les extras, les vices cachés et autres malfaçons du CHUM en PPP », de conclure Jean Lacharité.

Si vous avez des informations à transmettre sur les extras, les vices cachés et autres malfaçons des CHUs en PPP, veuillez écrire à OtagesDesPPP@hotmail.com